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Les grands syndromes

Le syndrome pleural

Professeur D. ANTHOINE
CHU de NANCY
1
Syndrome pleural
Le syndrome pleural est caractérisé par la présence
de liquide (pleurésie) ou d'air (pneumothorax) dans
tout ou partie de la cavité pleurale.
Il comprend aussi les tumeurs de la plèvre (par
exemple les mésothéliomes).
Les épanchements liquidiens, quelqu'en soit la
nature : liquide clair, purulent, hémorragique,
lactescent ou chyliforme, donnent naissance à des
opacités. Suivant l'importance de l'épanchement, sa
situation anatomique, son enkystement, on
distinguera différents types.
La pleurésie totale réalise l'hémi-thorax sombre.
La pleurésie partielle la courbe de Damoiseau
classique.
2
Syndrome pleural
Les pleurésies enkystées apicale, axillaire,
postérieure, sus diaphragmatique, scissurale sont de
diagnostic parfois difficile.
Les épanchements gazeux donnent toujours des
hyper-clartés : là encore, on distinguera le
pneumothorax total et les pneumothorax partiels.
Les épanchements mixtes réalisent une image hydro-
aérique
Les calcifications pleurales, uni- ou bilatérales,
uniques ou multiples sont faciles à identifier du fait de
leur siège périphérique et de leur densité.
Les mésothéliomes donnent lieu soit à l’apparition de
festons pleuraux denses plus ou moins volumineux,
appendus à la paroi, soit à un épaississement
concentrique de la plèvre, incarcérant le poumon
sous-jacent et donnant l’aspect en « cadre ».
3
Pleurésie totale de la grande cavité
Elle réalise une opacité totale dense homogène de
tout un hémi-thorax avec refoulement des organes
de voisinage (médiastin, coeur, diaphragme) comme
c'est le cas sur les clichés suivants.
Sur le montage qui vous est proposé, notez bien la
différence entre l'épanchement liquidien pleural
gauche et l'atélectasie pulmonaire gauche totale.
Dans l'atélectasie, l'opacité attire vers elle les
éléments anatomiques de voisinage. Ce sont deux
aspects opposés.
Vous confirmerez le diagnostic de pleurésie par la
ponction pleurale.
Attention au piège que représente l'association
pleurésie-atélectasie que l'on rencontre notamment
dans le cas du cancer bronchique.
4
Schémas
Syndrome A droite : atélectasie pulmonaire totale
pleural gauche avec attraction médiastinale
A gauche : épanchement pleural gauche
avec refoulement médiastinal

5
Pleurésie de la grande cavité gauche
Schémas
Hémi-thorax sombre :
notez ici la différence entre une
atélectasie et une pleurésie.

6
Syndrome pleural
RT de face
Ces deux clichés
illustrent l’aspect
différent observé en
haut dans le cas d’une
importante pleurésie
gauche qui refoule vers
la droite le médiastin et
en bas dans le cas
d’une atélectasie totale
du poumon gauche qui
au contraire attire le
médiastin du même
coté
7
Syndrome RT de face
Autre observation
pleural Pleurésie droite
abondante qui ne
refoule pas le
médiastin et peut
poser un problème
difficile de
diagnostic
Dans ce cas, il faut
craindre
l’association avec
un territoire
parenchymateux
atélectasié ou un
mésothéliome
sous-jacent

8
RT de face
Pleurésie Volumineuse
pleurésie droite
Important
déplacement
controlatéral du
médiastin
On voit parfaitement
l’image en crosse
réalisée par l’artère
pulmonaire gauche

9
Pleurésie partielle de la grande cavité

Elle réalise la courbe de Damoiseau dont l’aspect est


évocateur d’emblée du diagnostic.
Notez l'opacité dense, homogène, typiquement
liquidienne, limitée en haut par une courbe concave
vers le haut et vers le dedans.

10
Pleurésie de la grande cavité gauche

schéma de face
Pleurésie gauche
partielle avec courbe de
Damoiseau typique.

11
RT de face
Épanchement de
Pleurésie
nature
liquidienne à
gauche
Courbe de
Damoiseau
typique (opacité
dense,
homogène à
limite supérieure
concave vers le
haut et le
dedans)

12
Pleurésie de la grande cavité gauche

RT de profil
gauche
Courbe de
Damoiseau vue
de profil.

13
Cliché de profil gauche
Syndrome épanchement pleural
liquidien
pleural
Aspect typique de la
courbe de Damoiseau
vue de profil (aspect en
« cuvette »)

14
Aspect en « courbe de Damoiseau » typique d’un épanchement
liquidien gauche de moyenne abondance
(RT de face et de profil gauche)

15
Pleurésie partielle de la grande cavité

Montage du cliché de
face et de profil gauche
Epanchement pleural
gauche partiel

16
RT de face
Syndrome Epanchement pleural
droit de la grande
pleural cavité, ainsi que dans la
petite scissure.
Cette pleurésie attire le
cœur, au lieu de le
refouler.
Ceci implique deux
diagnostics :
– Soit une atélectasie
associée du lobe
inférieur droit
– Soit la présence d’un
mésothéliome
homolatéral
Notez ici le hile droit
néoplasique , en
« pattes de crabe » 17
TDM
Épanchement pleural
Pleurésie liquidien typique à
droite
Opacité dense,
homogène, en
« croissant de lune »
située dans la
concavité postérieure
du thorax

18
TDM
Autre observation
Pleurésie Épanchement
pleural liquidien
typique à droite
Opacité dense,
homogène, en
« croissant de
lune »située dans
la concavité
postérieure du
thorax
Notez ici
l’athérome
aortique
(« gerontoxon
aortique »)
19
TDM
Epanchement pleural de la grande
cavité droite donnant un aspect
Syndrome typique en « croissant de lune »,
pleural associé à un épanchement situé
dans la petite scissure droite

20
RT de profil gauche et
Syndrome pleural TDM
Pleurésie postéro-basale
gauche
Notez sur le scanner
l’épanchement postérieur
gauche réalisant l’image
en croissant habituelle

21
Schémas face et
profil des
différents types de
Syndrome pleurésies
enkystées
pleural – a : pleurésie
apicale
– b : pleurésie
postérieure
– c: pleurésie
axillaire
– d et e : pleurésies
scissurales
– f : pleurésie sous-
pulmonaire

22
Pleurésie axillaire ou suspendue
Elle réalise un aspect inverse de celui fourni par la
tumeur du médiastin.
Ici l'opacité dense et homogène a une limite convexe
vers le dedans (silhouettée par l'air contenu dans le
parenchyme pulmonaire).
Elle est suspendue à la paroi thoracique qui en
constitue la limite externe. Le siège pleural de
l'opacité sera précisé par l'étude attentive de l'angle
inférieur formé par la tangente à la paroi thoracique
d'une part et par la tangente à l'opacité d'autre part.
Dans les localisations pleurales, cet angle est un
angle aigu : c'est le signe de Bernou, alors que dans
le cas d'opacité parenchymateuse, cet angle est
obtu.
23
RT de face : à gauche courbe de Damoiseau typique :
à droite pleurésie enkystée axillaire.
Signe de Bernou : ici, notez le caractère aigu de
l’angle inférieur de raccordement à la paroi,
caractéristique de l’épanchement; en cas d’opacité
ronde intra-parenchymateuse de siège sous-pleural,
l’angle de raccordement à la paroi est obtu

24
Pleurésie axillaire ou suspendue

L'enkystement pleural peut se faire à différents


niveaux de la cavité pleurale. Notez sur l'autre cliché
et sur la TDM l'enkystement pleural à la fois axillaire
et postérieur.
La TDM met en évidence de multiples poches
enkystées bilatérales (pleurésie purulente bilatérale).

25
Pleurésie axillaire ou suspendue

Autre aspect de
pleurésie axillaire
gauche

26
Syndrome pleural
RT de face, profil droit et
tomographie de profil
droite
Pleurésie multi-
enkystée(faux aspect de
mésothéliome)

27
Pleurésie TDM
Observation identique
axillaire ou de pleurésie multi-
enkystée
suspendue

28
RT de face
Association d’un épanchement
Syndrome liquidien enkysté dans la grande
pleural cavité pleurale droite et d’un
épanchement dans la petite scissure
droite (image en « balle de tennis »)

29
Poche pleurale TDM
gauche enkystée Vieille poche pleurale
renfermant un ancien
liquide purulent de
nature tuberculeuse

30
Pathologie pleurale

TDM
Empyème
pleural ancien
enkysté à droite
Notez la coque
pleurale
calcifiée (image
en « œuf à la
coque »)

31
Pleurésie enkystée postérieure
C'est une localisation fréquente.
Sur le cliché de face, elle se présente sous
forme d'une opacité dense, homogène, mais
aux limites imprécises, grossièrement
arrondie.
Sur le cliché de profil, le diagnostic est plus
facile. La pleurésie enkystée postérieure
réalise l'image en galette, opacité plaquée
dans la gouttière postérieure.

32
Pleurésie enkystée postérieure
RT de face et de profil
droit
Aspect d’mage en
« galette »

33
Poche pleurale droite
TDM
Vieille
pleurésie
tuberculeuse
enkystée à la
base droite

34
Syndrome TDM thoracique
pleural inférieure
Autre observation
d’un petit
épanchement pleural
gauche situé dans le
cul-de-sac pleural

35
Syndrome
pleural

RT de face et
de profil droit
Epanchements
liquidiens
enkystés
apico-
postérieur et
basal

36
Pleurésie diaphragmatique
L'épanchement est collecté à la base et se confond
avec le diaphragme, épanchement dit "sous
pulmonaire".
Le diagnostic est plus facile à gauche : il faut y
mesurer la distance qui sépare la clarté pulmonaire
de la poche à air gastrique et qui est ici beaucoup
plus large (normalement 1 à 2 cm).
La pratique du cliché en décubitus latéral (incidence
de Muller) est maintenant préférable à l'ancienne
technique du pneumopéritoine diagnostique.
L'échographie peut aussi apporter des
renseignements utiles.

37
Syndrome
pleural

RT de face et en
incidence de
Müller (décubitus
latéral)
Pleurésie
diaphragmatique
droite dite
« sous-
pulmonaire »
Notez ici la
mobilité de
l’épanchement
liquidien
38
Pleurésie sus
diaphragmatique gauche RT de face
Pleurésie « sous
pulmonaire
gauche »
Opacité
liquidienne
comprise entre la
clarté de la poche
à air gastrique
(en dessous) et la
clarté
parenchymateuse
pulmonaire (au
dessus)
39
RT de face
Double épanchement pleural gauche :
comblement du cul-de-sac pleural et
épanchement sus-diaphragmatique enkysté
qui réalise une opacité en bande située entre
la clarté pulmonaire et la clarté des organes
digestifs

Syndrome
pleural

40
Pleurésie interlobaire
ou tumeur fantôme

Les pleurésies inter-lobaires ou scissurales


s’observent avant tout dans le « poumon cardiaque »
qui est la complication de l’insuffisance ventriculaire
gauche
Elles peuvent être isolées ou associées à d’autres
anomalies du cliché, elles même caractéristiques :

41
Pleurésie interlobaire
ou tumeur fantôme

Cardiomégalie avec grosse oreillette gauche,


Saillie de l'infundibulum pulmonaire (arc moyen à
gauche),
Epanchement de la grande cavité pleurale droite,
Nombreuses lignes de Kerley basales (surtout à
gauche),
Redistribution vasculaire dans les lobes supérieurs,

42
Pleurésies interlobaires
ou tumeurs fantômes

Elles réalisent sur le cliché de face une image ronde,


para-hilaire droite, en « balle de tennis », bien
limitée, si elles sont situées dans la petite scissure;
une image fusiforme en « ballon de rugby », oblique
de haut en bas et de dedans en dehors, si elles sont
situées à droite comme à gauche, dans le segment
postérieur de la grande scissure.

43
Pleurésies interlobaires
ou tumeurs fantômes

Sur le profil droit, l’opacité arrondie est située en


avant sur le trajet de la petite scissure
Sur le profil gauche, l’opacité peut se situer soit en
avant soit en arrière sur le trajet de la grande
scissure en fonction de sa localisation sur le
segment antéro-inférieur ou postéro-supérieur

44
Pleurésies interlobaires
ou tumeurs fantômes

Une double localisation de forme ovalaire sur la


grande scissure réalise l’image en « pales d’hélice »
d’avion
Elles disparaissent spontanément sous traitement
diurétique, d’ou leur nom de « tumeur fantôme »

45
RT de face
Syndrome Cette image
curviligne située
pleural à la base droite
correspond à la
partie antérieure
de la grande
scissure droite

46
RT de profil droit
Visualisation de
Syndrome minimes épanchements
liquidiens dans les
pleural scissures droites
(aspect en « fourche »
ou en « Y »)

47
Épanchement pleural scissural droit

TDM

48
Pleurésie inter-lobaire
TDM
Autre observation
Pleurésie
enkystée dans la
petite scissure
droite
Epanchement
basal droit
associé

49
Double pleurésie RT de profil
droit
inter-lobaire
Epanchements
situés à la fois
dans la petite
scissure et
dans la partie
antérieure de la
grande
scissure droite

50
RT de face
Pleurésie inter-lobaire ou
Pleurésie inter-lobaire scissurale droite (petite
scissure)
(Opacité dense,
homogène, arrondie au
milieu du champ
pulmonaire droit (en
« ballon de football »)
Cette image se voit
souvent dans le poumon
cardiaque et disparaît à la
suite d’un traitement
diurétique, d’où son nom
de « tumeur fantôme »
Condensation du lobe
moyen sous-jacente
(Opacité triangulaire
silhouettant le bord droit
du cœur)
51
Pleurésie interlobaire RT de face
ou tumeur fantôme Maladie mitrale
L’opacité
arrondie est
située ici dans la
portion
antérieure de la
grande scissure
droite
Notez l’œdème
pulmonaire
interstitiel bien
visible à gauche
L’épanchement
pleural fait partie
du syndrome
interstitiel 52
52
Pleurésies interlobaires
ou tumeurs fantômes
RT de face
Tumeurs
fantômes
situées à la fois
dans le
segment
postérieur et le
segment
antérieur de la
grande
scissure droite

53
Pleurésies
inter-lobaires
RT de face et de profil
droit
Sur la face :
épanchement situé
dans le segment
postérieur de la grande
scissure réalisant un
aspect ovalaire en
« ballon de rugby »
Sur le profil : image en
« pales d’hélices »,
dues au double
enkystement pleural
dans la grande scissure 54
Les épanchements mixtes
hydro-aériques
Ils associent une opacité liquidienne basale,
dense et homogène, à niveau horizontal et
une hyperclarté qui la surmonte.
Le signe du niveau (mesuré sur le cliché de
face et sur celui de profil) permet de faire la
différence entre l'image hydro-aérique de
siège parenchymateux (abcès) et l'image
hydro-aérique de siège pleural
(hydropneumothorax).
Les deux niveaux ont la même longueur dans
l'abcès (sphére), ils sont de longueur
différente dans la poche pleurale. 55
Les épanchements mixtes
Schéma tiré de José
REMY
Ces schémas
expliquent le moyen de
différencier une image
intra-parenchymateuse
d’une image intra-
pleurale
Dans le premier cas les
niveaux sont de la
même longueur; dans
l’autre cas les
longueurs sont inégales

56
Hydro-pneumothorax

Schéma d’un hydro-


pneumothorax droit vu
de face.

57
RT de face et de profil droit
Hydropneumothorax droit
Signe des « niveaux » de José
Remy
En cas d’image hydro-aérique
intra-thoracique, la mesure du
niveau liquidien de face et de
profil en précise le siège, ici
inégal donc pleural
En cas d’image hydro-aérique
intraparenchymateuse
(abcès), les deux niveaux sont
de même longueur

58
Syndrome
pleural

RT de face et de profil
droit
Signe dit des
« niveaux » de José
Rémy
Ici, il s ’agit d’un
épanchement pleural
droit
Notez la différence de
longueur des niveaux
qui est plus grand sur
le profil que sur la face
59
Poche pleurale hydro-aérique droite

TDM
Autre cas
Notez le
refoulement
du médiastin
vers la
gauche

60
RT de face
Poche pleurale
droite fistulisée
Poche pleurale droite dans une bronche
(pyo-pneumothorax)
Ne pas confondre
avec un abcès du
poumon

61
RT de profil droit
Même malade
Poche pleurale Pyo-pneumothorax
localisé antérieur
droite fistulisée Présence d’une 2ème
poche postéro-basale
Rappeler ici l’intérêt du
signe de José Remy :
mesure des niveaux sur
les clichés de face et de
profil
En cas de longueurs
égales, la pathologie est
intra-pulmonaire
Si les longueurs sont
différentes, la pathologie
est de siège pleural

62
Bronchographie lipiodolée
gauche vue de face
Syndrome
Aspect caractéristique de pleural
déviation des bronches gauches,
dite en « balais de sorcière »,
due aux séquelles pleurales
homolatérales (pachypleurite)

63
Séquelles pleurales

Schéma montrant
les différents
types de
séquelles
pleurales
thoraciques.

64
TDM
Atélectasie par
Atélectasie par enroulement enroulement
pleural pleural typique à
gauche
Noter la position
des bronches,
attirées dans la
zone
d’enroulement
(signe de la
« comète »)
Cette anomalie se
voit avant tout
dans la
pathologie
pleurale d’origine
asbestosique 65
TDM
Pathologie pleurale Asbestose pleurale
d’origine asbestosique bilatérale
épanchement
circonférentiel gauche
Atélectasie par
enroulement typique à
la base gauche, de
siège postérieur
Épaississements
pleuraux irréguliers à
droite

66
Les calcifications pleurales

Les calcifications pleurales uni ou


bilatérales, uniques ou multiples, sont
faciles à identifier compte-tenu de leur
forme aplatie, de leur siège
périphérique pariétal, latéral ou
postéro-latéral, et de leur densité

67
Les calcifications pleurales

Les calcifications pleurales reconnaissent en


général deux étiologies : la tuberculose et
l’asbestose
Les plaques fibro-hyalines asbestosique peuvent ne
pas se calcifier. Elles donnent alors une opacité
floue de siège pariétal.
La TDM revêt une grande importance pour leur
diagnostic.

68
Pathologie pleurale RT de face
Plaques pleurales
d’origine asbestosique diaphragmatiques
bilatérales calcifiées

69
Pathologie pleurale d’origine
asbestosique TDM
Plaques fibro-
hyalines
calcifiées en
position latéro-
thoracique de
siège postérieur

70
Pathologie TDM
Plaques pleurales
pleurale calcifiées d’origine
asbestosique

71
Pathologie pleurale TDM
d’origine asbestosique Autre observation
Plaques fibro-
hyalines calcifiées
d’origine
asbestosique en
position sus
diaphragmatique

72
L’os de seiche

« L’os de seiche », dont le diagnostic radiologique


est facile et pathognomonique, correspond à la
séquelle calcifiée d’un ancien épanchement d’origine
tuberculeuse.
Il peut parfois s’associer à des calcifications
péricardiques, dans le cas d’une ancienne polysérite
post-primaire

73
Syndrome RT de face
pleural Séquelles
calcifiées
unilatérales (en
« os de
seiche ») d’une
ancienne
pleurésie
tuberculeuse
droite

74
Calcifications pleurales TDM
Même patient
Calcifications
pleurales
unilatérales
droites de nature
tuberculeuse
Aspect en « os
de seiche »

75
« Os de seiche »
bilatéral
Il s’agit de
L’os de seiche séquelles
calcifiées de
pleurésies
tuberculeuses
bilatérales
anciennes
Notez l’aspect en
« bouclier de
Brennus » à
gauche

76
Le pneumothorax
Parmi toutes les maladies qui peuvent occasionner une
dyspnée aigue, le pneumothorax ne pose pas de
difficulté de radio-diagnostic.

Le pneumothorax, qui correspond à une entrée


intempestive de l’air dans la cavité pleurale, entraîne un
décollement du poumon par rapport à la paroi. Sa limite
constitue un fin liseré dense qui est la plèvre viscérale.

Ici la réalisation d'un cliché en expiration forcée permet


une meilleure mise en évidence du pneumothorax.

77
Le pneumothorax
Ce pneumothorax peut s’accompagner d’une
réaction liquidienne plus ou moins importante à la
base due à un phénomène irritatif. On dit que le
pneumothorax a les « pieds dans l’eau ». On a alors
à faire à une image hydro-aérique. Cette image est
d’ailleurs la même quelle que soit la nature du
liquide (sero-fibrineuse, hémorragique, purulente,
lactescente)
Le pneumothorax habituel, dit autrefois du « jeune
conscrit » est la conséquence de la rupture d’une
petite bulle d’emphysème corticale sous-pleurale,
appelée « bleb »

78
Pneumothorax

Schéma d’un
pneumothorax droit de
moyenne abondance.

79
Syndrome pleural

RT de face
Petit pneumothorax
droit faiblement décollé
de la paroi thoracique
Son diagnostic est
difficile
Il faut dans ce cas
pratiquer un cliché en
expiration forcée pour
mieux voir le
décollement pleural

80
Pneumothorax
Schémas : notez ici
que l’angle de
raccordement d’une
clarté sous-pleurale
avec la paroi permet
de différencier le
pneumothorax et la
bulle intra-
parenchymateuse.
L’angle est aigu
dans le
pneumothorax et
obtus dans la bulle
d’emphysème.

81
TDM
Pneumothorax droit
Pneumothorax droit partiel
La languette
pulmonaire antérieure
décollée, flotte
librement dans la
cavité hemithoracique
Noter l’angle de
raccordement à la
paroi aigu (signe de
Bernou) par
opposition à l’angle
de raccordement obtu
d’une bulle
Présence de
nombreuses « blebs »
à la base
82
Le RT de face
Autre aspect
pneumothorax de petit
pneumothorax
gauche

83
Le pneumothorax RT de face
Même malade
Cliché pris en
expiration forcée

84
Le
pneumothorax

RT de face
Pneumothorax gauche
classique

85
Tomographie de
Le pneumothorax face
idiopathique du Pneumothorax
gauche
jeune Notez ici la rupture
de la plèvre liée à
« l’éclatement » de
la bulle sous-
jacente (bleb)

86
Syndrome pleural

RT de face
Hydro-pneumothorax
droit
Notez la dissociation
des trois lobes
pulmonaires

87
Le pneumothorax suffocant

Le pneumothorax suffocant appelé aussi


« pneumothorax à soupape » ou « pneumothorax à
pression positive » entraîne le déplacement du
médiastin, refoulé de l’autre coté ainsi que le
collapsus pulmonaire. Il est la conséquence d’une
brèche pleurale plus importante.
Il peut lui aussi s’accompagner d’un épanchement
liquidien sero-fibrineux (hydro-pneumothorax),
hémorragique (hémo-pneumothorax), purulent (pyo-
pneumothorax)

88
Le pneumothorax suffocant

Schéma d’un
pneumothorax
droit suffocant, à
pressions
positives.

89
Le
pneumothorax
suffocant
RT de face
Notez ici le
collapsus contro-
médiastinal complet
du poumon gauche,
la cavité rétro-
claviculaire qui
s ’est rompue dans
la plèvre et la
réaction liquidienne
basale
90
Syndrome
pleural

RT de face
Pneumothorax droit à
« pression positive »
Notez ici la dissociation
des trois lobes
pulmonaires droits

91
Pneumothorax dit
« suffocant »

RT de face
Pneumothorax
gauche à « pression
positive »
Noter la dissociation
des deux lobes et
l’aplatissement du
lobe inférieur.

92
Les tumeurs pleurales
bénignes et malignes.

93
Fibrome pleural RT de face
bénin droit Opacité arrondie
juxta-pariétale droite

94
RT de face
Tumeur pleurale Fibrome ou lipome
pleural gauche
bénigne
Opacité axillaire
gauche périphérique

95
TDM
Tumeur pleurale Même patient
bénigne Petite opacité
gauche à cheval sur
la paroi thoracique

96
Tumeur fibreuse
de la plèvre

RT de face et TDM
Volumineuse tumeur à point
de départ pleural
Cette image ne doit pas être
confondue avec celle fournie
par un cancer bronchique
distal envahissant la paroi
L’histologie, recueillie par
ponction transpariètale
conforte le diagnostic

97
Tumeur fibreuse de la plèvre

Pièce anatomique
post-opératoire
typique d’une
tumeur fibreuse de
la plèvre

98
Tumeur fibreuse
de la plèvre

RT de face et TDM
Aspect typique de tumeur
pleurale appendue à la paroi,
ici de siège apical gauche
Sur la RT notez la lyse
segmentaire de l’arc externe de
la deuxième côte 99
Tumeurs
fibreuses
pleurales

RT de face et pièce
anatomique post-
opératoire
Aspect en « galette »
100
Tumeur fibreuse de la plèvre
TDM
Observation très
rare de tumeur
fibreuse de la
plèvre en
situation intra-
scissurale (ici
dans la grande
scissure droite)
(aspect en
« escalope »)

101
Mésothéliome malin pleural
Tumeur diffuse primitive de la plèvre, le
mésothéliome reconnaît dans les trois quarts des
cas une origine asbestosique (complication du
tableau 30 des maladies professionnelles : 30D).
Suivant sa nature histologique, il donne deux grands
tableaux clinico-radiologiques :
La forme festonnée, godronnée révélée par un
épanchement pleural souvent hémorragique : c'est
la forme adéno-carcinomateuse. Le diagnostic est
confirmé par thoracoscopie.
La forme dite de TOBIAS et ESCUDERO est
caractérisée par la rétraction et l'emmurement hémi-
thoracique progressif : c'est la forme fibroblastique.

102
Mésothéliome pleural
malin
Anatomie
macroscopique

103
Mésothéliome pleural malin
Anatomie macroscopique en coupe

104
Mésothéliome
pleural

Anatomie
macroscopique

105
Mésothéliome

Schémas mettant en
évidence les deux types
radiologiques des
mésothéliomes malins
de la plèvre.
106
Mésothéliome Mésothéliome droit
Notez ici la présence
malin pleural des volumineuses
opacités festonnées
caractéristiques

107
Mésothéliome TDM
Autre observation
malin pleural
Présence de
festons
caractéristiques à
droite
Notez aussi la
calcification
linéaire pleurale
gauche

108
Mésothéliome
pleural

RT de face et TDM
Autre aspect de
mésothéliome droit
festonné

109
Mésothéliome pleural

TDM
Aspect
multifestonné
Mésothéliome
malin gauche

110
TDM
Métastases pleurales Métastases pleurales
gauches d’un cancer
du rein
Aspect différentiel
avec celui fourni par
le cancer primitif de
la plèvre
(mésothéliome)
Présence d’un
épanchement en
« croissant de lune »
à la base gauche

111
Pneumoséreuse
à visée diagnostique RT de face
Aspect pleural
multifestonné très
évocateur d’un
mésothéliome
malin (aspect en
« stalactites »).

112
Mésothéliome malin
RT de face
Mésothéliome
gauche typique
avec rétraction
thoracique

113
Autre TDM
Mésothéliome
Mésothéliome pleural de type
malin pleural fibroblastique
gauche réalisant
un « emmurement
hémi-thoracique »
en « cadre »

114
TDM
Mésothéliome malin
Même patient
Mésothélime
gauche à forme
fibroblastique
avec rétraction
thoracique

115
RT de face
Mésothéliome malin Mésothéliome
malin droit à
forme
fibroblastique
engainante
Notez le
rétrécissement
thoracique

116
Mésothéliome malin

TDM
Même malade
Mesothéliome
droit de type
fibroblastique
« engainant »
Aspect en
« cadre » avec
rétrécissement
de l’hémithorax
homologue

117
Mésothéliome
pleural

RT de face et TDM
Autre observation
réalisée après
l’évacuation du liquide
Mésothéliome typique
droit festonné 118
Mésothéliome
pleural
RT de face et TDM
Mésothéliome à
traduction liquidienne
Sur le cliché de face,
notez la courbe de
Damoiseau typique à
gauche
Sur la TDM, on
distingue parfaitement
l’épanchement liquidien
et la « couenne »
festonnée tumorale
périphérique
119
Mésothéliome
pleural

TDM
Autre observation de
mésothéliome
fibroblastique gauche
Notez ici l’image en
« cadre », typique, due
à l’extension tumorale à
l’ensemble de
l’enveloppe pleurale

120
TDM
Mésothéliome Autre observation
Même diagnostic de
pleural mésothéliome gauche
de type fibroblastique,
engainant

121
Mésothéliome Syndrome de TOBIAS et
ESCUDERO au cours d’un
malin pleural mésothéliome
fibroblastique droit
Notez ici l’emmurement
hémi-thoracique droit

122
Coupe histologique de
Syndrome biopsie pleurale
Adénocarcinome
pleural métastatique pleural (cancer
du sein)

123
Métastases
pleurales

RT de face et TDM
Volumineuses
métastases pleurales et
parenchymateuses d’un
carcinome oesophagien
124
Métastases
pleurales

TDM
Volumineuses
métastases pleuro-
parenchymateuses d’un
adénocarcinome
colique mucineux

125
Métastases
pleurales

TDM
Métastases pleurales
droites d’un
adénocarcinome du
sein
Aspect analogue à celui
d’un mésothéliome

126

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