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DE J.

GARIBALDI 123
pour me consoler de ce qu'elle ne pouvait tre
moi. En gnral, les femmes de Rio-Grande sont
fort belles; nos hommes s'taient faits galamment
leurs esclaves, mais tous, il faut le dire, n'avaient
pas pour leurs idoles un culte aussi divin et aussi
dsintress que le mien pour Manoela. Aussi, toutes
les fois qu'un vent contraire, une bourrasque, une
expdition nous poussait vers l'Arroyo-Grande ou
vers Camacua, c'tait fte parmi nous; le petit bois
de Firiva, qui indiquait l'entre de l'un, ou la fort
d'orangers qui masquait l'embouchure de l'autre,
taient toujours salus par une triple salve de joyeux
hourras qui indiquaient notre amoureux enthou-
siasme.
Or, un jour qu'aprs avoir tir terre nos embar-
cations nous tions l'estancia de la Barba, appar-
tenant dona Antonia, sur du prsident, devant
un hangar qui servait saler et boucaner la
viande, et que l'on appelle pour cette raison dans
le pays galpon da chargueada, on vint nous avertir
que le colonel Juan-Pietro de Abrecu, surnomm
Uoringue, c'est--dire la fouine, cause de sa finesse,
tait dbarqu deux ou trois lieues de nous avec
soixante et dix hommes de cavalerie et quatre-vingts
d'infanterie.
La chose tait d'autant plus probable que depuis
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