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Du prototype au projet final

Projet de Structure d’accueil pour des personnes fortement desocialisées


dans l’agglomération Grenobloise
Rapport De stage ouvrier_ENSAG_Virginie GRANGER
SOMMAIRE
INTRODUCTION.1
Sommaire.2
fiche technique du stage.3
objectifs et attentes.4

INTÉGRATION AU PROJET «DE TERRE ET DE LIEN».5


contexte dans lequel arrive cette demande.6
historique du projet.8
bilan/constat.12

STAGE CHANTIER.14
évolution et professionnalisation du projet.15
Choix du prototype à réaliser/preparation du chantier.18
Quantitatif, sélection et découpe des bois.19
Montage du prototype.20
Fin de chantier et bilan.21
Au-delà du prototype, la fin du stage de septembre.22
Le projet final et son expériementation aux GAIA.23

Maçonnerie.24

CONCLUSION.26
INTRODUCTION
ORGANISME ACCUEILLANT LE STAGE/
Laboratoire CRATerre
École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble

RESPONSABLE PÉDAGOGIQUE/
Patrice DOAT

SUIVI DU STAGE/
Jean-Marie LE TIEC

PÉRIODE DE STAGE/
Du 10 au 25 septembre puis échelonné sur l’année selon les besoins.

PROGRAMME DU STAGE/
Le stage est lié à une demande d’un collectif d’associations grenobloises intéressées par le projet d’un
étudiant et désirant l’adapter à leurs besoins: 19 chambres pour SDF avec leur chien.
Nous sommes donc 4 stagiaires à être intégrés à ce projet pour la réalisation de prototypes, de maquettes
et des rencontres avec les différents acteurs.

L’objectif du stage est donc de suivre ce projet «de terre et de lien» de la conception à la réalisation finale et
travailler à l’organisation d’un chantier et sa réalisation.
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ATTENTES PERSONNELLES DE CE STAGE/

Ce stage avait pour but de suivre tout le processus de conception à la construction d’un projet architec-
tural. J’avais donc dans l’idée de pouvoir me rendre compte de l’étendue du travail à fournir pour faire évoluer
un projet réel; Se rendre compte des différents acteurs intervenant tout au long de l’élaboration du projet.
J’avais aussi dans l’idée de faire des choses de mes mains , réaliser ce qui reste toujours à l’état virtuel dans
nos études: concevoir un prototype, préparer le chantier puis le réaliser.

OBJECTIFS DU LABORATOIRE CRATerre/

Il déploie principalement ses activités dans les domaines :

« - de la conservation et gestion des patrimoines architecturaux en terre, en s’attachant à valoriser la diversité


culturelle ;
- de l’environnement, en visant une meilleure utilisation des ressources matérielles et humaines ;
- des établissements humains-habitat, en facilitant l’accès au logement des populations à faibles revenus.

Les activités, dans leur ensemble, sont menées en partenariat avec des organisations internationales et lo-
cales. Elles conduisent à privilégier la mise en valeur des milieux et les dynamiques de développement du-
rable, dans le cadre de projets à long terme.»

(source http://terre.grenoble.archi.fr/)

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INTEGRATION AU PROJET
«DE TERRE ET DE LIEN»
CONTEXTE DANS LEQUEL ARRIVE CETTE DEMANDE/

SITUATION DES SANS-ABRIS

Tout les soirs, surtout l’hiver, une personne sans-abris doit chercher une place en foyer pour passer une
nuit dans des conditions plus acceptable. Ces places sont souvent mises à disposition pour une seule nuit et
le lendemain, le même problème se pose, où dormir cette nuit? C’est avec cette interrogation incessante que
vivent les sans-abris en France et chaque année certains décèdent de ne pas avoir pu trouvé un toit ou de ne
pas en avoir cherché car ces places dans des foyers peuvent leur paraître pire que la rue car ces lieux sont
souvent réquisitionnés pour l’hiver et donc absolument pas conçus pour ce genre d’accueil.
Et lorsque la personne sans-abris vit avec un compagnon (son chien) la recherche est encore plus probléma-
tique car très peu de foyer d’hébergement acceptent les animaux pour des raisons sanitaires principalement.

SOLUTIONS D’HÉBERGEMENT DANS L’AGGLOMÉRATION GRENOBLOISE

Emmaüs Grenoble, Les Compagnons de l’Abbé Pierre accueillent des personnes en grande difficulté
(sans revenu ni logement). Le travail de récupération et de ventes permettant cet accueil.
Habitat et Humanisme Isère aide des personnes en grande difficulté à se réinsérer dans la société
grâce au logement.
Le relais Ozanam accueille 33 hommes isolés, en situation d’exclusion, en vue de leur réinsertion so-
ciale et professionnelle.
le CCAS de Grenoble (Centre Communal d’Action Sociale) propose, en liaison avec un réseau d’as-
sociations et de services publics, plus de 500 places d’hébergement dans différents lieux. Il reçoit 80% des
demandes d’hébergement du département.

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ACTEURS DU PROJET/CAHIER DES CHARGES

Collectif des associations bénévoles luttant contre l’exclusion:


Accueil SDF
Point d’eau
Secours Catholique
Médecins du monde
Croix Rouge Française départementale
Diaconat protestant
Le Fournil
Secours Populaire
L’oreille du coeurs
Femmes SDF
ATD 1/4 Monde
Nicodème
Banque Alimentaire
Société St Vincent de Paul
Centre Communal d’Action Social(CCAS)
CRATerre
Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble

PREMIER CAHIER DES CHARGES/juillet 07


Habitat/19 places de plain pieds, dont 11 chambres individuelles (9m²) et 4 chambres doubles (12m²)
pour les hébergés et leur chiens.
Sanitaires/3 espaces de douches, lavabos et WC, pour les hommes, 1 pour les femmes et 1 pour le
personnel.
Espaces collectif/1 lieu de vie (plaques cuisson, frigo) et 1 bureau pour l’équipe des salariés (50m² en
tout)
Espaces pour les animaux/un chenil pour garder les chiens en cas de besoin (travail, hospitalisation de
l’hébergé...), ainsi qu’un lieux pour que les animaux fassent leurs besoins.
Espace de stockage: gestion des affaires des hébergés et/ou en cas d’absence.
Infirmerie
Le terrain à trouver doit avoir une superficie de 600 à 800m². 7
HISTORIQUE DU PROJET/
Ce projet expérimental est né de la volonté du Collectif des associations de bénévoles de Grenoble et du CCAS,
de proposer une nouvelle solution d’accueil pour les personnes en grande difficulté sociale. Afin de remplacer
les cellules de chantier qui font, aujourd’hui, office d’hébergement pendant la période «Grand froid» . Sur le
site du Passage, il a été proposé par l’équipe de conception de réaliser un prototype d’habitat innovant, écono-
mique, écologique et réversible.
Deux projets ont donc été présenté au collectif pour qu’il choisisse celui répondant le mieux aux attentes ini-
tiales.

HABITAT LÉGER BOIS-TERRE/


Jean-Marie Le Tiec
L’intention est de s’insérer au mieux
dans le paysage pour un respect maximal du
lieu. Les matériaux sont locaux et peu trans-
formés: une seule section de bois et de la
terre.
Montée sur une dalle bois préfabri-
quée, la structure de portiques bois permet
de mettre le chantier rapidement à l’abri pour
réaliser les peaux et remplissages secon-
daires.
Ce système permet une grande évolutivité et
liberté du projet: selon le lieu et les besoins
on modifie très facilement l’espace habitable.
Une connaissance sur les matériaux
utilisés ainsi que des expérimentations per-
mettent d’étudier le comportement de ce ma-
tériau terre coulée pour finir par le valider.

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ARCHITECTURE DU LIEN/
Xavier Porte

Ce projet part d’une réflexion sur la non réversibilité des bâtiments aujourd’hui qui quand on les
détruit, produisent des déchets intraitables.
Ici le principe constructif est très simple: des chevrons sont posés les uns sur les autres puis
sanglés, sur le principe du stockage du bois en scierie. Il n’y a donc ni vis ni colle. Les chevrons
peuvent donc être réutilisés pour un nouvel usage lorsque le bâtiment est détruit.
Mettant en application les dernières recherche du Laboratoire CRATerre, les murs épais sont
isolés par de la terre. Cette terre qui y retourne lors du démontage.

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Pendant la conception du projet, Xavier Porte réalise avec les étudiants de l’ENSAG un prototype pour valider
des hypothèses de travail et vérifier la pertinence du système constructif.

Les murs de chevrons sont montés simultanément, les portes et fenêtres sont intégrées au fur et à mesure.
Les murs sont ensuite remplis par le haut grâce à des engins.
Puis un plancher est placé pour la toiture, composée de fermettes sur lesquelles reposent des plaques de po-
lycarbonate ondulées.

Les chevrons sont posés


les uns sur les autres et
entre chacun, de petits tas-
seaux.

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Le choix du collectif d’association se porta sur le projet de Xavier Porte.

Le prototype de 16m² réalisé sur le site du Passage a


été monté en une semaine par le collectif d’architectes
CJMX (Christophe Wilke, Julien Chaudet, Jean-Marie
Le Tiec et Xavier Porte), avec l’aide de membres des
associations, des étudiants de l’école nationale supé-
rieure d’architecture de Grenoble, des étudiants de l’IUT
génie civil de Grenoble et des usagers.

Pendant l’hiver 2006, les personnes sans domicile ont


pu tester cet habitat et donner leur avis grâce au carnet
de bord. Cela a permis de faire un bilan et ainsi définir
de nouveaux axes de travail et créer un nouveau cahier
des charges.

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CONSTAT/PREMIER BILAN/

Pendant la période d’occupation hivernale, il fut relevé dans un


premier temps qu’il il avait des problèmes de courant d’air dans
l’habitat; la terre n’ayant pas été compactée correctement sur-
tout dans les angles, difficiles d’accès. Ces trous furent donc
bouchés.

De plus lors du montage avec les bénévole, arrivé en haut de la


porte, on remarque un écart de niveau de plusieurs centimètres
entre tout les murs. Cela ne pose pas de problèmes structurels
mais si prochaine réalisation il y a, il faudrait porter une grande
attention à la pose de chaque chevron et les caler si besoin pour
rester de niveau.

D’un point de vue structurel, on remarqua qu’il n’y avait pas


assez de plots sous le prototypes et donc que ceux en places
étaient soumis à de grandes forces; d’autres plots vinrent donc
consolider la base.

D’un point de vue général, on a pu remarquer très rapidement


que le bâtiment «bougeait» du fait que ce soit du bois et de
la terre. De plus, malgré les sangles, les bois ce sont écartés
contraints par la force de la terre qui pousse vers l’extérieur.
Pour une sécurité totale dans le prototype, il fut ajouté des vis
pour consolider les murs et stopper cet écartement.

Un premier bilan montre que le principe de bois empilé et rem-


pli de terre n’est pas envisageable car pas totalement sécurisé
sans vis ni clous.
12
En 2007, il est donc décidé de réaliser un nouveau
prototype à l’occasion du Festival Grain d’Isère.
Ce prototype se monte différemment du premier: sur
une dalle en bois posée sur pilotis, on monte des por-
tiques fixés à la base, dans lesquels on vient glisser
les chevrons qui ne s’écarteront donc pas sous la
poussée de la terre.
Les murs ne seront pas remplis de terre mais on sait
que cela fonctionne puisque avec seulement des
sangles, on avait déjà une bonne résistance. Le bois
étant beaucoup plus résistant et les portiques étant
suffisamment proche.

J’ai pu participer à la réalisation de ce prototype pen-


dant ma première année et j’ai trouvé très intéressant
de pouvoir participer à ce projet et réaliser un proto-
type, mieux comprendre l’organisation d’un chantier,
les choses à faires faire ou ne pas faire, me confron-
ter à une approche beaucoup plus réaliste et concrète
de l’architecture.

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STAGE CHANTIER
EVOLUTION ET PROFESSIONNALISATION DU PROJET/

LES DIFFÉRENTS ACTEURS DU PROJET/


Collectif des associations bénévoles luttant contre l’exclusion:
Accueil SDF
Point d’eau
Secours Catholique
Médecins du monde
Croix Rouge Française départementale
Diaconat protestant
Le Fournil
Secours Populaire
L’oreille du coeurs
Femmes SDF
ATD 1/4 Monde
Nicodème
Banque Alimentaire
Société St Vincent de Paul
Centre Communal d’Action Social(CCAS)
CRATerre-ENSAG
maîtrise d’ouvrage: relais OZANAM et le collectif d’associations
maîtrise d’oeuvre: EQUILIBRE, agence d’architecture et LETIEC et MISSE architectes

CAHIER DES CHARGES/


En plus du premier cahier des charges, il faut penser un système transportable pouvant ainsi êtres installé sur
un terrain durant 4 à 5 ans et pouvoir par la suite être totalement déplacé sur un autre terrain.

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SCHÉMA DE PRINCIPE D’ORGANISATION DES DIFFÉRENTS ACTEURS ET LEURS RÔLES/

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RÉALISATION DE MAQUETTES RETRAÇANT L’ÉVOLUTION DU PROJET/

Dans un premier temps, pour remettre les


choses à plat avant l’intervention d’archi-
tectes, nous avons réalisé des maquettes
des différentes étapes du projet pour re-
faire les constats, les clarifier et faire évo-
luer la problématique.

Le principe constructif avec portiques permet une meilleure stabilité


de l’ensemble, les chevrons repoussés par la terre étant contenus
par les portiques.
Mais ce nouveau principe est très différent de l’original: empiler des
chevrons sans clous ni vis et remplir les murs de terre. Le bâtiment
sortait du sol, s’élevait. Alors qu’avec les portiques, les chevrons ne
sont là qu’en remplissage. Dans ce cas, pourquoi ne pas fixer sim-
plement un bardage bois beaucoup moins coûteux.
Nous faisons donc le choix de revenir à l’idée originale, celle qui
avait séduite le collectif d’association; et tenter une réflexion sur les
problèmes relevés sur le site du passage.
L’évidence est que le remplissage terre n’est pas cohérent avec ce
principe constructif; il faut donc envisager un autre type de remplis-
sage. Nous faisons donc des recherches sur les différentes isola-
tions écologiques aujourd’hui (voir annexe).

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CHOIX DU PROTOTYPE A RÉALISER/

A la suite d’une réunion avec les différents acteurs,


et une présentation de l’évolution du projet; il est décidé que
nous réaliserons un prototype avec le bois restant des essais
précédents.
Ce prototype, monté dans les garages de l’ENSAG
pourrait peut-être, par la suite être démonté et remonté sur
le site du passage pour remplacer un Algeco et tester une
nouvelle isolation.

PRÉPARATION DU CHANTIER/
Il nous est donc confié la préparation et la réalisation du chantier.
Notre première expérience de construction à l’Isle d’Abeau nous avait permis de voir que dés le début, les plans
doivent être très clairs et définis.
Nous commençons donc par définir l’espace que l’on veut créer. Le prototype du passage est un carré de 8m
de coté.
Nous décidons donc de faire un rectangle de 12m²(3 par 4m) en espace intérieur. Les murs sont épais de
50cm(inculant les chevrons).
La hauteur sous plafond sera de 2m50.
Nous décidons aussi de mettre une fenêtre et une porte. Leur position étant optimisée pour garantir un maxi-
mum d’espace intérieur.

De ces plans, nous faisons un quantitatif:


Il s’agit de calculer très précisément quelle est la quantité de bois dont nous avons besoin et la longueur
exacte de chaque éléments.
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QUANTITATIF/SÉLECTION ET DÉCOUPE DES BOIS/

Après avoir réalisé ce quantitatif, nous allons voir


quels sont les bois à notre disposition.
Comme il s’agit de bois récupérés pour construire
le premier prototype et que nous allons les réutili-
ser pour le deuxième, il est nécessaire de faire une
présélection afin d’éliminer tout les bois vrillés qui
demanderaient trop de réajustement de niveau lors
du montage.

Par la suite, nous scions tout les bois à la scie à onglet, en essayant de limi-
ter les chutes au maximum.
Toutes ces sections sont ensuite placés autour du chantier pour éviter les
déplacements lors du montage.

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MONTAGE DU PROTOTYPE/

Dans un premier temps, nous avons marqué au cordeau


la position et la forme du prototype au sol. Puisque nous ne
faisons aucune dalle, les premiers chevrons seront posés à
même le sol. Il est donc impératif que le premier rang de che-
vrons soit parfaitement posé et de niveau.

Nous avons ensuite monté les murs simultanément en véri-


fiant le plus souvent possible le niveau horizontal des che-
vron avec un niveau et la verticalité des murs grâce au fil à
plomb.

Pour rester de niveau, nous avons dû insérer de petites cales


entre les chevrons.

Au fur et à mesure que les rangs de chevrons étaient posés


et mis à niveau, les sangles étaient repositionnées pour ga-
rantir la stabilité des murs.

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FIN DE CHANTIER ET BILAN/
Une fois les murs montés, pour mieux ce rendre compte de l’espace intérieur, nous avons posé des plaques
OSB en toiture. Nous avons aussi réalisé une tablette pour la fenêtre.
Après avoir réalisé ce nouveau prototype, on se rend compte qu’il faut une très grande rigueur pour que
l’ensemble reste de niveau. La préparation du chantier est primordiale pour que le montage soit au maximum
simplifié. Les isolants n’ont pas été placés mais avec un part pluie et un part vapeur, il n’y a aucun problème
pour l’isolation des murs.

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AU-DELÀ DU PROTOTYPE, LA FIN DU STAGE DE SEPTEMBRE/

Au-delà de ce bilan de la construction du prototype, d’autres problèmes très important posent la question de la
pertinence du système constructif par rapport à la demande.
En effet, cet ensemble de 19 cellules est amené à être monté sur un terrain un certain temps puis démonté et
déplacé sur un autre terrain. Les bâtiments doivent donc pouvoir être montés et démontés «facilement».
Hors, le projet de Xavier Porte a été conçu dans l’idée de construire le bâtiment sur un terrain et après exploi-
tation, de pouvoir le démonter et en réutiliser les composants sans polluer par des déchets. On est donc dans
un cycle «normal» de vie d’un bâtiment: Conception/Réalisation/Occupation/Destruction.
Alors que pour ce projet la logique est différente: Conception/Montage/Occupation/Démontage/Déplacement/
Remontage/Occupation/Démontage/Remontage... jusqu’a la fin de vie du bâtiment.
Il est donc impératif pour les architectes qui travaillent sur ce projet de le faire évoluer, de l’adapter à cette
nouvelle logique de vie. Ou bien, si cela est impossible, de repartir à zéro pour concevoir un projet adapté aux
exigences du cahier des charges.
Il faudra aussi expliquer les différents choix au collectif. Et leur faire comprendre pourquoi il n’est pas possible
de conserver le projet qu’ils avaient choisis sans le modifier.

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LE PROJET FINAL ET SON EXPÉRIMENTATION
AUX GRANDS ATELIERS/

Suite à notre stage de septembre, les architectes ont travaillés sur le projet et nous avons pu en suivre l’évolu-
tion pour aboutir à ce projet:

J’ai pu passer une journée sur le chantier du prototype aux Grands Ateliers. Ma participation fut certes très mi-
nime mais elle m’a permis de me rendre compte du travail fournis par les architectes pour en arriver à un projet
si abouti et respectant réellement les contraintes.
Reste aujourd’hui le problème du financement de ce projet, le collectif ne pouvant financer seul.

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MAÇONNERIE/
Pendant ce stage, nous en avons aussi profiter pour s’initier à la maçonnerie. Nous avions ainsi accès à di-
verses activités tout au long de ces 15 jours.
S’impose tout d’abord la présentation des différents outils utilisés durant ces 15 jours.

LES OUTILS/

Le cordeau qui permet de tracer au sol ou sur les murs des lignes d’un point à l’autre
sans règle.
Il s’agit d’une «boite» dans laquelle il y a des pigments colorés. Lorsque la ficelle est
à l’intérieur elle se colore et quand on la tend, puis qu’on la claque, elle marque la
surface contre laquelle elle tape.

La règle de maçon, en métal léger, elle permet de vérifier la rectitude d’un mur ou de
tracer des traits.

Le crayon, différent selon s’il est utilisé par le maçon ou le charpentier. (différentes
matières)

le niveau et le fil à plomb, deux types d’usage: le niveau est principalement


utilisé pour le plan horizontal et le plomb pour le vertical. Ils permettent tout
deux de maintenir un alignement des briques.

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La gamate pour avoir son ciment (ou autre) près de soi lorsque l’on construit.

Différentes truelles pour repartir le mortier sur les lits de briques et en-
lever l’excédent de mortier des joints.

Une brouette pour transporter les matériaux et faire le ci-


ments que l’on viendra prendre ensuite pour mettre dans nos
gamates.

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PREMIÈRE APPROCHE DES TECHNIQUES DE MISES EN OEUVRE/
Dans un premier temps, nous avons dû réaliser des murs et poteaux sans ci-
ment. Ainsi on a pu s’appliquer à maintenir le niveau.

RÉALISATIONS D’ARCS ET COUPOLE/


Cette fois-ci avec du mortier, nous avons réaliser des arcs pour
ensuite construire une coupole.

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CONCLUSION
Au final, ce stage a duré 15 jours mais j’ai eu la chance d’avoir participer à la construction d’un proto-
type antérieurement mais aussi à la réalisation du prototype final. Et je dois dire que lorsque je mets tout ce
qui a pus se passer entre le premier prototype et le projet final, les changements sont considérables.
En tant qu’étudiant, on pense un projet, on le fait évoluer, on l’aboutit et on le pense à tord «terminé»,
définitif. Et grâce à ce stage, j’ai pu me rendre compte à quel point on peut avoir tord de penser cela. Durant
ma période de stage, nous avons analysé ce qui avait était fait avant, en avons déduits de nouvelles étapes à
franchir. Nous avons rencontrer des acteurs du projets qui ont fait se modifier encore les paramètres initiaux.
On réalise alors que dans un projet réel, rien n’est définitif; les avis changent, la demande aussi. Les
difficultés de communications entraînent d’autres changements, des adaptations, des concessions. Et en tant
qu’architecte, il faut savoir rebondir à chaque changement de direction du projet, chaque évolution. Mais il faut
aussi savoir stopper l’avancement d’un projet, repartir de zéro comme j’ai pu en être témoin: après maintes et
maintes recherches, les architectes travaillant sur ce projet ce sont rendu compte que l’idée initial, le concept
choisi ne pourrait s’adapter aux exigences du cahier des charges. Ils ont donc décidé de laisser cette idée de
coté et repartir de zéro, pour créer un projet qui répondrait réellement au cahier des charges.
Ce pose alors la question de savoir s’il est possible ou non de choisir un projet conçu à un moment
précis, pour une demande précise et de l’adapter à une toute autre demande, un nouveau cahier des charges.

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