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STAGE CHANTIER.14
évolution et professionnalisation du projet.15
Choix du prototype à réaliser/preparation du chantier.18
Quantitatif, sélection et découpe des bois.19
Montage du prototype.20
Fin de chantier et bilan.21
Au-delà du prototype, la fin du stage de septembre.22
Le projet final et son expériementation aux GAIA.23
Maçonnerie.24
CONCLUSION.26
INTRODUCTION
ORGANISME ACCUEILLANT LE STAGE/
Laboratoire CRATerre
École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble
RESPONSABLE PÉDAGOGIQUE/
Patrice DOAT
SUIVI DU STAGE/
Jean-Marie LE TIEC
PÉRIODE DE STAGE/
Du 10 au 25 septembre puis échelonné sur l’année selon les besoins.
PROGRAMME DU STAGE/
Le stage est lié à une demande d’un collectif d’associations grenobloises intéressées par le projet d’un
étudiant et désirant l’adapter à leurs besoins: 19 chambres pour SDF avec leur chien.
Nous sommes donc 4 stagiaires à être intégrés à ce projet pour la réalisation de prototypes, de maquettes
et des rencontres avec les différents acteurs.
L’objectif du stage est donc de suivre ce projet «de terre et de lien» de la conception à la réalisation finale et
travailler à l’organisation d’un chantier et sa réalisation.
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ATTENTES PERSONNELLES DE CE STAGE/
Ce stage avait pour but de suivre tout le processus de conception à la construction d’un projet architec-
tural. J’avais donc dans l’idée de pouvoir me rendre compte de l’étendue du travail à fournir pour faire évoluer
un projet réel; Se rendre compte des différents acteurs intervenant tout au long de l’élaboration du projet.
J’avais aussi dans l’idée de faire des choses de mes mains , réaliser ce qui reste toujours à l’état virtuel dans
nos études: concevoir un prototype, préparer le chantier puis le réaliser.
Les activités, dans leur ensemble, sont menées en partenariat avec des organisations internationales et lo-
cales. Elles conduisent à privilégier la mise en valeur des milieux et les dynamiques de développement du-
rable, dans le cadre de projets à long terme.»
(source http://terre.grenoble.archi.fr/)
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INTEGRATION AU PROJET
«DE TERRE ET DE LIEN»
CONTEXTE DANS LEQUEL ARRIVE CETTE DEMANDE/
Tout les soirs, surtout l’hiver, une personne sans-abris doit chercher une place en foyer pour passer une
nuit dans des conditions plus acceptable. Ces places sont souvent mises à disposition pour une seule nuit et
le lendemain, le même problème se pose, où dormir cette nuit? C’est avec cette interrogation incessante que
vivent les sans-abris en France et chaque année certains décèdent de ne pas avoir pu trouvé un toit ou de ne
pas en avoir cherché car ces places dans des foyers peuvent leur paraître pire que la rue car ces lieux sont
souvent réquisitionnés pour l’hiver et donc absolument pas conçus pour ce genre d’accueil.
Et lorsque la personne sans-abris vit avec un compagnon (son chien) la recherche est encore plus probléma-
tique car très peu de foyer d’hébergement acceptent les animaux pour des raisons sanitaires principalement.
Emmaüs Grenoble, Les Compagnons de l’Abbé Pierre accueillent des personnes en grande difficulté
(sans revenu ni logement). Le travail de récupération et de ventes permettant cet accueil.
Habitat et Humanisme Isère aide des personnes en grande difficulté à se réinsérer dans la société
grâce au logement.
Le relais Ozanam accueille 33 hommes isolés, en situation d’exclusion, en vue de leur réinsertion so-
ciale et professionnelle.
le CCAS de Grenoble (Centre Communal d’Action Sociale) propose, en liaison avec un réseau d’as-
sociations et de services publics, plus de 500 places d’hébergement dans différents lieux. Il reçoit 80% des
demandes d’hébergement du département.
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ACTEURS DU PROJET/CAHIER DES CHARGES
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ARCHITECTURE DU LIEN/
Xavier Porte
Ce projet part d’une réflexion sur la non réversibilité des bâtiments aujourd’hui qui quand on les
détruit, produisent des déchets intraitables.
Ici le principe constructif est très simple: des chevrons sont posés les uns sur les autres puis
sanglés, sur le principe du stockage du bois en scierie. Il n’y a donc ni vis ni colle. Les chevrons
peuvent donc être réutilisés pour un nouvel usage lorsque le bâtiment est détruit.
Mettant en application les dernières recherche du Laboratoire CRATerre, les murs épais sont
isolés par de la terre. Cette terre qui y retourne lors du démontage.
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Pendant la conception du projet, Xavier Porte réalise avec les étudiants de l’ENSAG un prototype pour valider
des hypothèses de travail et vérifier la pertinence du système constructif.
Les murs de chevrons sont montés simultanément, les portes et fenêtres sont intégrées au fur et à mesure.
Les murs sont ensuite remplis par le haut grâce à des engins.
Puis un plancher est placé pour la toiture, composée de fermettes sur lesquelles reposent des plaques de po-
lycarbonate ondulées.
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Le choix du collectif d’association se porta sur le projet de Xavier Porte.
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CONSTAT/PREMIER BILAN/
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STAGE CHANTIER
EVOLUTION ET PROFESSIONNALISATION DU PROJET/
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SCHÉMA DE PRINCIPE D’ORGANISATION DES DIFFÉRENTS ACTEURS ET LEURS RÔLES/
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RÉALISATION DE MAQUETTES RETRAÇANT L’ÉVOLUTION DU PROJET/
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CHOIX DU PROTOTYPE A RÉALISER/
PRÉPARATION DU CHANTIER/
Il nous est donc confié la préparation et la réalisation du chantier.
Notre première expérience de construction à l’Isle d’Abeau nous avait permis de voir que dés le début, les plans
doivent être très clairs et définis.
Nous commençons donc par définir l’espace que l’on veut créer. Le prototype du passage est un carré de 8m
de coté.
Nous décidons donc de faire un rectangle de 12m²(3 par 4m) en espace intérieur. Les murs sont épais de
50cm(inculant les chevrons).
La hauteur sous plafond sera de 2m50.
Nous décidons aussi de mettre une fenêtre et une porte. Leur position étant optimisée pour garantir un maxi-
mum d’espace intérieur.
Par la suite, nous scions tout les bois à la scie à onglet, en essayant de limi-
ter les chutes au maximum.
Toutes ces sections sont ensuite placés autour du chantier pour éviter les
déplacements lors du montage.
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MONTAGE DU PROTOTYPE/
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FIN DE CHANTIER ET BILAN/
Une fois les murs montés, pour mieux ce rendre compte de l’espace intérieur, nous avons posé des plaques
OSB en toiture. Nous avons aussi réalisé une tablette pour la fenêtre.
Après avoir réalisé ce nouveau prototype, on se rend compte qu’il faut une très grande rigueur pour que
l’ensemble reste de niveau. La préparation du chantier est primordiale pour que le montage soit au maximum
simplifié. Les isolants n’ont pas été placés mais avec un part pluie et un part vapeur, il n’y a aucun problème
pour l’isolation des murs.
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AU-DELÀ DU PROTOTYPE, LA FIN DU STAGE DE SEPTEMBRE/
Au-delà de ce bilan de la construction du prototype, d’autres problèmes très important posent la question de la
pertinence du système constructif par rapport à la demande.
En effet, cet ensemble de 19 cellules est amené à être monté sur un terrain un certain temps puis démonté et
déplacé sur un autre terrain. Les bâtiments doivent donc pouvoir être montés et démontés «facilement».
Hors, le projet de Xavier Porte a été conçu dans l’idée de construire le bâtiment sur un terrain et après exploi-
tation, de pouvoir le démonter et en réutiliser les composants sans polluer par des déchets. On est donc dans
un cycle «normal» de vie d’un bâtiment: Conception/Réalisation/Occupation/Destruction.
Alors que pour ce projet la logique est différente: Conception/Montage/Occupation/Démontage/Déplacement/
Remontage/Occupation/Démontage/Remontage... jusqu’a la fin de vie du bâtiment.
Il est donc impératif pour les architectes qui travaillent sur ce projet de le faire évoluer, de l’adapter à cette
nouvelle logique de vie. Ou bien, si cela est impossible, de repartir à zéro pour concevoir un projet adapté aux
exigences du cahier des charges.
Il faudra aussi expliquer les différents choix au collectif. Et leur faire comprendre pourquoi il n’est pas possible
de conserver le projet qu’ils avaient choisis sans le modifier.
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LE PROJET FINAL ET SON EXPÉRIMENTATION
AUX GRANDS ATELIERS/
Suite à notre stage de septembre, les architectes ont travaillés sur le projet et nous avons pu en suivre l’évolu-
tion pour aboutir à ce projet:
J’ai pu passer une journée sur le chantier du prototype aux Grands Ateliers. Ma participation fut certes très mi-
nime mais elle m’a permis de me rendre compte du travail fournis par les architectes pour en arriver à un projet
si abouti et respectant réellement les contraintes.
Reste aujourd’hui le problème du financement de ce projet, le collectif ne pouvant financer seul.
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MAÇONNERIE/
Pendant ce stage, nous en avons aussi profiter pour s’initier à la maçonnerie. Nous avions ainsi accès à di-
verses activités tout au long de ces 15 jours.
S’impose tout d’abord la présentation des différents outils utilisés durant ces 15 jours.
LES OUTILS/
Le cordeau qui permet de tracer au sol ou sur les murs des lignes d’un point à l’autre
sans règle.
Il s’agit d’une «boite» dans laquelle il y a des pigments colorés. Lorsque la ficelle est
à l’intérieur elle se colore et quand on la tend, puis qu’on la claque, elle marque la
surface contre laquelle elle tape.
La règle de maçon, en métal léger, elle permet de vérifier la rectitude d’un mur ou de
tracer des traits.
Le crayon, différent selon s’il est utilisé par le maçon ou le charpentier. (différentes
matières)
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La gamate pour avoir son ciment (ou autre) près de soi lorsque l’on construit.
Différentes truelles pour repartir le mortier sur les lits de briques et en-
lever l’excédent de mortier des joints.
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PREMIÈRE APPROCHE DES TECHNIQUES DE MISES EN OEUVRE/
Dans un premier temps, nous avons dû réaliser des murs et poteaux sans ci-
ment. Ainsi on a pu s’appliquer à maintenir le niveau.
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CONCLUSION
Au final, ce stage a duré 15 jours mais j’ai eu la chance d’avoir participer à la construction d’un proto-
type antérieurement mais aussi à la réalisation du prototype final. Et je dois dire que lorsque je mets tout ce
qui a pus se passer entre le premier prototype et le projet final, les changements sont considérables.
En tant qu’étudiant, on pense un projet, on le fait évoluer, on l’aboutit et on le pense à tord «terminé»,
définitif. Et grâce à ce stage, j’ai pu me rendre compte à quel point on peut avoir tord de penser cela. Durant
ma période de stage, nous avons analysé ce qui avait était fait avant, en avons déduits de nouvelles étapes à
franchir. Nous avons rencontrer des acteurs du projets qui ont fait se modifier encore les paramètres initiaux.
On réalise alors que dans un projet réel, rien n’est définitif; les avis changent, la demande aussi. Les
difficultés de communications entraînent d’autres changements, des adaptations, des concessions. Et en tant
qu’architecte, il faut savoir rebondir à chaque changement de direction du projet, chaque évolution. Mais il faut
aussi savoir stopper l’avancement d’un projet, repartir de zéro comme j’ai pu en être témoin: après maintes et
maintes recherches, les architectes travaillant sur ce projet ce sont rendu compte que l’idée initial, le concept
choisi ne pourrait s’adapter aux exigences du cahier des charges. Ils ont donc décidé de laisser cette idée de
coté et repartir de zéro, pour créer un projet qui répondrait réellement au cahier des charges.
Ce pose alors la question de savoir s’il est possible ou non de choisir un projet conçu à un moment
précis, pour une demande précise et de l’adapter à une toute autre demande, un nouveau cahier des charges.
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