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http://www.panoramaiaa.agriculture.gouv.fr/article.php3?

id_article=240

http://fr.wikipedia.org/wiki/Industrie_agroalimentaire

http://www.debat-energies.gouv.fr/biblioth/docu/kiosque/cahiers/c124p12.html

Le secteur agroalimentaire est un secteur d'activité correspondant à l'ensemble des entreprises


des secteurs primaire et secondaire qui participent à la production de produits alimentaires
finis.

Il regroupe deux ensembles :

• l’industrie agroalimentaire, qui transforme des produits vivants élevés, des plantes ou
des fruits cultivés en produits alimentaires finis ;
• l’agriculture, qui élève les animaux et cultive les plantes et qui fournit les entrants à
l’industrie agroalimentaire.

Ce secteur d'activité a sa propre économie, qui regroupe les activités de conception, de


production et de commercialisation de produits alimentaires issus de l'agriculture, tels que les
produits laitiers.

Activités
On distingue généralement huit grandes familles d'activités dans l'industrie agroalimentaire :

• Industrie de la viande
• Industrie laitière
• Fabrication de produits alimentaires élaborés
• Fabrication de produits à base de céréales
• Fabrication d’huiles, de corps gras et de margarines
• Industrie sucrière
• Fabrication de produits alimentaires divers (champignons en boîte: 1er exportateur
mondial, la Chine)
• Fabrication de boissons et alcools

Place de ce secteur en France


En France, l'industrie agroalimentaire est le premier secteur d'activité en termes de chiffre
d'affaires, avec 140 milliards d'euros. Le secteur compte 10 000 entreprises représentant un
effectif total de 400 000 salariés. C'est le premier employeur industriel d'Aquitaine, avec 19%
de l'emploi industriel régional.

Le secteur concerne treize pôles de compétitivité.

Avec plus de 10 000 entreprises représentant un effectif total de l'ordre de 400 000 salariés et
un chiffre d'affaires supérieur à 140 milliards d'euros, l'industrie agroalimentaire constitue
sans aucun doute l'un des atouts de l'économie française. Occupant de longue date le
deuxième rang dans le monde derrière les Etats- Unis, elle voit néanmoins sa suprématie
européenne contestée par l'Allemagne où l'ensemble du secteur réalise désormais un
chiffre d'affaires à peine inférieur : 130 milliards d'euros par exemple en 2006.

Autre préoccupation : la croissance relativement faible de nos exportations depuis le début de


la décennie qui a conduit la France à reculer d'une place (elle se situe maintenant en troisième
position) au palmarès mondial des pays exportateurs de produits agricoles et agroalimentaires.

Bref, même s'il est toujours considéré par la plupart des analystes financiers internationaux
comme " globalement sain ", le secteur agroalimentaire français souffre d'un certain nombre
de fragilités qui pourraient menacer à terme sa prospérité.

Dans l'industrie agroalimentaire comme dans toutes les autres, la compétitivité passe en effet
en premier lieu par l'innovation. Telle est la raison pour laquelle le gouvernement a demandé
à l'Agence nationale de la recherche d'élaborer une véritable stratégie de R&D pour
l'ensemble du secteur. De la même façon, la labellisation de 13 pôles de compétitivité
couvrant tout le champ d'activité de la Délégation et la signature par l'Etat d'une convention
avec le groupe Oséo- Anvar devraient permettre aux industriels de mieux répondre aux
exigences des consommateurs qui réclament sans cesse davantage de traçabilité, de qualité et
de sécurité pour leurs achats alimentaires.

Ensuite, le lancement d'un plan gouvernemental visant à favoriser les exportations


agroalimentaires et la création de plusieurs fonds d'investissement spécialement destinés aux
entreprises petites et moyennes contribuent à renforcer actuellement la solidité économique et
financière du secteur. Enfin, pour compenser les pertes d'emploi enregistrées au cours des
dernières années, une convention tripartite Etat- Ania (Association nationale de l'industrie
alimentaire) - sociétés coopératives a été signée en mars 2006. En prévoyant notamment une
amélioration de l'offre de formation actuellement disponible et l'organisation de nombreuses
actions promotionnelles sur le terrain, son objectif est d'augmenter d'environ 20 % le nombre
des salariés travaillant dans la filière agroalimentaire au cours des dix prochaines années.

En attendant, un premier signe largement positif vient d'être enregistré avec la publication des
résultats définitifs du commerce extérieur de la France pour l'année 2006. En dépassant pour
la première fois le seuil des 30 milliards d'euros, nos exportations y ont en effet progressé de
7,7 % (contre seulement + 1 % en 2004 et + 2 % en 2005). Et surtout en augmentant
davantage que les importations (+ 6 %), elles nous ont permis d'améliorer l'excédent
commercial du secteur qui a atteint 7,8 milliards d'euros l'an dernier. Soit 90 % de l'excédent
agroalimentaire total.
Panorama d'une industrie

Premier secteur industriel de notre pays devant l'automobile et l'électronique, la filière


agroalimentaire possède de nombreux atouts. S'appuyant en amont sur une agriculture
productive et, en aval, sur une distribution puissante, elle est largement présente sur la scène
internationale.
Organisée autour de plusieurs grands groupes internationaux leaders mondiaux de leur
spécialité - Danone, Lactalis, Bongrain, Pernod-Ricard et Terrena…- et d'une pléiade
d'entreprises petites ou moyennes (85 % du total) réparties sur tout le territoire national, elle
représente environ 10 % du marché mondial dans son domaine d'activité.
En matière de produits transformés, elle est même le 1er exportateur mondial devant
les Etats-Unis. En termes d'effectifs, le secteur agroalimentaire constitue le troisième
employeur industriel de notre pays après la mécanique et la transformation des métaux.

Chiffres clés de la région Bretagne (EAE 2006)


TABLEAU I - CHIFFRES CLÉS - Entreprises de plus de 20 salariés
EAE 2006

Les données du tableau ci-dessous proviennent de l’enquête annuelle d’entreprise (EAE) réalisée par le Service
central des enquêtes et études statistiques (SCEES) du Ministère de l’agriculture et de la pêche.

Le champ concerne les entreprises de 20 salariés et plus (ou de plus de 5 M€ de CA). Il donne un aperçu pour
les trois secteurs économiquement les plus importants, de la situation de l’ensemble des entreprises de plus de
20 salariés fortement implanté dans la région (une entreprise est affectée dans sa totalité à une région si plus de
50 % de l’emploi salarié se situe dans la région).

Les dernières données détaillées disponibles concernent l’exercice comptable 2006. Les données se rapportant
à 2007 sont en cours de collecte actuellement.

Pour avoir les chiffres clés sur l’ensemble des acteurs, consultez le tableau II

Principaux
secteurs IAA Valeur Ventes à
Nombre Effectif Chiffred’affaires
par le nombre ajoutée l’exportation
d’entreprises salarié neten M€
d’emplois - en M€ en M€
EAE 2006
Industrie des
127 29 866 7 456 1 056 1 223
viandes

Industrie
26 6 304 2 927 310 468
laitière
Autres 64 6 250 1 321 304 204
industries
Principaux
secteurs IAA Valeur Ventes à
Nombre Effectif Chiffred’affaires
par le nombre ajoutée l’exportation
d’entreprises salarié neten M€
d’emplois - en M€ en M€
EAE 2006
alimentaires

Total région 331 56 890 16 483 2 388 2 226

dont part des


organismes 5,7% 8,6% 13,4% 10,1% 9,3%
coopératifs

Ensemble
3 047 375 724 129 055 22 524 23 375
France
dont part des
organismes 9,2% 6,2% 7,8% 6,2% 3,8%
coopératifs

Source : Enquête Annuelle d’Entreprise (EAE) 2006, AGRESTE

Fiche réalisée par la Direction régionale de l’agriculture et de la forêt de Bretagne

Chiffres clés : AGRESTE (EAE2005) et INSEE-DGI (BIC 2005)


BRETAGNE
TABLEAU II (1) - CHIFFRES CLÉS
Ensemble du champ AGRESTE (EAE2005) et INSEE-DGI
(BIC2005)

Les données de ce tableau donnent un aperçu pour les trois secteurs économiquement les plus importants, de la
situation de l’ensemble des entreprises du secteur privé et coopératif, quels que soient leurs effectifs. Pour une
publication en 2008, les dernières informations disponibles concernent l’exercice 2005.

Principaux
secteurs IAA
par le nombre Ventes à
Effectif Chiffre Valeur
d’emplois en Nombre
Bretagne en d’entreprises
salarié d’affaires ajoutée l’exportat
moyen net en M€ en M€
2005 - ion en M€
ensemble du
champ

Industrie des
261 32 181 7 628 11 68 1 306
viandes
Industrie du
88 5 792 1 197 234 108
poisson
Autres
industries 214 6 947 1 163 274 88
alimentaires

Total région 844 60 965 16 482 2 476 2 106


dont part des
organismes 2% 8% 13% /// 10%
coopératifs

Ensemble
11 347 418 597 132 903 25 942 22 701
France
dont part des
organismes 11% 7% 9% /// 4%
coopératifs

(1) Tableau de bord réalisé par le Service Central des Enquêtes et Etudes Statistiques (SCEES) avec les
données de l’ensemble du champ AGRESTE de l’Enquête Annuelle d’Entreprise (EAE) 2005 et INSEE-DGI
(BIC2005)

Fiche réalisée par la Direction régionale de l’agriculture et de la forêt de Bretagne

Poids des entreprises agroalimentaires


2 409 établissements pour un effectif salarié de 152 878 ont une activité industrielle dans la région (hors primaire
et tertiaire).

L’activité agroalimentaire représente 36,5 % de l’activité industrielle bretonne selon l’effectif.

Fiche réalisée par la Direction régionale de l’agriculture et de la forêt de Bretagne

Perception par les entreprises agroalimentaires du territoire


Le secteur agroalimentaire breton tire largement partie de sa proximité avec les zones de production agricole. La
dynamique économique qui en résulte permet de compenser en partie les coûts liés à l’éloignement des grands
centres de consommation.

La présence d’établissements de recherche nombreux permet de jouer la carte de l’innovation. Le pôle de


compétitivité VALORIAL, qui a labellisé près de 100 projets de recherche - innovation depuis début 2006,
contribue au développement de partenariats entre industriels et centres de recherche et à accélérer leur mise en
réseaux.
L’enjeu est en particulier de mieux valoriser les importantes productions animales régionales tout en répondant
aux attentes du public en termes de préservation de l’environnement.

Par ailleurs, le paramètre logistique devient un élément majeur de la compétitivité du secteur agroalimentaire
breton. Le choix du transport routier s’est imposé par sa flexibilité et par la présence d’un réseau routier dense.
Aujourd’hui, l’enjeu porte sur le développement de plates-formes logistiques partenariales et multimodales.
La tradition agroalimentaire régionale permet aux entreprises de s’appuyer sur une main d’œuvre qualifiée.
Cependant le secteur agroalimentaire rencontre aujourd’hui des difficultés de recrutement liées à une image des
métiers insuffisamment. Les organisations professionnelles travaillent en particulier sur l’amélioration des
conditions de travail et sur la lutte contre les maladies professionnelles telles que les troubles musculo-
squelettiques (TMS).

Fiche réalisée par la Direction régionale de l’agriculture et de la forêt de Bretagne

• A. B. C.

• • Boucher(ère) • Caviste
• Charcutier(ière)-
• Agronome • Boulanger(ère) traiteur(euse)
• Commerçant(e) en
alimentation

• Conducteur(trice) de
ligne de production
alimentaire
I. O. P.
• Ingénieur(e) • Oenologue • Pâtissier(ière)
recherche et développement
en agroalimentaire • Opérateur(trice) de
fabrication de produits
alimentaires
Q. R. T.
• Qualiticien(ne) • Responsable • Technico-
assurance qualité commercial(e) en
agroalimentaire
• Responsable qualité
en agroalimentaire

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