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DE GÉOGRAPHIE
ANP.IF.NNF. FT MODERNE
A L'USAGE
^U LIBRAIRE
DELIVRES
^ET'DEL'AMATEUR
CONTENANT
lo Les noms anciens, grecs etlatins, de la décadence latine et de la renaissance, des principales divi-
sions de l'Europe, provinces, villes, bourgs, abbayes, etc., avec leur signification actuelle en langues
vulgaires
2o Les recherches les plus étendues et les plus consciencieuses sur les origines de la typographie dans
toutes les villes, bourgs, abbayes d'Europe, jusqu'au xix° siècle exclusivement
30 Un dictionnaire français-latin des noms de lieux, destiné à servir de table.
PAR UN BIBLIOPHILE
Indulgenlia ctignus tst labor arduus.
PARIS
LIBRAIRIE FIRMIN DIDOT FRÈRES, FILS ET C"
RUE JACOB,56
1870
SUPPLÉMENT
AU
U
MANUEL
DU LIBRAIRE
ET
DE L'AMATEUR DE LIVRES.
Paris. Typ. Firmin Didot frères, fils et O.
A. M.
MOGONTIAC. CIVIT.
ILLUSTRISSIME JOHANNIS GENSFLEISCH
.1 uclor
P. D.
AVANT-PROPOS.
Les plus courtes pré faces sont les meilleures. En vertu de cet
axiome, que nous considérons comme indiscutable, nous nous borne-
rons à exprimer un vœu modeste, c'est que ce travail ardu puisse
rendre quelques services à nos confrères les bibliophiles.
Le dernier mot sera-il dit un jour, qui mettra fin ces discussions
envenimées, qui dissipera ces ténèbres épaisses? Nous n'osons l'espérer;
mais, loin de nous laisser aller au découragement, nous nous ferons
un honneur de persévérer dans ces rudes travaux, et peut-être, à force
de recherches passionnées, et surtout grâce au concours persistant de
tant d'amis érudits et dévoués, parviendrons-nous à jeter quelque lu-
mière au travers de ce nuage réputé impénétrable qui enveloppe de
son ombre le berceau de Part divin.
UN BIBLIOPHILE.
DICTIONNAIRE
DE GEOGRAPHIE
ANCIENNE ET MODERNE
A L'USAGE
Abantonia, Albantonium Aubenton, pet. thèque de ce château, résidence de sir Walter Scott,
ville de l'anc. Picardie (Aisne). fut rédigé en 1838; il forme un très-fort vol. in-4,
recherché aujourd'huides bibliophiles.
Abarimon, voy. SEBIRIA.
Abbentonia, voy. Abintonta.
Abbatia.
Abcudia, Abcuden, Abcoude, pet. ville de
Nous avons réuni, sous forme d'appendice à ce vo- Hollande. [Chaudon.]
lume, la suite des abbayes appartenant aux ordres
lettrés, que nous avons pu réunir. Abdara, Abdha, Adra, bourg d'Espagne,
Abbatia Bintensis. Baindt, ville de Souabe dans l'anc. Bétique (roy. de Grenade).
(anc.. abb.). Abdera, Abdère, ville maritime de Thrace
ABBATIS Cella, Appenzell, ville et canton (Roumélie).
de Suisse.
Abdiacum, Faucen^e, Fùssen, ville de Ba-
Abbatis Villa, Abbans la Ville, de vière.
bourg
Franche-Comté, près Besançon (Doubs). ABDUA,ADDUA,YAdda, riv. d'Italie (Lom-
ABRATIS VILLA, Abbavilla, Abbamico VILLA, .bardie).
Abbeville, ville de France (Somme), Abella VETUS,Abella Vecchia, ville d'Italie
anc. cap. du comté de Ponthieu; abb. (Camp. de Rome).
de Saint-Riquier.
Abell*, Avella, ville d'Italie (Terre dé
L'imprimerie est exercée dans cette ville dès
l'année I486. Jehan Dupré, l'illustre typographe pa- Labour).
risien, qui imprimait le Alissale de 1481, le Trésor Abellinum, Avellino, ville de l'anc. Sam-
des humains en 1482, le Boccace des nobles
malheureux en 1483 et pour la Normandie, le fa- niwn, chez les Hirpins, auj. roy. de
meux Coutumier de cette même année 1483, confie à Naples.
un artisan d'Abbeville, nommé Pierre Gérard, les ca- Voiciun volumeimpriméà Avellinoen 1657,que
ractères et le matériel nécessaires à l'établissement nous rencontrons au catal. Raluzeet dans Haym
d'une imprimerie considérable, et dès l'année I486 Caroli Poggii et Leonardi Chiensisde Vera Nobi-
cette association produit: la Somme rurale, com- litote (raclatus, cum eorum vita, et annot. Mi-
pillée par Jehan Jloutillicr, in-fol. goth. de 253 chaelisJustiniani. Abellini,1657,in-4.
ff. à 2 col. de 47.1ig. avec signat. la Cité de Dieu de
saint Augustin, mise en franc. par Itaoul de Abellinum Marsicum, Marsico Vecchio, ville
Praeslcs, achevée le 7 avril, 2 vol. in-fol. de 340 et de l'anc. Lucanie, auj. Basilicate.
320 ff. et sur laquelle Jehan Dupré associe son nom
à celui plus modeste de Pierre Gérard. Nous pla-
Abensperga, Aventinum, Aventinium, ABU-
çons la Cité de Dieu en seconde ligne, parce qu'il est sina [Itin. Anton.], Abensberg, ville de
possible que la Somme rurale, qui n'a pas de date de
mois, l'ait précédée. M. F. Pouy pense au contraire Bavière, sur l'Abens.
que le premier livre imprimé à Abbeville est la Cité
de Dieu, et il se fonde sur ce que c'est le seul des Aberavonium, Aèeravon, ville d'Angleterre
trois ouvrages qui porte les noms des deux associés
il suppose que Jehan Dupré abandonna la direction (Pays de Galles).
de l'établissement typographique à Pierre Gérard, Aberdonia, ABERDONA, -um, Voy.Abredoma.
aussitôt après l'impression de cet ouvrage.Cette sup-
position paraît assez plausible. La biblioth. d'Amiens Abergonium, Abergavenny, ville d'Angle^
conserve de cet important un splendide terre (Monmouthshire)
ouvrage voy. Gobanium.
exemplaire, impr. sur vélin.
Le troisième ouvrage sur lequel on rencontre le Abu, Abrust, riv. de Bavière.
nom de Pierre Gérard n'est pas moins important
c'est le roman des Neuf Preux: Cy fine le. Abiacum, Abiat de Nontron, bourg de Fr.
Hure intitule le Triumphe des Neuf Preux. et a
este imprintc dans la ville d' Abbeville par Pierre (Dordogne).
Gérard, et finy le pénultième jour de may l'an Abiliacum, Abilly, commune près Chinon
ni. cccc. lxxx et vu, in-fol. goth. à 2 col. de
34 lignes. (Indre-et-Loire)
11 est probable qu'à la suite de l'exécution de ces Abinio [monn. mérov.], Avigneau, village
trois ouvrages l'association fut rompue entre Pierre
Gérard et Jehan Dupré, car nous ne trouvons plus de dépendant d'Escamps, bourg de France
traces d'établissement typographique à Abbeville (Yonne).
pendant le xve siècle.
Au xvne s., après un intervalle de près de deux Abintonia, ABBENTONIA, Abindonia, Abing-
cents ans, la ville d'Abbeville appelle dans ses murs don, ville d'Angleterre, dans le Berk-
un imprimeur d'Amiens, Jean Musnier, qui y trans- shire.
porte son matériel, et, fortement appuyé par la muni-
cipalité, y fait fortune. Le MissaleAbingdonense,in-li, futimpr. en 1528; >
en cette ville, par les soinsde JohannesScholaris,et,
Abbatis VILLASakcti Luciani, Abbeville- selon toute probabilité, ce fut le premier et peut-
être l'uniqueproduit de ses presses. CeJohn Scho-
St-Lucien, commune de Picardie, près lar dirigeaitune imprimerieà Oxford,de 1512à 1518.
Beauvais (Oise).
et château Abiolica, le Bullet, pet. ville de Suisse,
Abbefortia, Abbotsford, village
près Yverdon (cant. de Vaud).
d'Écosse (sur la Tweed).
Le catal. de la volumineuse et importante bibllo- ABLEsiA,Ableiges, village de Fr. (Seine-
5 ABLONIUM. ACALANDRUA. 6
et-Oise);anc. châteauet comtédu de la typographie. Ce Jehan le Carte] fonda quelques
années après une imprimerie à Coutances (1597).
Vexin.français. La bibliothèque d'Avranchesest importante; on y
commune Ville- remarque les mss. de l'ancienne abb. du mont Saint-
ARLONIUM, Ablon, près dont Rayaisson a
Michel, M. donné une description
neuvc-St-Georges(Seine-et-Oise). exacte.
jEgidoha, YEider, riv. du Holstein. tEgos Potamos, Indjé Lirnen, fl. de Thrace
jEgila, jEgilium, yEgilon [Plin.], Aï-j^ov, (Roumélie).
Capr aria [Plin., P. Mela] Caprasia tEguana JUGA,les montagnes de Sorrente,
fVarro], Capraja, Caprée, ite de la côte dans la Terre de Labour.
d'Italie, au N.-O. de l'ite d'Elbe. /Egusa, CAPRARIA, Favignana, Favillana,
jEgilia, AîfuXa, Cérigotto, l'une des îles l'une des iles /Egates (Sicile).
Ioniennes. .•ëgyptus, Aeria, Nesambobolos, Myara,
jEgjlium, 'CAPRARIA,Cabrera, île faisant Mazor, Ogygia, nûTa(j.!a, l'Egypte (Mis-
partie du groupe des Baléares. raim).
Giglio, ile de la Méditerranée, sur les jElia Rjccina, Helvia Riccina, anc. ville
côtes de Toscane, à l'E. de l'ite d'Elbe. du Latium, dont les ruines subsistent
OENOPIA encore sous le nom de Recina Rovinata,
jEgina, Aî-mvi, QEnone[Plin.]
non loin de Recanati, dans la Sabine.
[Ovid. Metam.], MYRMIDONIA, auj. Egina
ou Engia, île de la Grèce, dans le golfe jEmarorum MONS, voy. Acumum.
d'Egine (sinus Saronicus) près de la
côte de Morée. jEmathia, voy. JIacedonia.
jEnia, Moncastro, ville du pachalik de Sar Aeria, ARIA, Atrebatum, Heria, Atura,
loniki. Aena, Aire, ville de France sur la 'Lys
(Pas-de-Calais).
jEnipons, voy. OEsipons.
Imprimerie en 108(1. Sitmmnire ou abrégé des
jEnipons INFERIOR,VOy. OENIPONS inferior. indulgences accordées par les Souverains Pontifes
à la Confrérie de l'ordre de la très-saincte Trinité
tEnoxa [Plin.], Aivûva [Ptol.], Nona, ville et rédemption des captifs. Aire, Claude-François
de Dalmatie. Tulliet, 1684. In-18 de 08 p.
M. Morand cite un autre livre sorti (les presses de
^Enos, Aîvo; [Herodot.], ville'de la Thrace Tulliet, cette même année 1684 c'est un in-4,
intit. 0 B. Jlomard's Christian
(Roumélie), que les Grecs appellent Duly.e
En 17GG [Rapp. Sartines], un seul libraire existe
Enos et les Turcs Ygnos. à Aire, François Gheradi, natif de Nantes mais il
n'y a plus d'imprimeur. L'arrêt du conseil du 12 mai
./Enostadium, Instadt, pet. ville de Bavière. 1759, qui avait réduit à quatre le nombre des impri-
meurs pour l'Artois, deux à Arras et deux à Saint-
JEsvs, OEnus, Aivos [Ptol.], l'Inn, riv. du avait supprimé toutes les autres typographies.
Omer,
Tyrol, affluent du Danube.
CRETA.
JE011& Insuljî, aï AioXouvnsci [Strab.], HE- AERIA, VOy.
PII^STIADES[Plin.], LlPAREORUMINSUL.« Aeria Vocontioruji, VOy. VASIO.
[Plin.],-ite de Lipari, au N. de la Si- Aerwilra, VILLA,AERWILRE, Aerweiler,
cile. bourg sur la riv. l'Ahr, dans la Prusse
jEfea, Soli, 20X01[Ptol:, Strab.l,auj.Solia, Rhénane.
pet. bourg de l'île de Candie. Le lan- JEsak, tEsarus, Aïaapo;[Strab.], l'Esaro,
gage barbare des habitants de cette ville riv. du roy. de Naples (Calabres).
a donné lieu à la locution de solécisme,
SoXcuuouios et sans doute le mot créti-
vEsar [Ovid.], le Serchio, riv. de Toscane;
nisrne est puisé à la même source; il se jette dans l'Arno.
signifierait esprit-crétois. jEsernia [Sil. Ital. ltin. Ant.J, Aîaspvîa
21 .ESICA. AGAUNUM. 22
[Strab.], ville des Saninites, auj. Iser- le mont Etna ou monte Gibello, dans le
nia, au pied des Apennins, dans le roy. val di Demona (Sicile).
de Naples. .<Etna [Anton, ltin.] ./Etnense Oppidum
L'imprimerie existe dans cette ville en 1644, et le
se nomme Camillo Cavallo [Strab.], ville
[Diod. Sic.],lNNESA,vIwn<ia
premier typographe
voici le titre du livre: Memorie istoriche (tel Sannio, de Sicile, au N.-O. de Catane, auj. San
chiamato oggi Principato ultra e parte di terra di Nicolo de Arenisf?).
Imvovo, in v libri, da Giov. Vincenzo Ciarlanti. jEtna la Sicile.
in-fol. TELLUS,
lsernia,1644,
iETONu, jEthonia, Etona, Eton, ville d'An-
Msïca, Netherby, ville d'Angleterre (Cum- Célèbre
gleterre (Buckinghamshire).
berlandshire). collége fondé par Henri VI.
.Esis, VEsino, riv. d'Italie; séparait le Pi- Par les soins de sir Henry Saville, une imprimerie
cenum de l'Ombrie. fut établie en ce collège, et l'an 1607, sous la direc-
tion de John Norton, l'imprimeur, il y publia plu-
./Esis, Aesium, AEXIUM, Essium, lesi, ville de sieurs ouvrages grecs; les charmants caractères
la Marche dont il fit usage, caractères que leur extrême élé-
d'Ancône (Italie).
gance fit appeler the Silver Letter, devinrent, à la
Imprimerie en 1472. La Comedia di Dante mort de sir Il. Saville, la propriété d'un imprimeur
Alleghieri di Firenze. à la fin d'Oxford, nommé ïurner.
La publication la plus importante de John Norton
Explicit. liber. Dantis. im fut la première édit. collective des œuvres de saint
pressvs. a. magistro. Fede
rico. veronensi. M. tfecc. Jean Chiysostome, 8 vol. in-fol., qui fut donnée en
lxxii. Qvintodecimo..A A 1612; l'impression en avait été commencée deux
lendas. avgvsti. ans auparavant. [Beloë, Anecd. or Lilter.]
In-4 (et non pas pet. in-fol., comme le dit Volpi vEtuaticus Vicus, Tavetsch, bourg de
dans son catal. des éditions du poète), de 210 ff. à Suisse.
33 lig., impr. en car. rom. très-élégants, sans ch.,
réel, ni signatures.
Cette édition, d'une rareté insigne (nous n'en con- Agabra, pet. ville dela Bétique,auj. Carba,
naissons que trois exempl.), est sans nom de lieu, en Andalousie..
mais tous les bibliographes s'accordent à la recon-
AGARA, voy. EGRA.
naitre comme le premier livre imprimé à lesi.
Frédéric de Vérone ou Fcdericus de Comitibus anc. de mer
Agasus, port d'Apulie, auj.
de Verona, titre qu'il s'attribue dans la souscription
Porto Grœco, dans la Capitanate.
d'un opusc. de Nie. deAuximo, intit. Spirilualis qua-
driga, imprime en 1475 et date de cette ville
Agatha [Plin.], nommée par les Massi-
un livre important Mgid. Alvarez Carillo de
Albonoz, Epise. Sabiensis, liber Constilutionum, liens 'A-ïa(WiTUj(,n,AGATEiA Massiliensium in
in-4. S. Agatoi urbs
Tectosagibus [Aimon],
jEstiionia, Aestia, l'Esthonie (en allem. AGATE, au vin' s., anc. ville desAtacins,
Esthland), prov. de l'empire russe. auj. Agde, ville de France (Hérault).
Imprimerie en 1510: lireviarinm ad vsum bea-
/Esticampium, Sommerfeldt, ville de la Neu- tissimi prolomartyris Agathi diœcesis putroni.
mark (Autriche). Impressum cura industria magistri Johaiiis
Belo ciuitatis valcntinen. impressoris. Anno dfii
./Esïtvalium IN CARNIA, Estival en Charnie, M.v.cx. 3 die. xv. mensis Julii. Pet. in-8 goth.
village près de Chémiré (Sarthé). car. rouges et noirs. vin-Ii91 ff.
Ce Jean Belon avait également des presses à Va.
/Estuariusi Abum, voy. Abus. lence en Dauphiné, sa patrie.- Voy. Valentia.
jEstuarium S.
Georgu, SINUS Sabrimî, 2a- Onis [Plin. île de la
Agatiia, Blascon, m],
Spîava [Ptol.], Manica Bristoliensis, Ca- sur les côtes de la Gaule
Méditerranée,
nal de Bristol, entre l'Angleterre et Narbonnaise, auj Brescon.
l'Irlande..
Agathopolis, fanum Sanct^e AGATiMî,-auj.
tEstuarium Var* Murrày-Fyrth, golfe de S. Acjata di Goti, pet. ville du roy. de
Murray (Ecosse). Fyrth vient de fre- Naples, dans la Princip, ultér.
tum.
Agathyrium, anc. ville de la Sicile, auj.
jEtiUua AiôaXîa
|Plin.l, [Strab.], Ii.oa, Capo d'Orlando.
ILVA [Tit. Liv.J, .'iXova [Ptol.], Vile d'Elbe
Agathyrsa, Agatiiyrna [Itin. Anton.], 'k-jd-
(en ital. Elva), île de Toscane, au milieu
du canal de Piombino. âupvov[Strab.], San Marco, pet. ville de
Sicile, sur la côte N.
Résidence impériale du 4 mai 1814 au 26 février
1815 Napoléon y fit imprimer les proclamations qui AGAUNUM,Acaunum', ACAVNO,Acavnensis
précédèrent les Cent jours. [monn. mérov.], Sàint-Morisse DE Gau-
iËTimiA, voy. Hadria. NESENChablies [Chron.], Saint-Maurice
en Chablais, ville de Suisse (Valais);
jEtilia, ALTEIA, l'Aulthie, pet. riv. de Pi-
abb. de Bénéd., fondée au me s. (vers
cardie.
375), en mémoire du massacre de la
JEika, Ahva [Théocr.], Aî-nn [Diod. Sic], légion Thébaine, en 286.
23 AGEDUNUM. AGESINATES. 24
Agedtinum, Ahun, ville dont il avait été le serviteur et l'ami, devint, malgré
Acitodunum, pet.
de France quelques peccadilles de jeunesse, entre autres la pu-
(Creuse). blication antérieure de poésies passablement obscè-
nes, devint, disons-nous, évéque d'Agcn en 1550, et
Ageium,Ay ou Ai, bourgtDde Champagne
0 qu'il avait pu certainement présider, quelquesannées
(Marne). auparavant, à l'organisation d'un établissement typo-
graphique dans la résidence qu'il avait choisie. Quoi
AGELLI,CHnchamps,village de Normandie qu'il en soit, voici le titre exact du livre qu'il fit
(Calvados). imprimer en cette année 1545
Canti XI de le Lodi de la S. Lucretia Gouzaga
AGELOCUM [Anton. Itin.], SEGEr.ocuM, Litt- di Gazuolo, c del vero Amore, col Tempio di Pu-
leborougk, ville d'Angleterre, dans le dicitia, e con altre Cose per Deutro pocticamente
desa-itle (m Ottava ltima). Le III Parche da
Nottinghamshire. esso llandello cantate ne la Nativita del S. Giano
AGENDtCUM [Cœsar], Agedincum primogenito del S. Cesare f'regoso e de la S. Cos-
Senonuji,
tanza Bangona sua consoric. Si stampauano in
\yr,iïmv [Ptol.], Agredicum [Itin. An- Guienna ne la citta di Agen per Antonio lieboglio,
ton.], Metropolis Senonle, ou LUGDU- 15(15, pet. in-IT de 203 ff.
kensis QuabtjE [Notit.] Senoni [Eu- Le catal. de S. Richard Heber, dont nous sommes
bien loin de vouloir garantir l'infaillibilité, nous
trop.], Senones [Amm. Marcel.], SENO- annonce une édition des poésies d'un certain Michel
mca Urbs [Grcg. Tur.], Senonas CIVITAS Vérin Michaelis Verini dislicha de Moribus,
[Frédég.l, Sens, anc. cap. des Senones, Agennii, 1542, pet. in-8, qui serait le plus ancien
livre imprimé à Agen, signalé jusqu'à présent, si l'on
archevêché (Yonne). admet l'exactitude du renseignement.
M. Brunet cite la Complainte de monsieur le iN'ous trouvons en 1547 le nom d'un imprimeur
Cul contre les inventeurs des Verlugalles. A nommé Villote, mais peut-être n'était-il que libraire:
Sens, par François Girault, demeurant à l'enseigne Statuta (AQinensia) el constitutiones synodales.
du Bœuf Couronné, 1552, pet. in-8. edila et promulgata, anno 1547. Aginni, Villote,
Le second livre imprimé dans cette ville serait 1547, in-4 (P. Le Long, 1. 6311). Danssa dédicace au
Antiplionarius ad rilum et consueludinem Se- cardinal de Lorraine, évêque d'Agen, le rédacteur
noiiensis Ecclcsiœ. i. Vénale reperitur Sefi. in de ces constitutions nous dit qu'elles avaient déjà
wdibus Joafiis de la Mare, ad insigne Aquile Auree, été imprimées.
in Vico Maiori commorantis. 1554. A la fin Im- L'état de la librairie dressé en 1764 par ordre de
prime à Sens par Françoys Girault, imprimeur, M. de Sartines nous apprend qu'à cette époque il
pour Jehan de la Mare, marchant, demeurant audit existait à Agen trois libraires, Raymond Cayau, Jean
Sens, en la grend Rue, à l'enseigne de Laigle d'or. Eoé et Jean Noubel, mais que celui-ci était seul im-
1554; gr. in-fbl. (sur vélin, à la Bibl. impér.). primeur, conformément aux ordonnances de 1739
Le troisième livre imprimé dans cette ville est et de 1759.
Coustujies du llailliage de Sens et anciês ressorts Parmi les imprimeurs d'Agen, dont nous pour-
d'iccluy. à Sens, de l'imprimerie de Gilles Riche- rions donner les noms, nous ne citerons, comme
boys, pet.Jin-4, 1556 (sur vélin, à la Bibl. impér.). dignes de mémoire, que Pomaret, qui figure à la
On a cru à tort à une édition de 1553. fin du xvie s., Jean Fumadères et surtout Thomas
Et le quatrième Evangelioruvi liber, quœ inEc- Gayau (1638, 1696).
clesia Scnonensiet tota dicecesi, singulis toliusanni
inter inissai,it7n sotennia decantari soient. AGENOA, voy. HAGENOA.
diebus,
Excudebat Senonib. /Egidius Richebois, anno
Agerana VALLIS, Agerenthal, auj. Geren-
Dom. mdlx. In-fol. (sur vélin, à la Bibl. impér.)
Les imprimeurs sénonais qui méritent une men- thal (en fr. Val Geren), vallée de Suisse
tion sont Jean Savine au xvjc siècle et Prussurot et de Vaud).
(canton
Nivcrd au xvue.
L'Agendicum dès Commentaires de César est-il AGERANTUATUM, le Chablais, prov. de Sa-
Sens ou Provins? Nous nous gardons bien de tou-
cher à cette question controversée, et nous ren- voie, au S. du lac Léman. Voy. Cabal-
voyons aux nombreux mémoires publiés à ce sujet. LICAProvincia.
Agennapium, Genappes, pet. ville de Bel- Agerentia, Acherontia [Procop.], Ace-
gique (Brabant méridional). renza, ville du royaume de Naples, sur
le golfe de Tarente (Basilicate).
AGENNENSTS, Aginnensis Pagus, l'Agénois,
Imprimerie en 1688. [Haym.]
district et anc. comté de la Guienne
AGER Fontanensis, Saint-Ha)-tin de Fon-
(France).
taine, bourg de Fr. (Rhône). = Fontaine,
AGENKO, Agennum [Auson.l, Aginnum [Itin. de France
village (Saône-et-Loire).
Anton.], Agesinatium, Civitas AGINNEN-
URBS Nitiobrigum, AGINUM [Greg. AGER Macucensis, Massy, bourg de Fr.
sium,
ville de France (Lot-et- (Saône-et-Loire). Voy. Maciacum.
Tur.], Agen,
Garonne). AGER Marianus, AGER Maru;, Manager,
Nous ne pouvons affirmer que l'introduction de ville du Jutland, sur le Mariagerfiort.
l'imprimerie dans cette ville ne remonte pas plus
haut que l'année 1545; généralement, dans les villes AGER Segusianus, le Forez, prov. de Fr.
de France, l'exercice-de l'art typographique est
provoqué par les municipalités et plus souvent par AGER Vuolnacensis ou Vulniacus, Vonnas
l'influence cléricale. 11 nous parait donc assez dif- ou Yonnaz, de la Bresse
village (Ain).
ficile d'admettre que le premier livre sorti des
presses d'Antoine Reboul, à Agen, soit un poème AGESINA, voy. Engolisma.
italien; il faut ajouter cependant que l'auteur de ce
AGESINATES, peuple d'Aquitaine, voisin des
poëme, qui s'était réfugié dans cette ville avec les
membres de la famille du célèbre César Frégose, Pictones, occupait l'Angoumois, auj.
25 AGGER. A1CHSTADIUM. 26
« a merchant, and Andrew Myllar, a mère work- ALBA, Alba de formes, bourg d'Espagne,
« man. » Herbert donne de curieux détails sur un dans le roy. de. Léon.
précieux volume de poésies exécuté par ces deux
typographes en 1508, et il fait observer, à cette occa- ALBA, Helvjë, Elvas, pet. ville du Portu-
sion, qu'à cette époque les caractères grecs étaient
évèché dans la prov. d'Alem-
inconnus à Edimbourg on remplit a la main, dans gal,
chaque cxempl. du Ilay's book, les passages grecs Tejo.
que les imprimeurs avaient été obligés de laisser en
blanc, et cet usage se perpétua presque jusqu'à la fin Alba, Albia, "AXêuj [Ptol.] ALBIS [Plin.,
du XVIe s. Le Ur Lcc, dans son Mémorial, affirme fleuve d'Allema-
Tacit.] l'Elbe, grand
que les premiers caractères grecs dont on fit usage
en Écosse furent les lettres du mot Xareivo; qui se gne, qui se jette dans la mer du Nord,
dans une annotation de la Bible impri- dans le N.-O. de Hambourg.
présentent
mée par Arbuthnot et Oasscndine, en 1576-9.
Le Brcviariiim aberctonense fut imprimé en ALBA, Avezzano, ville du roy. de Naples
1509-10, par Walter Chepman, à Edimbourg; il (Abruzzes).
forme 2vpli in-S.On n'en connaitque quatreexempl.
fort imparfaits. Le bibliographe américain Is. Tho- ALBA, dans la Tarraconaise, auj. Estella,
mas prétend même que c'est là le premier livre im- dans la Navarre.
bourg d'Espagne,
primé en Écosse, mais son autorité n'est pas considé-
rable. Alba Helviorum.
ALBA, voy.
11 nous faut aussi mentionner le premier livre
impr. en gaélique. Lowndes en donne le titre exact ALBA, voy. Aquaî Statiell/e.
Joint Knox. lAturgy in gaêlic; foirm nornui-
(lluulli Kdimbourgh, Lekpreuck, 1567, in-8. ALBA, VOy. VIVARIUM.
« N'oublions pas, » dit le D' Cotton, auquel nous
une partie de ces détails, « de mention- ALBA AD Saravijm, Sarralbe, bourg de Lor-
empruntons
o lier lc Satiriste stéréotype de 1736, in-12, exécuté raine au confluent de la Sarre
(Moselle),
« par Will. Gcd, livre bien connu aujourd'hui et
et de l'Allée.
« fort recherché des curieux, comme l'un des pre-
« miers échantillons de cet art nouveau. n ALBA ANTONIA OU Albantonium, Aubenton,
Ce Will. Ged, qui s'intitule Aurifaber Eclinensis,
dans la souscription du vol., a imprimé ce livre avec pet. ville de la Picardie (Aisne).
des formes solides, non typis mobilibus, ut vulgo
solet.sed tabellis seu laminibus fusis; seulement ALBA AUGIA NAVISCORUM, Albaugia, Weis-
ce n'est pas en 1736, comme le dit M. Cotton, mais senau Wiirtz-
(Veissennohe), bourg près
bien en 1739 que cette impression eut lieu, avec un
boùrg (Bavière), anc. abb. de S. Benoît.
second tirage, mieux exécuté, qui porte la date de
1744. ALBA Àuc.usta, voy, Alba HELVIORUM.
Al.ATEUM VILLARE, IN PaOO PaRIENSI, Pier-
ALBA Bulgarica, ALBA GRACCA [Cellar.J,
relaye, village près Pontoise (Seine-et- ALBA Gr*ca, anc. Singidunum [Itin. An-
suiv. l'abbé Lebetif. = Auviller,
Oise),
ton.], ou SlGINDUNUM, ZifynSoi [PrOCOp.lj
village de Picardie (Oise), suiv. Féli-
auj. Griechisch-Weissetiburçi ou Belgrade
bien.
(Belgrad 'ville blanche), ville capit.
Alatrium, 'AXrrpiov [Strab.], anc. ville des s de la Servie, sur le Danube.
lierniques, auj. Alatri, ville et évèché Archevêché grec; évêché catholique; imprimerie
de la Campagne de Rome (Etats Ponti- en 1552 Henderson (ISiblical researches in Itussia)
fait mention d'une traduction slave du iVouveau
ficaux). Testament imprimée et publiée à Belgrade en cette
Alauka Alaunium An- année 1552, un vol. in-fol. Nous n'avons vu citer ce
[Tab. Peut.], [Itin. dans aucun des catalogues spé-
rarissime ouvrage
bourg de la Lyonnaise ne; auj.
ton.], ciaux, ce qui nous autorise à révoquer en doute l'as-
Moustier d'Alonne, village de Fr. (Eure- sertion de Henderson. M. Cotton cite encore, d'après
le catal. de la Jlodleiana, une traduction du Nouveau
et-Loir). Testament en langue valaque, imprimée en 1648,
Alauna, CortiosopiTUM. in-fol.
voy.
ALBA Carolina, ALBA JULIA, Apulum, Au-
Alauna, VOy. Valonle.
gusta Colonia Apulisnsis [Grut. Inscr.],
ALAUNIUM, l'Hospitalet, village des Basses- Weissekburguh [Cellar.], ville de l'anc,
Alpes, près Sisteron.
Dacie, auj. Albe Julie, Carlsbevg, Karls-
Alaunom localité dans la Gaule Nar- burg ou Weissenburg ville de Transyl-
vanie chef-lieu du comital
bonnaisc, auj. Manosque. (Autriche),
du Weissenburg inférieur, sur le Maros
ALAUNUM, voy. LONGOVICUM.
ou Marosch.
Alaunus [Cell.]/AX«voî[Ptol.], YAine, riv. L'introduction de l'imprimerie dans cette ville a
du Northumberland, qui se jette dans été traitée avec quelques détails par M. 'l'ernaux,
la mer du Nord. auquel nous empruntons quelques-unes des note!
qui suivent le prince Jean Sigismond (Zapoly)
appela vers l'an 1566, à Carlsberg, Raphaël Iloflialtcr.
Alavona, voy. Alabok.
auquel il donna le titre et les privilèges de chef de
son imprimerie particulière mais ce typographe
Alba, Albula, Y Aube, riv. de Fr., affl. de
l'année suivante sa veuve et ses enfants
mourut
la Seine. = L'Auve, pet. riv. affl. de continuèrent à imprimer jusqu'à la mort de Jean
l'Aisne. Sigismond, époque à laquelle ils furent contraint!
31 ALBA CORONA. ALBAN1UM. 32
d'abandonner le pays. Le premier livre imprimé par les Romains, auj. 'Lara Yecchia ou
Ilofhalter est daté de 1567; il est intitulé Befutatio
scripli Pétri Melii, quo nomine synodi Debrecina; Biograd, bourg et port de la Dalmatie
docet, Jehovahlitatem et Trinilalem Dewn pa- vénitienne, au S.-E. de Zam.
triarcliis, prophelis et apostolis incognitvm.
Albae Juliae excudebat typogr. regius Raphael ALBA Marsorum, voy. ALBA Fucentia.
Iloflialter. 1567, in-4.
En 1620, Gabriel Bckien fait venir de nouveaux Albana, voy. Alexandria Albanie.
imprimeurs d'Allemagne, qui publient à ses frais
un livre intit. Excquiœ principales. Aline Julix, ALBANI(S.) VILLA, VERULAMIUM, [Tac, Itin.
1624, in-4. Ant.], Saint- Albans, bourgd'Angleterre,
En 1637, George Rakotzk y établit une imprimerie
vingt ans après, en 1657, nous trou-
dans le Hertfôrdshire; illustre abb. fon-
particulière
vons comme imprimeur du prince (celsissimi Trait- dée par Offa, roi de Mercie, sur les
sytvaniœ principis ac scliolœ typograplium) un ruines de l'anc. Verulam.
certain Martinus Major Coronensis (de Kronstadt, en C'est la troisième ville d'Angleterre qui ait joui des
Transylvanie) il y imprime un livre aujourd'hui bénéfices de l'imprimerie, et cela grâce au zèle éclairé
rare et recherché en Allemagne o Schéma primum des moines de Citeau.x.
générale, sive forma studiorvm albensium, pro 1° Rhelorica nova iMUrcncii Gitilelmi de Saoita,
hoc anno DM 1657. Le fils de ce George Rakotzky,
impressum fuit presens opns rhetorice facultatis
qui succéda à son père sur le trône de Transylvanie,
est l'auteur du célèbre Officium Jlagotzianum, dont apud villa Sancli A Ibani. Anno Domini 11 CCCC LXXX,
in-4. goth. avec sign. de A a Z. La souscription de ce
il fit imprimer sous ses yeux la première édition à
rare volume commence par ces mots Compilatum
Carlsberg, et qui est encore aujourd'hui d'un usage autcm fuit hoc opus in alma uniuersitate Canta-
presque universel dans une grande partie de la
brigie, anno Domini M CCCCLXXVI II, die vi julii;
Hongrie et dans toute la province de Transylvanie. ce qui a donné lieu à quelques bibliographes d'an-
de noncer une édition de Cambridge, 1478, qui n'a
ALBA Corona, Blanche-Couronne, village jamais existé que dans leur imagination.
Fr., près Nantes (Seine-Inférieure), anc. 2" Albertus (Sigantlus). Liber Modorum signifi-
abb. de S. Benoît. candi. S. Albano. 1480, pet. in-4. de 40 ff. sign. A-F
à L-L, 32 1. à la p. ont. petits car. goth. A la fin
Alba Docilia, village de Ligurie, auj. Al- Explicit liber Modou sigfidi
bizola, près Savone (Piémont). Alberti îpss' apo villam
Sancti Albani a» M° CCCC LXXX".
ALBA Fucentia [Itin. Aiit.], ALBA Fucentis, Ce livre, bien décrit au Manuel et dans Dibdin,
Inscr.], Alba ad Fucinum Lâcum existe à la Bibliothèque impériale et manque au
[firut. British Muséum.
Plin. m.], ALBA Marsorum, anc. ville
3° Exempla saci-œ Scriplurœ. 1481, pet. in-4.
des Marses, au N. du Lacus Fucinus, U° lit Arislotelis Physica. 1481, in-fol.
ville du roy. de Naples, dans 5° TheSt-Alban'schronicle. 1483, in-fol.
auj. Alba,
6° The bool: of St- Albans, by Juliana Berner s-
l'Abruzze ultérieure 11e.
ou Barnes. 1486, in-fol. de 88 ff.
ALBA Bulgarica. Le nouveau Typogr. Gazetleer nous donne le
ALBA GrjEca, voy. titre d'un volume non décrit que possède la
Bodléienne; c'est un in-4 de 18 p. et 32 1. à la p.,
ALBA HELVIORUM [Plin.], A'LBA Elviorum,
sans ch. ni sign. intit.: Aug. Dathi Scribe Super
Civitas Albersium [Not. Gall.], ALBA Tullianis à la
eloganciis (sic). incipit Libellus;
Augusta, anc. cap. des Hélviens, dé- fin Impressupi fuit opus hoc apud Snîi Albanft.
truite les Vandales au ve siècle, Après 1486 oh ne trouve plus trace d'iniprimcrie à
par St-Albans, pendant un laps de temps considérable.
de
auj. Aps ou Alps en Vivanris, bourg Vers 1534, John Hertford fonde un nouvel établisse-
Fr. (Ardèche). ment typographique, qui ne fonctionne que quatre
années, les persécutions religieuses du roi Henri VIII
ALBA Ikgatjkoruh, voy. Albingaunuh. ayant provoqué la dispersion et la ruine des maisons
conventuelles en Angleterre.
ALBA JULIA, CIVITAS ALBA, Ackerman ou
Akkerman (Biehjorodok en russe), ville YAlbegna, riv. ° d'Italie, dans la
ALBANIA,
de l'emp. russe, dans la prov. de Bessa- Toscane.
rabie. ALBANIA, ALBANUM.
voy.
.ALBA JULIA, voy. ALBA CAROUNA. Braid Albin anc.
Axbania, (Allibawn),
prov. montagneuse d'Ecosse on trouve
ALBA Leucorum, Albus Mons, Blammont ou
souvent aussi Albania pour l'Ecosse
Blamont, village de Franche-Comté
elle-mème.
(Doubs).
ALBA Longa [T. Liv.1, ALBA [Varro], AL- Albania, prov. de l'emp. turc, en Europe
bona [itin.Hieros.], ville du Latium, au comprenait l'anc. Epire et partie de
S.-E. de Rome, auj. Palazzolo. l'Illyrie méridionale; forme auj. cinq
pachaliks, parmi lesquels nous citerons
ALBAMala, ALBA Maruë, Ambmale[Frois- celui d'Ishanderièh (Scutari) et celui de
sait], Avmale, ville de France dans la Yanla (Janina).
Seine-Inférieure; comté au xie siècle, Albanium, ALBA REGALIS, ALBA REGIA,
duché-pairie au xvic. Cimbrian-e [Ilin. Anton.], Cimbriakum,
·
ALBA Maris, ALBAMaritima, Blandona, Stvhlweissenburg (Szekes-Fejesvar en
IADERA, anc. capit. de la Liburnie sous hongr.), ville de la Hongrie, chef-lieu
33 ALBAN0P0L1S. ALBIA. 34
Aliso [Tac. Ann.]', b 'EJ.toûv [Dio Cass.], All'odidm, Allois, village0 près Limoges0
Y Aime, riv. de Westphalie. (Haute-Vienne).
Aliso [Tacit.], Aliso Romanorum, Lisborn, Alma [!tin. Anton.], YArbia, riv. de Tos-
bourg de Westphalie, au confluent de cane = I'Alma, riv. de Crimée; =
l'Alme et de la Lippe. l'Aime, riv. de Westphalie, se jette
dans la Lippe..
ALISO,voy. Vesalia Inferior.
Elza Almagrijm, Almagro, pet. ville d'Espagne
Alisuntia, Alizonta, [Auson.],
YElze ou l'Alsitz, riv. du Luxembourg. (Manche).
Almandralegium Almandralejo bourg
ALITA,voy. ALETUM.
d'Espagne (Estramadure).
Allaba [Itin. Anton.], Alloua, -ri\. de Si-
Almangovia, Alemannia propria,
cile.. YAlgau,
prov. d'Allemagne.
ALLADA,Killaloe, ville d'Irlande.
Almanisce-, Almonaciul, Almenesches,
All.e Castrum, voy. Aldenbijrgum. bourg de Normandie (Orne).
ALLANarisca, voy. Aichstadium. Almantica, Almenza, ville d'Espagne0 dans
la Nouvelle-Castille.
ALLATA,Aleta [Ptol.], Mosh, pet. ville de
la Dalmatie. ALMARAZUM,
Almarez, pet. ville d'Espa-
Allectum, DonumDei, Toadunum, Dundee, gne.
ville d'Ecosse, dans le comté de Forfar. Almaria, voy. MONS Fortis.
Nous ne connaissonspas de livre imprimé dans
cette ville antérieurement à t792. Small's [Bev.D. Almarimum, Almerinum, Almeirim, ville
]l.) Stalistical account of Dundee. Dundee,1792, de Portugal, sur le Tage (Estrama-
in-8. Le Dr Cotton (Suppl.) donne l'année 1763 dure).
comme date de l'introduction de l'imprimerie à en 1516. Ilegra e estatutos da Or-,
Dundee, mais sansdésignationde livre à l'appui. Imprimerie
dem de Avis, Almeirim, 1516, por Gerinîio de Cam-
Allemama, Allemagne, bourg de Provence pos, in-fol. Ce fut là aussi que fut commencée par le
même Herman de Campos l'impression du fameux
et anc. baronnie, près Riez (Basses- Cancioneiro gênerai de Garcia de liesende [irmao
Alpes). (frère) do mestre André de Uezende, N. de Evora] qui
fut terminée à Lisbonne cette même année 1516, par
Allendorfium, Allendorf, bourg de la cet imprimeur, et ce Germiio de Campos n'est autre
Hesse, prèsCassel. que le Français Germain Gaillard, dont nous retrou-
verons le nom à l'histoire de la typographie de Lis-
Allenstênium, Allenstein, ville de Prusse, bonne.
près Kônigsberg. Almazanum, Almazan, pet. ville de Cas-
ALLEVARDUM, ALLEVARDIVILLA, Allevard, tille, sur le Douro.
pet. ville et anc. comté du Dauphiné Almeloa, Almelo, pet. ville des Pays-Bas,
(Isère). dans l'Ober-Yssel.
ALLIA,riv. de la Sabine, auj. l'Aja, qui se Almentia, YAmance, pet. riv. de Cham-
jette dans le Tibre. Elle est célèbre par pagne, se jette dans l'Aube.
la grande bataille à la suite de laquelle
les Gaulois s'emparèrent de Rome. ALMERIA, PORTUS Magnus, ville de l'Espa-
gne bétique, porte aujourd'hui ce même
Alliacum, Ely, ville d'Angleterre, dans le nom d'Almeria c'est un évèché du
Cambridgeshire. royaume de Grenade, capitale d'un
Allieni Forum, voy. Ferrara. royaume au xic s. prise par les Ara-
AllobrogjE, Allobroges [Cœs. Bell. Gall.j, bes on trouve dans les chroniques
Almarie et Almerie.
'AXXo'gpifE;
[Dio Cass., Strab.], GESSATES,
Le docteur Cotton donne l'année 1640 comme
Ttaai-ii- [Plut., Ptol.], peuple de la Gaule date de l'introduction de l'imprimerie dans cette
compris d'abord dans la Province ro- ville, sans autre détail voici cependant un livre
maine, puis dans la Viennaise; au ive s., que nous trouvons dans un catal. des foires de Franc-
fort (a. 1602) La explicacion de la Santissima
leur territoire .s'appela Sabaudia, puis
Cruzada, por Manoel Kodriguez, Jesuita (n. de Co-
Savoye. vilhain), en Almeria, 1599, in-8.
Almodavaria Campestris, Almodovar del Voici les premiers ouvrages sortis des presses de'
Aulnay, bourg de France (Charente- M. Van Iseghem a consacré à cet illustre impri-
Inférieure). meur une excellente monographie (Malines, 1852,
in-8), à laquelle nous renvoyons le lecteur.
Ai-nensis PAGUS,Alaiiensis TRACTUS, AL-
NETENSIS AGER,Alnisium, l'Aulnis, auj. ALPES, Alpium Urbs, Aulps, Aups, pet.
ville de Provence
VAunis,pet. prov. de France, comprend (Var).
partie des défi, des Deux-Sèvres et de ALPES (du mot celt. Alp, haut), ALPINA
la Charente-Inférieure. Juga [Cicér.], ALPIS[Juven.], Aggeres
ALNETUM, ALNIUM, Aulnay-sur-Odon, bourg Alpini [Virg.] les Alpes, vaste système
de France (Calvados). de montagnes qui embrasse une
partie de l'Europe. En voici le dé-
ALNETUM, Lannojum, Lannoy, bourg de tail
France (Nord). ALPESCarnice [PJin. ni.], ALPESVenem,
ALNETUM, voy. VERNETUM. prolongement sud des ALPESNoriœ,
Alniacum, Aulnoy, bourg de Picardie montagnes couvertes de poiriers (Birn-
(Pas-de-Calais).
baumer), qui s'étendent au N. de la
Vénétie et bornent la Carniole.
ALNISIUM, VOy. ALNENSIS PAGUS.
ALPES Cottle [Tacit. Amm. Marcel.],
ALNoviA,Jôlsiva, Jelsawa, pet. ville de ALPES Cottianje, réseau situé-entre le
Hongrie. Mont-Viso, ALPIS VESULA, et le Mont-
ALTA RIPA [Tab. dans la Pannonie M. Cotton (suppl. au Typogr. Gaz.) dit qu'un vol.
Peut.J,
ville de Hongrie. composé par un moine, nommé P. Cretz, fut im-
inférieure, auj. Tolna, primé dans cette abbaye en 1696.
Alta RIPA, Haulerive ou Auterive, pet. Altemberga, Altenberg, ville de Bohème,
ville du Languedoc (Haute-Garonne). dans le cercle de Czaslau.
= Plusieurs localités ce nom
portent Imprimerie en 1589. Slolshagius, Daphnis
en- France. siue Ecloga parentatis, Altenberga;, 1589, in-16.
ALTA SPECULA, Summontorium, Altenachium, Altena, bourg ZD de Prusse,
Hohenwarth,
de Bavière. près d'Arensberg.
bourg
Un Allemand, Abercon, imprima dans cette ville,
ALTA Villa, Eltville, Eltvil ou en 1773, un journal qui fut supprimé peu après.
Elfeld,
[Timperley, p. 728.]
bourg près de Mayence (Palatinat).
Imprim. en 1467. Cette localité, à quatre lieues de Altenavia, Altona via, Alterna, ville et
Mayence, est l'une des six premières villes qui aient port du sur
Danemark, l'Elbe, près
joui des bénéfices de l'imprimerie. Nicolas et Henry
Bechtermuncze furent les chefs d'un établissement Hambourg (Holstein).
typographique, dont les produits peuvent rivaliser Nous ne connaissons pas de livre imprimé dans
avecceux des imprimeries plus illustres de Mayence, cette ville avant 1713, non plus que M. Ternaux Je
de Bamberg et de Cologne. docteur Cotton fixe, il est vrai, à 1673 la date de
Vocabularium Latino-Tcutonicum, diclum ex l'introd. de la typogr. à Altona, mais il ne donne pas
Quo. In Altavilla, per II. Bechtermuncze, 1467, pet. 1e titre du livre qui pourrait déterminer question,
in-4. goth. Ala fin on lit cettesouscription Pre- bien qu'il cite l'imprimeur, Cornélius Van der Meu-
sens hoc opusculû no slili aut penne suffragio. len. Le vol. que cite M. Ternaux est intit.: Copie des
per llenricum Bechtermuncze. in Aliavilta est privilèges que S. M. Danoise a accordés de nouveau
incohatum et demft sub anno Dni M. cccc. Lxvii, à la ville a" Altona, brûlée par les Suédois. AKona,
.quarta die mensis nouembris pernycolaum becli- le 18 mars 1713, in-4 on les a imprimés en même
termûcze fratrem cticli II enrici et rvygandû spyesz temps en allemand et en hollandais.
de orthenberg e consummatû.
Ce livre célèbre fut appelé Vocabularium. Altenavium, Altenau, pet. ville d'Allema-
exqco,
parce qu'il commence par ces deux mots: il eut un gne, près Goslar.
succès tel, qu'il fut réimprimé en 1469, 1472 et 1477,
Aldenburgum.
par les mêmes typographes. Altenburgum, voy.
La première édit. est devenue si rare, qu'il nous
Alteniiovia, Curia VETUS, Altenkofen, pet.
serait impossible d'en citer d'autre exempl. que celui
de la Bibl. imp. de Paris. ville d'Autriche, sur le Danube.
Les caractères du Vocabularium ceux
rappellent ville de Suisse,
du Cattiolicon de 1460, à un tel point, qu'il est à Alterpretum, Alstaetten,
croire qu'une partie du matériel de Gutenberg, canton de Saint-Gall.
mort vers 1466, fut cédée, à Henry Bechtermuncze Nous rapportons, d'aprèsM. Ternaux, le titre d'un
probablement, par le docteur Conrad Homery, auquel vol. qu'il prétend imprimé dans cette ville en 1596:
un décret du prince archevêque de Mayence avait Jlerticius. Traclatus llieologico-gastronomo-his-
attribué l'établissement et le matériel ayant appar- toricus von dem turckisdien Reichsuntergang
tenu au célèbre inventeur. Mais M. Aug. Bernard 1596,in-4.
Alstetten,
répond à cela que Bechtermuncze imprimait en 1Û6S, Le docteur David Hèrlitz a publié effectivement
et que Homery était encore détenteur de l'atelier plusieurs ouvrages à cette époque, et celui-cipartieu-
typographique de Gutenberg en 1468. On ne peut lièrement, dont nous allons rétablir le titre, d'après
donc expliquer l'emploi des caractères du Cattiolicon l'édition de Francfort, 1597 Davidis Ilerlitzii ai. D.
de 1460 par Bechtermuncze en 1467, qu'en attri- pars 1, 2, 3, U et 5 der astronomisclien Schreiben
buant à celui-ci également l'impression de ce célèbre von dess Tûrcken Undergang. Franckfurt, Paul
Cathoticon de 1460, et c'est ce que fait M. Bernard mais comme nous retrou-
Brachfeld, 1597, in-4
sans hésiter. Mais M. A. F. Didot, dans son article vons encore une édition du même livre, impr. à
Gutenberg de la Biographie générale^ suppose que Lich, la même année, avec un titre tout différent
Ilomery, détenteur et possesseur du matériel aban- de celui donné par M. Ternaux et de celui-ci, il nous
donné par Gutenberg, alors qu'en 1465, le prince. faut admettre de M. Ternaux est
que l'assertion
Adolphe, archevêque de Mayence, le nomma gen- exacte, et que le livre du docteur llerlitz eut assez
tilhomme de sa cour, céda à Bechtermuncze, élève de succès pour être réimprimé deux fois, à Francfort
et parent de Gutenberg, soit les caractères eux- et à Lich, dans l'année qui suivit la première édi-
mêmes du Catholicon, soit une fonte. de ces ca- tion. Freytag consacre au docteur Ilerlitz un long
ractères, ou les matrices.elles-mêmes; d'où il résulte, art. dans ses Analecta litler., p. 442.
selon lui, que tout en voyant ces types attribués
à Gutenberg dans des ouvrages d'une Altii^a CARTEIA [T. Liv.], ville de
reparaitre [Polyb.J,
date postérieure à son exercice, on n'a pas le droit
d'en conclure l'Espagne Tarraconaise, auj. Orgaz,
qu'il ne soit pas l'imprimeur des
exécutés antérieurement dans la Nouvelle-Castille.
ouvrages avec ces mêmes
900 de
types. (Voy. t. XXII, p. la Biogr. gèn. de Didot.) Altiieia, Altilia, l'Authie, pet. fleuve de
Alta VILLA, Altavilla, pet. ville de l'anc. Picardie. se jette dans l'Océan, près
de Naples
Montreuil.
roy. (Princip. citérieure).
Altdiiuriuîi, Muriel, village de France
ALTA Villa, Alteviller, village près Metz (Hérault).
(Moselle).
Altinje, ELTENUM, Elten, pet. ville de-'
Altdorfium ad VINEAS,
Weingarteri, ville Westphalie.
du grand-duché de Bade, anc. abb. d'Alsace
Altinstadium, A.ltinstadt, village
de Bénéd.
(Bas-Rhin).
33
3 ALTINUM. AMAINDOPOLIS. H4
c. \) l0- 1 '.ev
57 AMBIATINUM. AMELIACUM. 58
Le premier livre imprimé dans cette ville, que ci- 0 mayne constenans seize parties. Pet. in-8 de
tent Maittaire etPanzer, est intit. Opera il perche 155 ff. en lett. rondes, 19 lig. par p., sans ch. ni ré-
ulilissima ad intenctere la cagione de molle Cose, el, avec sign. a v.
et massiinamente alla conservatione delta sanila Ce précieux volume est exécuté avec les caractères
et physionomia; et virlu delle herbe. Stampata in de la Rhetorica nova il est décrit avec soin dans le
Ancona per Bernardino Guerralda Vercellese ad ins- Afanuel, d'après l'exempl. de la Bibliothèque impér.
tantia de Maestro Ilieronymo Sonzino, M. d. xiiii. di M. Brunet le déclare antérieur à l'année 1480 et
VIII de Zugno net pontificato del Leone papa Xo, peut-être même à 1476 a car, dit-il, il est assez na-.
in-G. turel de croire que l'imprimerie établie à Angers à
M. Brunet nous donne le nom de l'auteur de ce cette époque se sera occupée de la coutume du pays,
rare volume c'est Hieronymo Manfredi, de Soncino, avant de reproduire la rhétorique du consul romain..
qui se trouve cité dans la souscription; notre illustre Nous admettrions volontiers cette opinion du vénéra-
bibliographe est également d'avis que c'est là le pre- ble bibliographe, si les signatures du Coutumier ne
mier livre connu imprimé à Ancône. venaient pas établir un progrès typographique sur
m' AiNDEGAVENSIS
AGER. ANDEMAiNTUiNUM. 66
la llltitorique, qui n'en a pas. Dans tous les cas, c'est puisse être cité est Jehan des Preyz, et le livre le
le plus ancien coutumier français que l'on connaisse. plus ancien sur lequel nous rencontrions son nom
A la fin du xve siècle l'imprimerie d'Angers est n'est daté que de 1&82. Sans doute quelque coutu-
moins florissante, car les libraires de la ville et de mier, quelque livre de liturgie aura précédé celui
l'université, Charles de Bongne et Jehan Alexandre, dont nous allons donner le titre exact, mais tout
font imprimer plusieurs ouvrages à Paris et à cela est perdu pour nous
Rouen, chez Pierre Levet et Martin Morin. et manuel /calendrier
Corhpot par lequel
Au xvje siècle, elle reprend une extension consi- toutes personnes peuuent facilemêt apprèdre et
dérable, et les principaux imprimeurs, Richard Pi- sçauoir les cours 'du soleil et de la lune. en suy-
quenot et Antoine lieritault, entre autres, mettent uanl la correction ordonnee
au jour un certain nombre de livres à l'usage de par noslre sainet
père Gregoire XIIIe, compose par T. imprimé à
Nantes, de Rennes et de Bourges. Lengres par Jehan des Preyz, le 19» jour de décem-
ANDEGAVENSIS AGER, ÀNDEGAVOKUM,^)uiS AN- bre, l'an de la correction du kalendrier, 1582.
ln-ft de 32 ff. non ch., titre en lettres rondes, texte
goviîïorum Comitatus, l'Anjou, province en goth., épistre dédic. en ital.
française, habitée primitivement Ce petit volume fort rare est de Thoinot Arbeau,
par c'est-à-dire de Jean Tabourot, qui fit imprimer dans
les Andecavi comté en l'an 870 prov. cette même ville, en 1589, sa célèbre OrchèsoQra-
anglaise jusqu'en 1203; duché en phie et une piecd satirique sous la rubrique de l'im-
1360, enfin réunie à la couronne primerie de Jean Tabourot. (Voy. Cat. de la Bibl.
en 1482. impér., Ilist. de France. tom. 1«, p.. 333.)
Les riches archives de la ville de Langres ne nous
Ande- fournissent aucun détail relatif à Jean des Preyz
Andelagus, Andeijoti, ANDELEIUM, nous trouvons seulement dans un extrait du
uacum, les Andelys, ville de France vf compte de Claude Pigney, receveur des deniers
(Eure). On trouve au moyen communs, dons et octrois de la ville de Langres,
-ÀgeAndeli
sous Gaillart, à cause de la proximité 1590-95 « à il' Jehan Despreys imprimeur la
somme de deux escus pour avoir imprimé le ca-
du Château-Gaillard, dont les ruines Iholicon par mandement et quittance du dixiesme
existent sur les bords de la Seine. janvier (mille) cinq cent quatre-vingtz-quinze,
Nous ne trouvons trace d'imprimerie dans cette cy ij esc.
ville qu'à dater de 1790 Vie et office de sainte Ce document, qui n'a sans doute qu'une faible im-
Clotil(le, reine de France et seconde patronne de la portance, pourra nous servir à éclaircir un mystère
ville d'Andcly, Anduly(Saillot), 1790, in-12. bibliographique. a 11 ne peut être ici question que
du Callwlicon d'Espagne, nous écrit M. Amédée Bro-
Andelaus, Andelaum IN PAGO Lingonico, card, bibliophile langrois fort perspicace la date
Andelaon l'indique de plus la municipalité langroise était en-
[Frédég.] Andelaovicus nemie déclarée du parti de la Ligue et fort avant
(villa mérov.), Andelocium, Andelot, dans les bonnes'grices du roi. Quelques chanoines
bourg et château de Champagne, dans ligueurs, chez lesquels on avait découvert des dépôts
d'armes, venaient d'être arrêtés Jean Boussat,le
la Haute-Marne. Congrès des rois francs maire de Langres, était en correspondance directe
en 587. et suivie avec Henri IV. De plus Jacques Gillot, l'un
des cinq auteurs de la satire Ménippée, était de Lan-
ANDELEJUM, 0 de France
Laudelles, village gres. A la même époque (159'i) parait sous la rubri-
(Calvados).. que Turin, par T. Carabiaco (lieu et nom sup-
posés), une édition du Calholicon d' Espagne, que
ANDELEJUS Fluvius, AndellAj YAndelle, M.Brunet indique sans donner son lieu d'impression.
N'est-ce pas là une édition publiée par Jacques Gil-
pet. riv. de Fr. (Calvados).
lot, et sa ville natale, éminemment royaliste, n'aura-
Andeliacum, Andilly, de.l'lle-de- t-elle pas voulu contribuer, selon ses moyens, à
village
France l'impression de ce livre qui a plus fait pour flenri IV,
(Seine-et-Oise). Plusieurs au- dit le président Hénault, que la bataille d'Ivry? »
tres localités en France portent ce nom. Voilà un fait bibliographique que nous soumettons,
avec M. Brocard, à l'attention tiu lecteur curieux,
ANDELLA, voy. ANDELEJUS. qui parviendra sans doute à l'élucider.
Il est un nom langrois du xvic siècle que nous
ANDELUS, voy. POMPEIOPOLIS. croyons devoir citer c'est celui de Simon Girault,
le descendant du grand saint Hubert, le patron vé-
ANDEMANTUNUM, ANDEMATUNUM, ANDOMATU- néré des chasseurs. Ce Simon Girault fait imprimer
LlNGONjE [Ann. en 1590, in-û, chez J. des Preyz, un Dialogue pour
NUM, 'Avîc(j.ârouvov [Ptol.],
Ann. Likgones apprendre ta langue latine, auquel Ch. Nodier a
Hincm. Bert.], [Plin. daigné consacrer un des plus étincelants articlès des
Tac.j, CIVITAS Lingonum [Tac. Hist. i], Mélanges tirés d'une petite bibliothèque, et cet ar-
Urbs Langonum [Eutrop.l, Langres, ville ticle, dit M. Brunet, a fait la fortune de Simon Gi-
de France rault, qui, sans cela, risquait fort d'être oublié par
(Haute-Marne). l'ingrate postérité.
Brûlée en 407 par les Vandales en 651 par Attila; Des imprimeurs langrois postérieurs, nous ne ci-
comté au moyen âge. terons, au xvie siècle, que Joseph Boillot et George
Les Langrois célèbres qui ont écrit avant 1582 ont Lambert, et au xvne, Jean Boudrot ou Bouderot et
fait imprimer leurs ouvrages, les uns à Paris, les au- Sécart.
tres à Troyes, à Heims ou à Lyon ainsi un évêque de N'oublions pas de mentionner que le premier im-
Langres fait exécuter à Troyes, chez J. le Cocq, vers primeur de Turin, Jean l.efèvre, Joliannes Faber
1517, un livre de liturgie à l'usage de son diocèse ou Fabri (en ital.l, était de Langres.
le chanoine Roussat publie à Lyon, chez Rouillé, en En 176û, un seul imprimeur est établi à Langres
1550, son livre de la Mutation des temps enfin c'est Etienne Bonnin, pourvu le 20 février 1741 et
Jehan Duvet, le Alnttre à la Licorne, l'illustre or- maintenu par l'ordon. de 1759. Le rapport à M. de
fèvre du roi François 1er, qui grava à Langres les Sartines ajoute « L'imprimeur a une bonne répu-
planches de son admirable Apocalypse, les fit impri- tation', il est à son aise on se plaint seulement que,
mer à Lyon en 1561. comme il est seul, il jfait payer ses impressions un
N Le premier imprimeur lan.grois dont le nom peu cher. »
DICTIONN.DE CÊOGB. 3
67 ANDENN.E. ANETUM. 68
Andenn^e, Ancienne, pet. ville de Belgique, dans le goût des anciennes impressions écossaises;
sur la Meuse. comme par conséquent l'assertion de Mackensie et
de Herbert ne repose que sur une hypothèse, on est
Andeoli Burgus ou FANUM,Bourg-Saint- forcé, avec le d' Cotton, de revenir au Catéchisme
de l'archevêque llamillon, bien réellement imprimé
Andéol, pet. ville de Fr. (Ardèche). à Saint-Andrews, mais en 1551 seulement, ce qui
nous paraît devoir être la date exacte de l'intro-
Anderidum, Andemtum [Tab.Théod.], 'Avjs- duction de l'imprimerie dans cette ville.
• ptSov [Ptol.], ANDEREDON*[Scaliger],GA-
BALI [Cœs. vn], CIVITASGabalitana, ville ANDRESELLUM,Andrezelles village de
de la Gaule Aquitaine, chez les Gabali, France (Seine-et-Marne).
depuis capit. du Gévaudan, auj. Javols Anbresiacum, Andrezy, village 0 de France
oaJavoulx, ville de France (Lozère). (Seine-et-Oise).
Andehlacum, Anderlech, bourg0 de Belgi- Andretium [Tab. Peut.], Andecrium, 'AvSé-
0
que (Brabant). xpiov[Ptol.] Andetrium [Plin.rm], 'AvSri-
Tpicv[Strab.], anc. ville et forteresse de
Andernacum, Antonacum [Not. Imper.],
Antunsacum [Amm. Marc., Itin. Ant. la Dalmatie, auj. Clissa.
Castellum Antonacense [Fortun. x ANDRIA,VOy. IiNGER.
Andrei VILLAIN PAGOmegenelnsi (dans le
Andria, Andro, ville et évêché de l'anc.
Meiengau), anc. ville des Treveri, dans roy. de Naples.
la Gaule Belgique, puis villa carlovin-
gienne, auj. Andernach, ville de la ANDRIACA,ville de Thrace, sur le Pont-
Prusse rhénane. Euxin, auj. Gotopoli, dans le pach. de
Saloniki.
AiNderpus, voy. Antuerpia.
ANDRINOPOLIS, voy. Adrianopolis.
Andes, voy. Andegavum.
Andros [Ovid.],"AvravSpoç [Strab.], Andrus
Andethanna [Itin. Anton.], Epternacum [Plin. iv], HYDRUSSA, Andro, île de l'Ar-
[Ann. Ilincmar. a. 870], Épternach, ou chipel (Cyclades).
Echtemach, pet. ville du Luxembourg Andros [Plin.], Bardsey, île anglaise,
0 sur
belge. la côte d'Irlande.
de
ANDiAcuM, Angeac-CIiampagne, village ANDURNUM, Andorno, ville d'Italie (Pié-
l'Angoumois (Charente), anc. villa car-
mont).
lovingienne.
ANDUSARA, Andujara, Andujar, ville d'An-
Andlavia, Andlaw, boûi'gn d'Alsace (Bas- dalousie, construite sur les ruines d'Illi-
Rhin). turgis.
Andomatunum,VOY.Andemantunum. Akdusia, Andusa, ville de la Narbonnaise
première, auj. Andaze, ville du Lan-
ANDOVERA, Andover, bourgC>d'Angleterre
guedoc, au pied des Cévennes (Gard).
(Hampshire).
d'Autri- Anecium, voy. ANNECIUM.
Andracium, Bùchenstein, bourg
che. Aneda, voy. Edimburgum.
Andrejî Burgus, Andrêansberg, pet. ville de Aneianum, Monte Agnano (?), ville d'Italie,
Hanovre. près Padoue.
Andrew Fanum ou Viens, Saint-André. ANETUM, Alnetum, ANETUM Palatium [Chart.
Un grand nombre de localités en France Phil. Aug. a. 1204], Anet village de
France (Eure-et-Loir). La Renaissance
portent ce nom.
y construisit un château qui fut l'une
ANDREI VILLA, PALATIUM, Anderna-
voy. des plus charmantes œuvres de
CUM. Philibert de l'Orme, mais dont il ne
Andreopolis, Andrew Cœnobium, Sai7it- reste plus que bien peu de chose; et
Andrews, ville de l'Ecosse, dans le comté ce peu de chose est assez important ce-
de Fifo* pendant, pour avoir été rangé dans la
Anc. Université célèbre, fondée par l'évéque Ward- classe des monuments historiques dont
law, en 1Ù12 archevêché. L'imprimerie date en la conservation intéresse la France.
cette ville de 154b [Herbert]. Le plus ancien livre
imprimé dans cette ville, dit notre autorité, qui em- Tout près du château d'Anetsont les importants
moulinsà papier de Sorelet Sausaye,qui appartien-
prunte ce renseignement au docteur Mackensie, est
un opuscule célèbre intitulé Tlie complaint of nent à la maison Didot là fut établiela première
Scotland mais comme on ne connaît pas un seul machineà papier dit sans fin.
de cette avec un titre ancien* si
exemplaire pièce
bien que, lors de1 la réimpression (le 1801^ l'éminent Anetum, Anet, bourg du canton de Berne
éditeur, le d' John Leyden fut obligé d'en forger Un (Suisse).
69 ANGAR1A. ANGULUM, 70
ANGER, Angeris, Inger, AINDRE (au Angli, peuple dont la situation géogra-
moy.
riv. de France; se jette phique correspondait, d'après M. Sprù-
âge), l'Indre,
dans la Loire. ner, à l'extrémité septentrionale du
Schleswig,etqueTaciteetPtolémée pla-
Angeriacum, Angeliacum, Angelia (?), cent parmi les Suèves de la basse Saxe;
Saint-Jean-d'Angély, ville de France les Angles ont émigré dans la. Britannia,
(Charente-Inférieure). et lui ont donné leur nom.
Nous ne connaissons pas de livre imprimé dans
cette petite ville avant 1621 Discours sur ce que Anglia, England, Angleterre c'est l'anc.
ceux de la religion réformée lie sont cause de la Britannia MAJOR des Romains. Voy.
guerre, combien qu'elle leur soit plus utile en ce Britaijnia et Heptarchia.
temps que la paix feinte et simulée dont on veut
les abuser. Saint-Jean-d'Arigely, par Nicolas Anglia MEDIA,Merde, l'un des royaumes
Crespon, 1621, in-8.
Nicolas Crespon est certainement de la famille du de l'Heptarchie saxonne, fondé par les
premier imprimeur de Saintes, S. Crespon. Angles.
Mais si lc nom d'ANGELiA peut être traduit par
Saint-Jean-d'Angély, la bibliothèque de la cour de ANGLIAMinor, Angeln, district du Schles-
cassation possède un livre de jurisprudence qui nous
de faire remonter beaucoup plus haut wig.
permettrait
la date de l'imprimerie dans cette ville. Anglia Orientalis, Estanglie, l'un des roy.
Armandi Maichini Summa juris cinilis, Angelia?, de l'Heptarchie
1555, in-8. Malheureusement la date que nous four- saxonne, fondé par
nit le catalogue de cette bibliothèque est inexacte, les Angles.
car Armand Maichin est un avocat.saintongcois bien
connu, qui vivait encore à la fin du XVIIe siècle. Ce Angousmensis PaguSj voy. Engolismensis.
fut lui qui publia, en 16/1, chez Ilenri Boisset,
imprimeur-libraire de Saint-Jean-d'Angély, Vllis- Angolmonasterium, Ingelmùnster, bourg de
loire de Saintonge, Poitou, Aunis et Angoumois. la Flandre wallonne.
2 part. en 1 vol. in- fol. 11 nous faut donc lire 1655,
et nous contenter de 1621 comme date de l'introduc- ANGRIA,voy. Angaria.
tion de la typographie dans cette ville.
Angria, Angri, ville de l'anc. roy. de Naples
Angermannia [Ccllar.J, en.all. Angerman- (Princip. citer.).
land, Angepnanie, anc. prov. de Suède,
la de Angrivarii [Tac. Ann. u], Àngarh, ENGA-
forme auj. préfecture .Wester-
riens [Eginh. Chron',], peuple de la Ger-
Norrland.
manie, que Spriiner place au S. des
Ancermannus Fluvius, Angermanflodt, riv. Ingœvones et au N. des Chéiitsques* Ils
de Suède se jette dans le golfe de occupaient, sur les rives du Weser, le
Bothnie. territoire correspondant à la Westpha-
Angianum, Enghieii, ville de Bel- lie, à Brème, Oldenburg, la Lippe,
Angia,
du Hainaut. Munster, etc. Ce pays s'est appelé An-
gique, prov. o gria pendant les premiers siècles de
Angianum, Enghien (Enguien au moy. âge), l'ère chrétienne.
et établissement thermal en
bourg
France Angulum, Akgulus [Itin. Anton.], 'Av-^oXc?
(Scine-et-Oise).
[Ptol.], Angelopolis ADMare, ville des
Angla, Angle, pet. ville de France (Ven- Vestini, dans le Samnium, auj. S. An*
dée), anc. abb. d'Augustins. gelo, dans l'Abruzze citérieure.
71 ANGULUS ALPIUM. ANNECIUM. 72
Angulus Alpium, Albek, bourg0 de Souabe, bien peu d'importance au Puy, car le père Oddo de
Gissey fait imprimer à Lyon son Discours histo-
près Ulm. rique de la très-ancienne dévotion à iV.-D. du
comté entre Puy, réimprimé depuis au Puy en 1644 et 1646,
Angusia, Angus, d'Écosse,
ceux de Perth et d'Aberdeen, chef-lieu in-8, par F. Varoles.
Parmi les autres imprimeurs du xvii" siècle
Fwfar. exerçant au Puy, nous croyons devoir citer Guynaud
et de la Garde (1650-1678)."
ANHALTINUM, ANHALTINUS PRINCIPATUS (As- En 1764, il n'existe qu'un imprimeur au Puy,
cania), princip. d'Anhalt (Allemagne). Ant. Clet, établi depuis 1751.
cum Pomardum, in-16, s. d., mais avec un calen- das ist, etc. Osnabrùck, bey Martin
Mann, 1621
drier commençant en 1543. Ce François Pomar in-a.
est évidemment de la famille de l'imprimeur Ga- Datiielis Crameri, ncun Fasten und Passions-
briel Pomar,que cite Du Verdier. predigten. Osnabrugi, 1628, in-8.
Dumême François Pomar le Suppl. au Typogr. La première édition de ce livre avait été donnée à
Gazettecr donne un Brcmarium EcclesiœGebcn- Hambourg en 1611, par les Froben, établis en cette
nensis, imprimé à Annecyen 1556,in-12. ville.
Auxvii' siècle nous n'avons guère à mentionner
dans cette ville d'autre imprimeur que Jacques le ANSLOA, ANSLOGA, AsLOA, anc. Opsloe ou
Cler. Ansloe, brûlée en 1624 et rebâtie par
Christian IV, qui lui donna son nom;
Annecium VETUS,Annecy le Vieux, bourg
auj. Christiania, de la Norvége.
de Savoie, proche Annecy. capit.
Un collége y fut fondé en 1636, et l'introduction
Annecius Lacus, lac d'Annecy. de l'imprimerie doit avoir suivi de près cet établis-
sement. M. Ternaux cite un /lecueil des articles de
Annibaus CASTHI,Gli Castelli, localité 'de guerre dit roi Christian IV (Danice) publié en
l'anc. roy. de. Naples,.dans la Calabre cette ville par Tyge Nielsson en ldfiA. Nous trouvons
ultérieure. dans.la la Mbliolh.Septentr. le livre suivant Michael
Pétri Echoit, Past. Aggershusanus in Xorwegia
Annibaus Portus, dans la Lusitanie; on Stephanologia Danica, vel brevis detineatio qua
croit que c'est un village, de Portugal demonslratur, qua virtute et fortuna avita et
aiitiqua Danorum corona supra annos 2500 gesta
appelé Villa Nova do Portimaon. fuit. Christiania?, 16fi8, in-ft.
Et du même auteur Geologia Pforvagica. Chris-
ANNINSULA, voy. S. Carilei OPPIDUM. tiana?f 1657, in-4.
Nous trouvons également dans cet excellent ou-
AuKONiGUM, .Annoniacum, Aiinonay, ville vrage Nicolai Svenonis, Lect. Christ, in iVorua-
de France (Ardèche). gia, cogitationes piœ, quibus occupari debemus
festo Nalivitatis Chrisli; Christianœ, 1044, in-8.
Cette ville est célèbre dans l'Europe entière par
ses importantespapeteries. Anspacum, VOy. Onoldinium.
Anopolis, Araden, pet. ville de l'île de Antaradus, Ortiiosia, Carchusa [J. de Vi-
Candie. [Chaudon.] try], Tourtouse [sire de Johrville], auj.
TaHhousiàh, dans l'Eyalet de Tripoli
ANOSTUM,Anost, village de Bourgogne de Syrie.
(Saône-et-Loire).
du
Anothia, Annot, bourg du Dauphiné Antea, ANTEIS, Ampuis, bourg Forez,
sur le Rhône (Rhône).
(Basses-Alpes).
Anterrimacum ANTEBRENNACUM [monn.
ANSA,ANSAVILLA[Chr,. Radulfil, Asa ou Ambernac ou ville
mérov.], Ambernat,
AssA Paulini [ltin. Anton.], ANTIUM, de l'Angoumois (Charente).
Aiice ou Anse, pet. ville du Beaujolais,
à xv m. de Lyon; anc. villa royale; ba- Antecaria, voy. ANTIQUARIA.
ronnie palais d'Auguste; plusieurs ANTENACUM AD Matronam,
ANTENNACUM,
conciles provinciaux (Rhône). PROPE ALTAVILLARENSE Monasterium, An-
ANSER,Serculus, le Serchio, riv. d'Italie, lenay, villa carlovingienne, auj. village
qui prend sa source dans l'Apennin et de France (Marne).
passe à Lucques, affl. de l'Arno. ANTERNACHA, VOy. Andernacum.
Anseria, Oye, bourg de Picardie (Pas-de- ANTIIUSyE, VOy. CONSTANTINOPOLIS.
Calais), anc. comté.
Antiana, ville de l'anc. Pannonie, auj.
ANSGoniVicus, Ingouville, pet. ville, fau- Zamko, sur la Drave (Hongrie).
bourg du Havre (Seine-lnCér.). ville de Dal-
Antibarum, Antivari, pet.
A.nscodi VILLA, Ansgod, bourg du Dane- matie de Scutari).
(pach.
mark.
Anticyha, Anticiruha [Plin.], 'AvTtwppa
Ansiacum, voy. Anciacum. ville de l'anc. Phocide, sur le
[Strab.J,
Ansibarium [Tac. xm] Has^epons, OSNA- golfe de Corinthe, auj. Asprospitia; elle
burgum, auj. Osnabrùck, ville de Hano- s'est appelée Suola au moy. âge.
vre, dans l'anc. pays des Ansibarii, Antigona Psaphara, ANTIGONEA, ville de
traversé par le Weser. en
l'anc. Macédoine, auj. Argyro-Castro
M.Cottondate l'imprimerieà Osnabrùckde 1631, de Janina).
sans autre indication.Voicideux volumesimprimés Épire (pach.
antérieurement: Anthill,
M. WolffgangiHelviciliaculusbreviset nodosus Antilia, bourg d'Angleterre
pro Johannis à Munster Senioris cane latrante, (Btidfordshire).
75 ANTIMELOS. ANTROS. 70
Antuatuh AGER, voy. CABALLICA PROVINCIA. suite (il est prudent, en fait de discussions bibliogra-
phiques, d'être du côté des gros bataillons), et nous
concluons Le premier imprimeur d'Anvers est
Antunnacum, VOy. Aniieknacum.
Thierry Martens, et les deux premiers volumes im-
Antvërpia, AN- primés dans cette grande ville datent du mois de
Handoverpia, AmbivaritLim, mai 1476.
DEVORPUM, ANnERrvs [moiiii. mér.], An- Mathijs van der Goes serait alors le second impri-
torf (sur les vieux livres allemands), meur d'Anvers il débute en 1482, puis vient le cé-
lèbre Gérard de Leeu ou Gerardus Leonis, l'impri-
Ambwarten, Antwer'pen (en flam.), meur de Gouda en 1477, et son frère Nicolas ou
Amberes (en cspag.), Anvers, ville de Claes, qu'il associe à son établissement d'Anvers en
Belgique, sur l'Escaut, anc. chef-lieu 1487; puis viennent encore, au XVe siècle, Godfrid
du dép. français des Deux-Nêthes. Back, Adriaen Van Liesveldt, W. Vorsterman, qui
Quel- fonde au xve siècle un établissement qui devient
ques auteurs ont voulu voir dans cette
très-importantau XVIe; Henri Eckert, van Homberch,
ville l'ATTUATUCA Tongrorum. Nicolas de Graeve, etc.
Anvers dispute à Alost et à Louvain l'honneur Bien qu'il nous soit interdit de suivre les déve-
d'avoir été la première ville de la Belgique qui ait loppements de la typographie à Anvers pendant les
siècles suivants, nous ne pouvons cependant pas nous
joui des bénéfices de l'imprimerie. Elle base cette
sur l'existence d'un livre imprimé en abstenir de mentionner l'illustre famille des Plantin,
prétention
H72! Ce livre, dont nous possédons un exemplaire qui jeta un si' vif éclat sur l'imprimerie d'Anvers au
a la Bibliothèque, est intitulé Het boeck van Ton- XVIe siècle. Christophe Plantin était Français; il
naquit près de Tours, en 1514,et mourut en 1589 le
dalus visioen, imprimé par Mathis van der Goes,
anno M.cccc. LXXij, pet. in-4, goth. de 33 (T. non premier livre imprimé par lui est daté de 1555, il est
intit. La inslilvlione di vna fancivlla nata no-
chif. mais avec des signal, de A Eiij. Mais comme bilmentc (par J. M. Bruto), trad. de langue toscane
il est prouvé que Mathieu vau der Goes n'a com-
en françoise. Anvers, Chr. Plantin, 1555, in-12 de
mencé à imprimer à Anvers qu'en 1482, et que l'em- 60 ff. La même année il publie les Observations et
ploi des signatures n'a commencé à se répandre en
plusieurs singularité! des choses mémorables trou-
Belgique que plusieurs années après h date préten- vez en Grèce, Asie, Judée, etc., par Pierre Béton du
due de ce livre, il est certain que l'imprimeur a
omis un X et peut-être deux dans la souscription, Mans, pet. in-8, fig. en b. avec unejilanche pliée
et que les d'Anvers li déposséder Th. gr. en b. qui doit se trouver entre les p. 224 et 225.
prétentions
Alarlens d'Alost de la gloire d'avoir été le premier im- Ce livre serait peut-être le premier publié par
de la Belgique se réduisent a bien peu de Plantin. (Voy. Ann. l'tanlin-, p. 8 et 9.)
primeur
chose. Qu'on nous permette encore de citer, au moins
Arrivons à 1476. Nous trouvons imprimé à cette comme imprimeurs d'ouvrages français, au xvi* s.,
date un ouvrage de Parus Martin l'Empereur (Martinus Caesaris), et Jehan
Hispanus (Joannes Papa Steels.
xxi), intit. Summa experimenlorum, sive The-
Nous avons passé sous silence l'étrange mémoire
sanrus pauperum magislrt Petri Yspani. A la fin lu à l'Académie de Bruxelles en 1777 par un savant
Practica mediciiie que Thésaurus paupentm nun-
studiose corrcctus exaralus du nom de Jean des Roches, qui prétend faire re-'
cupatur. Antwerpie monter à 1442 l'introduction de la typographie à
pev me Theodoricum Martini. Anno domini 1476,
die 22 maj, in-fol., goth., à 2 col., sans ch. mais avec Anvers; l'abbé I. Ghesquière en fit bonne et prompte
sign. justice. (Voy. Esprit des journaux, 1779-1780, sur
la singulière polémique qui s'engagea à ce sujet.)
Mais ici nous retombons encore dans une polé-
mique. M. W. lloltrop, dans son Calai, des incu-
nables rie la bibltoth. de la Ilaye, décrivant ANXA, CALLIPOLIS [Sil. Ital.], KaXXÎ7io).t;
l'exemplaire de la Serna Santander, qui est con- Gallipoli, ville de l'anc. Grande
[Steph.],
servé à la biblioth. académique d'Utrecht, déclare Grèce, auj. dans le roy. d'Italie (Terre
que ce livre n'a pu être imprimé à Anvers en 1476,
« surtout, ajoute-t-il, parce qu'il a été exécuté avec d'Otrante).
des caractères absolument différents de ceux dont
se servait Thierry Martens en cette même année. » Anxanum,Lanciano, ville d'Italie (Abruzze
11 prétend donc qu'il y a erreur de date et qu'il faut citér.).
lire 1(197 au lieu de 1476.
Très-bien mais M. Van Iseghem, dans sa curieuse ANXELLODUNUM, OSSOLDUNUM, Exoldunum,
histoire du grand imprimeur d'Alost et de Louvain, ville
Ysolbunum, Issoiidun, de France
est d'un avis absolument opposé o Martens n'avait
pas mal employé son temps depuis qu'il s'était séparé (Indre).
de Jean de Westphalie, puisqu'au bout de dix- huit Nous ne connaissons pas de livre imprimé dans
mois.non-seulement il s'était fabriqué trois sortes de cette ville avant le commencement de ce siècle.
lettres neuves, mais il les avait fait setvir l'impres-
sion des deux volumes qui parurent à Anvers au de Anzi, dans
Anxia, ville Lucanie, auj.
mois de mai 1476. » la Basilicate.
Ce second volume dont parle M. Van Iseghem est
inlit. liodulphi agricole opuscula; Antuerpie, Anxur [Plin. m], TaiÙiacel-e, Tappaxivai
2 mai 1476, per Tlieod. Martini, in-ft. David Clé-
ment cite ce très-rare volume dont nous ne connais- Tarracina ad Att.],
[Ptol.J, [Cic. Epist.
sons pas d'exemplaire, mais qui est certainement ville des
TapjouKwi [Strab.], Volsques,
exécuté avec l<?s caractères du Thésaurus dans le Latium, auj. Terracina, dans
Pauperum, et qui serait, par cette date du 2 mai, le
les États pr. de Frosinone.
plus ancien livre imprimé à Anvers qui soit cité par Pontificaux,
les bibliographes. Le livre eut assez de succès pour
qu'on ait cru devoir en donner une seconde édition Anydros, île des côtes d'Ionie, auj. Sycussa.
l'année suivante à Deventer, mais nous ne croyons
pas, que malheureusement il existe aujourd'hui de Aous Liv. JExs Aîa;
[T. xxxii], [Plin.],
la première édition d'Anvers un seul exemplaire la Vyossa ou Vojuzza,
[Strab.], fleuve
connu, du moins dans les bibliothèques publiques.
Comme M. Gottfried Heichhart et quelques autres d'Albanie, passe au N.-E. de Janina.
savants bibliographes sont de l'opinion de M. Van
Iseghem, nous ne craignons pas de nous ranger leur Apamia, Apajii*, ApaNiNes [Itin. Anton.],
79 APANUM. AQUA CAL1DA. 80
[Itin. Anton.], ville des Cileni dans Aot'iE Mortiuî, Aigites-Movtes ville de
l'Espagne Tarraconaise, auj. Caldas de France (Gard).
Rey, ville et sources thermales de M. Ternaux cite un livre imprimé dans cette ville
Galice. en 1608 L'Idolâtrie papistique en réponse à l'ido-
lâtrie huguenote, par Jean llansilion. Aigues-
A.QVJECoNSORANNORUM, VOy. CONSERANUM. Mortes, 1608, in-8. Mais il v a tout lieu de croire que
le nom du lieu d'impression est supposé aussi bien
A.QVMCôsvenarum [Anton. Itin.], TnERM.fi que lc nom de l'auteur.
ÛNESLE, Ta tûv 'OvTioiuvOôpaâ [Strab.], Aqu.b NerÎe, Nereenses, Névis, pet. ville
ville des Convenus, dans la Gaule Aqui- de France (Allier).
taine, auj., Bàgnères de Ludion, ville de
France (Haute-Garonne). Aqu.e Nisineu, voy. Borbonium Anselmium.
Aqvm Dur. Italica, Akaladel Rio, bourg Aou.fi Origines, Orenses, Caldas d'Orense,
ville et eaux thermales d'Espagne (Ga-
d'Espagne (Andalousie).
lice).
Aqu.-e Flavl-e [Inscr. ap. Grut.], Chav.
Chiavés, ville et évèehé de Portugal AQUiE PANNONICiE, TllERMiE AuSTRIACiE, ville
(Tras os Montes). de la Pannonie supérieure, auj. Baden,
sur le Schwôchat, en Autriche.
Aqu*: Fondus, Aigue-Fonde, bourg du
haut Languedoc, près Castres (Tarn). Aou.fi Parisiorum, voy. Balneoletuii.
Ce serait donc à cette date de 1539 qu'il faudrait nunc Dei munere copia est, qui cuncta dliponit
faire remonter l'introduction de la typographie à pro site voluntalisarbilrio. Amen.
Aix, si quelques faits ne venaient malencontreuse- La Sema Santander donne ce livre comme im-
ment s'opposer à cette conjecture en 1547, le cha- primé a Alba,et nous, commeGottlried Reichhart,
pitre d'Arles, par acte notarié, autorise le libraire nous disons seulement il a dû Sire Imprimé il
Vas Cavallier, d'Aix, à publier une nouvelle édition Acqui ou à Alba, mais plus probablement dans la
du llrèviairc de son église, ce qui est d'autant plus première de ces villes.
remarquable que la première édition de ce Bréviaire
avait été imprimée à Arles même en 1501. Mais le Aqu.-eSuesan.* ou Mons Draconis, Mondra-
libraire d'Aix charge de l'impression
de Lyon, Tlùhaud
un imprimeur i/one, bourg d'Italie (anc. roy. de
Payen, qui publie l'ouvrage en
1549, avec cette souscription Lugcluni excudebat Naples).
TU. J'agar.us, oenundantur Aquis, in Palatio re-
gali per Vas Cavallis bibliopolam.
Aqu/E Tarbeluce, voy. AQU:EAuguste.
Ainsi Vas Cavallier n'avait pas encore à cette épo- AQU.ETarin*, Acula, Acquapcnclente, pet.
que monté d'établissement typographique; et très-
probablement le livre que nous citons, à la date de ville d'Italie (Etats du Pape).
été imprimé par lui, bien que sa
1552, n'a point Aqvm Veubigenjî, voy. Aqimï Helvetice.
souscription puisse le laisser croire.
dans son livre sur l'imprimerie
M. llenricy, en Aouje Veteres, Oudeiuater, sur l'Yssel,
Provence, n'admet pas que l'introduction de la ty-
à Aix puisse remonter ville de Hollande (prov. d'Utrécht).
pographie plus haut que
1574, et il soutient qu'en cette année seulement les
magistrats de la ville, ayant voté les fonds néces- Aquje Viv«, Aigues-Vives, bourg de Fr.
saires à l'établissement d'une imprimerie, firent (Var).
venir d'Avignon, pour la diriger, Pierre Rest, qui
déjà exerçait cet art dans cette dernière ville. AQU.t VocONIjE,VOCOXIS on YOCONTIS (Au-
Les imprimeurs du XVIe siècle que l'on peut citer sona.?), station des Itin. des AquœApol-
à la suite de Vas Cavallier et de Pierre Rest ou Houx, ville et eaux ther-
linares, Yich, pet.
d'Avignon, sont Jean Tholozan, Nicolas Piltehottc et
Jean-Baptiste et Estienne Roize, qui prennent le males, en Espagne (Catalogne). Que-
titre de Regiœ Uniuersitalis ordinarU typograplii. ques géographes croient que Vich n'est
Au xviie siècle, Eslienne David s'intitule
meur du Roy et de la ville.
Impri- autre chose que l'anc ville d'AusoNA.
Aou.* VocoNLfiInmgetum, Caldiis de Mala-
Aqu.e Siccjë, dans la Gaule Narbonnaise, vella pet. ville d'Espagne- (Catalogne).
auj. Seyches, bourg de France (Lot-et-
Garonne). AQUjEVOI.ATERNiE, VOy.Voi.ATERlljE.
Aqu»: Solis, voy. Aqu.« Calidje. AQUALATUM, Ygualada, bourg d'Espagne
(Catalogne).
Aqu.-e SpadanjEj voy. Aqu.-e LUVIENSES.
Aquaria, Yvoire, bourg de Savoie (Cha-
Aqujë Spars*, voy. AQUA SPARSA. blais).
Aqu/ë Sparsjs Petkocoriorum, Aigues- Aquensis VICUS,Voy. Aqu. Bigerronum.
Perses, village de France (Haute-
Aquianum, Evicm, bourg de Savoie, près
Vienne). du lac de Genève.
Aqua: Statiell.-e Aqu* Sta-
[Plin. xxxi], AQUIFLAVIA, VOy. AQUjEFtAVlJE.
tiellorum [Plin. m], Aqu^e Stellatjï,
ville des Statielli, dans la Ligurie, auj. Aquifolietum, la Iloussaye, village de Fr.
Acqui, ville du roy. d'Italie, sur la (Oise).
Bormia, au S.-O. d'Alexandrie. AQUILA An AQUILAS,V Aigle, pet. ville de
Panzer cite comme imprimée à Acqui, en 1493, une France'(Eure).
édition rare de la grammaire d'Alexandre de Ville-
dieu, intitulée Opus Atexandri grammatici pro Aquila, ALA, Aelett, pet. ville. de Suisse
erudilione pueromim. A la fin Doctrinale
dri Galli, vulgo de Villa Dei, nrammatici,
Alexan- (canton de Berne).
féliciter
expticit. Anno Domini, U93, sans indication de AQUILAIN Vestinis [Martyr. Rom.], Aqui-
lieu ni de nom d'imprimeur, 30 (T.; imprimée à Acqui
ou à Alba, dit llain, qui décrit, sans avoirvu la se- LIA,Avella, Avia [Cluv.], Aquila, ville
conde, deux éditions à peu près identiques, mais de l'anc, roy. de Naples, ch.-lieu de
dont la première est sans date. La souscription de l'Abruzze ultérieure lie, fondée en 1240.
la première édition est assez curieuse pour mériter
d'être reproduite Jmpressum sat incommode, (Pu fabbricata dalle delle città
cum aliquarum rerum, quœ ad hanc artem perti- d'Atniterno, e di Forconio.)
nent, impressori copia fieri non potuerit, in hiijus L'imprimerie fut importée dans cette ville par
artis initia poste Genuae, Ast, alibique militante. l'AllemandAdamde Hotwil,qui venait de Venise,où
Emendavil autem hoc ipsum opus Vcnturmus il avait imprimé depuis ÎU'ÎG jusqu'en 1Ù80.11 im-
prior, grammaticus eximius, ita diligenter, ut prima à Aquilaenvite
1482plusieurs ouvrages
cum antea doctrinale parum emendatum lit ple- 1. Plutarco degi iniperatori traducte de
risque locis librariorum vilio esse vidcrelnr, nunc lat. in volgare, pe.r liapt. Aless. Jaconello de
iltius cura et diligenlia adldl/ita in manus Iwmi- Hiete. Stamp. per Maestro Adamde Rotuvil, Ala-
rtum quam emendatissimum veniat. Imprimentur mano stampatore excellente. xvi de septemb.
autem posllinc libri allerius gencris litteris, et m.cccc. lxxxii, in-fol.
elcgantcr arbitror, nain et fabri et aliarum re- 2. Jacobi de Jlangio. Tractât, de censuris et
rum, quarum hactenus prornptor indigus fuit, illi pœnis ecclesiaslicis.In-fol.
87 AQUILANA PROVINCIA. ARA C.ESAR1S. 88
Narbonnaise,auj. Orange (dép. des Bou- auj. Morée, comprenant les diocèses de
ches-du-Rhône). Kynèthe et de Mantinèe.
Nous ne connaissons pas de livrc imprimé dans Arcadius, riv. de Grèce, auj. laSpirnazza.
cette ville qui remonte plus haut que 1573 Dialo-
et Hu-
gus quo milita cxpomtntur quœ Lutheranis Arcje Castrenses, Arches, village de Cham-
gonotis Gallis acciderunt swimidla item scitn
consilia adjecta simt. Oragniœ, pagne (Marne).
(ligna et salutaiïa
excudebat Adamus de Monte, 1573, pet. in-8. Arc*: Pons Arcuatus. ·
Eburovicum, voy.
Ce petit vol. est de Nicolas Barnaud ou Bernaud,
suiv. Prosper Marchand et Allard, de Hugues Don- Arcjî Palatium, Arques, anc. villa carlov.,
neau, suiv. Cujas; enfin il est donné à Théod. de auj. village sur la Meuse, près Mé-
Bè/.e, par Adr. Baillet. Il fut traduit en français et zières (Ardennes).
imprimé à Basic, la même année, avec cette souscrip-
tion Achevé d'imprimer le dovziesme iour du Arce Remenses, voy. Carolopolis.
sixiesme mois d'après la tournée de la trahison.
C'est-à-dire le 12 février, le mois de la trahison cor- Arcego^na, l'Herzegawine (Eerzeli), partie
respondant à août 1572. de la Bosnie mérid. formant le pacha-
Auxviie siècle nous ne connaissons guèred'impri-
meur à Orange méritant une mention, si ce n'est lik de Mostar, nominativement soumis
Edouard Haban. à la Porte.
Ahausionis Castkum, Arausionexsis Burgus, Arcella, Archelles, de Normandie
village
Orianenburg, ville de Prusse. (Seine-Infér:).
Aravia, voy. Araugia. Arcennum,Arcenum, Brecennum, BRACCIA-
Ahaxos, Cap Papa ou Palogria, en Grèce, num, Bracciano, ville et anc. duché des
vis-à-vis Céfalonia. États Pontificaux.
Andreas Phxus (Andréa Fei), qui se donne la qua-
Arba de l'Adriatique, sur lification de typographes
[Plin.], A?-6e,île ducalis, exerça l'impri-
la côte dalmate. merie dans cette ville de 1621 à 1648. Il venait de
Rome, où son établissement continua a Ctre floris-
ARBACALA, ViUena, bourg d'Espagne sant, pendant qu'une partie de son matériel
fonctionnait à Bracciano. Nous pensons que le
(Murcic). sorti de ses est celui-ci:
premier ouvrage presses
ville Alexander Ambrosinus de immimitate et libertate
Arberga, AIILABURGUM, Arberg, pet.
de Berne). ecclcsiaslica. Bracciani, per Andream Phœum, 1621,
de Suisse (Canton in-û. (Catal. Baluze.l
ARBOGIA, Arboga, ville et port suédois, A la même date nous connaissons encore
di Christo overo di David.
Scudo
Bracciano, 1621, in-4.
sur la pet. riv. du même nom. (Cat. Dubois, II, p. 35.) Et -au catal. Floncel (n°
5698), nous trouvons Il martirologio
Arbona, ARBOR Feux [Hin. Ant.], Arbon, sec. la nuova forma del calendario,
Ilomano,
trad. del R.
ville de Suisse (Thurgovie), sur le lac D. Itern. Rocca. Bracciano, Fei, 1021, in-4.
de Constance. Un autre ouvrage, dont le titre, donné par Fr.
Zambrini, p. :«8, est rectifié par Haym, I, p. 173,
ARBOREA, Oristana [Cluv.], Oristagni, pet. est celui-ci VUa di Cola di Mémo tribuno dei
ville de l'île de Sardaigne, sur la côte 0. Popolo romano, scrilla in lingua volgare Romana
di quella clà tla Tommaso Forlifmcca scribasciiato.
ARBORELLA, YArbresle, bourg de France -Bracciano, per Andr. Fei, Stampatorem Ducalem,
162d, in-12. Réimp. par le même en 1031.
(Rhône). Un ouvrage plus important est donné par le même
Arbois, pet. impr. quelques années après Scheineri (Chr.)
Arbosia, Arbosium, Arborosa, Rosa Ursina sine sol ex admirando facularum et
ville de France (Jura). macularum suarum ptiœnomeno uarius. Bracciani,
ou ville 1626-30, in-fol. orné d'un très-beau portrait du duc
Arbuda, Tininium, Knin Tinen,
de Bracciano, Paolo Jordano Ursino.
forte de Dalmatie.
ARCES AD akgustias Hellesponti (Sestos et
Arburgum, Arolsburgum, Arol.e MONS,
Abydos), les Dardanelles.
ville de la Confédération
Aarburg,
suisse (Argovie). Archa, Ilerck, bourg de Belgique (prov.
de Liège).
ARCA, ARGUA, Arcjï Caletenses, Arquée,
CASTRUM Arciiarum, Arques, et Archangelopolis, Fanum S. Miciiaelis AR-
village
anc. chat, de France (Seinc-Infér.). changeli, Arkhangel, ville de Russie
C'est l'anc. capit. du Tatou, suiv. l'abbé (prov. Dwina).
Cochet.
Arciiiacum, Archiac, bourg de France
Arca, la rivière d'Argués se jette dans (Charente-Inférieure).
la Manche, à Dieppe.
Arciile, voy. Arca.
'Arcadia, Arcades, ARCADE [Tab. Peut.], Archiniaco sur la Ma-
Arcqdion, bourg de l'ile de Candie;¡ gieute,
VILLA, Archignat
village près Huriel (Allier).
anc. abb.
Arciiipe'lagus, voy. MARE Mgevu.
Arcadia [Virg^Plin^etc.jj 'ApxaSîa [Strab.,
Ptol.jj YArcadie, prov. du Péloponnèse, ARCIA, Arcia AD Flumen Icaunam, Arcey-
93 ARCIACA. ARDONEjË 94
ARcius, l'Arche, riv. de Savoie, affl. de Ardea, Ardee, bourg d'Irlande, sur la
l'Isère. Dee.
• DICTIOXN. DE GÉOGR. I 4
V > '>>' I)
99 ARGENTO. ARGOS. 100
Argento, ARGENTOMAGUS PICTONUM, qu'il n'eût pas été appelé à Mayence, ainsi que le
Argen-
ville et anc. veut Meerman, eut connaissance des procédés nou-
ton-te'-Château, pet. comté veaux employés par Gutenberg,
de Poitou procédés sur les-
(Deux-Sèvres).' quels le retentissement des nombreux procès, soute-
nus par celui-ci à Strasbourg même, avait forcément
ARGENTO, Argenton, bourg de l'Anjou attiré l'attention des hommes spéciaux.
(Maine-et-Loire). Mais même en admettant l'authenticité du rensei-
gnement de Philippe de Lignamine, il ne nous
Argentouuh, Argenteuil, bourg de Bour- serait pas possible de préciser auquel des nombreux
gogne, près Tonnerre (Yonne). ouvrages exécutés sans indication de lieu ni de date
par J. Mentelin pourrait s'appliquer cette assertion.
Argentolium An SEQUANAM, Argenteuil-sur- L'un des livres incontestablement les plus impor-
Seine, bourg de l'Ile-de-France, anc. tants qui soient sortis de ses presses, l'un de ceux
abb. de S.Benoît. qui révèlent une antiquité reculée, est certainement
la Bible allemande (Biblia sacra Germanica) en un
Ahgentomagus seul volume in-fol. de 405 ff. à 2 col. et de 61 lignes
CUBORUM, Argantomagum à la colonne entière ce livre précieux à tous égards
[Itin. Anton.], Argenton-sur-Creuse, ville est reporté par tous les bibliographes (voy. Aides
de France Âltlwrp.; P. G. Reichhart, etc.) au moins à l'année
(Indre).
1466.
Argentomum,Arcentanum, Aregenus [Tab. La Bible latine, dite de 56 lignes, plus importante
[Ptol.], ARJÎGENILE,
Peut.], 'Apfévou; AR- encore (2 vol. in-fol. de 213 et 212 ff. à 2 col. de
50 lignes), est peut-être
gentoen (au xie s.), Argentan, ville de tout aussi ancienne.
caractères ronds dont s'est servi Mentelin pour son
Les
France et anc. comté (Orne). exécution sont les mêmes que ceux avec lesquçls il
a imprimé en 1473 le Spéculum liistoriale de Vin-
ARGENTORATUM [Tab. Theod.], Argentina CI- cent de Beauvais.
VITAS [Not. PrOV.], Henry Eggesteyn fonde à peu près simultanément
AlÎGENTINA R.ENI, 'App'v-
un établissement rival de celui de Mentelin. Sa Bible
Topa [Julian. Ep.], 'A?fvnôça.mv [Ptol.], allemande (in-foi. de 404 ff. à 2 col. de 60 lign.) est
ARGENTORATUS [Itin. Argento- tout aussi ancienne que celle de son rival, et peut
Anton.],
bacum Palatium [Charta Lothar. également être reportée à l'année 1466.
reg.],
AUGUSTA TREBOCORUM ou Le premier livre strasbourgeois publié avec une
TRIBOCCORUM, date certaine est sorti de ses presses c'est le Gra-
STRATEBURGUM [Not. Prov.], STRATISBUR- tiani decretum cum apparatu Bartlwlomœi
gum [Géogr. Raven.], Statebubgos, Brixiensis. artificiosa adinudeonis imprimendi
enfin (jtrazbourch absq; vila calàmi exaralione sic effigiatû et ail
Stratburgusi, [Car- tandem oiiinipoetis dei est casûmata Pcr venera-
tul.], Strahasbourg [Cnron. Cai'lov.] et bilem virù Ilenricû Jiggesleyn. Artiù liberaliûma-
Strasbourg (en al.l. Strassburg), anc. ca- gistrum civem inctite civitatis Argentin. Anno Uni.
pit. des Triboques, dans la Gaule Bel- si. cccc. lxxjo, in-fol. à 2 col. Texte entouré par la
glose, 459 ff.
gique, auj. chef-lieu du départ. du La même année il publie d'Adrien le Chartreux le
Bas-Rhin. Liber de remediis utriusque fortune:, in-4, im-
Cette ville revendique l'honneur de la découverte primé avec son plus petit caractère.
Les principaux imprimeurs
de l'imprimerie. C'est avec Mayence et Harlem la strasbourgeois qui
seule qui puisse présentera l'appui d'une prétention suivent J. Mentelin et H. Eggesteyn sont Adolphe
aussi grave des titres assez sérieux pour mériter Rusch de Inguilen, qui prend la suite de l'établisse-
l'honneur d'une discussion approfondie. ment de Mentelin, Martin Flach et Jean Griininger.
M. Léon de Laborde (Débuts de l'imprimerie à En 1764 le rapport fait à M. de Sartines signale à
Strasbourg) a publié avec une exactitude scrupu- Strasbourg dix libraires et cinq imprimeurs.
leuse et un grand bonheur de traduction les pièces
Argentovaria, Voy. Argentaria.
des différents procès que soutint en cette ville de
1Û3S à 1439 Jean Gensfleisch (en latin Ansicaro), ou
ARGENTUM, Argent, et anc. château
Zum Gutenberg, né à Kûttenberg en Bohême, suiv. bourg
l'opinion la plus généralement accréditée. Les pièces du Berri (Cher).
et dépositions de ces procès sont présentées et ana-
lysées avec une telle netteté, les recherches sur les ARGENUS,Arguenon, riv. -de Fr. se jette
mystérieux travaux par lesquels l'illustre père de la dans la Manche, près de Saint-Malo.
typographie préludaità son immortelle découverte de
la mobilisation des caractères, sont présentées avec
tant de clarté, enfin les conséquences
ARGIA,ARGOUS,auj. la Saccania, district
M. de Laborde de l'ensemble des faits sont déduites
qu'a su tirer de la Morée.
avec une logique si puissante, qu'il nous parait inu- Argivernum, Argenxiére, bourg du Niver-
tile de rentrer dans une discussion qui ne se rat- nais (Nièvre).
tache qu'indirectement au plan que nous nous
sommes imposé. Le livre de M. de Laborde est d'ail-
ARGOJA, AHGONIA, ARGOVIA, ARAK1S PAGUS,
leurs dans les mains de tous les bibliophiles, et
nous lui demanderons la permission l'Argovie. (en ail. Argau ou Aargau),
d'y renvoyer
le lecteur. canton suisse.
Strasbourg, à l'époque de Gutenberg, était ville
impériale, depuis l'année 1205. Lors de la réforme ARGOLIS, voy. Arglv.
elle se rallia tout d'abord au protestantisme et ob-
tint en récompense, des empereurs d'Allemagne, la ARGONNA, ARGONNENSIS SILVA,YArgonne,
fin
création d'une université protestante
du xvne siècle, Louis XIV la réunit à la France
(1621). A la partie montagneuse et boisée des dép;
de la Meuse et des Ardennes;
(1681).
Si l'on peut ajouter foi à la Chronique confempo-
raine de Phil. de Lignamine (Home, 1474), Jean
Argos,Argolica Urbs [Ovid.],ville du Pélo-
Mentelin imprime dans cette ville dès l'année ponnèse, sur l'emplacement de laquelle
1458 il est à croire que cet imprimeur, lors même existe auj. une ville qui porte encore
101 ARGOS HÏPPIUM. ARLAPE. 102
ce grand nom à'Argos, au N.-O. de dans le Crémonais (voy^ Rossi, de llebr. typ.
orig.). Il fut réimprimé,à Itimini, en 1522 mais
Nauplie. cette édition tronquée n'a aucune valeur elle n'a
même pas le mérite d'êtrele premierlivre imprimé
Aucos Hippium [Plin.J, Argyripa [Virg. àRimini, puisque les bibliographesen citent un de
jEn.], Akgymppa [Plin. m], 'Apppimïa l'année précédente Publii Francisai Modesti Ve-
de neliadoslibri xn et alia pqemata. Item ejusdem
Aauvîwv, "Apiroi [Ptol.]
dont
Arpi,
les
ville
ruines se Sylvarum liber vnus. Arimini, cura et impensa
l'Apulia Daunia, Sebastiani Modesti,per Bernardinum Venetumde
voient dans la Capitanate et sur.l'em- Vitalibus, 1521.2 tom. en 1 vol.in-fol. (Catal.La
on a bâti un'vil- Vallière, no 2024,119livr. 19 s.)
placement de laquelle
lage nommé loggia. Ariminus, Marecchia, riv. d'Italie, qui
ARGOUS Portus [Diod.Sic], Porto Ferrajo, prend sa source dans les Apennins.
capit. de l'île d'Elbe. Arkianum, Arignano, ville de Toscane,
sur l'Arno.
ARGOVIA, voy. ARGOJA.
Ario, Aiuonius, Arnona, l'Arnon, riv. du
Ahhusia, Ariiusium, voy. Aaruuslv. Berri, affl. du Cher.
Arl\, voy. Aeria. Ariodunum, Aerding ou Erding, pet. ville
de Bavière.
ARIA;Arr ou Arroê, île du Jutjand (Da-
•nemark). [Kinneir.] Ariola [Itin. Anton.], Ayrolum, Oriens,
Orienz (en ital. Airolo), bourg de Suisse
AniALBiNUJt [Tab. Theod.], Artalbinum
Mùhlhausen, (canton du Tessin).
[Itin. Anton.], Mulhusium,
Mulhouse, anc. ville des Rawraci, dans la Ariola, TJreuil, village près Toul (Meut-
Gaule Belgique, auj. ville de France the). Quelques géographes voient dans
cette station de t'itincr. d'Antonin le
(Haut-Rhin).
On confond assez fréquemment cette ville avec village de Rocourt (Marne).
la ville saxonne du même nom, dans laquelle l'im-
exista à du xvie siècle. Il nous pa- Ariouca [Tab. Peut.], Nizeroles, village
primerie partir
rait cependant que nous pouvons faire remonter du dép. de la Nièvre, suiv. Baudrand.
l'établissement de la typographie dans la Mulhouse
alsacienne à l'année 1561. Voici un livre à cette âriolica, Aurilly. Plusieurs localités en
date que nous trouvons fréquemment cité De Ar-
Eleutherio France portent ce nom.
bore scientiœ boni et mali, Augustino
(Séb. -Frank) authore. A la fin Mûlhusii supe- Ariona, Arjona, l'Ombla, riv. de Dalmatie.
rioris Elsatiac, per Petrum Fabrum, anno 1561, in-8.
Parmi les imprimeurs du xvie siècle que nous ARIORICA[itin. Anton.], à xvi m. de Be-
connaissons dans cette ville, nous ne trouvons pas
de noms importants à mentionner mais nous re- sançon, Aria Rica, PONS Aelii, PONS I)u-
commandons de ne pas confondre George et André ms, Poxs Arli.e [Chr. Virdun. a.'lODS],
I l.-iiit/scli, les premiers imprimeurs de Mùhlhausen Aelium [Vales. Not. Gall.], Pons Elave-
en Saxe, avec les typographes de Mulhouse d'Al-
sace. Nous les retrouverons à Mulucsium Turin- BIS,Ponïarlum, Pontarlicr, sur le Uoubs,
CORUM. ville de Franche-Comté (Doubs).
Nous ne trouvons'pas trace d'impression dans
Arianum,Ariano, sur le Pô, bourg d'Italie. cette ville antérieure au xixe siècle.
Ariarica, voy. Ariorica. Aripolis, voy. Ingolstadium.
Arica [Itin. Anton.], Ebodia, Evodia, ORI- Arisa, l'Arise, riv. du Languedoc; se jette
niacuji, Aùriniaca [Anc. Chr.J, Aurignij dans la Garonne.
île de la Manche,
(en angl. Alderney), Ariscotium, voy. Areschottum.
sur la côte 0. de France.
Arisitensis Pagus, YArzat, canton du
Aricia, Aricia Nemoralis [Martial, xm], Rouergue (Aveyron).
ville du Latium, au pied du Monte Al-
bano, auj. Lariccia, dans la campagne Aiusitum, ville épiscopale; suiv. Grégoire
de Rome. de Tours, mais dont il ne subsiste que
de faibles ruines auprès de la petite ville
Aricomum, voy. Areconium. d'Arzat, en Rouergue (Aveyron).
Ariminum [Itin. Anton.], 'Apîp.wov [Strab.], Aristadium, voy* ARNSTADIUM.
AiiBiraiuM, ville de l'Ombrie sur l'Adria-
Rimini, dans, la délégation Aritium PR^TORiim, voy. Beneventum.
tique, auj.
de Forli. ARLANTUM, Arlatevicus [monn. mérov.],
Un livre imprimé en II18Oa passé longtemps pour Arlaut ou Ariane, bourg d'Auvergne
être le premier produit des presses de Rimini;
c'était un livre hébreu Sepher Ekkarim, du rabbi (Puy-de-Dôme).
Joseph Albo, an. v. ccxvi (Christi I486), in-fol. de
107 p. Il est aujourd'hui avéré que ce livre précieux Arlape, Ars L apidea, ARALAPIDEA, Peehlarn
et recherché est sorti de l'imprimerie de Soncino, ou Pô'chlarn, ville d'Autriche;
103 ARLAUNUM. AR0S1A. 104
Assisium, voy. AsisiuM. de las Alas, 1638, in-4. Mais D. J. Gallardo nous en
indique un plus ancien Itelacion de la solemnitad
Assoitus [Cic. Ver.], "atomjoc[Steph.], As- con que celebrô la octaba dei Santissimo Sacra-
sorium, Azaro, bourg de Sicile. mento en la ygtesia mayor de Santa Cmz su pa-
trono Dott
Don Jh'e~o
Diego dede ~f/CMdoza, regidor de fa
Dlcndnza, ref)idor la Hfc~d
dtcka
TANAIS [Plin.], ciudad este ailo de 1633. -Con licencia, impresa en
Àssovium, Asovu, Azow ou
licija, en la oficina de Luis Estupiiian, afio 1033.
Azof,.ville de la Russie d'Europe, dans ln-4. 36 ff. sans pagin.
une île du Don (prov. d'lekateri- (Biblioth. espariola, tom. I, 729.)
·
noslaw). ASTIGIS VETUS, ASTYGIS, Alahameda (Ala-
ASTA [Plin. m 5] "Acrra xoXtivis. [Ptol.], rneda), bourg d'Espagne, près Ecija
Astensis Civitas [Paul. Asta
Diac.], (Andalousie).
Pompeja, Hatia [ïab. Peut.], ville de
ASTIPAL^A., 'AaTujraXotîa [Ptol.], île de Shim-
l'anc. Ligurie, sur le Tanaro, auj. Asti, pull, dans l'Archipel, entre Naxoset
ville et évèché de Piémont.
Rhodes, sur la cote de Carie.
Panzer et les bibliographes modernes citent deux
livres imprimés à Asti en 1518 et 1519 Alberti Astres, fleuve de Macédoine, auj. la
Bruni de Coiistilutionibus, decretis, statutis et con- dans le pach. de Saloniki.
Yistrizza,
sucludinibus. Asta;, HDXVin, in-fol. Jleneveimli
Sangeorgii Series MonUsferrati marcliionum et l'un des
ASTRASIA, Westiiaciiia, Westergoè,
principum. Asta;, per Franciscum de Silva, sidxix,
in-4. (Cat. Pinclli, Il, p. 16S.) quatre districts de la Flandre wal-
Il ne nous est pas permis de passer sous silence lonne.
le livre le plus précieux imprimé à Asti, dont un
est conservé dans l'admirable bibliothè- Asthizza, Voy. ASPEHOSA.
exemplaire
que du respectable doyen des bibliographes; M. J.- Astura [Plin. in], ô s-roça;[Strab.], Stura,
C. Brunet, qui l'a, de visu, décrit aussi exactement
que possible dans la dernière édition du Manvel du pet. riv. des États du Pape.
Libraire. Alioni Astensis (.G.) opera Jocunda
métro Macharronico malerno et-Callico compo- Astures, peuple de l'Espagne Tarraco-
sita. A la fin Impressum Ast per magistrum Franc. naise, divisé en Astures Augiistuni
deSilva, anno dfii, Milesimo quingentesimovigesimo
primo, die xij. mensis llarci,j., pet. in-8, demi-goth.
roy.. de Léon) et Astures Transmontani
fig. s. bois; 200 ff. non chiffrés. Le bel exemplaire {[esAsturies).
de M. Brunet a figuré dans les ventes flanrott et Astorica AUGUSTA, Colonlv Asturica, Aus-
Rich. lleber.; il fut acquis à cette dernière vente
par le libraire Crozet, qui le céda à M. Brunet il TURGA, ASTURGIA, anc. cap. des Astures,
est incomplet de 2 ff., mais il a le frontispice origi- ville dans le
auj. Astor.çja, d'Espagne,
nal que n'avait pas celui de M. Libri (vente de 1807).j.
Voyez, à cette occasion, Acte d'accusation contre roy. de Léon.
Libri-Carucci, art. Grenoble. Le Dr Cotton rapporte que la bibliothèque du
Trinity College de Dublin contient un volume im-
AsTARegia (Plin., Mêla., Itin. Ant], primé dans cette ville en 1624 par Ilieronymo Mu-
rillo, mais il n'en donne pas le titre.
Xeresium, ville de l'anc. Bétique, auj. Pedro Cosin imprima dans cette ville en 1577 un
Xérès de la Frontera, sur le Guadalete traité de D. Franc. Carmiento de Mendoza, intil.
Defensio libelli de redilibus ecctesiaslicis ab im-
(Andalousie). pugnationibus doctoris Martini Xavarri.– Astu-
o L'imprimerie doit exister dans cette ville depuis rica;, 1577, in-fol.
l'an 1626, » dit le Dr Cotton, qui ne cite aucun livre
à l'appui de son assertion. Voici un vol. imprime
ASULA, ACELUM [Plin. m.], ACEDUM, "AxeScv
l'année précédente, qui se trouve à la biblioth. de
l'Arsenal Disçorso en que se prueva, que el habito, [Ptol.], Asola, pet. ville de la Vénétie,
introducido por la nueva Pragmatica, es el mas sur la Chiese.
naitural y mas conforme al antiguo destos Reynos, C'est la patrie d'Andréas Asulanus, qui prit la di-
por et ficenciado Fernando Manojo de la Corte. des Aides, à la mort d'Alde
rection de l'imprimerie
Xérès, 1625, in-4. Une édition de ce petit traité a été
l'ancien, qui arriva le 8 février 1515 (1516, n. style).
publiée à Barcelone cette même année 1625 nous
ignorons laquelle est la première. Vicus
Ataciacus [monn. mérov.], voy.
Astapa [Liv.l, Esteva la Vieja, ville d'Es- Nardo Martius.
douter, puisque nous voyons celte coutume réini- Attiniacum, Aïtiniacum Palatium in agm
primée en 1547, avec cette souscription « On les Car.
Remensi (td Axonam [Capit. C.
vend en Arras par Jehan Bourpeois, et à la fin
u Imprime à Aniters par moy Jehan Graphcus. » Attigny, pet. ville de France
Baluz.],
Ce n'est qu'en 1553 que nous trouvons sur une résidence pendant
(Ardennes), royale
nouvelle édition des Couslumes la mention d'im-
les deux premières races et siège de
primeur accolée au nom de Jehan Bourgeois.
Voici, pendant les xvte et xvue sièles, la suite des plusieurs conciles.
imprimeurs artésiens que nous fournit une curieuse de Fr.
monographie de MM.d'iléricourt et Caron Attipiacum Attichy, bourg (0ise).
Jehan de Buyens, dont le frère Pierre ne fut que
Atttusi Promontorium, cap de la Corse.
libraire.
Jehan Bourgeois il y en eut deux probablement surla côte 0.; auj. PuentadiLaccivolo.
du même nom qui imprimèrent de 1535 à 1596.
Claude de Buyens et Gilles Bauduyn (1589), librai- Attqbriga, Monast. Veltenburgicum, Wel-
res, pour lesquels imprimait d'abord Joachim Tro- de sur le Da-
tenburg, bourg Bavière,
gncsius, mais que l'on trouve plus tard figurer
comme imprimeurs. nube,anc. abb.
Robert Maudhuv (1592-1630).
Guillaume de la "flivière (1591-1634), qui imprimait Attuatuca, Aduatdca |ltin. Anton.], Aduaca
ATUACA
aussi quelquefois pour Gilles Baudouin. Ce G. de la TlJNGRORUM, 'ArsuâMurov [PtOl.],
civière est le typographe dont se glorifient à juste
[Tab. Peut.], Tungri, Tongres (Tongem
titre les bibliophiles artésiens il fait revenir de le
en flam.), ville de Belgique, dans
Cambrai, en 1629, son fils Jean-Baptiste, dont nous
voyons pendant quelques années le nom associé au Limbourg, anc. cap. des Tongri, peuple e
sien. de la Gaule, dans la Germanie Ile, au
Arras fournit aux imprimeries, étrangères Pierre
Touros, surnommé le Tondeur d' Arras, prote de S.-O. des Ubiens, qui vinrent occuper
l'illustre Thierry Martensd'Alost, et le savant Cris- le pays des Eburones quand ceux-ci
pinus, Jean Crespin, que l'intolérance religieuse eurent été détruits César. On
par
force à quitter la France, et qui va porter à Genève,
croit aussi cette ville correspond
la libre patrie des réformés, son savoir et son que
génie. à la Paoïopous Aduaticorum, dont'on
Nous trouvons la mention d'un imprimeur d'Ar- rencontre souvent le nom.
ras, nommé Ilaiet, qui exerçait au commencement
Nous ignorons où M. Ternaux a pris l'indication
du xvne siècle mais, comme MM. d'Jléricourt et
Caron n'en parlent pas, nous ne le citons que sous d'un vol. impr. à Tongres en 1605 Bonarseus,
toutes réserves. amphitheatrum honoris. Paleopolis Adualicorum,
En 1764 (Rapp. Sartines), il n'existait à Arras que 1605, Ïn-Ji.
deux imprimeurs, Charles Lcmaître de la Sablon- Nous trouvons dans plusieurs anc. catal. la men-
tion d'une édition de ce livre imprimée Anvers en
nière, pourvu en 1747, et Michel Nicolas,' reçu im-
primeur en 1752. 160(i, in-û, avec le nom véritable de l'auteur, Oliv.
Bonarsius traduisait Bongarspar
Martin Franc, l'auteur du Champion des Dames, (Bonars),commeon
Bonqarsius. Nous trouvons dans un des catalogues
était d'Arras, ainsi que l'auteur de la illélitsine,
Jehan d'Arras. des Elzevirs une édition de la Cité de Dieu de
saint Augustin, trad. en flamand et imprimée à
sont
Atrebatensis Pagus OUComitatus, l'Artois, Tongres en 1618, in-ft. Mais ces indications
l'une et l'autre inexactes, si, comme le prétend le
anc. province française réunie à la cou- Bibliophile belge, la ville de Tongres n'a eu sa pre-
ronne par Philippe-Auguste, en H80, mière imprimerie qu'en 1829.
d'Anvers, au commencement du
passe à la maison d'Autriche par le Un imprimeur
xvue siècle, était de Tongres et en portait le nom
mariage de Maximilien avec Marie de Willem van Tongeren.
Bourgogne, et revient définitivement à Julia.
la France par le traité de Nimcgue Attubi, VOy: COLONIA CLARITAS
ATUItUS
(1678). ATUR, ATOURIS, 'ATGÛpu; [PtOl.]
Tarbellicus Aturus [Auson.],
'ATREBATES, peuple de la GauleBelgique lIe;2 [Lucan.],
Arus Silvensis l'Adour, fleuve
occupait l'emplacement de l'anc. dio- de France
[Auson.],
se jette dans le golfe de
cèse d'Arras, auj. partie du départ.
du Pas-de-Calais. Gascogne.
Atura, ATURRE, Civitas Aturen-
Aturum,
Atrebatii, peuple de la Bretagne romaine sium Aire, pet. ville et
occupait une partie du comté de Midd-
[Itin. Anton.],
anc. évèché dé Gascogne, sur l'Adour
lesex, sur la Tamise, et de l'Oxford-
shire. (Landes).
AUBANIA, voy. Albinia.
Atrianus, TARTARUS [Plin.], le Tartan, pet.
riv. de la Vénétie. AUBIGNIUM, VOy. Albiniacum.
Aucensis FLUVIUS, Oka, riv. de Russie.
Attaoim, "A– axov [Ptol."|, station de l'Es-
Tarraconaise, chez les Celtiberi, Auciacum, Auxy-le-Chàteau (Aiwhy), bourg
pagne
auj. Darocca. de Picardie (Pas-de-Calais).
ALDENARDA.
AiTEiiE voy. Atele. Audenarba, voy.
ATTERUS LAcus, die Schwartzee, ou le Lac Audiernusi, Audierne, bourg de France
Noir, en Bavière. (Finistère).
121 AUDOENI VILLA. AUGUSTA. 122
simut. Impressuin per lohannem Fabri millesimo portantes. Quelques-uns des volumes sortis des
quadringentesimo septuagesimo nono die ultima presses monacales, entre autres le Speculum histo-
lulii, in-a. riale de Vincent de Beauvais, de 1474, 3 vol. in-fol.,
Jean Lefèvre, au bout d'une année de séjour à Sa- sont exécutés avec les caractères d'Ant. Sorg.
luzzes. s'en retourna à Turin assez peu satisfait des Un exemplaire de ce beau livre qui a figuré à la
procédés du marquis {lion avendo, corne si deve vente Bearzi contenait la note manuscrite sui-
supporre, ritrooate in Saluzzo quelle convenienze vante Melchior, de Stamhain abbas SS. Udalrici et
che si sarebbe aspettato, Amati, p. 563), et son suc- Auffra, incipit opus illud impressoria: artis per-
cesseur fut Martin de la Valle celui-ci donna en ficere.
1481 une édition des satires de Perse, avec cette Augsbourg est la ville qui a produit au xve siècle
souscription [mpressus Saluliù, arte et impensis le plus grand nombre de hvres illustrés avec ligures
Martini de la Valle, correctusqz ac emenclat} en bois, et le plus grand nombre d'ouvrages en
diliglii opa Egreqii viri Jolianis Gauterii rectoris langue allemande les belles-lettres et les sciences
scholariuz SaluciêsiU anno Dili mcccclxxxi, in-fol. y marchaient d'un pas égal avec la théologie ascé-
gotli. de 12 ff. sign. A-B. tique et dogmatique.
M. Brunet fait remarquer que les caractères go- Augsbourg a aussi produit la première impression
thiques de Martin de la Valle ressemblent beaucoup musicale exécutée en caractères mobiles en Alle-
à ceux d'une édition de Boèce, donnée à Pignerol magne. Ce premier ouvrage est intitulé Melopoiœ
en 1479 par Giacomo de liossi, autrement dit Jaco- seu Harmoniœ Tetracenticce super xxu. Gênera
bus de Itubcis, Français que nous trouverons à l'ar- carminum heroicorum, elegiacorum, tyricorum et
t.icle Pignerol. Cela n'a rien d'impossible, et Martin ecclesiasticorum liymnorum per Petrum Trini-
de la Valle peut avoir acheté son matériel de Jacques tonium, etc. Impressum Augusta; Vindelicorum
le Bouge, ou bien celui-ci avoir fait fondre des ca- ingenio et industria Erhardi Oglin, 1507, pet. in-fol.
ractères identiques à ceux de celui-là, sans que du Les principaux bibliographes qui se sont occupés
fait ou puisse tirer une conclusion bien intéres- de la typographie à Augsbourg sont
sante. Zapf{G. W.)Auqsburg's BuchdruckergcschiclUc
Augsbourg, 1788-91, 2 part., in-4, fig.
AUGUSTA VALERIA, voy. Sjëtabis. Megger (C.G.) Augsburg's œlteste Druckdenk-
male. Augsburg, 1840, in-4, fig.
AUGUSTA Yangionum, voy. Vobhatia. Nous demanderons la permission d'ajouter quel-
ques mots à cet exposé.
AUGUSTA Vehomanduobum, voy. Quintino- M. Tross est de l'avis de Panier; il dit Premier
POLIS. livre impr. à Augsbourg, 1488: Bonavemurœ medi-
lationes. Mais pourquoi ne dit-il pas un mot de Job.
AUGUSTA VESUNNA, VOy. Petricobdium. Bamler, Bemler comme l'appelle Maittaire, ou Baem-
ter, suiv. Lichtenberger, qui cite de cet imprimeur
AUGUSTA Vindelicorum [Ant. Itin., Tab. une Bible latine de 1466? Bien des bibliographes ont
admis cette assertion comme certaine il est vrai
Peut., Tac], Aùf GÙaTa OikvSsXixwv [Ptol.l,
Raetorum qu'il parait prouvé aujourd'hui que cette Bible de
Colonia AUGUSTA [Grut.], Bamler fut impr. par H. Eggesteyn de Strasbourg,
Vindelica ALux AUGUSTA (sur beaucoup et que le fait qui donna lieu à cette hérésie biblio
de livres anciens on trouve seulement: graphique est une inscription manuscr. qui se trouve
sur l'exempl. de cette Bible que l'on conserve à
AUGUSTA; sur quelques autres, Trago-
Wolfenbûttcl expticit Psallerium. BAMLER.1466.
PoLIS), ville des Licates, dans la Vindé- Ce Bamler n'était alors qu'un enlumineur de
ville talent, et il lui plaisait de signer sa peinture
licie, auj. Augsburg, Augsbourg,
sans qu'il put se douter que ce fait dût mettre dans
de Bavière. On l'appela aussi quelque- l'embarras les bibliographes de l'avenir, Maittaire,
fois Licautiorum Damasia, parce que, Zapf et M. Didot compris; comme en définitive ce
avant d'avoir recu une colonie ro- Jean Bamler se laissa emporter par le courant et se
fit imprimeur à son tour, vers 1470 et certainement
maine, elle était la ville principale de en 1472, il méritait l'honneur d'une mention.
ce peuple. Mentionnons aussi Io. Schüssler, qui uelegantis-
simo charactere chartaque nitidissima excudit
Ville impériale de 1276 à 1800 elle fut illustrée on. 1470, Josephi de Bello Judaico lalinam editio-
par la protestation ou plutôt la confession de foi
en nemprincipem.i (Lichtenberger, p\191.)
que les réformés opposèrent, 1530, aux décrets Ehrard Raldo!tf t'imprimeur de Venise, qui re-
impériaux, ce qui lui a fait donner le nom à jamais vient dans sa patrie, et y imprime en 1488 fatma-
célèbre de Confession d'Augsbourg. nach de Jean de Kœnigsberg, dont il avait déjà donné
Un libraire de Paris, fort instruit et excellent bi-
une édition à Venise en 1476.
bliographc, M. Edwin Tross, a bien voulu nous don- Et surtout donnons-nous
à Augsbourg, quelques garde d'oublier Jean
ner, au sujet (le l'imprimerie senior (l'aîné), « qui ab anno circiter
notes que nous sommes heureux de présenter à nos Schœnsperger,
1481-1524 typis elegantibus libros excudit (Lichtcnb.
lecteurs.
établi p. 195), et auquel nous sommes redevables des
Augsbourg est, d'après l'ordre chronologique livres les plus richement ornés qui peut-être aient
par tous les bibliographes, la cinquième ville de l'Alle-
magne qui ait produit des impressions avec date cer- jamais été mis sous la presse une Bible allemande
de 1487 et 1490, avec figures sur bois un Novum
taine. Son premier typographe fut GûntherZainerou
sortait Testamentum, allemand, de 1523, avec des gravures
Zeynerde Kcutlingcn qui,vraisemblablement, sur bois de Jo. Scheufelein, d'une exécution char-
des ateliers cle Fust et Schoiffer; ses impressions mante et avec le caractère réduit du fameux ï'/ie-
sont fort belles et ses caractères bien gravés. Le
werdank enfin ce Tewrdannckli ou Tliewrdanck,
premier livre sorti de ses presses est intit. Aledi-
tationes Jlonaventurœ il porte la date im° ydas lui-même, dont il avait donné la première édition, à
Mardi, anno lxo octavo (1468), in-fol. goth. Nuremberg en 1517, et dont il publia deux réimpres-
sions à Augsbourg en 1519 (Lichtenh. 193), mais
C'est à Zainer que l'on doit l'introduction et
l'emploi en Allemagne des caractères ronds dits ro- déjà, dit M. Didot, il avait imprimé à Augsbourg en
mains livre avec ces caractères 1514 le livre de prières de l'empereur Maximitien,
le premier imprimé
est daté de 1472 ce sont les Elyniotogiœ Isidori pet. in-4, en gros caractères, dont l'exécution typo-
graphique est peut-être supérieure à celle du
Mspalensis.
23 Tliewrdanck lui même.
Jusqu'en 1500 on compte imprimeries à Augs-
bourg, dont celle du monastère de St-Ulric et St- Augustum
Afre, de l'ordre de S. Benoit, est une des plus im- AUGUSTA Vocontiorum [Géo.
DICTIONN. DE GÉOGB. 5
j
131 AUGUSTANA, PRETORIA. AULA QUIRIACA. 132
Rav.], Fokum Augustum[IUii. Anton.], primée sans nom d'éditeur ni de typographe, He-
AvsTA C1VHA3AGVSTA[monn. mérov.], duœ, 1578, in-8.
Il nous faut citer plusieurs imprimeurs autunois
Aouste, bourgade du Dauphiné (Drôme). au XVIIe s.: Blasius Simonnot, Pierre Laymeré, Ber-
nard Lamothe et Tort à la fin du siècle.
Augustana Pretoria DACLE,Roman, pet. Cette ville ne figure pas en 1764 au llappon fait à
ville de la Moldavie. M. de Sartines.
Augusti Lucus, ville des Calaici, dans la Augustodurum, Arjîgenus, VEDEoc.fi, anc.
ville des Vidueasses, dont le village de
Tarraconaise, auj. Lugo, ville de Ga-
lice. Vieux (Calvados)marque auj. l'empla-
cement suiv. Reichard, ce serait
AUGUSTI Mûri, voy. PONSSaravi. Aulnay, et, d'après d'Anville et Valloy,
AUGUSTI Trop-EA, Ssêainrô Tpc'-irata[Ptol.|, St-Fromond, local. du mèmedép.
Turbia, auj. Torbia, bourgade du
Augustomagus. Tab.
comté de Nice (Alpes-Maritimes). [Itin. Anton.; Peut.],
CIVITAS Silvanectum [Not. Prov.]
Augustius, Acutus, YAgoitst, VAgoût, riv., Silvanectjë [Notit. Imper.], Sii.vanec-
du Languedoc. TENSIS TJhbs [Greg. Tur.], Silvanectusi,
Augustobona Tricassium, voy. TftEci;. Silvanect.e Palatium, Sem.enses [Chr.],
ville des Silyanectes, dans la Gaule Bel-
AUGUSTOBRICA [Itin. AntOD.], AUGUSTOBRIGA gique, station de l'Itin. d'Antonin, à
[lnscr. Grut.], ville de la Lusitanie, xxii m. de Soissons, auj. Senlis, ville de
auj. Puente del Arçobispo dans la France (Oise) suiv. d'Anville ce serait
Nouv.-Castille. le 'Porotia-yo; de Ptolémée.
Nous ne connaissons
AUGUSTOBRIGA, AùfouuToëpifa[Ptol.J, ville dans cette ville avant l'année 1698
pas de livre imprimé
des Pelentones, dans la Tarraconaise, auj Critique d'un
docteur de Sorbonne sur les deux lettres de
Agreda, pet. ville de la haute Castille. AI AI. Deslyons, ancien, et de Bragelongne, nou-
veau doyen de la cathédrale de Senlis, touchant la
Augustodunensis TRACTUS (pays des jEdui), symphonie et les instruments que l'on a voulu in-
troduire dans leur église aux leçons des ténèbres.
l'Autunois, anc. prov. de France cor- Senlis, impr. de R. Caron, 1698, iu-4. (Bibl. impér.
respondait au dép. de Saône-et-Loire, Hist. de Vr., t. vin.)
réuni à un arrondiss. de la Côte-d'Or. En 1764 (Rapp. Sartines), il n'y. avait à Senlis qu'un
seul imprimeur, Nicolas Desroques, né à Paris, établi
en 1751 il était à la tête de trois presses.
Augustodunum [Tacit. Ann. in.], Aùfoua-o-
Souvov[Ptol.], Civitas yëduorum ou Enuo- AUGDSTOMAJMA,VOy. TrECjE.
RUM,JEdvà. [Itin. Anton.], Hedua,Avgvs- AUGUSTONEMETUM, VOy. ARVERNA.
TEDVNO AVGVSTEDVNVM, AVGVSTIDVNO, ·
Avgvsotepvno [monn. mérov.], Eduense. AUGUSTOPOLIS, VOy. AUGUSTA.
Palatium [Charta. Lug. Jun.], Augusta Augustoritum Lemovicum.
Lemovicum, Voy.
Francorum (sur quelques vieux livres),
AUGUSTOHITUM PlCTONUM, VOy. PlCTAVlA.
Ostvn [Chr. de S. Den.], anc. Bibrac-
tum? dont l'étymologie serait, selon Augustum, Voy. AUGUSTA Vocontiorum.
J. Lempereur, Mons Bifractus, Autun, AULA Bona, Aubonne, pet. ville de Suisse
ville de France, sur tArroux (Saônc-et- de Vaud).
(canton
Loire). AULA magni magistri ordinis
Quelques géographespensent que l'antique Bi- Mari*,
Teutonici,
bractum des Gaulois n'est autre qu'un bourg de DOMUS, Mergetiium, Mergentheim
l'Autunois nommé Beurect mais, comme les auto- ou Merge?itlicd, ville du de Wur-
roy.
rités les plus importantes ont consacré la ville d'Au-
temberg ruines de l'anc. château des
tun comme représentant le lîibractum de César,
nous ne faisons mention de l'opinion contraire que grands maîtres de l'ordre Teutonique.
comme d'un renseignement de quelque intérêt un M. Cotton (suppl.), mais sans citer aucun titre de
dictionnaire de géographie, connu sous le nom de livre à l'appui de son assertion,
de LacomOe, n'écrit pas Beurect, mais prétend que cette
dictionnaire ville possédait une imprimerie en 1698.
Beuvray ou Beuveray, autre village de l'Autunois.
L'imprimerie ne fut pratiquée dans ceite ville, au Aula Nova, sur le Danube,
Ebersdorf,
dire de M. Ternaux, qu'en 1655, et le Dr Cotton d'Autriche.
l'a fait remonter en 1596. Nous pouvons la reporter bourg
à une date antérieure. Le livre intit. SlalutaÊduœ, Est-ce dans cet Ebersdorf ou dans la petite ville du
statuta curiœ Eduensis, auct. Joan. Blondel, 15SG, même nom située dans la haute Saxe, dans le cercle
in-8, bien que publié sans nom de lieu ni d'impri- de Zwickau, que fut imprimée, en 1727, la Biblia Sa-
meur, est très-probablement sorti des presses autu- xonica, in-8, dont parle le père Lelong ? La Biblio-
noises. Le catal. Colbert nous fournit l'indication lileca Saxomca de Struvius ne mentionnant même
d'un Alissale ccclesiœ Ueduensis. Hedu<e, 1556, pas cette localité, il est à croire que c'est à l'Ebers-
in-fol. dorf autrichien qu'il nous faut attribuer cette impri-
Enfin nous trouvons dans le catal. des sciences merie.
médicales de la Biblioth. iinpér. un livre imprimé
en 1578 c'est une édition de Galien, trad. en latin, AULA Quiriaca, Gué-
Quiriacum, Guehanda,
corrigée et augmentée par Jean Lallemand et im- rande, ville de France (Loire-Inférieure)
133 AULA REGIA. AURELIACUM. 134
Aula Regia, Kônigssaal, Zbraslaw, abb. en Aiuharia Parva, .Zalathna {Klein Schlatten^,
Bohème, sur la Moldau. bourg voisin du précédent.
Auhio,Eoron, bourg de France, anc. abb. AUSTA, Austia, UstiA, Ustje, Aussig, ville
de bénéd. (Sarthe). de Bohème, sur l'Elbe.
s'associe à un Espagnol, Pedro Posa, en 1481; on cino, le premier imprimeur hébreu de l'Italie, et la
voit à Séville en 1492 un autre Pedro Bruno qui souscription, que nous venons de citer, nous apprend
pourrait bien être notre Savoyard. son origine allemande; après avoir pendant un assez
Nicolas Spiiidelei, continua seul à diriger son im- grand nombre d'années imprimé à Barco et à Brescia,
primerie de Barcelone. ce R. Gcrson s'en alla avec tout son matériel à Con-
Pedro Posa apprend son métier avec Pierre Bru, stantinople, où il mourut en 1530.
mais de 1482 à 150!i il figure scul à la souscription
des livres qu'il imprime. Bardenuvicum Bardovicum, Barmncum,
En 1493 nous trouvons Pedro Aliguel ou Pere Harden'GOaxt
Bardevicuji, [Chron.],
Aliqucl Condam qui donne la fameuse édition de la de Hanovre, de
Fr. Bardeioick, bourg près
Aletaphysica Kicotai Boneti, datée par erreur
de 1Û73; en 1497 la seconde édition dn célèbre roman Luneburg, sur l'llmenau.
de Tirant lo Blancho, in-fol. goth. à 2 col., presque Barderate ville de
aussi rare que la célèbre édition de Valence, et que [Plin.], Braida, Ligu-
nous voyons encore imprimer en 1498 pour le monas- sur le Tanaro, ville
ric, auj. Bardi, pet.
tère de Jlonserrate. du Piémont [Forbiger].
En cette même année 1493 Juan de Rosembach de
Ilaydellercli (pour Heydclberg), qui imprime les Bardia, Bartke, riv. de Poméranie.
célèbres Constitucions de Cathalunya. En 1499 il
s'eir va imprimer à Tarragona un Missel; en 1500 Bardium, voy. Bartiiuji.
nous Ic voyons à Perpignan; en 1518 il est de retour
en Espagne et devient l'imprimeur des PP. de Mon- HARDUM, voy. Bartiium.
serrate; enfin en 1526 il imprime à Barcelone los
Bardum, Bardo, pet. ville du Piémont,
Officios de Cicéron.
Nous avons encore au xv* siècle à Barcelone î dans le val d'Aoste.
Diego de Gumiel (1494 à 1502); à cette époque il de Béti-
imprime à Valladolid, et en 1513 et 1515 nous le re- Barea, Bapsîa [Ptol.], BAHIA, ville
trouvons à Valence. que, auj. Yera, dans le roy. de Grenade.
Enfin l'Allemand Jean I.uschner. de 1995 à 1503,
qui devient aussi l'un des typographesdu couvent de Bareflectu.m, voy. BARAFLECTUM.
Monserrate.
Nous attendons avec impatience la suite du beau Barentojsiuji, Barenton, bourg de France
travail de D. Jose Gallardo « Ensayo de una Bibi.
dont les deux premiers volumes seuls (Seine-Inférieure).
Espailola,
ont paru. Nul n'est plus apte à élucider les points Varesium.
Baretium, voy.
restés obscurs des origines de la typographie espa-
gnole, et à la dégager des ténèbres que se sont com- Bargemontium, BARGEMONUM, Bargemont,
plu à épaissir autour de son berceau les autres de Fr.
nationaux. bourg (Var).
bibliographes
terra
Barcino de Fr. Barianus, BARITANUS, Bariensts ager,
Yasconle, Barcelone, bourg di Bari, prov. napolitaine du roy.
(Gers). d'Italie.
Barcinona, Barcino NOVA, BARCILONA, Bar-
Barium, Bâpicv [Strab., Ptol.], Barrium,
celonette, pet. ville de France (Basses- ch.-l. de la prov. du
Bari, ville d'Italie,
Alpes). même nom.
Barcovicum, Barovicum, Barvicum, Berwick Le premier volume imprimé dans cette ville est
on Tweed, ville d'Angleterre, sur les daté de 1516 Pétri Calatini opus de arcanis catho-
licœ veritatis, contra obstinatissimam Judœorum
frontières d'Ecosse (Northumberland). nostrœ tempestatis perfldiam. Barii, M. D. xvi,
Nous ne connaissons pas de livre imprimé à Ber- in-fol. On trouve dans ce rare volume une ôpitre de
wick remontant plus haut que IW « Description l'empereur îMaxiinilien à l'auteur, datée de 1515,
exact and circumstanlial o( Batlle of Flodden, in avec la réponse de Galatmus, et un privilège du
verse, writlen "bout time ofQueen Elisabeth, witli pape Léon X. Le livre de Galatinus fut réimprimé
notes, by Jlev. 11. Lambe, vicar o( Norham. Ber- deux ans après. (Voy. OrthonalUaris.)
wick, 1774, in-12. » Mais le Suppl. du D' Cotton fait Panzer et le catal. La Vallière-Nyon nous donnent
remonter à 1759 l'introduction de la typographie en un second ouvrage imprimé à Bari quelques années
cette ville. plus tard; celui-ci a un nom d'imprimeur Opérette
del Parthenopeo Suavio, in yarii tempi et per
Barcum, Barco, pet. ville d'Italie, près Or- diuersi subjelli composte. Bari, Gilliberto Nehou,
sinovi, dans la prov. de Brescia. Francese, 1535, in-4, fig. s. b. Ce rare volume
aujourd'hui à la bibliothèque de l'Arsenal. .v est.» |i \\j
L'une des premières typographies hébraïques a
fonctionné à Barco à la fin du xve siècle elle a pro- ville de Podolie, sur le Kow.
Barium, Bar,
duit un assez grand nombre d'ouvrages dont le plus
ancien est intitulé Selicolh seu preces pro remis- Babium AD Albulam, Barhum ad ALBULAM,
sione peccalorum, in-fol. litt. quadr., les plus
Barcastrum, Bar-sur-Aube, ville de Fr.
grands car. avec points, les plus petits sans points.
La souscription est curieuse llodie feria V. (Aube).
die Vlll, melisis Tisri (octobre et novembre], Le premier imprimeur de Bar-sur-Aube s'appelle
anniccivii.Sextimillenarn(Chr.lU91),absolvimus, Fèvre, auquel succèdent Blanchard, puis Basticn;
Deo dame, Selicothjuxlaordinetn. fuit autem finis le 15 août 1760 Jean Vitalis prend la suite des affaires
earum hic Barci quod est m provincia Brixiana per de Bastien et meurt en 1763: son fils Germain Vitalis
manum ntinimi typographorum Cersom fdii su- succède à la librairie du père, mais cesse d'imprimer
pientis B. Mosis fel. mem. qui appellatur gervia- et se défait du matériel.
nice Mcntzlen Sonlzin, quem Deus cusiodiat. lia
adjuvel eum Dominus pro clementia sua, ut inci- Barium, BarumadSequaxam,Bar-sur-Seine,
pial -tractalum Sanhédrin eumque absoluat cum ville de Fr. (Aube).
rctiquis libris sanctis.
Ce Rabbi Gerson était le fils du juif Moïse de Son- Barium Ducis, Barro-Ducum, Barrum Du-
161 BARJOLIUM BARUTHUM, 162
cis, Bar-le-Buc, ville de Fr. (Meuse) Barrojus, Barrow, fl. d'Irlande (Leinster).
on dit aussi Bar-sur-Ornain. BARSA insula [Hin. Anton.], l'ile de Cers
M. Beaupré ne comprend pas cette ville dans son dans la Manche, entre Jersey et Guer-
Ilist. de l'imprimerie en Lorraine; 11. Sabourin de
Nanton ne la mentionne pas dans sa brochure sur nesey [Forbiger].
Ics Commencements de l'imprimerie dans les Vosges.
bien la placer quelque part.
BARSACUM, Barsac, bourg de Guyenne
Il faudrait pourtant
L'imprimerie n'a ronctionné que fort tard dans cette (Gironde).
ville; M. Ternaux désigne un ouvrage de de Maillet
imprimé à Bar-le-Duc en 1759, in-12, et un peu plus
BARScniENsisCoMiTATUs,comita£de.Barsc/ter,
loin il cite un Abrégé de la Nouvelle lléloîse, im- en Hongrie.
primé en l'an vm, à Bar-sur-Ornain, comme si c'était
Bautsch, riv. de Silésie.
une autre ville. BarthAj Barissus,
Nous trouvons dans le curieux catal. d'un avocat Bartiium, Bardum, BARDIUM, Barth, pet.
iiu Parlement, nommé Gacon, dont la vente se fit en < ville de Poméranic, sur la Baltique; on
1737, une indication intéressante: dans la nombreuse
collection de coutumes qu'avait réunie cet hommede trouve aussi BARDA, Bardensis Pkinci-
loi, se trouve au n° 259 Commentaire sur la cou- PATUS.
tume de Bar le Duc et de S. Miliicl par Jean le En 1582 le duc BogusIawXIII établit dans cette
Patge. Bar-le-Duc, Lochet, 1711, in-8. Ce renseigne- Ic plus ancien
ville une imprimerie particulière;
ment nous donne en même temps, le nom du pre- livre sorti de ces presses, que nous connaissions, est:
mier imprimeur de la ville.
(tom. VIII) nous Baltliasar Russow. Oronica der proviiilz Lyf/landt
Le Catal. de la llibl. impériale darinne vermeldet werdt. mit ~aelcrt 7/t.s<urtC7t
donne le nom d'un autre imprimeur de Bar-le-Duc,
vermehret dorcli dcn autoren Sûlvest. Gedriicket
qui se nommait n. Briflot, et le titre d'une pièce
mais toute to Bart, in der Fiirstlichen Driïckerge dorcli Andream
sans date, selon apparence imprimée dans
Seitnem, 1584, in-l». Livre précieux et recherché.
cette ville en 1757 Iielation d'une fêle donnée à On croit que les quelques volumes sortis de ces
Jlar-le-l)uc te 25 août 1757, en l'honneur du Roy.
Cantate pour le jour de la Saint-I^ouis, s. ti. in-ft. presses ducales n'étaient pas mis en vente, mais
distribués par le duc à ses amis.
L'imprimerie fut étouffée dès son début dans cette
ville par l'arrêt de 1759, aussi ne figure-t-elle pas sur .Les Juvenilia d'Ant. Muret, que nous trouvons
l'état présenté en 17611 à AI. de Sartincs, et ce n'est imprimés dans cette ville en 1590 (cat. Maittaire, n,
p. 175), y furent réimprimés l'année suivante 1591.
qu'à partir de la Révolution qu'on la voit fonction-
ner de nouveau. (Foires de Francfort, 1592, p. 590.) Les deux éditions
portent ex officina pi'incipis, et sont fort remar-
Les Coustumes du Bailliage de Bar, imprimées
en 1580, par le commandement du duc Chartes III de quablement exécutées.
Lorraine, avec une Epitre audit duc, signée par
Bartonia, BARTEN, pet. ville de Russie
Martin le Marlorat, datée de ISar, te 20 janvier 1580,
furent imprimées, suivant M. Beaupré, à Pont-à- (Brandebourg).
Mousson, par Etienne ou Martin Marchant, et réim- BARTPIIA, Bartfeld, ville de Hongrie, dans
primées en 1599, à Nancy. le comitat-de sur la Tepla.
Saros,
Baiuolium, Berioi.um, Barjols, pet. ville de Une imprimerie fut établie dans cette ville vers
Provence (Var). 1579, et plusieurs ouvrages importants y fu-
rent exécutés par David Gutgesel et Jacques Klôs,
BORA [Tit. Liv.],
Barnus, BapvoC; [Polyb.], à partir de 1590 plusieurs spécimens de 16S3 et de
ville de Macédoine, auj. Nitje ou Vitzi, 1050 sont conserves à la Rodléienne. ne 16G8 à
dans le pachal. de Saloniki, suiv. Pou- 1C72 la typographie de Bart/eld fut dirigée par
George Sambuch « Civitatis Senator; mais, de 1672
queville. à 1701, les troubles du royaume de Hongrie ruinè-
de Fr. rent cet établissement, qui eut encore quelque
BAROCCA, Baroche, bourg (Orne).
importance jusqu'en 1715, époque à laquelle le ma-
BAROFLUCTUM, voy. Barafluctum. tériel fut transporté au Collége des Jésuites de Ka-
schau [Nemeth, typogr. Ilungriœ],
ix° s.), Barlieu,
BAROLOCUS, GANNES (au
du Berri Barulum, Barolum, Barijlita, Barletta,
bourg (Cher).
ville d'Italie, fondée par les Normands
Bauolum, BARULUM, Barmia, Bormio, bourg au xie siècle, dans la Terra di Bari.
de la Lombardie.
BARUM, VQY. BARIUM.
Baromacus, VOy. Cjîsaromagus.
Barutiium, Byruthum, Bayrcuth, Baireuth,
Barpana, Harpona [Plin.], Caruania
[P. ville et anc. margraviat de Bavière.
Mcla],ife Cerboli, dans la Méditerranée,
M. Tcrnaux date de 1G8C l'imprimerie de Baireuth.
l'île d'Elbe.
près de Le livre qu'il cite Lilien. Summa Tlieologiœ Chris-
tianec Baruthi, 1668, in-4, nous est inconnu; mais
Barra, la Barre plusieurs localités por- nous le trouvons, heureusement pour M. Ternaux,
tent ce nom en France, entre autres cité au catal. des Elzevirs (Amst. 1681, p. 261) sous
une anc. abb. d'Augustins. le titre Caspar Lilien. Summa Tlieologiœ. Baruthi,
1666, in-A.
Barrana Arx, Barraux, bourg de L'indication d'un livre imprimé à Baireuth en 1669
Fr.,
dans le Grésivaudan nous est donnée par M. Brunet, et elle est exacte
(Isère). Th. Reinesii Epistolœ ad Nesterôs patrem et fîlium.
Barrexsis DUCATUS, le Baruthi, 1669,3 in-4, réimprimé l'année suivante à
BARUM, Barium,
le duché de Bar, anc. Leipzig.
Barrois, comté, Nous n'avons malheureusement pas le nom du pre-
puis duché, forme auj. partie du dép. mier imprimeur de Baireuth, à moins que nous
de la Meuse. n'acceptions pour authentique le renseignement
sommaire donné par M. Cotton (Suppl.)i a Prinling
Barroducum, voy. Barium ducis. was carried on hère, by John Gerard, in 1660. o
DICTIONN. DE GÊOGR. 0
163 BASATENSIS AGER. BASILEA. 164
Nous aurions été heureux de voir le titre d'un que cet énorme in-folio de 421 ff. à 2 col. de Û8 lig:-
a demandé plus d'un an de travail.
ouvrage cité à l'appui.
Vers 1473 il commença l'impression d'une Bible
BASATENSIS AGER,VASATENSIS AGER(BASA- en deux volumes, in-fol., mais probablement la mort
BOCATES), \eBazadois, anc. prov. franc.; l'empêcha de terminer ce grand ouvrage; le premier
fait auj. partie des dép. de Lot-et-Ga- volume seul est imprime avec ses caractères (tom.
prim. llibliorum Latinorum, in-fol., sine a., t. et
ronne et de la Gironde. typ. indic., qui finilur Psatterio et lineas 50 lit
quauis columna gerit, excepta prima quœ US lin.
Basatum, voy. Vasatum. est. Initiales singulorum librorum et cap. literœ
Basiento, fi. du de Na- non impressa! sed manu appiclœ sunt. Lichtenber-
Basentinus, roy.
ger, p. 218.)'
ples, trav. la Basilicate.
Bernard Michel, bourgeois de Baie, qui probable-
BAsLANA, dans la Pannonie inf., auj. Pos- ment avait prêté à Berthold Rot lcs premiers fonds
nécessaires à l'établissement de son imprimerie
séda, dans l'Esclavonie, ou, suiv. d'au-
nous verrons dans un grand nombre de villes le
(et
tres géographes, Sabatz, sur le Sau. même fait se reproduire), prit goût lui-même au
BASILIA [Amm. métier, et s'établit aussi typographe; ce fut lui qui
Basilea [Itin. Anton.] termina la Bible que nous venons de décrire, et im-
Basilea Rauhacorum, Colonia le second volume avec ses
Marcel/), prima propres caractères,
Munatiana (de Munatius Plancus, que en 1475. Le nom de ce B. Richel cesse cle figurer sur
avoir fondé la ville), lcs impressions bâloiscs à partir de 1486.
l'on prétend Les deux premiers volumes imprimés avec date à
Athenje Raurac^e, Bazela, [Geo.Rav.], Baie sont de l'année précédente le premier, daté du
Bjîsula, Ba'sula, Baille, Baalle 13 décembre, est Reperlorium juris Joannis Cal-
[Chron.
Bâle (en ail. Basel), derini, in-fol.; il est exécuté par un troisième impri-
Carlov.], auj. Basle, meur, Michel Wensler ou Wensel, c'est-à-dire avec
ville de Suisse, sur le- Rhin les caractères dont ce dernier se servit pour l'im-
Conciles; université fondée en 1459, par jEneas- pression des Eptlres de Gasparin, auxquelles il
Sylvius Piccolomini (P. Pio 11°); bibliothèque d'une mit son nom; le second, imprimé par Bernard Riche),
haute importance. est un in-fol. intitulé Der Saclisenspiegel.
D'innombrables recherches bibliographiques ont Michel Wensler et B. Richel impriment ensemble
été consacrées aux origines de la typographie dans le Quadragesimale Boberti de Licio. pressit ma-
cette ville célèbre. Voici le résumé des faits désor- nibus nec tersis in Basilea, JSernardus Richel, cum
mais acquis au domaine de l'histoire. Michaele Wensel, 14-/5.
En 1455 on voit figurer comme témoin dans le pro- Nous ne pouvons suivredans tous ses détails le déve-
cès intenté par Faust à Gutenberg à Mayence, et que loppement rapide de l'art typographique à Bâle; nous
celai-ci perdit le 0 novembre, un certain Berthold devons seulement noter encore quelques faits et
Rot, natif de Ilânau, appelé aussi quelquefois liec- signaler de grands noms.
thold ou Berthoud de Hanau, ouvrier de l'atelier de Un livre publié sous la fausse date de 1444 donne
Gutenberg. occasion à quelques rêveurs de revendiquer pour
Vers l'an 1460 une sorte de fièvre de propagande cette ville l'honneur de la découverte de l'imprime-
s'empare des ouvriers typographes de Mayence; rie il est intitulé Reformatorium vitœ morumque
comme après la mort du Christ, ses apôtres se parta- et honestali saluberrimunt. Basilea:. M. cccc. xliiii,
gent le monde, ainsi les missionnaires de l'imprime- in-8 'pourxcim).
rie se répandent en Europe et portent les bienfaits Parmi les grands imprimeurs bâlois, que Zwinger
de la sublime découverte jusqu'à ses extrémités. appelle typographici Hcroes, nous devons citer
Berthold flot fut un de ces émigrants, mais lui Jean de Amerbach, chef d'une famille illustre, qui
n'alla pas si loin; de Mayence il remonta les bords porte presque à la perfection l'art de la typographie
du Rhin jusqu'à Strasbourg où il résida quelque son premier livre est de 1481,c'est le Prœceptorium
temps, dit-on, puis arriva à Bâle, alors ville d'Alle- divinœ legis de J. de Nyder, des frères Prêcheurs,
magne, où il se fixa. in-fol. de 221 ff. à 44 1. son Saint Ambroise de 1492
De 1462 à 1474 il dut imprimer un assez grand est resté célèbre. »
nombre de livres, mais, comme son illustre et mo- Ses trois fils succèdent à son imprimerie et sou-
deste maître, il les publie sans y mettre son nom et tiennent dignement l'héritage paternel.
même sans date; heureusement il fit une seule fois L'un de ses correcteurs fut Jean Froben, de Ham-
exception à la règle, et le volume au bas duquel il melbruck.(14C0-1527), qui devint à son tour l'rinceps
il fut le protecteur et l'ami
apposa son nom, sert à faire reconnaitre ses carac- typograpliiœ Hasiliensis
tères. Ce volume est intitulé llcpertorium vocabtt- de trois grands hommes Erasme, OŒcoIampade et
UPf Equisitorum tsic) Oratorie voesz et liistoria || Holbcin, qui pendant de longues années lui prêtèrent
rum cum fideli nai,rac6e. Editum a doctissimo leur concours. Erasme pleure la mort de Froben
If arum ama 0 tore ilagistro Conrado (de Mure) d'une façon touchante -.Nunquam anlehac expertus
Turicensz ccclesie cantore. Et Tpletns an || no do- sum, dit-il, quantam vim haberet sincera anticitia
mini M° cccc. lxx. m". Puis on lit ces vers ac mutuus animorum nexus. Fratris Germani
mortem moderatissime tuli, Frobenii desiderium
Unde liber venerit presens si forte requiras
ferre non possum.
Quid ve novi référât perlege qtiod sequitur M. A.-F. Didot a consacré à ces deux grands
Jlertoldus nilide liûc impresseral in Jlasilea. etc.
hommes, Amerbach et Froben, une des plus intéres-
(Absq. anno), in-fol. goth. 147 ff., sans ch., réel, ni santes notices cle son Hist. de la typographie.
sign., 30 et 38 Il. à la page entière. 11 nous faut encore nommer Jo. Hervagius, auquel
Les caractères dont Berthold se servit pour l'im- nous sommes redevables du Polybe de 1529, Jo. Be-
pression de .ce livre se retrouvant dans un assez bclius, qui donne l'Aristote grec de 1531, Andréas
grand nombre des premiers produits de la typogra- Cratander, Jean Oporin, dont le vrai nom est Jean
phie bâloise, par exemple dans le livre de saint Gré- Ilcrbst, qui mourut en 1568, et qui publia le Vesale
goire le Grand, intitulé Moralia in Job, on est assez de 15!*5, in-fol., un admirable livre; enfin Thomas
fondé à les attribuer tous aux presses Guarin, l'imprimeur de la Bible de l'Ours.
légitimement
de cet imprimeur. Un exempl. du livre de saint Gré- Au xviio siècle Jean Buxtorf, le père, fait fondre
goire, ci-dessus cité, porte cette note manuscrite et des caractères hébreux, et pendant plusieurs années
bien authentique « Jlunc solvianno M. cccc; lxvui. publie des ouvrages imprimés en cette langue
Joseph de Vergers, presbiter Ecclesice S. Ilyllarii « iVoslra typographia hebraica sopita est, dit
Mogvntini, » d'où l'on a tiré cette conclusion fort P. Burmann, quant tamen resuscilare typographus
naturelle que Berthold Rot imprimait en 1407, puis- ad œstatem cogitât. »
165 BASILEENSIS PAGUS. BAT1A. 1G6
0 près Corbie
Basjvus, Baisieux, village dans la prov. do, Gueldre.
(Somme). Batenburgum, VOy. BATAVOBURGIUM.
Bassacum, Bassac, bourg de Fr. (Cha- BATHA, Insula Batiiensis, ile de Batz, sur la
rente), anc. abb. de Bén. côte N. de la Bretagne (Finistère).
BASSAVILLA, Basville, village de l'Ile-de- ville de la basse
.Batiiaseca, Bathasac, pet.
France, anc. marquisat. Hongrie.
la Bassée, pet. ville de la Flandre
BASSEA, Bathenis ComtatuS; le cômitat de Ba-
Wallonne (Nord). tha (der Bathische district), en Hongrie.
BASSINIACUS ager, le Bassigny, Batiiia, Bathonia, voy. Aqu* Calid.e.
Bassinia,
anc. district de la prov. de Champagne. de.
Bathmonasterium, Batmunster, bourg
de la haute sur le DiP.ube; anc.
Bassus fons, Basse-Fontaine, village Hongrie,
anc. abb. de Prém. abb. de S. Ben.
Champagne (Aube),
Batiiys, Ba6u; [Ptol.1, riv. de Sicile,
BASTA (Plin.], ville de l'Apulie, entre Hy- auj.
lati, dans le val di Mazara.
druntum et le cap Japyge, auj. Vaste
[Forbiger] Batia, Beatia, Biatia, Baeza, ville d'Es-
pàgne, sur le Guadalquivir (Anda-
BASTAHNORUM REGIO, voy. RUSSIA rubra.
lousie).
BASTI [Itin. Anton.], BACCA, ville de la Suivant Antonio, l'imprimerie remonte en cette
dans le roy. ville à l'année 1551, et voici le titre du volume qu'il
Tarraconajse, auj. Baza,
indique, mais sans donner le nom de l'imprimeur
de Grenade. Traslado de la Capitulation entre eCpoderoso Iley
M. Cotton donne la date' de lClïi pour l'introduc- de Tunes Muley-IIasxan y cl illustre Seiïor
tion. de l'imprimerie dons cette ville; voici le livre D. Alonso de la Citeva y llenavides, Capitan Gene-
sur lequel il a basé cette assertion Peregrinos pen- ral, Alcaide y Gobernador de la Goleta de Tunes.
samientos de MysWios diuinos en varios versos y Baeça, 1551, in-4.
glosas diftcultosas, par Alpli. de Bonilla, en Bacca, Cet ouvrage fut probablement imprimé par Andres
1014, in-4 (cat. Dubois, II, p. 62(i) mais les biblio- Fancga ou tout au moins il en fut l'éditeur. Callardo
graphes espagnols citent plusieurs ouvrages du (tom. II, n" 1M8 et 226d) nous indique plusieurs
même auteur imprimés à la même époque à Bacza, autres livres imprimés en cette même année 1551.
sa ville natale, et particulièrement celui-ci dont Doctrina cor dis det serafico dolor Sant Jluenauen-
Antonio nomme l'imprimeur Pedro Cuesta, ce qui tura en romance. E impresso en Baeza A costa de
nous permet de considérer comme uneerreur l'asser- Andres Kanega, mercader de libros, vecino de Gra-
tion du catal. Dubois et du D' Cotton. nada, en el mes de Julio, afio 1551. A la fin: Aca-
bôseàcatorce dias del mes de Agosto de 1551, in-a,
Bastia, VOy. Mantinum. s. réel, ni chiff.
Fuensalida (rranc. de), lireve sumina Uamada
Bastida, la Bastide; plusieurs localités sosiego y descanso del Anima. Impreso en Baeza,
portent ce nom en France. à 8 dias del mes de Enero 1551, in-8.
En 1590 Juan Batista de Montoya était imprimeur
BASTONACUM, Bastonia, Belsonacuji, Bas- dans cette ville.
167 BATIANA. BEDOVINUM. 168
Batiana, ville des Hftlviens, sur le Rhône, Bavacum, voy. Bagacum.
dans la Gaule Narbonn., au j. Bais, Baix
aux Montagnes Bavaria, voy. Bajoaria.
(Drôme).
Bavo [Plin. m], Bo^e [Amm. Marcel.]
Batinum [Plin.], riv. d'Italie, auj. le Sali- île de la mer Adriatique, sur la côte
nello.
Illyrienne, auj. Babua.
Battica (?)Battice, village près de Herve
(prov. de Liège). Bayonna, voy. Bajona.
M. J. Gothier, libraire à Liège, auquel nous som- Bazinga, voy. Basinium.
mes redevable de nombreux et consciencieux ren-
seignements, nous communique la note suivante Bazochia, Bazoche, bourg et anc. vicomté
Selon Ferd. Hénaux, une imprimerie fut établie du Perche (Orne).
dans ce village en 1180, et M. L. Capitaine ne date
cet établissement que de 1780; voici le titre du seul Bealta, Bui.lacum, Bea]t, bourg d'Angl.,
livre daté que l'on sache provenir de cette localité
à leurs Altesses dans le Brecknockshire [B. et M.].
Ode Royales Marie-Christine, Ar-
cliiducliesse cl' Autriche, et le duc Albert-Casimir de Bearnia [Cluv.], Beneharnia, BENEEHAR-
Saxc Tesschen, Gouuerneurs généraux des Pays-
Bas autrichiens., ait sujet de leur passage par le kum, Bierne (au xm° s., Nostre-Dame
/.imtourg. Battice, F.-J. Vieillewye, 1791, in-12, Biêrne, cri de guerre des comtes de
del2 p.
Foix), le BÉarn, prov. franc., réunie à
BATUA[Plin.], BcuXoûa. [Ptol.], Bulua, Bu- la couronne en 1594; auj. dép. des
doa, ville de Dalmatie, sur le'Cattaro. Basses-Pyrénées.
Batula, Besos, fl.' de Catalogne; se jettes BEATIA,voy. Batia.
dans la Méditerranée, près de Barce-
lone. » Bebiana, Babenhausen, bourg de Bavière.
Baucium, Baltiuji, les Baux, bourg de Bebriacum [Juven. Sat.l, Bedriacum [Tac.
Provence, anc. marquisat (Bouchés-du- Betriacum [Suèton.], BnTptaxo'v[Ptol.
Vetriacdm [Chron.], Canedum [Cluv.
Rhône).
ville de la Gaule Transpadane,
Bahconica [Itin. Anton.], Bonconica, ville auj.
de la Gaule Belgique, auj. Bockenheim, Canedo, bourg de la prov. de Mantoue,
ou S.-Lorenzo Guazzone [Forbiger].
en Hainaut, suiv. Cruse, et Oppenheim,
dans la Hesse Rhénane, suiv. Cluvier. Beccum, Beccum Herluini, le Bec-Hellouin,
Baudobiuca,.vov. Babardia. commune de Normandie (Seine-Infér.),
de Suisse de anc. abb. de S. Benoît.
Baudria, Boudry, bourg (c.
Neufchàtel). Beccum Ariosi, Bédarrieux, pet. ville de
France (Hérault).
Baudrino VILLA,Boran-sur-Oise, village
près Beaumont (Oise). Becia, Biecz,ville de Pologne (palat. de
Baugeium, Baugé-le- Viewx, bourg et chât. Cracovie).
d'Anjou (Maine-et-Loire). Becillum [Geo. Rav.], auj. Benecello,lo-
calité entre Parme et Modène [Forbi-
Baugemacitm BAUGESIUM, Beaugerais,
de Touraine (Indre-et-Loire)
ger].
bourg
abb. de Citeaux. Becoisel,Becoyseau,anc. villa
Becoisellum,
Baugiacum, Baugy, bourg du Berry (Cher).
roy. et château dans la forèt de Crécy
(Oise); in Sylva Crisciacensi in pago
BAUGiun,».Bawgé, pet. ville d'Anjou, sur le
Briegio [P. Anselme, t. m].
Couesne (Maine-et-Loire).
Becrena, Becken, Beckum,ville de West-
BAUJOVIUM, voy. BELLOJOCUM. phalie au S.-O. de Munster.
BautjE, voy. Bona villa. BEDA[Tab. Peut.], anc: ville des Treviri,
Bauzanum [P. Diac], Bolzanum, BULSANUM, dans la Gaule Belgique, auj-.Bidburg,
Bauxare [Cod. Theod. Lex 3], ville de bourg près de Trèves.
Botzen, Bolzano, ville du
Rhœtie, auj.
BEDESIS, le' Ronco, fl. d'Italie; se jette
Tyrol. 1. dans
existait dans cette petite ville au l'Adriatique, ou la Bevana, suiv.
L'imprimerie
XVIIe siècle; voici le titre d'un rare volume non cité
Reichard.
par Lowndes, que nous avons vu chez M. Tross, Lactodurum.
O' Conor. Lumen orthodoxum, Bedfordia, voy.
libraire de Paris
spargens duodedm radios illustrions pree cœteris BEDFORDIENSIS Comitatus, the Bedfordshire
lucis et ignis fidei calholicœ, emicanles enlheiviri,
Joan. Duns Scoti. probat Fr. Sonav. O' Conorus (Angleterre).
Kieriœ (alias a S. Patritio) Ilybernus. Bulsani,
in typographia Archiducali, 1601, pet. in-8, de 24 et Bedovinum, Bedovin, bourg0 d'Angleterre
0
390 p. plus un f. d'errata. (Wiltshire).
169 BEDRIACUM. BELLA CUMBA. 170
à
Bedriacum, voy. Bebkiacum. Nous ne pouvions faire remonter l'imprimerie
Belfast qu'à 1714 (Lowndes, part. V, p. 1421), mais
Befortium, BELFORTIA, Béfort, Belfort, -ville ,1e suppl. du Dr Cotton nous reporte à l'année 1096.
de la haute Alsace, réunie à la France James Blow, imprimeur de Glascow, vint se fixer
à cette époque en cette ville avec Patrick Neill, son
en 4648 (Haut-Rhin). beau-frère. L'archevêque de Dublin, King, cite des
Le rapport Sartines nous apprend que l'imprime- éditions du « Scollisli Catecliism, with the solemn
rie date à Belfort de l'annéc 1756; Jean-François League ami Covenanl, n aux dates de 16M et 1700,
Comte, natif de Besançon,y fondeun établissement qu'il assure avoir été imprimées à Belfast en 1706.
typographique avecdeux presses; on était, avant Le même James Blow donna une édition dc la Bible,
cette époque, obligé de faire imprimer à Bâleou à qui fut la première publiée en Irlande; il faut ajou-
Montbelliard. ter, avec le respect dû à la mémoire du vénérable
prélat, que cette Bible est'parfaitement inconnue de
Begardum, HIGARDIA, Begars, commune de tous les bibliographes.
France, anc. abb. de bénéd. (Côtes-du- Belfortium, Belforte pet. ville d'Italie
Nord). (prov. de Parme).
Begia, Bejara, Pas Julia, nàç 'louXî* [Ptol.], Belgentiacum, voy. BALGENTIACUM.
Colonia Pacensis [Plin.], ville des Tur-
dans la BELGICA, Gallia.
detani, Lusitanie, auj. Beja, en voy.
BELGICA [Itin. ville des Ubiens,
Portugal (Alentejo). Anton.],
dans la Gaule Balckhau-
BEicnuNGA Arx, Beichlingium, Beichlingen, Belgique, auj.
ville de la Saxe-Weimar. sen, pet.. ville de la Prusse rhénane,
suiv. Cluvier.
Beinhemium, Beinheim, pet. ville d'Alsace
Belginiim [Tab. Peut.], ville des
(Bas-Rhin). Treviri,
dans la Germanie infér., auj. Baidenau,
Bejara Melems, St-Bejar-de-Melena, bourg ou Belch, au N.-O. de
près Coblenz,
d'Espagne (Andalousie). Kirchberg, suiv. Forbigcr.
Belacuji, Bellac, pet. ville de France BELGIOLUM, voy. Baluolum.
(Haute-Vienne). Belgium, pays de la Gaule placé au centre
Belca [Itin. Anton.], prem. station sur la de la Belgique Ile, occupé par les Bel-
Loire après Briare, àxxnm. d'Orléans; lovaci, les Ambiani, les Atrebates, etc.
anc. ville romaine dont on voit les BELGICA [Cluv.], Germania infe-
BELGIUM,
ruines à Montboux, village du Gâtinais rior de la Gaule
[id.], partie Belgique
(Loiret); ou à Bougy, village du même comprenant
département, suiv. Forbiger. 1. Belgium Austriacum, formé de la Flan-
Belcasthum, Belucastrum, GENEOCASTRUM, dre, le Hainaut, le comté de Nannir, le
Belcastro, ville d'Italie (Calabre ul- Gueldre, le Luxembourg, Anvers et Ma-
tér. 11e). lines.
BEVELANDIA AUSTRAUS [Cluv.], Zuid-Beve- Bibola [Geogr. Rav.], sur la 111acra, à l'O.
land, Land van der Goes, île de Hol- de la Via Clodia, auj. Bibola, bourg
lande, dans la prov. Zeeland. près Carrare (Italie).
Bevelanwa septentrionalis Nord-Beve- Bironium [Tacit.l, BôbKngen, ville du
land, île de la même province. Wurtemberg, dans le cercle du Neckar.
BEVERLACUM, Beverley, ville d'Angleterre Biiiiu, Birra, la Berre, pet. riv. du Lan-
(Yorkshire). guedoc, qui coule dans la vallée Cor-
Un Hollandais nommé Hugh Goes (al. Van der bière, vallis Corbaria; se jette dans
Goës) y séjourna vers l'année 1510; une ballade im-
primée par lui à cette époque est le seul produit de l'étang de Bages (Aude), et sur les
cette presse qui soit parvenu jusqu'à nous. bords de laquelle se livra une bataille
en 737 [Frédég.].
Bevebkekse CASTELLUM, Bevern, château
de Silésie. Bibractum le nouvel historien de César
Résidence du duc Ferdinand deBrunswick-Bevern, place cette localité importante sur le
où il lit imprimer son ouvrage intitulé Des vnin- mont Beuvray, mons Bifractus, près Au-
derliclrea wnnderliche Beget/nisse. Auf dem fürst-
lichen tun. (Voy. AUGUSTODUNUM.)
Kesidenz-schloss Bevebn gedruckt von
Johann Hechtinuller; part. Ire, 1678, in-4; part. 11e, Bibrax [Cœs. B. G. n, 6], OPPIDUMRiie-
1680, \n-U. On ne connaît pas d'autre livre im- MORUM.
primé dans ce château [Ternaux],
Le père Lempereur place cette loca-
Beverovicum Bevenvyck, pet. ville de
lité a trois lieues de Neufchdtel l'avocat
entre Alkmaer et Harlem.
Jacq. Robbe croit que c'est Laon; une
Hollande,
Un imprimeur hollandais, du nom de Franz Pels,
en 1G38 un lettre publiée au journal de Verdun en
y fonda établissement typographique.
1750 dit que c'est Bruyères, village à
du Limousin
Beyssacum, Beyssac, bourg une lieue de Laon; Samson et DuÇange
(Haute-Vienne). opinent pour Fismes (voy. AD Fines)
Bezelinga, Basselingen, ville de Suisse. enfin Lebeuf, d'Anville et Forbiger
BEZUA DE Bosco, Bézu-la-Forét, bourg de penchent pour Bidures, village aux en-
Normandie (Seine-Inférieure). virons de Laon (Aisne).
Biala, la Biala, riv. de Gâllicie, affl. de BIBROCI,peuple de la Britannia Major, oc-
la Vistule.. cupait le territoire qui correspond en
Bialikamia, Bialykamen, ville de la Galli- partie aux comtés de Surrey, de Sus-
sex et de Berk.
cie, au N.»O. de Lemberg, sur le Bug.
Bigaugia, Pegau, ville de Saxe [Graësse]. Binarusia, Binaros, pet. ville d'Espagne,
dans le roy. de Valence.
BiGEiuiA,Bîfsfpa [Ptol.], ville des Basti-
tani, dans l'Espagne Tarrac., auj. Vil- BiNcmuM, Binch, Binche, ville de Belgique
lena, dans le roy. de Murcie. dans la prov. du Hainaut.
remonte en cette petite ville à 15d5
Bioehrensis comitatus, Biguria, Bigorra, L'imprimerie
La vie t legide de madame saincte Luthgarde,
Baigorry, la Bigorre, le Bigorre, anc. iadix tressaincle moniale ait monastère de Euuicre
prov. et comté de France comprenait ou pays de Brabant. Imprime en Binch pour
Lan M. V. C.XLV. par
Labbe Daulne-,
le dép. des Hautes-Pyrénées. Monsieur
Mo Guillaume Cordier, in-4 goth. de 40 If. à 31 lign.
Bigerki [Paul. Not.], Begerri [Plin.], Bi- La marque gravée en b. qui est figurée sur le titre et
187 BESDRIUM. BISUNTIUM. 188
que reproduit le Manuel (v. col. 1201), est entourée du 16 novembre. Bientôt après fut établie la célèbre
de ce nom D. Joannes de Lanoy abbas Alnen, typographie de John Baskerville, dont la belle col-
que l'on croit être le nom de l'auteur de cet opus- lection de classiques latins est si justement recher-
cule. chée il débuta par le Virgile de 1757, in-4, et son
M. Brunet ajoute Livre très-rare, le seul connu dernier volume imprimé parait être le Salluste de
qui ait été impr. à celte époque et peut-être pendant 1774, in-8. Cet imprimeur employa pour la première
fort longtemps après, à Jlincli. et au tom. II, col. fois le papier vélin eiv 1756; en France ce furent les
673, nous trouvons cette note empruntée aux catal. Johannot qui s'en servirent les premiers en 1780. Tout
La Vallière et de Soleinne Dialogue nouveau à le monde sait que Beaumarchais se rendit acquéreur
trois personnages c'est à sçauoir Lembassadeur de des caractères de Baskerville, et les fit transporter
Lempereur dame Paix et Bellonc la déesse de la à Kehl, où de 1784 à 1789 il publia en 70 vol. in-8
guerre. En Binch, Imprimes par Guillaume Cor- l'édition complète des œuvres de Voltaire.
dier, Lan m.d. xlviii, pet. in-4, de 8 (T. en ital. et
en vers de 10 syllabes. Birtiialbinum, Beixthalom, bourg CI de Tran-
Buscum DUCIS. sylvanie.
BmmuiiM, voy.
Bingium [Tac. Hist.], ville des Vangiones, BlSALDUNUM, BlSILDUKA, BESELDUNUM, ville
des
dans la Gaule, Belgique, auj. Bingen, Ausetani, dans la Tarraconaise,
ville et anc. comté de Ca-
ville de Hesse-Darmstadt, à l'O. de auj. Besalu,
talogne.
Mayence.
Biolindum, Dioundum[Tab. Peut.], Belvez, Bisahnis, le Bisagno, fl. d'Italie, des Apen-
nins au golfe de Gènes.
bourg du Périgord, au S.-O. de Péri-
gueux (Dordogne). Bisanthe [Plin.], BwiâvO» .[Hérod.] Rike-
DESTUM, 'PoiiSeutov [Ptol.], 'Pai&soro;
BlPENNIS, VOy. BIELLA. [PrO-
cop.], RESISTUS, Registus [llin. Anton.] 1
BlPOMIUM, BlPO.NTUM [Ccll.], GEMINUS PONS, ville de la Thrace, Rodosto, Rodos-
auj.
Zweybrùcken(en fr. Deux-Ponts), ville de
tschig, Tejur-Daghi, ville de la Rou-
Bavière, sur l'Erlbach. mélie.
Nous connaissons un grand nombre de livres im-
primés dans cette ville en 1596, et c'est là la date la Biscaja CANTABRIA
[Cluv. Ccll.], [Plin.,
plus ancienne que nous puissions assigner à la typo- Cic], partie de la Tarraconaise, auj. la
graphie de Deux-Ponts. Nous citerons, d'après
VElcnchus ou catal. des livres imprimés de l'an 1593 Biscaye, prov. d'Espagne.
à 1600 dans l'étendue du saint Empire Johan
BlSCARGIS [Plin.], [Ptol.], ville
Schwebelii erster Tlicil aller deutscher Bûcher Biozap-ri;
und welclie er im hochlOblichen des Ilercaones, dans la Tarraconaise,
schrifften fUrs-
tenthumb-Ziveibruck von anno christi 1522, biss auj. Flix, en Catalogne, suiv. Bisch. et
auff 15ûO, geschriebe7i. Zweibriick, bey Ludwig
Môll., ou Berrus suiv. Forbiger.
Konig, 1590, in-8. (Cité également par le Catal. des
foires de Francfort. de 1625.)
Bisinianum, voy. Besidi*.
Citons encore, d'après ce dernier Catal. (p. 420)
Christliche Gebetlin gegenwerliger allgemeiner Vesontio.
Bisontium, voy.
Noth, sonderlich wider den feindt der chrislenlieit
und gesc/twinde slerbens seuche der schâdlichcn Bissokum, Bessan, bourg du Languedoc
l'esiitentz. Zweibriick, 1596, in-4.
Nous trouvons ce premier imprimeur, Ludwig
(Aude).
BlSTONIS LACUS, BlSTONU.M STAGNUM [Plin.],
Konig, établi à la même époque, ou ù quelques années
de distance, à Strasbourg, à Constance et à Bâle lac de Thrace, dans le pays des Bistones,
encore un de ces imprimeurs nomades comme on
auj. Lagos Bum, près Kumulschina, en
en rencontre si souvent à cette époque et son fils
Peter Künig fut à Munich au commence- Roumélie.
imprimeur
ment du siècle suivant.
Il nous faut aussi signaler, au xvme siècle, la célè- Bistricia[C1uv.],Bistriciuh, Bistritz {Besz-
bre imprimerie qui produisit cette admirable collec- tereze), Noesen, villede Transylvanie,
tion de classiques latins, si connue sous le nom de sur la riv. du même nom.
Collection de Deux-Ponts.
Christian Lehman, typographe de Kronstadt, en
Bircofelda, Birkenfeld, ville du Palatinat, Transylvanie, transporta son établissement à Bis-
dans le S.-O. de Trèves. tricz, vers 1778 et le premier livre qu'il y imprime
est intit. Bericht [Kurzgcfaster) con der Belage-
Biriciana [Tab. Peut.], Wernitz, riv. de rung der Stadt Bisztricz. Bistritz druckts Chr.
Bavière, affl. du Danube. Lehman, n79, in-8, de 8 ff.
Bistrovitsium (?), localité dont nous
BiniciANA [Tab. Peut.], ville de Vindélicie, igno-
de Bavière. rons la position. M. Cotton croit qu'il
auj. Burkheim, bourg
faut traduire ce nom par Bistritz. (Voy.
Bm'MiNGiuMioM (?) Birmingham, ville d'An-
Bistiucia.)
gleterre (Warwickshire). La Bibtiothcca Lusitana nous donne le titre d'un
Le Suppl. du Dr Cotton nous apprend que la ty- ouvrage imprimé dans cette localité en 1593 Isaac
pographie fut introduite dans cette grande ville en Abarbancl, sacrifteium Paschalis (en hébr.), Bistro-
1716. Le premier livre cité est A sermon by Rev. J. vitsii, 1593, in-fol.; Wolfius mentionne également
Souillait. Le second fut A loyal oration by J. cette imprimerie hébraïque. Cet Isaac Abarbanel ou
Parkinson, Ilcad-itaster of the Free school, im- AbarbineL était né à Lisbonne. Antonio l'appelle
primé par Matthew Unwin en 1717, in-4. En 1741 celeberrimus inter suce gentis liomines Rabbinus.
un journal Aris' Birmingham Gazette, fut pu-
le VESONTIO.
blié dans cette ville, et premier numéro est daté Bisuntium, Voy.
189 BISURGIS. BLASEND0RF1UM. 190
Bobil'm Umbbi^e, Sarsina [Sil. Ital.l, 2<xf- Biea, Boî« [Strab.], Bo^; [Plin.], Bc.ai
oiv».[Strab.], Sassina [Inscr. ap. Crut. J, [Pausan.], Vatka ou Fatiket [Forbiger],
ville de l'Ombrie, auj. Sarsina, dans la pet. ville de Morée.
délég. de Forli (Romagne). BCEBEISLACUS[Plin.], t Boiëy,iîXiu.v« [Ptol.,
Ilaym (p. 61)nous donnele titre d'un vol. imprimé Strab.], BoigiaçXt|Aw,[Steph.], \elacKaiia
danscette villeen 1607,maissansnomd'imprimeur en Albanie.
Filippo Antonini cliscorsidell' anliquità di Sar-
zina e de' costunti dfi' Romani.Sarzina,1607,in-4. Boemia, Bojemum [Tac. Gain.], Bojoiik-
Bocahdi 1NSUI.A,V Isle-Bouchard, bourg de mum [Vell. Pat.], BoiiEMiA, Beiiaigne
(au xiv° s.), Behaingne [Froissart], la •
Touraine, dans une île de la Vienne
(Indre-et-Loire). Bohème, Boehmen, roy. de l'Europe
centrale, partie de l'empire d'Autriche.
Boccholtia, Bocholt, ville de Westplialie,
sur l'Aa, dans la prov. de Munster. Boe.nium, Boe»i, sur le Lignon, bourgduFo-
Bochamum, Buchanil.u, Boiichain, ville de rez, près Montbrison (Loire).
Fr. (Nord). Bieotia, Bckdtî* [Hom., Strab., Ptol.],
Bœotis [Mêla], province de Grèce, en-
Bocuhahdum, voy. Barahdia. tre la Phocide, l'Attique et le golfe de
Bockixga (?) Bocldng, bourg d'Angleterre Corinthc; forme auj..un district de la
(comté d'Essex). Livadie, nommé Stramulipa, et un dio-
Le Suppl. du docteurCotton nous apprend que cèse nommé Yoiotia.
deux imprimeursdu nomde Fenno et deShearcroft
fondirenten 1785,dans cette petite localité, un éta- Boehosia, Bonis, ville de Suède (Gotli-
blissemcnt typographique qui ne fonctionnaque
jusqu'en 1790. land).
Boco.nica, Bockenheim, bourg de Fr. (Bas- Bogadium, BofîîiGv, suiv. Reichard,Boc/io/<;
suiv. Ledebur, Boekum an der Lippe
Uhin).
[Forbiger].
Bodalcha, Bouuffl.es, village de Normandie
(Eure). = Autre du même nom, près Boillaxum, la Bouille, bourg de Normandie
.Mculan (Seine-et-Oise). (Seine-Inférieure).
Bodamicuslacus [Coll.], Brigantjxus lacus Boium, Botov[Strab.], ville de la Doride,
[Plin.], Lacus Brigantij-: [Amm. Mar- auj. Astaco, suiv. Bisch. et Môller.
CCll.], CONSTANCIENSIS LACUS[Coll.], lac
Bojakova, Bojanowa, pet. ville de Prusse,
de la Germanie, auj. der Bodensee, dans le gouv. de Posen.
Cmistanzer See, le lac de Constance, sé- M.Cotton a vu à la Bodléieiiiieune grammaire
parant la Suisse de l'Allemagne (Bade, allenmnno-nolonaise,imprimée dans cette localité
Wurtemberg, Bavière). en 1770.
Bodanensis valus, le val de Bannes, près BOJAKUM, vuy. BOBIAKUM.
Sisteron (Basses-Alpes). Bojaria, voy. Bajoaria.
Bodedeyhn, village de l'île d'Anglesey (N. Bojatuji, voy. Bajona.
Wales).
Le Suppl. du Dr Cotton nous apprendqu'en 1734, Bojatum, Buchsicm, Buxilji, Buch, la Téte
une imprimerie fut installée temporairementdans de Buch, ville de Fr. (Gironde).
ce village avant cette époque il n'en avaitexisté
aucuneautre dans toute l'étendue de la princip. de Bon [Caes., Liv., Tac.], Bo'ïoi[Strab.], peu-
r.allcs. ple divisé en plusieurs nations, dont
Bodetia [Itin. Anton.], localité de la Li- deux étaient établies dans la Gaule,
gurie, auj. Bonaciola, bourg de la 1)rov. l'autre en Germanie et la quatrième en
de Gènes (Italie), suiv. Rcichard. Italie, sans compter des colonies en Asie
Mineure les Boïens gaulois furent
Bodobmca, Booobriga, voy. Babardia. confinés par César dans la Lyonnaise Irc,
BODOTHlA [Tacit. Agric], Boderia ^stua- entre la Loire et l'Allier; la seconde
ntuo [Mannert], golfe formé par la mer peuplade habitait le dép. actuel des
du Nord, dans la Britannia romana, Landes. Les Boïens de la Germanie ha-
auj. the firth of Fffi'th, sur la côte S.-E. bitaient d'abord la Buio-Ileinum ou
d'Ecosse. (Firth comme fiort viennent Bohème, puis furent refoulés par les
de fretum.) Marcomans dans la Boio-A.ria ou Ba-
Bodoxia, Bodok, cbàteau de Hongrie. vière. Enfin les Boïens d'Italie occu-
Bodhogiensis coMiTATUs,le comitat de Bo- paient, dans la Gaule Cispadane, le
territoire de Bononia, Bologne.
dvog, dans la haute Hongrie, entre le °
Danube et la Theiss. BOJOBINUM, VOy. PltAGA.
7
DICTIONN.
DEGÉOGR.
i9co BOJODURUM BONN* 196
P. Moron avait fondé dans cette localité une im-
Bojodurum [Itin. Ant.], Bow'îoufovflHol.Jj primerie qui subsista une trentaine d'années. Son
Boiodorum, Bojorum civitas, ville de la plus ancien produit est Boulier, lieschreibung
Norique, sur YJEnus (l'Inn), auj. Inn- des Sauerbrunn zu Fideris in Preitigaw. Bona-
stadt, faubourg de Passai], en Tyrol. dutz, P. Moron, 1707 [Tcrnaux].
Boxa anc. abb.
BOJOHU.UAGKR, BURBONENSISl'ROVINCIA Si'Es, Bonne-Espérance, de
anc. dans le diocèse de Cambrai
[Ccllar.], le Bourbonnais, province Prémontré,
cédéà son père et aycul, qui ontété les premiers Normandie, anc. abb. d'Augustins
imprimeurs établis danscette ville; il possèdeet il
(Seine-Inférieure). ).
cmploiedeuxpresses,»
Bononia [Amm. Marc., Itin. Anton.], bmu- Borgus novcs, Burgus xovus, Bonjo novo,
t'.j. [Procop.], Malat.e [Tab. Peut.], lo- bourg de la Lombardie, dans le mar-
calité de la Pannonie infér., sur le Da- quisat de Rocca-l'oi'te.
Onimprimaitdanscette pet. localitéen 1718:Trnl-
nube, auj. IlloA-,Ujlak, bourg à l'O. de lato deltaPouertàde' cavalieridiMalta raccoltodal
Peterwardein (Hongrie). fil Ven. Piiore di Lombardia Caravila con varie
Crazie faite da SS. Pontefwia' cavalieridcll' Or-
Boxoxia, Rovoivîa[Ptol.], anc. ville de 1 II– dine Gerosolimitano.BorgoNovo,1718,in-ft.
l.yrie, dont on voit les ruines auprès de
Bunich, dans le gouv. de Triestc. Boiti.v'GiA;BonxiioLMiA, ile Bomholm, dans
la mer Baltique, à la Suède.
Boxo.nikxsis ACEiijle Boulonnais, anc. prov.
de Fr., occupant le pays des auc. Mo- Borma, Bonnes, bourg de France (Vai1),
anc. baronnie et anc. couvent de Mi-
rini fait auj. partiedu Pas-de-Calais. nimes.
Boxoppiimjm, G-utstadt, pet. ville prus-
sienne, dans la prov. de Kônigsberg. BormanusIj voy. Casciiovia.
BOBMIUM BOMliO, ville
Bonsideua, Wunsicdcl, pet. ville de Ba- T11ERM;K, BoHMIAiN'/E,
vière, dans la priue. de Bayreuth. d'Italie, dans .la Lombardie.
Imprimerie en 1677 Perlselni origines Voitlan-Bohxiiolmia, voy. Boiuxgia.
ctiœ,et cclebrisin hâc urbis Jlonsidelia:. Bonsi-
(leliœ,1677,in-4. (Bibl.Brulil., II, p. 292.) Boksoiuensis c.ojiiTATus,Bofscliodei', conii-
tat de lit.haute Hongrie.
Boxtobrica, Baudobkica [Jtiii. Anton.],
localité de la Gaule Belgique, auj. Bù- Bortina [Itin. Anton.], Burtixa, ville des
delich, suiv. Ukert, ou Boppard suiv. llcrgetes, dans la Tarraconaise, auj.
Cluvier, Bisch. et.Moll. (Voy. Babahdia.} Zunva, sur le Gallejo, ou, suiv. Rei-
chard, Villa Nueva de Gallejo, entre
Boxus l'oxs ix Terascia, Bonne-Fontaine en Hucsca et Saragosse.
Tierasche, anc. abb. de Citeaux, dans
le dioc. de*Reims (Marne). Borussia, la Prusse, l'une des cinq gran-
des puissances de l'Europe.
Une imprimerie fut installée dans ce monastère
au milieu du XVIIes. et produisit un assez grand
nombre de volumes. Nous citerons Jicrlrandi Bouïstuenes, Bopuo8sv»i4
[Herod., Strab.],
Tissier Mbliothecal'atrum Cisterccnsium. Bono- Ai-^a-pi;, le Dnjepv, Dnieper, fleuve de
fonte, typis Cœnobii, per Aut. Renesson, 1660 et Russie.
ann. suiv., 8 vol. in-fol. Le Valois Royal,
extrait des mémoiresde Nie. Bergeron, amplifiéetBosa [ltin. Anton.], lirâoa, Bo'ooa [Ptol.J,
enrichi de plusieurs piècescurieuses, par l'r.-A. sur la côte 0. de l'île de Sardaigne,
Manldrac. Bonnefontainc,1662,in-8. Joan.
de Lancy, historia Fusniacensis Cœnobii,ordinis auj. Bosa.
cisterciensis.liono-fonte,1670,in-û, Cevol.du prieur
Bosciietl'm, le Bouchet, pet. ville du Gàti-
de l'abbaye île Foigny,Jean de Lancy, est à la Bi-
blioth. iniper. (Cat. de l'hist. de Fr. vin, 312.) nais, anc. marquisat (Loiret).
Uoi'paroia, VOV.Barabma. Boscobellum, Bois-belle, anc. petite sou-
veraineté enclavée dans le Berrv,
BORBETOMAGL'S, voy. VORMATIA. exempte de tailles et de droits, "avec
BORBOXII.'M ANSELMIL'M, voy. BURBOAXCEf.I.l. Henrichemont (Hexricomo.vticji) pour ca-
Borbonium Arcimbaldi, voy. Aqu.ë Bor- pitale; elle a appartenu aux ducs de
MOXIS. Sully. Bcnrichemont est auj. un cli.-lieu
de canton du dép. du Cher.
BoRBUiicuM, Broburgi:s, Bourbourg, pet.
ville de Flandre, près. Saint-Onier Boscoducu.m, voy. Buscoduca.
(Nord). Boscodunum, voy. BuscontiNOM.
Borcovicus, localité de la Bretagne ro- Boscus, le Bois ou le Bosc; plusieurs loca-
maine, où séjourna la prem. cohorte; lités en France et en Belgique portent
auj. doit être, suiv. Camden, Sruclhow- ce nom Boscus Axbehici, le Bois Au-
Castle. bry; Boscus Alzeiiaci, le Bois Auzcroi
BoRDOXEi.uJS,BonERNEU.i's, Bomel, village Boscus Dacoberti, le Bois Dabert Bos-
rx's Moreti, le Bosc Moret; Boscus Ho-
près Chambly (Oise).
berti, le Bosc BobeH, etc.
BOREUM PROMONTORIOI, Jîo'pîtOV
â/.fOV[Ptol.|,
auj. North Cal), on selon Camden, Bosna [Cluv.j, la Bosna, riv. de Bosnie,
S. JMen's head, en Irlande. affl. de la Save (die Suu).
Burgus Acuardi, Bowgachard, bourg de Bosxia [Ccll., Cluv.], Bosixa, la Bosnie
201 BOSPHORUS. BRANA ALLODIENSIS. 202
(Bosnien), prov. turque, ch.-lieu Bosna- Boxum, ville de la Gaule Lyonnaise lro,
Seraj. auj. Bussiéve, bourg près Autun (Saône-
:q et-Loire), suiv. d'Anville.
Bospiiorus, Ochsenfwt, ville et bailliage
de Bavière, dans la prov. dêWùrzburg. Bozokiensis comitatus, le district de Bozok,
Un vol. in-1 2 intitulé:Denaturœ aliquot arcanis en Hongrie.
medicamentis,porte commesouscription liosphori, Bozoi.um, Bozolo, sur l'Oglio, ville du Cré-
apudChristophorumJustinum, 1622;il est à la Bod-
léienne. monais (Italie).
Bosporl's, Boo-opo;[Procop.], Kertsch, ville Brabantia, Bracobantus PAGUS(au vin0s;),
de Crimée, suiv: Forbiger. le Brabant, prov. de Belgique.
Uosporus Cdi.meri.c [Plin.], Booirepoç Kiij.- Bracara "Augusta, voy. AUGUSTA Bracara.
pipio; [Strab.] Fretum Bosporanuji Brattia [Plin. m],
Bhacchia, Bractia,
Tauri-
[Steph.J, dans
[Steph. dans lala Chersonèse
Chcrsonèse Brazza, île de la mer Adriatique, sur la
que, auj. détroit de Gaffa, dans la mer côte de Dalmatic.
Noire.
Bracchium [Notit. imper.], suiv. Andrews,
Bosporus TiiracijE [Ovid.], BOSPORUS auj. Brough,
bourg au S.-O. de Rii:li-
Thracius [Plin., Amm. Marcel.], Bo'o- mond, en Angleterre (comté de Surrev).
-Ofo; ô 0pâ/.i&; [Ptol.J to BuÇowTia/.ôv
BlUCCUNUM,
[Strab.], le Bosphore ou canal de
<rto'(«.a VOyvARCENNUM.
Boghaz, entre la mer Noire et la mer Braccum Saccum, voy. Brisacum.
de Marmara. Braci.avia An Hïpanim, Bradait), sur le
Bostadium, Bostadt, pet. ville de Dane- Bug, ville de ftussie (Podolie).
mark (Halland). Braclejum, Brackley, pet. ville d'Angleterre
BOSTAMPIUM BOSTANIUM POSTAMPIUM (Northamptonshire).
[Luen.], Potestampium, Potsdana, ville Bradanus [Itin. Anton.], fl. delà Lucarne,
de Prusse (Brandenburg).
auj. le Bvadano, dans la Basil icate.
Imprimerieen l^O, suiv. Falkenstein.
Br.ua,. Bree, bourg de Belgique, dans la
Bosworth, ville cl'Angltaerrc dans le Lei- prov. de Liége.
cestershire.
Le Suppl. du DrCotton nous apprendqu'un im- Br.vgaxtia, Brigantia IjUSitani.f., Braganzu,
primeur du nom de Robert Grimley y était établi ville de Portugal (Tras-os-Moutes).
en 1775.
Bragehacum, voy. Bergeracum.
BOTHNIA,Botnia [Cluv., Coll.], la Bothnie, ville de la Rlup-
prov. de Suède. Bhagodurum, Bpa7c'oNo'jpov,
tie, auj. Altheim, près Moskircb, en
Botiinicus sinus, le golfe de Bothnie. Bavière.
BOTIIRUNTUM, voy. BUTROTUM. BRAIA, BRIA comitis ROBERTIBrie-Comte-
BOTOBRIGA, VOy. BABARDrA. Robert (pendant la Révolution Brie--
BOBIANIJM. sur-Hijé'es), ville de France (Seine-et-
BOVIANUM, voy.
Marne).
Bovuxje [Tac., Plin.], BcïXXai [Steph.],
BoiiELL.* [Tab. Theod.l, pet. ville du Braina, voy. Brennacum.
Latium, auj. Marino, bourg des États Brajacum, Brayeac, pet. oourgZr d'Auver-
pontificaux. 'gne (Cantal).
Bovinjë, Bovine, Bouvines, village de Fr. Bhajum, voy. Bibrax.
(Nord). Bramenium, Brememum [Itin. Anton.], Bps-
BOVINDA,voy. Boandus. U.EV10V]Ptol.], ville de la Britannia Major,
de la Flan- auj. Rochester, ville du comté de Kent
Boviniacum, Bouvicjnies, bourgZD
dre wallonne (Nord). suiv. Camden, et Brampton, dans le Cum-
berland, suiv.Bisch. etMoll. (voy. Duro-
BnviNuii,île de Bouin, en Bretagne (Loire- BRIVIS).
Inférieure).
Brammovicum, Bramant, bourg de la Savoie,
BoviiM, ville des Silures, dans la Breta- danslaMaurienne.
gne romaine, auj., suiv. Camden et
Reichard, Bangor, ville du pays de Bramosautum, Bramasant, bourg de Suisse,
Galles (comté de Caernarvon). (cant. de Berne).
BOYNUM,POYNIIM CASTRUil PeillU, pet. Bbana, voy. Braina.
ville de Hanovre, au N.-O. de Brunswig. Braka Ai.i.omexsis, Bntine-la-Leud, boury
203 BRANCASTRUM. BRAYUM. 204
aur-lton, ville de Fr. (Elire), anc villa Brigantes, peuple de la Bretagne romaine;
royale. = Breteuil-sur-Noye, ville de Fr. occupait les comtés de Cumberland,
Westmoreland, Lancaster, York et
(Oise).
Durham.
Breucomagus, VOy. Brocomagus.
Breunia valus, le val de Bollenza, Bolenzer Brigantia, voy. Braga.ntia et Brigantium.
Thal, en Suisse. Brigantixus ager, le Briançonnais, district
de Fr., autour de la ville de Briançon.
Breutiie, ville d'Arcadie, au N.-O. de Mé-
galopolis, auj. Karithene, en Morée. BltlGANTINUS I.ACUS,VOy. BODAMICUS I.ACUS.
Brevalus, Brecal; plusieurs localités en Brigantium, DpifâvTiov[Dio Cass.], Flavil'.m
France portent ce nom. Brigantium, OXaoûïovBprpwTiov [Ptol.]
Brigantia [Oros.], ville des Callaici Lu-
BiiEviODUHUMfltin. Anton. |, Audemahi
censes, dans la Tarraconaise, sur rem-
poxs, ville des Lexovii, dans la. Lyon- de laquelle on est peu
naise IIe, auj. Pont-Audemev, 'vilie de placementactuel
Fr. (Eure). d'accord; mais les principales autorités
penchent pour Conma, la Corognc, ville
Nouspensonsque c'est parsuite d'une erreur du forte et port de Galice; Mannert penche
nnm ou d'annéeque M.Frère [Ilibl- nortn.) donne e
1533commedate del'introductionde la typographie e pour le Ferrol et Reichard pour Betan-'
dans la ville de l'ont-Audemcr, et le nom i-
de Guil- zos, près de ta Corogne.
laume Duvalcomme premier lihraire-imprimeur
nous ignorons sur. quelslivres peut s'étayer cette Brigantium [Itin. Anton., Tab. Peut.; etc.],
assertion, et nous désirons" vivementÔtre (Mine"a iipi-fâvTtov[Ptol., Strab.], Byuigantijm,
msujet.
UfifavTîa [Julian. Ep.], Bhixcatio [Geo.
BitExiA,voy. Bhixia. Rav.], Bhegetio, ville des Catui'iges,
dans laGaulc Narbonaisc, auj Briançon,
Bhezeum, Brézé, bourg, chat, et marquisat
ville de Fr. (Hautes-Alpes).
d'Anjou (Maine-et-Loire). On trouve
dans le Voyage des rel. Bènêcl., Pctrus Brigantium [Tab. Peut.], Hfi-pvriov [Strab.,
BREZEUS,Francisca Bre/.ea, etC. Ptol.], Bhigantia [Amm. Marc., Itiu.
Brja, voy. Braia. Anton.], Bregenz, ville du Tyrol autri-
chien chef-lieu du Voralberg, sur le
Brianzonia arx, Bviançonnet, sur l'Isère, lac de Constance.
pet. ville de France (Isère). Imprimerieen 1111[Dr Colton's, Stippl.]; mais
Briaria, voy. Brivoduhum. M. Ternaux cite Flascher lladivasser ilurch
P. N.K. P. Brcgentz,1609,in-8.
Bricejum, Bricesum, Briey, bourg de Fr. Brige [Itin. Anton.], ville de la Bretagne
(Moselle). romaine;, auj. Brougton, ville du Hanip-
Briciacus, Bructiagus, Brécé, commune de shire [Camden].
Fr. (Mayenne).
Brigensis, voy. Briensis pagus.
Briela, Briel, pet. ville de la Hollande du Ovetum.
Brigetum,
Sud. voy.
naine, qu'il s'exprime si rustiqueincnt et avec un BRITANNIA [CîES., Tac., etc.], -h BfETTavud:
style si contraint et si barbare, qu'il semble tenir un vwjo; i BjsTTavîa
[Strab.] [D. Cass.]
peu plus de l'air de l'antique langage des Goths et
des Vandales que de l'air de notre langue française. y Bpeiavîa [Ptol.]., Albion [Plin.], 'AXcucwv
En 1627, le même Guillaume Doublet imprima vtîoo; [Ptol.] Anglia, l'Angleterre [Eng-
Vie et miracles de S. Jlrieuc et de S. Guillaume,
land), ou la Grande-Bretagne (en saxon
ensemble la translation des reliques dudit
S. Brieuc. avec des remarques et des observa- Prydain).
tions, par L. G. de la Devison, chanoine de l'église BRITANNIA BARBARA, VOy. CALEDONIA.
de S. Brieuc. Saint-Brieuc, Doublet, 1627, in-8.
Kri 1640, le même imprimeur donne une nouvelle
Britannia inferior SEPTENTRIONALIS [Cell.],
édition des Colloques bretons, An J.Quiquier le
Iloscovite. au nord de la Bretagne romaine, for-
Les arrêts du conseil du 21 juillet 1704 et du mant les comtés du Cumberland,
auj.
31 mars 1739 autorisent un seul imprimeur dans la
West-Moreland Lancaster, York rt
ville de Saint-Brieuc, et cet imprimeur privilégié
est Jean-Louis Mahé, établi en 1751. Durham.
L'arrêt du 12 mai 1759 confirme les précédents.
Britankia mijs'or, voy. Armorica.
Bkionna, Brionia, Brionne, pet. ville de Britannia Britannia
romana, major [Cluv.],
Normandie (Eure) concile en 1050. Bmtannia propria [Coll.] l'Angleterre
Briovera, Oppidum Sanc.ti Laudi, Sanlau- propre, séparée de la Britaknia indé-
nual, Saint-Là, ville de Fr. (Manche). pendante par le mur d'Adrien, de New-
Suivant M. Frère, l'imprimerie date en cette ville castle au firth of Sohvay.
de l'année 1656 et le premier typographe s'appelle Britannia secunda, Cambhia
Jean Pien. Le Calai. Offor, cité par M. Cotton, donne [Cluv., Cell.],
un /calendrier historiai et almanach -perpétuel, Cambro-Brttanku, Kimru, Wallia, le
in-16{n° 437), et les Pseaumes mis en rime par Pays de Galles, en Angleterre.
C. Marot et T. de Beze, avec la prose correspon-
dante, verset pour verset, in-16 (n° d52), portant Britannic/e insul.«, les Iles Britanniques.
St-Lô, comme lieu, et 1567 comme date d'impres-
sion; nons-meine pourrions citer un volume pu- Britannodunum, CASTRUM Britonum, Dum-
blié sous la rubrique Sl-Ld, en 1565, mais imprimé et chat,
BRI.TO,NIUM, Dumbarton, ville
à Itouen C'est seulement à la date fixée par M. Frère
d'Ecosse, ch.-lieu du comté du mèmr
que nous pouvons, avec certitude, faire remonter
l'introduction de la typographie dans cette ville. nom.
Parmi les livres sortis des presses de J. Pien, qui
Bretolibm.
prend le titre d'imprimeur et libraire du collége, Britolium, voy.
nous citerons une pièce assez rare Lettre héroïque
sur le retour de 11. le Prince d madame la du- Berneval-le-
Brittenevalus, BRITENEVALLE,
chesse de Longuevilte, par le sieur Jacques de Grand, bourg près Dieppe (Seine-Infé-
Caittières. St-Lô, J. Pien, 16G0, in-4.
L'arrêt du conseil du 31 mars 1739 supprime l'im- rieure).
primerie dans la ville deSainl-Lô. BRIVA curretia, Brivatensis VICUS, Brives-
la-Gaillarde, ville de Fr. (Corrèze).
Bripium, Brivio, bourg 0 de Lombardie, sur
Nous trouvons au catal. Baluze (no 8261) un yol.
l'Adda.
que cite aussi M. Tcrnaux Histoire de S. Martin
Brisiacus MONS [Itin. de lirive, par Jean Conte. Brivd, 1635, in-12; nous
Brisacum, Anton.], trouvons encore au t. IIIe du catal. Dubois (n°1988),
Bresciia Braccum
[Geo. Rav.], SACCUM, le Siècle illuminé, ou exercice de piété pour vivre
Breisaeh, Brisach, anc. cap. du Brisgaw, spirituellement dans le monde, par le P. M. de
ville du de Bade. B. C. Brive, 1649, in-12.
gr.-duché
Bhisacum Briva 1sar.e [Itin. Anton., Tab. Peut.],
Andega vi.fi, Brissac, bourg et
chat, de Fr. (Maine-et-Loire). Brivisarjî, Pons Isar^e, ÔEsiensis PONS,
PONTŒSIA, PONTESIA Etf VeLIOCASSIBDS
Brisacum novum,Neii-Breisach, ville de Fr. [Ch. Lud. vm, a. ville
H 79], Pontoise,
(Haut-Rhin). de Fr. (Seine-et-Oise).
Bmsgavia, Brigovia Brisïga- Nous ne pouvons assigner de date certaine à l'in-
[Coll., Cluv.], troduction de l'imprimerie dans cette localité. Le
via [Clnv.], der Breisgau, le Brisgaw,
P. Lelong et le catal. de la Bibl. imp. nous donnent
anc. prov. du gr. -duché de Bade. le titre d'un vol. imprime en 1637 Histoire véri-
table de l'antiquité et prééminence du vicariat de
Bristolia, Bristouum, Brictzstowensis CI- Pontoise et du Vexin français (par le curé de St-
vitas (xm° s.), Bristol, ville et comté Nicolas du Chardonnet, Hipp. Ferret de Pontoise),
dont la première édition fut donnée à Paris en 1637,
d'Angleterre. chez la veuve Chevalier, mais dont la réimpression
C'est à 1642 que le Dr Cotton fait remonter l'in- de la même année porte Paris et Pontoise, J. de
troduction de la typographie à Bristol; il cite A la Varenne, in-4. Mais très-probablement ce Jean
sermon by Bichard Towgood, 1643, in-8 (inconnu de la Varenne, dont nous ne trouvons le nom ni
a Lowndes). Certain observations on the neiv dans Lottin ni dans la Caille, était un simple li-
league or covenant, etc., with a copy ofsaid ta- braire de Pontoise qui obtint, en se rendant acqué-
venant, in-4, Bristol, printed for Richard Ilarsell, reur d'une partie de l'édition, l'autorisation de faire
and are to be sold by him in Bristol, 1643. imprimer son nom sur le frontispice.
Citons encore Howell's Mercurius Ilibernicus En 1652, le parlement étant à Pontoise se fait
or a discoursc of the insurrection in Ireland. suivre, comme à Tours en 1589, d'un imprimeur et
Bristol, 1644, in-a. tl'un matériel suffisant, et plusieurs pièces, datées
213 BR1VAS. BROCARIACUM PALATIUM. 214
de cette époque, sont, imprimées sous la ruhrique Parmi les autres productions de cet imprimeur,
Pontoise. (Voy. catal. de l'Iiisi. de France, nibliolli. non datées, mais révélant une grande antiquité, par
impér., tom. vm, n°s 3099, 311)9, 3110, 31(17, etc.) les caractères et par l'absence de ch., réel, et sign,,
Toutes ces pièces sont imprimées par Jean Courant. nous citerons la lro édition de Lucrèce, in-fol.,
Cette ville ne figurant ni à l'arrêt du conseil de 1704, 104 (T., rarissime vol. dont Dibdin croyait posséder
ni à celui de 1739, ni au rapport fait à M. de Sar- le seul exemplaire, et (lui depuis a été décrit dans
tincs en 1764, il est clair que l'établissement de Jean le catal. de la bibl. d'Elci (p. 64)
Courant ne continua pas a fonctionner après le La première édit. de Properce, în-4, sans aucune
rappel du Parlement. désignation, mais toujours exécutée avec le même
Buivas caractère
[Sidon. Apoll.J, Biiivatum in Aiiver- Un Têrcnce, un Aulu-Gellc, les Epitresde Plia-
kia, Bhivata, ville des Ai-verni, dans la laris,\esOraiiones Ciccronis et une pièce de 4 11'
Gaule de petit in-4, dont, on ne connaît qu'un seul exemplaire
Aquitaine, atij. Brioude. ville llluslris in iVuplils || Tito-
Mantwmi Marchionis
Fi-. (Haute-Loire). masi Fernndt Brixiani oratio.
Les éditions de l'année 1473, datées, sortant des
BniVAS vêtus, Brioiule-la-Yieilk, sur l'Al-
presses de cet imprimeur, sont. Slatula cOnmnia
lier, bourg de Fr. (Haute-Loire). Brixiœ, publiées XII kl' Jmiii, dont Amati (p.Ii23)
donne un titre minuticusement détaillé. C'est dans
BniVATES l'ORTUS RfwuÎTr,; Xtaiiv [Ptol.], ce livre que Th. Ferrando se plaint de la ladrerie de
dans la Bhitanma ses concitoyens, qui le payent « par adultcrtnam
minou, auj. le Croixic,
ville de la Loire-Inférieure, d'An- modo, modo par tonsam monetam, » et le rédui-
sniv. sent à tnourir de faim.
ville le hourgde Batz, dans le même Puis Slatula Mcrcliancie mercliatorum ttrixic
dép., suiv. et une localité et districlus, In-fol. et la même année Obligalio-
Gossclin
entre Guérando et le Croisic, nes et ordines contra daciarias et debilores Cam.
du nom Uucalis sine cois llrixie cujus cdpita smit XI l
de Brivain ou Brévin, suiv. Reicliard. tirées a 100 exemplaires seulement.
Une nouvelle édition de I). I- luuenalis et A.
BmvoMJiui.M [Itin. Antou., Tali. l'eut. ]j Paraii Salyrœ, in-fol., datée de XIII kl' Augusti
Briuro, ville de Fr. (Loiret). Mcccc i.xxiii, et publiées lubentepresbylero Petro
Villa, 00 ff. Cette édition fut découverte par le car.
Brixei.i.um [Tacit., Plin.], bj&XXm [Ptol.], dinal Quirini et passa longtemps pour le premier
Bhkxiixum [P. Diac], sur le Pu, et sta- livre imprimé à Brescia (voy. Mercier et Tiraboschil.
tion de la voie qui conduisait de Rcg- Il nous faut parler aussi d'une édition plus pré-
cieuse que tout ce qui précède c'est du célèbre Vir-
gio à Crémone, auj. Bregellu ou JÎJ'es- gile de 1473, exécuté avec des caractères que Dib-
c.cUa. din et Bninet croient être ceux du Mercure Tris-
mëgislc, impriinéàTrévisepar Gérard de Flandre en
limxiA [Liv., Plin., etc.], iifi?£a fStrah.J, 1471, ce qui permet de supposer que cet imprimeur
Rhexia, ville des Ccno- fonda un établissement à Brescia, comme il en eut
lifi^ia [Ptol.],
dans la Gaule à peu près à la même époque à Venise et à Udine
manni, Transpadane, ce livre serait le premier volume à la date de 1473,
auj. Brescia, ville d'Italie, chet-lieiï de car il fut publié par le prêtre Pietro Villa le 21 avril
la. délég. du même nom, dans le Mi- de cette année, et par conséquent le troisième jour
de l'année, puisque Pasques tombe, en 14i3, le 18
lanais.
avril.
Le cardinal Quirini (de IAlterat. Brixiana, in-4. Les autres imprimeurs de Brescia au xve siècle
Brixia:, 1749), Aniali (p. 420 et suiv.), Mauro Boni sont: l'Allemand llenricus de Colonia, le Français
{Primi libri a siampa cleW Italia super. Ve- Eustache, qui donnent ensemble V Homère (le 1474,
nezia, 1794, pet. in-fol. p. 73 et suiv.), se sont occu- latinisé parLaurent Valle, puis Boninus de liouinis
pés spécialement de l'histoire de la typographie à de Bagusia, Gabriel Petri de Trévise et son fils Paul,
Brescia. Voici ce que nous croyons devoir extraire Barthélémy de Vercelli, etc.
de ces volumineux documents: L'imprimerie fut
introduite à Brescia vers 1472; on trouve à cette Bmxianus a&ek, il Bresciano, la 'province
date un vol. imprimé en caract. ronds, sans nom de -de Brescia.
lieu ni d'imprimeur, mais que l'on s'accorde à con-
sidérer comme le premier produit de la typographie Buixina Brixia, Brixinum,
[Lucn.], [Cluv.],
bressane. C'est un in-fol. de 79 (T. à 37 1., sans ch., Brixen, ville du Tyrol, dans le cercle
récl. ni sign., intitulé: Leonardi Arrelini (sic) de Pusterthale.
Epislolarum || /amUiarium liber primvs felici I~ ter
incipit. M cccc LXXII. Voici un livre imprimé dans cette localité Br.
Par qui fut imprimé ce volume rare et précieux ? Joh. Nasen concordia alter wul ncumer, guter
est-ce par Thomas Ferrando, le premier imprimeur unnd bOser Gtaubens strcitigcr IMircn verglichen,
bressan? est-ce par l'imprimeur également anonyme Jicsclireibung. Brixen, 1583, in-4 (Iliblioth. l'.xo-
du Virgile de 1473? voilà ce qu'il nous est impossi- lica, part. allem. p. 45).
ble de déterminer. Le caract. rond avec lequel il est
Broagium, Bkuagium, Brouage, ville de Fr.
exécuté n'a aucun rapport avec celui de Thomas
Ferrando. Le vol. commence par deux épitres adres- (Chai-cntc-Infér.).
sées à l'évoque de Padoue, J. Zeno, par Aut. Moreto Broburc-um morinorum, Bourbourg, ville de
de Brescia, l'éditeur, et Jérôme Alessandrino; mais, Fr. (Nord); voy. Borhurgum.
parce que l'éditeur d'un livre est de Brescia, on ne
peut affirmer que ce livre soit imprimé à Brescia. BnOCAIHACUM l'ALATIUM, RrUCAHIACUM VII.I.A,
Le'secoud volume imprimé dans cette ville serait,
au dire de Mauro Boni, le célèbre poCme de Fran- Bruchehiacum, Burciiaiuacum [Aimon.],
cesco de Stabili, plus connu sous le nom de Fran- Bhocamaca [Bolland.], Bruguei.e fChr.
ccsco ou Cecco d'Ascoli, VAcerba, in-fol. s. d. (154 S. Dion.], anc. villa merov., résidence
pnginc impresse ail' alteizà di 9 pollici et tre di
26 lignes à la page entière ;.à la fin de la reine Bruneliaut, auj. Boticherasse,
larqhciza),
FINIS S Bourcherexse village près d'Avalon
BIXIETHOMAFERnDo AUTORE (sic). (Yonne), suiv. Valois.
215 BROCAVUM. BRUG/E. 216fi
a existé une dans ce
Bhocavum [Itin. Anton.], Brougham, ville prétendre qu'il imprimerie
bourg en 1783.
d'Angleterre (Westmoreland)
Bruga, Arul.î: Poxs, Bruck, Brucjg, bourg
Brocmeria, Brockmerland, district de la de Suisse, surl'Aar (canton d'Argovie).
Frise orientale (Hanovre).
Bruga adEderum, Armorder Brug, ville du
Brocomagus [Itin. Anton., Tab. Peut.], Nassau [Graësse].
lifsyxou.a-foç[Ptol.], Brocmagadpai.atium, ville de Belgique
BRUGiE, Bnigge, Bruges,
BnoDMAT[Valois], anc. cap. des Tribo-
(Flandre occid.).
ques, auj. Brumpt, Brumath, bourgd'Al- Tous ceux qu'intéresse l'histoire de l'imprimerie
sace (Bas-Rhin). ont entre les mains le monument que Van Praet
Broda Bohemica, Bolmiisch-Brod ville (le consacra à l'illustre introducteur de la typographie
dans la ville de Bruges; il est donc inutile de
Bohème. nous appesantir sur des faits universellement con-
nus.
Broda Teutonica, lipoÎEv-ia [Ptol.], Brod- Le premier livre imprimé par Colard Mansion est
Nemotzki ou Deutschbrod, ville de sans date; c'est le Jardin de dévotion, imprimé vers
Bohème, dans le cercle de Czaslau 1475, in-fol. de 29 Cf.à 23 lign., sans cil., réel., sign.
ni init., en anc, grossc bâtarde. Au dernier f. on lit
[Forbiger]. Priinum opus impressum per Colardum
Brodnica, Stratioburgum Brodnitz ou Mansion, Brugis. Laudetur omnipotens.
Strassburg, ville de la Prusse occiden- Le premier livre avec date est Boccace du de-
cliù t des nobles hommes et cleres femmes traduit
tale, dans la prov. de Marienwerder. du latin eu françois. Bruges; Colard Mansion, 1476,
Broiaccm Brou, ville de Fr. (Eure-et- gr. in-fo! en anc. gros caractère goth. sanscli.,
réel, ni sign., avec minuscules pour indiquer la
Loir). place des initiales qui doivent être ininiaturées; 289
ff. à 2 col. de 33 ligues. A la fin A la gloire et
Broii.um, Broglio, bourg de Suisse [For- toenge de Di Il eu ct à l'instruction de tous Il a este
biger]. ceslui euure de boca II ce du decliiel des nobles
hommes et femmes. Im || prime a Bruges par
Brouum, le Breuil; plusieurs localités en Co || lard Ifansion. Anno ji cccc lxxvj.
France portent ce nom. Parmi les volumes sortis incontestablement des
presses de Colard Mansion qui ont été découverts
Bromptonum, Brompton, bourg d'Angle- depuis la mort de Van l'raet, nous citerons la pre-
terre (Middlesex). mière édition de VEstrif de Fortune, de Martin
Franc in-fol., sans 1. n. d., mais imprimé avec In
• Broxduixm, Brundulum [Plin.], Brundolo, caractère gotli. du JSoece de 1Û77. La Bibliothèque
bourg du pays vénitien. impériale, qui, grâce au zèle ardent de son ancien
administrateur, possède une suite superbe des livres
Bhonium, voy. Brexnia comitis. sortis des presses de Colard Mansion, n'a pas ce ra-
rissime volume; mais, comme il est à la biblioth.
Brossa, Amhkosiopolis Brosz, ville de Sainte-Geneviève, il fautespérer qu'un jour ou l'au-
tre, par voie d'échange, il viendra compléter une
Transylvanie. collection des plus importantes au point de vue de
Bkovonacum [Itin. Anton.], Brovonacj:, la typographie française.
Le registre de la confrérie des libraires de Bruges
localité des Brigantes, dans la Britan- renferme deux noms d'imprimeurs antérieurs'à Co-
nia Romana, auj. Whetycastle, dans le lard Mansion, Dieric de Prentere [Didier l'impri-
Ciiniberland. meur), en 1457, et l'année suivante, Dieric F. lan de
Prentere {Didier, fils de Jean l'imprimeur) ense-
Bruracum, Braubach sur le Rhin, ville du cond lieu un libraire nomméJean Briton (1G5&-149&).
Le premier (car ces deux Dieric à la date de 1457 et
Nassau. 1A58 ne nous paraissent faire qu'un seul et même
Brucariacum villa, voy. Brocamacum. artiste), le premier était un imprimeur xylographe
qui découpait des caractères ou des images en relief
sur des planches de bois; il ne reste malheureuse-
Bhucsalium, Bruchsal, ville du gr. -duché ment rien que l'on puisse lui attribuer avec certi-
de Bade. tude.
L'imprimerieexiste dans cette ville au commen- Le second exécuta « par Un art nouveau et des
cement du xviie siècle, et le premierimprimeur est instruments de son invention, un écrit composé à
un Français du nomdeGillesVivet Joli. Val. his- la prière de l'èvêque de Tèrouanne par Jean
torti be'gierer oder Schalz der Seelen, wie mon Gerson, et que ce prélat avait fait transcrire dans
Gott erkennen, fûrchtcn und liebensotie- Bruchsal, deux tableaux pour qu'ils fussent exposés eu
durch Egiiiium Vivet. 1603, in-8 [Bibl. exotica, dehors de son église. » (Voy. Man. du Libr., à l'art.
part. allem.,p. 200). Gerson.)
Cette nouvelle manière d'écrire, dit M. Van
Bructeri [Tac], BocixrEpot[Ptol.], peuple Praet, consistait probablement à mouler des carac-
de la Germanie, habitant sur les bords tères avec des lettres de laiton à jour, semblables à
celles qu'on a longtemps employées pour exécuter
de l'Ems et du Rhin, entre Osnabrùck des livres de liturgie et de chœur. »
et Munster. Ces deux tableaux furent imprimés par Jean
Veldener pendant son séjour à Utreclit, vers 1480; le
Bruerliï, Bruyères; plusieurs localités de seul exemplaire que l'on en connaisse est à la Bi-
ce nom en France, dont un bourg du bliothèque impériale.
On ne connait pas d'autre imprimeur à Bruges au
dép. des Vosges. xve siècle; mais, tout au commencement du xvic,
Nousignoronssur quoi se fondele Dr Cottonpour faut citer tleynderic van den Dale, dont on connaît
BRUXELLA. 218
217 BRUG.E BËARN1/E.
Bruxsviga.
en 1503 un rare petit volume in-8, intit. ltosanum Brunoxis vicus, voy.
sur
virginis Marie, 24 ff. ornés de 23 fig. gravées
cuivre. A la fin Impressum Brugis per me Ileyn- Brusopolis, voy. Braxecium.
Unité- Anno Dni siccccc|| Tertio de-
riaimttde mcnsis Brdnsbekga, Brau.nsberoa [Cluv.l, Braxs-
cimo die Ifartij.
être le
Ce petit volume, fort rare, passe pour pre- 1IERGA, BnUXSBL'HGUM, BrUXORUM (?), Bllf-
mier ouvrage orné de planches sur cuivre qui ait ville
neuer [Chr. Eginh-l, Brunsbery,
paru en Belgique. de Prusse, dans la prov. de Kônigsberg,
Pour le fait Guill. Caxton à Bru-
long séjour qu'a dissertation
ges, voyez une longue et intéressante sur le NVescr.
de M. Aug. Bernard {Hisl. dti Vimpr., t. Il, p. 3Gîi à Le Dr Cotton nous apprend que le cardinal Hosius,
385). à son retour du concile de Trente, établit dans le
Vers le milieu du XVIe siècle, Hubertus Goltzius, collége de jésuites de cette ville une imprimerie (lui
l'un des plus savants archéologues et numismates de fonctionna à partir de l'année 1(101. On trouve sur
son époque, fondait à Bruges, dans sa propre mai- ces livres Brusori, ce qui petit s'appliquera Bruns-
d'une certaine importance, à
son une imprimerie berg, mais pourrait également signifier Hruneck en
son retour d'Italie, d'oii if rapportaitet d'admirables
Tyrol. Le catal. de la Jlibl. lliclmsti'rna (p. 278)
souvenirs artistiques et le titre de citoyen romain. nous donne Gttllielmi Corvini asserlioncs ex nni-
Ses commanditaires, ses protecteurs, ses amis les versa pliilosophia, préside Stanislao Iiadzincki.
dévoués, étaient ces frères Lauwurin ou Laurm,
plus Brunori, G. SchOufcls, 160», iu-8.
les Croliers de la Belgique, dont la bibliothèque est
restée célèbre. Goltzius composait lui-même. corri- Brun'sbutta, Brunsbùttel, hourg du Hols-
il
geait et meltait en pages ses propres ouvrages tein.
alla jusqu'à en graver lui-mûme toutes les planches.
Le Manuel (tom. 11, col.1653) donne le détail des Bruxsviga [liiicn.] BnuxsvicuM fCluv.,
principaux ouvrages émanant des presses particu- Bkuxoxis
lières d'Huber Goltz [Foppens, Jiibl. Jlelgica]. Cell.], vicus, Bhcxopous,
pice des Kuldcrs; ils furent supprimés en 1744 Un assez grand nombre d'ouvrages de liturgie ou
[A. Voisin, impr. partie. aux Pays-Bas], L'histo- de théologie ascétique et sermonnairc furent encore
rien inédit de la ville de Louvain, J. Molanus, nous imprimés par les frères de la vie commune à Bru-
donne dans son intéressant ouvrage, dont M. Van- xelles nous ne pouvons ici en donner le détail, et
Ilulihcm possédait une fort bonne copie, plusieurs croyons devoir nous en tenir aux trois volumes que
détails fort curieux sur la règle et les actes de ci s nous avons cités, en maintenant, avec MM. deLeil-
religieux lettrés VFalranus, prior primûs Vallis fcniberg, Gottf. Reichhart et autres bibliographes
S. Martini, aux.U structuras, fraires conscriberr. modernes, 147G comme date certaine de l'introduction
libros oclo Iwris jussit quolibet ipse die. Cttvi ty- de la typographie dans la capitale actuelle delà Bel-
pograpliia adinventa esset, conalisiiiit etiam ilar- gique et jadis de la contrefaçon.
tinenses, exemplo aliorum quorumdam regnla-
Setl cum inde Bruyieri.e AD Velogeham, Bruyères- sur-
rium, qttœdam lypis exprimere.
dispcnUiiim lacèrent, ab ivipiessione mox cessa- la-Ycloijue, village de Franche-Comlé
runt, contenu (ère desenbere libros officii ccclc- Fr. a. 80o].
(Haute-Saône). [Ami.
siaslici, eo quod alii libri per typograplws passim
ederentur. Comme on le voit,ce furent des religicux Bhygianum, voy. Arcen.xijm.
du couvent du Val Saint-Martin dans le diocèse de
Liége, qu'il faut se garder de confondre avec te cou- Le catal. Baluze (n° G454) nous donne un litre de
vent du même nom du diocèse de Tournai, livre imprimé à Bracciano en 1620 Julii Cwsaris
appar-
tenant aux Bénédictins ce furent les Hiéronymites llainerii calalotjus censurarum et irregularitalum.
du Val Saint-Martin qui les premiers se livrèrent à la
aussitôt après l'introduction en Belgi- BiiïSEiE, BpjcîEiat |Honi. lliad.] itçuocxi
typographie,
que, par Thierry Martens d'Alost, de cet art qui, se- localité de la Laconie, au
[Pausan.J,
lon l'expression de Laurent Valle,
pied du Taygète, auj. Potrini.
Quod vix in toto quisquam pra'scripserat anno
Muncre Gcrmanico conlicit una dies. Bkystacia, ihiBiiiATicuM, Umbviatico, bouiy
(Encore une pierre jetée par le poêle aux partisans d'Italie (Calabre citér.).
de L. Coster.)
Les frères de la vie commune se livraient à l'édu- Bi'bul.-e, Bulles, bourg de rilc-de-Francc-,
cation et à l'enseignement; ils avaient plusieurs éco- à 4 lieues de Beauvais (Oise).
les à Deventer, à Bruxelles, à Cambrai, etc. A Gand,
ils formèrent plusieurs élèves célèbres, entre autres Ruca ville des
Josse Bade (Ascensins) à Deventer, ils eurent l'hon- [Plin.], Bc'Jzx [Strab.],
Frcntani, dans le Sarniiiuin,
neur d'instruire Erasme de Rotterdam, dont le pro- auj. pro-
fesseur s'appela Alexandcr llegius. Nous les.retrou- bablement Termoli, ville d'Italie, dans
verons ailleurs, particulièrement à Marienthal, où la Capitanate.
ils impriment avant même le retour en Belgique de
Thierry Martens à Nuremberg, à llostock, à Schoon-
Blxahesta, Bl'ciiuiœstum, Thyaxus (?), Boit-
hoven, etc.
Leur première impression Jiharest, Boukourcsti, des provinces
bruxelloise qui porte
une date certaine est imprimée avec un caractère ex- danubiennes (Valachie).
trêmement irrégulier et barbare, sans en., réel, ni C'est aux efforts multipliés de l'hospodar Jeau-
sign., et avec un luxe d'abréviations qui en rend Constantin Bassarabas que l'on doit l'introduction de'
la lecture aussi difficile que celle des manuscrits du à la lin du xvnc siècle.
l'imprimerie à Bucharest,
même temps elle fut exécutée dans leur couvent Weller (Altes a. alleu Theilen d. Cesch., vol. 11, p.
la maison qu'ils occupaient alors fut cédée par eux 820) nous donne, comme premier livre imprimé
aux religieuses de Sainte-Claire quand ils quittèrent dans cette ville, JSiblia JVallacllica Bukarest, 1688,
la villeau xvic siècle, parsuite des troubles politiques in-fol. Pour l'histoire de l'imprimerie qui a produit
des Pays-Bas. En voici, d'après Hain, le titre exact cette bible,on peut consulter llelladii status licclcs.
Arnoiitus Geillioven ou Gneyloveu de Hollandia de Grœcœ, p. 13-17. Cette bible est citée par Henderson
Jlolterdam. Ordin. S. Augustini. Gnotosolilos sive dans ses « Jiiblical rcsearclics in llussia o mais il
spéculum comeieniia: J'rcscns hoc spéculum. lui donne a tort la date de 1GGS.
Arte ïpsso^ria mulliplicalû. cf ijlUliuàna suffecit
ïdustria %salis sollerl elaboruiû. Bruxellc opido Buccln'a, Piiomiaktia ixsula, île Leveitzo,
brabâci\\e fluitU féliciter anno dfli M", cccc". Lx.
xvi". xxv U mensis maij. Sur quelques cxempl. la sous-
sur la côte de Sicile.
cription est différente. 2 parties en un vol. in-fol.
à 2 col. de 50 I. BUCCLSIUM, VOy. BOCIIA.MUM.
Un grand nombre de bibliographes font remonter Bucconjs Bouzonville,
à 1472 la date de l'introduction de la typographie Villa, bourg ZDde Fr.
dans la ville de Bruxelles voici, mais imprimé sans (Loiret).
nom de lieu ni de typographie, sans ch., sign. ni
BucELLJî, Bitcellas, localité de Portugal.
réel., le vol. qui a donné lieu à cette revendication
Jncipit sUjïw. coUacionû ad ôe genus itominU. fi- M. Ternaux cite Antonio Carvalho de Parada,
nilîi est, hocopus.Anno domini 1.4. 72. die 14 men- Artc de reynar. Bucellas, Pedro Cracsbeck, 1044,
sis julii, in-fol. de 111 ff. à col. de 40 lignes. Ce in-fol.– Antonio cite le livre sans en désigner le lieu
volume passe pour avoir été imprimé à Bruxel les chez d'impression mais la JSibliotti. Lusilana (I, p. 107)
les frères de la vie commune il est du moins exé- confirme l'assertion de M. Ternaux. Ce Pedro Craes-
cuté avec les caractères du Gnotosolilos; et cette date beck était établi à Lisbonne depuis le commen-
de 1472 parait être exacte, car à l'exemplaire de la cement du xvti" siècle.
vente La Serna Santanderétait écrit sur une f. de
Bucellum, Civita Borélla,
vélin, en tête du vol., cette note Hune libellum ego bourg napuli-
Anthonius Estourncl emi bruxelle anno Xpï. tain, dans l'Abruzze citer.
M.iiiic. LXXiij.
M. Didot, lui, donne- commeprcmicrlivrciinpriiné Bucei'iialea, voy. Beucixum.
à Bruxelles une édition de 1474: Epislota Jlcati Gre-
Bocfeld,
gori Pape de exposilione Ezecliielis ad Marianum BucFELnuM, bourg d'Angleterre
episcopum. cxpliciunl omclic Greqori Pape. (Adamus de Bocfeld, ord. fr. Minor.
in-4, 1474 (voy. Amati, p. 139, qui ajoute Char. sœc. Xiv).
coth. eod. quod impressi suiii 1481 in hac civilatc
Sermones V. iJernardi). Bixiiania, district écossais duLI
Buchan,
221 BUCHAV1A.BULLIO. 222
comté d'Abcrdccn sur la mer du tomjm, Bautzen, Budissin, ville du roy.
Nord. de Saxe, sur la Sprée, cli.-l. de district,
BucnuM voca- dans l'anc. Lusace Supérieure.
Buohavia, (payws qui Buqui
tur, sans doute Le premier imprimeur de Bautzen est Nicolas
yEginh. chr.), Buckau, Wolrub (et non pas Wolrab, commel'écrit M. Col-
pet. ville de Souabe (Bavière). ton), et le titre du premier livre qu'il ait peut-être
imprimé, ou tout au moins que nous connaissions,
Buciunguamia Neomagus, Bucltiwjkum nous est fourni parla itibliotlt.Saxon, deStruvius
ville et comté d'Angleterre. Clirqnicaund antiquitntcs des alicn Kayserliclicn
J. Secley possédait un établissement Ktiffis,der Hœm.Jiwg Chronicawid stadt Mftrs-
typographi-
que en cette ville en 1752: un importantoiivragè fut burg am der Sala im Obern Sacitsen. Budissin,
publié par ce même Seeley, si nous en croyons le 1556, in-4. Ce livre est de Ernestus Brotuflius,
Stippl. du V Cotton, soixante ans après la création rainé, de Merscburg,qui fut d'abord préfet desétu-
de son imprimerie des à l'écolede Pforta, puis syndic et bourgmestre
ce fut le livre du savant
D1 Charles O'Conuor, intitulé Renan de Marscburg.Le fils de l'imprimeur Wolrub, qui
Ilibenrica- succédaà son père vers1580, imprimait encore à
rum scriptorcs, a an admirably edited work, prin-
ted at the expense of his Grace the Duke of Bucking- Bautzenen 1603,et s'appelaitMicliacl.
ham. Lowndcs cite cet ouvrage sous la date de
18M-28. Budoiugum, is&uoVpifGv, BunoiiGis, Bt'icg-sw-
l'Odcv, ville de Silésie, suiv. Reichard
Buciacum, Bucy; plusieurs localités por- et Forliiger. (Voy. Bnr.c.)
tent ce nom en France.
Budohis, iiou^opi;[Ptol.], sur le Rhin, auj.
Bucunum, voy. Vulceja. Monheim, suiv. Wilhelm, et Bùdcnch,
Buda pet. ville près Cologne, suiv. Reichard;
[Cluv., Coll.], voy. Aqui.xcum. une foule d'autres localités sont encore
Nous ajouterons quelques mots à l'article que nous
avons consacré à l'imprimerie de Bude le grand désignées par les géographes.
Mathias Corvin, désirant faire de sa capitale VEmpo-
Hum scientiarum, chargea son parent Ladislas Ge- Budovicium, BunovisiA, Buduissa, Budioeiss.
reb, vice-chancelier de Hongrie, depuis évêque de ville de Bohème, sur la Moldau.
Transylvanie et enfin archevêque de Colocza,dusoin
d'un établissement typographique à Bude celui-ci BUIIRICIIIUM, VOy.HUHK'IUJM.
lit venir, comme nous l'avons dit, André liesse, qui
lui dédia sa Cronique de Hongrie o Laborcm, dit-il Budhijxtum Butuntum, ville de I'Aitua
éloquemment, quem omnibus llungaris gratum at- Peucetia, auj. Bitmite, au N.-O. de
fore putavi
que jucuudum quandoquidem ut Brimles, dans la prov. d'Otrante.
quisque natale soluin unice diligit reliquisque or-
bis terrarum parti!)us longe anteponit ita ut suo- Budua [Itin. Anton.], prohableineut la
rum, (|ualem vitatn egerint quisque vernaticus
plurimum exoptat ut si qua: przeclara memoratu-
scire BoùpJouade Ptolémée, ville de Lusitanie,
que (ligua conspexerit imitari debcat: si qua vero mi- auj. S. Maria de Botna, suiv. Forhiger.
nus feliciter gesta compererit doctus pracavere pos-
sit. » On ne peut expliquer qu'André liesse n'ait im- Bl'ezzovujm, Bunitium, Buxomum,Butzoïc,
primé que cette chronique, et peut-être un second pet. ville du gr. -duché de Mecklemburg-
ouvrage, que nous avons cité, que par la supposition Schwerin.
d'une mort prématurée mais dans ce dernier cas
pourquoi Ladislas Gereb, qui vécut jusqu'en Le catal. dela Bibliolh.Spécula: Pulcoticnsis (de
1503, l'observât, de Poulkova) nous révèle l'existence
pourquoi Mathias Corvin, laissèrent-ils tomber un
établissement qu'ils avaient eu tant à cœur de fon- d'une imprimerie à Bul/.owau siècle dernier Jeu-
senii Krajtii McclmnicaMine reddita ct atteia a
der ? Qu'est-ce (jue ce Laurentius Paep, librarius Bu- J. A".Tetens.Bueziovii,1773,in-4.
densis, qui fait imprimer en Id98 les Légende saiic-
lorum regni Ilungarie (Main, 99981 ? Voilà des
questions que nous ne saurions résoudre et que nous BlJGELLA,VOy. BlKl.l.A.
laissons sans réponse. Quoi qu'il en soit, en 1541 Soli- Bulboniijm, Boidbon, village etanc. cuinlé
înan, vainqueur des chrétiens, arbora le croissant
sur la cathédrale de Bude, et le pillage et la dévasta- de Provence (Vaucluse).
tion de l'admirable de Mathias Corvin
bibliothèque
furent la conséquence de la ruine de la liongrie. Buixiacum, Bulcy, bourg du Berri (Cher).
En 1086, après 145 ans de misères, les armes vic- Bulgaiies [Gest. Longob.], itouX^â-wt [Suid.J,
torieuses de Léopold arrachèrent la ville de Bude à la Bl'lgaki [Jornand.J, Boulgares, Boulyres,
servitude ottomane, et l'année suivante l'archevêque
de Gran, George Siéchénjï, y fonda une académie peuple de la Mœsie inférieure, qui ve-
mais t'imprimerie n'y reparut qu'en 1725, et le pre- nait de la Sarmatic asiatique..
mier typographe de cette ère nouvelle s'appelle Jean
Landerer. Bur.f.AïUA[Cluv., Coll.], la Bulgarie, Bul-
ghar-illi, prov. de l'empire turc, en Eu-
Budina, Budin, pet. ville de dans
le cercle de Raconitz.
Bohême, rope, entre les Balkans, le Danube et
la mer Noire, cap. Sophia.
Budinga, Budingen, ville de Hessc, entre
Bulium, Bull, bourg de Suisse (cant. de
Francfort et Hanau.
Fribourg). = Le Bœuf, village et anc.
Le Suppl. du D' Cotton dit qu'un Nouveau Testa- abb. de Citeaux, près Limoges (Haute-
ment en allemand fut imprimé dans cette localité en
1717, etM.ïernaux cite Biidingiscli Gcsangbucli. Vienne).
Budingen, 17*23, in-8.
BlJLI.10,BlJLLOiNIUMj BULLIUM, BOllUloil, ville
Buiïissina, BumssA [Coll.], Budissina Lusa- de Belgique (Luxembourg).
223 BULLIUM. BURDIGALA. 224
Pierre Rousseau, imprimeur de Toulouse, se lit, coium Bordials
[lnscr. Grut.], [Chron.
en 1760, l'éditeur du Journal encyclopédique, qu'il 3. Dion.], Bourdeaulx, Bordeaux, ville
alla imprimer à Bouillon, ville essentiellement to-
et dont les anciens ducs de Bouillon avaient de Fr. (Gironde).
lérante,
fait un lieu de refuge pour les protestants et les M. Gustave Brunet, l'éminent bibliographe borde-
néo-philosophes. Pierre Rousseau imprima vers cette lais, nous adresse quelques notes au sujet de la
époque un assez grand nombre de livres de polémi- proto-typographie bordelaise, que nous insérons
que religieuse; nous citerons seulement: Justini Le pre-
presque sans additions ni commentaires.
l'ebronii, Jurisconsulte de Stalu Ecclesiœ et legi- mier volume avec date imprimé à Bordeaux est un
lima potestate Romani Pontiflcis, liber singularis, in-folio de 240 f. divisé en trois parties (la dernière,
ad retmiendos dissidentes in rcligione Christianos sur le frontispice de laquelle sont les armes de la
compositus Bullioni, 1763, in-4; ouvrage qui, bien ville, est imprimée en 1524) il est intitulé Suma
qu'écrit en latin presque macaronique, eut un grand diuersarum questionum medicinaliU per ordine al-
retentissement; il était d'un nommé Lefèvre, du dio- phabeli collectarû Per Mgr. Gabrieletn de Tare-
cèse de Trêves, et fait à la requête des princes dis- gua, docloreni regentem flurdegalc. Inipressu?
sidents d'Allemagne. est hoc opus;; completuB ISurdegale decima octaua
Il fut réimprimé deux ans après dans la même die mêsis decembris anno cristi millésime quingê-
ville. tesimo vicesimo Per Gaspardû philippum calcogra-
phum prope sanctam columbam morantem.
HiLLiuM, Beuil, pet. ville de Tourainc Ce volume fut réimprimé en 1524 par Jehan
(Indro-et-Loire). Guyart, et l'auteur, dans cette seconde édition, est
nommé de Tarrega. (Voir, au sujet de ce médecin,
Bcngeia, Bcngiacum, Bondy, bourg de Fr. un article du Dr Cailleau dans VAlmanach de la Soc.
de médec. de Bordeaux, et un autre de M. Jules
(Seine-et-Oise).
Delpit, dans les Actes de l'Académie de Bordeaux, an-
Bungiacensis la Fovêt de Bondi/; née 1848, pag. 117-132.)
Silva,
s'est aussi M. J.-Ch. Brunet, qui décrit consciencieusement les
appelée Liberiacensis Silva, deux volumes, fait observer avec raison qu'il parait
la forêt de Livry, et peut-ètre aussi bordelaise ait débuté
peu probable que l'imprimerie
Lauciionia Silva, sous les Mérovin- par un ouvrage aussi considérable.
Gaspard Philippe était imprimeur à Paris dès l'an-
giens. née 1499; en 1508 il y avait exécuté pour Martin
Alexandre et consorts la Pragmatique Sanction,» n
Bl'xitium, îiouvî-icv [Ptol.], voy. Buezzovium.
in-4, de 88 et 47 ff. Mais on ignore à l'inter-
Blxomia, voy. Pella. cession de qui sa typographie fut établie à Bordeaux.
Il semble avoir cédé au bout de quelques an-
Blquojlm, Bttquoi, bourg de Fr. (Pas-de- nées son établissement à Guyart, qui s'annonce éga-
lement comme habitant devant l'église Sainte-Co-
Calais). lombe sa marque est, sauf le changement de nom,
ville de Prusse, dans le cer- exactement la même que celle de Gaspard Philippe
BukAj Bùren,
cle de Miuden. (voy. Silvestre, marques typographiques).
Sans doute Gaspard Philippe fut mandé à Bordeaux
BlTRBO AXCELU, Bl'RHO AXSELII, VOJ'. BORUO- par la municipalité, jalouse de mettre la métropole
de la Guyenne au niveau des grandes villes avoisi-
xira Axselmium. il une typographie et la dirigea
nantes; y installa
»Nous trouvons dans le P. Lelong: Lettre sur les jusqu'à ce qu'il eut formé des élèves en état de le
vertus des eaux minérales de Bourbon-Lancy, par remplacer, puis retourna à Paris.
Isaac Catlier, médecin. Bourbon, 1655, in-4. Jehan Guyart imprime depuis l'année 1524; à cette
date nous connaissons de lui la 2e édit. du livre de
Bcrbo Arcimbaldi, voy. Aqujî Bofluo.Ni.tt. 'l'aregua, et les Constiluliones Joliannis de Fuxo,
in-4. En 1528, nous trouvons les Coustumes
BlIBBONKNSIS AGER, BORBOXENSIS PROVLNC1A,
génèralles de la ville de Bordeaux, in-4, dont un
le Bourbonnais, anc. prov. de France; exempl. sur vélin est conservé dans la bibliothèque
de la ville; en 1529, les Gestes des solliciteurs
forme auj. le dép. de l'Allier.
d'Eustorg de Beaulieu; ces deux rares volumes
BlRBlRGL'M, voy. BrOBL'RGI'S. sont les deux premières impressions françaises exé-
cutées à Bordeaux que nous connaissions.
Bl'RCIIANA INSL'LA [PHn.], J3cup-avïÇ [Stl'alj.], Il faut également ranger parmi les productions de
Fabahta l'ancienne typographie bordelaise la Complainte du
[l'lin. rv], He de Borkum, dans
la Frise, au N.-0. de Emden. trop lard viariè, in-8, de 8 ff., publiée avec la mar-
que de Guyart, et la Complainte du trop tost ma-
Bhocariacl-ji. rié, exécutée avec les mêmes caractères.
BiRcriAniACUM, voy. En 1545, un nouvel imprimeur bordelais, François
Burcuolmjl'm Burcholm ville forte de Morpain, publie un rare et curieux volume Linguœ
Vasconum primiliœ per Ilernardum Declieparc,
Suède (Gothie). redorera sancti Micliaelis veleris. Burdigalae, Franc.
Morpain, 1545, pet. in-8 de 28 ff. Ce volume, malgré
BuRcnusA, Bubchusium, Burgltuusen, pet. sou titre latin, ne renferme que des pièces de poésie
ville de Bavière, dans le cercle du bas en langue basque; c'est, croyons-nous, le premier
Danube. volume imprimé en cette langue: il a si compléle-
ment disparu, qu'on ne connait que l'exemplaire (le
Le Suppl. Cotton, sans aucun détail à l'appui de la Biblioth. impér. de Paris, exemplaire dont M. G.
son assertion, (lit que l'imprimerie exista dans cette
Brunet a donné une minutieuse et intéressante des-
localité en 1738.
cription dans les Actes de l'Académie royale de
Burcinalium, Cranenbury ville de Prusse, Bordeaux, ann. 1847, p. 79-162.
Le plus grand nom de la typographie bordelaise
dans la prov. de Clève.
est incontestablement celui des Millange; plusieurs
Blrdigala Sid. Apoll.l, générations d'imprimeurs de ce nom portèrent à un
[Itin. Anton., Bouj- assez haut point de perfection l'art typographique
Stfsaa [Strab.,Ptol.], Burdegala [Ainni. dans la patrie de Montaigne. Mais leur plus beau
Jlarc, Cluv.], Civitas Biturigum Vivis- titre de gloire est d'avoir été les premiers éditeurs
22o BURDIGALA IN DELPHINATU. BURGUM AURACENSE. 226
Caixaria [Itin. Anton., Tab. Peut.], suiv. Calentum, ville des Celtiberi, dans la Tar-
Reichard, Callissane, bourg de France raconaise, auj. Caxalla, bourg de l'A-
(Bouches-du-Rhône). ragon [Reichard].
Caixaria [Itin. Anton.] ville de la Bri- CALENUM, Carinola, bourg du Napolitain
tannia Major, auj. Neiobury, sur le Warf (Terra di Lavoro).
(Yorkshire), suiv. Camden. CALES [Cicér., Liv.], Kilr,ç [Ptol.J, r, tùv
KaXTivûv ito>.i{ [Steph.], Municipium CALE-
Calcaria Cuvorum, Calcarh'm, Calcar, num [Cicér.], Tiuuîicia ville
[Sil. ltal.],
pet. ville prussienne, dans le duché de de la Campanie, auj. CaM, ville du
Clèves, prés Francfort.
Napolitain di Lavoro).
(Terra
Ternaux cite Lackstein. Descriptio urbis Jéru-
salem. Calcaria; Clivorum, 1510, in-fol., livre qui CALESCUM,Chalais, bourg de France (Cha-
est
nous inconnu. rente).
245 CALETENSISAGER. CALL1P0LIS. 24C
Cai.f.tensis ager, pays des anc. Caletes, Un magnifique collége fut fondé dans cette ville
par l'àrchev. de Gncsen, Stanislas Carncovius au
KœXàTai[Bol.], dans la Gaule Lyon- xvie s.; et la typographie ne tarda point à être exer-
naise II0, auj. le Pays de Caux, dans cée dans ses murs; mais il n'existe point de livre
la haute Normandie. imprimé au xvi" s., et le plus ancien incunable de
Kalisch connu ne remonte qu'à l'année 1000 :.llie-
CALETUM ronimus J'iatus de bono statu veliglosi, polonicc
[Cluv., Coll.], Cat.esium, Pohtus
transi, et editus a Simone IVysocki. Calissii, 1006,
SUPEHIOR, CaLLESIS, KaLAÏS [CIll'Oll.], in-4. Ce Simon Wysocki, éditeur et imprimeur à
Cai.kvs (XIIIe s.), Calais, ville de France la fois, prend un agneau comme marque en l'hon-
(Pas-de-Calais). Quelques neur du fondateur du collège de Kalisch, qui le por-
géographes
ont vu dans ce port l'emplacement du tait dans ses armes.
En 1015 Albertus Gedclius, tupograplms arcliie-
Portus. ledits de César, mais les pré- piscopalisGnçsnensis, publie a Kalisch: CaroliMalq^-
les fortes sont pertii iMiscellanea, iu-4, et en 1619 un livre polonaos
somptions plus pour
d'une exécution typograph. remarquable o Exor-
Wissant.
bytaneyack Stanu dmhowneqo, ktort sa tym ivleku
Le plus ancien lirre imprima à Calais qui soit );)< <o)' Ich Afost:. PP. Stuieccy A'«f)iomf ducltotu-
connu (le nous est daté lie 1582. C'est un pet. in-4 nemu zadaia, également in-4.
dont voici le titre Entrée, estât ou répertoire
des deniers et marchandises estrangéres. Surtie, Calium, AdCalem An Cai.i.em
[Tab. Peut.],
Estât. des marchandises qui se peuvent tirer et [Itin. Anton.], Caujs, Ciujli, ville d'Ita-
transporter hors le royaume. Calais, Abraham Le
Maire, 1582, 2 part. en un vol. lie, aottoleghcdaUrbino(Etatsdu Pape).
Le Dr Cotton cite un Enqtisli manual ofPraycrs, remonte en cette petite ville à
L'imprimerie
imprimé à Calais en 1599. l'année 1475, suiv. Falkeustein Mapliœi Vegii
L'année sniv. nous avons encore à citer un vol. de morte Astianactis opus locundum et Sliscra-
rare et furieux: Luc lansz l'ilote Thrcwreric ou bile. A la fin Anna aratiae. mcccclxxv,
cabinet de la toute marincsqttc imprime aux des- tertio kalcndas lulii. Hoc opuscutum Cullii impres-
pens et pour Jlonauenture d'Aseuille, marchant sum est Tempore Domlni. Kederici illustrissimi
libraire, demourant ù Calais. Calais. 1000, in-4. Vrbinalium ducis. Ac sacrosancta Komanœ Eccte-
Les Coitslumes (le la ville de Calais et pais recon- sia: Confalonerii [| iMurentii Abstemii Macéra-
quis ne furent imprimées dans cette ville qu'en tensis cannen. || Ingenivm ne forte putes non esse
1030, iii-0. Latinis || Oui tantum Gallos l'eutonas atque pro-
L'arrût du conseil du 31 mars 1739 qui règle l'état bas || Iloc média Italia geniti impressere Boberlus
des imprimeries (lu royaume, supprime celle de non Jlernardin'o brene cernis in-4 de
|| quod opus,
Calais, et nous voyons en 1764, au llapport Sartines, t> ff. chiffrés, s. récl. ni sign. (Uobertus de Fano et
un imprimeur octogénaire conservé dans cette ville, BernardinusdeBergaino!.
nuiis qui i n'exerçait que par suite d'une faveur spé- Nous avons un second volume imprimé l'année
ciale c'est Joseph Maury, ni; en 1084, qui succède suivante, dont nous donnerons sommairement le
en 1705 à son père, et dirige trois presses. titre Servit lionorati libellas de uttlmis Syllabis,
Guillaume et Jean Morel, célèbres imprimeurs et Centimetrum, ex rec. Laur. Abstemii. Hober-
établis à Paris au xvi» s., étaient nés a Calais. tus de Fano et Bernardinus de Bergoino, plura opera
cum hoc impressere. Calii, anno salutis, mcccclxxvi
Cai.iïva [Itin. Anton.], KaXwûa [Ptol.], xv octobris in-4.
Cali.kva Rav.J, Caleba Àtreba- La môme année Jo. Anl. Campant
[Geogr. funebris
ville des dans la Bri- oratio pro Jlaptisla Sphorlia Urbini comitissa.
Tiuii, Atrebates,
tannia ville du Callii, Kal. Martii, 1470, in-4, livre que sa date re-
Romana, auj. Silchester, porte à la troisième place, et auquel M. Brunet, qui
Hampshire. cite les deux autres, donne par inadvertance la pre-
mière [Man., V, col. 315).
Cawdaqujk,Chaudesaignes,ville de France
(Cantal). Callaici [Sil. Ital.J KaXX*iV.ot [Strab.]
Capidava. Callaici Biucarii [Plin.], ù Bpai/.ifiot
Camdava, voy.
peuple de l'EspagneTarrac, dont
Cai.idi COLLES, Caudecosle, pet. ville du Ptol.],
a capitale étailBraga (Traz-os-Montes).
bas Armagnac (Gers\
Cali- CAI.LENBURGUJf, voy. CaIXUNDA.
Calido Biïcum, Caldebeccum [Coll.]-,
nujf ville de France Cai.lesis, voy. Caletium.
Beccum, Caudebec,
(Seine-Inférieure) Calleva, voy. Caleva.
Camihjm, Chaud, bourg de Savoie, sur le Calucula Mons [Liv.], mont. de la Cam-
lac d'Annecy (Haute-Savoie). Monte
panie, auj. Cajanello, dans la
Cai.idus Mons, Caumônt. Un grand nom- Terra di Lavoro.
bre de localités en France et en Belgi-
CallifjE [Liv.], ville des Hirpini, dans le
que portent ce nom, entre autres un
Samnium,auj. Carife, bourgde la Terra
bourg du Gers et un autre du Calvados,
diLavoro.
chef-lieu de canton.
Callipolis, VOy. Anxa.
Calinula, Carinula, Carinola, bourg du
pays napolitain (Terra di Lavoro). Cau.ipous [Sil. Ital.], KaXXÎiroXi; [Herod.],
ville des Sieuli, entre Messana etTau-
Cai.isia |ltin. Anton.l, KaXicîa [Ptol.], CA-
romenium, Gallodoro, en Sicile.
ville des en Germanie, auj.
i.issiirà, Suevi,
auj. Knlisch, chef-lieu du palatinat du Caixipoi.is [Liv., Plin.], KaXXîmaXi; [Strab.,
même nom, en Pologne. Ptol.], ville de Thrace, auj. Qallipoli,
247 CALL1STE. CALVIUM. 248
Calvus Mons, Calvumoxs, Gamnont, Chau- pelle en latin Opus lriplitit 1~ en fr~oys ttng tuo'c
de troys pties. Cest assauoir des cOmâdemês et
mont; un grand nombre de localités en nrc Seigneur, de confession et d la sciense de bien
France portent ce nom. Nous citerons morir.' Deo gratias, s. I. n. d., in-4, golli. de 40 M",
dontle premier est blanc, 21 long, lig, à la p. entière,
Calvus mons Nokmaxxle, Caumont, bou r# s. s. cli.,réel, ni sign.
du clép. cl il Calvados; = Calvus moxs Ce très-rare vol. est impr. avec les caractères
I'hovixcijs, Caumont, bourg du départ. dont Neyret s'est servi en Ift8ft pour imprimer
de Vauclusc; = Calvus mons Vasconi.k, V Exposition des évangiles et le Bandoyn de Flan-
dres mais il est certainement antérieur à ces deux
Caumont, bourg du départ. de la Ci- livres, puisqu'ils ont des titres et des signatures.
ronde –Calvus monsin PAGO Viixassi.no, Exposition des EuanQiles. Au v° du dernier f.
pet. ville du dép. Cy flnist lexposition des euuùgillcs et des epislres
de tout lan translatées de nouueau de latin en
de l'Oise; anc. abb. de Bénéd. françoys. lntpnimecs A chnmbery lrar Anlhoinr.
neyret lan de grâce MCCCCLXxxiiij, le vi. iour du
CaLYDHIa,VOy. ÏENEDOS. nwys de iuillct. Deo qratias, in-fol. goth.
Ce livre contient une traduction des sermons de
Calïpsus, voy. Ocyoia Ins. Maurice de Sully, évêque de Paris, mort à la fin du
Camai.mulum, Cumuldoli, bourg de Tos- XII' s.
Le Ilaitdoyn de Flandre, la seconde édition de cet
cane anc. abb. de Bénéd. important roman de chevalerie, est un livre trop
connu pour qtie nous en (tonnions le titre détaillé;
Camaloduxum [Tac], Cami'luduxum [Itin. nous dirons seulement qu'étant achevé d'imprimer
Anton.], Kcu.wX'JScjvcv[l)io. Cass.], CA- le xxixe iour de novembre, il est postérieur de qua-
MALOUNIJM [Plin.], Kau.ouJs'Xavov[Ptol.], tre mois à V Exposition des évangiles.
Camulohulum Coloxia [Geo. Rav.], ville Ce roman de chevalerie eut un succès tel que Ney-
ret. fut obligé de le réimprimer l'année suivante;
des Trinobantes, dans la Britannia Ro- cette édition, plus rare encore que la première, est
tnana, auj. Maldon, bourg du comté-é bien décrite par M. Brunet.
d'Essex, suiv. Camclen, ou Colchester, Cambehona, Cambron, de .France
bourg
ville du même comté (voy. Colcestma). anc. abb. de Cit.
(Nord);
Ca.mahacum, voy. Camehacum. Cambes Tab. localité
[Itin. Anton., Peut.],
Camahia, voy. Caii Makii Aceb. des Rauraci, dans la Germanie super.,
[Ptol.], ville des Ganta-, auj. Kembs, G-rass-Kembs bourg ô de Fr.
Camaiiica, Kajj.âpiy.œ
bri, dans la Tarrac., auj. Vittoria, ville (llaut-Rhin).
d'Espagne, dans la prov. de Alava. Cambisonum [Charta Car. reg. 8o7], Clia-
Fiilkcustciiine mentionne pas cetle ville Mcndcz messon, anc. villa carlov., village de
la cite parmi las ciudadcs que lian tcnklo o lienen l'anc. Duesmois, Chàtillon-sur-
imprcnla, mais sans lui consacrer de notice spé- près
ciale. Nousn'avons rencontre' de livre imprimé à Seine (Côte-d'Or).
Vittoriaqu'à une époquetrès-rapprochéede nous, et
il doit certainementen existerd'antérieurs. Voicice Cambodunum [Itin. Anton.], Kau.ouvXo'Jouvo'(
que nous donnele catal.las Salva de 1826 Procincia [Ptol.], ville des Brigantes, dans la Bri-
de Alaoa. (Juademo de leyesy ordenanzas con tannia ville du
tit. Rom., auj. Almondbury,
quese qobierha. Vitoria, 1770,pet. in-fol. gr.,
pas mêmede nom d'imprimeur. comté d'York, ou, sniv. Mannert et
Camden, Ctretlan, près Almondbury.
Camaiuna [Plin.], Ka^açw, [Herod.], Ka-
|x*p!va[Thuc], ville de la côte S. de Si- Cambodunum, voy. Campodunum.
cile, auj. Toire di Gamarana, dans le val Cambonium, Chambon, pet. ville de France
cli Noto. (Creuse).
Camaiuna Palus [SU. ltal.], Kapapîva Xî^w, Cambon-um [It. Hier.], dans la Gaule Narb.
[Luc, Steph.], auj. Lago di Gamarana. auj. la Baume des Arnaiids, commune
deFr.
Camb.etum, Kâp.ê».iTcv, Cwnbados, bourg (Hautes-Alpes).
d'Espagne (Asturies), suiv. Reichard. Camboiucum [Itin. Anton.], Camboritum
Cambaiuacum, Cliemiré, commune de Fr. [Ici.], Cami vadum [Oeil.], Cantabriga,
ville d'Anglct.,
(Sartlic). Gantabiugia, Cambridge,
chef-lieu de comté (en saxon Granta-
Cambebiacum, Camberiniim Cambehium, en 0gallois Gaer-
Ciiamhahiacum, Chambéry, ville de Fr. brycg, Granta-Brydge
Gi-aunt).
ch.-l. du dép. de la Savoie. Université illustre, fondée en 1229. L'imprimerie
C'est à l'aimée 1483environ que nous pouvons
faire remonter l'introductionde l'imprimerie dans semble dater en cette ville de l'année 1521. Voici le
premier volume imprime dont le catalogue de la
l'anc. cap. dela Savoie.Le premier livre portant une Grenvilliana (tom. Il, p. ai7| nous donne le titre
date étant de 1484,avec un titre et des signatures, exact Lucianus.
nons devons signaler un volume que nous avons Lepidissimum opusculiim ittpi
eu longtempsentre les mainset qui dénote incontes- Bi^àSwv llenrico liulloco interprète oratio ejus-
tablementune impressionantérieure Jehan Ger- dent cum annotationibus marginalibus ex prœ-
le LELIUREDEJehan Gerson. Ala fin en (inist clara academia Cantabrigicnsi. Anno M D XXI.
le liura.de mnislre ./r.hnnf.crson, ~tncfettren Iheo- lmpressuin est hoc opusculumCantabrigia;perJohan-
cl chamelierde Mire Dame de. Paris nem anno 1S21, in-4. de ce rare
loqic Wap- Siberch, L'exempt,
251 CAMBORIUM. CAMERINUM. 252
volume, qui est aujourd'hui conservé avec les Iré- raci, anno Domini mcccccxvih. C'est en même
sors bibliographiques du Bight hon. Thomas C.rcn- temps l'un des premiers ouvrages imprimés en
ville au British Muséum, porte cette note ms. d'une France, dans lesquels on ait fait usage de caraci.
écriture anc. o The first Boolc printed at Cam- grecs.
bridpe. Mais comme lIerbert signale sept ouvra· Un volume français, peut-être encore plus rare,
ges imprimés par Siberch en cette même année fut publié à la même époque, et celui-ci nous donne
1521, sans désignation de mois, il est bien difficile le nom du plus ancien imprimeur de Cambrai connu
de décider de l'antériorité de l'un d'eux. Cliy sensuyuent les gistres (sic) repaistres et des-
M. Brunet et M. Cotton penchent pour le volume pens que moy Jusque le Saige marchant de draps
suivant Calr-ni (sic) pergamensis de temperamentis de soye demeurant a Douay ay faict de Douay a
et de inxquali intempérie libri tres, ïh. Linarro an- Hierusalem, Venise, Modes, Rome. et aullres
glo interprète, opus. nunc primum proditin lu- passaiges, que moy, ay faict tan mil chincq cens
ccm. linpressum apud prœclaram Cantabrigiam, xviij auec mon retour. Imprime nouuellement a
per Joann. Sibcrch, 1521, pet. iu-a, imprimé en car. Cambray par Bonaventure Brassart, au depens dudit
rom. Un magnifique exempl. imprimé sur vélin, de Jasques, pet. in-4 goth., de 108 (T., sign. A. FF.
ce livre rare, est conservé à la Bodléienne. Ce très-précieux volume fut certainement imprimé
Cet imprimeur fut le premier en Angleterre qui vers l'an 1520, ou du moins avant 1523, car une se-
employa les caract. grecs fondus en 1519 Wynkyn conde édition du voyage de J. Le Sage fut donnée à
de Worde avait fait usage de caract. grecs en bois Cambrai en cette même année 1523, et on lit au
dans l'ouvrage de Whittinton, dcConcinnitate grain* v° du 77e f. et au 78" Aujourdhui xi° de juillet
malices (Dibdin, librartj's Compan). quinze cens vingt trois ayons acheves se second
Au xynie s. l'université de Cambrige eut une im- Hure.
primerie particulière à la tête de laquelle elle plaça Bonav. Brassart exerçait encore à Cambrai en 1539,
J. Archdeacon. car à cette date il imprime l'Entrée de Chartes-
Quint à Cambrai, dont nous avons vu pendant bien
1 Camuorium,Cambortium,Camborinus,Clumir des années le seul exempl. connu chez un bibliophile,
bord, commune et chat, célèbre de Fr. 91. Farrenc, à la vente duquel il fut payé 625 fr. par
un amateur distingué, M. Ruggieri.
(Loir-et-Cher). Au xvie s. nous devons encore citer à Cambrai
Cambreto.nium ville des Nicolas Lombard, et, au commencement du aviiic,
[Itin. Anton.], Jedn de la Rivière. Cet imprimeur descendait d'une
Iceni, dans la Brit. Rom., auj. Breten-
célèbre famille d'imprimeurs établie à Arras nous
ham, bourg du Suffolkshire. avons vu le chef de cette famille, Guillaume de la
Rivière, rappeler auprès de lui, en 1629, son fils Jean-
Cambria, voy. Bbitankia Secunda. Baptiste, qu'il associe à sa maison d'Arras; ce Jean-
Baptiste étaitalors établi à Cambrai, et c'est l'ajeul
Cambriuacl'm villa [Charta Car. C. a. 850], de l'imprimeur Jean que nous citons.
Ghambry, village de Fr. (Aisne). Les arrêts du conseil de 1704 et de 1739 n'accor-
dent à Cambrai qu'un seul imprimeur, et en 1764
Cambus, Cambone [Eginh. Chr.], le Camb le Rapp. Sartines signale cet imprimeur unique, qui
ou Kumb,. riv. d'Autriche, alll. du Da- était alors Samuel Berthoud, Suisse d'origine, établi
en 1756 et possédant 4 presses.
nube.
Cameracum AD Albim, Eembeiy, ville prus-
Cajieliacum, Chambly l'Auberger [Mabill.],
sienne, de la prov. de Merseburg.
Chambly, pet. ville de Fr. (Oise); on
trouve dans les Ch. et Dipl. (tome l, Caherata, localité du Picenum, porte
p. 227) Oppidum Camliacense. auj. le même nom; dans la délég.
d'An cône.
Camelium (?) lieu d'impression supposé.
Le calai, publié après la mort de Daniel Elzevir, Camberiacum.
Cameriacum, voy.
arrivée le II août 1681, nous donne (p. 285), Joli.
Meursii meditationes Christianœ. Camelii, 1654, Camerinum[Cœs., Cic], Camarinum,Kajj.œ-
in-2A. Ce livre fut probablement imprimé à Leyde.
pïvov[Strab.j Ptol.], ville de l'Ombrie,
Camelodunum, voy. Danum. auj. Camerino, chef-lieu de la délég. du
Camenecum Kaminiez- mème nom, au N.-E. de Rome.
Camenecia, PodoujE,
ville de Russie Cette ville n'est citée ni par Panzer, ni par Fal-
Podolcki, (Podolie). kenstein. Le premier livre sorti des presses lo-
ville de Saxe cales est, à notre connaissance, un rare volume que
Camentiaj Camenz, (Lusace).
nous avons possédé Pacifia Maximi poète Aveu-
Camentia AD ÎSissam, Camenz, de lani (sic) elegie nô nulle iocose et fe.stiue. Lavdes
bourg
summorum uirorum, urbium et loco^ A la fin
Prusse, sur la Neisse, anc. abb. de Cit. loannes lacobus de Benedictis Bononiensis. Came-
le anc. rini excudebat suis et lodouici Placidi Camertis
Cameracensis ager, Cambraisis,
socii sumptib' Quintili mense medio huius anni
de Fr. (Nord). ritus mdxxiii,
prov. Christian! pet. in-4 de 96 ff. non
chiff. à 27 lig. par p., sign. a-m, leu. rondes.
Cameracum,Cambeiracum,ChameyraCjanc. Dans la dédicace, les imprimeurs présentent ce
villa roy. en Limousin (Corrèze). livre comme le premier produit de leurs presses,
t officinœ nostrœ primilia.i. Le dernier feuillet ne
Cameracum Camaraclm [Itin. Ah-
[Cluv/), contient que la souscription que nous venons de
ton., Tab. Peut.], ville des Nervii, dans rapporter avec la marque des imprimeurs.
infiniment moins précieuse que la pre-
la Gaule Belgique, auj. Cambrai (en ail. Quoique
mière de l'Becalelegium, celle-ci est encore extrê-
Camerik), ville de Fi*. (Nord). mement rare; elle fut vendue 101 fr., a Taris, en
La plus ancienne production connue des presses de 1860.
Cambrai est un in-ù de 6 ff. non chiffrés, car. goth., Parmi les livres imprimés à Camerino au xvie s.
intitulé lludimenta grammatices ad institvendos que nous fournissent llaym, Pinelli, le catal. des
jurtnes non parum conducentia. lmpressum Came- Volpi, etc., nous ne citerons que Due dialughi di
253 CAMHX'S. CAMPUS. 234
voy.Theodosia.
Capha, Capruls, Cahorle, pet. ile de l'Adriatique,
dans les eaux de Venise.
CAPIIAREUS [Plin., Ovid., etc.], Caphereus
Promont., Kaoripsû; [Hérod., Ptol.], Kœ- Caprus, KâTjpo;[Strab.], ville maritime de
çvipyii; [Dio Cass.], promont. de l'île la Macédoine, auj. Lybjadha ou Lybt-
d'Eubée, auj. Cavo d'Oro ou Xylofago, zadha [Forbiger].
cap de l'île de Négrepont. Caprusiuji, Chevreuse, bourg de Fr. (Seine-
Mœsieinfér., sur le Danube, auj. Tscher- On trouve dans les Prœcepta Ckildeberti
naivode (?), dans la Boulgarie [Forbi- Opatinacdm, qui doit être le même mot,
mal écrit ou mal lu.
ger].
Capionis Turris, voy. C^pionis. Capua [Liv., Cic., Plin., etc.], Kawû».
KaTuin [Strab., Ptol., etc.],
Capitabriga (tète de pont), localité dont [Steph.],
anc. la capit. de l'Apulie,
nous trouvons le nom sur quelques Vultuknum,
sur le Volturno, Capoue, ville de
Capua,
livres, probablement Cambridge (?) la Terra di Lavoro, du
prov. napolit.
Plalonis de rebus divinis dialogi selecti grœce
r.tlatine, in commodassecliones dispertiti; amiexo roy. d'Italie. Quelques ruines qui se
ipsarum indice. Editio secunda, auctior et emen- voient encore à Santa Maria delle Gra-
itatior. Capitabrigae,1683,in-8. (Catal. libr. noyis- zie, seules l'emplacement de
indiquent
sime impress. Amstel.ap. Janssonio-Waesbergios, cité
l'antique que le nom d'Annibal a
1683,p. 6.) rendu si célèbre. La Capoue d'aujour-
Capitina Civitas [Cic.J, Capytium, Kcmtûtiov d'hui, Capua Nova, est sur l'emplace-
[Ptol.], Capizzi, ville de Sicile, dans le ment de l'anc. Casilinum.
val di Demona. Prosper Marchand Fabricius et quelques autres
bibliographes après lui ont fait remonter à 1489 l'im-
Capitis Buccii pagus, pays deBuch, district primerie à Capoue. Le premier livre imprimé aurait
de Guyenne. été un Breviarium Capuanum, publié par ordre de
l'archevêque de Capoue, Jordano Cajetan, qui mou-
Capitoniana [Itin. Anton.], sur le fl. Eryx, rut en 1496; vol. in-S et non in-8, comme le dit
Ramaceo, bourg du S.-E. de la Sicile. Prosper Marchand. Cette date d'impression est fort
exacte, et Ughelli, dans son Italia sacra, la con-
Caposvarium, Caposvar, bourg de Hongrie. firme mais le lieu d'impression n'est point Capoue,
et Giustiniani prouve que ce bréviaire fut exécuté à
CAPRiEDorsum, Ziegenrùck, ville de Prusse Naples avec les caractères de Mathias fflorave il
serait effectivement difficile d'admettre que cet im-
(Reg. d'Erfurt). ait eu un établissement typographique,
primeur
CaprjE Moxs, Vexa Regia [Mabillon], Che- même temporairement, à Capone, an xv« siècle, sans
vremont, village de la haute Alsace, sur qu'il en fut fait mention dans quelques-uns des au-
teurs contemporains, ou sans qu'il en restât quel-
la Meuse, à l'extrémité du dioc. de traces.
ques
Ce n'est qu'en 15Û7 que nous pouvons, avec
Liège. M. Ternaux, faire remonter l'introduction de la ty-
Capraria, ville des Cavares, dans la Gaule pographie à Capoue, et encore nous serait-il impos-
Narbon., auj. Cabriéres, village de Fr. sible de dire où M. Ternaux a puisé son renseigne-
ment, que nous transmettons sous toute réserve
(Vaucluse). Successo delto combatimeiito delli tredici Italiani
e tredici Franciosi, (alto in Puglia, con la disfida,
Capraria insula, voy. vEgtlium. cartelli et la virile essortalionc que fece lo capi-
Caprasia [Plin.]> sur la mer Adriatique, taiieo Fieramosca
vittoria ottenuta
a gli compagni
di gli Italiani,
et la gloriosa
net anno 1503.
auj. Câpre* bourg de Calabre. Stampato nella fedelissima citta di Capua, per Gio-
vanne Sultebach, 1547, in-8.
Caprasium, Capua Stagni, Capestang, bourg Cette grande ville était trop rapprochée de Naples
de Fr. (Hérault). pour que l'imprimerie pût y prendre jamais une
grande extension aussi voyons-nous presque tous
Capreolum, Chabrol, bourg et anc. château les ouvrages consacrés à l'histoire ecclésiastique et
du xir3 s., en Limousin (Haute-Vienne). municipale exécutés au xvie et au xvn° siècle par
des typographes napolitains.
Capria [Dio Cass.], Caphejî [Plin., Tac.,
etc.], al Kowrptai]Steph.], Kairps'a[Plol.J, Capungum, Confugium,Kaufungen, village
Capri, île de la Méditerranée, au Sud et abb. de la basse Hesse (Cassel).
de Naples. CAPUTAqueum, Capacdo, pet. ville de la
Capriacum, Chevry; plusieurs localités Principauté citer. (anc. roy. de Naples).
portent ce nom en France. Caput Bovis, Kh-cûîSce; [Procop.], Pons
Caproniensis PROCESSUS, der Kapronozische Trajam, tète de pont sur le Danube,
district, en Croatie. dans la Mœsie supér., dont les ruines
261 CAPUT BUCCII. CARBANTORIGUM. 2U2
Caput Buccii, Capt de Buch, la Teste de Caralium (?) Caraglio, ville du Piémont, à
Buch, pet. port sur le bassin d'Arca- l'O. et près de Coni.
chon (Gironde). Imprimerie en 1773, dit M. Cotton, qui, même
lorsqu'il emprunte une date à Falkenstein, devrait
CAPUT Corsum, Promont. Sacrum, Capo bien fournir un titre à l'appui de son assertion.
Corso, cap Corse, dans l'île de ce nom.
Caramentum, Castrum REGrNALni, Chàteau-
CAPUT Denaci, Uxellodunum (?) [tes.], ville de Fr.
iCegnauld, Château-Renault,
ville des Cadurci, dans la Gaule Aqui-
(Indre-et-Loire).
taine, auj. Capdenac, bourg de Fr.
(Lot). (Voy. Champollion-Figeac, Nouv. Carantomacus [Tab. Peut.], Carenton,
Recherches sur la ville gauloise cFUxello- bourg de France, près Rodez (Avey-
dunum.) D'Anville place cette localité ron).
à Puech-d'Usselou, village du Quercy, pons Chaten-
Carantonuh, Cn^vRENTONius,
près Cahors, et d'autres bibliographes ton-le-Pont, bourg de Fr. (Seine).
à Cabors même Usselou rappelle Un très-grand nombre de livres protestants, au xyii«
certainement Uxellodunum nous avons siècle, portent ce nom de lieu. Les réformés avaient
par erreur porté cette localité au mot à Charenton un de leurs temples les plus renommés
mais il est à croire que l'établissement typographique
AXELLODUNUM. qu'ils y avaient fondé n'avait pas une importance
CAPUTfinis- Terr*, voy. ARTABRUM PRO- aussi considérable que semble l'indiquer l'énorme
quantité de livres publiés sous ce nom de ville et
MONT. qu'un certain nombre de ceux qui sont désignés
sous la rubrique Cliavenlon, sortent des imprime-
CAPUTHistrl*, voy. jEgida. ries protestantes de la Itochelle, de Saumur et de
CAPUTOENI, YEngadine, vallée suisse du Montpellier. Cependant, comme il parait certain
qu'une imprimerie a existé dans cette localité, sous
canton des Grisons. Louis XIII, nous dirons que le plus ancien livre que
nous connaissions avec cette souscription est daté de
CAPUTRisum, cap Carpasso, dans l'île de 1615 Andreœ Schioppii etixir Caloinisticum, seu
Chypre. lapis PMlosopMœ reformata:. Ponte Charentonio,
1615, in-8.
CAPUTSTAGNT, voy. CAPRASIUM. Plusieurs imprimeurs établis à Paris, L. Vendosme,
J. Berjon, etc., mettent leurs noms au bas de livres
CAPUTThyrsi, Thyrso, bourg de l'ile de imprimés à Charenton, ce qui prouve ou une sorte
Sardaigne, ou Buduso, localité voisine, d'accord tacite d'adopter un nom de guerre pour
suiv. Forbiger. ces livres de combat religieux, ou l'existence réelle
d'un établissement typographique dans la localité, et
Capytium, VOy. CAPITANA CIVITAS. cette existence parait démontrée par une Sentence
du 2a janvier 1620, rendue contre Jean Berjon et
CARA [Plin., Inscr., Grut.], Cares, près Samuel Petit, pour un libelle diffamatoire, par
de Puente la Reyna, en Navarre, suiv. laquelle il fut dit que la pi-esse il imprimer que
ledit llerjon avoit fait porter à Charenton, seroit
Reichard. ostéc dans les vingt-quatre et les livres
heures,
Caraca [Geo. Rav.], Kâpaxiw. [Ptol.], se- brûlez.
Carele [Itin. Anton., ïab. Peut.], ville sion d'un volume de Coutumes que nous allons
décrire Coustumes dit pays i conte de \\iVyucr-
d'Etrurie, auj. Galem, en Toscane. no,ys II r.uclnue.s r exem \1ptiotts d!f<'«Ht/ par Leys
Jïoillard z Guillaumc A la fin Cy fine
CARENTO,Carentan, ville de Fr. (Manche). te coustumicr
Jtourgoïg.
et stille du pays et conte de Niuer ||
Carentonium, voy. CARANTONUM. iwys diligèmcnt veu z corrige nu vray, selon lori-
ginal. Et fut || acheuc dimprimer le dernier iour
Cargapous, Kargapolj, sur l'Onega, ville de du moys daoâst mil || cinq cens trente cinq par Ni-
Russie (gouv. Olonez). colas hieman im\\primeur, pour hoflestc psonne
Jehan [| le Noir, marchât libraire de IImourant à
CARIARA,voy. Carara. la Chari Il le pres la halle || a lensci || gne[| sainct
ou à a
Jacques ilz se vendent z Neuers || tenscigue
Cariciacum, Caihsiacum, Karisiacum Pala- saint Hoc, rue de la Saueterie, pet. in-4 goth.
tium [Capit. Car. C], Cahiciacus Locus Nicolas Hieman était établi à Paris.
La Bibl. iinpér. possède de ce rare Coulitmier un
INPAGOSUESSIONICO, VILLAPALATIISUPER cxcmpl. sur vélin, provenant de Vallière; il avait
Isaram [Fredeg.] Cakici [Chron. D. été offert par les auteurs à la comtesse de Kevers,
Marie d'Albret, dont il porte les armes miniaturées
Dion.], Kiersy, Quiei'zy-sur-Oise, vil- sur le titre.
lage de France, près Chauny (Aisne); Falkenstein, moins ambiiu'uxrmc Ternaux, ne fait
anc. villa roy. Charles-Martel y meurt remonter l'imprimerie la la Charité qu'à l'année 1711,
sans citer aucun titre à l'appui de cette allégation
en 742; concile en 849 [Mabi'll. Bip/.
pour notre part nous confessons ne pouvoir la re-
1. iv]. porter qu'aux premières années du siècle actuel.
Caricta, Carricta, Carrick-on-Suir, ville Cariuii, voy. Carea.
d'Irlande (comté de Tipperary).
Carlatum, Cariât, ville
L'imprimeriedateen cette ville de la fin du siècle pet. d'Auvergne
dernier. (Cantal).
M.Cotton ne connaît pas de livre plus ancienque
celui-ci The Polygiot preceplor, or elementary Carleolum, Voy. Luguvallium.
instituiez of the cnglisli,latin, greek, licbveuand Carlingfordia^ voy. Buvindum.
irish languages. Vol. l contalning a complet
grammar of the english longue (or the use of Caki.ostahium, Bibium [Itin. Anton.], Cari-
scliools. by Patrick Lynch. staclt, ville des Etats autrichiens (Croa-
Carrick, printed by John Stacy, mdccxcvi, in-8
de 122p. tie)..
Le calai. Baluze nous donne une indication que
Carilocus, Carolocijs, Gharlieu, ville de nous devons relever, bien que le vol. dont il relate
Fr. (Loire); concile en 920. le titre soit sans date J'reces Cliristianœ collecta: a
flfathœo Silinski, liiigua russica et slavonica.
Carimacum, Carignan, bourg de Fr. (Ar- Carlostadii, s. d., in-û.
dennes). Carmaniola, Carmanola, ville
Carmagnpla,
Carinianum, Carignano, Carignan, ville de du Piémont, près du Pô.
Piémont (prov. de Torino). Uu typographe ambulant imprima dans cette petite
ville, au xve siècle, un ouvrage cité par les biblio-
Carintoia, la Carinthie, Kârnthen, partie graphes, mais dont nous n'avons pu nous procurer
orientale du Tyrol. d'exemplaire l'acini Tibergœ in Alexandrum de
villa dei inlerprctatio. Cannagnolx, 11197. Tirabos-
CARIOCOMITUM, Car)'ion de los Condes, ville chi, Panzer, Vernazza, liait), Amati, etc., citent ce
livre; aucun ne le décrit, aucun n'en donne même
d'Espagne [Graësse]. le format. Tirabosclii (Storia della lut. ital. vi)
CARIS[Cell.l, Carus [Grog. Tur.], Ciiares est l'éditeur responsable (le l'assertion, puisque, le
premier, il l'a signalée la première édition de ce
[Fortunat], le Cher, riv. de Fr., afll. de commentaire avait été donnée à Turin en 1Ù79 par
la Loire. Lefebvre de Langres, sous les auspices du marquis
de Saluzzes; quant à celle de Carmagnola, personne
CARISIACUM, VOy. Checiacum. ne Va vue.
CARISSA[Plin.], Kâptara [Ptol.], Carissa llayin (p. Cld) nous donne un second produit de
la typographie dans cette ville; mais encore sans
hegia Aurélia, ville de la Bétique, auj. nom d'imprimeur Fortalizio delta Fcde contro
Cariza, ville d'Andalousie. gli Ebrei, li Saracmi. (tel J'adrc Alf. SpinadeW
ord. rie' Minori, trad. dalla lat. nell' Itat. (la un
Caristum [Liv.], ville des Statiellates, dans religioso del medes. Ord'ne. Carmagnola, 1522, in.4.
la Ligurie, auj., suiv. Cell., Carso, du
CARMANUir, Carming, Carmaing, bourg
bourg de la prov. de Gènes. Languedoc (Haute-Garonne).
CaritjEUsi, Caritas, OPPIDUMCharitatis, la Mariduxum.
Carmathena, voy.
Charité-sw-Loire, ville de Fr. (Nièvre).
Cette ville ne prit son nom qu'au xie s., Carmentuams VILLA [Pr.ec. Caroli Simpl.],
lors de la fondation d'un prieuré de Carmen Tradi, Carmentray, village près
Cluny, que l'ordre appelait la première Meaux, sur la Marne [Mabillon, ann.
fille de Cluny; la ville s'appelait anté- Bén. 3io).
rieurement Syr. Carminianensis SALTUS la
[Not. imper.],
Plusieurs bibliographes, et particulièrementTer- Calabre.
naux, n'ont pas manqué de faire remonter l'impri-
merie dans cette petite ville à l'année 1535,à l'occa- Cahmo [Cbps.], Kâpu.wv [Strab.], Kapêùvyi
267 CARM0V1UM. CAROLI HESYCHIUM. 268
[App.], ville de la Bétique, auj. Car- Au xvie siècle nous trouvons de distance en dis-
tance trace d'une imprimerie
mona, ville de la prov. de Séville, suiv. 1526 Constitutiones
chartraine ainsi en
l'Itin. de M. de Laborde. synodales diœcesis Carnoten-
sis. Carnoti, 1526, in-4, réimpr. par Phil. Hotot, en
1550, également in-4.
Carmovium, Carmoux-les-Cordes, bourg du Mais nous croyons que le premier imprimeur éta-
Languedoc (Tarn). bli d'une façon véritablement régulière et stable
dans la ville de Chartres est ce même Philippe Ho-
Carnacum, Carnac, bourg0 de Bretagne tot qui demeurait eu la Gra7id /lue près la Roze.
(Morbihan). On lui doit les Coustumes de Chasteauneuf en Thi-
merays, pet. in-S goth., sign A.-L, ff. sans chiffres,
Carnarius Sinus, Carnero, partie du golfe portant la date du 8 mai 1553.
de Venise. Un grand nombre de livres portant le nom de cet
habile imprimeur nous sont donnés par le P. Le
Carnia [Luen.], Carniola [Cluv., Cell., -Long, par le catal. de l'hist. de France de la Bibl.
impér., par les catal. Baluze, d'Estrées, etc.
etc.], Crania, Krain, la Camiole, prov. En 1558 nous trouvons un nouvel imprimeur, S.
illyrienne de l'empire d'Autriche. Picquot, dont nous connaissons une pièce in-8 con-
tenant un Petit iraicte, exlraict par 7noiisietti,
Carnia, Charnie, anc. district du Maine; maistre Estienne Prévost, officiai de Chartres,
dépend auj. du dép. de la Sarthe. contenant description de plusieurs matières et
hystoires dignes de mémoire touchant le noble
Carnicum Julium, Villach, ville de Carinthie royaume de France, etc.
La même année 1558 le même Estienne Prévost
[Graësse]. publie un autre petit traité sur l'église de Chartres
auquel la veuve J. Pisson met son nom,
Carnioburgum, Krainburg, ville illyrienne croyons seulement comme libraire et non pas comme
nous
de la Carniole, près Laybach. imprimeur.
Puis vient la famille des Cottereau, dont le chef,
Carnoetum, Karnoètj village et anc. abb. de Richard Cottereau, était établi libraire à Chartres,
(& Bretagne (Finistère). en même temps que Phil. Hotot c'est pour lui que
Nicolas Chrétien de Paris imprime en 1557 une édi-
CARNOTENA urbs, voy. Carnutum. tion du Coustumier de Chateaxmeuf. De son fils
Claude t'imprimeur, nous connaissons un très-grand
Carkovia [Cellar.], CARNUVIA, Jâgerndorf, nombre d'ouvrages publiés jusqu'en 1597.
villede la haute Silésie, près Troppau. En 1764, trois imprimeurs-jurés étaient établis
à Chartres Nicolas Bernard, depuis 1724; Francois
CARNUNTUM [Plin., Itin. Ant., etc.], KafMGû; Letellier, depuis 1726, et Michel-Charles Ilanner-
[Ptol.]., CARNUS[Liv.], ville de la Pann. ville, pourvu en 1752. Ce nombre de trois impri-
meurs indique une tolérance de la part de l'autorité,
supér., au S. du Danube; suiv. Cellar. car l'arrêt du 21 juillet 1704 avait fixé à deux le nom-
c'est auj. Hainburg (Hamburgum Aus- bre des imprimeurs de Chartres.
TRi«);suiv. Kruse, le bourg duPetronell, du Blésois,
Carobrm, Chabris, bourg
à { m. de Ilainburg, dans le comitat. près
Romorantin
hongrois de AYieselburg. (Loir-et-Cher).
'•
C.rVv-- u-t
271 CARPESH. CARTHAGINIENSES. 272
a mais que
culo. Carpen, 1494, in-4, et il ajoute
veut dire Carpen?. faudrait-il Cam- Carraca, voy. Arriaca.
peut-être
pen. u Et voilà le crime que relève le docte abbé. CARREAPotentia [Plin. III, 51, ville placée
Il est vrai que l'rcytag (Apparat. LUI. t. II) donne entre Pollentia
la souscription du livre Ex Carpen. per Guil. (Polenza) et Augusta
AZgidii de Wissekerc ex Zetanctia, iliOU. Et comme Vagiennorum (Sahuzo), sur le Tanaro,
il ajoute que dans un autre titre l'auteur est appelé auj. Carru, bourg du Piémont [For-
civis Carpentoralensia il en conclut que Carpen
veut dire CarpentoraWm, et que 1494 est la date biger].
non pas de l'impression, mais de l'exécution du Cahrectanum, Carretto, bourg et chat, du
livre déduction qui nous parait moins logiquement Montferrat (Italie).
amenée. Nous contenions cependant à acclamer
le triomphe de l'abbé de Saint-Léger, bien que ses Carrfiodunum, Kappoo'ouvov[Ptol.], ville des
ennemis nous paraissent quelque peu imaginaires.
D'autre part, voici le Suppl. du l)r Cotton qui Lygii, dans la Germanie orient., à l'O.
nous dit que l'imprimerie date à Carpentras de de la Vistule, auj. Zarnoioitz, pet. ville
l'année 153.S, et qu'à cette date il existe deux traités de la prov. de Cracovie.
du cardinal Sadolet, mentionnés par les bibliogra-
phes ceci est encore pour nous une inconnue. Carrhodunoti, voy. Cardonum.
Nous connaissons cependant deux ouvrages du cé-
lèbre cardinal, portant cette date, mais l'un est Carrio COMITUM, voy. Cario.
imprimé à Lyon, l'autre à Genève.
Nous sommes forcé de retomber à Dominique La Carrodunum, Kappe'^ouvov[Ptol.], ville de
Barre, qui nous parait être le premier imprimeur la Pannonie supér., auj. Czakoto-m,
de Carpentras et dont le plus ancien volume que
nous connaissions est le Portefeuille de M. de la bourg près Warasdin (Hongrie).
Faille, in-12, publié en 1694 et qui pourrait bien
être réellement imprimé dans cette ville; mais un Carrofum, Karofa, Charroux, pet. ville de
volume infiniment est celui-ci Fr. (Vienne); 4 conciles; anc. abb. de
plus authentique
Décréta syiioili Carpentoractensis, aimo 1697, a St-Benoit.
Laur. Butio. Capentoracti, 1698, in-4.
En 1702. nous trouvons un nouvel imprimeur, Carrostum, voy. Carostum.
Claude Touzet. CaRSEOLI [Liv., Ovid.], KapaïoXoi [Ptol.],
Carpentras dépendait du comtat Venaissin, qui ne
fut définitivement réuni à la France que le 14 sep- ville des iEqui, dans le Latium, auj.
tembre 1791 c'est ce qui explique pourquoi cette Civita Carentia, bourg0 de la Princip.
ville ne figure ni aux règlements concernant la ultér. (Naples).
librairie, édictés pendant le xvme s., ni au liapp.
fait à JI. de Sartihes en 1764. CARSICI,Carsicum, la Ciotat, ville de Fr.
Carpeso Carpetani (Bouches-du-Rhône) quelques géo-
[Liv.], [Plin.], peuple
de l'Espagne à l'O. des Celti- graphes ont vu dans cette ville l'anc.
Tarrac, CiTHARISTA.
beri occupait les deux rives du Tage,
dans le roy. de Tolède. Carsidava, KapaiJaua [Ptol.], ville deDacie,
Carpi auj. Choczim, sur le Pruth, enValachie.
[Amm. Marcel.], KapmaMc! [Ptol.j,
de fa Carsul*: [Tac.], KâpsouXoi [Strab.], ville
Kap-rrci [Zozim.], Carpiani, peuple
Sarmatic europ.; occupait la Podolie de l'Ombrie, auj. Casigliano, bourg de
actuelle. Toscane, suiv. Bisch. et Môll., ou Ton-
dino, suiv. Mannert.
Carpis, voy. DRAVUS.
Carsus [Itin. Anton. ,'Tab. Peut.], Kawoùu.
Carpium, Carpi, ville forte d'Italie (prov. [Ptol.], Kaparâ [PrOCOp.], CaRSION[Geo.
de Modène). Rav.J, ville de la Mœsie Infér., auj.
Maittaire et Panzer nous donnent le titre de deux Kersova, KerschowaouHirszova, ville de
dans cette ville au commence-
volumes imprimés
ment du xvr siècle Leclura Boulgarie, sur le Danube.
fratris Pauli scrip-
loris ord. miiwr. de Obseruantia super quœsliones Carteja [Liv., Caes., etc.], Kap-rviîa[Strab.,
Scoti in primo libro sententiarum per arlium et
theotogiœ doctorem Joannem Montesdocca Jlispa- Ptol.], KapSat'a[Appian.], Ka?77r,ia[Pau-
wim emendata. Impressa Carpi per Benedictum san.], Kpav-t'a [Dio. Cass.], Cartegia
san
Dulcibellum Carpensem impressorem elegantissi- Kpocv.Íoc
[Geo. Rav.], ville[0i0.
des Bastuli,
Bastuli, dans
dans lala
inum, anno (lui mdvi die ix aprilis, in-fol.
Le second ouvrage sort des mêmes presses; il est Bétique, auj. Rocadillo, pet. ville d'An-
daté de 1508; c'est Graliani doctoris Brixiensis dalousie, ousuiv. quelques géographes,
ord. min. in secundo libro sententiarum Scoti, Algesiras (en arabe Al Djezyreh), dans
in-fol. les chron. Gésir, ville d'Espagne, à l'O.
Nous ne trouvons plus trace d'imprimerie à Carpi
pendant la fin du xvi" siècle, et ce n'est qu'en 1019 de Gibraltar.
qu'Haym et Melzi (Dict. des Anon.) nous donnent
comme imprimés dans cette ville les Capiloli e CARTEJA, voy. AlthjEa.
Prhitegi dei consiglio dei signori Venti di Corre- CARTEMUNDA, Kierteminde, bourg du Da-
gio. Carpi, 1619, in-4.
nemark, dans l'île de Fionie.
Carpium AD Atoesim, Carpi, bourg de la
Vénétie. Carthaginienses [Liv., Cic, etc.], Kapyr,-
Sovioi[Strab., Polyb.], PŒNi[Virg.,Cic],
Carpona, Karpfmi,ville de Hongrie. Puni [Plaut.], les Carthaginois.
273 CARTHAGO.CASALE
SANCTI
EVAS1I. 274
C'est à 1481 que nous faisons remonter l'impri- Voici l'indication d'un ouvrage publié dans cette
merie dans cette ville avec Panzer et Falkenstein. localité au xviii* s., indication que nous emprun-
Des deux ouvrages que citent les bibliographes tons à Ternaux et dont nous ne garantissons pas
comme exécutés en cette ville au xve s. un seul l'infaillibilité Description du Pou vu au micros-
étant daté, c'est à celui-ci que nous donnerons la cope, en fr. et en russe, par Pheodore Carjauine.
priorité Jipistolœ Ileroides {P. Om'dii N.), cum Carouge, Jean Thomas, 1789, in-4.
Comment. Ant. Volsci et Uuberlini Cleriei Crescen-
linalis. A la fin Uœc interpretatio epistolay Ilc- Cascaes,bourg du Portugal, à l'E.
CASCADE,
roidum Ouidii. ab Ubertino cognom. clerico de Lisbonne (Estramadure).
Crcscaitinate édita, et impressa est in loco Casatis
saucti Kvaxii, anno salutis humane m cccc lxxxi Cascastum Kàracwrcv [Ptol.],
[Itin. Ant.],
octauo idtis septembres. lmpressit Gulielmus de ville des dans
Celtiberi, la Tarrac., auj.
Canepa-ÎS'ova, de campanilibus de Sancto-Salva-
Cascante, ville de Navarre.
torc, impensa prœdicli Iliibertini, venerabilisque
et inlegerrimi 'sacerdolis presbyteri Stephani de
Casciiovia, voy. Cassovia.
Ulmo, de loco Sessani, prœpositi Bubbii, et cano-
nici in œde dicti S. Evaxii, pet. in-fol., suiv. Pan- Casella, Casellarum OPPIDUM, Casale ou
zer, Falkenstein,* Hain, Reichhart, etc.; Amati
Caselle, ville du Piémont, divis. et au
dit in S.
AI. Brunet dit avec la Serna-Santander a Première N. de Turin, près de la Stura.
édition de ces deux commentaires et en même Nous avons parlé de cette ville à l'article AUGUSTA
temps le seul livre connu imprimé à Casale, S.
Taurinoruji c'était la que les Cartiere du nord de
Bvasi, dans le XVe s. n et quelques pages plus l'Ilalie avaient, au xve siècle, établi leurs moulins à
loin il cite d'après Amati clarissimo poeta Ovi- attiré les relations
papier; par journalières qu'il
dio de Arte Amandi. A la fin était forcé d'avoir avec ces industriels, le grand im-
Quem lector legis hic arte Nasonis aman di primeur de Turin, Jean Lefebvre, y installa à la fin de
lmpressus libros urbe Casalis habes 1474 ou au commencement de l'année suivante un
Urbe suo nimium Guglielmo principe magna atelier typographique, et, assisté du docte médecin
Felice, insigni exijus honore nitet. et philosophe Pantaleone da Conftuenza (que nous
Vercellis ortus sacer Augustiniis, et una retrouverons encore à Pavie), il publia Divi llie-
Cantonus pressum Gaspar obntit opus, etc. ronymi vilœ sanclorum Patrum. A la fin Per
In-4, s. d. Edition fort rare, qu'Amati, nous ignorons clarissimunt viedicum et philosophum dominum
pour quel motif, place avant les Hb-oXdes. magistrum Pantaliouem l'erque Johaîiem Fabri
Des trois villes de Monlferrat nous avons vu déjàà Galicum egregium arli/icem. De vitis sanctorum
Alba et Acqui. Casai était la résidence du marquis. patrum volumina in Casellarum oppido féliciter
de Venise, Manfredo de Alomcferrato, Impressa sunt. Anno dom ini M cccc lxxv, heroys
L'imprimeur luce pcnultima mensis Augusti. Amen.
auquel nous devons deux édit. du voyage de Man- calidoney
deville, en italien, était de Casai. In-4 goth., sans récl. ni sign., mais avec cbiff.
Deux ans après et quelque temps avant de retour-
Casaka [Cell.], Casakum, Casan, Kazan, ner à Turin, Jean Lefebvre publia encore à Caselle
ville de la Russie à l'E. de Catonis Distica de vxoribus. A la fin
orient.,
Moscou. Hoc opus exiguum verfecit rite lohannes
Fabri cuiservat lingonii alla Lares
Une université fut fondée à Kazan en 1803, et l'im- ac voluit formis ipsum fecisse Casellis
primerie y fut introduite la même année; elle dé- m cccc lxxvij de mense maii.
buta par deux éditions du Koran, l'une in-4, et l'au-
tre in-8. In-4 goth.
Un autre volume publié sans aucune indication,
Casaxdkia, Cassand, Cadzand, bourg hol- mais imprimé avec le même caractère que les Pies
landais de l'ile du même nom (Zee- des Pères de St Jérôme, avait été publié à Caselle
dans l'intervalle
par Lefebvre, probablement qui
land). sépare les deux ouvrages précédents; c'est une
édition du Sophologittm Jacobi magni, in-fol. sign.
CasanumADAdduasi,Cassanum, CASA,Cm- A-Tàdeuxcol. de40 lign. (Hain 10474).
sariana (?), Cassano, bourg du Milanais,
de France,
sur l'Adda. Casellium, Ch.at.dle, bourg
près Montbrison (Loire).
Casanum, Cassianum [P. Warnef., Gesta
Caseolum, Choiseul, Choiseuil, bourg de
Longob.J, Cassanum, Cosanum, Cassano,
Chaumont
ville du Napolitain (Princip. citérieure). Champagne, près (Haute-
C'était de cette ville que le duc de Cassano Serra Marne).
portait le titre. On sait que ce bibliophile célèbre Caserta ville
Caserta, Nuova, Caserte,
proposa en 1819 à lord Spencer, qui voyageait en
de sa précieuse et d'Italie, chef-lieu de la prov. napoli-
Italie, l'acquisition bibliothèque
que sa Seigneurie accepta cette proposition. Les livres taine de la Terra di Lavoro.
étaient expédiés en Angleterre l'année suivante. Dib- Melzi (Dict. des Anon., I, 424) nous donne le titre
din nous apprend que ce qui détermina lord Spencer d'un livre imprimé en 1778, et nos recherches n'ont
à cette coûteuse aflàire, fut la découverte de la très-
pu nous donner lieu de faire rémonter la typogra-
précieuse édition CCIIorace, imprimée par Arnoldus phie dans cette ville à une date antérieure Le
de Bruxella, à Naples, en 1474, dont le seul exem- Porche Caudine illustrate (Da Franc. Daniele).
plaire-connu se trouvait chez le duc de Cassano. Caserta, per Giuseppe Campo, 1778, in-fol.
Cassanum, Cassano; il y a encore
Casanum, _Cashilia, Cassilia, Cashel, bourg ZDd'Irlande
deux villes de ce nom en Italie; l'une
(comté de Tipperary).
dans la Terra di Bari, l'autre dans la
L'imprimerie fut introduite dans cette ville par
Princip. ultér. un certain Thomas Lord, qui vint d'Youghal, où il
était établi, fonder un nouvel établissement
CASARUBRA,Carouge,pet. ville de Suisse, graphique en 1786 les imprimeurs
typo-
qui lui succé-
sur les bords du lac de Genève. dèrent s'appelaient Reeves et William Price.
277 CASSILIACUM.
CASIACUM. 278
Casiacum, Caziacum, CAziiii (vme S.), Chczy, Casmena,Kaouivr)[Hérod.], Casmene,loca-
bourg de la Brie, du dioc. de Soissons, lité de Sicile, auj. Cacciola, suiv. Rei-
sur la- Marne anc. abb. de Bénéd. = chard.
Il y a un autre Chésy-en-Aitxois, village Casperia' Ital.J
[Virg.], Casperula [SU.
du dép. de l'Oise. ville des Sabini, dans le Latium, auj.
Aspra, bourg entre Terni et Tivoli.
CASILINUM KaaiXtVov [Ptol.j
[Liv., Plin.],
Strab.], sur le Vulturnus (Voltumo), à Caspingium [Tab. Peut.], ville de l'île des
l'embranchement de la Via Latina et Bataves, auj., suiv. Cellar., Asperen.
de la Via Appia, à 19 st. dans le N.-O. Aspern, bourg de la Hollande niérid.,
de Capua, auj. Capoa Nova, ou Capua, près Gorkum suiv. Cluver., Giessen-
dans la prov. napolitaine de la Terra burg, et suiv. Reichard, Kwpellen.
di Lavoro. (Voy. Capua.) Cassandrea [Liv.], Cassandria [Plin.], Kao-
Casimanci VILLA, Chaisemais, oâvîosia [Strab.], anc. Potid.ka [Plin.],
villageZD près
d'Iluriel rioTiSaia ville de Macédoine,
(Allier). [Hérod.],
sur la presqu'île de Pallènc, auj. Kas-
Kasimir, ville prussienne du
Castmiria, ville de la Roumélie de
sandhra, (pach.
de Posen.
grand-duché Saloniki ).
Casimiria Kazimierz, ville de
ad Vistulam, Cassanum, Cassianum, VOy. Casanum.
dans le palatinat de Lublin.
Pologne, Morino-
Casseletum, Casletum, Castellum
Il y a deux autres villes de ce nom en
rum [Itin. Anton.], Cassellum [G. Bri-
Pologne dans les palat. de Kalisch et de
to], ville de la Gaule Belgique, auj.
Masovien.
Cassel, ville de Fr. (Nord).
Casinomagus, localité de la Gaule Aqui-
dans le S. d'Auch, suiv. Casseletum, Casteletum, Ghàtelet, pet. ville
taine, auj.
de la prov. du Hainaut (Belgique).
Bisch. et Môll. Coulogne, bourg du. Lan-
CASSELLA [Cluv.], Cassell* CASSE-
guedoc (Haute-Garonne). [Lucn.],
LIA [Bert.], Casselium, Cassellum Catto-
Casinum Liv., Plin.], Kâwrev [Strab.],
[Cic, rum Cassellum ad
[Cluv.] Fuldam
station de la Via Prœnestina [Itin. Cassel, cap. du grand-duché de Hesse-
Anton.], chez les Volsci, auj. San Ger-
Cassel, sur la Fulde.
mano, ville de la prov. napolitaine de
Suivant de très-fortes probabilités, le volume que
la Terra di Lavoro. cite Panzer « Ambr. Catbarini contra
Dialogus
Lutherum his verbis tu es Cassella;
Casinus, il. du Latium, auj. il Sacco. mdxxiv,
super
in-4, fut
Petrus
imprimé à Casai et non point
était
CASINUS, Casinum, auj. Casino, bourg0 na- à Cassel. Ce champion de la foi catholique
éditions de ses écrits
Florentin, et les premières
politain de la Terra di Lavoro. sont toutes données dans sa ville natale: Falkenstcin
partage notre opinion, car il ne mentionne pas Cas-
Casinus MONS,CASSINENSIS Mons, le Mont sel parmi les villes d'imprimerie, à moins que pour
Cassin, Monte-Cassino,montagne de la Caselle, qu'il cite à l'année 1599, il n'ait voulu indi-
Terra di Lavoro, sur laquelle est cons- quer Cassel. M. Cotton fait également
à cette année 1599 seulement,
remonter
Ternaux
truit le Casinense Ccenomum,le monas- l'imprimerie
à 1559. Voici un volume plus ancien que nous trou-
tére du mont Cassin. vons décrit au catal. de la Biblioth. des chanoines de
Uebdorf (part. Il, p. 161) Won den jucli ob, vfl
C'est la plus illustre abbaye du monde entier; ce wie die muter den Cliristê zu hallen sind, ein
fut là qu'en 529 saint Benoit fonda la congrégation durch die Gelerlê am ende dis biichlins
Jlatlisclilag
à laquelle il légua son nom glorieux. L'ordre des Bé- Ein weitere erkle-
verzeiclmet, zugericht. Item
nédictins est à la fois le plus ancien et le plus érudit
il couvrit de ses monastères la rung und beschirmung das selbigen rallischlags.
des ordres lettrés; Durch Martin Bucer. Au bas du titre gravé zu
vieille terre d'Europe, et c'est à ses incessants efforts, Cassel, anno domini ai D XXXIX,in-4.
à ses infatigables recherches, à ses pénibles et cons- Au xvii" siècle nous pouvons citer à Cassel une
tants travaux, que nous sommes en grande partie typographie d'une certaine importance, dont le chef
redevables de la conservation et de la transcription
s'appelait Schadewicz.
des plus beaux monuments littéraires de l'antiquité.
La Bibliothèque actuelle du Mont-Cassin est juste- Cassell*, VOy. CASALE.
ment célèbre. Un établissement typographique fut
installé dans le monastère au xvit' siècle, et le plus Cassenaticum, ville des anc. Cassenates,
ancien produit de ses presses est daté de 1740: A'u- Sassenage, pet. ville du Dauphiné
mismata (m) cerea sclectiora maximi moduli e
museo pisano olim Corrario animaduersiones (ab (Isère).
Alberto M azzoleno). in Benedicto-Casinate, 1740-41, Cassi [Cœs.], peuple de la Bretagne ro-
4 tom. en 2 vol., in-fol. fig. Notez que la souscrip-
tion de quelques exemplaires varie, et porte: in mo- maine habitaient le Berkshire.
naslerio l'onlidce Agri Bcrqomalis. Cassianum, VOy. Cassanum.
Casliïtum, Casseletum.
voy. Cassiliacum [Not. lmper.1, ville de la Vin-
Caslevo, Calavon, riv. de Provence, qui délicie, auj. Kisslegg, bourg près Wan-
se perd dans la Durance. gen (Bavière).
279 CASSINOGILUM PALATIUiM. CASTELLIO AD MATRONAM. 280
Cassinogilum Palatium (in quo natus Lu- rod.], ville sur la côte de la Thessalie,
dov. pius), Cassinolle [Chron. Eginh.], au pied du Pélion, anj. Kastania, suiv.
Chasseneuil, bourg de l'Angoumois (Cha- Ki' use.
rente).
Castaxedolum, Castagnedolo, bourg du
Cassinoilum, même localité que le précé- milanais.
dent, mais pourrait désigner Chassi-
La Châtre Castanera, bourg du même nom, sur le
(jnoles, village près (Indre).
Tage, en Portugal (Estramadure).
Cassinomagus [Tab. Peut.], Chassenon,
bourg de Fr. (Haute-Vienne) suiv. Castania, ville de l'Apulia Peucetia, auj.
Ukert, Gimont; suiv. Reichard, Chaban- Castellaneta, dans la prov. napolitaine
enfin suiv. d'Anville, ces de la Terra d'Otranto.
nais; Lombez;
trois localités dans le dép. de la Cha- Kostanitza,
Castanovitium, Castanowitz
rente. ville de Croatie, dans l'ile d'Unna.
Cassinuji, Casinum. Novum
Cassinus, voy. Castelaviuii Auravium, CASTELLUM
Cassio, voy. Vasatum. AHIAKORUM, CaSTRUMT)EAlllO, SOSTOMA-
Cassiope [Plin., Cic.], KokjjwVt,[Ptol.J cus (?) [Itin. Anton.], Castelnaudary,
ville de Fr. (Aude).
Cassopo, bourg de l'île de Corfou (Io- LeP. Le Longet le calai.Secousse(n°5657) nous
niennes), sur le cap du mème nom. donnent l'indication d'un ouvrage imprimé dans
cette ville en 1682,malheureusementsans le nom
Cassiope, CASsoPE[Plin.],Ka.acuin!
[Steph. |, du typographe Les règles du jeu dit canatrofal
Kaomiim [PtoI.J, ville des Cassopœi, dll Languedoc(parFrançoisAndreossy)avecl'expli-
dans la Thesprotide, dont on voit les cation de tous les travaux qui composentce grand
ruines auj. près du couvent de Zalongo, ouvrage. Castelnaudary,1682,in-12.
dans le pach. de Janina. L'imprimeriefut suppriméedans cette villepar
l'arrèt du conseildu 31 mars1739.
Cassiteribes Insul* Kasm-
[Plin., Mêla], Casteustiim le Châtelet, ville de Fr.
np(Õ'E. IDiod. SiC. Ka.r.c-.EptBEÇ ~Hé1'od.], (Cher).
Silurum InsuljE [Solin.], Syllna Insula
[Sulp. Sev.], les Sorlingues, Scilly,- Casïeletum, VOy. Casseletum.
groupe d'îles au S.-O. du comté de Castiua [Coll.], Castilla, la Cas-
CASTELLA,
Cornwall (Angleterre). tille, anc. roy. d'Espagne; forme auj.
Cassopia, KaTOwiTÎa [Steph.], district de deux capit. générales Castilla la Vieja
l'Epire, anc. Thesprotide, compris auj. et Castilla la Nneva.
dans le pacb. de Janina.
Castellasi [Plin.], Ka.miaa.ici [Ptol.],
Cassovia, Caschovia Bormanum, peuple de la Tarraconaise; habitait le
[Cell.l,
ville des Jaziges, dans la Dacie, auj. pays compris entre l'Ebre et les Pyré-
Kaschau, ville de la haute Hongrie, sur nées.
XHernath, chef-lieu du comitat d'A-
Castellakum, Chastelar, bourg de France
baujvar. (Savoie).
Si l'indication fournie par le catal. de la Jiiblioth.
Cornidesiana (p. 227) est exacte, c'est à l'an 1600 CASTELLETUM, le Catelet, bourg de France
que nous pouvons faire remonter (Aisne). = Le Oastelet, plusieurs villa-
l'imprimerie à
Caschau Jleinzelii' [Malliicc rectoris Brizncnsis)
Modusprcedicandisynonymus. Cassoviœ, 1600, in-8. ges de ce nom en Provence.
Mais nous pouvons avec certitude la fixer à 1608.
Voici la liste des imprimeurs, au xvnc siècle, que Castelmo, Chàtillon, bourg de France
nous fournit J.Néineih(7'VPO0> JJungar.): Joannes (Drôme).
Fischer, 16101618; Daniel Schultz, 1623-1620; sa
veuve de 1033 ù 1636; -Severini Slarcus, 1658-1663 CASTELLIO AD Cardi Chàtillon-sur-Cher,'
Suzanna Severini, 166'i J. David ïiirsch, 1666-1668,
etc. Parmi les volumes imprimés dans ces divers bourg de Fr. (Loir-et-Cher).
ateliers, nous citerons Apologia synocli Solnensis. Casteluo AD Ingerim, Chàtillon-siir-Indre,
Cassovia;, an. 1610, ij pis Joli. Fischer.– ldeacliris- ville de Fr. (Indre).
tianorum Hungarorum in et sub Turcismo, Jipis-
tota quondam a Paulo Tluirio reclore scholœ Tlwl- An Ligeri.m, Châtillon-sur-Loire,
nensis ad amicos perscripta nunc opera Joaunis CASTELLIO
coNXu/art~ Iï.
j?OM<!ï, consularis
Hocatii, 7P.7~.c<
P. et gymnasiarchœ Ca~f?~.
<y!/?nna.sM/'c/ïŒCassov. ville de Fr. (Loiret).
in tucem édita et impressa Cassoviœ calcograplw
Joanne Fiscliero. Anno FIDe seD CVI VlDe (1613). CASTELLIO An Luppiam, Châtillon-sur-Loing,
pet. ville du Gàtinais (Loiret); titre de
district
Cassdbia [Cluv.], Cassuben, et du- duché; patrie de Coligny.
ché de la petite Poméranie.
CASTELLIOAD Matronam, Castellionum
CASSELLA.
CASSULA, voy. Chàtillon-sur-Marne, village de France
Castana, Castanjea [Alela], Kaaôxvafn [Hé- (Marne); patrie du pape Urbain II.
2S1 CASTELLIO AD SEQUANAM. CASTELLUM HERALD!. 28-1
plus lard diriger un établissement typographique à Castra ïrajana [Tab. Peut.] localité de
Castres. C'est à lui qu'on doit l'exécution d'un livre
bien connu Pierre Borel, les antiquités, rave- Dacie, dont les ruines se voient auj.
lés. et autres choses considérables de la ville et près de la forteresse de Heltaut, en Va-
comté de Castres, d'Albigeois et des lieux qui sont lachie suiv. quelques géographes, ce
à ses environs, avec Fhistoire de ses comtes, évê- serait la ville de llibnik.
ques, etc. Castres, Arn. Colomiez, 1649, in-8.
En 166U nous trouvons un nouvel imprimeur CASTRA Ulma, Cof.onia, Tbajana [Itin. An-
nommé Barcouda, qui imprime un Traité de la nte-
sure des eaux courantes, trad. de l'ital. de Castelli ton.], LEGIOxxx, L'lpia [kl.], Outrin-
par le sieur Saporta, ïn-Ci. CENSEoppidum [A mm. Marc], ville des
Les arrêts du conseil de 1704 et de 1739 autorisent
l'un et l'autre un maître imprimeur à exercer dans Gugerni, dans la Germania inferior,
la ville de Castres. Lors du dernier arrêt cet impri- auj. Kellen, dans le duché de Clèves
meur s'appelait J. d'Esclassan il mourut en 1750, et (Prusse rhénane).
P.-Guilllaume-Dominique Robert, qui lui succéda,
imprimait encore lors du Rapport Sartines, en 176&. CASTRAVaria, Varuna, Velilia, bourg de
ville du Berri Slavonie, dans le comitat de Poschcga.
CASTRA, la Châtre, pet.
CASTRAVexera [Tac, Itin. Anton.] Oùé-
(Indre).
Tcpœ[Ptol.], ville des Gugerni, dans la
Scylaceum.
CASTRA, voy. Germanie infer., auj. Santen, Xanten,
CASTHA Arpajoni, voy. A.rpajonum. ville de la Prusse rhénane (duché de
Augusta ACILIA. Clèves).
Castra Augustana, voy.
Bacodukum. CASTRAVigujje, Yiiilles, bourg0 du Dau-
CASTRA Batava, voy.
phiné (Isère).
CASTRA Ciiciui Metelli, VOy. C^cilia
CASTRA. CASTRA Zarha, KaorpâÇapêa [Procop.], Cas-
TRA Zobra [Itin. Hier.], CASTRA Rudra
CASTRA Catulina, Tuln, bourg d'Autriche, [Tab. Peut.], ville de Thracc, auj. Cas-
près Vienne, dans le district au-dessous tro larm, en Roumélie (pachal. d'An-
de l'Ens. drinople).
CASTRA Constantina, voy. CONSTANTIA. Castrensis Ducatus, duché de Castro, dans
CASTRA Exploratorum, dans la Britannia la delég. de Viterbo (Etats pontif.), avec
Romana, auj. Netherby, ville d'Angle- Castricomium [Plin.], Castro, comme
terre, dans leCumberland. cher-lieu.
CASTRA Ha-«nibalis dans le Bru- CASTRI BURGUS,Castrouurgum Château-
[Plin.],
tium, auj. Castellete, dans la Calabre bourg, bourg de Fr., près St-Malo (Ille-
ultér., ou Torre d'i Cantauiro, suiv. et-Vilaine).
Reichard. Castrikerrense Oppidum, Sarvar (en all.
CASTRA Herculis [Tab. Peut.], localité de Kothburg), bourg de Hongrie, sur le-
Raab.
l'InsulaBatayorum, auj. Kesteren, près
Arnheim, suiv. Kruse. Castrorracusi, voy. Albicastrum.
CASTRAHordeani, Ohdinga, QErdingen, CastroBunum, voy. CASTELLODUNUM.
bourg de la Prusse rhénanCj près Dus- Castromenum, CahonSi village de Picardie
seldorf.
(Somme).
CASTRA Julia TURCA-
[Plin.], Trogiuum, Castrum^ Castroi bourg et anc. évèchc du
lion [Geo. Rav.], ville de la Lusitanie, Parmesan^
auj. TruxiïlOi ville de l'Estremadure
CASTRUM, voy: Cestria.
espagnole.
CASTRUM ADL.finuMj Château-du-Loir} ville
CASTRA Metellina, Metelltnum, Medelin, de Fr. (Sarthe).
ville de l'Estremadure espagnole, sur
Kl Guadiana. Castrum Aihaudi, voy. Castellusi Heraldi:
CASTRA Morjnorum, Casletum. CASTRUM ALARICI,AlayraCj bourg de Fr:
voy.
(Aude).
CASTRA NOVA [Tab. Peut.], ville de Dacie,
Castrum Alatumj voy. Alata CASTRA.
dont subsistent les ruines près de Far-
en Valachie. CASTRUM Albiensjum, VOy. CASTRA.
tas, sur lé Teglui,
Castro del Rio, CASTRUM ALBONIS, Albon, bourg0 de France
CASTRA POSTUMIANA [Cecs.]
bourg d'Espagne (prov. de Cordoue). (Drôme).
CASTRUM ALBUM,dans l'Espagne Tarraé.;
CASTRA PUELLARUM, voy. ALATA CASTRA.
auj. Castraltai suiv. Biscli. et Môll.j ou
CASTRA Reginaj voy. AUGUSTA Tiberii: Segura de la Sierra; suiv. Graësse;
287l CASTRUM ARAGONENSE. CASTRUM FOROJUL1ENSE. 288
DICTIONS. DE GKOGR. 10
291 CASTRUM MONTIS. CASTRUM VICECOM1TUM. 292
CASTRUM Montis Calerii, Montecalvo, Mon- château bâti en 9oO par Raoul de
calco, sur le Pô, bourg et comté du Pédis.
Montferrat. L'imprimeriene dateà Chàteaurouxque des pre-
mièresannéesde la Révolution on faisaitavantcette
Castrum NOVUM [Liv., Plin., etc.], colonie époquevenir tousleslivres de Bourgesou de Tours.
romaine; en Etrurie, auj. San Mari-
CASTRUM Rauracense, voy. Abusina.
nello, bourg près Civita-Vecchia.
Castrum Regale, Castro Reale, ville de Si-
Castrum novum, Château-Neuf, pet. ville et
anc. baronnie cile (val di Demona).
du Berri (Indre). =
Bourg de Bretagne et anc. marquisat CASTRUMReginaldi, Castellum Rainaupi,
(Ille-et-Vilaine), etc. Un grand nombre Chàteau-RcgnauM, Château-Renault, villec
de localités portent ce nom en France. de Fr. (Indre-et-Loire). = Un autre
novum [Plin., Itin. Anton., Tab. bourg du même nom, en Champagne.
CASTRUM
Peut.], Julia NOVA [Vell. Pat.], CASTRUM Romericum, voy. Romarici Mons.
colonie romaine, dans le Picenum, auj. Castrum RUPTmI, Kastelndh, comté en
Giulia Nova, sur le Salinello, bourg de Tyrol [Gracsse]
l'Abruzze citer. CASTRUMSalinarum, Château-Salins, ville
CASTRUM novum AD Adduam, Castel Nuovo, de Fr. (Meurthe).
bourg du Milanais, au confl. de l'Adda Castrum Sarracem, voy. Castellum Sarra-
et du Pô. cenorum.
Castrumnovum ad Ligerim, Palatium [Chart. CASTRUM S. Anemuxdi, Fanum S. Cuane-
Phil.Aug. a. H 82], Chasteauneuf, bourg
de l'Orléanais (Loiret). mundi, St-Chamond, ville de Fr. (Loire).
CASTRUM S. Akgelt, S. Angelo, bourg du
CASTRUMNOVUMAD MARTAM,Cornetum, Milanais, sur le Lamhro.
Corneto, ville des États pontif. (délég.
de Viterbe). Castrum S. Guelphi, Guelfo, ville du Par-
mesan, sur le Taro.
CASTRUM NOVUM ADSARTAM, Cenomannense, CASTRUM S. Macarii, St-Macaire, bourg de
Chàteauneuf, bourg du dép. de Maine-
et-Loire, sur la Sarthe. Fr., sur la Garonne (Gironde).
Castrum NOVUM Ariani, voy. Castelavium. CASTRUM S. Severi, S. Severo, ville du Na-
CASTRUMnovum Dalmati^e, Castel Nuovo, politain, dans la Capitanate.
ville et forteresse de Dalmatie, conquise CASTRUM Sedunum [Cell.], CIVITASSeduno-
en 1687 par le célèbre proveditore véni- RUM [Inscr.], Sedunum [Martyr. Rom.,
tien Girolamo Corner. Cluv.J, Sion, Sitten, ville et evèchc de
CASTRUMNOVUM Suisse (c. du Valais).
Dertonense, Castel nuovo
Tortonense, bourg d'Italie (prov. sarde Falkenstein,d'après Alb.van Haller,fixeà l'année
1617la datede l'introductiondela typographiedans
de Tortona). le chef-lieudu Valais; le Supplém.du D' Cotton dit
seulement dans le courant du xvne siècle.
CASTRUM novum Lnculismexse, Chdteauncuf-
sur-Charente, ville de Fr. (Charente). CASTRUM Sinemurum Brie.vxexse, Semurium
Briennense, Salmovingum (?), Sermtr
Castrum Octa vianum, Locat, pet. ville d'Es-
ville de Fr. (Côte-d'Or).
pagne (Catalogne).
Castrum Taxianum, voy. Arx IpiiiA.
'CASTRUM Oscjs, Usk, bourg d'Angleterre,
dans le comté de llionmoutli suiv. CASTRUM Theodoricl Château-Thierry, ville
Bisch. ctMôll. de Fr. (Aisne) pendant la Révolution
s'est appelée Ègalitè-sur-Marne.
CASTRUM Pipini, Bipp, bourg et château de
Suisse (cant. de Berne). Castrum Truentinum, voy. Truentum.
CASTRUM Ponzonis, Castel Ponzone, château CASTRUMUCECENSE [Notit. Civ. Narb.
près Crémone, dans le Milanais. prim.]^ Ucecia [Cell.], Ucetia [ld.], ville
des Volçœ Arecomici, dans la Narbon.,
CASTRUMPorcianum> Portiaxum, Chàteau-
Porcien, ville de Fr. (Ardennes). auj. Ups, ville et château
chàteau de Fr., anc.
anc.
duché~airie ville
duchê%airie (Gard).
et
CASTRUM Puellarumj voy. Alata CASTRA. Castrum Valerunum, Brinqenheim, bourg
Castrum Radulphi, Castrum RUFUM, CAS- du landgraviat de Hesse-llombourg.
tellum RuDOLPiuxi.'M Chctstel-Raoitl [Gr. CASTRUM
Chr.], Chasteau-Roux Chàteauroux VETRIUM, voy. Cauloxia.
ville de Fr. (in(Ire); anc. duché-pairie,; CastrumVicecomitum, Castel-Yiscontc,châ»
293 CASTRUM V1LLANUM. CATALAUNU.M. 294
CASTRUM Villanum, Château- Villain, bourg Deux indications précieuses relatives à fanc. typo-
de Fr., sur l'Aujon (Haute-Marne). graphie chàlonnaise nous sont fournies, l'une par
M. Brunet, l'autre par le Suppl. du D' Cotton ies
CASTRUM dictz des oyseuax (sic) ,II Et des bestes par hys-
Vindonicuji, VOy. Vendocikcm. tores (au recto du dernier f. ) imprime à Cliaa-
Castrum Vulpense, Castellum Vulpinum, tons par Estienne Il bally Imprimeur demourant
dame en vautx près la grosse teste,
Chûteau-Renard, ville de Fr. (Loiret). deuant\\n?e
non chif. M. Brunet nous raconte
pet. in-agoth.fr.
comme quoi les précieux fragments de cet incunable
Castua, Kaslua, Kastau, pet. ville autri-
champenois furent trouvés dans la couverture d'un
chienne du roy. d'Illyrie, sur la mer vieux livre appartenant au duc d'Arenberg, qui les
Adriatique. lui fit offrir par M. Cil. de ISrau. Toutes les pages de
ce livret sont entourées de bordures sur bois repré-
Castulo [l-.iv.; Sil. Kal.], KaoraXciv [Po- sentant, comme celles des anciennes heures, des
lyb., Strab.J, KioT).o>v[Plut.], KowtouXcSv Heurs et des animaux. Le roi du premier f. donne
le titre ci-dcssus en deux lignes, au-dessous desquelles
[PtOl.],MuNlCII'IUMCASTULONESSE[InSCr.],a été gravé un aigle; le verso ne contient qu'une
ville des Oretani, dans la Tarrac., auj. bordure sans texte. Au ro du dernier f. se lit la sous-
Cazlona, bourg d'Andalousie, et suiv. cription en 3 lignes, et au-dessous, en haut d'une
seconde bordure goth., les lettres A et B, qui semblent
d'autres géographes, Florez, Reichard, être des signatures au vo du même feuillet se trouve la
etc., Cazorla, ville de la même prov., devise en rébus Sola Fides suffecit que l'on rencon-
auN.-E. de Jaen. tre sur plusieurs impressions du typog. parisien Guy
Marchand.
Castuloneksis Saltos [Liv., Cœs.], Sierra Le livre châlonnais parait être l'essai d'un impri-
de Cazorla, près de la vallée et de la meur inexpérimenté, et pourrait remonter aux pre-
mières années du xvie siècle.
ville du mème nom. Voici maintenant l'indication du bibliographe oxo-
nien Une découverte récente que M. Cotton a faite a
Casuaria lltin. Anton.], près du lac d'An- la Bodléiennc lui permet de faire remonter l'impri- i-
necy, dans les Alpes G raja;, auj. Cese- merie à Châlons au commencement du xvie, peut-
rieux, bourg de Fr. (Haute-Savoie). être même au xve siècle. C'est un pet. volume in-16,
intitulé Diurnale ad usum ecclesiœ Callialaunen-
CASUENTUS fi. [Plin.], le Basiento, suiv. sis, qui porte à son dernier f. cette souscription
Uoc presens diurnale
Mannert, mais plutôt le Cavonc, qui se impression fuit Cathalauni
per Armttplium Bocquillon impressorem. Anno
jette dans le golfe de Tarente. Domini millesimo qiiadrîgëlesimo tertio (sic) Vice.
aima mêsis
Casul/E, Casoli, bourg napolitain de l'A- quarta
fautive? certainement
julii. Que signifie cette date
1483 ou 1Û93. Le caractère est
bruzze citér. gothique, se rapprochant beaucoup de celui qu'em-
ploie Germain Hardouyii pour ses heures du com-
Casurgis, Kaoouffî; [Ptol.], localité de la mencement du xvic siècle les signatures sont par
Germanie, chez les Lygii, auj. Karzen, 8, mais le premier cahier, cont. le titre et le calen-
entre et suiv. drier, est de 10; les cahiers ne sont signés qu'au
bourg Brieg Schweidnitz, premier feuillet.
Reichard. On a quelquefois donne à Les capitales sont rubriquées à la main. La page
Prague cette dénomination. signée Ai est remplie tout entière par une planche
gravée sur bois, la Salutation angèlique; il y a trois
Catacium, Catancium [Cluv.] Catanzaro, autres sujets gravés, formant la bordure des pages
ville napolitaine, chef-lieu de la Cala- sign.L. 2, Q. l,et 11. 7. Au v» du titre est une oraison
à saint Geraldus et une autre à saint Quentin.
bre ultér. Cet Arn. Bocquillon, dont le nom se présente ici
pour la première fois, est sans doute encore un de
CATALAUNI [Cell.], Catelauni, peuple de la ces imprimeurs nomades qui ont parcouru les villes
Gaule Belgique, qui habitait une partie de province, laissant ça et là quelques traces de leur
du dép. actuel de la Marne. passasc, destinées un jour a rendre pénibles les re-
cherches des bibliographes et souvent à les dérouter
Caïai.auni Campi, Catalaunici Campi, Cata- complètement ce nom, que nous ne connaissions
LAUNENSIS TERRITORII CaMPAKIA point, devra servir de point de départ à de nouvelles
[Frédég.], recherches de la part des bibliophiles champenois.
plaines qui entourent Chàlons- sur- Il nous faut arriver à la fin du XVIe siècle pour
Marne, et dans lesquellès les hordes retrouver une trace nouvelle d'imprimerie à Cluîlous-
Nous citerons Pierre Dubois et C. Guyot,
d'Attila furent anéanties en 451. sur-Marne.
comme les principaux imprimeurs de ce siècle; au
commencement du suivant nous trouvons Baussan,
Catalaunia, Catalonia [Cluv., Cell.], Go- et
Germain Nobily, surtoutlesScncuie, qui restent les
thai.aunia, partie orientale de l'Espagne principaux typographes de la ville pendant près de
Tarraconaise, auj. Cataluna (la Catalo- deux siècles.
L'arrêt du conseil du 21 juillet 1704 fixe à deux le
gne, Catalonien en all.), l'une des douze nombre des imprimeurs de la ville de Châlons-sur-
cap. génér. d'Espagne. Marne, et ce nombre est confirmé par celui du
31 mars 1739. Le Rapport fait à M. de Sartines en
Catai.acxum [Cell.], Catalauni [Eutrop., 1764 en signale cependant trois exerçant dans cette
Jornand.], Catelauni [Ammian.], Dimo- ville i Nicolas Seneuze, établi en 1700, d'une famille
catëlauxi [Hin. Anton.], Civitas Catkl- d'imprimeurs qui exerce depuis de longues années,
emploie 4 presses la veuve Claude Bouchard et
lal'.norum fMot. Prov. etCiv. Gall.], ville François Ménier. Les imprimeurs de la ville avaient
desCatelauni, dans la Gaule Belgique, été réduits à deux, dit le Rapport, par suite de l'ar.
295 CATANA. CATULI ARA 296
rêt de 1739, mais on les a laissés subsister par tolé- S. Dionïsii, St-Denys, St-Denis ville
rance le même arrêt a supprimé Ics deux impri-
meurs de Ste-Menehould et réduit dequalre à deux de Fr. ( Seine') anc. et célèbre
ceux de Rheims. n abbaye de St-Ben., dont l'église ren-
Catana ferme les tombeaux des rois de Fr.
[Liv.], KaTâvïi [Thuc, Strab.,
Ptol.], Catina [Cic. Yerv., Juven.], Ca- CATONACUM AD Sequanam, (Mabill.) Chatou,
tina COLONIA [Plin., ville de la
Cic.], bourg de l'Ile de France (Seine-et-
côte E. de Sicile, au pied de l'yEtna, Oise).
auj. Catania, Catane, chef-lieu de la
Catoneum, Codogno, bourg de la Vé-
prov. du même nom, en Sicile.
nétie.
Tous les bibliographes s'accordent à ne faire re-
monter qu'à l'année 1636 l'introduction de l'impri-
merie à Catane Il Mongibello, descritto da D. Pie- Catorissium, [Géo. Rav.] Cantourisa, anc.
tro Carrera, lit tre Libri, nel oltra diverse loc. des Uceni, auj. Lu Garde, bourg
quale,
notitie, si spiega l'historia degV Incendi e le Ca- du Dauphiné (Isère); ou Vizille, suiv.
gioni di quelli. Catania, appr. Rosso, 1636, in-4 Valois.
(Haym, Gamba, Catal. Pinetli, Floncel, etc.). Mais
Melzi (Atwn. et Pseud., tom. 11, p. û65) nous Cattarus, KârTapo; [Procop.], Catiiaruji,
donne le titre d'un volume publié par le même im- Decadaron (?), Gattaro (Kottor en
primeur l'année précédente: llispnsta di Valentiiio
Vespai (Pietro Carrera) in difesa di Pietro Carrera slave), ville forte de la Dalmatie, chef-
conlro l'Apologin di Ates.iandro Salvio. Catania, lieu du cercle de ce nom. Nous avions
appresso Giovanni Hosso, 1G35, ln-ù. « Le Salvio, dit cité cette ville au mot: Ascrivium, mais
Melzi, avait critiqué un ouvrage de Carrera, sur le
jeu d'échecs; traité bien connu et fort recherché, Reichard et Forbiger traduisent Ascri-
publié en 1617, à Militello (voy. Bibt. Aprosiana, vilii par Andriez (?), et d'un autre côté
p. 6Mi), et dédié à l'évêque Brancitorte. En 1639 ils voient Cattaro dans le Decadarox du
le même imprimeur publie un ouvrage plus impor-
tant du même auteur Mcmorie Istorichc della Géo. de Ravenne.
città di Calania, dell' Antica origine, e silo di essa, Cette villefaisaitvenir tous ses livres de Venise
cc. da D. P. Carrera; con le dicliiarazioni e descri-t- et d'Udine;et ce n'est qu'à la fin du dix-huitieme
zioni sopra le Medaglie di Catania di l'ilippo Pa- e
siècle que nous trouvons une imprimerie locale.
ruta, descrilte con figure. Calania, 1639, 2 vol. Voiciletitre duseullivre "quenous donne la Bibliogr.
iu-fot. dalmale de Valeittinelli Vott. Marco lvanovich.
En 16&2, l'évêque de Catane Brancifortius
dans son palais
(Branci- Canon., délia dediiione delle Bocchedi Cattaro à
forte) établit une imprimerie un S. M. Imper. h'rancesco1", e della antica
des rares volumes sortis de cette typographie parti- di delta Città. Cattaro,1799,dalle Stampe.diorigine
Franc.
culière est à la Bodléienne, et cité par M. Cotton AmlreolaVeneto,stampatoreregio, in-8.
la souscription est ainsi conçue a In noslro Ca- Maisqu'est-ceque AndréaPaltasiciistampat.,diCat-
lanœ Palatio, per A. Disagnam, Ca- taro (1460-1490)
»
typograplium ? et encoreJerolimZagurovieh(Gi-
meralem. rolumoZagurovich), stampat. daCatiaro (1550-1580),
Cataractonum auxquels les archives ZapovjestnicuIngoslaiensku
[Itin. Anton.], KaToupax-iviov consacrent deux articles (ann. 1851,1, p. 122-148) ?
Catraractomum [Géo. Rav.] Un des premiersimprimeursde Venise,JacobiAn-
[Ptol.]
ville des Brigantes dans la Britannia dreas, était de Cattaro; la souscription du Pline de
Romana, Thomborough, lb~n porte
auj. bourg
du Yorkshire; ou, suiv. Reichard, Ca- Qui cupis in paruocompendiaprisra libello
Melege succincla;sum pater liisloriœ.
taract-Bridge sur leSwale (Yorkshire). Si petis artificem quis sit patriamquerequiris.
JacobiAndreas et Catharum patria.
Catelliacum, voy. Cadillacum.
ville chef- Catti [Tac. Ann. et Hist.\ Chatti
Cateri.ogum, Curloio, d'Irlande,
lieu du comté du môme nom, dans le [Plin.j, XâTTci [Strab.], XaTTai [Ptol.],
Hassi [Cell.], peuple de la Germanie,
Leinster.
L'Imprimerie exista dans cette ville au siècle der- occupait le pays des Hessois (Eessen).
nier un journal, imprimé par Will. Kinnear, the Cattlmelibocum, Katzenelnbogen, bourgdu
Carlow Clironiclc, y parut pendantquelques années;
il cessa d'exister à la mort de Kinnear en 1786, et Nassau.
fut remplacé par the Carlow Mercury, imprimé par Cattorum VICUS,Cattwyk, ville de la Hol-
Eustace, à partir de 1789.
lande méridionale.
Catiienesia, comté de Caith-
Catiia^asia,
ness, en Ecosse. Cattus, Katzbach, riv. prussienne, affl. de
l'Oder.
Catharum, voy. Cattarus.
le Sado;
Catuacum, CATUAPOLIS, voy. Duacum.
CATIGOS, fleuve de Lusitanie, auj.
se dans l'Océan de Sétubal. Catuiaca [Itin. Anton., Tab. Peut.], à la
jette près
limite occid. du dép. des Basses-Alpes,
Cœtobrix.
CatobrigAj voy. auj. Reillanne, bourg de ce dép., suiv.
Catobrigius i'agus, le Klettgau, district de Papon (Hist de Prov.); ou Oppedette,
Souabe. village de l'arrondiss. de Forcalquier.
CATOLACUM, Catolocuji, Vicus Cutolocensis Catuli ARA, Gattinara, pet. ville de la
[Acta S. Genov.], Catulliacum, Fanlii prov. de Vercelli (Italie).
297 CATULLIACUM. CAVEA. 298
Catulliacïïm, Voy. Catolacum. duit cette date. Or Gracia Dei fut Roi d'Armes do
Ferdinand et d'Isabelle-la-Catholique, qui ne mon-
Caturrys [Itin. Anton.], Catorijiàc.us, tèrent sur le trône qu'en \lilh. M. Brunel cite ce vol.
localité des Caturiges, qu'il date de 1Ù89, et qu'il dit imprimé avec des ca-
[Tab. Peut.] ractères grossiers et d'une forme singulière. Mais Mcn-
KaTo'f.-fs;[Str.], près des Alpes maritinue, dez ledit, de 18G1) fait justice de toutes ces allé-
auj. Chorges, bourg de entre Gap et gations; il soutient purement et simplement que tout
Embrun (Hautes-Alpes). ceci est de pure invention (aîîade, un canard!); qu'il
n'exista jamais d'imprimerie à Coria, et qu'à cette
CATUStACUM [Itin. Anton.], CADUPPA VILLA, prétendue date de H69, selon toute probabilité, Gra-
cia Dei n'était point lié.
Chaource, sur la Serre, bourg de Fr. Cependant ce volume a figuré à la vente Ilanrott
(Aube); patrie d'Amadis Jamyn (voy. où il a été adjugé au prix de 6 £ 12 sch. 6 d. c'est
donc probablement a Soria, dans la Vieille-Castille,
Caduita).
qu'il faut reporter l'impression de ce livre.
CAUCA [Plin.] Kaûxx Ptol.], ville des i\l. Galkmlo,dans le troisième volume de sa Biblio-
Vaccœi, dans la Tarrac., auj. Coca, ville theca Jispanola, élucidera probablement ce mystère.
Au moment de mettre sous presse je reçois cette
de Îallaute-Castillc (prov. de Segovia). note de M. A. F. Didot
Tout ce mystère résulte ou d'uneerreur de plume
Cauciacum, Cauciacus [Contin. deFrédég.], commise par le Père Ménestrier, ou d'impression
Cauci [Sigeb. Chr.],CiiAusiAcuM innovio- de son imprimeur, ou d'un renseignement inexact
mensi pago, villa niérov. au confluent fourni au l'ère Ménestrier qui peut-être n'avait pas
vu ce volume très-rare, puisqu'on assure que hors
de l'Oise et de l'Aisne, Choisy-au-Bacq, celui de la vente de llanriott (c'est celui très-probable-
village près Cumpiègne (Oise). ment que je possède), il n'en existe qu'un au-
tre dans la bibliotbèque (les Iliéronymites de
Cauciacum regium ad Sequanam, Cauciacum Lisbonne. En voici le titre: Jltason çieneral de
Palatium, Cauliacusi, Choisy-le-Roy, todas las insignias del unicerso. Dctlicado al Sere-
nissimo principe allô y muy poderoso rey de Porto-
bourg de Fr. (Seine). gal (Jean II, qui monta sur le Irônc en iUSV.
Caucoi.ibeiium, Caucouhems [P. deMarca], lîcclw en la vnivcrsitad de Snlamanca for un
ciel diclw estudio rcnoinlire Gracia dey.
Collioure, ville de Fr. [Pyrénées-Orien- gallego liijo
A la fin on lit inpresso y entaltado an la cibdab
tales). de coria por maestro Jlartotcwe de tila ftamèco
aiio de mil cccc l xxxix (1Ù891.
Cauda Vulpis, Coda cli Yolpe, cap de la « Celte date et ce colophou incitent fin à toutes les
Calabrc ulter. discussions. Ce livre est des plus curieux, particu-
lièrement par les quatorze grandes gravures sur
Cauoek.iî, Caudiez, pet. ville du haut Lan- bois qui occupent toute la page, et par un grand
nombre de blasons. Il donne un spécimen de la gra-
guedoc (Pyrénées-Orientales). vure sur bois en Portugal à cette époque reculée.
Cauihum, [Cic, Liv., Itin. Ant.], KaûStov « A la suite de mon exemplaire est imprimé
Caudinorum CIVITAS, dans le même format, à deux, colonnes, et en iné*me
[Strab. Ptol.], caractère, un ouvrage sans gravure, ayant plus par-
[Orellij, ville du Samnium, sur la voie ticulièrement en vue la chcvalerie. Il contient
Appienne, auj. Casale di Forchia, dans 2(4feuillets chiffrés. »
la Princip. ultér., non loin du défilé
Cauron, Kaûfov, voy. Axnnos Ins.
appelé Caudinje Furcui./e, les Fourches
Caudines. Caukzimensis provincia, le cerciede Kaurzim,
en Bohème, entre la Moldau et l'Elbe.
Caufunga, voy. Capungum.
localité delaBri-
Caui.iacum, voy. Cauciacum. Causenn.e [Itin. Anton.],"
tann ia Romana, auj. Keswick, sur le Non,
Caulon [Liv., Virg.], KauXmîa [Strab.],
bourg du Cumberland.
voy. Castrum VETIHUM.
Cauterijs, Couterets bourg et sources
Caumî, Cohiomachus, Caunes, bourg du thermales (Hautes-Pyrénées).
Languedoc (Aude), anc. abb. de Bén.
Cava Juliani, ville du Por-
Caunus, localité des Celtiberi dans la Cabilhana, pet.
Tarrac., auj. Moncajo, ville d'Aragon. tugal (Gracsse).
ClîLL.-E, CALA, CaLLA, KaLA, CriIELLE Celtiheria [Plin., Liv., Ctes.l, K£X-rië»ipîa
[Prœc. Roberti Reg.], [Anc. Chr.], Polyb., Strab.], prov. de la Tarraco-
Chelles, bourg de Fr. sur la Marne naise forme auj. la partie S.-O. de
(Seine-et-Marne) abb. célèbre de l'Aragon, le S. de la Navarrc, la prov.
filles de St-Benoît fondée par la de Soria dans la Haute-Castille, et le
reine Bathilde au vu0 s. Concile en N.-E. de la Nouvelle-Castille (prov. de
1008. Cuença).
Cilll.-iî jltin. Anton.], Kixx» [Hierocl.], Celtica, VOy. Gallia.
ville de Macédoine, auj. Ostrova, dans Celtici, KeXtixo![Strab.] peuple de la
le pachal. d'Andrinople. Lusitanie occupait la prov. actuelle de
Ciïlije, Celles, Selles; plusieurs localités, l'Alemtejo.
et anc. abb. de ce nom en Fr. Nous ci- Torrecilla de Aldea Tejada,
Celticoflavia,
terons Selles-sur-Chcr, ville de Fr. (Loir- ville d'Espagne, près Salamanca.
et-Cher), avec une antique abbaye de
• Celticum Promontorium, voy. Artabrum.
Feuillants, fondée par Childebert.
M. Cotton, dans son premier ouvrage, dit avec au- Celtorum Mons le Cantal montagne
torité Selles, sur la rivière le Cher imprimerie d'Auvergne qui donne son nom à un
1618. Nous déclarons avec confusion ignorer abso-
lument ce qu'il veut dire. département. t.
Celurca, Moks Rosarum, Montrose, Mont-
Cellemna, localité de la Haute-Engadinc,
ross, ville d'Ecosse (comté de Forfar).
dans le canton des Grisons (Suisse).
L'imprimerie remonte en cette ville à l'année
M. Ternaux emprunte à l'auteur anon. de l'His- 1784,nous dit le Suppl. du D' Cotton, et le nom du
toire de L'Imprimerie en Suisse (Saint-Gall, 1830 premier typographeest GeorgeJohnston.
in-8) une anecdote que nous mentionnerons: pour
exécuterle recueil decantiques nécessaires au service Celydnus, Ke'XuÎvc;[Plot.], fl. d'Épire, des
divin, le clergé fit venir de Bergame un imprimeur, monts Acrocérauniens à l'Adriatique,
qui chargea sur son dos et sur son âne le matériel
nécessaire à cette impression dans une écurie, auj. le Salnich.
sans autre aide que celle d'un petit vacher, il par-
vint à terminer ce recueil de Cantiques, qui forma CembuMj Gennewjm, Gennep, bourg de Bel-
un gros in-8, assez bien exécuté. On ne nous dit pas gique (Limbourg).
en quelle année s'accomplit ce tour de force; on ne Cemenelium [Plin.], Cemenelum [Tab.
nous donne pas non plus malheureusement de preuve
à l'appui d'une assertion qui nous parait un peu Peut.], K6[a!vs).6gv[Ptol.], localité des
risquée. Vediantii dans les Alpes Maritimae; auj.
M. Cotton, en disant que G. N. Gadina y établit
une imprimerie en 1765, trancherait-il la question les Cimicz, Notre-Dame des Cimiez, vill.
et nous donnerait-il à la fois le nom et la date qui et anc. abb. qui dominent la ville de
nous manquent? Cela ne serait pas impossible; mais Nice (Alpes-Maritimes).
il ajoute que ce Gadina avait en même temps une
presse à Scuol, bourg du même canton; ce qui ne nousCemmenusMoxSj voy. Cebenna.
rapproche pas de Bergame; de plus il y a entre ce CENA [Itin. Anton.], localité de Sicile,
nom G. N. Gadina et VEngadina, vallée célèbre de
ce canton des Grisons, une certaine similitude, une suiv. Forbiger et Mannert, Monte-Alle-
sorte d'onomatopée qui nous inquiètent. çiro, près Agrigente; suiv. Reichard,
Cei.nius kl., KsXvlg;, dans la Britannia Bar- Cianciana; mais Bisch. et Môll. pren-
nent Cena pour un fleuve, et le tradui-
bara, auj. le Spey, riv. d'Ecosse.
sent par Fiumc della Cane l'Itinéraire
Ks'î.oœ [Strab., Colonia
Celsa [Plin.] PtoJ.], d'Antonin donne certainement Cexa
Victiux Julia, ville des Edetani, sur la
comme une station, à xvm m. p. d'Agri-
rive gauche de l'Èbre, dont on voit les
suiv. Marca et Florez, gente etxu m. p. d'Allava.
ruines, à Velilla
près Xelsa (Aragon). Cenabum, voy. Aurélia.
Cenadium, voy. Canadium.
CELSONA, Sohona, ville d'Espagne (Catalo-
Cenjîum Prom., Kiîvaiov [Strab., Ptol.],
gne). de l'ile d'Eubée, auj. Cap Litar ou
KeXroî cap
CelTjE,KiXrat, [Polyb., Strab., etc.], Canaias (Negroponte).
nom primitif d'un peuple qui couvrait
la plus grande partie de l'Europe ce Cenchre.e [Plin., Liv.]. Ke-^yp-'ai[Thucyd.],
nom, à l'époque des guerres de César, KeTxpsaî [Strab., Ptol.], KÊ-prfî;[Calhm.J,
n'était conservé qu'aux habitants de la ville et port de Corinthe, du côté du
Gaule Celtique. golfe Corinthiaque; s'appelle auj. Kekh-
ries (Pocockc).
Celtibebes [Lucan.], KeX-îoT.fE; [Polyb.,
Strab.], Celtibew [Plin., Liv.], peuple 1 Cenestum, Santa-Lucia, bourgade de l'île
de l'Espagne ïarrac. formé de la réunion de Corse.
des Celtes et des Ibères. Ceneta [Grut.], Cenitense CASTRUM [Gesta
303 CENETUM. CENTULUM. 304
divisèrent, et qu'une partie vint habiter Cicehes, Zizaiua, VÀzers, sur le Rhin, bourg
le pays entre le Danube et la Theiss, de Suisse (eant. des Grisons, Grau-
auquel ils donnèrent leur nom, la bùndten).
Hongrie. Chicliester
Cicesthia, (en saxon Gissun-
Cierium, Kispiov[St. Byz.], KUpo; [Strab.], de la mer iËgée, auj. Kimoli, dans l'Ar-
ville de l'Epire, dont les ruines se trou- chipel.
vent près de Mataranga, dans le pach. CINARA INS.[Plin.],Kt'vapo; [Plut.], l'une des
de Janina (voy. Transact. of the Roy.
Sporades, auj. Zinari.
Soc. of Litt., 4, 1827).
Cinga kl. [Cœs.], dans la Tarraconaise,
Cu.eni, Cilki [Plin.], KiXivoî,peuple de la
Tarraconaise; hab. les environs d'Aquœ auj. Cinca, riv. d' Aragon,affl. del'Ébre.
Cilinœ, Caldas de Rey, dans la Galice. Cingari, Zingari [Clir. Bavariœ], les Zin-
CILIANUM,Cigliano, bourg du Piémont, gari, die Zigeuner, los Gitanos, peuple
dans la prov. de Vercelli. nomade, originaire d'Egypte ou de l'Asie
occidentale.
Cn.icu, Zuh, Zùlch ou Biala, ville de Si-
lésie (Graësse). ClNGIACL'M, Voy. ClIAINGIACUM.
Clllm [It. Ant.], CILLIUM[It. Hier.], loca- Cingilia [Liv.], ville des Vestini dans le
lité de Thrace, auj. Million, ou, suiv. Samnium, auj., suiv.Reichard, S. Cilia,
Mannert, Kayali, dans le pach. d'An- [Abruzze-Ultér.].
drinople (.Roumélie). CINGULUM [Cœs.], ville du Picenum, auj.
Cilniana [It. Ant.], ville des Bastuli, dans Cingoli, ville d'Italie (délég. d'Ancône).
laBétique, auj. Estepona, dans le roy.
de Grenade [Bisch. etMôll.]. Cmium [Plin.], ville de l'ile Balearis Ma-
Cilurnum [Not. Imper.], ville des Brigantes, jor, auj. Sineu, ou CalaJonga, bourg de
l'île de Majorque.
dans la Britannia Romana, auj. 'Col-
lerton, près Walwick (iSorthumberland) CINNA,voy. CENNA.
ClMACULUM, COMACIUM, COMACHIUM, COMA- Cinna [It. Ant.], Xiwa [Ptol.], en Illyrie,
cula, Comachio, ville forte d'Italie (délég. auj., suiv. Mannert, Zetta ou Zenta, sur
de Ferrare). le lac de Scutari, en Albanie.
Cimarum, Kif/.âpov6'poç[Strab.], prom. de Cinniana [H. Ant.], dans la Tarraconaise,
l'ile de Crète, auj. Capo Spada, dans auj., suiv. Reichard, Ciurana, bourg de
l'île de Candie.
Catalogue.
Cimbri [Cœs., IJv.]3K^.gpoi [Strab., PtoL], Cinnibantum [Not. Imper.], Kimbolton,
peuple de la Germanie septentrionale;
habitait le Jutland, et particulière- bourg d'Angleterre (comté d'Hun-
ment les districts d'Aalborg et de tingdon).
AViborg. Cinum, Scinum, Gin, bourg de Suisse (C.des
Grisons).
Cimbria Parva, Fimbkia, l'ile de Femern, au
Danemark (Sleswig). CraciEUMProm. Kipxalov â/.jov [Str., Pt.),
Circ-eum jcgum [Virg.], Circjeia juga
ClMBRIANA, ÙMBRIANUM, VOy. AlJJAMUM. [Sil.], mont. du Latium, auj. ïïlonteCir-
Cimbrorum PORTUS, Cimbrisham, ville de cello, montagne de la Campagne de
Suède [Bisch. et Môll.]. Rome, près San Felice.
Cimbrorum prom., Skagen, cap du Jutland. CIRCEII [Cic, Hor.], Ktpxstîot, habitants
d'une colonie romaine dans le Latium,
Ciminius Lacus, Kiaivia xï(j.vr,[Strab.], Lago
di Vico, ou Lago di Ronciglione, près de auj. Circello, près de Civita-Vecchia.
Viterbe (Italie). CiRCESTRIA, voy. CoiUSIUM.
CIMINIUSMons [Liv., T. Peut.], Ciminus Circonieinsis lacus, Lac Czirknitz, en Illy-
[Virg., Sil. Ital.], Monte Cimino, ou rie, dans le cercle d'Adelsberg (Inner-
Monte Fogliano, dans la délég. de Vi- Krain).
terbe (Italie). Cireola, Zivl, Cirle, bourg du Tirol, près
Ciminius Saltus [Liv.], Silva Cimima [Liv.], Innspruck.
la Forêt Giminienne; s'étendait entre le ClRICIUM, ClRNA, CZERCUM,CZERSCHIA,
Tibre et Viterbe. Czerch, ville de Pologne, sur le Weichsel
localité de la Sarma-
Cimmerium, Kt(Au.s'ftov, (Woicw. de Mazovie).
tie europ., auj. Eski-Krimm, 'sur le il. CiRi'ins, Kiftoi; [Strab.],. mont. de la Pho-
Salgir, en Crimée. cide, au S.-E. de Ddphes, auj. Xerovuni,
Cimolos, KifuùXoi[Scyl.], ïs'Sn [Stcph.l, Ci- ou, suiv. Knise,Zimeno, près de l'isthme
AIOLIS [Plin., Ovid.], KijmoXî;[Ptol.J, ile de Corinthe.
321I CIRRHA. C1VITAS D1VI PONTII THOMEMAKUM. 322
DICTIONN. DE GÉOGIt. 11
323 CIVITAS DUCALIS. CLARAVALLENSE CQEN0B1UM. 324
mundi. 6860. die H°- 28. aprilis, sole 18. gdû tauri CIVITASVasatica, voy. Vasatum.
luna t^o. 10. gdû ariet; pegrâte. In-4, de 32 ft., chiff.
jusqu'à 31, sign. a-d., à 47 1. par page. CIVITASVENETORUM, voy. Dariorigum.
Ce livre est conservé à la biblioth. Mazarine; il est
imprimé en très-petits car. goth., d'une grande net- CIVITASVETUS,VOy. Centuji-Cell^
teté et sur un excellent papier sur le titre une gra-
vure sur bois, où figurent deux hommes occupés Ciza, voy. Citium.
d'observations astronomiques. Clagenfurtum, voy. CLAUDIA.
Remarquons le nom de cet imprimeur, un de ces
artistes nomades, comme nous en trouvons un si
grand nombre à cette époque; en 1519 nous le voyons Clamardum, Clamart-sous-Meudon, bourg0
à Toulouse; mais plus de vingt ans auparavant il de France (Seine).
exerçait scm art en Espagne, signant tantôt Jean de
Gherlinc et tantôt Jean de Gherlins, à Braga en 1494 Clameciacum, Clamiacum, Clementiacum,
et à Barcelone en 1498. Cllmiciacum, Clamecy, ville de France
CivitasDucalis, Citta-Ditcale, ville d'Italie (Nièvre).
(Abruzze-Ultér. H).). Clamorgania, GLAMORGANIENSIS COMITATUS,
CIVITAS Imperialisad Glam&rgan, comté d'Angleterre, dans le
GOSAM, voy. Goslaria.
pays de Galles.
CIVITAS INDAGINIS, Haga SCHAUENRCRGI, Stad- CLAMPETIA[Liv., Melal, Clampeia [Tab.
tiiagà, Stadthagen, ville de la petite prin-
de Schauenburg-Lippe, entre la Peut.],Aau.irÉT£ta [Polyb.], ville du Brut-
cipauté tium, sur la côte 0., auj. Cetraro, dans
Prusse et le Hanovre. la Calabre Citér., ou, suiv. d'autres
Feverlin nous dit que cette ville possédait une im-
primerie en 1614, et voici le titre du premier volume géogr., San Lucilo.
exécuté Kirchen-Ordnung unser von Gottes Gna- Clanis FL. [Plin., Liv.], Glams, fl. d'É-
den Ernsts, grafen zu Holste.in-Schaiim.burg und
sternberg, worin zu sehen, ivie es mit Lehr und trurie, auj. le Sacco ou Fiume di Cum-
cérémonial in unsern Graffchaften und Lancten j>agna, et, suiv. quelques géogr., la
hinfïïro mit GOtllicher Httlfe gehalten werden soit. Chiana, affl. de l'Arno.
1. cor. XI V. Lasse.l ailes in der Gemeine ehrlich
und odentlich zugehen. Gedruckt zu Stadthagen in Clanis, CLANUS,le Clain, riv. de France,
Jahr 1614, in-4, de 270 p. aftl. de la Vienne.
Livre fort rare, même dans le comté de Schauen-
burg, nous dit Bunemann, in Catal. Biblioth. p. 101. Ci-anius FL. [Virg.], GLANIS,rxâvt; [D. Ila-
CIVITAS Lavinia, voy. Lanuvium. lic], fleuve de la Campanie, auj. le
CIVITAS Montis GRACCENSIS, Clanio, dans la Terra di Lavoro.
VOy.Zagrabia.
CIVITAS Namnetus PORTUS. CLANOVENTA [It. Ant.], GLANNIBANTA [Not.
Namnetum, voy.
Imp.], localité de la Britannia Romana,
CIVITAS Nova, Città ISTiiova, pet. ville d'Il- l'on croit retrouver dans l'anc. ab-
que
lyrie (gouv. de Laibach). baye de Holme, sur le Firth of Sohvay,
CIVITAS PLEBIS, Civita ou Città delle Pieve, côte N.-O. du Northumberland.
ville d'Italie (délég. de Pérouse).
Clanum [It. Ant.], localité des Senones,
CIVITAs REGALIS ou Regia [Cluv.], Ciudad- clans laquelle Ukert voit Villeneime-sur-
Real, ville d'Espagne, dans la Nouv.- Vanne, et Reichard, Chailly (Seine-et-
Castille, chef-lieu d'Intendance, anc. Marne).
de la Manche.
capitale CLARA, REGIA Magna, Kralowa-Welika,
Cette ville ne figure pas dans la nomenclature,
donnée par Mendez, des villes d'Espagne qui ont pos- bourg de.Croatie.
.sédé ou possèdent aujourd'hui une imprimerie. CLARA,Clore, anc. ville d'Irlande, dans le
CIVITAS REMORUM, voy. REMI. comté du même nom, sur le Fergus
Civitas Ciudad- (Munster) n'est plus auj. qu'un village.
RODERICI, RODERICOPOLIS,
Rodrigo, ville forte d'Espagne, dans le Claramontium, voy. Claromontium, Clarus
de Léon MONSet Arverna.
royaume quelques géogra-
ont vu dans cette ville l'emplace-
phes Clarascum, Quierasque, Cherasco, pet. ville
ment de l'anc. Lancia Transcudana. du Piémont (prov. et au N. de Mondovi).
Même observation que pour Ciudad-Real; ne figure Voiciun livre imprimé dans cette ville en 1631
pas au Catal. de Mendez. Aggiustamentoper l'cssccutioncdel trattato del 6
di aprile 1631,fatto in Cherasco.Cherascoet Pavia,
CIVITAS Salinarum, voy. Salinjs. per gli Heredi di G.B. de Rossi, 1681,in-4. LaSto-
CIVITAS SANCTI An&eli, Civita di S. Angelo, ria di Cherasco,par Francesco Voersio, fut illlpri'
niéeà Mondovi,en 1618,in-4.
bourg du Napolitain (Abruzze-Ultér. 1)*
CLARAVALLENSE Cœnobium, CLARAVALUS,
CIVITAS TuTA, Civitatula, Cittadella, ville ville de France (Aube); anc.
Clairvause,
sur la Brenta de
de la Vénétie, (prov. et illustre abbaye de S.-13enoit, fondée
Vicence). en 1115, et dont S. Bernard fut le pre^
CIVITAS Vallensiïïm, voy. Octodurus. mier abbé.
325 CLARA VALLIS. CLARUS MONS LOTHARliNCI/E. 32C
CLARA Valus, Cluirvaitx, bourg de France tence contradictoire porte que Blaise Paschal, mar-
chand papetier d'Auvergne, sera condamné à remet-
= Cleravaux, du dép. de
(Jura). bourg tre les exemplaires des livres saisis, etc. Arrêt du
la Haute-Vienne. = Clerevaux, bourg conseil du 22 août 1626, confirmant celui du 20 fé-
de Franche-Comté vrier, qui condamne les frères Paschal, marchands
(Doubs).
papetiers à Paris, en 200 livres d'amende, etc. Ce
Clarexka localité de la Rhétie, Guillaume etee Blaise Paschal, papetiers d'Auvergne,
['l'. Peut.],
sur l'emplacement les géo- et possédant un dépôt à Paris, étaient, croyons-
de laquelle
nous, proches parents de leur illustre homonyme.
graphes sont divisés: est-ce Munderkin-
ville du Claromontium Clarëmontium LUTEVENSE,
gen, Wurtemberg [Kruse]
ou Rain, ville de Ba- Clermont de Lodève, ville de France (Hé-
Kirchheirn, pet.
vière, dans le cercle du haut Danube? rault).
Un imprimeur nomade, Jacobinus de Suigo de primé par Richard Railccs, qui mourut en 1757 un
Sancto Germano, qui exerçait à Venise en 1485, vint vol. in-4° d'une certaine importance typogra-
l'année suivante, sans doute avec un matériel rou- phique y fut aussi publié en 1764 Grieve's [James]
lant, essayer de Chivazzo, alors l'une des places les Illstory of Kamlsclmtka and the Kurilscki Is-
plus fortes du Piémont il y publia un seul volume, lande, witli Maps and Plates ouvrage curieux tra-
et continua sa route jusqu'à Turin, où il se fixa de duit du russe de Krasheninnicov.
1487 à 1496 puis il passe les Alpes et nous le voyons
exercer à Lyon en 1498 et 1497 enfin l'amour de la CLICIACUM, VOy. Clipiacum.
patrie le ramène à Venise en 1498, et ce fut sans
doute là qu'il termina sa vie tourmentée. Climbeius, Cumberrum, voy. Augusta Ali-
Les bibliographes ne citentdecet imprimeur qu'un SCIORUM.
seul ouvrage imprimé à Chivasso en voici le titre
exact: Angélus de Clanasio summa Angelica de Ca- CLINIACUM, CLUNACUM VILLA, ClUNIACUM,
sibus Conscienliœk la fin Jacobinus de Suigo de Cluninium [Ann. Vcdast.] Clugny,
sancto Germano huiits impressionis auclor ad lecto • ville de Fr. (Saône-et-Loire).
Cluny,
rem; puis viennent six distiques à la louange de
l'auteur, et la souscription [mpressitm hoc opus Anc. abbaye, chef d'ordre des Béné-
Clavassii aimo chrisliane salutis mcccc. octuage- dictins, fondée en 910 par Bernon,
simo sexto, tertio idus ma», féliciter imper&tibus sous la protection de Guillaume lor,
Innocentio octavo Pontifice Maximo et Karolo
illustrissimo duce Sabaudie re- comte d'Auvergne. L'abbaye de Cluny,
Pedemontaneque
gionis, in-4, imprimé en gros caractères goth. à Paris, ne fut fondée qu'en 1269, par
Dans une réponse de l'auteur a une lettre de Jér. Yves de Vergy trois conciles.
Tornielo, il s'exprime ainsi « Magistro Jacobino
de sancto Germano in prœfala arte perilissimo, ut Le Missel de Cluny, imprimé en 1483, porte une
vint» tuis volis morem souscription qui indique le monastère lui-même
geram, imprimeiulum
comme lieu d'impression; cette souscription nous
(librlim) tratisniitto. »
parait précise, et nous la rapportons
Clavenna Anton. T. Peut. P. Slissale Cluniacense. A la fin, en car. rouges
[Itin.
ville de la Rhœtie, du lacus Iteuerendissimus et Pater Dominns Dominus Jaco-
Diac.J, près bus de Amboysia abbas–prœsens Alissale ordinale e
Comacenus, auj. Chiavenna (en allem. fecit. Quod tandem industriosus ingeniosusque vir
Clœven), ville du Milanais, dans la Val- magister Micliael JVenster, civis Jlasiliensis, plus
teline de Sondrio). affectu devotionis quam lucrandi causa, impresnit
(délég. in Cluniaco, anno Domini mittesimo quadringen-
Imprimerie en 1550 Franc. Nigri de Fanini Fa- tesimo tertio, die nona mensis juin, pet. iu-fol.
ventini et Dom. Bassanensis morte historia. Cla- Nous avons vu ce Michel Wensler, à l'histoire typo-
venna;, 1550, in-8 (llaym). graphique de Bâle; il fut le troisième imprimeur de
cette ville; nous avons omis de rapporter là ce fait
Claverium, voy. Clavarum. curieux de son excursion à l'abbaye de Cluny; nous
Clameciacum. ne pouvons du reste expliquer cette bizarrerie de
Clementiacum, voy. l'abbé qui a sous la main tous les imprimeurs (le
Cleonje [Liv. Ovid. Plin.] KXewvai Lyon, et s'en va en chercher un en Suisse; la Bour-
de l'Argolide, au S.- gogne était depuis six ans province française; et
[Hom., Pind.],ville peut-être que le monastère de Cluny était resté
U. de Corinthe, dont les ruines se trou- dans l'àme, et n'avait pu pardonner au
bourguignon
vent de Kurtesi, dans le dioc. de roi de France la rapacité avec laquelle il avait
près étendu sa main puissante sur la plus belle des clé-
ÏNauplie. pouilles de Chartes le Téméraire.
CLEPIACUM IN PAGO ALNETENSI, Aulnoy-en-
Clipiacum, Clippiacus non procul Parisius
Brie ou Aunoy, village du dép. de Clippi Cle-
l'abbé Lebeuf. [Frédég.], [Gesta Dagob.],
Seine-et-Marne, suiv. piacum Palatium [Cli. Chlod. 11, et Chil-
Clepidava, KXr.TCÎSaua. [Ptol.], ville de la Cliciacum, Clichy-la-Garenne,
derici],
Sarmatie europ., auj., suiv. Cluvier, bourg attenant à Paris; anc. palais
KarneneU, ville forte de Rus- saint Vincent de Paul,
Kaminiec, mérov.; qui en
sie, chef-lieu du gouv. de Podolie. fut curé, a fait construire l'église pa-
roissiale.
Clepsydha Fons, KXeiJiûîpa. [Pausan.], pet.
riv. de la Messénie, près du mont Clipstone, village d'Angleterre, dans le
Ithome, auj. le Secreci [Pouqueville]. Northamptonshire.
En 1799 et 1800 J. W. Morris imprima dans cette
Clemacum, VOy. CLARIACUM. petite localité les Anmtal accounts of the Jiaptist
l'année suivante il transporta son éta-
CLESJUS, voy. CLUSTUS. missionaries;
blissement à Dunstable, dans le Bedfordshire.
Clevum [Itin. Anton.1, GLEVUM, Glebon
CLAUDIA CASTRA, Clisius FL. [T. Peut.], le Clusone, affl. du
COLONIA [Geo. Rav.],
Pô.
Glocestria (au xne s., Gleaweceaster)
Gloucester, Glocester, anc. ville des Do- Cijssomum, Clisson, ville et anc. château
buni, dans la Britannia Romana, auj. de Bretagne (Loire-Infér.).
chef-lieu du comté du même nom, sur
Cliternia [Plin., Mêla], ville des Fren-
la Severn.
tani, au N.-E. duSamnium, auj. Campo
Le Dr Cotton cite comme premier livre imprimé
un Sermon, by Rev. John James, Marino, dans la Capitanate.
dans cette ville
1720, in-8° (inconnu à Lowndes). Un journal, the Ci.ms OLTIS (?), fl.
ou Chronicleil), [Sid. Apoll.], de la
Gloucester Journal parut pour la
fois dans cette ville, le 9 avril 1722, im- Gaule Narbon., auj. le Lot.
première
331 CLITUMNUS. COBURGUM. 332
L'édition princeps d'Oppien, de Piscatu, trad. en le Rapport fait à M. de Sartines nous donne le nom
vers latins par Laurentius Lippus de Colle, et dé- de cet imprimeur en 1764; il s'appelait J. -Henry
diée à Laurent le Magnifique, est le second livre im- Decker, né à Basle, reçu maitre imprimeur en 1760,
et possédant 3 presses; le Rapport ajoute qu'il est
primé dans cette ville. En voici la souscription cet ne soit pas catho-
Pliilippus Poscus ad lectorem. à regretter que imprimeur
Laurentius Lippus Collensis vir utraque lin||gua lique.
apprime eruditus hoc diuinû Oppiani opus[[traduxil. ville de Hus-
Colmogara, pet.
Gallus cognomine Bonus impressit. || ut esset stu- Colmogrod,
diosis litterarum dans le gouv. de Wo-
utrisque industriaj|quantulacun- sie, sur la Dwina,
que accessio. Quapropter quod Op||pianum olector
logda.
latinum legis utrisque gratiasjjagas Impressum in
Colle oppido inunicipio||Floremino anno ab hûaîtalc Colobianum, Colobian'o, bourg du Piémont,
Christ i. Ji.cccc. Lxxviu.fldie xn. septeinbris. Vercelli.
ln-4, de 64 ff., à 32 1., avec registre et sign., en près
caract. golh.qui rappelle, avec plus de netteté et de COLOHURGUM, VOy. CûLMARIA.
régularité, celui de Nie. Ketelacr.
Le même imprimeur donne la même année, mais
sans date de mois un livre ÏUusu: pliilosopM et
Colocia, Colozza [Coll.], Colocza,ville de
medici Apollinaris Offrcdi Cremonensis, in-4, et Hongrie, sur le Danube, dans la prov.
l'année suivante Joannis Micliaetis Savonarolœ de.Pesth.
Praclica de œgritudinibus, in-fol. goth. a\ecsign. Falkenstein et M. Cotton donnent 1749 comme
et. registre. à Colocza, mais J. Né-
première date de l'imprimerie
Comme le nom du premier imprimeur ne reparait îneth, le bibliographe spécial du royaume de Hon-
sur aucun livre, il est permis de supposer, qu'errant grie, dit formellement 1766. Franc.-Ant. Royer, im-
en Jtalie avec un matériel portatif, Jean de .Medcn- à Erlau (en hongr. Juger), transporta son
primeur
blick fut retenu à Colle par la municipalité ou plus matériel à Strigau (voy. Stbiuonium) en 1702, sur
probablement par les fabricants de papier, qui lui l'invitation du comte BarkOtzy, archevêque de cette
demandèrent de former un typographe du pays, et ville, et après la mort de son protecteur alla s'éla-
que, dès que son élève Gallus Bonus fut initié aux blir à Colocza; le premier livre sorti de ses presses
secrets de l'ait divin, le pauvre Hollandais fut congé- dans cette ville est intitulé Csôdy Pâl-Siombatlte-
dit et obligé de reprendre sa pérégrination typogra- es Strattmann tnjos
lyi l'répost, Grdf, llatthyâni
phique. Magyar Orsztig l'alatinussànak, etc. Kalocsan, 1760,
in-fol.
COLLIS ANGELI, Coulange-la-Vineuse, pet. de
Au commencement de ce siècle l'imprimeur
ville de Bourgogne Plusieurs l'archevêché s'appelait joannes Tomentsek.
(Yonne).
autres localités en France portent le
Colombahuï, Columiurle, Colombiers, Co-
nom de Coulange.
lumbière; plusieurs localités portent ce
Collis Martis, Colmartium, Colmars, pet. nom en France.
ville de Fr. (Basses-Alpes).
COLOMERIA,C0L0MERI.fi,
COLUMBARIA,Cou-
Collis Peregrinorum, .Mahbaciuum (?), loca- lommiers, ville de France (Seine-et-
lité de la Germanie, chez les Agri De- Marne).
cumates, que Bisch. et Môll. pensent Kolomyja, ville de Gallicie, sur
Colomia,
ètre Marbach, ville du Wurtemberg, le Pruth.
sur le c'est 'la patrie de
Neckar; COLONESUS, voy. Calonesus.
Schiller.'
COLONtA Agrippina [It. Aut., Ta-
Colonia,
COLMAHIA [ClUV.] Coi.OBURGUl! [Allll. cit., Ami. et llist.] 'Afptiririvr.voiç (Colo-
Fuld.], COLUMBHjE, ClIOLlHlDARE, CIIO- COLONIA Claudia Augijsta
nia) [Ptol.J,
I.ONPUKUM [Ch. et Dipl.] Columbahia
Agrippinensium [Inscr. ap. Crut.], Agrip-
(Schôpfl. Alsat.J, Colmib, Colmere (au pina [T. Peut., Amin.], Colonia Agrip-
xue s.), Colmar, ville de Fr. (Haut-Rhin).
pina Ubiorum, OPPIDUM Ubiorum [Tac.
Panzer, Falkenstein et les autres bibliographes Ann.], Coui.oigne [Chron. B. Dion.],
datent de 15231'introduclion de la typographie dans Keiden
historici grœci, libri VIII, Cuelen, Ceulen, [Liv. Allein.j,
celle ville Ilerodiani,
Cœln, sur le Rhin, ville prus-
Angeto Politiano interprète, curante Am. Farcallio, Cologne,
ù la fin: Colmariœiex sedibus Ainandi Farcaltii même sienne, chef-lieu de la régence du même
decembri ji.d.xxiii, in-8° (Cat. Crevenna, n° 0155
nom; université fondée en 1388.
cat. Libri, 1801, n° 3GE>0).Ce livre rare aurait mérité
de la part de M. Brunet l'honneur d'une insertion au Les origines de l'imprimerie à Cologne sont en-
Manuel. Notons, en passant, que le cat. Mailtaire veloppées de ténèbres à en croire certains bihlio-
(II, p. 71) désigne par erreur l'imprimeur sous le graphes, on pourrait reporter à Iii6ù, peut-être même
à 1457, les prototypes des presses locales mais
prénom A'Armundus.
Le second volume cité par Panzer est une édi- comme nous ne pouvons trouver de livre portant une
tion du Nouveau Testament, et la souscription dc date certaine antérieure à 1466, c'est à cette année
ce livre nous donne le nom vulgaire de l'imprimeur seulement que nous croyons pouvoir faire remonter
Amand l'arckalt. avec sécurité l'imprimerie dans cette grande et illus-
Fn 15Ù0 la Bibl. Ritualis de Zaccaria (I, 13) nous tre ville.
donne le nom d'un nouvel imprimeur, d'un typogra- Tout le monde sait (j'entends~le monde des biblio-
phe strasbourgeois bien connu Liturgia Uasiliana, philes] qu'en 1462, la ville de Mayence ayant été prise
ab lirusmo conversa, Colmayiœ, lypis Jlartliolomœi et saccagée par les reîtres d'Adolphe de Nassau, les
Gryeninqen edita. m.d.xl, in-4. ouvriers typographes qui travaillaient sous la direc-
Barthélémy Gryeninger ou Grüninger était le fils tion de Gutenberg |?j et dans l'atelier de Pierre
de Jean Grûninger u> Strasbourg. Shœffer ou Sclioiffer, épouvantes de ces scènes d'hor-
l.es arrêts du conseil de 17i>'j et de 1739 conser- reur, et déliés de leur serment d'engagement, allèrent
vent un seul imprimeur dans la ville de Colmar, et chercher des villes plus trauquilles, où ils pussent
339 COLONIA. 340
avec sécurité cultiver et propager le plus noble des l'histoire de cette bulle et du singulier revirement
arts de la paix les uns, comme Ulrich Zell de Hanau, de cet illustre Italien, qui, devenu pape en 1458,1
s'en allèrent dans les villes avoisinantes d'autres, brûla les faux dieux qu'il avait adorés, alors qu'il
plus aventureux, passèrent les monts et portèrent s'appelait /Eneas Silvius Piccolomini.
en Italie la sublime découverte qui faisait la gloire Pij ppe secudi Jlulla rétractation^. On lit au
de leur patrie. r* du XIe f. Pij ppe secûdi. Jlulla flractationù
Ulrich Zell ou Zel était né à flanau, petite ville de oîm dudûfp cumin minoribus adlmc agltem pro.
la llesse Electorale, près de Francfort-sur-Mein il Conftcilio Basilien. ? cofl Eugenium summuni J'on-
était probablement de l'atelier de Schœffer, dont il tifi\cem scriptorum finit féliciter
imita toujours les caractères et les procédés typogra- Cette bulle est datée VI Kal. Maias. Millesimo
phiques (nitore ad Moguntinos Favsli proxime quïgêtesimo sexagesimo tercio (26 avril), et adres-
wcedunl, dit Lichtenberger), bien que, plus tard, sée aux recteurs et membres de l'illustre université
il ait eu l'occasion de rendre pleine et entière jus- de Cologne, in-4, goth. à longues lignes au nombre de
tice à la priorité des titres de Gutenberg, comme 27 sur les pages entières, sans chif., réel, ni signât.,
inventeur de l'imprimerie, et que dans le récit qu'il contenant 11 ff.
dicta de cette découverte, il ait omis jusqu'au nom Acheté 410 fr. à la vente La Volliere, pour la bi-
de Schœfler. blioth. du Roi.
MM. Brunet et Bernard disent 36 feuillets; c'est
Obligé de quitter Mayence en ruines, comme nous
l'avons dit, il alla se fixer à Cologne, et le nouvel éta- que, dans le même vol., se trouve relié, dans l'exeinpl.
blissement typographique devait, suivant de fortes de la Biblioth. impér., le traité d'jEneas Silvius, de
présomptions, fonctionner déjà dans le courant de Curialium miseria, imprimé avec les mêmes carac-
1/iGù. tères et la même justification, sans titre, composé
Maittaire, Panzer, Hain et bien d'autres bibliogra- de 25 feuillets.
dit que cette bulle a été im-
phes, citent un grand nombre des premiers produits La Serna Santander
de ces presses, exécutés sans aucune désignation primée en 1468 nous pensons, avec M. (le Bure et
il. Bernard, qu'elle a dû être imprimée avant la
d'année, de lieu ni de nom d'imprimeur, mais avec
les caractères bien connus d'Ulrich Zell, et dont plu- mort d'/Eneas Silvius, qui obiit anno m.cccc.lxiiii,
sieurs, bien probablement, sont antérieurs à l'annéee in Ancliona, dû proficisci pposuerit contra Turcos.
1466; nous y reviendrons. Le Pape Pie II a dû exiger ou tout au moins pres-
Mais comme il nous est impossible de rien préci- ser la prompte publication de cette rétractation des
ser à cet égard, et comme le point de départ de l'his- erreurs de sa jeunesse, erreurs qui pouvaient porter
toire d'une imprimerie doit être logiquement fixé atteinte à son caractère sacré.
au premier livre imprimé avec une date certaine, Ulrich Zell eut la gloire.d'imprimer pour le célèbre
c'est a cette année 1466 seulement qu'il nous est duc de Bourgogne Philippe le Bon, le plus grand et,
permis de faire remonter l'histoire de l'atelier d'Ul- avecMathias Corvin, le plus magnifique collection-
rich Zell à Cologne. neur de riches manuscrits de son siècle Cologne fai-
Joiiannis Ciirysostomi super psalmo quinqna- sait alors partie de la maison de Bourgogne son cha-
gesimo liber primus à la fin Deo et deifeve refera pelain, Raoul Lefebvre, qui venait, à son instigalion,
de composer un beau roman de cltevalerie, le Re-
gras influilas de fine\\primi libri Johanis crisostomi
sancti docto^ris episcopi sup psatmo quïquage- cueil des histoires de Troye, lui fit part du bruit
à se au loin de la nouvelle
simo, \\per me Ulrich zel de lianau elerieti diocesis^ U qui commençait répandre
Mogûlinen. Anno dfii millesimo quadrî\gctesimo découverte de Mayence, et lui apprit qu'un des plus
(sexagesimo) sexto. in-4, sans chiff., réel. ni sign. fervents adeptes de cet art divin était devenu sou
10 ff. de 33 longues lignes à la page entière- sujet. Le vieux duc donna aussitôt à son chapelain
Réimprimé l'année suivante par le même typogra- les ordres nécessaires un nouveau caractère fut
du second livre, in-4, de 2!) fondu, imitant à s'y méprendre la belle écriture du
phe, avec l'adjonction
temps, avec un nombre de ligatures et de lettres
lignes par page.
La souscription de l'édition de 1466, et l'omission groupées qui donnent au livre l'aspect des xylogra-
du mot Sexagesimo ont donné naissance à de nom- dit avec justesse M. Bernard: ce caractère fut
phies,
breux commentaires; la Serna Sanlander soutient confié à Ulrich Zell (quoi qu'en disent les Anglais,
Caxton ait été
qu'Ulrich Zell ayant imprimé au moins jusqu'en qui veulent que leur compatriote W.
1499, on peut tout aussi bien lire 1410, ltcSO l'imprimeur du duc, mais leurs prétentions ne sontl'hi- pas
et même, à la rigueur, 1490, que 1466; mais d'a- soutenables), et, suivant toutes les probabilités,
bord l'absence de tout signe typographique indi- le Bon put voir, avant sa mort arrivée le 15 juin
lipe
que une antiquité reculée, puis Zell se qualifie ici 1467, le premier exemplaire imprimé du Recueil
de Clerc du Diocèse de Mayence. et il ne conserve DES histoihes DE troyes. Compose par vénérable,
de vifn
celle dénomination que jusqu'en H73, époque à la- homme raoul lefeure prestre chaiipetlan
tres redouble le Duc l'he-
quelle il prend le titre de Artis impressoriœ magis- seigneur Monseigneur
ter (Rob. de Licio Çuadragesimalis, an. 1473, per En tan de mil. cccc.
lippe de boiirgoiugne grâce,
U. Z. impr.), puis en 1492 il s'intitule Coloniœ Pro- LXiiii.
tocliaragmaticus. Pet. in-fol., goth., de 285 ff., il 31 longues ligues
La Chronique de Cologne prouve que ce grand par page, sans ch., réel, ni sign.; les ca pi sont lais-
imprimeur exerçait encore en 1499. sées en blanc pour être imbriquées à la main.
Parmi les innombrables ouvrages sans date, et C'est le PREMIER LIVRE IMPRIMÉ EN FRAIVÇA1S.
souvent sans aucune désignation, exécutés par Ulr. Ce qui tend à prouvcrque le livre fut publié avant
dans le pro-
Zell, nous citerons une édition des Offices de Cicé- 1467, c'est que Caxton nous apprend,
ron, que AI. Brunet croit imprimée vers 1460, et que logue de la traduction anglaise qu'il en a publiée, que
Panzer au contraire pense avoir précédé celle de cette" traduction avait été commencée par lui en 1M7,
SchelTer de 1465; elle est in-4, de 60 ir. à 34 lignes. abandonnée pendant deux ans, et reprise et menée à
« Ses fautes nombreuses, dit Panzer, prouvent son bonne fin en 1469.
antériorité sur l'édition de Mayence elle fut exécu- llaoul le Tebure avait encore composé son roman
tée probablement sur un manuscrit, et quand le AcJason, avant la mort de Philippe le Bon; il fut
typographe ou l'éditeur ne pouvaient lire le texte, imprimé avec le même caractère, mais après le décès
ils laissaient des blancs, ce qui ne serait pas arrivé si du bon duc, car dans le prologue l'auteur parle de
l'édition de 1465 de Mayence avait été publiée, puisque la présentation du manuscrit « a J'hilippe père et
« Colonia nonnisi XXX P lioris a Moquulia ameur d' vertus en son temps tlucde Bourgoingne.
distet. » lequel tout son viuant a este moutt affecte et en-
Nous citerons encore avec M. Bernard, mais pour clin de oyr et veoir lire les anciennes liystoires. »
rectifier une légère erreur que cet excellent biblio- Ce rare volume forme un petit in-folio, de 131 ff., à
graphe a commise, la célèbre Bulla ltctractalionum 31 ligues, divisé par cahiers de 4 feuillets.
tfu Pape Pie 11; le catalog. La Vallière nous donne Ulrich Zell fut le maître de William Caxton, et ce
341 COLONIAACCITANA. COLONIA EQUESTOIS. 342
n'est pas là le moindre de ses titres de gloire; nous Zell, J. Guldenschaaf de Mayence et Conr. Winter
aurons occasion de nous occuper individuellement de Ilomburg.
du proto-typographe de l'Angleterre, aussi nous con- Enfin, et pour finir, nous dirons que Maitlaire et
tenterons-nous de dire ici que sa traduction dn Vogt ont parlé d'un Donat imprimé par ce Quentel
Jtecueil des hystoires de Troyes étant parachevée à en 1457, et Vogt cite lui fragment d'une lettre de
Cologne, le 19 septembre 1411, il obtint, par rentre- Le Duchat à l'appui de son assertion « M. de la
misc de la duchesse Marguerite de Bourgogne, sœur Crozc et moi avons vu et manié ce livre, et il est
du roi d'Angleterre et femme de Charles le Témé- actuellement à Dresde dans la Biblioth. du baron de
raire, l'autorisation de disposer des caractères spé- Besser. Au bas du titre, tout entouré de figures en
ciaux, gravés par l'ordre de Philippe le Bon, et l'im- forme de vignettes, se lit bien distinctement 1457,
prima, probablement sous les yeux d'Ulrich Zell à à Cologne, chez Quentel. Je ne doute pas qu'il n'y
Cologne, ou les caractères étaient restés en dépôt, ait là de l'imposture. » Effectivement il faut lire
et peut-être avec l'aide de ce maitre imprimeur, 1487.
fait qui, pour nous, offre toutes sortes de bonnes rai-
sons d'être les apologistes de Caxton lui-môme n'o- COLONIA ACCITANA, yoy. GaDES.
sent pas affirmer qu'il ait entrepris seul cette rude
Colonia ad Spream, Colonia Brandenbur-
besogne de l'impression d'un in-folio qui n'a pas
moins de 351 ff. suivant Brunet,de 389 suiv. Dibdin. gica, COLONIA Marciimî, Coin an clef
« To say thaï Caxton printed lits book is to describe,
Spree, faubourg de Berlin.
in fcw words, a work ofgreat complexily and dif-
ficully,» dit un des historiens du grand typographe, Quelques livres portent cette désignation; nous
qui cependant s'attribue formellement la gloire de citerons Marci Pauli Vencti de regionibus orien-
l'exécution typographique du livre « liane prac- talibus libri tres, cum manuscripw collati et notis
tysed and lerned at my grele charge and dispense illustrali, accessit Ilaitonis historia, etc.. Colonia:
to ordeyne (/lis said book in pnjnte after tlie maner Brandeburgicœ, 1071, in-t. [Man. t. III, c. 1406.)
and forme as ye may hère sec. » M. Cotton cite un traité d'Elsholtius, sur la trans-
Ce livre est le PREMIER QUI AIT été imprime EN fusion du sang, imprimé dans ce faubourg par George
ANGLAIS. Schultz, imprimeur de l'Électeur en 1067.
M. Bernard a étudié avec un soin tout particulier
et une grande puissance d'élucidation toute cette pé- Colonia Allobrogum, voy. Geneva.
riode intéressante du séjour de Caxton dans les l'ays-
lias nous aurons l'occasion d'y revenir. COLONIAAlpina. Lieu d'impression sup-
N'oublions pas de citer le llartholomœvs
eus (Glanuilla), dont Winkin de Worde imprima
Angli- posé.
M. Cotton cite une édition italienne de l' Histoire
une traduction anglaise, à la fin de laquelle il dit des bèniflccs ecclésiastiques, du célèbre Fr. P.Sarpi,
formellement que cet auteur avait été primitive-'
ment imprimé en latin, par W. Caxton, à Cologne, imprimée sous cette rubrique, par Pietro Albertiaio,
en 1675.
^ers 1470. (Voy. à ce sujet une note de M. Tross,
dans son calai, de 1861, n" IV.) COLONIA APULENSIS, VOy. Alba Caroi.ina.
En 1470 s'élèvent à Cologne de nouveaux ateliers
rivaux de celui de Ulrich Zell nous citerons Ar- Colonia AUGUSTA Bracara^ yoy. AUGUSTA
nold Ther Hoernen le premier livre sorti de ses BRACAIIA.
presses est le Sermo ad popiditm predicabilis in
feslo psentalionis Jlealissime marie semper virgi- Colonia AUGUSTA Fihma, voy. Astigi.
nis nouiter. per impressions multiplicatits, sub
hoc currcnte anno Oomilli iM'.cccc. lxx", pet. COLONIA AUGUSTA Panormitanorum, voy.
in-4, de 12 If., à 27 lig. avec chiffres arabes. Panohmus.
Il y a deux éditions sous la même date l'une
porte au v° du frontispice une préface de 27 I., à la Colonia Aurélia Ovilia.
fin de laquelle on lit: In ciuitale Coloièsi per dis- Antoniana, VOy.
crettt uf^t Arnoldù. Tlierhoernê et cette préface Colonia Barcino Barcino.
FAVENTIA, voy.
n'existe pas dans l'autre tirage. Ce livre a de plus
passé pour être le premier dans lequel on ait fait Colonia Camalodulensis VOy. Camalo-
usage des chiffres arabes; mais nous avons déjà cité, dunum.
à l'article Berone, un volume offrant cette même
particularité et imprimé à la même date. Colonia Claritas Julia, anc. Atturl, loca-
Ce même Ther Hoernen imprime en 1471 le liber lité des Turdetani, auj. Olivera, bourg
Quodlibelonim (le saint Thomas, pet. in-foi., goth.
c'est, dit M. Firmin Didoi, le premier livre dans le. d'Andalousie.
quel on trouve des titres courants imprimés en haut COLONIA Classica, voy. Forum Juin.
des pages.
Citons encore Johanncs Koelhoff de Lubeck, dont
Colonia CLAUDIA AUGUSTA Jadera, Ja-
le premier volume est de 1470, mais duquel nous voy.
citerons seulement Joli. Syder ou iVidcr, pro'cep- deha.
torium dioinœ tegis, Explieit prœceptorium.
Colonie Colonia Diensis, voy. Dia.
impressU per tnagislrum Joliannem
Kocllwfde Lubick (sic)awio /)»iM.cccc.LXXij, in-fol. Colonia Eboracum.
goth., de 307 ff., à 2 col., de 39 lign., avec signât. Eboracensis, voy.
C'est le plus ancien livre connu imprime Colonia Equestris [Plin., Sport, Hist. Gc-
avec des signatures, au moins portant une date cer-
taine. nCV.], 'ExoueoTpi; [PtOl.], CIVITAS EQUES-
Ce Jean Koelhof fut aussi l'imprimeur de la célèbre tbium [Orelli], Noiodunum (de SNoia,
Chronique de Cologne en 1499. et Dus, lieu bas, voc. celt.).
Petrus de Olpe imprime également Novia, Eau,
à Cologne des
l'année 1470. Civitas Equëstrium Noioi>unum [Not.
Jean Veldener, célèbre imprimeur hollandais, dé- sur le côté N. du lac Léman,
Prov.],
bute aussi dans cette ville en 1470 nous le retrou- Nion, Nyon, Neuss, ville de Suisse
verons à Louvain, à Utrecht et à Culemburg, dans la
de Vaud).
province de Gueldre. (cant.
Nous ne citerons plus, au xve siècle, que llcnricus L'imprimerie existe dans cette petite ville à la fin
Quentel, qui imprime avec les caractères d'Ulrich du xvme siècle. Peignot cite une Bibliographie de:
343 COLOMA FERENTINENSIS. COLRANA. 344
Pays-Bas
la révolution
imprimée à Nyon en 1783. « A l'époque de
française, dit M. Caullieur, la guerre village de Suisse, près du lac de Genève
de brochures polémiques redouble de vivacité; on en (cant. de Vaud).
imprime non-seulement à Genève, mais à Carouge, En 1565 un libraire de Genève, Perrin, établit à
à Nyon et à Saint-Claude. » Cologny une succursale qui fonctionna assez régu-
lièrement pendantplusieurs années; on trouve, à par-
COLONIA Ferentijjensis, FERENTINUM.
voy. tir de cette époque, un très-grand nombre de livres
publiés à Genève ou ailleurs sous la rubrique de
COLONIA ITALICENSIS [Inscr. ap. Grut.], ITA- cette localité.
lica [Eutrop.], Trajani CIVITAS [Jor- M. Gaullieur nous fournit d'excellents renseigne-
localité de la Bétique, à vi M. P. ments à ce sujet.
nand.], Les livres imprimés à Genève étant devenus un
d'Hispalis, auj. Sevilla la Vieja, sur le objet de réprobation dans tous les pays où le catho-
Guadalquivir, bourg d'Andalousie, près licisme avait triomphé à la suite des terribles luttes
de Séville. qui suivirent la réforme, les principaux imprimeurs
et libraires genevois, en vue de faciliter l'écoule-
COLONIA JULIA,* VOY. BONNA. ment de leurs marchandises, jugèrent prudentdedis-
simuler, et remplacèrent le nom trop célèbre de la
COLONIA JULIA AUGUSTA Dertona, voy. DER- ville de Calvin, par ceux de Cologny, et de Saint-
TONA. Gervais, petite localité peu connue, située aux envi-
rons de Genève. C'était le fameux Simon Goulard, de
Colonia JULIA Fanestris, voy. Fanum. Senlis, intéressé dans la question, qui avait imaginé
cet expédient.
COLONIA JULIA Mais les libraires français, particulièrement
Octavianorum, VOy. FORUM ceux
de Lyon, réclamèrent énergiquement contre la con-
JULII. currence des Genevois, qui ne se gênaient nullement, il
COLONIA JULIA SALONA, faut l'avouer, pour contrefaire tout ce qu'ils jugeaient
VOy. SALO. de bonne vente; ils dévoilèrent toutes les ruses des
Colonia Marchica, voy. BEROLINUM. Genevois, et la douane française saisit, avec un re-
doublement de sévérité, toutes les provenances ty-
Colonia MARCIA, ville des Turdetani, dans pographiques de Genève.
Pyramus de Candolle que nous retrouverons à
la Bétique, auj. Marchena, bourg d'An- Yverdon et à Saint-Gervais, fut envoyé par le gou-
dalousie, près d'e Séville. vernement de Genève auprès du roi Henri IV, pour
tâcher d'obtenir du roi de mettre fin aux vexations
COLONIA Morinorum, voy. TARUANNA. sans nombre que les libraires français, disait-il,
leur faisaient subir.
COLONIA MUNATIANA, voy. BASILEA. M. Gaullieur raconte, avec de longs détails que
nous ne pourrions reproduire, toutes les phases de cet
Colonia PACENSIS, voy. BEGIA.
antagonisme des imprimeurs genevois et lyonnais;
nous aurons du reste l'occasion d'en reparler.
COLONIA Pacensis Classica voy. FORUM
Quant à Cologny, il parait certain et prouvé que
Jum. plusieurs étahlissements typographiques y furent réel-
lement installés d'abord celui de Perrin, que nous
COLONIA PATRICIA, voy. Corduba. avons cité puis on trouve imprimés sous la rubrique
COLONIA RAURICA, Basilea. Cologni ou Cologny, à la fin du xvie siècle et pen-
voy. dant tout le xviie, des ouvrages sortis des pres-
ses de Jean Gymnicus, des Chouet, de Dixmier, de
COLONIA ROMULENS1S, VOy. HISPALIS. Lefebvre, et de plusieurs autres imprimeurs de Ge-
nève.
COLONIA SARMIZEGETHUSA, voy. AUGUSTA Parmi les innombrables ouvrages publiés sous ce
Dacica. nom de lieu, nous citerons le Paradis ou Jardin de
devotès oraisons; à Colognie (sic), par Jean Gymni-
COLONIA SENENSIS, voy. Sena JULIA. cus, 1593, in-2d la première édition du Tlirèsor
des langues de CI. Duret, publiée par les ouvriers
COLONIA Solmontina, voy. Sulmo. de Pyramus de Candolle, à Cologny, en 1613, par
Jean Berjon (reçu bourgeois de Genève en 1576), cl
Colonia TOLOSA.
Tolosa, voy. avec un titre renouvelé, à Yverdon, de la société
helvétiale Caldoresque, 1619; enfin les Antiquités de
Colonia Trajana [ltin. Anton., Tab. la ville de Marseille, par Raymond de Solier. Co-
Peut.], Tpaïftvï) xoXtovfa [Ptol.], Kelhl, logny, par A. Pernet. 1615, in-8.
bourg près de Clève, suiv. Cluvier. Et l'illustre famille des de Tournes, elle-même,
emprunte cette souscription LES EMBLEMESd'Alciat;
COLONIA Treverorum, voy. AUGUSTA TREVI- Cologny, Jean de Tournes, 1615, in-8.
RORUM.
COLONIDESKoXuvtâsc[Pausail.] KoXwv/:
Colonia UBIORUM, voy. COLONIA. [Ptol.], localité de la Messénie, sur la
COLONIA
côte 0. du Sinus Messeniacus, auj'. Co-
ville de la
Venetorum, Cologna,
de Vicence.
ron, sur le golfe du mème nom, ville
Vénétie, près du dioc. de Messénie.
Le catal. Pinelli (vente de Londres) cite un livre
imprimé sous la rubrique Cologna, en 1765(?). COLOSIA, Colosium, voy. Claudiopoi.is.
COLONIA Villa [Capit. Car. Coulai- COLOSVARIENSIS COMITATUS, COLOSENSIS Co-
Calvi],
nes, comm. près du Mans (Sarthe) con- MITATUS, le comitat de Kolosvar (en ail.
cile en 843; suiv. d'autres Cou- en
géogr. Klausenburg), Transylvanie (Land
longes, bourg du mème département. der Magyaren).
le comté de Londonderry (prov. d'Uls- nrd. S. PauU. Coinaromii typis Nie. Joanuis
Schmid,niiO,in-G,de503 p.
ter). Aprèsde longuesannées d'intervalle,une nouvelle
Co- typographiefut installéeà Goniornpar Simon-Pierre
Colubraria [Plin.], probablement Weber de Presburg,en 1789,et il la dirigeajusqu'en
i.UMBAfltin. Anton.], Ophiusa, 'Otoioùra, 1794;puis vint Joseph-ValentinWeinmullerde 17'Jli
'Oçioûaaot[Ptol.], l'une des îles Baléares, à 1800,et sa veuve, Clara Weinmüller,lui succéda.
auj. Formentera. COMAROMIENSIS COMITATUSle comitat de
Coluda, Goldingham bourgCI d'Écosse Komwn, en Hongrie.
(comté de Berwick). Co.marus Portus, Ko'(;.apo;[Strab.], port de
COLUMBARIA, VOy. COI-MAIIIA et CoLOMERIA. l'Epire, auj. Gomaro, au N. de Prévéza
Columbarium PR.[Plin.],KoXu|j.êâjiov [Ptol.], (pach. de Jannina).
Capo Figari, en Sardaigne. Combaiustum [Tab. Peut.], Combrées, bourgn
de Fr. (Mayenne).
Coi.umbus fl., Columbton, pet. riv. d'An-
gleterre, suiv. Bisch. etMôll. Combelli VILLAregia, Combeaux, village 0
de la Brie (Seine-et-Marne).
Coi.umna, Cholm, ville russe du gouv. de
Pskow. Combralia, Combraille anc. district de
Columna Rhegina, n 'Pr,fïvo>v l'Auvergne; dépend auj. du départ, de
otuXÎ; [Strab.], la Haute-Vienne.
voy. Rhegium.
Combuetonium [Itin. Anton.], Convetoni
Cot.UMNjKHERCULIS 'HpaueXsiiu; 2-riiXai, les
Colonnes d'Hercule; Calpe, dans la Béti- [Tab. Peut.], Cambretonium, BreiteH/tam,
bourg d'Angleterre (Suffollshire).
que, Abyla, dans la Mauritanie 'Pingi-
tane, auj. Gibraltar, au N. du détroit Combusta [H. Aquar. Apollin.], au S. de
du mème nom, en face de la Sierra la Gaule Narbonn., auj. St-IIippolyte (?),
de las Monas, au S. au-delà de l'Aigly, dans les Pyrénécs-
Coi.umnarum Caput, cap Coloiiiia, dans la Orientales.
Calabre ultér., sur la mer Ionienne. Comensis LACUS,voy. LARIUSLACUS.
CoLUMNARUM HRETUM, FnETUMHkHCULIS,le Comeranuji, Boscus Communis, Bois-Com-
détroit de Gibraltar; réunit la Méditer- mxvn, pet. ville du Gatinais (Loiret).
ranée à l'Atlantique.
Comesattum, Comesazzo, bourg du Mila-
Colvium, Couy, bourg du Berri (Cher). nais, sur l'Oglio.
COMACENUS laccs [Itin. Anton.], voy. LA- COMESIANORUM CONVENTUS, GambS, bourg et
mus LACUS. anc. abb. de Suisse (St-Gall).
COMACHIUM, COMACLIUM, VOJ'. ClMACULUM.
Comidava, Kc.fj.fôaua[Ptol.], ville de la Da-
Comagena [Tab. Peut.], Comagen.u [Itin. cie, auj. Dees akka, Salzdwf, bourgC>de
Anton.], ville de la Norique, sur la rive Transylvanie [Bisch. etMôll.].
droite du Danube, auj. Zeiseltnaâr, suiv.
COMIIIAVA AD SaMOSIUM,CONl'LL'ENTES SA-
Muchar, en Autriche (Land unter der
mosh, Dees Dyesch, bourg de Transylva-
Ens].
nie, au confluent des grand et petit
COMAGENUS, Comianus [Ann. Fuld.], auj. Szamosch.
Kaumberg, bourg d'Autriche, près de
Zeiselmaür. Comillomacus [Itin. Anton.], Comelioma-
gus [Tab. Peut.], ville de la Gaule Cis-
COMARA [ClUV.], COMARONIUM, COMORRA
padane, auj. Cicognola, suiv. Mannert
[Cell.], Commia (moy. âge), Komorn, Ko- et Forbiger.
marom, ville forte de Hongrie, au confl.
du Waag et du Danube, sur l'ile de Comineum, Comminium,Commines, Comines,
Schütt. ville de Fr. (Nord); la Lys la sépare de
Nicolas-JeanSchniid, imprimeur à Oldenburg, la ville belge de Commines, dans la
ti"insportaen 1740sonétablissement à Komorn,mais Flandre occidentale.
il fut bientôt obligéde renoncer à son imprimerie;
on neconnaît qu'un seul livre sortide ses presses; Cominium [Liv.], Comini [Plin.l, ville des
en voici, d'aprèsJ. Neineth,le titre exact Floriile-
geium sponsaliliumcanonico morale Foro Fort et Hirpins, auj., suiv. Roichard, S. Gioin
l'oli accommodatum, e,çsell/illm,proprielates et Galdo (Princip. ultér.).
effixlus spoiisalium, nec non decisiones cum L.
fundamciitis pro et contra discussis complectcns COMINUM, VOy. llEPII/ESTIA.
juxta inconcussa tutlssimaque dogmata Docloris Comitis MOLA,Comitatis MOLA,Greifsmùh-
Angelici D. Thomœ Aquinatis, aliorumqueproba-
torum authonim, conetnnatum a LudovicoPaxy len, ville du Mccklenburg-Schwerin.
347 C0.M1TATUSREGIS. COMPLUTUM. 348
Comitatus Régis, Kings County, comté Castille, sur le Henarès c'est la patrie
d'Irlande (Leinster). de Miguel Cervantès.
Comitatus Venascinus, le Comtat Venais- Michel Maittaire (Ann. typ. 1741, t. H, p. 581) cite,
en de Vaucluse. d'après le cat. de la bibi. Rothean. (p. 32, n° 421), un
sin, France, auj. dép. livre, sans nom d'imprimeur, exécuté dans cette ville
Commerciacl'm au xve siècle Gabriel Vasques de cultu adoratio-
[Coll., ann. Einhard.], Com- nis. Compluti, 149(i, in-A. C'est tout simplement une
mercy, ville de Fr. (Meuse). erreur d'un siècle; Gabriel Vasques, jésuite, mourut
Le Dictionnaire à Alcala en 1600, à l'àge de 55 ans son livre de
(économique de J. Marrct, avec
supplément par Noël Chomel, fut imprimé ou tout Cullu adorationis, imprimé à Alcala en 1594, fut
au moins fut publié sous la rubrique Commercy, réimprimé ù Jlayence en 1600 (Antonio, 1, 511).).
Henri Thomas, 1741, U vol. in-fol. M. Ternaux cite L'université d Alcala n'ayant été fondée qu'en
Lcslic. Abrégé généalogique de l'histoire de la 1499 par l'illustre Ximenès de Cisneros, archevêque
maison de Lorraine. de Tolède, il y a tout lieu de croire que l'établisse-
Commercy, H. Thomas, 1743,
in-8. Nous manquons de détails sur cette impri- ment d'une imprimerie, indispensable complément
merie d'Henri Thomas. des études universitaires, suivit de très-près cette
institution.
COMOPOLIS. D. Melchior de Cabrera nous apprend (en cl clis-
curso legal acercade laimprenta, fol. 10), que le
Lieu d'impression supposé un livre de Paulus licencié Varez de Castro introduisit le premier à
Mcrula, porte Comopoli, typis Lucœ Molinœi, 1620; Alcala cet art, dans lequel il était expert; et que le
ce livre fut imprimé à Amsterdam. cardinal Ximenès, en sa qualité de gobernador lie
Espana, lui accorda de notables privilèges.
Compendium [Ann. Hincm. Rem., Ann. Mais nous ne connaissons pas de livres sortis (tes
Vcdast., Cell.], Compendium Palatium presses de cet habile licencié, et c'est le Polonais Sla-
[Pr;cc. Childcberti a. o3l>], Compiégne, nislas, Lanzalao Polono, l'imprimeur de Sévillc, que
rois mérov. nous voyons quitter son associé Mcynard Ungut el
une. palais des et carlov., venir s'établir à Alcala, en 1501 c'est lui que nous
ville de Fr. (Oise); anc. abb. de S. B.; devons considérer comme le père de la typographie ie
conciles. dans cette ville, qui eut une si grande importance
littéraire en Espagne au XVIe siècle.
Pendant les troubles de la minorité de Louis XIV, On connaît de lui en 1502 un placard contenant
une imprimerie fut établie à Compiégne, à la tête des Orilenanzas reales, au bas duquel il s'intitule
de laquelle fut mis un typographe du nom de Jean
Impresor de libros, estante en la villa de Alcalà de
Courant, que nous avons déjà vu figurer comme Henares, avec son écusson formé d'un S, et Polonvs
imprimeur à Pontoise, où nous avons dit qu'il avait dans un double cercle surmonté d'une croix de Lor-
suivi le parlement; on trouve à la date de 1652 un raine.
grand nombre de pièces imprimées par lui la nature La même année Vita Xpti Cartvxano
de ces pièces nous prouve que Jean Courant était Roman-
zado por Fr. Ambrosio. fué emprentado por' en-
au Mazarin et loyal royaliste, probablement aux dustria e arte del muy ingenioso e honrado Stanis-
appointements lao de Polonia, varon precipito del arle impresoria.
Itépoiise (aite par le Roi à la dernière lettre de E imprimiose a cosla c espensas (tel virtuoso e muy
S.A. R. (12 septembre). Réimpression sous le titre:
noble varon Garcia de Rueda en la muy noble villa
la véritable réponse. et encore Lettres de S. A. de Alcalà de Henares, a XXII. dias del mes de No-
It., écrite au Jloy (7 septembre), avec la réponse, viembre (tel ano de nuestra reparacion de inill cqiiî- i-
(12 septembre). nicnlos et dos, 4 vol. in-fol.; réimpr. ù Séville, eu 1537.
La véritable réponse du Boy, (aite à la harangue Cet Ambrosio Montelino, franciscain, est l'auteur
de M. le cardinal de Retz et M M. du clergé. du fameux Cancionero imprimé à Tolède eu 1527.
Extrait de l'instruction envoyée par le Prince Quelques années après, un célèbre imprimeur, qui
de Condé au sieur de S. Romain, étant de présent
possédait un établissement important à Pampelune,
en Champagne. au xve siècle; que nous retrouvons à Logrono en
Toutes ces pièces tirées in-4, et imprimées à Com- 1503 et 1506, vient s'établir à Alcala vers 1511 c'est
piègne, par Jean Courant, 1652. Arnaud Guillen de Brocar, dont le moine Augustin
En 1G"4, nous trouvons un nouvel imprimeur du Fr. Géronimo Roman dit « que el impresor mas
nom de Ravesson; il imprime en 1680 un Catéchisme
famoso que vino ri Alcala de Henares fué Arnao
de S. Joseph, in-12, qui figure au catal. du cardinal Guillen. » («ep. Gentilica, I. VU, c. III.)
Dubois, sous le n° 3233. Nous citerons de lui FLORES y Blanca FLOR,
L'imprimerie, à Compiégne, devait avoir une cer- la historia de los dos enamorados Flores yBlanca-
taine importance au xvne siècle, puisque les arrêts
flor, rey y reyna de Espaila y emperadores, de
du conseil de 1704 et de 1739 crurent devoir autori-
Roma ù la fin A loor ?gloria de nuestro sefior
ser un maître imprimeur à séjourner dans cette Jesu Christo, emprimiose este présente tratado por
ville. Le rapport fait à il. de Sartines, en 176a, nous Arnao Guillen de Brocar. Acabose ano de mil
donne le nom de cet imprimeur à cette date; il s'ap- ccccc.y xn, in-a. goth., de 2(i ff. non chiffrés. (Cat.
pelait Louis Bertrand, avait été reçu imprimeur en de Bure, n° 947, vendu 150 fr.)
1751, et possédait deux presses. L'année suivante, la première édition du Libro
net Esforçado Cauallero Comte Partimtptes que fue
Compitum [Itin. Anton.], Compitum Anacni-
emperador de Constanlinopla, imprimé lelOnov.
num [Tab. Peut.], Savignano, bourg de 1513, in-û, goth. (même vente, n° 945, 145 fr.).
la délég. de Frosinone, près d'Anagni. Conchu, dans la Biblioth. des Romans, cite, du
Partenoplcs, une édition deTarragone, 1488, in-8; il
se trompe d'un siècle.
Complega, KopiXs'fa [Appian.], vil,le des
Le plus beau titre de gloire d'Arnaud-Guillaume
dans la Tarrac., auj. Valeru
Celtiberi, de Brocar est d'avoir été l'imprimeur de la très-jus-
la Yieja, sur le Xucar, suiv. Florez. temeut célèbre Polyglotte de Ximenès, imprimée à
Alcala, en quatre années, 1514-1517, et formant six
Complutl'm [Plin., Itin. Anton.], Koja- volumes in-fol. Ce noble livre est trop connu pour
itXoutcv ville des Carpetani, que nous en parlions en détail.
[Ptol.] Les principaux imprimeurs d'Alcala au xvi« siècle
dans l'Esp. Tarrac., auj. Alcala cle Ile- sont Miguel de lguia, 1522-1536; nous le trouvons
narès, ville dans la Nouv.- aussi à Logrono; le fils d'Arnaud de Brocar, Juan,
d'Espagne,
340 COMPOSTELLA. CONCURCALLUM. 350
de 1550 a 1560; puis viennent Andrès de Angulo Romance y glosa sobre la muerte de la cmpera-
'1563); Sébastian Martinez (1558-1567) Juan Ifiigucz trizyreina nuestra senora, y el sunluoso enterra-
de Lequerica (1572-1587); Juan Gracian (1674-1588) miento que se le hizo en la ciudad de Granada,
et sa veuve, à partir de 1589, etc. con un villancico. llecho por Anton Delgado à la
fin En Cuenca aito 1539, in-4, de d ff., avec une
COMPOSTELLA, VOy. FLAVIONAVIA. pi. gravée sur bois, comprenant 19 copias.
Alonso de Cervantes. Glosa famosissima sobre las
Compsa Kûfwjia [Ptol.], Comp-
[Liv., Vell.], copias quc\Mzo don Jorge Manriqiie a lamuer^tc
sani ville des Hirpins, auj. del maestre de Santiagoftsu padre; à la fin En
[Plin.],
Conza, ville de la prov. Prin- Cuenca, por Juan de Canoua. M. D. Lij, in-4, de
napolit., 16 ff., sign. A, B.
cip. ultér. Quand on trouve sur un ouvrage du XVI" ou XVIIe
siècle le nom de Cuença latinisé c'est toujours par
Compulteria [Liv.], sur le haut Volturno, coucha qu'il est traduit J. B. de Madrigal, tratado
auj. le Biferno, S. Ferrante, localité brève sobre los mysterios de la missa. conciuî,
de la province de Molise suiv. m.dc. in-8 (Antonio). Johannes de Buslamantc de
(Italie);
la Camara, de las eeremonias de la Missa. Cun-
Mommsen.
clue, 1622, in-8. [Bibtiotli. Bitualis, 11, p. 151.)
Tab. Le livre qu'eut sans doute voulu désigner Kal-
Comijm [Plin., Itin. Anton., Peut.], kcnstein et Cotton est celui-ci Diego Nunez Alun.
Kêip-cv [Strab., Ptol.], Novocomum |Sall., Dialogo de la vida de soldado. Cuenca, 1589, in-8.
NeoVuttov ville des
Cies.] [Appian. | de
Conca, anc. local. l'Ombrie. dont les
Orobii, dans la Gaule Transpadane, ruines se voient auprès de Rimini.
auj. Cctmo, Come, ville du Milanais,
chef-lieu de délégation; patrie des CoNCiE, Con'ch. Conques, pet. ville de Fr.
deux Pline. (Aveyron). = Conches, ville de Norman-
une. marquisat; anc. abb. deBén.
On ne connalt que trois ouvrages imprimés dans die
celte ville au xve siècle; le plus ancien est daté de (Eure).
1!|7(| incipivnt RVBRICE tra||ctatus APPELLATIO-
nvji]qui TRACTATVScongi||arivm NVNCVPATVSest|| CONC/K_, voy. CONQUESTUS.
OVIA SCOLARIBVSSVISflABIPSO AVCTOREPROflCONGlA-
RIO ET REFECTlflONELABORVMQVOSfllN QVOTII)IANIS Co.NXANA, Ko'yzava[Ptol.], ville des Con-
lec||tionibvspatieban[|tvr TRACTATVS EST. -Au cani, dans la Tarraconaise, auj. Santil-
dernier f. (192)
AiUoniitj\\clc
Completa p Dominum Jnliaiiem
saneto Georgio dictû de placentia lana, ville de la Vieille-Castille, dans
ppositU\\ecclesic Sàcli Ambroxij Maioris Mcdiolani
l'intendance de Santander, ou, suiv.
Hjiiris utriusq; <<oc(ore3 Comf(e;0)'(<h!arta~j)jMt-).< Reichard, Cangas de Onis.
canonici legenlem de mane infelici sluidio papiensi
sub illustrissime) duce Galeaz || Maria vice comitc Concangium, Kendal, ville d'Angleterre
duce SIcdiolani.§Comi impressa per magistros (Wcstmoreland).
Ambroxium^de orclio et Dycnisium de paraue-
sino QuiHtojJdus <n<gus(as.||MCCCC Lxx ihi°||. deo CoNCAHNiiim Concarneau, ville de Breta-
GRATIAS.AMEN, in-fol., de 192 ff., à 2 col. de 50 lig., gne (Finistère), que quelques géogra-
sans chiffr. ni sign.
phes ont pris pour l'anc. Vorganium de
Le second volume est un in-fol. à 2 col. en caract.
romains, imprimé per M. Haldesarem de Fossatn, Ptolémée.
en 1G77; il est intit. AlbertideUosate Bergomensis CONC/Ë.
opus statulorum. CONCII/E, voy.
Le troisième Teofllo iiila di S. Giovanni Capis- CONCIl/E.
trano, in-û, sans nom d'imprimeur; il est exécuté
en 1S79. On trouve surquelqucs livres italiens cette déno-
mination, qui est fausse, et qui veut désigner
CONA, CONADA, VOy. COKDATE. modena, (Melzi, Anon. eil'seud., 1. p. 210).
l'une
CONACTIA, CONNACIA, le Comwuglit, Conciacum, Coincy, bourg de la Brie
des quatre divisions territoriales de anc. abb. de Bénéd.
(Aisne),
l'Irlande.
CONCORDIA [Plin.], Ko-p/pît'a [Ptol.], ville
Conacum,voy. CocrîAcuM. de Lusitanie, auj. Thomar, ou, suiv.
d'Irlande Reichard, la Guarda, en Portugal (Es-
CONATIA, Tirconel, bourg (Uls-
tremadure).
ter).
Con'cordia [Ammian.], ville des Nemetcs,
Conca, CoscnA, CoxciA, Cuciiça, ville d'Es-
dans la Gaule Belgique, auj., suiv. Sim-
ch.-l. d'une intendance de la
pagne, de Fr.
ler, Kô'chersberg, bourg (Bas-
Nouvclle-Castille.
Rhin) suiv. Reichard, il faudrait pla-
l'alkenslein et Cotton portent à l'année 1589 la
à Cuença. cer cette localité auprès de Lautcrburg
date de l'introduction de la typographie
Le nouvel Ënsayo de typograpliia espaiiola de Gal- dans le même département.
lardo nous donne des dates antérieures; nous cite-
Concordia
rons Dcuotissima^exposicion sombre el psalmo [Mêla, Plin.], Ko-yxopSia [Strab.,
mei\\deus. Feclia\por un dcuo\tore- ville des Vcncti, dans la Gaule
tî^miscrerc Ptol.l,
tigioso.^Agora nueuamète corre\gldo y emidado.
la presente obra. Transpadane, auj. Concordia, pet. ville
.Q.xxxij, à la fin Imprimiosse de ta Vénétic, dans la délég. d'Udine.
En la muy noble y muy leal cibdad de Cuenca, en
casa de Francisco de ai Faro. Acabose a sicte dias
del mes de Marco, de si. D. xxxij. Aflos, in-8o, goih. Coxcurcallum, CoNCRESSANDM, Coiicressant,
sans pngin., mais avec sign. A. F. par 8. bourg du Bcrri (Cher).
351 CONDATE.CONFLUENTES. 352
12
L1CTIONN. DE CÉOGR.
355 CONSENTINA PROVINCIA. CONTREBIA. 356
attachés au monastère
ment de la transcription
pour s'occuper
des anciens textes.
régulière- Corbo, Corbomum,Corbon, bourg du Per-
che (Orne). On trouve Corbonensis Pa-
Après le pillage de cette abbaye au xvne siècle,
ce qui restait de ces précieux monuments fut porté gus, le Corbonois.
à Paris et réuni à la bibliothèque de Saint-Germain-
des Près en 1636; il restait encore environ 400 volu- CORBOILIUM, VOy. CORABILIUM.
mes. Ces manuscrits furent compris sans annot. CORBUI.ONIS
MONUMENTUM, VOy.GRONINGA.
dans le catal. général des mss. de Saint-Germain-des-
Prés, dressé en 1677 cat. dont Montfaucon a donné Corcagia, Corcavia, Cork, sur les livres
l'abrégé. irlandais et gaéliques Corcuigh, ville
On pouvait croire enfin que ces trésors seraient là
en sûreté, et que leurs pérégrinations étaient termi- et comté d'Irlancle (Munster).
nées mais, en 1791, un vol considérable est commis SI. Cotton avait mentionné dans son premier ou-
àSaint-Gerinain-des-Prés;25 des plus beaux mss. dis- vrage un volume imprimé en 1649, mais dont il ne
paraissent, et presque tous provenaient de Corbie connaissait qu'une réimpression exécutée à Dublin
ils furent pour la plupart portés et vendus à l'étranger; Certain acts and declaratioits made by tlie ecclc-
on peut encore les admirer aujourd'hui à la biblioth. siastical congregation of archbishops, bishops, aud
impériale de l'Ermitage. En août 1794, un incendie olher prêtâtes met at Cionmacnoise, on 4th Dec.
dévore une partie du couvent, et quelques-uns des 1649. Printed at Cork 25th Feb. 1649 (1650), and re-
manuscrits sont brûlés, ou fortement endommagés; printed in Dublin, by W. B., in-4° de 20 p. Dans
ce qui restait des mss. de Corbie (375 environ) fut son second volume, publié seulement à la fin (le
enfin transporté à la Bibl. nationale, cn décembre 1866, il donne de nouveaux renseignements. La li-
1795 et janvier 1796, et forment, avec les mss. de brairie diocésaine de Cashel renferme un spécimen
Saint-Germain-des-Prés, une des plus précieuses sec- de la typographie de Cork, plus ancien que celui qu'il
tions de l'incomparable collection des mss. de la Bibl. avait mentionné dans son premier ouvrage c'est un
impériale. (Voy. le tome xxiv des Mémoire» de placard de l'année 1648, intit. A speech made by
l'Acad. des inscriptions et une excellente monogra- the lord lient, gen. of the kingclom of Ireland to
phie que le savant Léopold Delisle a consacrée à l'ab- the gênerait assembly ofthe conlederate catholique
baye de Corbie.) of the city of Kilkenny, at the conclusion of tlie
Parmi les grands hommes qu'a produits Corbie, peace. = Printed ad Corcke, and are to be sold at
nous citerons Adalard, le conseiller de Charlemagne Roche's. building without South Gâte, 1648.
Wala, confident de Louis le Débonnaire; Eudes, évê- Ware, dans ses «Wrilers of Ireland, » mentionne
que de Beauvais; le ministre de Charles le Chauve, un Sermon by Dean Worlh, preached at the func-
l'archevêque Hincmar;et le moine Jehan de Corbie, ral of Richard lioyle, arehbislwp of Tuam, im-
appelé par le roi Alfred en Angleterre, pour former primé dans la ville de Cork en 1644.
les moines d'Abingdon à la lecture et diriger les Le cat. Stewart (Lond. 1863) contient A décla-
études chorales. ration ofthe lord licut. gen. of Ireland for the set-
tlcme?U of theprotetlant religion. imprimé à Cork
CORBEJA Nova, Corbeia Saxonica, Corvey, en 1648.
bourg et anc. abb. de Westphalie, de Le premier nom d'imprimeur que l'on trouve
dans cette ville est William Smith, mais seulement
l'ordre de Saint Benoît, dans la régence sur un livre à la date de 1679.
de Minden. Le premier journal de Cork, que l'on connaisse,
existait dans cette ville en 1710 c'était une seule
C'est dans la librairie de cette abbaye que furent
page, in-4°, publiée sous le titre de the Freeholder
retrouvés les cinq premiers livres des Annales de Ta- ce journal fut suivi d'une nouvelle feuille, in-fol.,
cite on en doit la transcription et la publication au
appelée the Cork Newsletter, en 1725.
pape Léon X, qui s'empressa de faire l'acquisition du M. Windele a consacré à la ville de Cork une mo-
manuscrit, et en fit immédiatement commencer l'im- fort curieuse,
nographie publiée en' 1848, sous le
pression, sous la surveillance de Philippe Beroalde, titre Notices ofCork and its vicinity, in-12.
;» qui il adressa une bulle spéciale, datée de lloine,
151(1 l'imprimeur fut un Lorrain Magister Steplta- Corcell.'ë, Courcelles, Corcelles; plusieurs
nus Guillereli de Lotharingia. localités de ce nom en France.: nous
ne citerons
CoRBELlUM, VOy. CORABILIUM. que Courcelles-lez-Semur,
village de Bourgogne (Côte-d'Or).
CORBENIACUM, CORBIMACUM, VICUS S. MaR- Nous trouvons au catal. Secousse (n° 2009) une
c.olfi, Corbeni ou St-Marcoulf, de édition des Mémoires de Guillaume
bourg de Saulx, sci-
Picardie, dans le dioc. de Rheims gneur de Tavannes, désignée sous la rubrique
célèbre de Bénédic- Courcelles, 1597, in-4. Ce serait le une édition in-
(Marne) prieuré connue et non citée de ces mémoires qui auraient
tins. N'est-ce pas là le Cokbenacum des été publiés pour la seconde fois avec ceux de Gaspar
Mérovingiens, que l'on trouve traduit de Saulx, maréchal de France. (Voy. Lugny.)
dans les Gr. Chron. par Carbonat, terre CORCONIANA [ltin. Anton.], localité de Si-
de Carbone, et où les barons de France
cile, auj. Naro, sur la route de Girgenti
rendirent hommage à Charlemagne ? à Catane (Forbiger].
CORBILO, KcpSiXrâv [Strab.], localité de la CORCYRA [Plin., Mêla], Kdpxupa,Ks'pxupa
Gaule Lyonnaise, sur la Loire, auj. [Hérod., Thuc., Xén./Ptol., etc.] Sché-
Coueron, bourg de la Loire-Inférieure. ma, Sxspfo[Hom., Od.J, Drepane [Plin.],
CORBINIACUM Nivernense Corbigny St- Apsirâv»,PlLEACIA [Tibul.], «taiiixuvvïÎjoç
Léonard, pet. ville de Fr. (Nièvre); [Hom.], ri vïiuo;tûv Oaioéxuv,île de la
anc. abb. de Bénédictins. mer Ionienne, sur la côte de l'Épire,
auj. Corfu, Corfou, l'une des sept îles
Corbio [Liv.], KopSuàv [Dion. liai.], ville Ioniennes, la principale et la plus sep-
des A^qui, dans le Latium, auj. Carbo- tentrionale fait partie du royaume de
niano. Grèce.
361 CORCYRA. CORINTHIACUSISTHMUS. 3G2
CORCYRA [Plin.] PMACUM la couronne d'Espagne, avaitdu
URBS, <Jiaiïi*uv siècles appartenait
iroXt; de l'île jouir plus tôt des bénéfices de la nouvelle découverte.
[Hom.], Corfu, capitale Si notre hypothèse n'est pointadmise, ce qui pour-
située au N.-E., évèehc archev. rait bien arriver, il nous faut de toute nécessité fran-
grec,
catholique; université. chir un long intervalle, et ce n'est qu'en 1566quenous
Bien que l'Ile de Corfou ait appartenu à laTurquie, pouvons, avec Antonio, faireremonter l'imprimerie:
Fr. Viccnle Mexia, dell'orden de S. Domingo,
à la fin du siècle dernier, c'est cependant à cette épo-
saludable inslruccion del estado del matrinionio y
que que nous ferons remonter l'introduction de la
tradolti dal latino et dal la obligacion que ticnenlosCasados, Cordubœ, 1560,
typographie Epigrammi in-4 puis nous arrivons à l'année 1577, époque a
(rancese da Antonio T. Pieri, lat., gall. et ilal. laquelle nous trouvons à Cordoue le premier nom
Corfu, 1799, in-8. (Ilaym.) d'un imprimeur l'cnlade'Êa sobre un
M. Ternaux cite un Essai sur l'état de la civilisa- relacion
martii-io que dieron los Turcos, ertemigos de nues-
tion des Pliëacicns, imprimé à Corcyre en 1811, tra sanla fee calolica en Constantinopla « un de-
in-ft, en grec moderne, avec le français en regard. voto fraile de la orden de San Francisco tlamado
En 1818, les premiers journaux grecs furent pu-
bliés à Corfou, imprimés par l'ordre du gouverne- fray Gonzalo lj)bo. Impreso con licencia en Cor-
doba por Juan Baptista; ano 1577, in-4, à 1. lignes,
ment anglais, et par les presses du gouverneur; ils avec fig. gravées sur bois.
étaient composés en italien et en grec moderne. En 1601 une imprimerie particulière existait à
En 1822, sur la demande de M. Pétridès, de Cor-
Cordoue, en et convenlo de San l'ablo, de la orden
fou, un matériel de typographie complet fut expé- de sanlo Domingo, et le chef de cette imprimerie,
dié de Paris à Corfou, par la maison Didot.
cette un missionnaire qui exerçait avec privilège du Hoi, s'appelait Andres
Depuis époque anglais, Barrera.
M. Lowndes, y lit imprimer une traduction alba- L'un des principaux imprimeurs de Valladolid au
naise de la Bible, qu'il supposait (à tort) être le pre- xvie s. était de Cordoue; il s'appelait Francisco
mier livre imprimé dans cette langue. Fernandez de Cordoba, impresor junlo à las Fscite-
CoucyhaNiora [Plin., Mêla],Ks'pxupa. [Str.], las mayores.
Kipxupar. (xs'Xatva [Ptol.], CORCYRA ILLY- Cohfinium [C;gs., Cic.], -n Kcpcpi-ncv [Strab.,
rijE, île de l'Adriatique, sur la côte illy- PtOl.], CORFINIENSIS RESPIJRLICA [OrCllij,
rienne, auj. Cuzzola, Karkar (en escla- ITALICA, 'iiaXirnî [Strab.l, Italicum [Vell.
von) dépend du cercle de Raguse. Pat.], ville de la Sabine, auj. Pelino,
'dans l'Abruzze citér.
CORDA, Ko'pJa [Ptol.], localité du N. de
la Britannia Romana, auj., suiv. Cam- Coma.
den, Old-Cumnock, bourg d'Ecosse Lieu d'impression supposé voyez la note biblio.
(comté de Dumfries). graphique
mot Cauiiium.
que nous avons donnée à ce sujet au
Coudona [Cell.], ville des Lacetani, dans
la Tarrac., auj. Cordon, en Catalogne. Coriacum, Coray, commune de Bretagne,
dans le canton de Rosporden (Finis-
Coitnujfi,Cordes, ville de Fr. (Tarn). tère).
COIIDUBA [Cic, Plin., Mêla], K&pSuêïifPo- CORIALLUM, CORIALLO, VOy. CjÊSAIUS BURGUS.
lyh., Strab., Ptol.], Colonia Patricia
Cordubensis [Inscr.ap. Crut.], PATRICIA Cohidorgis, KoptScp-ffç [Ptol.], ville du S.
[Plin.], ville de l'Hispania Btetica, auj. de la Germanie, auj., suiv. Rcicbard,
Cordova, Cordoba,Cordoue, sur le Gua- Chrudim, ville du roy. de Bohème,
dalquivir, ville d'Andalousie, capit. de ch.-lieu d'un cercle.
l'intendance du même nom; patrie Corinium [Geo. Rav.], Kcpfviov [Ptol.], Du-
des deux Sénèque, de Lucain, d'Avi- HocoRxoyiUM ville des
[Itin. Anton.]
cenne et d'Averrhoès. Oobunni, ào&uwoî [Ptol.], dans la Bre-
L'imprimerie ne datait en cette ville que de l'année Ci-
tagne romaine, depuis Circestria,
1585, suiv. Falkenstein et Cotton; mais les nou-
veaux travaux de M. Gallardo nous permettent de la cesfer Circester, Cirencester, ville
l'iire remonter au xve siècle Este, es el quaderno d'Angleterre (Gloucestershire) anc.
de las leyes nueuas et la hermâdad II del Rey dela abb. de Cit., fondée par Henri lor.
lleyna nros senores p por su müdado he (~chas
en la junta gênerai en tordelaguna notificadas el L'imprimerie fut exercée dans cette ville à partir.
a\\iio delnascimièlo del nro saluador Jesu Cliristo de l'année 1720; un livre fort important v fut pu-
de mill oiquulrocientos p ochenta pseysanos. blié en 1779
A la fin Dada en la muy noble ctudad de Co'r- Sam. Iiudder's New History of Gloucestershire,
doua â siete dias del mes de Julio. Ano del nas- contprising the Topography, Antiquities, Curiosi-
cimiento del nuestro Senor Jesu Christo de mill e ties. Produce, Trade, and Manufactures of thaï
quatrocientos e ochenta e seys anos. Yo el Rey. County. Cirencester, 1779, in-foL, map and 17
Yo la Jleyna'. Yo Diego de Santander, seerctario plates.
del lley y de la Reyna nuestros seiiores, la flze es- Le Supplément du D' Cotton nous apprend que
creuir por su mandado. llodericus, Doctor. -Fi- Sam. Rudder fut lui-mime l'imprimeur de cet uu-
nis. Deo gratias. vrage, ainsi probablement que du suivant /lis-
ln-fol., goili., de 8 ff., à 1. 1., sans aucune autre tory and antiquities of the city ofGloucester, par
indication, ce qui malheureusement ne nous permet le même; Cirencester. 1781, in-8, with a view of
pas d'affirmer que cette pièce rare et précieuse ait été Gloucester infirraary, by T. Bonnor.
réellement imprimée à Cordoue, mais nous auto-
rise néanmoins à le supposer. CORINIUM [Plin.], ville d'11-
Grenade, qui ne Kopfviov [Ptol.],
fut reconquise sur les Arabes qu'en 1M2, eut une Carin, de Ualmatie.
lyrie, auj. bourg
imprimerie presque aussitôt après la conquête; on
doit admettre que Cordoue, qui depuis plus de deux CoRiNTtiiAcus Istomus [Plin., Liv., Ovid.],
303 CORINTHIACUSSINUS. CORMICIACUM. 304
l'Isthme Allienne et portant, ainsi que le précédent d Quim-
'i«6|j.ôî KcpMcu [Strab., Pind.],
percorentin en sa boutique, 1033, in-16.
de Corinthe, langue de terre qui relie De ce petit livre rare, M. Brunet indique une pre-
la Slorée au reste de la Grèce, baignée mière édition de 1626 que nous ne connaissons pas,
dans l'O. par le golfe de et mais la nôtre porte un privilège à George Allienne,
Lépante,
dans l'E. par le golfe d'Athènes. qualifié d'Imprimeur et libraire demeurant à Mor-
laix, daté du 20 janvier 1631, et au bas achevé
d'imprimer Iel5 de mars 1633, pour ta première fois.
CoRINTHIACUS SINUS [Plin., Liv.], KoptvOiaueô; En 1659 nous trouvons à Quimper un nouvel im-
xo'x-ttc; [Ptol.], le golfe Corinthiaque, auj. primeur du nom de Hardouyn Le sacré collége de
Jésus, où l'on enseigne en langue armorique les
golfo di Lepanto.
leçons chrétiennes, avec trois clefs pour y entrer
CoRi-N'Tiius [Pli n., Cic., etc.], K¿p\V6~; [Pind., un dictionnaire, une grammaire et une syntaxe en
la mesme langue, par le P. Julien If aunoir. Quim-
Herod., Thuc, Ptol., etc.], r, ™X' râv
pcr-Corenlin, Hardouyn; 1659, in-8.
KopOiav pzfakn [Strab.], anc. Epiiïra A la fin du siècle, plusieurs imprimeries rivales
[Plin.], COLOKIA LAtJS JULIA, CORINTHUS, s'établissent Romain Malassis, de la famille des.
Malassisd'Alençpn, fonde un établissement typogra-
Corinthe, Korinthos (en grec), Cordos
phique simultané à Brest et à Quimper; un certain
(en turc), Corinthe, ville de Grèce, chef- Gauthier Buitingh, qui se qualifie (l'imprimeur du
lieu dn dioc. de ce nom. Diocèse et Collége; et enfin Jean Périer, mort seu-
lement en f733.
En 1822, on publiait dans cette ville un journal im- Les arrêts de 170a et de 1739 n'autorisent qu'un
primé en grec moderne, la Trompette hellénique. imprimeur dans la ville de Quimper, et le rapport fait
à M. de Sartines en 1764, dit:Quimper, Simon-Marie
Comoi.1 [Liv., Plin., Flor.], Koçîoxxa [Dion. Périer ou Perrier, seul imprimeur et libraire, a suc-
Halyc.J, in tûv KofioXâvwv 1:0X15 [Plut.], cédé à son père Jean, le 31 août 1733 possède trois
ville des Volsci, l'une des trente villes presses qui sont en bon état.
fédérales dont on voit les rui- Ajoutons à cet article que des heures à l'usage de
latines, Quimper ont été trouvées par M. Tross, et par lui cé-
nes sur le monte Giove, au S.-E. de dées à M. Didot ces heures sont sans titre, mais au
Rome. bas du 1er feuillet de chaque cahier on lit en guise de
signature Corisop. et au bas du Lxve f. des Suffra-
Coriolanl-m, Coriolum [Bisch. et Môll.], Co- gia sunclorum Festa immobilia in curia officia-
ville d'Italie lattis Corisopitemis observata. Ce volume est bien
rigliano, (terra d'Otranto). décrit dans le nouveau Manuel de M. Brunet à la
Cdkioi.anl'm Calabri. Corigliano, ville col. 1685 du tom. V.
d'Italie (Calabria citer.). Coriovallum [Itin. Anton.], Coriovaujum
du N.-E. [Tab. Peut.], ville de la Gaule Belgique,
Coriondi, Kojik5vSoi [Ptol.], peuple
de l'Hibernia, au N. des Brigantes; que Cluvier croit être la môme localité
occupait le comté de Cork, en Irlande. que Faixoburgum, Falconis honS, Fal-
kemberg, pet. ville du Limbourg belge;
Coiîiosopiti [Not. imper.] Curiosolim: suiv. d'autres géographes Faulquemont,
[C;es.], Coriosopites [Mot. Gall.], Curio-
bourg de Fr. (Moselle).
suf.utes [Plin.], peuple de la Gaule
Lyon. 111, entre les Osismii et les Veneti Coritavi, KopiTouoî[Ptol.], peuple de la
partie du dép. du Finistère. Britannia Romana; occupait presque
occupait
entiers les comtés de Nottingham
ZD et de
Coriosopitum [Not. civ. Gall.], Curiosoij- Lincoln [Forbiger].
MAGUS, At.auna [Itin. Anton.] (?), Cri- CORITI ARX, VOy. CORTONA.
sopitum cornu Galij.«, ville des Corio-
sopiti, auj. Kemp<ir, Quimper, } Quimper- CORIUM, Kopiov [Steph.], localité de l'île de
Corentin (pend. la révolution Montagne- Crète, auj. Kurna, Korna, bourg de
sur-Odet), ville de Fr. (Finistère). Candie, sur un lac du môme nom.
Un libraire de?iOuen,George Allienne, fonde un éta- ville de
Corlinum, Côrlin, Prusse, dans la
blissement 1 ypographique à Morlaix vers 1620, et pres-
que aussitôt monte une succursale, ou tout au moins rég. de Côslin.
un dépôt de librairie, à Quimper; le premier livre, du
Corma, Cormes, bourg Maine (Sarthe).
portant nom de cette dernière ville sur le litre, est
daté de 1633, et ce sont les Notices chronologiques CoRHARicuM Prud. Corme-
[Ann. Trec.],
de la Bretagne, de Miorcec de Kerdanet (Brest, 1818,
riacum, Cormery, pet. ville de Touraine,
in-8), qui nous donnent ce renseignement Noneete-
clator commitnium rerum propria nomina Gallico sur l'Indre (Indre-et-Loire); anc. abb.
Idiomate indicans multo quàm anteà brevior et de Bcnéd., fondée en 780.
cmendatior, auctore Hadviano Julio, medico, in
usum studiosorum
ta
Soc. Jesu. En eeste edition a Cormelia, CormeilkSj bourg de Norman-
esté adiouslée langue bretonne, correspondante
à la latine et française, par maistre Guillaume Qvi.
die (Eure); abb. de Bénéd. fondée en
quier, de Bosco (f, en loueur de MM. les escoliers 1060.
des colleges de Quimpercorenlin et Vanes, à Mor- CORMELIA in PAGO Parisiaco, Cormeilles-en-
laix, chez George Allienne, imprimeur et libraire
Parisis, de l'Ile-de-France
juré à Rouen, au Palmier couronne; et à Quimper. bourg (Seine-
corentin, en sa boutique, 1033, in-24. et-Oise).
De ce mtoe Guillaume Quiquier te Moscovite nous
de France
possédons un Dictionnaire et Colloques François- Cormiciacum, Cormicy, bourg
·
Bretons, également imprimé à Morlaix chez George (Marne).
3C5 CORMONES. CORRERIA. 366
CORMONES [Paul- Warnefr.], localité de la la Gaule Lyonnaise, S.-Ouen, bourg de
Gaule Transpadane, Cormons, bourg Champagne (Marne), suiv. Bisch. et
d'Myrie, dans le cercle de Gôrz [Cel- Môller.
lar.J. COROCOTINUM, voy. Carocotinum.
CORNABII,Kopvàëici[Ptol.], Kofvâëuci, peu- Corona, Corone, riv. du Milanais, affl.
ple de la Calédonie, occup. le comté de du Po.
Caithness. ·
Corona, la Couronne, bourg de l'Angoù-
Cornacates, peuple de la Pannonie infér., mois (Charente); anc. abb. d'Augus-
habitant les environs de Cornacum. tins.
Cornacum fltin. Anton., Tab. Peut.J, Kop- Corona, Voy. Bkassovia.
vaxov [Plol.] ville de la Pannonie
infér., entre la Drave et la Save, auj., Coron^iiurgum, Krouenburg Kronborg,
suiv. Rcichard, Vukovar, et suiv. Man- place forte de Danemarck (Seeland).
nert, DM, dans la basse Hongrie. Corone [Plin., Liv.], Kopww [Strab.
Corna vu, Kepvaûisi [Ptol.], peuple de la Ptol.], ville de Messénie, auj. Petalidhi,
Britannia Romana; occupait le comté suiv. Pouqueville et Boblaye.
de Chester. CORONEA [Liv., Plin.], Kopmvtta[Hom.,
Wimpina [Luen.], Wimpfen, Strab., etc.], ville de la Béotie, dans
Cornelia, l'O. du lac Copaïs, auj. Conneria, dans
ville hessoisc de la prov. de Starken- le dioc. de Livadia, suiv. Graësse.
burg.
Coronia [Cell., Luen.], Landskrona, ville
Cornelianum, Corneillan, bourg de l'Ar- forte de Suède, sur le Sund, près de
magnac (Landes). Malmoë.
Corniculum [Plin., Liv.], KopvixoXov [Dion.], de l'IUyric
Corragus localité
KspvixXo;[Stcph.], ville des Sabini, dans [Liv.], grec-
que, auj. Kmina, suiv: chat,
le Latium, sur une montagne au N. de Reichard,
de la Dalmatie.
Tibur, auj. Monticelli, au pied du monte
Gennaro ('?). Corregium, Corregio, ville du Modénat
d'Antonio
Coknicum, Korom, bourg de la basse Hon- (Italie) patrie Allegri.
Nous pouvons faire remonter l'imprimerie dans
grie, au confluent du Danube et de la cette petite ville à l'année 15M Delle private rap-
Theiss. pacifteazioni, trattato di Ilinaldo Corso, dotlor di
Lcggi, con le Allegazioni. In Correggio, 155ft, in-4,
Cornilianum, Cornigliano, bourg de Sar- de 94 p.
daigne, prov. de Gènes. Réimprimé l'année suivante au même lieu, et le
catal. des frères Volpi qui indique cette seconde édi-
COHNUBIA, CORNWAI.UA [Cell.l, CORNUAUS, tion ajoute « Uno de' pochissimi esemplari fatli
Dumnoniohum regio [Cell.J en saxon ristampare da un gran caualiere italiano, per esser
(Uvenulo introvabile l'originale. •
Cornweallas, Comwall, Cornouailles, cap Du même auteur, nous avons encore Vita dlGi-i-
et comté d'Angleterre, au S.-O. berto Terzo di Correggio, detw il defensore, colla
vita di Veronica Gambara; e onori délia casa
Cornubium, la Cornouaille, bourg de l'An- gli
di'Correggio, recitati net carnevale del M. n. uni;
jou (Maine-et-Loire). con due capitoli in Iode delle donne Correggesi di
CaSTRUSINOVUMAf) R. C. (lUnaldo-Corso), Correggio, 1566, in-8; la se-
CORNUETiJM, CûRNETUAl, conde partie avait été d'abord imprimée à Ancône.
Mahtam, Corneto, ville du territoire Correria, la Correrie, de la
pontifical, délég. de Viterbe. imprimerie
Grande Chartreuse, près de Grenoble
CORNUGalu*, QUERNOU.ULLES (xme S.), la
(Isère).
province de Cornouailles, en basse Bre- L'imprimerie dela Grande Chartreuse, écrivent en
tagne, territ. des anc. Curiosopiti de- 1779 D. Robinet, général de l'ordre, et en 1787,
D. Chartreux de Paris, a été établie par le
puis formait le dioc.de Quimper, qu'on Nicolas,
Il. P. D. le Masson, un des généraux de l'ordre, vers
appelait aussi l'évèché de Cornouailles. à
l'an 1680, l'occasion de quelques changementsqu'il
fit dans l'ordre et qui donnèrent lieu à quelques mo-
CORNUS[Liv.J, Krfpvo;[Ptol.], Corni, [Itin. difications liturgiques: il fit venirdeGrenobleau cou-
Anton.], anc. cap. de l'île de Sardai- vent André Galle, imprimeur, qui fut chargé de four-
gne, auj. Corneto, dans la prov. de Sas- nir et d'organiser le matériel typographique, et di-
sari. rigea l'impression des premiers produits; mais les
incendies successifs qui ont désolé ce monastère lui
Cornutius, suiv. le P. Dom. Magnan. ont fait perdre presque tous ses titres et nombre de
richesses littéraires; il ne possi>de que des lettres pa-
[Dict. géogr. de la France], c'est St- tentes renouvelées de temps en temps jusqu'en 1757;
Aubin-du-Cormier, ville de Bretagne ces lettres patentes permettent de faire imprimer
tous les livres d'église à l'usage de l'ordre dans le lieu
(Ille-et-Vilaine). le plus commode et le plus proche de la maison des
Cohouilium, localité des Catalauni, dans Chartreux, depuis, s'étant aperçu qu'il leur en coû-
367 CORSICA. COSETANI. 368
tait beaucoup plus de faire imprimer par eux-mû- Haymcite plusieursouvragesdeJ. Lauro Romano,
mes que (le recourir aux imprimeurs ordinaires, et de Dom.Tartagliniet de Nie. Mannozzi,consacrés à
que leurs livres étaient moins satisfaisants sous le la descriptionde Cortona,niais aucun n'est imprimé
rapport de l'exécution, la maison renonça, vers 1760, dans cette ville; nous ne trouvons trace d'une ty-
à faire usage de ses propres caracières, et s'adressa pographie locale dans aucun catalogue italien le
aux presses de Faure, typographe de Grenoble. nom de Cortonan'est signalépar aucun des biblio-
Le plus ancien produit de l'imprimerie de la Cor- graphes spéciaux,et toutes nos recherchespour dé-
rerie est daté de 1681 Xoiia Collectio statutorum couvrir une imprimerie antérieure au xixo siècle
ordinis Carlttsfensis. Correriœ, 1681, in-8. C'est un sont demeurées infructueuses.
livre fort rare que possédait Baluze et la bibliothè-
que de Grenoble, qui s'est enrichie à la révolution CORTYNA, VOy. GORTYNA.
des dépouilles de la Grande Chartreuse, conserve cet
Corvantiana VALLIS, Chunoaldm, district
ouvrage, qui pourrait être rendu au couvent.
Nous citerons encore Explication de quelqucs du canton des Grisons (Suisse), dans
endroits des anciens statuts de l'ordre des Char-
arec des êclaircissemens donnez sur le su- lequel était un monastère de saint Be-
treux,
jet d'un libelle qui a été composé contre l'ordre et noit, CURIOVALLIS OU CORVANTIENSE MO-
qui s'est divulgué secretlemenl (par Dom le Masson). nasterium, «66. de Ghunoalden.
La Correrie, par André Galle, imprimeur de Greno-
ble, 1683, in-Ii. CORYCUS,Kràpu/.c; [Ptol.], ville de Crète,
En 1687, un nouvel imprimeur, Fremon, préside à
de la Correric c'est lui qui donne les près du cap du mème nom, auj, Cor
l'imprimerie
Annales de l'ordre, publiées en latin par le même nico, près du CAPOGrabusa (Candie).
général, Dom Innocent le Masson, in-fol.; un autre
imprimeur de la Correrie, vers la fin du xvne siècle, CORYTHUS, voy. CORTONA.
s'appelait Laurent Gilbert.
Les anciens livres liturgiques Cosa [Tab. Peut.], localité de la Gaule
de l'ordre des Char-
treux avaient été imprimés les Statuta Aquitaine, auj., suiv. d'Anville, Cos,
et Privi-
légia à Bâle, en 1510, goth.; jusque-là l'ordre ne s'é- sur l'Aveyron, et suiv. Ukert, Catessade,
tait servi que de manuscrits un Alisscl à Paris, en
1520, réimpr. également à Paris en 15I|1; en 1582, à ville de Fr. (Tarn-ct-Garonne).
Paris, une nouvelle édition des Statuts; en 1585,
l'unique édition des Iloméliaires CosA [Cic, Virg., Tac., etc.], Ko'aoat
de l'ordre, a Lyon;
en1588, une édition des Hymnes àson usage, à Gre- [Strab.], Cossa Volscientium [Plin.|,
noble, etc. Colo.nia Jiilia Cossa, ville des Volscien-
Corsica tes sur la côte d'Etrurie, avec un port
[Virg., Liv., Tac.], Ko'foixa [Strab.],
Kopaixn [Ptol.], [Dion.], Koupaixii nommé PORTUS Cosanus [Liv.]; aurait
Kopaî;
[Procop.], Cyknus [Plin.], Kûsvo; [Str.], existé, suiv. quelques géographes, en-
Vile de Corse, Corsica, dans la Méditer- tre autres Mommsen, au-dessus d'Orbi-
ranée. tello, ville de Toscane, près de Sienne,
à la place qu'occupe auj. Ansedonia;
CORSILIANLM, CORSIAXUM, PlENTIA, PieilZCl, d'autres géographes voient dans Cosa
ville d'Italie (prov. de Siena).
la ville d'Orbitello elle-mème. (Voy.
Coksopitum [Itin. Anton.], Morstorpitum
the Tine, ville Orbitellum.)
fCell.], Corbridge upon
du Northumberland, ou Morpeth, dans COSA,voy. Cassaxum.
le même comté, suiv. Camden.
Cosaniim [Cic. AU.] Fasum S. Stepiiani
CORSORA, VOy. CRUCISORA. [Coll.], San Stepltano, pet. ville sur la
CûRTENACUM, CORTINIACUM, COURTENAYUM côte de Toscane.
(au xnie de Fr.
s.), Courtenay, bourg CosnuNo VILLA,Coudun, village près Com-
célèbre par la famille de ce
(Loiret); piègne (Oise); anc. villa niérov.
nom, dont la branche aînée monta sur
le trône des Constantin. Cosedijë [Itin. Anton.] Cosedia [Tab.
Peut.], ville de la Britannia minor, sur
CoRTERIACUM, CORTRACUM [ClllV.], CoRTO-
riacuh l'emplacement de 'laquelle on n'est pas
[Not. imper.], Courtray, Cortryck, les uns veulent que ce soit en
d'accord
ville forte de Belgique (Flandre occid.). Normandie; mais d'autres, et Sprùner
Falkenstein porte à 1626 la date de l'introduction
de la typographie dans cette ville; et M. de lieiffein- dans son nouvel atlas est du nombre,
berg, seulement à l'aimée suivante, 1627; mais il placent cette localité en Bretagne, peut-
nous donne le nom du premier imprimeur, Jean Van ètre à Carhaix (Finistère), ce qui serait
Ghemmert.
d'accord avec l'opinion d'Ukert.
Corticata, ville de la Bétique, auj. Corte-
d'Andalousie. COSELIA,Kosel, Kozle, bourg et chât. de
gana, bourg
Prusse, dans la rég. de Oppeln.
Cortona [Liv., Virg., etc.], Ko'pruva [Ptol.],
KooTtov, Koâupvia [Polyb.], CûRITI ARX COSENTIA, VOy. CONSENTIA.
[Sil. Ital.], Corytiius [Virg.], ville d'E- COSETANI[Plin.], Kocrr,-xvc!fPtol.], CûSI-
trurie, près du lac de Trasimène, auj. tani, peuple de l'Espagne Tarrac. oc-
Cortona, Cortone, ville.de Toscane (prov. cupait une partie de la Catalogne au
de Florence). N. de l'Ebre.
369 COSFELDIA. COVELIACiE. 3700
Coesfeld, Kosfeld, ville de West- foreign Bible Society nous apprend qu'un Ancien
Cosfeuha, Testament en langue illyrienne ou windique y fut
phalic (rég. de Munster).
imprimé en 1796, sous la rubrique Cottbtts, d'après
en 1712, suiv. Falkenstein; mais Vogt l'anc. traduction de George le Dalmate le rensei-
Imprimerie
(Catal. libr. rar. p. 26) nous donne Joliannis ab gnement est reproduit par Falkenstein mais M. Ter-
Coloniensis ar- naux nous donne une date antérieure Anweisung
Alpcn, ccclesiarum métropolitaine
clevila et rébus Cliristo- filrdiejugend in Chrislentlwm. Cotbus, 172'J, in-8,
clndinconimajoris, gestis
Bernhardi, episcopi et principis monastc- et M. Cotton dit qu'un Nouveau Testament en lan-
phori
riensis, decas. Pars I. Coesfeldiœ, typis Andr. Her- gue wendique y fut exécuté l'aunée précédente 1728,
manni Wemmeyeri, 1694, in-8; la seconde partie fut et réimprimé en 1759 et en 1775.
imprimée à Munster, en 1703, également in-8.
Les Acta eruditorum de 1703 (p. 425), louant le COTUA, COTHENA, CoTIIENUM AnHALTINOIWM,
mérite de ce livre, en déplorent l'extrême rareté: Côthen, Koethen, eh.-l. de la princip.
« Illud dolendnm, libri egregii exemplaria ita au-S.-O. de Dessau.
d'Anhalt-Côthen,
brevi tempore omnino disparuisse, ut difficulter
Imprimerie en 1621, et nous avons à cette date
et ne vix quiitem comparari possint. • un grand nombre de livres imprimés, parmi lesquels
Cosliniensis de Kôslin, nous citerons en première ligne Kitlerliche Tha-
comitatus, régence ten dess vnmderseltzamen Abenthewers Dos ki-
en Prusse. ZU
CHOTE DE LA JIANTSCHA, TeulSCll JWICkcr
Kôslin, ville de Prusse, chcf-1.
CosLLNusi, Zivurckflachens
spracli
nuss l'ieckenland,
in die Teutsclm ubcrselzet.
miss Spnnisclier
Cothonis (sic)
de la régence de ce nom, en Pomé- Anhaltinorum, 1621, in-8.
ranie. Une autre traduction, d'un poète français cette
fois: La seconde Semaine déduit, de Salusle sei-
Cosminecum-, Koimin, ville de Pologne, du Jiartas. Die and£rc Woche Ifitlielms von
gneur
dans le palatinat de Kalisch Salusle Herrn zu Bartas, etc. Cothenis Anlialt.,
(oppidum
1621, in-4.
Poloniœ in Palat. Calissiensi).
majoris Un livre français Dialogues pour l'usage deceux
Wengierski ne fait pas mention de l'imprimerie quiapprencnl [Sic) la tangue françoise, à Cotben,
a Kosmin, mais J. D. Hoffmann (typogr. Poloniœ) en principauté u'Anhalt, 1621, in-8.
nous dit que les frères Confesseurs de Bohême eu- Un rare volume en syriaque iXovum Testnmen-
rent dans cette ville un établissement typographique lum Syriacurn^ Cothenis, 1621, in-4, publié par Mar-
au xvie siècle, et que là fut traduit du bohémien en tin Trust, qui deux ans après fait imprimer dans la
polonais et imprimé le traité suivant De cultu di- même ville son Lcxicon Syriacum.
nino christianonitn, id est Ksiazki te sa o praw-
dzhvem nabozenstwie clirzescianskiem terazz czes- Cotia silva, forêt de Cuise, qui couvrait
kicli na polskie przepisane a ivydrukowane wKoz- une partie des dép. de l'Oise et de
a. 1561, die XI sept. in-8. Peu d'années
minku,
après, la ville ayant changé de maitre, l'établissement l'Aisne, et dont subsistent encore deux
des frères Confesseurs bohémiens cessa d'exister. fragments, la forêt dé Comiriègne,et la
de Fr. forêt de Villers-Cotterets.
Cossiacum, Cossé-le-Vivien, bourg
(Mayenne). Cotignacum, Cotignac,bourg de Provence
COSSIO, Cossium, voy. Vasatum. (Var); anc. baronnie.
Cotinussa ins. Erytiiiuîa
Costa Andhe.e, la côte St-André, pet. ville [Fest.
Tartessus
Avien.],
Apiiiiodisias
(Solin.], [Plin.],
de Fr. (Isère). [Mêla], ile de la côte 0. de la Bétique,
Costa BalenjE [Itin. Anton.], Costa Bel- auj. ile de Léon, sur la côte S.-O. de
i.ene [Tab. Peut.], Costa Ballenis [Geo. l'Espagne la ville de Cadix'est située
Kav.], localité de Ligurie, auj. Torre di à l'extrémité N. de l'ile.
Larma, près de Poggio,-suiv. Reichard. de Fr.
Cotiracuji Crouy-en- Thelle, bourg
COSTNITSIUM, VOy.CONSTANTIA. (Oise).
COSTHINUM [ClUV.], CUSTRINUM, CùsMn, Cotoneum, VOy. CATONEUM.
Kùstnn, place forte de la Prusse, dans
COTRACUM, voy. Certeratje.
la régence de Francfort, au conflucnt
Cottije Cdtias
de la Wartlia et de i'0der. [ltin. Anton.] [Tab.
Peut.], localité dans l'O. delà Oaujo
Imprimerie en 1709, suiv. Falkenstein et Cotton;
mais M. Ternaux cite un livre antérieur Willi. Transpadane, auj. Coz-zo, bourg du Pie-
Heckeri commentarius civilis de ostracismo. Cus- mont.
nini, 1661, in-'i.
Cotti regnum [Plin., Coll.], Ko'tticv IStrab.],
Cosvka ins. [Plin.,
Mêla], Cosyrus, Koaujoç ClVITATES COTTIAN* [Plill.] la JWODMJCC
Strab.],Cossura [Qvid.], Kda-
[Scy! de Suza, en Piémont.
oupi [Procop.], île de la Méditerranée,
Couciacum, voy. ComciACUM.
entre la Sardaigne et l'Afrique, auj.
Panteli.abia, Pantelaria, groupe volca- Covaiua, Koevar, place forte de la Tran-
de l'Italie. ch.-l. du district du même
nique, dép. sylvanie,
nom, Covariensis uistrictus.
Cotbusium, Cottbus,Cottwitz, ville de Prusse
(rég. de Francfort-sur-1'Oder), sur la CovEi.iAC.yii [Tab. Peut], localité de Vin-
rive droite de la Sprce. délicie, auj. Kochel, bourg de Bavière,
I.e catalogue de la Library of the Brilisli and dans le cercle de l'Isar.
371 C0VEL1ACUS. CRACOVIA. 372
Crevantium, Crevant, bourg de Fr. (In- d'Autriche faisait partie de l'anc. Li-
dre) c'est de là que la maison des rurnia. La Croatie turque, prov. qui
Crevant, seigneurs de Bauge, tirait son forme la région extrême N.-O. de l'em-
nom. pire ottoman en Europe.
Ciumjea, voy. CIIERSONESUS
TAURICA. CrOCIATONUM [CajS.] KpoxioÎTOVOv [Ptol.],
Crociatonnum [Cluv.] Cronciaconnu.m
CiiiMisA,Kp!(j.i(ja[Strab.],ville du Bruttium,
sur le cap du même nom, auj. Ciro, [T. Peut.], Carento, Carentan, ville de Fr.
(Manche). D'Anville voit dans le Crocia-
bourg d'Italie (Calabre citér.). TONUM de César, Valogne, ville du même
Crimisus, Kpi(Aiai;[Dion ], CRIMESSUS, Kpt- départ., et M. de Gerville le traduit par
nr.do; [Plut.], il. de Sicile, auj. Belice St-Côme, village près Carentan.
Destro, dans le val di Mcuara. Kousrecevons de M. Frère la notule bibliogra-
phique ci-jointe Carentan. J.-N. Agnès,temporai-
Ciunacco [Tab. Peut.], localité de l'Aqui- rement imprimeur, en 1793 son établissement
taine, auj. Sourzat, bourg du Périgord principalétait à Coulances.
(Dordogne). CROCILIACUM, Crocilliacum, le Croisil, auj.
le Croisic, ville et port de Fr. (Loire-
Crisenaria, la Cressonnière, commune près
Dieppe (Seine-Infér.), ou, suiv. l'abbé Inférieure).
Cochet, Cressy, comm. du canton de CnociLLiACA,CrucilljK, Groirilles, bourg
Bellencombre, dans le même départ. dcFr. (Seine-lnfér.) = Croisille, bourg
(Alias Chisiciacum ET Cressenium). de Suisse (cant. de Genève).
Crisium, Kreutz, bourg de Croatie. Crociotonorum portus, Barneville, bourg
de Normandie (Manche), suiv. Graësse.
Crispeium, Crisi>iacum, Crispiniacdm, Crespi
[Charta S. Ludov. a. 1247], Crespy, Crodunum, 'iocalité du S.-O. de la Gaule
Crespy-en-Valois, dans le dioc. de Sen- Narbonnaise, auj. Gourdan, bourg de
lis, bourg de Fr. (Oise). Fr. (Haute-Garonne), suiv. Forbiger.
Crispiana, Crispianis [Itin. Anton.], loca- Croldus, Crovus, la Crou, pet. riv. de l'Ile-
lité de la Pannonie mfér., auj. Sarkany, dc-Francc, affl. de la Seine.
suiv. Mannert, bourg de Hongrie, près Crollejum, Curlejum, Credemum, Crevilly,
du Raab. sur la Seule, bourg de Fr. (Calvados).
Crissa [Plin.] Kpfaua. [Hom., Strab., Cromartinus comitatus, le comté de Cro-
Ptol.], ville de Phocide, dans le S.-O. marty, en Ecosse, dont le ch.-lieu,
de Delphes, auj. Krisso, Chryso, dans le qui porte le même nom s'appelait
dioc. de Phocide, suiv. Leake. Cromartiuh [Bisch. et Môller].
CriSSjëUS SINUS [Plin.] Kpiaraïc; xoX-îto; Cromena, Krumau, ville de Bohème, sur
[Strab.], le golfe de Salona, partie du la Moldau.
golfe de Lépante.
Crosa, la Creuse, riv. de Fr., affl. de la
ClIlSTA ARN'AUnORUMCIIRISTA, ChESTUM, Vienne.
Crest, ville de Fr. (Drôme). Crosna [Cell.], Crossen, ville de Prusse;
Chitiiote [Plin.], Kpi8û>TYi [Strab.], voy. au confl. du Bobcr et de l'Oder.
Cai.lipous.
Crosna ad Elystrum, Crossen, bourg de
Chiumetopon Prom. [Plin.], Kptoûjj.stuitgv Prusse (rég. de Merseburg).
[Strab., Ptol.], prom. de l'île de Crète, Imprimerieen 1714 Hcrbcrger, ArelischcrlVcg-
auj. Cap Crio, sur la côte. S.-O. de l'île wciscr. Crossen,1714,in-8.
de Candie. Crosna Sarmatica, Crossen, bourg de Gal-
Criva (?) Crieff, ville d'Écosse (comté de licie (cercle de Jaslo).
Perth). Crossiacum, Croissy; plusieurs localités de
Nous trouvons une imprimerie dans cette ville ce nom en France.
da.ns la secondemoitié du dernier siècle: Tlic life
and Adventuresofsir JYilliam Wallace.– Crieff, Crotalus fl. [Plin.],fl. du Bruttium, auj.
mu,in-12. YAlli se perd dans le golfe de Squil-
CRrxiA[Itin. Anton.], ville de la Ligurie, lace.
auj., suiv. Reichard,Bocc7ieito del Cencio, CROTON, Croto [Cic, Plin., Tab.Peut., etc.],
bourg du Piémont. n KpiTOv [Herod., Strab., Ptol.], Cro-
Croatia [Cluv., Cell.], la Croatie, (en all.) tona [Justin., Petron.], Crotone, ville
Kroatien, Croatien, (en madgyar) flbruat/i grecque du Bruttium, sur le golfe de
orszay, roy. dépendant de l'empire Tarente, auj. dans la Calabre ultér. II.
379 CR0V1ACUM. CUBURIA. 380
(Voy. G. B. di Nola Molisi, cronica di Tacite, que Forbiger traduit par Hem
Crotone. Napoli, 1649, in-4.) Bych, dans la Frise.
Voici un vol. que nous trouvons imprimé sousla
Croviacum, CRoviuM, Çroy, bourg de Fr., rubrique crbpti, dans le catal. d'une vente impor-
près Soissons (Aisne), qu'il faut se gar- tante, faite à Utrecht en 1776 (t. II, p. 687).
der de confondre avec Crovia SUPER S. C. jEminga de conviviis(estivis œvi antiqui.
Crupti, 1750, in-8.
Mosellam, dit Mabillon.
CRUS.EA,Kfoooafm [Hérod.], Kopoantî[Thu-
Crovus, voy. Ckoldus. cyd.], ville de la Macédoine, auj. Kala-
Choydona (?), Croydon, ville d'Angleterre maila, sur la côte 0. (pach. de Salo-
dans le comté de Surrey anc. résidence niki).
des archev. de Cantorbéry. Crusinia ['l'ab. Peut.], dans l'E. de la Gaule
M. Cotton,qui n'avait daté l'imprimeriedanscette
ville que de l'année 1798,ajoute dans une dernière Lyonnaise, auj. Ch'issée, village du Jura
note /t appears tlml a printing office was près de Dôle, suiv. Bisch et Môller.
condttctedhere by W. Gloverso early as 170a
(llottcn). d Crustomewum [Plin.], Crustumeria [Liv.J,
ville des Sabini, auj. Marcigliam Vec-
Ckoa-, Cboja, Croja, (en turc) Akhissar, chio, bourg de la Campagne romaine,
bourg de la Roumélie (Rum-ili). près du Tibre.
CnucENAcuM [Luen.], Cruciniacum [Ann.
Crusvicia, CRUSVICUM, Kruswica, Krusioich,
Prudent. Trec.J, Cruconacum, Cruztia-
cum VILLA[Ch. Caroli M. a. 809), anc. pet. ville de Pologne.
Voici une trace d'imprimerie dans cette localité
résidence carlov., auj. Kreutznach, ville que nous fournit le Dict. des Anon. et Psetul.
de la Prusse Rhénane, dans la rég. ZD de de Melzi (t. I, p. 192) Celeberrimorum virorum
Coblenz. apologiapro Carolo Musilano adversztsAntonium
de Martino, etc. Kruswich, 1700, in-4, diviséen
Noustrouvonsun vol. imprimédanêcette ville en trois parties; ce livreest de SebastianoBartoli.
1633:AtischeuliclieErzcUUung wiedieKayserlichen
in der Sladl Goldberggehaust. Creutzenach,1633, Crux Ohatomom, Croix, commune du dép.
in-a. du Nord, près de Landrecies (France).
Cruciburgum ADVIERRAM,Creutzburg, ville Cruztiacom villa, voy. Crucenacum.
de Saxe-Weymar, sur le Werra (princ.
d'Eisenach). Crïbenstenium, Kriehenstein, place forte,
en Saxe, dans le cercle de Leipzig.
CnuciDL'RGUM Vexedicum, Creutzburg, ville
de Prusse (rég. de Kônigsberg). CRYPTA,Grotta, bourg lombard, au coiill.
de l'Adda et du Pô (prov. de Cremona).
Grucisoiu, Corsora, Corsoer, Korsôr, ville
de Danemark (Seeland). Crypta Aubea, Grottaglia, bourg napol. de
la terre d'Otranto.
Crucium |Tab. Peut.], localité de la Pan-
Crypta Rosaiua, Saxa Rudra, Grotta Rossa,
nonie, auj., suiv. Rçiehard, Krassinize,
et suiv. d'autres géographes, Grùsch, pet. ville papale de la delég. de Viterbo.
bourg du pays des Grisons. CsaiNiendis COMITATUS, le comitat de Tscha-
nad, dans la haute Hongrie.
Chudasidm, Cruas, pet. bourg du Vivarais
(Rhône), anc. abb. de Bénéd. CSICKIENSE MONAST., voy. TziCKIENSE.
CllUJJEiN'UM, VOy. COMARA. Ctenus PORTUS,Ktevoû; ÀijAm[Strab.], dans
la Chersonèse Taurique; suiv. Clarke,
Crumlavia, Crumlovium, Krumlau, Mah-
ville de Moravie (cercle Pallas, etc., ce serait le port de Sékis-
risel-Krmnau
de Znaim). topol ou celui de Kamiesch, en Crimée.
Crdni [Plin.], Kpouvci [Strab.], sur le fl. Cuba, Caub, pet. ville rhénane du grand-
duché de Nassau.
Ziras; s'est appelée depuis Dionyso-
polis [Itin. Anton., Tab. Peut.] Atovu- Cubi, voy. Bitcriges.
aoûTtoXi;[Arrian.], ville de la Mœsie, Cubiacum, S. André de Cubzac, pet. ville
auj., suiv. Reichard, Baldsjik, dans la de Fr. (Gironde).
Boulgarie. Cubitus, Elkboga, Elnbogen, ch.-l. du cer-
Crupxa, Kraupen, Krupka, ville de Bohème, cle de ce nom, en Bohème.
dans le cercle de Leutmeritz.
Cubrunuji Coveni) bourg de la Prusse
Cruptum (?). rhénane (rég. de Coblenz).
Nous ignorons la situation de cette CUBURIA,CUBURIENSE Cœnobiuh, St-Fmii-
localité, à moins qu'on ne veuille y çois Cuburien, prieuré de cordeliers,
voir la Cruitoiucis VILLAdes Ann. de situé au bas de la riv. de Morlaix, dans
381 CUCUFAÏ1. CULENBURGUM. 382
DICTIONN. DE GF.OGR. 13
387 CURICA. CUTILIA.LACUS. 388
Curica [Plin., Itin. Anton.], Koûp-yia [Ptol.], Cusacuji, Cosnac, bourg de Saintonge
ville des Celtici^auj. la Calera, bourg (Charente-Inférieure).
de l'Alemtejo, en Portugal.
Çus^eum,Cursay, bourg du Poitou (Vien-
Cuiucta [Plin.], y KujaxTHcri [Strab.], île ne) anc. marquisat.
de l'Adriatique, sur la côte d'Illyrie, sur l'Aronde, comm.
Cusdunum,Coudun,
auj. Veglia, dans le golfe de Quarnaro, près Compiègne (Oise).
près Fiume, avec un bourg du même
nom. CUSENTIA, VOJ'. CONSENTTA.
près du promont. du même nom, dont Cussenacum [Simler, Rép. Helv.], Kûfns-
les ruines se voient à Piscopia, bourg nacht, bourg de Suisse (canton de
de la côte S. de Candie. Schwyz).
CURLANDIA [Bert. Cluv.l, Curonia, la1 Cussetum, Cusset,pet. ville du Bourbon-
Courlande, Curland (Mittau), gouverne- nais (Allier); anc. abb. de Bénéd. fon-
ment de la Russie, duché en J361, dée en 886.
réuni à la couronne en 1795.
Cussingum, Kizinga, Chissinga, Gyssinga,
Cuhmiliaca [Itin. Anton.], ville des Am- Kissingen, pet. ville de Bavière, sur la
biani, dans la Gaule Belgique II, auj. Salle (Untermainkreise).
Cormeille,bourg de Picardie (Somme). Imprimerie 158ft; premier typographe Joan.
CURONENSIS LACUS,CuRLANDIjE SINUS,Ctt- Manlinus. Voici le titre d'un vol. sous cette date, que
nous fournit le Cat. des foires de Francfort,
rische Haff; c'est le nom d'une liaie 1592: De ratione instiluenâi
de
puerum ab anno œta-
profonde de la Prusse orientale. tis vi et vit ad aiinum ttsquc xiv, ita ut prœter
duas aut très maternas linguas, etiam tatinam
CURRENTIA, VOy.CURENSIS AMNIS.. discat recte loqiti et scribere qrœcam vero medio-
criter intelligere insuperque mdimtnta dialec-
CURSIACUM, ECCLESIA DECURSIACO, GOWTSaiS,ticœ et rhetoricœ ad usum scribendi conferre. Gys-
commune de France, près S. Désiré singa: excudebat Joannes Manlinus, 1584, in-8.
Cutina [Liv.] Catignano, bourg de Bouillé, Iup.êouXaî npô; rr,v OuyaTÉpa pou, m-8,
1820 le traducteur fut M"e Evanthie, sœur du célè-
l'Abruzze ultér. (Italie). bre professeur de Cydonie, le docte et vertueux
Kairis.
CuTNA,CUTNA-HORA [ClUV.],KUTTENBERGA,Tompras, échappé au massacre des Turcs, se réfu-
Kuttenberg, ville de Bohème (cercle de gia à Nauplie, où, mettant à profit ses connaissances
des diverses parties de l'imprimerie, il grava des ca-
Czaslau). les avec Joannidès,
ractères, fondit, puis,s'associant
ClJTRACUM, VOy. COTRACUM. imprima quelques ouvrages. M. Didot le retrouva à
Nauplie en 1838, et en rapporta un livre intéressant
Cuxiiavia, Citxhaven, bourg près Ham- imprimé par Tompras. Tompras envoya ensuite une
bourg, entre l'Elbe et la mer du Nord. partie de son imprimerie à Patras. [F. Didot.]
auj. Capo Apidaglia, sur la côte 0. de Cïtosus [Tac., Plin.], KÛ8vo5 [Herod.,Str.],
Morée. Driopis, Ophiusa [Steph. B.], île de la
mer l'une des
Cyparissus, Kuwapitroo;[Hom., Strab.], ville iEgée, Cyclades, auj.
de la Phocide, près de Delphes, auj. Thermia, au S. de Zea, dans l'Archipel.
Castel Rampano, dans le dioc. de Pho-- Citium.
Cyza, voy.
cide, sur le golfe de Ronchio, anc. Cy-
PAKISSUS SINUS. CZASLAVIA, Czaslau, ville de Bohème, chef-
YPRF.ssATA du mème Czasla-
[Itin. Anton.], dans la Gaule lieu du cercle nom,
VIENSIS CIRCULUS.
Narbonn., auj. Port de la Traille, en-
tre Orange et Avignon (suiv. Papon,
Hist. de Provence). Czebrinum, Ciebrin, sur le Tasmin, ville
de la basse Volhynie.
CYPRUSins., Kûwpo;,Cypria Tei.lus, grande
ville de
île de la Méditerranée, à l'E. de la CZEI'iSTOCIIOVTA, Czenstochau, pet.
la république de Cracovie, sur les con-
Crète, sur la côte de la Cilicie, auj.
Chypre, Kebris, Kibris (en turc), Cipro fins de la Silésie.
(en italien), Cypern (en all.), sur la côte A une très-petite distance de cette ville était un
du pach. d'Adana, à la Turquie. couvent de l'ordre deS. Paul, ermite, appelé CLARCS
moxs czenstochoviensis, dans lequel l'imprimerie
CYPSELA [Liv. Mêla] KttysXa [Strab. exista au xvue siècle; le plus ancien livre que nous
connaissions est intitulé Bartlial. Sotarevii ord.
Ptol.l, Gipsii.a [Itin. Hier.], ville de S. Pauli primi eremitœ presbyteri Byssus et pur-
l'intérieur de la Thrace, auj. Ipsala, pura, seu vita et martyrium Stanistai episc. Cra-
Chapsylar, près Keschan, dans le pach. coviensis. In monte Czenstochoviensi, 1693, in-îi.
Augustini Kordecki Nova Ciganiomachia contra
d'Andrinople. imnginem Deiparce Virginis in monte Cienstoch.
CYRISCUM, voy. Ciricium. per Suecqs et alios hœreticos excitata. 1694, in-8.
L'imprimerie exista pendant un laps de temps as-
Cyrnus, voy. Corsica. sez considérable, car nous trouvons au I" catal.
Rien. Heber, n° 6!i36 Ladislai Simandi Cqrvi Albi
Cyrta, fleuve de la Gaule Narbonn., qui nova musa ihconcinnnla.
eremilici Typis Clari-
serait l'Hérault, suiv. Valois. (Voy. lloniis Czestochoviensis, 1712, in-'i.
Arauris.)
CZEPREGINUM, voy. TSEPREGINUM.
Cytjîum [Plin.], kûtixiov [Ptol.], ville sur
la côte N. de l'ile de Crète, auj. Sethia, Czerdinum, Tscherdin, ville de Russie (gou-
Settia, chàt. près d'Armyro (Candie). vern. de Perm).
Cytiiera ins., Kû9r)pa[Hom., Strab., etc.], Czerniciiovia, Tschernigow, ville et district
KuOqpaîa vwro; [Xénoph.], KuMpta, île de de Russie, dans le gouv. de Smolensk.
la côte S.-O. de la Laconie, dans la
Ciricium.
Méditerranée, auj. Cerigo, Tsérigo, la CzEiiscniA, voy.
plus méridionale des îles Ioniennes. Czyrcassium, Czyrkassi, sur le Dnieper,
Cytherium, dans la Lucanie, auj. Cirisano, ville de Russie, dans le gouv. de Vo-
bourg de la Calabre citér. lhynie.
Dabrona, Aaêpûva[Ptol.],fleuve d'Irlande, Dagminiacurs, Damigny, bourg de Nor-
the Lee. mandie (Orne).
Dachanum, Dachau, bourg de Bavière, sur Dagoberti SAXUM,DAGSTENIUM, Dagstein,
l'Amber (Isarkreis). bourg d'Alsace (Bas-Rhin).
Daciisburgum, Dagsperg, bourg et chàteau Dairagum, Dairago, bourg du Milanais,
d'Alsace anc. comté (Bas-Rhin). sur l'Olana.
Daciistenium, Dachstams, bourg d'Alsace Dai'.ecarlia, Dalia, la Dalécarlie, (en ail.)
(Bas-Rhin). Dalekarlien, Delarne, (en suéd.) Thaland,
Dacia [Tac. Agr., Flor.,Jornand.), -h AooJa prov. de Norvége, comprise auj. dans
la préf. de Stora-Kopparberg.
[Ptol.], vaste contrée de l'Europe en-
tre le Danaster et le Danubius, habitée Dalecarlius FL., Dal-Elf, fl. de Norvége,
par les Daci [Tac, Cœs.], My-m [Ptol.], affl. du golfe de Bothnie.
Aaxo! [Strab.], etparles Get*; formeauj.
la province russe de Bessarabie, les prov. DALIIEMIUM, Dalheim, commune de Lor-
ottomanes de Moldavie et de Valachie raine (Moselle).
la Transylvanie à l'Autriche, et la partie Dalketiium, Dalkeith, bourg d'Ecosse (Mid-
N.-E. de la Hongrie. Lothian).
Dacia AURELIANI, la Dacie aurélienne, qui DALMANNIO, Aumignon, riv. de Fr., affl. Ju
forma sous Constantin le diocèse de Da- la Somme.
cie, divisé en 6 provinces. Dalmatia [Tac, Plin.], AaXfjiaTÎa[Strab.,
Dacia Trajana, la Dacie Trajane, ou Dacie Ptol.], -h Aa).|j.aTi)«i[Procop.], Delmatia
propre, au N. du Danube, dont la cap. [Vell.P.], la Dalmatie, Dalmatien, prov.
était Zarmizegethusa. de l'empire d'Autriche, divisée en qua-
tre cercles.
DACTONIUM, Aaxi6viov [Ptol.], ville de l'Es-
pagne Tarrac., auj. Montforte de Lemos, Dalmeriacum, Daumeray, comm. de l'Anjou
en Galice [Bisch. et Môll.]. (Maine-et-Loire).
DjEdalium [Itin. Anton.], AaiStfttov (Diod. Dalmcnium AaX(j.!viov [Strab.] AEXp.Ivuiv
S.], localité de Sicile, au pied de l'Ec- [Ptol.], Aix^iov [Steph.], Deijjataruii
urbs [Aurel. Vict.J, ville de la Dalmatie,
nomos, auj. Castelli di Palma, sur la
côte S. de l'ile. auj. Delmino, ville de Turquie (prov.
de Bosnie).
DAGLANIUM, Dagland, bourg du Périgord, Nous croyonsque cette ville s'appela aux xve et
près Sarlat (Dordogne). xvie sièclesDalmanzagoouUalmazagho à ce nom
395 DAMASIA. DANTISCUM. 396
nous trouvons trace d'imprimerie
ment du xviie siècle
au commence- DANAI,voy. Grjeci.
Iiagioni della republica Ve-
neziana contro Uscocchi. Stampato in Dalmanzago, BORYSTHENES.
Danapris, voy.
per Antonio Boron, 1617, in-û, de 20 p. (Cat. Flon-
cel, II, n" 65G5, et Valentinelli, n° 1139). Danastris FL. [Ammian.], DANASTER [Jor-
Tyras Tyra h Tû-
Damasia [Strab.], ville des Licatii, dans la nand.], [Mêlai, [Plin.],
Vindéhcie, suiv. Cluv. auj. Diessen, pa; [Ptol.], TV,; [Hérod.],
fl. de la Sarmatie
T6fi; [Steph.,
Peut.], localité de la Gaule Lyonn. I, Si la date du volume cité par Mailtaire et par
Ebert était exacte, Delft aurait l'honneur d'être la
sur la Loire, auj. Decize, ville de Fr., première ville des Pays-Bas, après Harlem (?) qui
dans une île de la Loire (Nièvre). eut vu fonctionner dans son enceinte un matériel
typographique. Malheureusement tout le monde est
Decia, Dietia, Bieti, Diez, sur le Lahn, à peu près d'accord sur le peu d'autorité du rensei-
ville du Nassau; anc. château des gnement fourni par ces deux bibliographes, et Mait-
taire lui-même ne cite ce volume qu'avec de pruden-
comtes de Nassau-Diez. Dat IVintcrstuc
tes restrictions: (J. de Voragine).
van den Passionael. Latine, Au-
Deciet/e, AEKwbat[Polyb.j Strab.], Asxtd!- rea (Pars llyemalis)
tioi [Ptol.], Deciates [Mêla, Plin.], peu- Lcgcnda. Voleyndet te DelfT in Hollant, anno
1472, den vyfften dach in september, in-fol. o Dubi-
ple de la Narbonn.; habitait le S.-E. du tat tamen Visserus ipse, ajoute Maittaire, an non po-
tius annus sit 1482, eo, quod hoc anno pars jEstiva-
dép. du Var. lis, dat somerstuc, prodierit. La Bibliothèque
Deciatum [Mêla], AextnTûv itéxiç [Strab.], universitaire de Leyde possède un exemplaire de ce
volume prodigieusement rare.
dppiDUM Deceatum [Sprüner], ville des bible en langue flamande, qui
C'est la première
Deciatœ, entre Antibes et Nice, auj. inaugure authentiquement le premier établisse-
Desitze, suiv. Bisch. etMô'ller; mais cette ment typographique de Delft; en voici le titre
exact:
localité nous est inconnue. bible mit ho\\ren boer-
Deese ieglienwocrdighe
et chat. ken. ende eleboeele mit alle^sijne capitelen. bienê
Decidava, Byeva, Diemerich, bourg mees wel wt den latine
notabeten Il ter ouergheset
de Transylvanie, sur le Marosch. in duijtsche enclewel naerstelicgccorri geert ende
ivel ghespeelt was gemaect j] te delf in hollant mit-
Décima [Chron. Gottwic.], CURTISregia ter liulpcn gods\ende bij onsjacob Jacobs soen efl
[Charta Dagob.], Dezen, sur la Moselle, mau\ricixisyemanls zoen van iiiddelbot'cli^. \UT1.
près Trèves, anc. villa royale. 10 dach der maent Jamiarius. 2 \o\. in-fol., goth.,
302 et 340 (T. à deux col., de 38 1., sans ch., réel,
Decimus, Biémoz, commune du Dauphiné ni sign.; à la fin la marque des imprimeurs com-
(Isère), à 10 m. de Vienne. == Bizimieu, posée de deux écussons, tirée en rouge. Ce précieux
vol. est décrit par M. Iloltrop, dans le Catal. des In,
dans le mème dép., à 10 m. de Cré- cunables de la Bibi. de la Haye, sous le no 425; et
mieu. par Dibdin (Bibl. Spenzer, I, 68 et suiv.). L'exempl.
de M. Borluut de Noortdonck fut vendu 165 fr. au
Decuma [Plin.], ville de l'Hisp. Bœtica, libraire anglais W. Boone.
auj. Palma del Rio, suiv. Graesse. Ce livre nous donne les noms des deux premiers
imprimeurs de Delft, Jacob Jacobssoen et Mauricius
Decumanorum COLONIA,voy. Narbo Mar- Yemantsoen de Middelburg.
tius. Un Psalterium (hollandice), imprimé à Delft en
1480, est décritautom.VII,p.l80delaSpencenana;
Decumates agri [Tac. Germ.], districts sur et un très-grand nombre de livres exécutés avec les
caractères de Jacob Jacobssoen sont décrits par Pan-
l'emplacement desquels on n'est pas zer et par M. Holtrop.
d'accord; les uns y voient le Brisgau de Delft le plus important après ceux
L'imprimeur
dans le gr.-duché de Bade, les autres que nous venons de citer est Ilenrick Eckert van
Hombergh, qui débute en 1487; puis Christ. Snel-
le pays qui s'étend entre la rive droite
laert, qui imprime en même temps et débute même
du Rhin, le nord du Danube et le une année plus tôt, en 1486.
Neckar. Nous citerons encore Henrycus Petrus Letter-
snyder (peintre de lettres), qui imprime vers 1504
DEIENSiS pagus, DIENSIS,le Diois, pet. prov. ou 1505.
du Dauphiné; fait partie du dép. actuel
de la Drôme. Dei.fzii.ia arx [Strad. de Bello Belg.]
Belfzyl, place forte de Hollande (prov.
Dei lucus, Gadebusch, ville du gr.-duché
de Mecklenburg-Schwerin. Groningue).
Delgovitia ville des Bri-
[Itin. Anton.],
Dei moxs, derBevschberg, Biestalden, mon- o gantes, dans la Britannia Romana, auj.
tagne de Suisse (Wallis, Valais). suiv. Camden, Godmonham, hourg
Deinsa [Baudrand], Beinse, sur la Lys, d'Angleterre.
bourg de Belgique (Flandre orient.). Delisboa, Billsboo, bourg de Suède.
Delbruggia, Belbrùck, bourg de Prusse Deliltschia, Delitzsch, ville de
Delitium,
(rég. de Minden). dans la régence de Merseburg.
Prusse,
Delemontium,Telamontium [Chron. Basil.], Imprimerie en 1711, suiv. Falkenstein; la Biblio-
Delsberg, Delmont, pet. ville de Suisse tlieca Saxon. de Struvius nous permet (le faire re-
monter un haut l'introduction de la typo-
(cant. de Berne). peu plus
graphie dans cette ville Georg Sigismvnd Sittigs,
DELFI [Voss.] Delfiiji [Bert.] Delphi Postons Lissensis, sonderbare Lissische Blut-
Delitzsch, 1703, in-4, et du même
[Cluv., Cell.], Delpiiium [Guicciard.], Zeichen-Predigt.
G. S. Sittigs, Jlessercs und reclu Cliristlich.es gegen
Delft, ville de Hollande, au N. et sur le bedencken. Delitzsch, 1704, in-4.
canal de Rotterdam (Hollande mérid.).
Dans la cathédrale reposent Guillaumed'Orange Delium [Cic, Liv.], At.Xwv [Thuc., Strab.J,
le Taciturne, Hug.Grotiuset l'amiralTromp. ville de la côte de Béotie, au S.-E.
405 DELLINA. DEODATUM. 406
d'Aulis, auj Dhilessi, dans le dioc. de Denizus, Aévi^o; [Procop.], ville de Thrace,
Voiotia [Leake]. auj. Indsigis, en Roumélie [Reichard].
•Delxina, Delbna, Dalcke, bourg près Pa- DENONIUM AD SCALDIM, DVNrACUM, DENAIUM,
derborn. Denain, sur l'Escaut, bourg de Fr.
(Nord); anc. abb. d'Augustins fondée
Delmeniiorstium Delmenhorst ville du
en 764.
gr.-duché d'Oldenburg.
Dentelinus ducatus
Delminium, voy. Dalminium. [Aimon., Frédég.]
Inter Sequanam et Isaram, Dentilonis
Delosins. [Plin.,Virg., etc.], AriXc?[Hom., DUCATUS [Gesta Dagob.], var. Denzelini,
Thuc, Diod., etc.], Asteria [Plin.], Cyn- DANZILENI, Dentjleni, la duché Dentelène
Tnu [Plin.], île de la mer iEgée, auj.
[Gr. Cliron.], duché de Bentelin, territ.
Silli, Dili, l'une des Cyclades. situé aux confins de la Ncustrie et de
Delos, cap. de l'ile de ce nom, où se trou- l'Austrasie et formé probablement
vait le temple de Latone et d'Apollon, d'une portion de la première. (Voy. à
dont on voit encore les ruines. ce sujet l'excellent travail de M. Alf.
sur la géogr. de Frédégaire.)
Delpiii [Liv., Plin., Ovid.], \ù.yd (Hom., Jacobs,
Hérod., etc.], riu8(iv [Pincl., Paus.], Py- DEOBRIGA [Itin. Anton.], AeiSo^a [Ptol.],
tiiia, "ville delà Phocide, célèbre par ville de l'Espagne Tarrac., auj. Brinnos,
son temple d'Apollon, dont les ruines suiv. Forbiger, ou Miranda de Ebro
existent auprès de Kastri, bourg de Li- [Bisch. et Môll.], ville d'Espagne,0 dans
vadie, près du golfe de Lépante. ta Vieille-Castille.
tobris anno 632 fada. Idiomate Germanico. Edita son nom semble estropié parle Typogr. gazclteer,
Dorpati impensis Jacobi Beckern, in-4. Le même qui l'appelle Rernardinus de Sorio, au lieu dcSoria;
auteur donne la même année Nunciiis Parnassi ne serait-ce point le moine franciscain, de l'ordre
Livo'iici l'oelicis, seu gratulalio in fundaiionem des frères mineurs, Bernardino de Busto, ou de
diclœ acndemiœ dorpaleusis, sermone partim la- Bustis, dont Main décrit l'ouvrage intitulé Ma-
tino, partim germanico. Ibid. 1632, in-ft et l'année riale de singulis Feslivilatibus Bcatœ Virginis,
suivante: Prodromus historiens lieipublica1- Livo- et de ce livre un nombre assez considérable d'édi-
nicce, ab ipsis e.judem provincicc incunabulis ad tions du xve s., pour la plupart publiées à Strasbourg
mortem Gustavi Magni Régis Sueciœ deduclus, et à Milan? et ce Mariale ne serait-il pas le même
serm. german. Dorpati Livonorum, apud Jacob. livre que celui qu'a voulu décrire le bibliographe
Beckern, an. 1633, in-4. d'Oxford, mais peut-être traduit en espagnol, car
La Biblioth. Septentrion, de MOIIer et Scheffer M. Cotton, qui n'aime pas les superlluités, ne daigne
nous donne un nombre considérable de livres impri- pas nous dire si le livre est espagnol ou latin ? Le nom
més dans cette ville antérieurement à 1642, date même de l'imprimeur nous est inconnu; est-il parent
adoptée par Falkenstein. du célèbre Arnaud Guillen de Brocar, le grand impri-
meur du xve siècle, en Espagne, ou de son fils Juan ?
DERBIE-,i-,IS, DERBICENSIS comitatus, le comté Nous ne pouvons éclaircir ce détail, et nous ne sau-
rions non plus dire ce que signifie ce nom de lieu
de Derby, Derbyshire, en Angleterre.
Monte Pesato, à moins qu'il ne faille lire Monte
Serralo ce qui à la rigueur ne serait pas absolu-
Deria, Derra, Roberetusi, comté irlandais
ment impossible, et pourrait alors indiquer un cer-
de Derry ou Londonderry (prov. Ulster). tain Guillen, compositeur d'imprimerie, que l'abbé
de Monserratc fit venir de Barcelone a son couvent
DERNUS, Entras LACUS, lacEarne, en Irlande en 1518 (Mendm, Typ. Esp., p. en un mot
(comté de Fermanagh). tout est pour nous ténèbres dans l'histoire de la
typographie de Tortosa, et nous désirons, sans l'espé-
Derriiis prom., Derris, Ae'pp' [Strab.], cap rer, que la lumière nous vienne. d'Oxford ou de
de Macédoine, à la pointe S. de la pres- Dublin.
qu'île de Sithonia, auj. cap Deprano. Derventio Itin.
Derventia, [Notit. imper.,
Deivtona Anton.'], ville des Brigantes, dans la
fPlin., Cic, Jornand.], AépOuv
Britannia Romana, auj. Derby, en
[Strab.], AepTûva [Ptol.], JULIA AUGUSTA,
JULIA Augusta Tur- saxon Deoraby, ch.-l. du comté du
Colonia Dertona,
Takdonne ville de même nom, dans l'Angleterre cen-
duna, [Chr. cavlov.],
Tortona, ville de trale.
Ligurie, auj. Tortone,
ch.-l. de la prov. du môme L'imprimerie remonte en cette ville au commen-
Piémont,
cement du xvm* siècle; un journal the Derby Post-
nom. man commença à paraitre tel" décembre 1719, et
Falkenstein fait remonter l'imprimerie dans cette fut remplacé le 11 mai 1726 par the British spy and
ville à l'année 1614 et Haym (p. 102) nous donne Derby Postman le nom du premier imprimeur
le titre du livre exécuté cette année à Tortone; mais que connaisse M. Cotton est S. Drèwry, qui était
nous pouvons citer des produits antérieurs, sans ce- établi en 1728.
pendant pouvoir assigner de date certaine à l'éta-
blissement de la typographie Décréta promulgala DESERTINA, DlSCENTIUM, DlSENTINA, DISSER-
in synodo diœcesana Dertonensi prima, anno 1595, de Suisse
tinum, Disentis, bourg (cant.
Dertona?, 1599, in-4 (Catal. d'Estrées, n° 908).
des Grisons) anc. abb.
Gnidoboni (Wilh.) Aduocatia civilis, Dertonae, 1611,
in-4 (Cat. de Tournes, p. 178). Le volume que cite Nous empruntons à M. Ternaux la note suivante
lIaym etqu'a voulu désigner Falkenstein est celui-ci o Les religieux avaient établi en 1729 une imprime-
Luca Probo Blesi. Acqui citlà antica del Monfer- rie dans leur monastère, qui fut, en 1799, consu-
rato con addizioni del P. Ant. Buba. Tortona, pel mé par un incendie le métal provenant de la fu-
Viola, 1614, in-4; il nous donne un nom d'im- sion des caractères fut recueilli et servit à fabriquer
primeur. les tuyaux d'orgue de l'église de St-Martin, à Disen-
tis le plus anc. produit de cette presse conventuelle,
DERTOSA [Mêla], DERTUSA, JULIA Illerga- qui soit venu à ma connaissance, est celui-ci /'7a-
vonia ville des minio da Sale. Fundamenti prineipali delta lingua
Dertosa, AE'praaa [Ptol.]., Retica o Griggiona, ail' uso di due délie pnincipali
llercaones, dans l'Espagne Tarrac., valle della flezia, cioè di Sopraselva c di Surset.
Tortosa, sur l'Ebro, ville de Cata- Stampato nel principale monastero di Disentis, da
auj.
F. Ant. Binn, 1729, in-4. » Ce rare volume est cité
logne. au Manuel (tom. V, col. 70). M. Cotton ajoute à
Tous les bibliographes sont d'accord pour faire de M. Ternaux un détail bien anglais,
l'historiette
remonter l'imprimerie a Tortosa à l'année 1538 c'est que l'incendie de 1799 fut allumé par l'armée
Jlernardinus de Sorio (sic), reclor collegii Derlu-
A la fin est autem française.
sensis. Mariale. lmpressum
presens opus Derluse per Arnaldum Gitillermi Desertum, Dysartum, Dysart, bourg d'É-
de monte pesato. Septimoidusjanuarii. Anno sa-
cosse (comté de Fife).
lutis millesimo quingentesimo trigesimo octavo.
In-Ilo de 277 pp. imprim. irrégulièrement en car. DESIDERII FANUM, DESIDERIOPOLIS, St-Dizier,
goth., avec*quelques initiales fleuronnées l'impri-
est un de dix ville de Fr. (Haute-Marne).
meur protégé par privilége années,
:ivec pénalité pour le contrefacteur de mille florins Nous nftpouvons faire remonter l'imprimerie dans
il'amende et destruction des cxcmpl. saisis. Nous cette ville qu'à l'année 1791 Adresse des adminis-
empruntons cette description a M. Cotton, qui la trateurs du directoire et procureur syndic du dis-
donne d'après un exempl. de la Biblioth. de Tri- trict de Saint-Dizicr aux officiers municipaux et
nity College, à Dublin, et nous soumettons au lec- citoyens des paroisses du ressort de ce district.
teur les réflexions que ce titre nous suggère. Saint-Dizier, impr. de Fournier, 1791, in-d" cette
L'auteur de ce livre, et ce livre lui-même, ne sont pièce est à la Bibliothèque impériale.
cités par aucun des bibliographes espagnols, ni par
Ai.tonio, Mendez, etc., ni par laBibliolli. Lusitana Desiderii MONS,in finibus Ambianorum,
4H DES1DER1I MONS. DICEA. 412
poli, apud Theophil. Agathonem, 1O0G, in-8, de Voici la note que nous recevons du savant biblio-
18 pp. (noms de lieu et d'imprimeur supposés ?).' thécaire de Dinan, M. L. Odorici Emmanuel de
Volume précieux, imprimé avec le plus grand Lorraine, duc de Mcrcœur, fut le Mécène de l'im-
soin par ordre de la cour impériale d'Autriche, et primerie à Dinan; elle fut établie tout d'abord chez
devenu fort rare il en existe un exempl. à la Bi- les Franciscains et les Cordeliers. On dirait qu'au
blioth. de Dresde, et un autre à Wolfenbuttel. milieu des troubles de la Ligue qui désolaient alors
la Bretagne, cet art de la paix n'avait pu trouver un
DlCiEARCHIA, VOy. PUTEOLI. asile assuré qu'à l'ombre du cloître, à l'abri sacré du
Duodeciacum temple. Là elle n'imprime que des brochures pieuses
Diciacum,Duziacum, [Concil., ornées d'images passablement grotesques. Dès l'an-
tom. VIII), Bouzy, bourg de Champa- née 1593 cette typographie met au jour des volumes
concile en 874. importants Escripl de t'evesque de Saint- Brieu
gne (Ardennes); contenant les raisons qui l'oitt retenu en l'union
DlCTAMNUM, AixTapov [Ptol.], DlCTYNNAdes catholiques contre la partialité des hérétiques
ville sur la côte N.-O. de la et scliismatiqucs leurs associez et /'nutettrs. A Alon-
[Mêla], auj. Dictamo, bourg près de la sieur,
Crète, Monsieur l'ettesque du Mans. A Dinan, par
Julien Aubinièrc, imprimeur, demeurant en la ruë
Canée (Candie). des Châges, 1593, in-8 de 578 pp.
du Traité des brefs et sauf-conduits de la province
Dictum, Diganveia, Digàmvey, bourg rie Bretagne, par Toissc de Boisgelin; Dinan,
pays de Galles (Caernarvonshirc). Julian Aubiniere, 159&, in-8.
DOLA. Au xvnc siècle nous citerons De la nature et
DlDATTIUM, voy. des vertus des eaux minérales de Dinan, par du
Didyme ins. [Plin.], Ai%ïi [Thucyd., Hamel. Dinan, Aubin, 164.8, in-12.
Pa- En 1614 Jacques Mahé succède à Aubinière il
Diod.], l'une des iles Lipari, auj. est remplacé en 1628 par Jacques Aubin; la famille
naria, sur la côte N. de la Sicile. de ce dernier exerce cet art de père en fils jusqu'au
[Pausan.], localité du S. existe encore, débute en 1739.
milieu du XVIIIe siècle. Enfin la famille lluart, qui
Didymi, AtS6(j.oi
de l'Argolide, auj. Didymo, Didhimo, Les arrêts du conseil de 170& et de 1739 conser-
bourg de Morée. vent un imprimeur
du 12 mai 1759, qui supprimait
dans la ville de Dinan; l'arrêt
l'imprimerie dans
Didymoticiios, localité de la Thrace, auj. villes de Bretagne, avait aussi
plusieurs respecté
Dimotika, ville de la presqu'île de Gal- celui- de Dinan et le rapport fait 5 M. de Sartines
en 17611 nous donne le nom de cet imprimeur: Jeau-
lipoli. Baptiste Ituart, reçu en 1739 et possédant deux
Diegilum, Deuil, commune près Montmo- presses.
rency (Scine-et-Oise). DiNcKRSPuin.A; TRICOLLIS, ZEAPOLIS (Merian.
Diepholta Dieptioh, bourg d'Al- ville de Bavière,
[Zeiler], topog.], Dinhelsbùhl,
lemagne (Hanovre), ch.-I. de comté. de NÔrdlingen.
près
Dieppa, voy. DEPPA. Deglia, Dingle, bourg d'Irlande, dans le
DIESTA [Fortunat.], Diestiiemium, Diest, t, comté de Kerry.
ville de Belgique (Brabant mérid.).
Dingolfinga, Dingolfing, ville de Bavière,
Suivant M. de Reiffenberg, l'imprimerie existe
dans cette petite ville depuis l'année 1797 et le pre- sur l'isar (Unterdonaukreise).
mier typographe s'appelait François-Théodore Page-
Dinia <Wa [Ptol.], CmTAS Dûmes--
neers. [Plin.],
sium [Not. ville des Bodiontii,
DlETMËLLUM, VOy. DETMOLDA. prov.J,
dans la Gaule Narbonn., auj.' Digne,
Digmaniacus, DAGMTMAcuRiE, Damigny, ch.-lieu du des
dép. Basses-Alpes
bourg du Perche (Orne). (France).
DILA, Ditis, Verdonia, le Verdon, pet. riv. Nous ne trouvons pas trace d'imprimerie en cette
de Provence, affl. de la Durance. ville antérieure au xix» siècle.
de l'anc. pays de Liège fait partie auj. infér., auj. Drimago, sur le Danube,
de la prov. de Namur (Belgique). près Kersova (Boulgarie).
L'imprimerie peut être reportée dans cette ville à DiRsciiAviA,Dirschats, ville de Prusse, sur
est
l'année 1679,et nom du premier typographe la Vistule (prov. de Prusse occid.).
Jean Morard on ne connaît qu'un seul ouvrage
sorti de ses presses Le Bouclier spirituel contre Disibodengen&e CŒNOBiuM Diesenberg,
de la mort subite, du foudre
les dards redoutables
Dinant. de l'imprimerie de Jean Mo- bourg de la Prusse Rhénane (rég. de
et delapeste.
rard, 1679, pet. in-8; les approbations sont datées de Coblenz).
1665.
Ce volume est plus que rare, il a totalement dis- DISMUnA,Dixmuba, Dixmuyden, Dixmude,
paru car on n'en connaît point d'exemplaire il est ville de Belgique (FI. occid.).
cité seulement dans la Bibliotheca scriptorum Leo-
dicnsiiim de Van der SIeer, dont le ms. est conservé Dispargum [Chr. Moissiac] Dïspargum
par M. X. de Theux; aussi beaucoup de bibliophiles castrum [Greg. Tur.], Disbargum (in
belges n'admeuent-ils pas cette première imprime- termina Thuringontm), Hespargum [Hinc-
rie dinantaise, et reponent-ils seulement à l'an-
née 1712 l'introduction de la typographie à mar.], ville de la Germanie, auj. Does-
Dinant par Philippe Wirkay; le premier ouvrage pu- burg, Duysborg, bourg de Belgique-,
blié par ce dernier est intitulé il quuductio ad entre Louvain et Bruxelles (Brabant).
cœlum sanctorvm patrum veterumque pliiloso-
continens, opusculumprœstan- D'autres géographes voient dans ce
pliorummedultam
tissimum Emin. Card. Bonœ, adauclum metroqve nom de lieu Diest, dans le Brabant.
F. Ev.P.D.
rhytlimico
François
ctutciiinatum per
Evrard Prêtre /)irnin(ms).Dionanti,
{Pierre-
apud mérid.; d'autres Duisburg, ville de la
Phil. Wirkay typographum. 1712, pet. in-8, de 10 f. rég. de Cleveberg; enfin Desenberg,
lim. et 368 pp. en vers latins rimés. Quelques exem- chat. près Paderborn, anc. palais mé-
plaires portent la date de 1713. rovingien.
(Communication de M. Gothier, dé Liège.)
Dissertinum, voy. DESERTINA.
'DlONÏSII FANUM, MONASTERJUM, VOJ'. CATO-
LACUM. DlSTEMIUM, voy. DIESTA.
Nous ajouterons une note relative à l'imprimerie Ditmarsia, Dithmarsia [Zeilcr], Dithmar-
particulière de l'abbaye, établie en 1571 elle était sen, sur la mer du Nord, district du
installée à Paris, rue de l'Amandier (auj. deslman- Holstein.
diers), près de St-Etienne du Mont. et spécialement
réservée aux impressions monacales, dont la pre- Dittatium [ftin. Anton.], At-rtcn-icv[Ptol.J,
mière fut Carmen de arte rlietorica, a Francisco
Picard. monasterii S. Dionysii a Prato,. ville des Sequani, dans la Gaule. Belgi-
l'aris, typ.
via Amygdalina, ad Veritatis insigne. que suiv. quelques géogr., cette loca-
Plusieurs pièces, dont le titre est donné au Catal. lité correspond au Vieux-Seurre, village
de l'Histoire de Fronce de la Biblioth. imper.
(loin. I, p. 381 et suiv.), portent comme souscrip- près de Seurre, ville de Fr. (Côte-d'Or).
tion S. Denis EN France, avec la date de 1593; mais Dium [Liv.], Aîgv [Thuc., Polyb.], ville de
nous les croyons exécutées à Paris, et, suivant quel-
ques probabilités, elles sortent de l'imprimerie de la Macédoine, auj. Ketrina, dans le pach.
rue de l'Amandier. de Saloniki [Graësse].
Dionysii (S.) in Leonibus palat., S. Denis, Dium promont. cap Sossoso, dans l'ile de
dans la forèt de Lyons, bourg de Fr. Candie.
(Eure) anc. palais construit par Henri DlUSBURGUM, VOJ'.DUISBURGUM.
1er, roi d'Angleterre (Charta.Phil. Aug.
Diuza, voy. Divicia.
a.1202).
Un grand nombre de localités en Diva, voy. DEVA.
France sont placées sous l'invocation DIVA, Deva, fl. d'Espagne, tombe. dans le
de S. Denis, reconnu comme apôtre golfe de Biscaye.
des Gaules. Divetom, Diveto, bourg de Sicile (Val di
Dionysopolis [Itin. Anton.], Aiowa&ijTreXi; Demona).
[Arrian.], Matiopolis [Scymn.], ville de Divicia civitas [Frédég.], Divitia [Greg.
la Mœsie, auj. Baldsjick, dans la Boul- Tur.], DiVITENSEMONUMENTUM, DlUZA
garie ottomane, suiv. Reichard (Pa- [Chr. Reginon.], Deutz, Duiz, sur la
chal. de Silistrie). rive droite du Rhin, pet. ville de la
Diorsium, Diors, bourg du Berri (Indre). Prusse Rhénane, à l'E. de Cologne.
Divio [Cell., Luen.], Divionense Castrum
DIOSCORIAS, VOy. SEBASTOPOLIS.
[Greg. Tur.], Diviodunum [Innoc. III
Dipo [Itin. Anton.], Evandria, EùcwJjfa Epist.J, Divionum [Cluv.], Dibio [Inscr.
Evandriana ville
[Ptol.], [Itin. Anton.], Rom.j, Dijon, ville de France, ch.-licu
de la Tarrac., auj. Tulavera la Vieja (?), du dep. de. la Côte-d'Or, anc. cap. et
bourg sur le Tage, dans la prov. de résidence des ducs de Bourgogne; deux
Tolède. abb. de S. Benoit et de Citeaux; patrie
Dinogutria, ville de la Mœsie
DIRIGOTA, de Bossuet, etc.
417 MVODUMJM. DOADUM. 418
Le premier livre imprimé dans cette ville est daté (Essai philol. sur les commencements de la typogr.
de 1091 c'est un recueil des priviléges de l'ordre de à Metz), est le 1" livre de limitation de J.-C. il
Citeaux; cette compilation fut faite par un abbé de est intitulé Incipifit ammonicônes ad spirituatè
l'ordre nommé Jehan de Cirey, Johannes de Cyreio; uità utiles. Ca. prima de imitacOe xpi. On lit au
un Allemand nommé Pierre Metlinger, appelé de r° du dernier f. Impresse in cîlate Metensi\per
Dôle, où l'année précédente il imprimait un Recueil fiatrem Joliannl Cotini, orfctbifs fralrum Car-
des ordonnances royaux, en fut l'imprimeur. ttain melitarum \et Gerhardum de noua ciuitate. |] Anno
donne de ce livre rare un titre détaillé que nous Domini Mille", cccc°. Lxxxij". in-4, goth. de 24 ff.,
abrégeons COLLECTIO privileciorum ORDINIS CIS- sans cbif., réel, ni signat., à 29 I. par page.
terciensis. -Au r° du 197e f. Opera Zipêsa Ileue- Ce rare petit volume a été signalé pour la pre-
rèdissimi in cliristo pris z dtïi dni lo || liànis ab- mière fois par M. Brunet dans Ic beau Catalogue de
batis cistercij sacre théologie eximij pfessoris ad M. d'Ourches, et l'exempl. décrit fut payé 24 fr. par
om || nium sui sacratissimi ordùiis fdiorU consola- M. de Bure, probablement pour la Bibl. du Roi, qui
tionem Z pfcctum,lwc opuspluriti summorû pon- en possède deux exemplaires.
tificum priuilc'giorû, qulb' dic\\lus sacer ordo Cis- L'exempl. décrit par M. Tessier se trouve relié
tercien amplissime côtra omnes injurias z in )siillus: avec un autre pet. volume de même format, exécuté
priuilegiatus est 2 munilus emèdalissime Z inte- .avec les mêmes caractères, mais sans nom d'impri-
gerri Il meimpressttm Diuione p n:agistrfi l'etrh meur en voici le titre Opusculu qd speculU au-
Metlinger AlemàpiU. Anno dni AI. CCCC. nona- reû aie peccalcis fscribit îcipit felicii. et au v° du
gesimo primo iiij Nonas lulias.\ Finit FELICITER. 35e ft Spéculum aureune anime peccatriés a quo-
Un vol. in-4, à long. lignes, 35 à la p. entière, en dam Cartnsiense cdilù: finit féliciter. Impressum
lettres de somme, sans chif. ni réel., avec signat. et atino domini Millesimo. cccc. Lxxxij. xix augusti.
capit. gr. en bois contenant 197 ff., en tête 1 f. qui Même disposition typographique que le précodent
contient au r« et v° une fig. gr. s. bois; le second vol., mais avec 28 lig. à la page par ces mots quo-
commence Brenis prefatio sub sequenti collecla; dam Cartusiense, on désigne Denys le Chartreux,
au f du dernier f. la souscription; puis vient une alias nickel.
pièce de 34 vers latins de Conradius Leontorius au Un livre d'lletrres à l'usage de Metz, imprimé en
lecteur; l'exempl. de la Bibl. impériale, payé 79 liv. 1498, porte Acheuees pour maistre Jehan May-
1 s. à la vente La Vallière (n° 1116) ne contient que daiene demourant en la dicte ville de Metz; mais
196 ff. il parait démontré que ce livre n'a point été exé-
Papillon, dans la Biblioth. de Bourgogne, à l'art. cuté à Metz.
Jean de Cirey, cite de cet abbé un Capitulum ge- Nous citerons parmi les imprimeurs de Metz aux
nérale Cislerciense, qu'il dit avoir été imprimé à xvie et xvno siècles les deux Jehan Pallier, habi-
Dijon en 1490 a Cette date, dit M. Brunet, n'est pas les et célèbres typographes du milieu du xvi* siècle,
bien constatée; » l'existence du volume non plus. que MM. Tessier et Beaupré citent avec honneur
Le président Bouhier possédait à Dijon un nombre Dominique' Faber, ancien directeur de l'imprimerie
assez considérable de manuscrits de l'abbé de Cirey; ducale de Nancy, qui se retire à Metz vers 1572, et
le Capitulum générale était peut-être du nombre. son fils Abraham, dont les premiers travaux typo-
C'est à l'abbé de Cirey que l'on doit également le graphiques à Metz datent de 1587. Citons encore
Missale Cislerciense de 1487, imprimé sans nom de Claude-Félix Uomenge, Brocquin et Stan. Antoine, au
lieu, et dont il peut être intéressant de comparer le commencement du xvne siècle.
caractère avec le recueil des priviléges du même Les arrêts de 1704 et de 1739 autorisent deux maî-
ordre. tres imprimeurs-jurés pour la ville de Metz, et le
Les Coutumes de Bourgogne, dont la première Rapport Sartines donne les noms de ces deux impri-
édition avait été donnée à Lyon en 1517, sont réim- meurs en 176d Joseph Collignon, fils d'imprimeur,
primées à Dijon d'après une nouvelle rédaction pu- reçu en 1742, a reçu en 1755 les provisions d'impri-
bliée en l'audience de la court souveraine du 1'ar- meur du Roi possède 3 presses. Joseph Antoine,
lement de Dôle, en date du 16 mai 1539; le titre qui appartient à une famille d'imprimeurs qui date
porte Imprimé pour Hugues Danoux, marchand de plus de 130 ans (nous pou vous citer des livres por-
libraire demourant à Dijon deuant Notre-Dame, et tant, le nom du chef de cette f nnille, datés de 1624)
la souscription Imprime pour Alongeot Danoux reçu en 1756 et nommé imprimeur ordinaire du Roi
marchand libraire demourant à Vote. par lettres patentes de 1758. Cette imprimerie com-
Les principaux imprimeurs de Dijon aux xvie et prend 6 presses; on y remarque des caractères hé-
xvii» siècles sont Hugues, Jean des Planches, du braïques. « Cet imprimeur, dit la note adressée au
Brel, Guy Anne Guyot et Claude Guyot, Philibert ministre (note passablement inexacte), est le premier
Chavance, l'illustre Pierre Palliot, etc. qui se soit occupé en France de ce genre d'impres-
Les arrêts du conseil en date des 21 juillet 1704 et sion qui est digne de protection, ne pouvant qu'Cire
31 mars 1739 fixent à quatre le nombre des impri- utile aux sciences et aux arts, et singulièrement for-
meurs qui peuvent exercer Dijon. mer une nouvelle branche de commerce dans cette
En 176(1 ces quatre imprimeurs sont la veuve De- ville et y attirer l'argent de l'étranger, par raison
saint, Hucherot, pourvu en 1744, Defay, exerçant de disette où se trouve la nation juive des livres pro-
depuis 1757, et Causse depuis 1753 ils possèdent en- pres à l'exercice de la religion. »
tre eux treize presses.
DlvoONA, voy. Cadurcum.
Divodukum Itin. Anton.,
[Tac, Tab. Peut.], Dismuda.
Dixmuda, voy.
AlGUp'd\upov [Ptol.l, DlVODURUM Mf.DIOMA-
tricohum Mediomatrici Doadum, Theodoadum Theoiv
|Cluv.J, [Amm. [Baudrand],
Marccll.], Memomatmca wadum [Charta Pippini R. a. 83S], Do-
[Chr. Moissiac],
Meti Mettis
[Not. imper.], [Fortunat.J, V.EUM, Doé, anc. palais de Dagobert et
Mettense PALAT. [Chr. Car. a. des ducs d'Aquitaine, Doué, ville de
Simpl. auj.
912), ville des Mediomatrici, dans la Fr. (Maine-et-Loire).
Gaule Belgique, Metz, ville de L'imprimerie exista-t-elle momentanément dans
auj.
FiC, sur la Moselle et la Seille, ch.-lieu cette petite ville au commencement du XVIIe siècle,
ou le nom de lieu est-il supposé? Nous ne saurions
du dép. de la Moselle, anc. cap. du roy. le dire, bien que nous penchions pour la première hy-
d'Austrasie, anc. ville impériale, pothèse mais nous connaissons le Rabelais ré-
ap-
part. à la France dep. 1552. formé par les ministres et nommément par Pierre
Du Moulin, ministre de Charcnton, pour réponse
Le premier livre imprimé à Blctz, suiv. M. Tessier aux bouffonneries insérées en son livre de la voca-
piCTIONN. DE GEOGH. 14
4)9 DOBERANUM. DOLA SEQUANORUM. 420
lion des pasteurs. A Dové, de l'imprimerie de Firmin ville de Fr. (Ille-et-Vilaine); anc. abb.
et libraire juré, demeurant à la
Ruffin, imprimeur
178 Cette et évèché.
Colombe, 1620, in-8°, de pp. satire, dirigée
contre le célèbre Du Moulin, ministre protestant, par Le premier imprimeur de Dôle est Julien Mesnier
le père Garasse, fut imprimée d'abord à Bruxelles en son établissement dut fonctionner depuis le com-
1619. mencement du xvmo siècle; son successeur fut
Arnault Caperan, qui épousa sa veuve en 1759 il
Doberanum, Boberan, bourg du Mecklen- ne possédait qu'une presse.
anc. abb. de Citeaux. L'imprimerie avait été supprimée par un arrêt du
burg-Schwerin 12 mai t759 dans lesvilles bretonnes de Dûle, Morlaix,
DOBERUS [Plin.], AcûSmpoç, Tréguier, Redon, Vitré et Saint-Pol-dc-Léon; mais
A6êïipo? [Thuc],
ville du S. de la Macé- par tolérance on permit aux imprimeurs d'exercer
Aiiêofo; [Ptol.], leur vie durant.
doine, auj. Palœokori,. dans le pachal.
de Saloniki. DOLA Sequanorum [Cell.], anc. Didattium,
AiSdbrtov [Ptol.], Dolum, ville des Se-
DOBRINIA, DOBRINUM, DeBRICINIUM, DOBRIZ-
quani, dans la Gaule Belgique, auj.
num, Bobrzyn, ville de Pologne (woiw.
Bôle, ville de Franche-Comté (Jura);
de Plock).
anc. université fondée en 1422 par
Dobromilum, Dobromiua, Doh'omil, pet. Philippe le Bon; appart. à la France
ville de la Russie rouge (anc. Pologne), le traité de
depuis Nimègue.
près de Premislaw. Le P. Laire (Dissert. sur l'imprimerie comtoise,
Felix Herburtus, surnommé Dobromilski, établit p. 39) cite comme premier livre imprimé à DOle un
une typographie dans cette ville en 1611, et en confia volume que nous trouvons décrit par Panzer, et cette
la direction à Jean Szeliga; les livres sortis de ses opinion a été acceptée par tous les bibliographes
presses sont fort bien exécutés nous citerons Sta- sans exceplion Les Ordonnances du Roy LouysXI",
nislai Orichovii Annales. Dobroinili, 1611. « Liber pour la comté de Jiourgongne. imprimé à Dôle le
insignis et magna prudentia seriptus, sed raris- premier mai 1Û90. chez Pierre Metlinger ou, adop-
simo inventu, dit Vogt (Cat. libr. rar., p. 506). tant le titre de Panzer Ordonnances royaux de
Vendu 1 1. sols, chez Colbert, n° 15173, avec un se- Louis constituées es Parlement de Bourgogne en
cond ouvrage relié en maroquin c'étaient les prix feburier 1480. A Dôle, chez Metlinger, 1490, in-û.
de 1728. Hisioria Polonica Vincentii Kadlubco- Ce livre doit nécessairement exister, puisque un
nis, episcopi Cracoviensis. Dobromili, .1612, in-8 grand nombre de savants bibliographes en ont donné
(Catalogue Baluze, n° 7829). le titre; mais, en somme, personne ne l'a décrit de
Après 1615 Szeliga transporta son matériel de Do- visu; l'abbé de St-Léger, dans une lettre qu'il
broinil à Jaroslaw, dans le cercle de Przemysl. écrit au Journal des savants, à propos du Supplé-
ment qu'il venait d'ajouter à ['Histoire de l'impri-
Dobunni, Aoëouwo! [Ptol.], peuple de la merie de Prosper Marchand, dit que le dernier jour
Britannia Romana le Gloces- de mai 1490 un Allemand du nom de Pierre Metlin-
occupait
ger termina l'impression des Ordonnances de Louis
ter-shire et une partie des comtes de
XI publiées au parlement de Salins en 1482 et
Warwick et d'Oxford. 1G89 et il ne peut même en indiquer le format d'une
façon exacte.
Doccomidm Dockcetum, Doccumum Ce livre peut donc et doit donc exister, mais il
[Bert.]
Bockum, Dokkum, ville de Hol- nous serait impossible d'en citer une adjudication
[Zeiler], et d'en signaler un exemplaire.
lande (Frise). Pierre Metlinger alla dès l'année suivante à Dijon,
L'imprimerie fut introduite dans cette ville en 1772, ce qni prouve, dit M. Brunet, qu'il ne faisait pas de
dit M. Cotton, qui signale en outre les traductions en brillantes affaires à Dôle.
dialecte frison de trois pièces de Shakspeare, impri- Un autre livre signalé parMaittaire, Pr. Marchand,
mées à Dokkum, en 18&2. Panzer, Laire et même Hain, nous laisse encore quel-
ques doutes ce dernier, dont l'autorité est considé-
Docidava, voy. DEBRECINUM; Reichard voit rable à cause de son exactitude, ne cite le volume que
dans ce nom de lieu la ville de Tho- d'après ses devanciers Joannis Heberling Gammun-
rotzko. diensis lectio deciarativa super epidemiœ morbo. Do-
las, 1492, in-4. En remontant à la source, il se trouve
DODONA [Cic], AuSwvïi[Hom.], ville de que Maittaire cite ce volume d'après Van der Lin-
l'Épire (Molossis), avec un temple de den, De scriptis
ignorons
medicorum, pp. 365 et 601. Nous
quel est le degré de foi que l'on peut ac-
Jupiter, sur l'emplacement actuel de corder aux assertions de ce bibliographe spécial,
laquelle les géogr. sont divisés est-ce mais presque tout le monde parle de ce livre sous une
Eelonimon, au S.-E. de Castritza, ou forme dubitative, à l'exception de Laire, qui soutient
bravement qu'il a encore été imprima par Metlinger,
Castritza elle-mème, dans l'Albanie à quoi Panzer répond « Petrum Mellingerumann.
infér.? 1492 impressisse Dolœ apud Sequanos a.iseril
Laire Inà. 11, p. 413. Quo fundamenlo ? nescio. »
DOESBURGUM [Cell.l, Drusiana arx [Zeiler], Nous connaissons au xvie siècle à Dôle Nicolas lia-
ville de Hollande (Gueldre). vel en 1554, Jean Tarlot en 1577, à la fin du siècle
Doesburg, Antoine Dominique; et en même temps que celui-ci
M. Cotton, dans son premier travail, applique à Jean Poyvre et Ravoillot, qui, dans la préface d'un
cette ville une note sur l'origine de la typographie, livre intit. Avis du Japon des années 1583 et 1584,
que nous croyons devoir réserver pour Duisburq in-8, impr. par eux, se qualifient de premiers im-
(voy. Duysburgum). primeurs de la ville de Dôle; prétention que nous
ne nous chargeons pas d'expliquer.
DOLA, Beal, ville et port du comté de
L'arrêt du conseil du 31 mars 1739 autorise un
Kent, en Angleterre. seul imprimeur pour la ville de Dôle l'arrêt du 12
en 1802. mai 1759 le confirme, et en 1764 le Rapport Sartines
Imprimerie nous donne le nom de cet imprimeur: P. François
Dola DolUiM, DOLA BRITONUM, Bo Tonnet, possédant seulement deux presses.
[Cluv.],
421 DOLA. DORCESTRIA. 422
pays Messin, près Verdun (Meuse). Dora BALTEA, Duhia Major, la Dora, Doriu,
riv. du Piémont, affl. du Pô.
DOM(I)NUSMartinus, DOMUS MARTINI
Dommartin plusieurs localités de ce Doratum, Dorât, pet. ville de la Marche
nom en France, dont une anc. abb. (Haute-Vienne).
dans le Pas-de-Calais et un bourg dans
DoRCiE, voy. DrocjE.
le dép. de la Marne.
DORCESTRIA, DUNIUM, Aoûv'XV [Ptol.], DURNO-
DOMODUSCELLA, Domo d'Ossola, ville d'Ita- VA.RIUM [Itin. Anton.], ville des Duro-
lie, au pied du Simplon, sur le fl. Tosa dans la Britannia
triges, Romana, auj.
(prov. de Novare). Dorchester, ch.-lieu du comté de Dorset
Domus Pétri, DOMNUS Petrus, Bompierre, (Angleterre).
bourg de Fr. (Allier); plusieurs autres Will. Churchill y était établi libraire eu 1664; mais,
localités en France portent ce nom. suiv. M. Cotton, l'imprimerie n'existe dans cette
423 COMITATUS. DRACEN.E.
DORCESTRI.ENSIS 424
ville que depuis 1713, et le premier typographe s'ap- Un livre imprimé en 1789est souscrit au nomde
pelait R. Gayland. cette ville Edwards' Tables of distance in the
Dorcestriensis county of Surrey Dorking, 1789, in-4. (Collons'
COMITATIJS, Dorsetshire. Suppl.)
Dorcinle ctv. Dorchester..
[Cambden], Dormanum, Dormans, pet. ville de Cham-
bourg d'Angleterre (Oxfordshire). pagne (Marne); anc. comté.
DORDANUM, DURDANUM, DORDINGUM AD UR- DORMUNDA, DORTMUNDA, voy. TREMONIA.
biam, Dordinga, Bourdan-sur-Orge, Dour-
dan, ville de Fr. (Seine-et-Oise); patrie Dornacum, Bornach, Dornegg, village de
de la Bruyère. Suisse (cant. de Soleure).
DORNBUHGUM [Fabric], Bamburg, pet. ville
DORDONIA, VOy. DURANIUS.
de Saxe-Weimar, au N.-E. d'Iéna.
DORDRACIM [CluV., Cell.] DORTRACUM
Dorteracum, Dornocum, Dornotunum, Dornock, ch.-licu
[Bert.], DORDRECTUM, Bort,
ville de Hollande holl. du comté de Sutherland, en Ecosse.
Dordrecht, (prov.
mérid.). DOROBERNIA, voy. DUBRIS.
M. Ternaux cite dans son Supplément un livre im;
primé dans cette ville en 1518 Legatio magni im- Doromellum [Aimon., Frédég.], Dormelles-
peratovis Indorum presbyteri Joannis ad Emma- sur-Orvanne bourg près Montereau
nuetem Lusitaniœ regem annq 1513; item de
Indorum fide, cerenioniis et religione. interprète (Seine-et-Marne); bâti en 600.
Damiano de Goes. Dortraci, 1518, in-8. 11 emprunte Dorostolum [Itin. Anton.], Durostorum
ce renseignement à David Clément (t. IX), ce qui
explique la légère erreur qu'il commet; ce livre de Tab. Peut.], Aoup6aTcpov Aoup^axoX&v
Damiam de Goes, Portugais, né à Alemquer, fut im. [Ptol.J, Dorostorus [Ammian.], Aop6-
primé pour la première fois à Louvain en 1532, pet. otoXo; [PrOCOp.], AopûuTOÀov ii vûvAiVrpa
in-4, et après nombre de réimpressions, à Dordrecht,
en 1618, et non pas 1518 (Bibi. Lusitana, I, p. [Aposp. Geo.], 'Dorostena [Jornand.],
323). ville de la Mœsie infér., sur le Danube,
Le Long, dans la Bibl. sacra, signale une édition auj. Silistrie, Silistri,Bristra, ville forte
hollandaise de la Bible, imprimée à Dordrecht, en de la Boulgarie ottomane, ch.-lieu d'un
1571 nous pensons encore qu'il y a erreur et que
c'est de la Bible de 1581, publiée in-fol. avec cartes pachalik.
et fig. sur bois, qu'il a voulu parler.
En 1595 un imprimeur de Dordrecht, assez estimé, Dorovernum, VOy. CANTUARIA.
s'appelle Pieter Verhagen.
Du 13 novembre 1818 au 9 mai 1619 fut tenu dans DORPATUM, VOy. DERPATUM.
cette ville un célèbre synode, qui fixa définitivement
les bases et le rituel de la religion réformée les DORSETIA, DORCESTRIENSIS comitatus, le
livres saints publiés postérieurement sont déclarés comté de Dorset, en Angleterre.
pour la plupart conformes aux formules adoptées
par le synode de Dordrecht. DORSTA,Dorsten, ville de la régence de
En 1665, on peut signaler l'imprimerie particulière Munster en Westphalie (Prusse).
de Junius, qui donne la première édition des Frag-
ments d'ÛlpMlas Quatuor Evangeliorum versio- DortakuMj Bortan, bourg0 du Bugey
nes perantiquœ duœ, gothica scilicet et anglo-saxo-
nica, edidit Fr. Junius. Dordrechi, typis et sump- (Ain).
tibus Junianis, 1665, 2 part. en un vol. in-4. Dorticum [Itin. Anton.], Aspnx6v [Ptol.,
DOREGNAL, lieu d'impression supposé. Procop.], ville de la Mœsie supér., auj.
Factum pour les religieuses de Sle-Catlierine- Decz, près Blaska, dans la Boulgarie
lès-Provins contre les PP. Cordeliers (par Alexan- ottomane.
dre Varet). Doregnal, Dierick-Brœnen, 1679, in-12.
Cette pièce est imprimée avec les caractères elzévi- DORTOSA, voy. Dertosa.
riens d'Amsterdam.
DORIS Dotecum, Deutichem, ville de Hollande
[Plin., Mêla], in Arapt<; [Hérod., Str.,
anc. (Gueldre).
PtolT], Dryopis, Apuom; [Hérod.],
la Boride, prov. de Grèce, entre la Pho- DOUSIACUM, voy. Diciacusi.
cide et la Thessalie, habitée par les Do- Dovjeuii, voy. DOADUM.
riens, Dores, Aupieï; [Thucyd.], qui
s'emparèrent de la plus grande partie Dovarnena, Bouamenez, ville et port de
du Péloponnèse; fait du Fr. (Finistère); sur la grande rade du
auj. partie
dioc. de Phocide. même nom.
Doriscus [Liv., Plin.], AopW.; [Hérod.l, Drabescus, Apag^axoç[Thucyd., Strab.],
chat, de Thrace, auj. Tiisla, dans la Daravescus [Tab. Peut.], ville de la Ma-
plaine de Bumigik (Aop!<r-oçirs jiov)à l'O. cédoine (Edonis), auj. Bhrama, ^ur te
du Maritza, dans la Roumélie orien- golfe d'Orphano, dans le pach. de Sa-
tale. loniki.
Dorhkg, pet. ville d'Angleterre, dans le Dracen^ Dracenum, Bruguignan, ville de
comté de Surrey. Fr., ch.-lieu du Var.
425 DRACO. DRESSENIUM. 426
Nous ne pouvons faire remonter l'imprimerie
danscette ville qu'aux premièresannéesdu xix«.s. cap de l'île de Crète, auj. Punta di Tra-
pani, sur la côte N.-O. de Candie.
Draco, le Bragone, riv. du Napolilain, DRESDA [Cluv., Cell.], Dresden, Dresde, sur
affl. du Sarno.
l'Elbe, cap. du roy. de Saxe.
Dracomontium Trachenberga, Trachen- Cette ville, qu'on a surnommée l' Athènes de l'Al-
possède une bibliothèque
berg, ch.-l. de la princip. de ce nom, lemagne,
l'une des plus précieuses
considérable,
galeries de tableaux du
dans la Silésie prussienne (rég. de Bres- monde, une académie de peinture et de sculpture,
lau). etc. sa manufacture de porcelaine, si célèbre au
xviiio s., a été transférée à Meissen.
Draconerium, Bronero, ville du Piémont L'imprimerie remonte à Dresde à l'année 1520 en-
viron Jérôme Emser, célèbre adversaire de Luther,
(prov. de Coni). paraît être le promoteur de la typographie, ciYVolff-
Draconis mons, Monldragon, bourg de gang Stb'ckel le premier typographe de cette ville.
Nous citerons, d'après Riederer, Nachriclitcn, I, pp.
Provence, sur le Rhône (Yaucluse). 195-206, GraCsse, II, p. 471-72, la BMiotli. Rebdor-
fiana, etc. Hier. Emscrs bedingung auffLulcrs
Duacus [Coll.], le Drac, riv. du Dauphiné, ersten widersprucli. Dresden, idibus novembris,
affl. de l'Isère. 1521, in-4.de 14 ff.
Un pamphlet plus célèbre du même auteur De
venatione Lulheriana
DRAGAMUNTINA, Travemunda, Travemunde, /Eqocerolis assertio, cttm
ad Marlinum
pet. ville située à l'embouchure de la pvœfat. Luiherum imprimé avec les
mêmes caractères, mais sans nom de lieu, doit avoir
Trave, dans la Baltique, près. de Lu- précédé la pièce que nous venons de citer; il est daté
beck. de 1520 et peut-être convient-il d'attribuer aux
mêmes presses une pièce à la date de 1519 Jon.
Dhaiionus fl., Drachonus [Auson.], Droite Ecdi pro Uieronymo Emser contra malesanam
Lutlicri vcnalionem responsio, s. 1., 1519, in-4.
(Traen), affl. de la Moselle, dans la rég. Veranlwortung auff das Kelzerische buck An-
de Trèves. dres Carolstats von abtlmeung der bilder (Dres-
den, 1522), in-a. 32 ff.
Draudacum [Liv.], ville des Penestœ, dans A l'appui d'une lettre de l'abbesse Charitas Pir-
l'Illyrie grecque, auj. Dardasso, au S.-O kheimer, de Nuremberg, qui se lamentait des fou-
d'Ochrida (Reichard). droyants progrès que faisait l'hérésie dans la ville,
Emser fait imprimer Entsclmldigung vOn wegen
der Ehrwiïrdigcn domina der Abtissin zu Nurrn-
Dravouurgum [Zeilcr], Ober-Braburg, bourg
berg (Dresden, 1523), W. Siôckel, in-4. de 3 ff.
d'Illyrie, dans l'Unter-Karnthcn (cercle Ce W. Slockcl avait son imprimerie principale à
de Klagenfurt). Leipzig et une grande partie des ouvrages qu'il pu-
blia à Dresde sont souscrits également au nom de
Dhavus [Plin., Jornand.], Apâëo; [Strab.], cette ville.
Nous citerons encore deux volumes qui furent
A<Spoç[Ptol.], Dravis [Geo. Rav.], la longtemps célèbres; (l'abord une défense des canons
Drave, Drau, riv. des États autrichiens, de la liesse contre Ulrick Zwingle. Dresden, 1524,
affl. du Danube. 31 ff. in-a. Sur le titre, en rouge et noir, le pape,
au milieu de ses cardinaux, célèbre la messe; au se-
DRENTIA,DRENTHIA,le Drenthe, prov. de cond f. la dédicace d'E mser à Albert de Brandeburg,
Hollande. cardinal-archevêque de Mayence puis la defensio
Misste sous forme de dialogue entre Zwingle et
Emser lui-même; puis ce sont des annotations cri-
Drepanum [Virg.], Apsxavcv[Ptol" Po- tiques et satiriques d'Emser sur la nouvelle version
lyb.J, DREPANA[Liv., Plin. rà ApsVava du Nouveau Testament de Luther, publiées à Dresde
[Polyb.], Portus Trapanum [Chron. B. en 1524, in-8 de 37 ff., et réimpr. en 1527 in-fol.
Plusieurs de ces pamphlets, aujourd'hui rarissimes
Dion.], Trapani, ville de Sicile (val di et recherchés en Allemagne {Omnia Emseri scripta
Mazzara). perrara sunt. Th. Sinceri neucNaclirichV, sont dé-
C'est à l'année 1682seulement que nous faisons crits a\ec soin dant le calal. de la bibliothèque des
remonterl'imprimerieà ïrapani Bagnuoli (Giulio chanoines de Bcbdorf; les titres sont presque tou-
Cesare),l' Aragonese, tragedin. ïrapani, 1682,in-4 jours imprimés en rouge et noir, et beaucoup sont
entièrement écrits en latin. Sur l'un d'eux on lit
(cat. Pinelli).
En 1684 nous avons AntonioAnsaldi, i Sogni di Tétrastichon Emseri.
Euterpe, saggio primo. Trapani, pressoGiuseppe Si pro Martino Marium quis dixerit, errat
Barbera, 168a, in-12; et en 1685,Il trionfo della
Costanza,spiegato nel Martino deW invitiissimo Nomine, re quadrat, scus uterque, minax.
levita ljOrenzo, dialogo. Trapani, presso il sud- Hostis vterqz patrum vehemens, popularis vterqz
deto, 1685,in-4. Audax, et promptus, seditiosus, atrox.
Melzi,qui cite ces deux volumes,nous apprend Voilà comme les défenseurs de la papauté enten-
qu'ils ne sont pas d'AntonioAnsaldi,mais de son daient la polémique en l'an de grâce 1524.
frère Gerardo Ansaldi, de l'ordre des frères Mi-
neurs. Dressenium, DHIESENA, DRESENA, Brieseii,
ville de Prusse
Drepanum prom. [Plin.], entre Messana et (rég. de Frankfurt).
Nous trouvons dans la Jlibliolh. saxon, de Struve
Tauromenium, auj. Capo di S. Alessio ou, trace d'imprimerie dans cette ville au commence-
suiv. Reichard, Capo Grosso, sur la côte ment du xvme siècle Jo. Georg. Iicinhardi ami-
E. de Sicile. = Aps'-avov"Axpsv[Strab.]y quitates marchionatus ut et origines landgra-
uiatus Thuringici llermanni I et Il exstemmate
cap d'Achaïe, auj. Capo Bhrepano, en comiluTïi Winccburgicorum ante tempora Ludo-
Morée (Leake). = Aps'iravov"Axpov [Ptol.], vici III landgraiii adserta et ad ma-
Thuringiœ
427 DREVUM.DUACUM. 428
Presque simultanément un second imprimeur dwellinge in tlie citée of Dublin in the great toure
s'établit à Douai; c'est Loys de Winde, qui donne en by the Crane, cum privilegio ad imprimendum
156/1 le ripoYvaxjTixôv de l'archevêque de Tolède, solum, anno Domini M. D. L. 1»
D. Julianus, dont le ms. était conservé à Corbie Powell, dit M. Cotton, auquel nous empruntons ces
(D'Ach. Spicil.), et dont la première édition avait détails, continua à exercer à Dublin pendant au
été donnée à Leipzig, par Michel Blum, 1536, in-4. moins quinze ans, mais il changea de demeure et
Celle de Douai fut publiée « auspiciis et opera vint se fixer dans St-Nicholas slreet.
Jloetliii Eponis Belgœ doctissimi qui tamen ignorasse L'imprimerie en caractères irlandais fut exercée
mini videlur superiores editiones,n dit Antonio dans cette ville à partir de 1571, par N. Walsh et
John Kearney; celui-ci est l'auteur d'un catéchisme
(Ilisp. vêtus, I, 4M).
Puis vient la famille des Beller ou Bellère, qui qui fut imprimé en cette même année 1571, et qui
rayonne sur toute la Flandre; Jean et Balthazar à passe pour être le premier livre irlandais exécuté
le premier souscrivant également des livres en Irlande un exemplaire de ce rare volume, que
Douai
imprimés à Bruxelles, à Anvers et à Arras, et dont ne cite pas Lowndes, est conservé à la Bodléienne,
est spécialement consacrée à l'exécu- mais il manque au British-Museum.
l'imprimerie
tion des livres espagnols: nous avons encore Gas-
DUBRIS Dubrje [Not. Tab.
pard et Pierre Bellère à Anvers le second imprime [Cluv.], imper.,
également à Bruxelles; enfin, à la fin duxvne siècle, Peut.], PORTUS Dubris [Itin. Aiit.], Do-
nous trouvons encore un Pierre Bélier à Anvers.
vera, DovoRtA, Dovere, Dover, Douvres,
Parmi les autres imprimeurs de Douai aux xvie et
xvno s., nous citerons Pierre Auroy, dont le petit- ville d'Angleterre (comté de Kent).
fils Amable Auroy s'établit à Paris à la fin du ne remonte en cette ville qu'à l'an-
L'imprimerie
xvnc siècle; Franc. Fabri, MarcWyon, Pierre Borre- née 1801 [Cotton's Suppl.).
mans, Guill. Beaulieu, G. Pinchon, Pierre Telu et sa
veuve, etc. Durrovoianina, Dubrovniku, pet. ville de
Commelin, le célèbre imprimeur d'Heidelberg, Dalmatie.
était de Douai: il mourut en 1595.
L'arrêt du conseil du 2t juillet 1704 ne parle La bibliographie dalmate nous fournit l'indication
suivante P. G. Bassich. Besjedde Duhovna oza
point de la ville de Douai, bien qu'elle eut été prise druebe Jesus-
Bernarda, Zuzzeri Dubrovojanina
par les armées françaises en 1667, et reprise par les
alliés seulement mais celui du 31 mars sove recene prid scrupsctinom dobre smerti »
en 1710
1739 fixe à quatre le nombre des imprimeurs Zerkvi S. Ignazia u Dubrovniku. U Dubrovniku,
qui
ce chiffre donne une idée 1793, po Andrii Trevisan, in-4. A ce livre est jointe
pouvaient y exercer; une traduction italienne Breve ragquaglio délia
exacte de l'importance littéraire de cette ville, puis-
vita del P. Bernardino Zuzzeri deila Compagnia
qu'il n'y avait alors que neuf villes dans le royaume di Gesù, descritla.
qui eussent le droit de conserver quatre imprimeurs
et sept seulement, y compris Paris, qui pussent en Bernardino Zuzzeri naquit à Baguse en 1683 et
mourut à Rome en 1762. Andrea Trevisano était im-
avoir un plus grand nombre.
Le Rapport fait au ministre de la police Sartines primeur à Raguse.
en 1764
nous donne le nom de ces imprimeurs
Jacques-François Witterwald ou Witterval, reçu en
Duciuji,Ducy, bourg0 de Normandie (Cal-
1724 imprimeur de la ville, possédant cinq presses vados).
Antoine-Sémphin Derbaix,la veuve Leclercq et Le-
DUCLARUM, Ducler, bourg de Normandie
brun ces trois derniers, il est vrai, avaient été sup-
primés par un arrêt de 1759, avec faculté d'exercer (Seine-Inférieure)
seulement leur vie durant.
Dudeluvilla, DoudeauvUle, village de Fr.
(Pas-de-Calais); anc. abb. d'Augustins.
Puba, Dubena Thebjë SaxomCjE
[Zeiler],
[Ph. Melanchth.], Bùbm, ville de Prusse,
dans de Merseburg.
Duderstamum [Zeiler], Duderstadt, ville de'
larég. Hanovre (prov. de Gôttingen).
Dubis [Cœs.,Plin.], A&ûSi;
[Strab., Ptol.], Imprimerie en 1675 le premier typographe s'ap-
Dova [Frédég.], le Doubs, riv. de Fr., pelle Johann. WestenhofT; voicL le titre du premier
volume sorti de ses presses, que nous fournit la Bibi.
affl. de la Saône. saxon., et que possédait Colbert (Cal. n" 15)50)
Joh. Mauritii Gvdeni 1 Erfllrtensillm Jureconslllll
Dublinensis comitatus, le comté de Dublin, et consiliarii Mogvntini) llistoria Erfurtensis ab
en Irlande (Leinster). Urbe condita ad reducram, libri iv. Duderstadii
Joh. Westenhoff, 1675, in-8.
Dublinum [Camd., Brit.], Dublinia, Dubli-
nium [Cell.], Eblana [d'Anville], Atha- Dudleï, ville d'Angleterre, dans le comté
Cliath (sur les livres irlandais), Balla- de Worcester.
On y voit les ruines pittoresques d'un ancien châ-
na-Cleib (en erse), Dublin, cap. de l'Ir-
teau, dont une description fut publiée dans la ville
lande. même en 1794, par un imprimeur du nom de John
Université fondée par la reine Élisabeth en 1591. liann.
L'introduction de l'imprimerie a précédé a Dublin la
fondation de l'université le plus ancien livre connu Duellium, Duella, TuELA, Hohentwiel
remonte à 1551, et le premier imprimeur s'appelait chat, de Suisse, près Schaffhausen.
Humphrey Powell TUE BOOKEOF common Peaïer.
Dubliniae, in, officina Humphredi Powell, 1551, in- DUERSTADIUM, VOV. BATAVODURUM.
fol. Put forth at the commandment of Sir Anthony
Dusma<, Duesme, anc. de
St-Leger, Lord Deputy, etc. De beaux exemplaires Duesma, bourg
de ce livre excessivement rare et précieux sont con- Bourgogne, qui a donné son nom au
servés dans la bibliothèque de V Emmanuel College Duesmensis
Duesmois, PAGiis(Côte-d'Or).
à Cambridge, et dans celle de Trinity College a Du-
blin; c'est une réimpression de l'édition de Whit- Duglasium, Duglass, Douglas, ville d'An-
church, de 1549, et la souscription porte lmpren- sur la côte E. de l'lle ch Man,
led by Humfrey Powell, primer to tlie Kynges gleterre,
Maiesle, in liis Jlyglinesse reaime of Ireland, dont elle est la capitale.
43ti DUILL1UM. DUMNISSUS. 432
Cette ville avait deux imprimeries fonctionnant en bois (p. 11, no 216), Ger. Mercatoris, harmonia
1798; on peut faire remonter à 1769 l'introduction quaiuor evangelistarum. Duisb. Clivorum, 1592
de la typographie dans l'ile mais il ne parait point, in-4.
d'après les titres des livres exécutés pendant cette DUISBURGUM GUELDRORÏÏMTlJISCOBURGÏÏM
période, qu'ils soient sortis des presses de Douglas;
dans les premières années du xixe siècle parut dans Doesburg, Doesberg, ville de Hollande, au
cette ville f/ie Isle ofMaii, weekly gazette. confluent des deux Yssel (Gueldre).
Duillium (?), Duilliers, Dulliers, terre sei- Duitium, voy. Diuza.
dans la commune de Pran-
gneuriale, Dui.cis VALLIS,Vadutz, bourg et château
gin, au pays de Vaud (Suisse). dans la vallée du Rhin, attenant au
Nous empruntons à l'excellent livre de M. Gaul- canton des Grisons.
lieux, sur la typographie genevoise, les détails sui-
vants Dulecum Damliagum [Camden], Dltelecke,
En 1668 l'imprimeur Jean Hermann Widerhold fut
reçu bourgeois de Genève a moyennant 50 écus, un Duleck, bourg d'Irlande, dans le comté
mousquet assorti pour l'arsenal et un seillot, » dit le d'Eastmeath (Leinster).
journal des bourgeois.
A la même époque deux frères, natifs de Chia- Dulgibini [Tac], louX-foûu.vtoi[Ptol.] peu-
ple de la Germanie, habit. le territoire
venna et réfugiés à Bâle pour cause de religion,
Jean-Christophe et Nicolas Fatio, s'étaient rendus
acquéreurs de la terre de Duillier, dépendant de la de Paderborn, sur le Weser.
paroisse de Prangin, dans le canton de Vaud ils y Dulichium ins. [Ovid., Virg., Mela],>Aou-
appelèrent de Genève Jean Widerholdqui installa une
imprimerie laquelle fonctionna à partir de 1675. Le xf/.wv [Homer., Strab.], ile de la mer
fut
premier volume sorti de ces presses particulières
et Ionienne, l'une des Echinades, au S.-E.
un dictionnaire italien-français, français-italien
latin-français-italien, en 3 vol. in-8. Mais le succès d'Ithaque, auj. Curzolan, l'une des
littéraire de cette typographie fut la production en Ioniennes.
1680 de la célèbre édition originale du Dictionnaire
de Richelet, en 2 vol. in-ft qui porte Genève, mais Dulincum, voy. Donincum.
fut certainement exécutée au châleau des frères
Fatio. Quant à l'anecdote de 1500 exempl. du dic- Dui.mensis pagus [Ann. Hincm. Rem.], le
tionnaire saisis et brûlés par la communauté des
Dormois, pet. prov. de Champagne « ubi
libraires de Paris, par suite d'introduction clandes-
tine en France, et de la mort de Widerhold, qui aurait viens Sindunum ad Axonam, Senuc »
été la conséquence du chagrin qu'il aurait éprouvé [Pertz].
de ce désastre enfin du coup de poignard donné au
dénonciateur, le libraire Simon Bernard, de Paris, DULOPOLIS, \cuX6m\i; [Steph., Suidas], ville
tout cela est un pur roman dont M. Libri a eu le tort de l'ile de Crète, dans le S.-O., auj.
de se faire sinon l'éditeur, du moins le reproducteur.
On a de Widerhold des éditions bien postérieures à Sklavopula, suiv. Forbiger.
ces événements imaginaires.
L'imprimerie de Duillier contrefaisait les éditions DUMB.E,DUMBENSIS OUDUMBARUM PRINCIPA-
des Elzevirs et reproduisait leur Sphère et quelques- Tus, la principauté de Dombes, en Bour-
uns de leurs fleurons; il fut même condamné à cent
écus d'amende pour ce fait par le conseil, et censuré gogne, ch.-l. Trévoux; fait auj. partie
du dép. de l'Ain.
plusieurs fois pour cause d'impression clandestine
de livres de dévotion catholiques. Dumbarum [Buchan.] Dunbar, bourg du
Duina, Duna [Baudrand], la Dùna, Bwina, S. de l'Ecosse, dans le comté de Had-
Dvina, fl. de Russie se jette dans le dington célèbre par la victoire de
golfe de Livonie. Cromwell, en i 651
George Millery avait établi une imprimerie au
DUISBURGUM, DUYSBURGUM ClIVORUM, DlIICZI- commencementdu siècle; ce fut là que parut pour
Duisburch, Duisburg,' ville de la première foisen 1812The cheapMagazine.
burgum,
la Prusse Rhénane (Clèves-Berg). Dumblanum [Buchan.], Dumblain, pet. ville
Nous faisons remonter l'imprimerie à 1585, c'est- d'Ecosse, dans le comté de Perth.
à-dire à une date antérieure à celle que citent les
bibliographes. Le géographe Gerhard .Mercator de Dumbritonium Voy. BRITANNODURUM.
Rupelmonde, qui avait fait imprimer ses premiers
ouvrages à Anvers, à Cologne et à Bâle, confia à par- Dumia, Dume, bourg de Portugal, ZD près
tir de 1585 tous ses ouvrages à un imprimeur qu'il Braga (Minho).
avait déterminé à venir s'établir à Duisburg, où lui-
même résidait à cette époque Galliœ tabules geo- DUMMERA,der Dummersee, lac de West-
Duysburgi Clyuorum, 1585, in-fol.
graphicce.
Galliœ totius geographica descriptiq appositis gra- phalie, entre Munster et Osnabrück.
ditnis longiludinis et latilmtinis, ibid., 1586, in-fol. DuiiMA ins., Aoûpa [Ptol.J, île de la Bri-
Cermareice totius descriptio geographica, appos.
long. et lai. ibid., typis œneis, 1586, in- tannia Barbara, auj. Uay-Island, l'une
grailibvs
fol. Cosmograplii ducis Juliœ, llaliœ, Slauoniœ des Shetland.
et Grœcce tabula; geographica:, ibid, 1589.
Du même auteur Le Long cite un ouvrage théolo- Dumnissus [Auson.], Dumno [Tab. Peut.],
1592 Falkenstein veut pro-
gique à la date de que ville des Treveri, dans la Gaule Belgi-
bablement désigner, puisque c'est là la date qu'il
assigne à l'introduction de la typographie à Duis- que, auj. Densen, près Kirchberg, ville
burg, et que nous trouvons également au catal. Du- de Prusse (rég. de Coblenz).
433 DUMN0N1I. DURANIUSFL. 434
Dumnomi, Aou|i.-j<5viot [Ptol.], voy. Daîinonii. DUNKERCA, DUNIKERKA, DuNQUAERC*, Bwtl-
Dumnonium Damnonium. kerque, Bùnkirchen, Bunkerk (église des
prom., voy.
Dunes), ville de Fr. c'est le
du (Nord);
Dumnus, Dumnissus, Daun, bourg bas seul port français sur la mer du Nord.
Palatinat. Aussitôt après la réunion de cette ville à la France,
en 1662, l'imprimerie y fut introduite par un Flamand
DUNA, voy. Duina. nommé Ian Weins, dont la famille partagea, avec
Dunelmensis the Burhamshire celle des Laurenz, le monopole de l'imprimerie
cohitatus, pen-
dant plus d'un siècle; nous ne pouvons citer le nom
(Angleterre). du premier livre imprimé. Un livre rare imprimé
Dunelmum[Camden], Dunelmia, DUREMUM,dans cette ville au xvue s. est cité au catal. Flon-
Duhem [Froissard], Durham, ville d'An- cel mente
Servitio che l'tnfanterta
al campo con l'esercitio
deve fane giornal-
dell' armi, se-
gleterre, sur le Wear, ch.-lieu du comté condo M. d'Artaignan, messo in italiano per t'usa
de ce nom. del regimento straniere di Mourant. Dunkerque,
1699, in-12.
Le Calai. Bich. Heber (part. II, n' 1809) nous La typographie dut avoir une certaine importance
donne le titre d'un livre imprimé dans cette ville à Dunkerque, puisque les arrêts du 21 juillet 1704 et
en 1733 Durham cathedra! as il was before the du 31 mars 1739 décidèrent que 28 villes de France
dissolution of tlie monaatry. Durhain, 1733, in-12. seulement auraient le droit de conserver deux im-
A la fin du siècle une imprimerie particulière et que celle-ci est du nombre;
primeurs le
fonctionna à Durham (Martin. Cat. of Broks pri- fait à M. de Sartines en 176U donne les noms rapport de ces
vât, printed, p. 90) A Catalogue ofthe library at deux imprimeurs Nicolas Weins et Emmanuel
Bamburgli castle, in the county Northumberland, Laurenz, reçus tous les deux maîtres en 1748; il
dividea in three alphabet. parts english, latin, ajoute la note suivante: Le sieur Weins imprime de
(rench and other modern languages, published by père en fils depuis un siècle, et les ancêtres mater-
order of the trustees o( the estates of the right nels du sieur Laurenz depuis 80 ans..
lion. Nàthanael, latc lord Crewe, and lord Bishop
of Durham. Durham, printed by L. Pennington, Dunsiuh, Dusium, Buns, bourg d'Ecosse,
1799, in-4 de 60 pp. dans le comté de Haddington; patrie
DUNENSIS comitatus, comté de Down, en Ir- de John Duns Scotus.
lande (Ulster).
Aoûvov [Ptol.], ville des
DUNENSIS TRACTUS, Dunensium PAGUS,le DUNUM, dans
Manapii,
l'Hibernia, auj. Boivn, Down Pa-
Dunois, anc. comté de. France, dont triok, ch.-l. du comté irlandais du même
Chàteaudun était le chef-lieu (Eure-et- nom (Ulster).
Loir).
DUNUM, VOy. CASTELLODUNUM.
Dunestabula (?) Dunstable, ville d'Angle-
terre, Bedfordshire. (Voy. Magiovinium.) Dunum, Bùnberg, bourg du gr.-duché de
En 1801, J. W. Morris, imprimeur à Clipstone, Baden (Treisamkreise).
transporta son matériel typographique à Dunstable
et s'y établit définitivement. Dunum AD Mosam, Bun-sur-Meuse, bourg
de Fr. (Meuse).
Dunestoriuh CASTRUM, Dunster, bourg
d'Angleterre dans le comté de Som- DUNUM jCstuarium, Aoûvovx6Xtcoç[Ptol.],
merset. golfe de la Britannia Romana, Robin
DUNFREJA, Dumfrega, Dumfries, ville d'É- Hoods-bay, dans le comté d'York.
cosse, chef-lieu du comté du même DUNUM régis, Bun-le-Roi, ville de France
nom, DUNFREJENSIS COSUTATUS. (Cher).
Le poëte Robert Burns résidait dans cette ville et
DUODECIACUM, VOy, DlCIACUM.
y mourut. L'imprimerie peut être reportée à l'année
1718 Peter Rae's history o( the laie rébellion rai- Duplavius ville de la Gaule
[P. Diac.],
sen against Ilis Slajesty by the Friends of the
Transpadane, sur la Piave, Val-
Popish prelender, etc. Dumfries, 1718, pet. in-ù. auj.
Dobiadeno, suiv. dans la dé-
(Abbotsford library, cat. p. 18). Cet ouvrage est cité Reichard;
par S. Walt. Scott dans la préface de Rob-Boy, et lég. de Belluno.
dans lés Tales of a Grandfather.
Le premier journal de Dumfries apparait en 1750. DUPLICES aqujë, Zwiefalten, bourg et anc.
DUNGALENSIS comitatus, le comté de Bonegal, abb. de Bénédictins, dans le Wurtem-
en Irlande (Ulster). berg, près Ulm (Donaukreise).
Duni, Aoûmci[Ptol.], peuple de la Germa- DURA, voy. MARCODUHUM.
nie, habit, le territoire de Liegnitz, en DURACIUM, Buras, bourg de Fr., anc. titre
Silésie. de duché-pairie (Lot-et-Garonne).
Duni Dunum.
CASTRUM, voy. Duracium, Toarcium, Tiiuarcium, Thouars,
ville de Fr. (Deux-Sèvres).
DUNIUM, VOy. I)ORCESTRIA.
ville du comté de DURANIUS FL, [Auson., Sid. Apoll.], DURRA-
Dunkeranum, Dundalk,
en Irlande Nus, Dronia, la Dordogne, riv. de Fr.,
Louth, (Leinster).
ne date en cette ville que du siècle; affl. de la Garonne, avec elle
L'imprimerie laquelle
le plus ancien typographe (1808) s'appelait Parks. forme la Gironde.
435, DURASTELLUM. DUROICOREGUM. 436
Duria riv. de affl. du M. Cotton, dans son premier ouvrage, avait cité
FL., Thur, Suisse,
comme imprimé à Rochester un livre daté de
Rhin.
16G8, qui est en effet souscrit au nom de cette ville:
Duria MAJOR [Plin.], Du- the Kentish fayre, or the parliament sold ta
Acupiaç [Strab.], their best worth. Rochester, 1648, in-4 (cité par
ria Bantica [Geo. Rav.] s Bora Baltea,
Lowndes) mais dans son Supplément, publié en
la Doire Baltée, riv. de l'Italie du Nord, 1866, il revient sur sa première allégation et dé-
affl. du Pô. clare que si ce livre n'a point été exécuté à I\o-
chester par un typographe ambulant dont l'établis-
Duria minor [Plin,. Geo. Rav.], Duria RI- sement n'a pas laissé de traces, ce doit être un lieu
d'impression supposé, ce qui est assez admissible au
PARIA, Bora Ripeira, la Boire Ripaire, milieu des guerres civiles de cette terrible époque
autre affl. du Pô. il semble prouvé que le premier établissement typo-
graphique de Rochester ne date que du milieu du
Duria PALATIUM,voy. Marcodurum. XVIIIe siècle, et que le nom du premier imprimeur
est Thomas Fischer, qui mourut en 1786.
Dumas FL., voy. Turia fl.
Durobrivjë, autre station de l'Itin. d'An-
Durii, ville des Insubres, auj. Borna,
tonin, chez les Coritavi, dans la Bre-
bourg du Milanais.
tagne romaine, auj. Castel', sur le Neu-
Durinum, Durivum, Saint-Gewge-de-Mon- [Camden] et, suiv. d'autres géogr.,
taigu, bourg de Fr. (Vendée). Brigh-Casterton, bourg d'Angleterre.
Durium, DURION, Bonzerê, bourg du Dau- de Ba-
Duroburgum, Hartmberg, bourg
phiné (Drôme). vière, entre Kaiserslautern et Fran-
DUHIUS fl. [Plin., Sil. Ital.], Aoûptoç,
àoupîaç kenthal.
allemand n'apporte aucune preuve. C'est seulement au moy. âge, auj. Ëvreux, ville de Fr.
en 1593 que nous trouvons des livres souscrits à ce
nom. Nous citerons une des plus anciennes éditions (Eure); deux abb. de Bénéd.
du célèbre lexique de Scapula, Lexicon Grœco- C'est avec le xvuc siècle que débute l'imprimerie
Latimtm lo. Scapulœ, ex Stephano. Yverdun, 1593, à Évreux Antoine le Marié (1600-1622) est l'intro-
in-S. ducteur de la typographie, et l'on peut même dire
Si nous acceptions sans contrôle une date fournie qu'il appartient au xvie siècle, puisque l'on connalt
parles anciens catal., c'est à 1560 que nous aurions plusieurs volumes sortis de ses presses à la date de
fait remonter la typographie à Yverdon, car nous 1600 il avait pour marque: Orphée jouant de la
trouvons au catal. du lihraire Robert Scott (Londini, lyre, assis sur un dauphin, qui le promène sur la
1674, in-û, p. 85j: lo Jlahhint (sic. lisez Baullinï) mer, et pour devise: Je hante larmonie; devise
Uninersalis plantarum hisloria. Ebroduni, 1560, parlante d'après une note que nous avons sous les
3 vol. in-fol. L'ordre des chiffres est renversé; ce yeux, note dont nous ne pouvons absolument re-
grand ouvrage fut imprimé à Yverdon, en 1650. trouver ni contrôler la provenance, mais que nous
En 1612, un imprimeur de Genève, bien connu consignons pour valoir ce que pourra Ant. le Marié
par ses démêlés avec les magistrats de Genève, par aurait eu pour femme Jelianne Lermont dont il
sa mission auprès du roi de France Ilenri IV, par aurait cherché à rappeler le nom dans ces devises,
ses propres écrits enfin par la souscription suivant la mode un peu puérile du vieux temps.
bizarre qu'il adopte pour les nombreux produits Voici quelques volumes imprimés par le Marié
de ses imprimeries, Pyramus de Cahdolle, espé^ Discours de J. D. du Perron sur le Pseaume 122.
rant trouver plus de calme sur les terres de Berne, Evreux Ant. le Marié. 1600, in-8. Actes de la
dans le pays de Vaud, se décide à transférer son Conférence tenue entre le s' évesque d'Eureux
mat'riel dans la ville<jd'verdon sous la protec- (Jacques Davy du Perron) elle s' dit Plessis (Mor-
tion directe du bailli Nicolas de. Diesbach et d'un nay), en présence du roy, à Fontainebleau, le U de
seigneur de Berne, fort letlré, qui devint auss iplus may 1600. Évreux, Anth. le Marié, 1601, in-8.
tard bailli d'Yverdon François-Henri Graffen- Réimprimé l'année suivante; cité au Catal. des
ried de Gerzensee. Cette translation et l'installation Etiéoir de 163&, in-4. Réfutation de l'Ecrit de
du nouvel établissement ne purent être terminées SI" Daniel Tilenus contre le discours de M. l'Eues-
qu'à la lin de 1616, et. dès l'année suivante, nous que d'Eureux, touchant la tradition apostolique,
Irouvons des livres imprimés à Yverdon par Pyramus par ledit sr évesque (cardinal du Perron). Ibid.,
de Candolle, avec cette souscription sur les livres éd. 1601, in-8. (Cat. Delassize, n° 110). Articles
latins Ebroduni typograpliia Caldoriana, et sur des ministres elautres, appelléspar madame, pour
les français De la Société lielvétiate Caldoresque, la Conférence proposée entr'eux et M. l'evesque
souscription qu'il avait déjà adoptée à Genève en d'Eureux, 1602, in-8.
1610, et qu'il faisait venir de ses ancêtres, les Caldora Le second imprimeur d'Évreux s'appelle Nicolas
de Naples. Hamillon; il était issu d'une famille d'imprimeurs
Mais il ne trouva pas Yverdon le repos qu'il espé- rouennais ses débuts comme imprimeur à Évreux
rait, et ses procès avec ses ouvriers Jean Berjon et datent de 1631.
Jacq. Stoër, et ses longs démêiés avec le conseil de L'arrêt de 170&, confirmé par celui de 1739,
Genève,sont longuement analysés par M. Gaullieur n'autorise qu'un seul maître imprimeur pour la
ITypogr. Geney., p. 190 et suiv.). ville d'Évreux en 1764, le Rapport Sartines nous
« Cette imprimerie d'Yverdun dit ce bibliographe, donne le nom de cet imprimeur C'est la dame
après avoir eu un moment de faveur et de prospé- veuve Jean Malassis, qui a succédé à son mari dé-
rité au début, finit par échouer devant les mêmes dif- cédé en 1758, lequel avait imprimé pendant plus de
ficultés qui nuisirent aux presses genevoises au mi- au ans dans la ville d'Evreux cette dame Malassis
lieu du xvie siècle, savoir le changement de di- possède deux presses.
rection dans les esprits, qui se préoccupaient moins
de controverse et malheureusement aussi des fortes Ebronium, Voy. AURIO.
études classiques du xvie s. les procédés de basse
fabrication, la mauvaiscgualité du papier et l'emploi EBUDiE Ins., "EëouSai vriaoi H<EBUDKS
d'un vieux matériel que l'on ne renouvelait jamais. [Ptol.j,
[Plin.], groupe d'iles de la cote O. de la
A la fin de leur carrière, les imprimeurs d'Yverdon
Britannia les Hébrides,
passaient dans le pays pour être adonnés à la recher- Barbara, auj.
che du grand œuvre; et leur nom: Caldoresque, Westem-Islands situées sur la côte
disaient les voisins, venait de la grande chau- d'Écosse, depuis le cap Wrath jusqu'à
dière où ils faisaient bouillir leurs mixtures de sor-
ciers. la presqu'ile de Cantyre; les principa-
o Un siecle après, vers 1763, un moine, Fortunato les sont EBUDA orientalis, l'île de Sky
Bartoloinco de' Felici échappé des cachots de l'in- ou Skie; dépend du comté d'Inverness;
quisition napolitaine, releva l'imprimerie d'Yverdon,
et lui donna un éclat nouveau par de nombreuses et EBUDA occidentalis, ou Leogus [Cam-
publications, et surtout par une édition de VEncy- den], Lewis Island, la plus septentrio-
ctopèdie (1770-1780).n nale du groupe; ch.-l. Stoniaway.
Ebrodunensis LACUS, lac d'Yverdon, auj. Audura.
EbuRA, voy.
lac de Neufchàtel, Neocomensis LACUS,
EBURA, voy. Ebora.
que traverse YAar, Arula.
EBUROBERGOMUM, EBERSPERGA, EbERSBERGA,
Ebrogilum, Ebrolium, J56ra«7,ville deFr., Ebersburgum, Ebersberg, bourg 0 de Ba-
sur la Sioule (Allier); anc. abb. de S. vière (Isarkreis).
Benoît.
Nous connaissons une lettre du célèbre OEcolani-
Ebroica, Ebroicum Ebroiœ pade, le curé de Baie converti à la Réforme et l'ami
[Cœs.], [Cell.], de Froben et d'Erasme, imprimée Ebersbtcrgi, en
Eburo, EBURONICUM, CIVITAS Ebroicorum 1522 en voici le titre exact Quod expediat epi-
Ebroicense oppidum stolœ et evangelii leclionem tn missa uernacuto
[Notit. Imp.J, [Ann.
Hincm. anc. Mjeimolanum sermone plebi promulgari QEcolampadii ad He-
Rem.], [Itin. dionem cpistola. Légat, expendat, quisquis sacra
Anton.], MsSioXâvtov [Ptol.], anc. capit. complcclilur. Est quod pectus vere Cliristianmn
des Aulerci-Eburovices, ch.-l. de comté delectel. Ebcrsburgi, mense Junii 1522, in-8.
44b EBUROBRIGA.
EDRON. 446
Eburobriga [Itin. Anton., Tab. Peut.], ler, Budrand] Leutkirch, ville de Wur-
dans la Gaule Lyonn., auj., suiv. Rei- temberg, sur l'Eschach (Danaukreis).
chard et d'Anville, St-Florentin-sur- HEIDELBERGA.
Edelberga, Voy.
rArmançon, ville de Fr. (Yonne).
Edessa [Liv., Itin. Anton., Tab, Peut.],
EBUROBRITIUM,VOy. ALCOBATIA. "eSeot» [Polyb., Strab., Ptol.], Aiforoa
anc. de l'Éma-
Eburodunum, voy. Ebrodunum. [Plut., Steph.l, capit.
Vo-
thie, en Macédoine, auj. Vodina,
Eburomagus [Tab. Peut.], HEBROMAGUS [Au- dhena [Leake, Cousinery], ville du pa-
son.], localité de la Gaule Narbonn., ch. de Saloniki.
auj. Branne, commune du Limousin
EDETA, LlRIA, "HÎniTa -ri x*ï Aetçia [Ptol.'J,
(Haute-Vienne). ville des Edetani, dans Tar-
l'Espagne
Eburones [Plin., Caes.], 'Egoûpuve; [Strab.l, raconaise, auj. Liria, ville de l'inten-
peuple de la Gallia Belgicâ; habitait le dance, et au N.-O. de Valence.
Limbourg hollandais. EDETANI [Plin.], 'ufcwm Seue-
[Ptol.l
Eburovices, VOy. AULERCI. tani [Plin.], SiSnTavoî [Strab.], peuple
entre les Con-
Eburum,"Eê'.upov [Ptol.], voy. Olmutium. de l'Espagne Tarrac.,
testani et les Celtiberi; occupait le
EbususIns. [Plin.],*ESuocç [Strab.], "eSuo- Nord du roy. de Valence et une partie
<re;[Ptol.], EBUSSUS[Liv., ltin. Anton.], de l'Aragon.
PITYUSAMAJOR[P. de Marca], l'une des
îles Baléares, Ibiza, Iviça, au S.-O. de Edindm, Edenburgum, voy. Alata CASTKA.
Majorque; appart. à l'Espagne depuis Nous ajouterons à la note bibliographique que nous
avons consacrée à cette ville, l'extrait suivant du
1294.
Frazer's Magazine, mai 183S: La poste ne fut établie
Ecclesbr.s:, suiv. Graësse, serait la ville en Ecosse qu'en 1635, et son apparition fut bientôt
suivie de la création d'un journal, en 1851, le Mer-
de Falkirk, en Ecosse; voy. Davium curius Seoticus, qui ne réussit pas et disparut l'an-
Sacellum. née suivante. Le Caledonian Mercury est fondé le
31 déc. 1601, par Thomas Tydserf, fils de l'Évêque
Ecclesle, Iglesias, bourg de l'ile de Sar- des Orcades; puis l'Édimbitrgli Gazette apparaît en
daigne (prov. Cagliari). 1680, tombe et se relève en 1699, pour fournir sa
Echa, Eic/t, bourg de Hollande (Lim- longue et brillante carrière.
Nous donnerons aussi le titre du premier livre
bourg). imprimé avec datecertaine à Edimbourg, que nous
n'avons fait que mentionner, et seulement d'après
Echedorus fl., 'Ey.sESupoî [Hérod.] 'Ey.s-
Herbert, qui entre à ce sujet dans de longs et curieux
Swpo; [Ptol.], pet. fleuve de la Macé- détails.
dome, auj. le Galliko [Leake, Pouque- Ce livre, dont le seul exemplaire connu fut cédé
par un gentleman du comté d'Ayr à la librairie des
ville]. avocats d'Édimbourg en 1788, porte sur le dos:
Treatise c'est un recueil factice de
Eciietla, i 'Ey/Aa [Polyb., Diod.], localité of nobleness
de Sicile, à l'O. de Syracuse, dans la plusieurs pièces de poésie et ballades, dont plusieurs
ontété imprimées à Edimbourg, et les autres, particu-
montagne, auj., suiv. Reichard, Gran- lièrement la dernière The gest ofRobyu Tlode, »
michele (?), et Ochula suiv. Bisch. et à Londres, par Pynson. La première pièce, seule,
est en prose.
Môller. Après les cinq premières ff. en prose, onlit: Heir
aides i lie Porteous of nobleness translata out of
Echinades tnsuljE [Mêla, Ovid.,>Plin., etc.],
ffrenclie in Scoltis be maister Andro Cadioii. Int-
'E/Jvai, 'Ex"^îe; vvissi [Hom., Hérod., prentit in the SouthGait of Edimburgh be Walter
Ptol.], groupe de petites iles de la côte Chepman and Andrew Millar the xx dai ofApile
{sic) the yliere ofGod sicccr.c and vin Yhcris.
d'Acarnanie, à l'entrée du golfe de Co- Suit un traité en vers de 20 ff. A la fin Heir endis
rinthe, aùj. Curzolari, près du golfe the Knighlly tale of golagrass, and Gawanc in the
de Lepanto. south gait of Edimburgh be Walter Chepman and
Androw Mitlar the vin day of April the yhere of
Eciiinus [Liv., Mêla], 'EyTvoj [Aristoph., god M. ccccc et vin yheris.
Ce recueil, d'un prix inestimable, contient quatorze
Strab.], ville de la Thessalie, auj., suiv. pièces,, toutes uniques (?), mais dont plusieurs sont
Leake, Akhino, dans le dioc. de la malheureusement imparfaites.
Phthiotide. Chapman et Myllar cessent d'imprimer vers 1530,
et même probablement avant un peu cette époque.
Eckeskea, Ekesium [Baudrand], Ekesjô,
ville de Suède (Smaland). EDONES, "h£<ove; [Thuc., Strab.], ëdoni
'HoW(
voy. jEclanum. [Plin., Liv.], [Herod., Steph.J,
ECLANUM, de la Thrace, de la Macé-
peuple puis
ECNOMOS, 'Exvojj.o; [Diod.], bourg du Sud doine, entre le Strymon et le Nestus;
de l'île de Sicile, auj. Monte di Licata. habitait les bords du fleuve actuel du
et du golfe d'Orfano.
EcoLISMA,voy. ENGOLISMA. Strouma
Ectodurum, Leutkerka, Leutkirciia [Zei- Euron [Plin.], Evron [Tab. Peut.], port
447 EDRUM. EINSESTADIUM. 448
des Veneti, dans la Gallia Transpadana, Peut.], ville des Condrusi, dans la Gallia
auj. Chioggia, Chiozzia; à la pointe Belgica (Germania infer.)
orientale des Lagunes (Vénétie). EGOSA, voy. Campus ROTUNDUS.
Edrum [Cell.], ville des Euganei, dans la Egra [Cell.], Agara .[Chron. Moissiac],
Gallia Transpadana, auj. Idro, bourg riv. de Bohème, affl. de l'Elbe.
VEger,
du Milanais (délég. de Brescia).
Egra [Cluv.], (Egra [Bert,], Agria, Eger
Eduluh, Edulo, bourgn du Milanais (délég. ville de Bohème,
(en tchèque Chebbe),
de Brescia). dans le cercle d'Elbogen.
Egabra, jEgabra, ville de la Bétique, auj. Ce fut là que Wallenstein fut assassiné en 1634.
Cabra, bourg d'Andalousie, entre Cor- Falkenstein fait remonter l'imprimerie dans cette
ville à l'année 1687. Nous que ce bibliogra-
doue et Grenade. pensons
phe a confondu cette ville avec FAGRIA de Hongrie,
EGELASTA ou Erlau; mais dans ce cas il antidaterait l'in-
[Plin.],EGELESTA[id.], 'EyeXocffrai Eger troduction de la typographie, car c'est seulement en
[Strab.], ville des Carpetani, dans la 1756 que, sous les auspices du comte Barkoczy,
Tarrac., auj. Yniesta, dans la Nouvelle- évoque d'Erlau, Fr. Ant. Royer, imprimeur à Pres-
Castille [Morales]. bourg, transporta son établissement typographique à
Erlau, et peu d'années après il suivit son protecteur
EGESTA [Festus] "E-^CTa [Thuc.], Aï-feara à Gran, dont celui-ci venait d'être nommé archevê-
que. Voici le titre du premier volume imprimé à
[Strab.], Acesta [Virg.], Zt^ina [Ptol.], Erlau: Szegedy Joan. Opusculmn de Hierarchia
voy. ACESTA. Eut. et de Primatu S. Petri apostoli ejusque suc-
cessorum romanorum puntiftcum. Agriœ, typis
EGETA,voy. /Egeta. Francisci Antonii Royer, 1756, in-8 de 270 pp. (voy.
Eghamum ("?), Egham, bourgZDd'Angleterre Agkia).
grie (comitat d'Œdenburg); palais des Clycis Limen [Itin. Anton.], TXuxùç Xiu,yW
Esterhazy. [Strab.], ville d'Epire(Thesprotia), auj.
L'introducteur de la typographie à Kismarton est Porto Canari, dans l'Albanie infér.
Joanu I.éopold Stotz; son imprimerie date de pre-
mière année du xixc siècle: Fûrstenpaar-das-edle. El^us [Liv., Plin.], "EXaioç [Polyb.], auj.
FAn dialogisirtes Original-Gcmùhldc ausdemjet- Missolonghi, ch.-lieu du dioc. d'Etolie,
zigen Jalirlwndert. Eisenstad, gedruckt bey Joh. suiv.
Hochfïirsll. Ilofbuch- Forbiger.
Leop. Stotz, Eszterltazyschcn
Le comité grec de Londres y envoya une petite
drucker, 1802, in-8, de lui p.
imprimerie en 1823, et lord Byronyfit imprimer à ses
EINSILDA, EINSIDLA, EREM1TARUM CcENOBIUH, frais les Chroniques grecques, 'E).).r)vixà ypovixâ
Monast. IN Sylva, en 1824. En 1825 parut dans cette imprimerie, diri-
Meginradi CELLA,Ein-
et anc. abb. de Bénéd., gée par Mestheneus, l'hymne de Solomos à la Li-
siedeln, bourg berté, et la même année, ©Etopia le Gouverne,
en Suisse (cant. de Schwitz); Zwingle ment représentatif, par Polyzoidès, in-8.
était curé d'Einsiedeln en 1517; patrie Eleus [Liv., Plin.j, 'EXœioO; [Ptol.], ELEUS
de Paracelse (Bombast de Hohenheim).
[Mêla], ville de la côte S.-E. de la Cher-
L'imprimerie existe dansce monastère depuis 1567,
sonèse de Thrace, dans la
si nous pouvons ajouter foi au catalogue du libraire auj. Critia,
Thorpe de l'année 1836, qui donne le titre d'un volu- presqu'île de Gallipoli; suiv. Boblaye,
me S. Meinrardi Vita, trad. en allemand et sous- les ruines d'EL^us se verraient du
crit: « Eicnsydlcn 1567. Ne connaissant pas le vo- près
lume, nous sommes forcé de sauter un siècle, et cap Griego.
nous arrivons à la fin du xvn" siècle Histoire de
l'origine, du progrès et de l'état présent de la ste
ELAPIIONESOS, ELAPIIONNESUS [Plin.], CER-
chapelle de N. D. des hermites, en l'abbaye d'Ein- voiium Insula [Cell.l, PROCONNESOS
sidle, O. de S. Benoit (U. de Besançon); recueillie
et dressée par M. Cl. Jacquet. Enisidle, 1686, in-8.
[Mêla], npoxéwiao;[Ptol.], îles delaPro-
Parodoxa thomistico-tlieologica, id est selecliores pontide, auj. les îles de Marmara, dans
difficiiltates quas propugnatnmt Rever. et la partie occid. de la mer de ce nom.
doctiss. P. Haan, S. Stader, etc., typis monasterii
Einsidlensis, anno 1688, in-8 (cat. de Dinaux). Elaris, voy. ELAVER.
Enfin, Haym (p. 396) cite un vol. imprimé Ein-
sildœ nell' Elvctia, per • Ebersbach, qui nous donne ELARONA, VOy. ILURO.
le nomdu premier imprimeur quenousconnaissions. ELATEA 'EXdÎTst* [Hérod.,
[Liv.], Strab.],
villede ville de Phocide, Elefta,
EioNj'Hïûv [Thac., Hérod.], Macé- auj. Elefto-
doine dans le dioc. de Phocide
(Edonia), auj. Réndina, ou, suiv. poli, [Kruse].
Kruse, Coiztessa, ville située sur le golfe ELAVER [Ca;s.], ELARIS [Sidon.], Elauris,
du même nom, qu'on appelle aussi Helemus, l'Allier, riv. de Fr., affl. de
golfe d'Orfano. la Loire.
DICTION! DE GÉOGR. 15
451 ELBOCORIS. ELIBANUSMONS. 452
-Joh. ScharsilManualelogicum,Elbingœ, 1639, ELEPTA, Niebla, bourg d'Espagne (prov.
i n-12,etc. c de Séville).
ELBOCORIS, 'EXëoxopU[Ptol.], ElBOCORII Eleusa Ins.
Plin.1, localité de la Lusitanie, au N.-E. [Plin.], n EXéousa[Strab.], île
du Sinus Saronicus, entre Egine et Sa-
de Coïmbre,auj.Celorico, suiv. Reichard.
lamine, auj. Laiusa, suiv. Boblaye.
ËLBORA, Alëopa[Ptol.], voy. TaLABMGA. Eleusis [Cic, Mêla, Tac.,
etc.], 'EXeutJÎç
Elbovium, Ellebovium, Elbeuf, ville de Fr. [Hérod., Strab.], ville de l'Attique, sur
(Seine-Infér.); anc. titre de duché- le golfo d'Egina, Saronicus sinus, au
pairie la première manufacture de N.-O. d'Athènes, auj. Lessina, Elessin;.
drap fut fondée en 1667. on y voit lesruines du temple de Cérès.
ELBURGUM [Cluv.], Elburg, ville de Hol- Eleutheri Caburci, peuple de la Gaule
lande (Gueldre). Aquitaine, hab. l'Albigeois.
ELCEBUS, "exktiSoç[Ptol.], HELVETUM [Itin. ELEUTHERNA [Tab. Peut.], 'EXeuôc'pva [Str.J,
Anton.] (?), HELELLUM [Tab. Peut.] (?), 'BXsuôc'pvat [Polyb.], ville du N.-E. de
Alaia [Geo. Rav.], localité des Tribo- l'ile de Crète, auj. Elevthema [Pashley].
ques, dans la Gaule Belgique, sur l'em-
FREYSTADIUM.
placement de laquelle les opinions sont ELEUTIIEROPOLIS, voy.
partagées suiv. Cluvier et Zeiler, c'est Ei.eutiieropolis AD VAGUM, Freystadt, sur
auj. Ell, bourg de la basse Alsace (Bas- le Waag, pet. ville de Hongrie (com.
Rhin) suîv. Beat. Rhenanus et Simler, de Neitra).
Schelestadt; enfin, d'après Kruse, Zel- ELEUTIIEROPOLIS
senheim, commune près Strasbourg. Tessinensis, FREISTADIUM,
Freystadt, sur l'QElsa, ville de la Silésie
Elcetiiium, 'exxs'ôiov[Ptol.], ville de la autrichienne.
côte 0. de Sicile, auj. Alcala degli Nous croyons pouvoir rapporter à celte ville l'im-
Friddi, suiv. Reichard. pression suivante Ludovici Camerarii
hispanica, seu considel'ationes
cancellaria
et acta publica, ex
ELDANA, Saldana, Saldanha, bourg d'Es- quibus proscriptionis in electorem palatinum sco-
pus apparct; uccessevunt- flores Scioppiani, ex
pagne (Haute-Castille). Casp. Scioppii classico belli sacri. Freistadii, 1622,
ELDENA, Eldena, bourg du -Mecklemburg, in-a. (Bauer. Cat. Bulteau, n° 1676.)
Falkenstein et Cotton donnent aussi cette date, et
sur l'Elbe. veulent sans doute désigner ce livre pour les débuts
ELEA[Cic], 'EXsa [Strab., Steph.], "EXïi de l'imprimerie, dans l'une des villes de Freystadt,
mais sans désigner à laquelle de ces villes s'applique
[Strab.], Helia [Plin.], Veua fCic, cette indication.
Mêla] BeXs'a[Steph.], Oùs'Xiai [Ptol.], ELFERTUNUM, Northallerton, ville
ville de la côte de la Lucanie, auj. Cas- d'Angl.,
dans le North-Riding du Yorkshire.
tellamare della Bnuxa, bourg de la
L'imprimerie parait dater en cette ville de la
Princip.-Citérieure, prov. napolitaine fin du siècle dernier en 1791, miss Crossfield y pu-
du roy. d'Italie. blia son History of Northallerlon, in-8.
Electris, île située dans le N. du golfe de par le saccagement sauvage des marbres
UriîS, 'IvSuoiroftiç 'Iêr,f(a; [Steph.], ville lant dire confluent), faite par M, Eus.
des Indigetes, danslaTarracon., colonie Castaigne, dans le savant mémoire qu'il
des Phocéens de Marseille, auj. Ampu- vient de publier sur les Agesinates. de
rias, ville d'Espagne (intend. de Girone). Pline l'Ancien mémoire dans lequel le
Empoius [Liv.], Castel Arugonese bourgC) bibliothécaire d'Angoulème écarte ri-
de l'île de Sardaigne. goureusement les noms A'Iculisna [Au-
Emporium Empolja, son.), et d'Inculima que Danville et
(Liv.),
de Toscane, sur l'Arno.
Empoli, bourg
plusieurs géographes après lui avaient
appliqués à Angoulème.
Empulum[Liv.], ville duLatium, auj. Am- C'est à l'année 1491 que d'accord avec tous les
piglione, dans la campagne de Rome, bibliographes, nous faisons remonter l'imprimerie à
près de Tivoli. Angoulême: Avçtorcs octo continentes libros vide-
de conté-
licet\\Catlionem\\l;acetu7n\\Theoctolum
EMSIA,voy. EMBASIS. ptu mundi. |j Horetum\\Alanum de parabolis\\ IJ
Fabulas esopi Il Thobiam. Au v° du dernier f.
Emula, voy. FOHuM CORNELII.
Félix UbMo'if. finis quosauctores vulgo appeliai
Enarginum, Orgon, ville de France (Bou- correct ify impress0
Maii. Anno dni mcccclxxxxj.
q? engotisme die xvu.niensfs
pet.in-4, goth., sans
ches-du-Rhône). chif. mais avecsign. de A-S, par 8, excepté le der-
Enchusa ENRnusA nier cahier de 0, dont le dernier f. blanc, a 26 lig.
[Bert., Guicciard.],
par page.
[Cell.], Enciïusia, MACUSA, Énckhuizen, Au xvic siècle, lesMinières doivent être cités par-
ville de Hollande sur le Zuydersee mi les principaux imprimeurs d'Angoulôme Jean de
Minières est le chef de cette famille, et son fils
(Norholland).
en 1609, suiv. Falkenstein le supplé- Olivier, à la fin du siècle, doit être remarqué entre
Imprimerie tous.
ment de J.-J. Bauer (rarer lluclicr) nous fournit Au xvne siècle, nous citerons Maucbire et Ilélie
une indication antérieure Jos. de. Acosta,\historie le Paige qui donne l'édition des Coutumes d'Angou-
naturcelen morccl van de Westersche Indien. Enck-
Usmc, exécutée danscetteville en 1627, in-4. (i.a pre-
huysen, 1598, in-8, réimpr. à Amsterdam, en 1624:
in-4. Versio rara (Bibl. Salthen. p. 129). M. Cotton mière édition des Coutumes de l'Angousmoys avait
été donnéeà Poitiers, en 1514, ce qui pourrait per-
cite les Evangiles de S. Matthieu et de S. Marc, en mettre de supposer que le premier volume cité par
malai-hollandais, imprimés dans cette ville en 1629. nous à la date de 1491 est le produit d'une imprime-
Ce livre nous est inconnu. Une édition de quelques rie passagère,. et que l'on ne doit peut-être faire
poiimes d'Ovide, imprimés séparément, de Fastis,
Tristibus et Ponto, formant un vol. in-12, y fut remonter l'imprimerie qu'au milieu du XVIe siècle..
Les arrêts du Conseil de 1T04 et de 1739 donnent a
donnée en 1653. la ville d'Angoulesme le droit de conserver deux
Encopià, Enecopia, Enkôping, ville de Suè- imprimeurs et en 1764, lors du rapport Sartines,
ces deux imprimeurs étaient Jacques Nézé, pourvu
de sur le Màlarsee.
en 1731, et Abraham François Robin, établi en 1746.
ENDELAVIA, ENDELA, Ènddave, Endelau, Engousmensis Provincia, Ecoumensis PAGUS
îleetbourg du Jutland(proy. Aarhuus).
[Ann. Prudent. Trecens.], Inculismen-
Endid.« [1t. Ant.], local. de la Rhaetie, auj., sisProvincia [Duchesne, Antiq. deFr.],
suiv. Kruse, Enn, Enga, près Botzen l'Angoumois, province de France, répar-
(Tyrol). 0 tie auj. entre le dép. de la Charente et
l'Ens, riv. d'Autriche, affl.
Enesus, ANESIS, de la Dordogne.
du Danube. ENGYUM (Sil. It.], "E-pjov [Diod. 'Evyiïov
Enfilda (?), Enfield, ville d'Angleterre, ENGYNA CIV. [Cic. Verr.], ville dee
[Plut.],
dans le comté de Middlesex. dont les ruines se rencontrent
Sicile,
o The Butes oftlie Enfield Âmicable Society » fu- Vetere.
près de Gangi
rent imprimés dans cette ville en 1794 (Cotton).
Enhydrium [Liv.J, ville delaThessalie, auj.
ENGADI Valus, VEngadina, célèbre vallée
Fersaliti, sur la rive gauche de la riv.
du pays des Grisons, en Suisse. Voy. du mème nom, dans le dioc. d'Elide.
SCUOLA.
Engousma [Mss. et monri. du xm° s.], ENINGIA, voy'. FENNINGIA.
anc. CONDATE Agesinatuh [Tab. Enipeus fl. [Plin., 'Evraso? [Hom.,
Peut., Virg.],
E. Castaigne], Agesina [Plin., Strab.1, fleuve de l'Elide, le Fersaliti,
Valois],
AQUESINA, AQUELINA AQUILESINA Ecoli- affl. du Rofeo ou Alfeo.
sina [monn. Ecolisma
mérov.], [Not. pr. ENISIS,Nisi, petit Il. de Sicile, dans le Val
Gall., Greg. Tur., Eginh.j, Egolissima, di Demona.
Equolesima [Mss.], Engeleiiieima (xe s.),
Enjedinum, Enyedinum, Agnettinum, Enied
•'Angolisma(xiu0 s.), ville des Agesinates,
all. Strassburg), bourg de Transyl-
dans la Gaule Aquitaine, auj. AK.90t<<es- (en
me, Angouléme, chef-lieu du dép. de la vanie, près du Marosch.
Charente, entre ce fleuveet la riv. d'An- Exna [Cic, Liv., Plin., etc.], -h vEvm
guiennu, ce qui justilie l'ingénieuse [Polyb., Strab.], sur la voie de Catane
traduction du CONDATE de la Tab. de à Agrigente, auj. Castrogiovanni, ville
Peutinger (CoNDATE, en celtique, vou- de Sicile, dans le Val di Noto.
459 ENOSIS. EPID1UMINS, 460
Enosis [Plin.], petite île sur la côte S.-O. chef-lieu de la province sarde du même
de Sardaigne, auj. S. Antioco. nom.
ENSDORFENSE MONASTEHIUM, ENSDORPIUM, Epetiuh [Plin.], 'Eus'tiov [Polyb., Ptol.],
Ensdorf, bourg de Bavière, près d'Am- ville et fort de l'Illyrie, auj. Strobez, à
berg anc. abb. de Bénéd. l'embouchure du Narenta, en Dalma~
ENSisnEinnii, d'Alsace tie.
Einsheim, bourg
(Haut-Rhin). Epeuu, "Bmiov IXen.], "Emov [Herod.],
Ensium CIVITAS, voy. Anassianom. AÎmj[Hom.j,ville d'Elide, dont les rui-
nes se trouvent à Paléokastro, près de
Entella [Sil.], -h'EvTs'XXa [Diod., Ptol.], Platiana.
"EvreXa [Steph.], ville de Sicile, sur les CORINTHUS.
ruines de laquelle s'élève un village du Ephyra, voy.
même nom, dans le Val di Mazzara, à Ephyra INS.,sur la côte de l'Argolide, île.
l'E. de Poggio reale. de l'Archipel, auj. Hypsili [Boblaye].
Entella, fl. de Ligurie, auj. Lavagna,dans Epicaria' [Ptol.], ville de Dalmatie, auj.
la prov. de Gènes; tombe dans la Médi- Papadoras, dansle pachal. de Janina.
terranée.
Epidamnus [Plin.], 'E-sSajAvoç [Thuc, Po-
Enus, voy. OEnus. lyb., Strab.], puis DvjuiAcniuM[Cœs.,
EORA, l'Yére, riv. de Normandie se jette Cic, Liv.], AuPp<fyiov [Thuc., Ptol.J, ville
dans la Manche. de l'Illyrie grecque, auj. Durazzo (en
Epamantatiurum EPAMANDUNUM Illyr. Duradsch), ville de la Turquie
[lt. Ant.], d'Europe dans l'Albanie pachal.
de Fr.
[Tab. Peut.], Mandeicre, bourg d'Elbessan évèché cathol., archev.
(Doubs). grec.
Epanterit, peuple des Alpes Maritimae, Cette ville ne figure pas comme lieu d'impression
habit. les environ de Vintimiglia. dans la longue liste fournie par Falkenstein, et ce-
pendant il nous faut mentionner un ouvrage que
Epauna, EPAUNUM, EPAONUM, Epona, Epo- nous trouvons au Catal.deG. Willer (Francof., 1592),
nensis et au Catal. Maittaire (Lond. 1759) Apotheosis no-
cmiAs, EPAONE, localité célèbre
ui ueteris Copitecornu niliili Vtopiensis strenœ
par un concile tenu en 517, et sur l'em- loco inter quosdam amicos mutuo missa per inter-
actuel de laquelle on n'est nuntium Mercurium Liberalem, Palritium Bene-
placement
les Menestrier et ventanum. Epidamni, apud Polydorum Cargium
pas d'accord uns,
158a, in-li.
d'autres savants, appliquent cette déno-
mination à une ville de Savoie, Yenne, EPIDAURUM [Plin.], 'ETtiSaupoç
[Ptol.],n!Tau-
anc. capit. du petit Bugey; d'autres pa [Const. Porphyr.], ville deDalmatie,
traduisent par Pamiers ceux-ci par anc. colonie romaine, sur l'emplac. de
Albon, bourg à 5 lieues de Vienne laquelle s'élève la ville de Ragusa-Vec-
(Dauphiné); ceux-là enfin par Mandeure chia, sur le Narenta, bourg du cercle
(voy. Chitilet, Diss. de Loco Epaun. de Ragusa, dans la Dalmatie autri-
Concil.). ). chienne.
EperijE, Eperjesinum, voy. Aperiascio. Epidaurus [Cic., Liv., Plin.], -h 'WSaupoî
Nous avons omis une note bibliographique
quand nous avons cité cette
d'une [Herod., Thuc.], 'Exauce; Uç«E[Plut.],
certaine importance
ville à la lettre A. Voici ce nous J; Né-
ville de l'Argolide, à l'O. d'jEgine, sur
que apprend
meth (Typogr. Ilungariœ, p. 83): le Sinus Saronicus, auj. Pidhavro, suiv.
En 1656, un typogr. du nom de Thomas Scholtz Boblaye.
s'établit à Eperies ou Eperjesin un seul livre
exécuté par lui est aujourd'hui connu, et jusqu'à la Epidaurus Limera [Plin.], 'E-tSaupo; Vi
suivant
seconde moitié du siècle
ratt. Voici le titre de l'uniquespécimen
l'imprimerie dispa-
de la typogr. Aip.ïip4[Thuc., Strab., Ptol.], Malvasia
de Th. Scholtz, qui soit parvenu jusqu'à nous Uor- [Cell.], ville de Laconie, auj. Palea Mo-
valh Andr. Veterosolieiis. Hung. Trenchin, Dein nemvasia, ou Nonembasia, Napoli di
Eperies. Gymn.
Pontifidos
Rector.
de Scriplurœ sacrœ
Disputatio
V. T.
adversus
Canone
Malvasia, ville de Morée, dans une pe-
quam subprœsidio Andr. Horvathdefeitdere anni- tite île du golfe de Napoli de Romanie
tetur Andreas Braxatoris ltosenbevgaLiptov. Ann. (ARGOLICUS Sinus).
1656. Eperjenini, excudebat Thomas Scholtz, in-ù,
18 ff. Epidelium, localité de la côte de Laconie,
L'imprimeur dédie ce premier produit de ses auj. Agio Lindi, en Morée.
presses au sénat et aux citoyens d'Eperies.
EPERODIA,EPOREDIA [Cluv.,Zeiler], 'E-ofEo\'«
Epidh, peuple de la Calédonie, habitant
EBOREGIA EBOREIA YvoRIE la côteN.-O. d'Ecosse, partie du comté
[Pto).]
B. Eboreia Yvrea,
Jurée, anc. de Ross.
SPtol.]
Chron. Eboregia
Dion.],
colonie rom. du temps de Marius, auj. Epidiom ins., l'une des Hébrides.
461 EPIDIUMPROM. ERCURIACUM. 462
Eustadium, EISTETA, Eystet (au xve s.), voy. Evoniuji, Stepiianôdunum, Dimstafnay
AlCIISTADIUM. bourg et chàteau d'Ecosse, dans le
Nous avons donné comme premier livre imprimé comté d'Argyle.
dans cette ville la Suhma IJostiensis Uenrici de
Segusio, 1OT8 mais il nous faut signaler une attribu-
Evoras MonSj ô Eùo'paç,montagne de la
tion que nous trouvons dans le catal. Libri (Lond. Laconie, auj. le Paximadhi [Leake,
1859, n° 1567), attribution que nous avons con-
trôlée et qui nous permet de faire remonter sans Morea].
i.
hésitation a une date antérieure l'introduction de la Evorea in Epiro [Sozom. Pist.]., appelée
dans la ville d'Eichstadt.
typographie
Alaiïœ Dei Cenitricis casiissimœ, inviolatœ aussi DONATIANA, du nom de S. Dona-
perpetuœ que defensorium, pet. in-4 goth. s. 1. to, son évèque; ce n'est aujourd'hui
n. d.
Cet exempl., acheté par Libri 56 fr. seulement à la
qu'un village qui a conservé le nom de
vente Bearzi, est composé de 30 ff., dont le verso San Donato, dans l'Albanie Infér.
du dernier est b'anc, ornés de 53 curieuses planches FAREMONASTERIUM.
Evoriacje, voy.
xylographiques, avec un texte en vers latins et prose
allemande. La6« p., la seule qui ne soit pas décorée
vendu Evremodium, Envermeuil, bourg de Nor-
de grav. sur bois, a 32 lignes. L'exemplaire
chez Libri. et dont ce bibliophile, d'après llain, at- mandie (Seine-Infér.).
tribue avec raison l'impression aux presses de Rey.
EBROGILUM.
ser, portait cette note d'une écriture très-ancienne: EVROGILUM, voy.
« Philosophia id est naturalis figuratio de fecunda
Evroicuîi, voy. EBROICA.
virgine edita per Egregium Doclorem Franciscum
»
Retz de Vienna ord. prédicat,
llain décrit deux autres éditions de cette pièce
Evus, l'Ay, pet. riv. d'Ecosse.
rarissime, et donne également la première de ces Ex Exitanorum Oppidum
[Mêla] voy.
éditions aux presses d'Eichstadt. SEX.
Sans pouvoir assigner une date certaine à ces
productions d'un art très-reculé, il est permis de les ExA, Isca, l'Ex, pet. fl. d'Angleterre; tombe
faire remonter, sinon à l'année 1470, comme le fait
hardiment M. Libri, au moins à 1475. Les deux dans le canal de Bristol.
éditions sont incontestablement imprimées par Rey-
ser, et toutes deux sans chiff., réel, ni sign., avec EXANTAPRISTIS, VOy. PRISTA.
les capit. rubriquées à la main.
Excisum Exium, Villeneuve d'A-
M. Ilenouard, qui décrit une de ces éditions (Cal. fit. Ant.],
dclabibl.. d'un amateur, I, p. 21), n'hésite pas à gen, ville de Fr. (Lot-et-Garonne), où
en placer l'impression entre les années 1470 et 1475; se trouvait le monast. abb. de
d'Eyssex,
le rédacteur du catal. de M. Solar (Clinchamp), non S. Benoît.
moins hardi, date de 1470 le bel exempl. qui figu-
rait dans cette vente. Exelodunum [Yvo Carnut.], Exolidunum,
Eustesiom NovjE. AUXELLODUNUM, ËXSOLDUNUM, ËSSOI.nU-
[Jornand.], voy.
num [Guill. Armor.], Yssodun, Issoudun,
Evaiionium, Evaux, anc. chef-lieu de la ville de Fr. (Indre) concile en 1081;
prov. de Combrailles, auj. pet. ville du abb. de Bénéd.
dép. de la Creuse. L'historiographe d'Issoudun est M. Armand Paré-
EvandriA; EùavSpîa [Ptol.], ville de la Tar- nié, qui a publié en 1847, à Paris, chez Duprat, un
vol. in-8. intit. Recherches historiques et archéo-
Talavera la Vieja, bourg de
rac., auj. logiques sur la ville d'issoudwt mais il ne donne
la prov. de Tolède, sur le Tage. malheureusement aucun détail sur la typographie
Issoldunoise. que nous ne pouvons faire remonter
Evenus FL. [Plin., Ovid.], EBr.vo; (Strab.], à une date antérieure au xixe siècle.
Lycormas, fl. de l'yEtolie, auj. le Phi-
tombe dans le golfe de Patras. ExinoLiuM,Excideuil, Exideuil, pet. ville
dari du Périgord, anc. marquisat (Dordo-
EvEsnAMiUM (?), Euesham, bourg et anc. gne).
abb. d'Angleterre (Worcester.-hirc).
ExonAj in agro Parisiensi, Axona, Sciona
John Agg imprimait dans cette petite localité en Vicus ville de
(?), Essona, Essonnes, pet.
1791 voici le titre d'un livre cité dans le calai. Bolin
de Liai (no 22,192). If. Tindal's History and anli- Fr. (Seine-et-Oise), sur la pet. riv. du
quities of the Abbey aud Rorough of liiiesliam, même nom.
Iforcestershirc, compiled cliiefty front Mss. irt
the Brilisli Muséum. Evesham, 1794, in-4. fig. Exonaba, Stombar, bourg de Portugal (AI-
Evessia, Evrecy, bourg de Normandie garves).
Exonia, Excestria, anc. Isca Dumnoniorum
(Calvados).
de l'it. d'Ant. (?), en saxon
Evic, village près de Wilna en Lithu- Exetei', chef-lieu du
ExauceasteHj
Devonshire
anie. (An-
Ilenderson (liiblical Rcsearclies) dit que trois édi- gleterre).
tions du Nouveau Testament de la langue slave Le titre du premier livre imprimé à Exeter nous
est fourni par Lowndes Thomas n.n.
furent exécutées «publiées dansce village, sous les Fuller
Good thoughtsin bad Times. Exeter, 1645, in-IG.
dates de 1611, 16S5, 1641. M. Graesse ne les cite
« The first fruits of the Exeter press, as Fuller him-
pas. self informs us. »
EvodiAj voy.AïucA. Le premier nom d'imprimeur que l'on puisse rele-
473 EXSOLDUNUM. EZIACUM. 474
ver est celui d'Anne Dight en 1668; Samuel Farley premier est à l'effet de déterminer, par l'assimilation
exerça en 1704 et Joseph liliss en 1708. des caractères et des signes, l'origine commune des
A partir de l'année 1711, on trouve quelques livres monuments comparés le second, aucpnlraire, est de
exécutes sous la rubrique latine « isCjE n, quelques chercher les dissemblances qui peuvent exister
autres portent « EXONI/E» entre des types qui paraissent à première vue tout à
fait identiques, et cette manière seule devrait être
EXSOLDUKUM, V0V. EXELODUNUM. employée dans le cas exceptionnel que nous signa-
lons.
EXTREMA, Stremontium Estremoz, ville Le premier livre exécuté avec les caractères de
forte du Portugal (Alemtejo). Conrad Fyncr et portant une date certaine est de
1472 Thomas de Aquino. Summœ Tlieotogicœ
Extrema Durii, Exstremaitora Lusitamca secundœ Partis l'ars secunda. Les 7 premiers ff.
[Zeiler, Vasconc. Estremadura, Estru- cont. la tabula quœstlonum et la tab. atpliab.; le
8'est blanc et le 9e f. recto commence ( ) ost
madure, l'une des sept provinces du Imunl ïsUteracBncmW de virtulibus et vicijs. A
Portugal. la fin, au r° du 290" ff. col. lr« >i cccclxxij. ||
LAUS deo. 290 ff. gr. in-f. à 2 col. de 58 lign. sans
Extrema Minii, PORTUGALLIA Interamnen-
ch., réel., sign., ni lettres majuscules.
SIS Entre-Duero-et- Nous citerons de suite le premier livre auquel
[Resend. Lusit.],
l'imprimeur d'Essling se soit décidé .a mettre son
Minho, prov. portugaise. PostiUa in Job; à la
nom: Thomas de Aquino.
EXTREMAHIIRA [ClUV.], EXTREMADURA LeGIO- lin Ejnpticit postilla lit Job fralris Tlwme de
ou Aquino Anno || Millesimo quadringentesimo seplua-
nensis, CASTELLANA, BETONIA [Zci-
gcsimoîjrtoper di^serctum Conradum Fyner d ger-
ler]*, Estremadura,l'Estramadurc, l'une e liusicn arlis imprc>soric$maqistrum, in-fol. de
des 12 capitaineries générales d'Es- 107 ff. à 42 1., sansch., réel, ni signat.
Parmi les impressions de I'i73, qui ne portent pas
pagne. de nom d'imprimeur, mais qui sont exécutées avec
les caractères de Fyner, nous citerons Joannis i.')
Eysacus, voy. Atagis. Gerson coltectoriû sup magnipcat\au r" du 167e f:
Ezeljnga, Eslinga Esslingen, et sic terminât hec Ipilacio dénota egregii || s fa-
[Zeiler],
sur le Neckar, anc. ville libre et im- mosi mgri ioltaùis Gerson sacre pagine \\doct or
(sic) eximij cancellarij parisiensis Anito\\dni
au Wurtemberg en in-fol. de 1C9 ff. à 38 lig.. dont les deux
pér., incorporée M cccclxxui,
1802. derniers contiennent la table des rubriques et le
registre.
Essling est encore une de ces villes où les origines C'est le premier livre dans lequel on trouve du
typographiques sont enveloppées de ténèbres si
les plain-chant noté, au dire de Panzer et du Père
épaisses que les efforts les plus consciencieux, Laire.
recherches les plus approfondies ne peuvent parve- Nous citerons encore une très -rare édition des
nir à les éclaircir. Sans aucun doute, là comme à
Commentaires de César, que n'a pas connue Pan-
Cologne, à Ulm, à Strasbourg, à Augsbourg, le pre- zer Commentarii de bcllo Gallico C. Julio Celso de
mier livre que nous pouvons citer, portant une date
d'autres vita et rébus gestis Julii Cœsaris. Explic.it liber.
certaine, a dû être précédé de beaucoup
dont les signes extérieurs révèlent une antiquité plus Deo gracias. K^Anno dni. AIcccc0 lxx. || Tercto,
in-fol. de 153 ff. non chif. à 38 lig. par p. «Cette
reculée, et dont il n'est pas cependant facile de
tirer une induction et concluante rien édition, nous dit M. Brunet, reproduit fidèlement le
positive texte fort incorrect d'un manuscrit dont la leçon
ne permettant d'assigner à ces productions du pre- diffère essentiellement de celle des autres ms.;
mier âge une date certaine, et rien autre chose que elle est exécutée par Conrad Fyner d'Essling. »
les marques du papier et l'assimilation des carac-
L'excessive rareté de cette précieuse édition est
tères ne donnant le moyen d'en déterminer la pro- du
attestée par ce passage de Jean Goduin, l'éditeur
venance d'une façon absolue et définitive.
César ad usvm Delpliini « Ego vero fatcor me
Les bibliographes signalent un très-grand nom-
Celsi editionem, anno lUTi, factam, quanquam
bre d'ouvrages imprimés primitivement à Essling,
seduto in celebcrrimis bibliothecis perquisitant, non
sans dale, sans nom de ville, sans nom de typogra-
invenisse. • (Voy. cat. Roiczky. part. II, p. 142 et
phe mais tous avec ce petit caractère gothique, qui suiv.). Elle estdécrite par Dibdin, qui a eu sous les
rappelle celui d'Eggesteyn de Strasbourg, et qui est
bien celui dont se servit Conradus Fyner de Gerhus- yeux ce même exempl. du comte Reviczky, dont
la bibliothèque fut achetée en bloc par LordSpcncer.
7.en ou Goarshausen, le premier et leseul imprimeur
établi danscette ville au xv siècle, depuis 1470 peut- (Voy. aussi, au sujet de ce rare volume, une note
être jusqu'à 1480 environ en 1481 nous l'avons vu intéressante que lui consacre M. Melzi, dans son
Dict. libr. nn<M., t. 1, p. 193.)
appelé par les religieux dans la petite ville d'Urach Nous devons en finissant signaler un volume im-
(auracum), et depuis lors on perd absolument sa
primé en 1&75: Petrus Niger, ord'n. l'rœdicat.
trace. Nous disons le seul imprimeur, bien que nous
Contra perfidos Jitdœos de conditionibus veri
trouvions un opuscule du Chartreux Jacobus de
statuum hu- jlessite. Au v° du 43e f.: lnpressus (sic) est p dis-
Clusa, d'Erfurth, intit.: Quoctlibetum cretû ac induslriU virû Conra dum Fijner de
'manorum, exécuté avec les caractères de Fyner,
sans aucune d'indication et Gerlmszcn, in Esstingen Imperiali || villa. ac Iplet
espèce typographique, Anno ab Incarnacôn diii Alillesimo cccc. t.xxv.
sans lieu ni date, mais portant au verso du 69"
et dernier f. ces mots per Discrettt viril Jolià Die Sexta Junii pet. in-fol. de 49 ff. dont 6 sui-
vent la souscription.
item hutf de Goppingen, et ce Jean deGoppingen, C'est dans ce livre qu'au 10e f. apparait pour la
que Falkenstein donne comme correcteur à Con-
rad Fyner, pourrait fort bien avoir été son associé, première fois le caractère hébraïque, au dire du P.
Laire;mais nous donnerons à l'article Riiccium le
peut-être même son rival; car l'identité ou la quasi- titre d'un livre hébreu imprimé l'année précédente
identité des caractères ne peuvent prouver .d'une
l'existence d'une imprimerie uni- (février 1475, c'est-à-dire fin de 1474)
façon péremptoire
que, et tant que le récolement et la collation des lac
de Macédoine,
Ezerus, auj. Logo dt
nombreux incunables d'Essling n'auront point été de Saloniki,
faits avec un zèle éclaire1 et minutieux, il sera bien Jenisa, danslepachal.
téméraire de se prononcer sur ce point d'une façon
EziAcuM, Ezy, bourg de Normandie (Eure),
absolue. 11 y a en effet deux modes bien distincts
de collationner les prototypes des imprimeries le anc. vicomté.
Fadaria, Favariuh, AD Fa varias,' Pfàfers, [Ptol.], *aïaoXa [Polyb.], Fjssula [Sil.
Pfeffers, bourg de Suisse, dans le can- Ital.], Fesul^; [Flor.], ville d'Etrui'ie,
ton de S. Gall; abb. deBénéd. fondée auj. Fiesole, ville et évèché d'Italie
en 720 par Charles Martel. (Toscane),patrie de Fra Angelico.
FABAHIS[Virg.J, FARFARUS[Ovid.], FAR- L'imprimerie n'existedanscettevilleque depuis
lexixesiècle (?).
far [Tab. Peut.], fleuve de la Sabine,
auj. le Farfa, affl. du Tibre. Fagifulanum [Plin.], Fojana, dans la
Fabia Prisca SERPENSISlInsc. ap. Grut.], princip. de Benevento suiv. Rei-
chard.
Sekpa [Ant. lt.], ville de l'Espagne Bé-
tique, auj. Seiya, ville de Portugal Fagonu, Buchonu f Zeilcr] Buchau,Buche-
(Alemtejo). nau, district du duché de Fulde (Hesse-
Cassel).
FABIRANUM, voy. BREMA.
FABRATERIA[Cic, Juven.j, Fagonium,Feldsperg, bourg de Suisse (C.
"SocëpaTepia des Grisons).
[Strab.], ville des Volsci dans le La-
tium, auj. Falvaterra, dans la Terra di Falacrine [Suet.], Falacrinum [It. Ant.],
Lavoro. au pied des Apennins, ville desSabini,
Fabrunom [Baudrand], Fabriano, ville dont on trouve les traces près de Ci-
vità Reale, dans la délég. de Rieti; pa-
d'Italie (délég. de Macerata). trie de Vespasien.
Imp.en 1720 /( Medico Poeta, ovvero latlede-
cina esposta in versi e prose Italiane, da Camillo Falariïïm, Falerium [Inscr. ap. Grut.],
Brunori, medico, con una salira in fine contro ville du Picenum, auj. Falerone, près
qiielli, che biasimo la Poesia nel medico. Fabria-
no, Mariotti,1726, in-fol. d'Ascoli [Cellar.j.
FaCINIACUM,FOCINIACFNSIS PAGUS, FOSSI- FALcnENsiENiuii [Ann. Sangall.], Falkens-
gniacus TractïïSj le Faucigny, prov. tein, bourg de Suisse (C. de Soleure).
sarde, chef-lieu Bonneville.
FALCOBERGA, Falkenberg, Valckenborgh,
FiENiANA,<I>aivïava[Ptol.J, localité de la pet. ville du Danemark (Halland).
Rhœtie auj Finningen, bourg de Ba-
vière (Oberdonaukreise). FALCOBERGUM, Fauqmmbergue, bourg de
Fr' (Pas-de-Calais).
Fjîro^: INS. Ultdia Thule (?), les iles
Fœroë, Fceroerne, groupe d'iles da- Falcoburgum [Mencken.], Fakkenburg,
noises de l'Atlantique, au S.-E. de ville de Prusse (Rég. de Coslin).
l'Islande, par les 01" et 62° de lat. N. Falcomontium, Falckenberg, Niemondin;
F^SULjE [Sali., ClC;, Liv.] SaiaoûXai ville de Silésie (Rég. d'Oppeln):
477 FALCONIS MONS. FANUMFORTUNE. 478
Nervii, dans la Gaule Belgique, auj. posés au carcan sur fa place principale deSte-Mene-
hould, à t'amende et au bannissement pour trois ans,
Famars, village de l'arrond. de Valen- les ouvrages incriminés devaient être saisis et dé-
ciennes (Nord), chef-lieu d'un district truits, et les caractères de l'imprimerie confisqués
et vendus à Paris.
que l'on trouve désigne sous le nom de
Fanmartinsis Pagus, comme F ANUMSANCTI jEgidii, S.-Gilles-les-Bouche-
dépendant
du Hainaut français. ries, ville de Fr. (Gard); du ix°s.,
église
FANUM QUINTINI, concile- en d 042.
VOy. Quintoïopous.
FANUM S. AFFRICANI, S.-Affrique, ville de
Fanum Sanctjî Agatile, voy. Agatiiopoms.
Fr. (Aveyron).
FANUM S. Catiiarimî voy. CLUNIUM.
[Cell.],
Fanum S. ALBINT, Vicus qui Cornutus dici-
FANUM S. Cnucis, • Heiligm-Creuz, bourg tur Bourc-Cornu B.
[Aimon.], [Chron.
d'Autriche (Waldthale). Dion.J, S.-Aubin-du-Cormier ville de
Fanum S; Eulalle, Santa. Olola, ville d'Es- Fr. (Ille-et-Vilaine).
pagne (Nouvelle-Castille). FANUM S. AMATORIS, S.-Amour, ville de
FANUM S. Fii)Ei(Thuan.), Ste-Foy la Grande, Fr. (Jura).
ville de Fr. sur la Dordogne (Gironde). Fanum S. Andeoli, voy. Buhgus Andeom.
= Santa-Fe, ville d'Espagne, sur leXenil Nous recevons de M. Anatole de Gallier, hiblio-
(prov. de Grenade). du la
phile dép. de Drame, la note suivante que
nous pouvons heureusement donner ici a liourg-St-
FANUM S. FLORENTIN, VOy. Canelata. Andèol. La typographie a été introduite dans cette
ville à une époque antérieure à celleque vous indi-
FANUM S. Julian*, Santillana, ville d'Es-
quez. Je possède les deux vol. suivants
pagne (Vieille-Castille). 10 Recueil des Ordonnances du diocèse de Viviers
renouvelées et confirmées par Monseigneur Fran-
FANUM S. Marine, S. MARIA IN FODINIS, Ste
çois Reynaud de Villeneuve, évêque et comte de
Marie aux Mines, Markirch, ville de Fr. Viviers, publiées au synode général tenu d Vi-
viers le 20 octobre (te l'année 1734, à Bourg-St-
(Haut-Rhin).
Andéol, chez César Chappuis, imprimeur de Mgr
FANUM S. MENEHILDIS (Menechildis) [Bàu- Pcvêque" de Viviers, in-12, s. d. (le mandement de
l'évêque en tête du volume est daté du 20 octobre
drand], Sanmaniuldis, Auxuenna (?), 1734 il fut probablement exécuté à la fin de cette
S. Menoldis Urbs [Cart. a. 1247], Ste- même année)
Menehouîd, ville de Fr. (Marne). 2° Sanctorale seu officia propria sanctorum
diœcesis l'ivariensis, recaguita et edila fussu lll.
L'imprimerie a certainement existé dans la ville et lieu, in Chr. Patris oc JJpimm D. Franc. Regin.
de Stc-Meiiehould au xviie siècle, puisque l'arrêt du de Villeneuve, Episc. et Comilis Vivariensis. Burgi
conseil du 21 juillet 1704 autorise un maître impri- Sancti Andcoli, apud Caesarcm Chappuis III. ac Rev.
meur à exercer dans cette ville. L'arrêt du conseil n. D. Episcopi typographum. ji.D.cc.xxxvu. Cum
du 31'mars 1739 retire cette autorisation, eton com-
permissu, in-12.
prandra que cette interdiction fut sans aucun doute A l'époque de la révolution, l'mprimeur que vous
provoquée par le fait suivant citez s'appelait P. Guillct et non Guillier il trans-
En 1732 ou 1733, une imprimerie clandestine.
porta depuis son établissement à Privas. B
fonctionna à Ste-Bienchould sous la direction de
Gabriel Deliége. L'Hist. générale de l'église pendant FANUM S. André* [Cell.], Santander, bourg
le xviii' siècle, de l'abbé Guillon de Montlèon (Be-
d'Espagne, dans
la prov. de Burgos.
sançon, 1823, in-8, t. I, p. 514 et suiv.), contient à
ce sujet de très-curieux détails que nous analyserons FANUM S. André* AD DANUBIUM, S. André,
en quelques mots
L'abbé Phelipeaux, grand vicaire de Bossuet, sui- bourg de Hongrie, dans le comitat de
vait à Rome l'affaire du Quiétisme avec le neveu de Pestll.
Bossuet; il en écrivit une relation qu'il soumit à
de Meaux, qui l'approuva cette-relation Fanum S. Asaphi, ELWA [Camden], S.
l'évêque
était essentiellement hostile à Fénelon. Phelipeaux Asaph, ville (C. de Flint,
d'Angleterre
ne mourut qu'en 1708, en exigeant de ses héritiers
de ne faire imprimer cet écrit que vingtans après sa pays de Galles).
mort. En effet ce ne fut qu'en 1732 qu'elle fut im- FANUM S. AUDOMAIIOPOLIS.
Le gou- Audomari, voy.
primée à Stc-Menehould, clandestinement.
vernement fit saisir cette relation, et en même FANUM S. BEATI, S.-Béat, bourg de Fr.
temps deux autres ouvrages sortant des mêmes
une édition des Provinciales et des Anec- (Haute-Garonne).
presses,
dotes sur l'état (le la religion en Chine (voy. Bar- FANUM S. BELLINI, Bellino, de la
bourg
bier). Ce fut par l'obtention pure et simple d'une let- Vénétie (prov.
tre de cachet, que le lieutenant de police Hérault Rovigo).
poursuivit ces trois ouvrages; il fit enlever dès cinq FANUM S. Benedicti, Szent
heures du matin le libraire Deliége dans la ville de Benedict, bourg 0
avec son fils, trois ouvriers et tout de laTransylvanie.
Ste-Menehould,
ce que l'on put saisir des exemplaires des trois ou-
FANUM S. Berirandi, LUGDUNUM Con-
vrages après sept mois de détention préventive à la voy.
Bastille, le libraire et ses complices furent jugés, VENARUM.
et la sentence fut prononcée le 29 décembre 1733, à
l'insu des accusés. La femme Deliége fut mise hors FANUM S. Bonifacii, voy. Marianum.
de cour un plus ample informé de trois mois fut FANUM S. Brioci, Bjuocense Oppi-
décrété à l'égard du lils et d'un des ouvriers; De- voy.
liége et ses deux compagnons condamnés à être ex- DUM.
DICTIOXN. DE GÉOCn. 16
483 FANUMS. CHANEMUND1. FANUMS. LAUDI. 484
S. à S.-Germain, le cardinal Mazarin s'y fait suivre de
FANUM S. Ciianemundi, voy. Castrum
son imprimeur, Jean Courant, à l'aide duquel il es-
ANEMUNDI. à distance la Fronde et ses adhé-
père foudroyer
rents, suiv. l'expression de M. Frère plusieurs piè-
FANUM S. CLAUDII, VOy. CLAUDIOPOLIS. ces publiées contre les princes et le parlement sont
datées de cette ville pendant l'année 16Û9; la plus
FANUM S. Clodoaldi, VOy. Novigentum. ancienne est intitulée: Lettres du Roy, de S. A. R.
et de M. le Prince, au Duc de Montbazon, aux
FANUM S. Deodati, VOy. DEODATUM.
prévôts des marchands et échevins de la ville de Pa-
FANUM S. Dionysii, voy. CATOLACUM. ris (5 et 7 janvier). St-Germain-en-Laye, 16!i9, in-8.
L'Imprimerie cesse d'exister dans cette ville après
FANUM S. EUTROPII, Fanum TROPETIS [Bau- le départ de la cour.
HF.RACLEACACCABARIA (?), S.-Tro-
drand], FANUM S. Gisleni, S. Guislain, de
bourg
pez, ville de Fr. (Var).
Belgique (Hainaut).
FANUM S. San Fangon, bourg
FACUNDI, FANUM S. Goari, S. Goar, ville de la Prusse
de Léon).
d'Espagne (roy. rhénane (rég. de Coblenz); doit son
FanumS. Florentini, S. Florentin, ville de origine au saint de ce nom, qui en
Fr. (Yonne). 570 vint prêcher l'Évangile; anc. abb.
Fanum S. FLORI, FLORIOPOLIS [Rob. de de Bénéd. supprimée en 1624
Ste-Marthe), Indiacum (?), St.-Flour, FANUMS. Gotthardi, Szmt Gm, bourg0
ville de Fr. (Cantal). de Hongrie, dans le comitatde Salader.
Le P. Lelong (Bibl. hist., I, p. 448) nous donne le = S. Gotthard bourg0 de Hongrie ;D
titre d'un livre imprimé à St-Flour, en 1760 Or-
donnances du diocèse de Sl-Flour ou statuts syno- (com. d'Eisenburg).
daux. Saint-Flour, veuve Sardine, 1760, in-8. Le FANUM S. Hippolyti Sampoltanum
[Luen],
rapport Sartines, en 116a, ne signale pas cette im- ville d'Autriche
Oppidum, Piilten, (Landr.
primerie.
unter der Ens).
FANUM S. GALLI[Cluv., Simler], Sangat.-
LENSECcenobium,Sancto-Gaixum[Chron Fanum S. Hippolytj, S. Hippolyte, ville de
Favabium, ADFAVARIAS, Pfâfers, Pfeffers, rum, accessit sacrarium sive reliquarium bene-
dictiiium. Veldkirchii, 1655,in-fol., livre rare qui
bourg de Suisse (c. de St-Gall); anc. fut réimprimé l'annéesuivanteà Augsbourg.
abb. de Bénéd.
FELICIA,onXinta [Ptol.], ville de la Germa-
Faventia [Cic.j Liv., Tab. Peut.], tëaouev- nie, auj. suiv. Reichard, Fulnek, dans le
TÎa [Strab., Ptol.], *aê6vr(4Steph.,Pro- cercle d'Olmutz, en Moravie.
cop.], Faventinuh Oppidum,[Jornand.], FELICITAS Julia OLISIPO,voy. Olisipo.
CIVITAS Favensis, ville de la Gaule Cis-
padane, auj. Faenza, ville de la léga- Felinum [Zeiler], Fellin, petite ville de
tion de Ravenne, qui faisait partie des Russie (gouv. de Riga).
Etats du Pape; elle a donné son nom à FELSINA,voy. BONONIA.
la faïence.
Feltria [Inscr. ap. Grut., It. Ant.], FEL-
Nous ne connaissions pas de livre imprimé à Faen-
za avant 1525, mais M. Cotton, dans son dernier sup- trijE [Inscr. ap. Murât.], Filtrio [Geo.
plément, nous apprend qu'il existe à la Bodléienne Rav.], villedesFeltrini dans la Rha;tie,
un ouvrage portant une date antérieure Antonii
Citladini Faveniini auscultationes inparvam artem auj. Feltre, ville de.la Vénétie, dans la
Galeni; à la fin: impressum Faventia: per Io. Ma- délég. de Bellune, sur la Piave.
riam de Simonettis Cremonensem, anno domini Voicile titre du plus ancien ouvrage souscrit au
II.D.XXIH, in-fol. de 374 pp. nomde cette ville, que nous connaissions Pujati
Voici le volume à la date de 1525, que nous donne Joseplii Antonii de Morbo Naroniano tractatus.
Molini dans ses Aggiunte e correzioni ai Brunel Fcltriae,typis seminarii,17Û7,in-4, de252pp. L'au-
(p. 303) Nicolai [Petrus), ad S. D. D. N. Ctemen- teur était médecin du Fort-Opus,dansle district de
tem VII. Opus de iwmortaUtate animorum secun- Narantaou Neretva,prèsde Feltre.
dum Plalonent et Aristotelem, Pelri Nicolai Favcn- En 1753, Melzi(Anon.,t. 11,p. 333) nous donne
tini philosophi ac medwi. Faventiœ, Joan. Maria ex Il Petrarca connote (del CanonicoSebastiano Pa-
Simonettis, 1525, in-fol. 51 ff. numérotés, en car. ro- gello), date la prima voila lit luce ad tuilitàdé'
mains. '< giovani che amano la poesia. Feltre, Foglietta,
à Faenza que de
Falkenstein ne date l'imprimerie 1753, 2 vol. in-16 une seconde édition fut donnée
1616; il emprunte le renseignement et la date à la même année, sous le titre de: Rime di Messer
Haym 'p. 501, qui cite: Breve ristrclto della Pro- Francesco Petrarca. Ivi, l'anno istesso,in-4.
uincia diRomagna di Frwicesco Pera. Faenza, pel
Simbeni, 1616, in-4. FEMERA,FIMBRIA,ile de Femern (Sleswig).
FAVENTIA,Fayence, pet. ville de Provence, Fenestrell/e, Fenestrelles, sur la Clusone,
près de Draguignan (Var). bourg du Piémont (prov. de Pignerol).
FAVENTIA Colonia, voy. Barcino. Fenisium, Fenix, bourg du Piémont, près
FAVENTIA ILERGETUM, voy. OSCA. d'Aosta.
Faverga, Faverges, bourg de Fr. (Haute- Fenni [Tac. Gain.], PniNM [P. Diac., Jor-
Savoie). nand.], 4>iwot[Ptol.], peuple de la Sar-
Faverniacum, Faverneyum, voy. FAURINIA- matie europ., les Finnois, auj. les
CUS VILLA. Finlandais ce peuple a donné son nom
à la Finlande, au Finmark, à l'île de
Favomi PORTUS [Ant. Itin.], dans le S.-E.
Fionie, etc.
de l'ile de Corse, auj. Porto Favone.
FENNINGIA[Plin., C1uv.],Finningia, Emn-
FEARNUM, S. Maidoci FANUM, Fearn, pet. GIA[Plin.], Finnonia [Zeiler], Finnlandia
ville d'Irlande, dont fut évèque S. Moëg [Cluv.], la Finlande, Finnland, Souo-
(S. Maidocus). men-Maa (Pays des Marais, en finnois),
Febian/E FEBIANA CASTRA, l'une des grandes divisions de l'empire
[Not. Imper.],
Bebenhusa [Ann. Suev.], Bebenhausen, russe; appartenait à la Suède.
bourg du Wurtemberg au N. de Tübin- FERA,voy. FARA.
gen. Ferda, Ferdi [Eginh. Chr.], Ferdia [Mois-
FedentiaciiMj FRÉDENCE [Chr. Carlov.], siac. Chr.], Verden, ville de Hanovre,
Fezensac, vic-Fezensac, ville de Fr. voy. Fardium.
(Gers); anc. chef-lieu du comté de ce
Ferentinum [Suet., Tac., Horat.], «fspsvrîyov
nom.
[Strab.], <i'spevTtixJPtol.], Ferentini
FELDKIRCHA [Munst. Cosmogr.], VELDKIR- [Plin.], Ferentino, ville du territ. pon-
cniuM, VALCiRcum, Feldkirch, ville du Ty- tifical (délég. de Viterbo).
rol, près Bregenz, sur l'Ill.
FERENTINUM[Liv., Plin., Tac.], <i>E?evTtvov
M. Ternaux cite J. L. Bartholome von Glarus.
Nachrichi von dem Sarganscr Land. Feldkirch, [Strab.], MUNICIP. Ferentis [Vitruv.],
1734, in-4: et llucelinus. Menologium Henedictinum. Colonia Ferentinensis [Frontin.], ville
Feldkirchiae, 1755 mais ici il y a une légère erreur,
et le AI anuel, d'après Bauer (lom. I, p. 162), cite d'Etrurie, auj. Ferento, village près
le volume à une date d'un siècle antérieure Ga- Montefiascone, dans la délég. de Vi-
brielis Bucelini Menologium Benedictinom sanclo- terbo.
493 FERENTUM. FERRARA. 404
Fines, at> FINES [It. Ant.], sur les confins Predicatori, tradotta dal lai. in volgave da Gio.
Balllsla de Lectis. Fermo, 1577, in-8. Le catalogue
des Osismii, auj. la Trinité, prèsAvran- de la Libreria de'- Volpi (Padova, 1756, p. 12) cite
ches (Manche). Augenio, Orazio del preservarsi dalla Peste. Fer-
mo,. 1577, in-8. Enfin nous connaissons: Joannis
Fines, ADFINES [It. Ant.], sur les confins JSaplislœ Euangelii Apologia. Firmi, 1577, in-û.
des Merliomatrici, auj. Marcheville, Ce rarissime vol. est d'Aide Manuce, le fils de Paul;
commune près Verdun (Meuse). ilest dédié au prince Buoncompagni on y trouve ces
vers
Finis VALLI[Cell.], Finis MuRi [Cambd.], Nonne eadem sentis scribisque ilanuli
VOy. VlNDOBALA. Aide Pater, doctorque virûmsplendorqxie nepotum.
que, auj. Motril, ville et port d'Espa- Deux citoyens érudits et curieux amateurs des
lettres, voulant doter leur patrie du nouvel art qui
gne (roy. de Grenade). depuis quelques années seulement était si générale-
ment adopté par toute l'Italie, firent venir de Venise
Firmum [Cic. ad Att., Mela, Liv.], <i>[fu,ov un imprimeur, sans doute un ouvrier de l'atelier des
nutift6v [Strab.], Firmum Picenum [Val. frères de Spire, des Jenson ou des Valdarfer, et tra-
Max.], Firmum Vicenum [Tab. Peut.], <J>îp- vaillèrent sous sa direction' aux éditions de deux des
de
plus grands poëtes l'antiquité romaine, qui paru-
|mgv[Ptol.l, Firmus [P. Diac], Fihmium rent en 1472. C'était très-probablement une petite
[Jornand.1, ville du Picénurn, auj. presse particulière, et ces publications n'eurent point
Ferma, ville du roy. d'Italie, chef-lieu de suite, car le professeur retourna bientôt a Ve-
nise, où nous le retrouvons en 1Ù77, et pendant des
de la délég. de cenom. siècles on ne rencontre plus de livre souscrit au
Lesbibliographesne font remonterl'imprimerieà nom de Fivizano.
Fermo qu'à t'année 1586 nous avons, à la date de 1. VIRGILII OPERA, 1Û72, pet. in-fol. allongé, de
1577,plusieurs volumesà citer: Haym(p. 153)nous 170 ff. à 41 lignes par page, à la fin de l'Enéide:
donne: vita di San Tommasocl' Aquino scrilta in Publii Maronis Virgilii Mnei\dos liber, xit, foeli-
lalino dal P. Guglielmodi Tocco dell' ordinede' citer finit puis viennent 8 ff. contenant le 13» livre
501 FIXA. FLAY10NAVIA. 502
ajouté, et au v° du dernier f. on lit ces vers cités depuis St-ùcrmer, village de Picardie
par tous les bibliographes
docti manibus serf pectore firmo
(Oise); anc. abb. de Bénécl.
Sculpserunt
Carmina uirgilil ncuis super œtliera noti FLAVIA jEduorum, voy. Augustodunum.
lacobus existais primus. baplista sacerdos
Âlqp Allexander comites in amore benigni Flavia C(ESar.iensis[Not. Imper.], partie
Quifluizani uiuunt super oppida digni. de la Britannia Romana, qui se trou-
M.CCCC.LXXII. vait entre le nord de l'Humber et la
2. IVNII IVVENALIS AQUJNATis||.Sa!i/n'ci Poetœ muraille romaine.
Diguissimi Liber Incipit\\ ( ) emper ego auditor,
au r° du 72o f.: Finis ||~j FLAVIA Constantia CONSTANTIA
VOy.
Octo bis satyras ltluenalis perlege aquini (GALL.).
Scripsit quas lacobus œrenotantemanu
De Fiuizano Veneta sed doctus in urbe FLAVIA GALLICA, TcùXixh »I>Xacuia [Ptol.],
lam pridem lunœ patria clara tenet, ville des Ilergetes dans la Tarrac., auj
Solve preces solve quicunque volumina cernis ville de l'Aragon.
Fraga,
Maxime qui pauper porrige vota deo.
in-4° de 72 ff. à 27 lignes à la p. entière, sansch., FLAVIA LAMBRIS, <i>Xaoma Aap.êp(ç [Ptol.],
réel., sign.,ni lettres capitales. Cette précieuse édi- FLAVIENSIS CIVITAS [Isid. Hisp.], Flavium
tion n'est pas datée, mais la Biblioth. impériale de Brigantium [Graësse], ville de la Tar-
Paris possède un exempl. sur lequel on lit d'une
grande écriture authentiquement du xvc siècle ces rac., auj. Betanzos, ville de la Galice,
mois MEI Bartii. ZEFFII. m.cccc.lxxiii, et nous près de la baie de ce nom.
croyons que cette date de 1473 est même postérieure
a celletle cette édition de Juvènal,
a précédé le Virgile
qui probablement FLAVIA SOLVA,voy. FLAVIUM SOLVENSE.
que nous avons décrit tout
d'abord. D'après les deuxsouscriptions on doit croire Flaviacum, FLAVINIACUM, Flavigny, pet.
que l'imprimeur vénitien a seul imprimé le Juvè- ville de Bourgogne (Côte-d'Or); anc.
nal, donnant à ses deux acolytes ou patrons une
bonne leçon de typographie, mais que, par suite abb. de Bénéd. a. 606, D. d'Autun.
d'une modestie assez facile à comprendre, ils n'ont Flaviana CASTRA, FLAVIANUM, voy. Yinuo-
pas osé signer ce premier- ouvrage d'élèves étant
passés maitres lors de l'exécution du Virgile, ils ont BONA.
bravement associé leur nom à celui de leur maître.
Que si l'on nous blâme de nous lancer dans ces hy- Flavianum, Flavinianum, Fiano, bourg des
pothèses, nous répondrons qu'elles n'ont rien que Etats Pontif. (délég. de Viterbo).
de fort innocent; ce ne sont pas là des faits histori-
ques assez importants pour que l'on soit tenu de Flaviobriga [Plin.], <J>Xaouï6Spifa [Ptol.],
faire acte perpétuel d'humble scribe d'enregistre- AmanesPORTUS, Bellum vadum, Biuiaum
ment, sans pouvoir se permettre de
donner jour à quelque bouffée fantaisiste.
quelquefois
[Not. Vas'con.], ville et port des Autri-
gones, dans la Tarrac., auj. Bilbao,
FIXA, VOy. Flexia. ville forte et grand port d'Espagne dans
Flagiacum, Flagy, commune de la Brie les provinces Basques; suiv. quelques
(Seine-et-Marne). géographes Flaviobriga serait Portuga-
lete, ville de l'lntend. de Bilbao.
Flaminia [Jornand.l, ROMANDIOLA, Roma- C'est à l'année 1583 que l'on fixe l'introduction de
niola, [Cluv., Cell.], la Romagna, prov. la typographie à Bilbao PU IV, Pii V et Grego-
italienne formant la clélég. rit XIII, varice constilution.es. Flaviobrigae, Ma-
aujourd'hui thias Paludanus, 1583, in-Ii. (Cat. Baluze, n" 2786.)
de Ravenna. -L. Ariosto. Orlando Furioso, traduzido en ro-
mance caslellano Bilbao, Mathias Mares, 1583,
Flamonu [Plin.], localité de la Vénétie,
in-4, vin ff. lim., 302 ff. chiff. et 4 ff. de table
auj., suiv. Reichard, Flagogna. (Cat. Dubois, 11, 7203) on comprend que ce Mathias
Mares est le même imprimeur que le Mathias Palu-
FLANATICUS SINUS [Plin.], <l>Xavw«xi>; xiXroç danus, avec un nom latinisé d'une façon cavalièrc.
[Steph.], Golfo di Quartier o, entre l'Is- Nous citerons encore Libro del invenciblc caual-
trie et la Dalmatie. leroftl'rimaleon Hijode Palmerin de Olivadondcsc
Ira |] tan los sus allos hechos en armas y los de
Flandria. [Cluv., Cell., etc.], la Flandre, Polendos su hermano y los de don Duardos
principe de Inglater p ra y de oh'os preciados ca-
Flandern, Wlaanderen, anc. comté des
ualleros de la corte^del empeiador Palmerin. lm-
Pays-Bas, qui forme auj. le dép. du presso en Bilbao, por Mathias Mares, mercader de
Nord, à la France; la Flandre orient. libros, aizo de m.d.lxxxv, in-fol. de 239 ff. a 2 col.
et occid. à la Belgique, et partie de la (Gallardo, I. 998).
Enfin Andrez de Poca, Ilydrographia la mas
Zéelande à la Hollande. curiosa que liasta aqui ha salido a tuz con la
graduacwn de los puertos,- y la navegacion al
FLANONA <I>Xavûva [Ptol.], <I>>.âvuv
[Plin.], Catayo por cinco vias diferentes. Bilbao, 1585. 2
[Steph.], ville de làLiburnie, auj. Fia-^ tom. en un vol. in-S; la navigation au Calliay, c'est-
à-dire en Chine, est annoncée comme traduite a da
nona, pet.. ville illyrienne du cercle de
un libro ingtese, impresso in Londres, 1580. u
Trieste.
Flavionavia, «Xacutcvacufo [Ptol.], ville des
Flavacuria, Flavacourt, commune de Nor-
Poesici, dans la Tarrac., qui seraitauj.,
mandie (Eure). suiv. Cell. et Bisch. etMôll., S. Andero,
Flavia [Sigeb. Chr.], Flaviacum, Flaix, bourg de Biscaye, ou Fuanes, petit port
503 FLAVIONIA. FLEVUM. 504If
près de Santillana, dans la même pro- [Tac], <i>Xwù;a [Ptol.], ville des Batavi,
vince. auj. Vlàrding, Vlaardingen, bourg de
Flavionum Hollande, près de Rotterdam.
Flavionia, [Merula, Cosmogr.l,
Compostella [Mariana], Santiago de Flenshurgum Descr.
Flenopolis, [Pontan.
Cwnpostella, Saint Jacques de Compostelle, Ban.], Flensbury, Ftensborg, ville du
ville d'Espagne, dans l'intend. de la Danemark, sur la Baltique (Sleswig).
Corogne (Galice); archevêché et uni- remonte en cette ville à l'année 1675,
L'imprimerie
versité. suivant Falkenstein et Cotton les Calalogi librontm
in Germania, Gallia et Belgio, etc., novissimù im-
Imprimerie en 1613. Voici le titre d'un volume pressorum, publiés à Amsterdam de 1678 à 1685,
cité par Antonio Respuesta teologica acerca del in-fi, chez Jansson-Wœsberg, nous donnent effective-
abuso de los escotados, hoc est ad interrog ationem ment le titre d'un volume à cette date imprimé a
D. Andreœ Gircmis, compostellani archiepiscopi. Francisci relaliones hislo-
Flensburg IVocrgeri
Çnnipostcllœ, apud Antonium Fraiz Pineiro, 1673, iiro-politicœ Flensburgi, 1675, in-4. Bauer et
iu-ft. Par Escotados, le respectable théologien en- Freytag nous donnent les titres d'autres ouvrages
tend la mode que les Espagnoles commençaient à (tu même auteur, mais ils sont imprimes à Copen-
introduire, d'échancrer les robes un peu plus bas hague.
que les épaules (ila a vocal noslra œtas, dit-il, demis-
sas infra humei'os (eminarum vestes). Flesinga [Zeiler, Guicciard.], Flessinga,
Flavium ville de la Pannomie su- Flessingue, Vliessingen, Vlissingen, ville
[Plin.], forte de Hollande, dans l'ile de Wal-
pér., auj. S. Andraestadt, ville
de Kla-enfurtii).
d'Illyrie cheren (Zeeland); patrie de l'amiral
(cercle
Ruyter.
Flavium Aurgitanum [Muratori], Gienna, Un livre de Jean Taffin, imprimé dans cette ville
GlENNUM [Cell.], GlHËNNIUM, ,LëNA [Cell.], en 1C09, en latin et en français, parait être le plus
ville chef-lieu ancien spécimen de l'imprimerie de Flessingue qui
Jaen, d'Andalousie, soit venu jusqu'à nous, du moins avec une date cer-
d'une intendance; quelques géogra- de V Apocalypse on Ilévèlation
taine Exposition
phes ont cru qu'elle occupait l'empla- de SI-.Jean, par Jean Taffin, Flessingue, 1609,
de l'anc. Oningis. in-8 (Cat. elzev., 103a, tiu. franc ais, p. U cat. de
cement
Tournes, 1670, p. US, etc.), publié en latin sous le
La Serna Santander est ici notre autorité, car titre de Paraplirasis Gallica fil Apocalyvsin Jo-
Mendez, à la p. 389 de sa dernière édition, dit ex- liannis Tafflnii, Flussingx, 1609. (Voy., au sujet de
pressément avoir cherché partout quelques rensei- Jean Taffin et de J. Crespin d'Arras, le titre d'un
gnements sur la proto-typographie de Jaên, et n'avoir livre cité au Manuel, tom. II, col. 420 Jean Taffin
rien trouvé que l'indication passablement dubitative y est qualifié de « ministre de la Parole de Dieu de
de la Serna indication qui, du reste, est appuyée
l'église françoise à Flessingue » )..
par Hain et pïr Reichliart. Voici, d'après Hain, le titre Un livre sans date, mais que nous croyons exécuté
du volume mentionné par la Serna, Panzer, Cabal- au xvme siècle, nous donne le nom d'un imprimeur
loro, etc.: Gui [J'etrus de) villœ mentis Albani à Flessingue Dis s tic Kenrc van den lande van
l'rcsbylcr tractattis de différentes. A la fin Fi- Zcland {Geeinancerd a. 1M5). Vlissingeu, voor
nit «s hic liber de differenlia editus à Magistro Toussainctle Sage, Uockvcrkoper, in-ii.
l'clro Dagui lit urbe Giennensi anno a Nalivitate Citons encore: COSIIIIllCII, Slalulen, l'riviligien
domini, M.ccccc- die vero 20 mensis mail sans in- enOrdoimantiender sladt Vlissingen (a. 1315-1638),
dication de format. Vlissingen, 1763, in-4.
Tous les bibliographes que nous venons de citer
croient que cette date (1500) doit s'appliquer à la Fi.etio Geo. localité
[Tab. Peut., Rav.],
composition et non point à l'exécution typographi- des entre Utrecht et Leyde,
que du livre; dans ce dernier cas, il nous faudrait Batavi, auj.
à Jaen à plus d'un siècle, car Ysselsteiii, suiv. Wilhelm, ou plutot
reporter t'imprimerie
c'est seulement dans la première année du XVIIe siè- Fleuten', Vleuten, de la
bourg prov.
cle que nous rencontrons le nom d'un imprimeur,
d'Utrecht.
Fernando Diaz y Montoya.
Antonio et Gallardo citent une édition de la Vida
de Iloberto del Diablo, despues de su conversion
Flevo Insula [Mêla], île du Lacus Flevo,
llamado Jlombrede Dios, exécu tée à Jaen, en 1628, auj.l'ile d'Urk, dans le Zuydersee.
in-4. Flevo Lacus [Mêla], Flevdm Austihnum
Fiavium Bmgantium, voy. BHIGANTIUM.
[Cell.], Lacus Immersus [Tac], lac au
FLAVIUM Intebamnium, PONS FERRATUS (?), N. de l'ile des Bataves, qui, par le
ville de la Tarrac., auj. Ponferrada, Flevum Ostium, communiquait avec
ville du roy. de Léon. l'Océan germanique; une irruption
de la mer, en 1238, en a fait le Suder-
FLAVIUM SOLVENSE [Plin.], Flavia SOLVA
ville de la Norique,
see, Zuidersee, Zuydersee,mer intérieure
flnscr. ap. Grut.], de la Hollande.
Solfeld, ïlolfeld, dans la Carin-
auj.
Flevolandia, l'île Ylieland, au N.-E. du
thie.
Texel (prov. de la Hollande).
Flavoniënsis, Flamoniensis CIRCULUS, Cercle
de Vàime, en Illyrie de Trieste). Flevum [Plin., Mela, Tac.], *Xïicûu.[Ptol.],
(gouv.
localité des Frisii, dans le N.-O. de la
de Suisse (c. de
Flemma, Flums, bourg Germanie, auj., suiv. Kruse, Wiesfliet,
St-Gall). au N.-O. de Groningue et, suiv.
FLEMUM, Flenium Castellum Flemum Cell., Fliedorp.
505 FLEXIA, FLORENTIA. 506
Flexia, Fixa ANDECAVORUM, la Flèche, ville Laurentiana, par le même Aug. Mar. Bandini, forme
3 vol. in-fol. imprimés de 1791 à 1793; enfin les ma-
deFr.(Sarthe). nuscrits orientaux avaient été antérieurement dé-
Nous ne pouvons faire remonter l'imprimerie dans crits en un vol. in-fol. (Florentiae, 1742) par Stcpl).
cette ville qu'à l'année 1575 Discours de l'Origine Evod. Asscmani, le neveu du célèbre Joseph Simon
des Gaulois ensemble des Angevins et des M an- auquel on doit le catal. des Mss. orientaux de la
ceaux, par Jean le llasle, Angevin. La Flèche, Vaticane. Quant aux très-précieux incunables du
Hené Trois-Mailles, 1575, pet. in-8 de 23 pp. (l.a conte Angiolo d'Elci, ils forment un catal. spécial,
Croix du Maine, 1. 541. P. Lclong, II, 6). «CeJean in-fol. avec
puulie'cn 1820 a Florence, portrait gr.
le Masle, Angevin, dit La Croix Ou Maine, estoiten- par lïaphaël Morghcn.
questeura Bauge, au pays et duché d'Anjou, homme La Magliabecchiana, qui possède environ* 150,000
docte en grec et latin, et poète francois, Ce petit t imprimés et 10,000 manuscrits. Cette splendide col-
poème, qui commence par l'exposé des idées singu- lection provient d'Antonio Magiiabecchi, n vir cru-
lières des auteurs sur l'origine des Gaulois, finit par dilionis lande loto orbe celebris, dit Monlfaucon
la louange du franciscain Jean Porlhaisc, auquel son is nos consilio, opera, librisque suis, nam biblio-
ouvrage est dédié, 11 ligure ait calai. Secousse (n° theca gaudet lutmerosissimn juvit assidue. » Le
5090), où par erreur il est porté sous la date de catal. de ses manuscrits a été publié par Ferd. Fossi
!578. à Florence, de 1783 à 1785, en trois vol. in-fol.; celui
Les imprimeursqui ont suivi Mené Trois-Mailles à des éditions du xvc siècle forme à lui seul deux vol.
La Flèche sont Jean l'éze, l'imprimeur ordinaire in-fol. publiés parle môme Kossi en 1793.
de la congrégation de Jésus, dont le célèbre collége La Iliccardiana, dans laquelle se tiennent les
fut fondé en 1603 par Henri IV Mébcrt(1018-1629| assemblées de la célèbre académie délia Crunca;
George Griveau, dont nous rencontrons le nom vers c'est l'ancienne collection (lu marquis Riccardi, dont
1025, et dont la veuve continue le commerce. C'est le catal. fut publié à Livourne, in-fol., en 1756.
à ce George Griveau que l'on doit l'impression La ManiccUiana. etc.
des ouvrages assez recherchés de Mailuuin Joussc L'histoire de la typographie florentine a été l'ob-
de la Flèche l'Art (lit Serrurier 1B27 les Se- jet de nombreux travaux estimables, que M. Bernard
crets d'Architecture, 1G42 enfin le Théâtre de a résumés avec une grande lucidité dans son excel-
l'art du Charpentier 1059, 3 vol. in-fol. lente histoire de l'imprimerie il ne nous est mal-
Les arrêts du conseil de 1704 et de 1739conservent heureusement pas permis de le suivre dans les dé-
un imprimeur à la Flèche en 1759 un nouvel arrêt tails intéressants qu'il nous donne d'après Federigo
supprime l'établissement typographique de Louis Fantozzi (iïoi. biogr. di Jiernardo Ceunini. Fi-
Hovius, et le rapport fait à Al. de Sartines en 1764 ren/.e, 1839, in-8), Cambi (Delizie degli cruditi Tos-
nous donne nom de l'imprimeur existant dans F. Fossi (Cal. lib. Sœc. XV. linpr. Maijluib.
cani)
cette ville c'est Louis-Eustache-Kcné de la Fosse, JSibli'Jth.), Vinc. Fineschi [Notizle slori'he sopra la
qui avait en 1737 succédé à son frère Eustache-Fran- Slamp. di Bipoli), Dibdin, Audiffret, Panzer, Ama-
çois de la Fosse il possédaitdeux presses. ti, etc. Nous nous contenterons d'esquisser les fails
acquis à l'histoire.
Fi.exum [It. Ant., Tab. Peut.], voy. ad L'introducteur certain de la typographie à Flo-
Flexuji. rence est un orfévre, Bernardo Ceunini, né le 2 dé-
cembre 1(115, filsde « Bartholomeo di Cenni dcl Fora,
Fliegenstaix (?), lieu d'impression sup- Beccajo di professionc » 11 eut quatre fils, dont le
second, Dominera, né en 1452, et le dernier, (îio.
posé (?).
Francisco, né en 1458, suivireut la carrière pater-
Bauer (snppl. t. II, p. 81), s'appuya» sur le nelle.
Calai. Christ. Leipz. 1757, cite Joli. Flscharts, En 1451 Bernardo Cennini travaillait, sous la
aller Practiclc Grossmutter, diediclcgcbrockte pan- direction de l'illustre Lorenzo Ghiberti, aux or-
tagrnelinische Jletruqdicke Prockdich oder pruch- nements des portes du Baptistère mais, aussitôt
nastichatz, lasstafel, llaurenreget vint Welter que le bruit de l'arrivée en Italie d'ouvriers allc-
Iîiichlin auff aile Jalir-Gerichnet. Gedruckt im mands accueillis dans un couvent des Etats du Pape,
Fliegcnstall. 1598, in-8. Libellus festivus et rarus. et le retentissement de leur invention sublime, fu-
rent parvenus jusqu'à lui, il quitta tout, et résolut de
Florentia [Tac., Flor., Plin.], <i>XupE-ma faire jouir sa patrie des prodigieux avantages de
cette découverte, destinée à renouveler la face du
[Ptol.],FLORENiiATusconuji[Tab.Peut.J, vieux monde. Seul, sans notions
Flohestina COLONIA typographiques,
[Frontin.], ville sans guide, sans autre aide que celle de ses deux fils,
d'Etmrie, sur l'Arnus, auj. Fiorenza, il découvrit tous les procédés jusqu'alors employés,
et par une sorte de divination prodigieuse, mais
Firenze, Florence, anc. capit. du grand-
qui était bien le fait des artistes florentins de cette
duché de Toscane, auj. capitale provi- il sutse les et à
époque, approprier, parvint mettre
soire du royaume d'Italie, sur l'Arno; au jour en 1471 un livre important, qu'il ne put
de Dante, terminer qu'en 1472.
patrie Pétrarque, Boccace, Servii expositio Virgilii. Servit [lonoratiMaur
Machiavel, Galilée, Andrea del Sarto, in Bucolica,
grammatica explanatio Georgica et
Léon X, Maso Finiguerra, Benvenuto Mneidem Maronis, in-fol. de 237 ff. à 43 lig. par
et d'une foule de grands hom- p. Commence au ro du 1er f. par ces mots
Cellini,
(B) VCOLICAVT FERVNT DICTA SVNT ACV-
mes, qui ont fait de cette noble ville
-STODIA EOVMIDEST PI1F.CIPUA
le plus glorieux foyer littéraire et ar- EN1JI SVNTANtMALIAAPVDRVSTICOSBO-
tistique de l'Italie. UES.
Les grandes bibliothèques de Florence sont extrê- Les souscriptions des trois parties sont trop im
mement nombreuses; nous citerons la Laurentia- portantes pour que nous ne les donnions pas textuel-
na, à laquelle ont été réunis les précieux incunables lement
du comte d'Elci et les manuscrits du grand-duc A la fin des Bucoliqucs ;vo (lit f° 20), on lit
Léopold les catalogues de toutes ces collections Ad lectorem\\ florentin:, vit. idvs novembres.
ont été rédigés, savoir celui (les Mss. grecs, latins et MCCCCLXXIllcrnardvs Cenniiis (sic) auiifex om-
italiens, par Bandini (FlorentiieJ 1764-78, 8 vol. in- nium iudicio praesitaidissimiis: et Vominicu.i
fol.) et ce catalogue, dit avec raison Adrien Balbi, est eius. F. egregiœ indolis adotylescens expressis
un chef-d'œuvre de méthode, de critique et de clar- ante calibe caracleribus, ac dein de (nsis ttf~t's
té. Le catalogue des Mss. de la bibl. Lcopoldino- uolumen hoc primum impresserunt. Cen-
Petrus
507 FLORENTIA. 508
ninus Bernardi ciusdem. F. quanta potuit\\cura Les caractères ont beaucoup de rapport avec ceux
et ditigèlia emendauit ut: cernis. Florentinis j/iQ de l'imprimerie de S. Jacques de Ripoli dont nous
neniis ait ardui est. allons parler. Une édition des Triomfi de Pétrarque,
« L'opération de la gravure des poinçons sur acier imprimée sans date par ce Jean de Mayence, porte
et de la fonte des caractères, dit M. Bernard, est également cette mention scripsit, qui ne se trouve
parfaitement décrite par cette première souscrip- pas sur les livres sortis à la fin du siècle des pres-
tion. » ses de cet imprimeur.
Le commentaire sur les Géorgiques, qui suit, Ce fut ce Jean de Mayence qui céda en 1477 aux
est terminé au v° du f. 55, par cette souscrip- chefs de l'imprimerie de S. Jacques de llipoli, des
tion matrices de caractères romains, moyennant 10 flo-
Servii Ilonoratigrammalici in Georjgica Alaro- rins d'or.
nis explanatio explicil.adlectorem\Florentiœ. V. Nous arrivons à l'établissement typographique de
idusJaiwariash mcccclxxi. (C'est-à-dire 9 janvier ce couvent de sœurs de l'ordre de S. Dominique',
1S72). dont Vincenzio Fineschi (et non pas Follini, comme
La souscription qui suit est exactement sembla- l'appelle M. Brunet, 1, col. 1737) a fait l'historique,
ble à celle des Bucoliques, sauf les mots: ut cernis, et dont F. Fossi publie le catal. au 3e volume de la
qui manquent. bibl. Magliabecchiana. Ce catal. depuis l'année 1470
Puis vient l'Enéide, qui contient 180ff., et au v° jusqu'à 1484 ne comprend pas moins de 80 ouvra-
du f. 235, commence eiusdem ad Aquilinum de ges, plus 12 impressions douteuses ou supposées.
natura syllabarum libellus, 2 ff. au vo du 237e et La typographie conventuelle fut établie par Domi-
dernier on lit nique de Pistoja, directeur du monastère, avec l'aide
ad Lectorcm. d'un moine nommé Pierre de Pise; leur premier ou-
Jtcvnavdus Cenninus aurifex omnium iudicio vrage est un Donatello ou jionatiis pro pueris, dont
prœsi antissimus et Dominicus eius. F. optimm 400 exempl. furent mis en vente le 14 novembre
indolis adolcscens impresserunt. Petrus eiusdem dans la boutiquedu libraire Dominique.
Bernardi: F. emendavit cum antiquissimis autent Parmi les volumes les plus importants sortis des
multis cxemplaribus contulit: in]primisque illi presses conventuelles, nous citerons un Arlc del
curœ fuit, ne quid alienum servit) adscribéretur, Bene Morirc de 28 ff. qui a peut-être été confondu
neuquid reciderelur aul deesset quod Honorait par Fineschi avec l'édition florentine de 1487;. la
essepervelusta exemplaria demonstrarent. Quo- della B. Caterina da Sicna, de 1477,
Legenda
niam vero plerosque iuvat manu propria suoque laquelle porte les noms des deux imprimeurs, Domi-
molle groeca interponere: eaque in anliquis Codi- de Pistoie et Pierre de Pise, et c'est le seul
nique
cibus pei-paiwa sunt, et accentus quidem difftcil- produit des presses de Ripoli qui offre cette particu-
lime imprimendo notari possunt relinquendum ad larité. En 1478, trois classiques, Salluste, Pline et
id spatiaduxit. Sed cum apud liomines perfection Suétone.
nihil sit, salis videri cuique debebit si lu libri En 1481 un poème rarissime, le Morqante Mag-
[quod veliementer oplamus) prœ aliis emendati giore di Lrtigi Pulci; mais cette édition est au
reperieutur. Absolulum opus Nonis Oclobribus, moins douteuse, et nous ne la citons que pour
jicccclxxh. Florenliœ (7 octobre 1472). mémoire.
Nous voyons là intervenir le fils ainé, Pietro Cen- Les Bellezze di Firenze, en 1482, et surtout les
nini, homme docte et pieux, dit Mars. Ficin dans Cenlonovelle qui ne sont probablement autres que
ses lettres, qui fut attaché comme secrétaire à l'am- le rarissime Vécamèron de Boccace, dont Dibdin
bassade que la république de Florence envoya au roi no a fait la
(/Edes Althorp. Il, 1297) description.
Ferdinand de Naples » Apost. Zeno parle aussi en 11est imprimé incontestablement avec les caractères
bons termes de ce fils de Bernard Cennini, qui vou- de Ripoli, et forme un vol. pet. in-fol. s. d., à 36
lut aider son vieux père, en lui servant de correc- lignes par page, dont M. Brunet donne le détail
teur, « et lui paya de cette façon la dette que les exact. Ce volume a été mis sous presse le 20 avril
excellentes études dont il était redevable à son père 1482 et n'a été publié que le 13 mai de l'année sui-
lui avaient fait contracter envers lui (Donat. Accia- vante il n'en existe plus que deux exemplaires, et,
ioli) ». Ce fut lui aussi qui remplit de sa main les si l'on veut bien se souvenir de l'auto-da-fe que
mots grecs, que l'absence de caractères et d'accents Savonarole fit en 1497, sur la Piazza dc'Signori à
forçait de laisser en blanc, et son écriture est d'une Florence, de tous les livres profanes que contenaitla
grande élégance, disent Bandini et Fossi. ville, s'acharnant tout particulièrement sur Boccace,
Malgré les indications vagues de Panzer, de Mait- Pétrarque et les Pulci, on ne sera étonné que
taire, d'Audiffret, et même deM. Brunet, qui attri- d'une chose, c'est qu'il en ait survécu deux exem-
bue à Cennini l'exécution du traité de Marsile Ficin, plaires.
de vera religione, d'après l'allégation d'Et. Audin, Un autre Allemand, Nicolas, fils de Laurent, Ni-
le bibliothécaire du comte de Boutourlin, traité que colaus Laurentii, de Breslau, donne en 1477 un livre
le judicieux Fossi décrit comme faisant partie de qu'il nous faut citer: c'est le fameux Monte Sanlo
la Magliabecchiana, mais se garde bien d'assigner diDio ù' Antonio (Bettini) da Siena. Florentie, Nico-
aux presses de Cennini; malgré toutes ces problé- lo di Lorenzo, die x septembris, 1477, gr. in-4. C'est
matiques assertions, il parait aujourd'hui définitive- le premier volume connu dans lequel se trouvent des
ment prouvé que tous les efforts des Cennini se planches gravées en taille-douce on cite cependant
sont bornés à l'exécution d'un seul livre; satisfaits des calendriers lat. allem., dont les tables astronomi-
d'avoirdolé leurpatriede l'artdivin, craignantde ne ques, commençant en 1477, ont du être imprimées
pouvoir soutenir la concurrence des ouvriers alle- en 1476, et ces Kalendarii duo (voy. au Manuel,
mands qui arrivaient de tous côtés, suggère M. Ber- t. III, c. 639) possèdent deux planches grossière-
nard, le vieux Cennini et ses fils' revinrent modeste- ment gravées sur cuivre; mais il paraît difficile d'ad-
ment à leur première profession, si lionorée à Flo- mettre ceci comme raison suffisante, attendu que
rence, et on les voit exercer l'état ^'orfèvres jus- parmi les centaines de livres d'heures avec calen-
qu'à la fin du xve siècle. driers, que nous connaissons tous, il s'en trouve un
Le second imprimeur de Florence est un Allemand, certain nombre postérieur de plusieurs années à la
Jean, fils de Pierre, de Mayence ce qui l'a fait première date de leur calendrier.
prendre par quelques bibliographes pour le fils de Ces planches du Alonle sanlo di Dio, dit Ileinec-
Pierre Schœffer, lequel succéda à son père en 1502 ken, sont dessinées par Sandro Boticelli, et gravées
et n'avait que huit ou neuf ans en 1472. C'est à cet par Baccio Baldini, orfévre de Florence, deux élèves
imprimeur que l'on doit la première édition du de Maro Finiguerra.
Philocolo de Boccace. A la fin Magister Joan- Nicolas de Breslau se trouva sans doute bien de
nes Pétri de Magontia scl'ipsit hoc opus Flo- cette innovation, car il publia derechef en 1481 un
rêliœ die xij. Nouembris mccccixxii, in-fol. de26G Dante, in-fol., avec illustrations sur cuivre, des mê-
ff. à 34 longues lignes à la page entière. mes artistes (voy. au sujet de ce livre célèbre un
509 FL0RENT1A. FOLLEYE IN SILVA LEONUM. SiO
curieux article de M. Van-Praët, Calai, des livres l'une des résidences des rois .de la
sur vélin de la Bibi. dit Roi, IV, p. 118).
Nous ne pouvons citer tous les imprimeurs de seconde race.
Florence aux xve et xvic siècles, qui ont bien mé- Florins [Bucelin. Germ. Sacra], Floriana
rité de la république des lettres, mais il ne nous est
pas permis de passer sous silence, l'édition princeps [It. Ant.], Florennes, bourg de Hollande
du prince des poètes, le vieil ilomère, donnée en (prov. de Namur).
1488 par les frères Nerli, Sumplibus Bernardi et
Nerii Ncrliorum, 2 vol. gr. in-t'ol. à 39 lign. par p.; FLORIOPOLIS, voy. FANUMS. FLORI.
imprimée d'après une copie préparée par un réfugié
grec, Démètrius Chalcondyle d'Athènes, et sous la FLORIUSFL. fPlin.], fleuve de la Tarrac.,
surveillance de Jean Acciajoli et de Démètrius le auj. le Riode Castro.
Candiote, correcteurs. La Biblioth. impér. en possè-
de un exempl. non rogné, mais la M agliabecctiiana, FLORlV'ALLIS, Blumenthal, bourg et château
la biblioth. de Naples et celle de Sl.-Marc de Venise de Suisse (cant. des Grisons).
en conservent toutes trois des exemplaires imprimés
sur vélin.'Les caractères des frères Nerli devinrent Flosis FL. [Tab. Peut.], fleuve du Pice-
quelques années après la propriété des Juntes.
A la fin du xve siècle, Antonio Miscomini, le pré. num, auj. Potenza.
tre- Giovanpietro de Bonominis de Cremona, ser Fluetqm, Flueten, Vlueten, bourg de
Francesco Bonaccorsi, ser Lorenzo de Morgiani, et
tous Philippo Giunta, voilà les noms Hollande (prov. d'Utrecht).
par-dessus
éclatants de la typographie florentine; le dernier Flumen S. Yiti, voy. Fanum S. Vrn.
est, avec son frère Luc-Antonio, le chef de cette
illustre famille d'imprimeurs qui a partagé avec les Flumetum, Flumet, bourg de Savoie (Fau-
Aides en Italie pendant le siècle suivant le sceptre
de la typographie. Le premier livre qu'il ait imprime ciguy).
à Florence est intitulé Zenobii Epitonte Flusor FL. [Tab. Peut.],
parœmio- FLESOR [Geo.
rum (grœce) à la fin Té).oç èv TÎJ <T>).wpEv-
nà. lmpressum Ftorentie: Impensis ac cura Rav.J, fleuve du Picenum, le Chienti;
Piiylippi de Zunta Florentini. Anno Domint se perd dans le golfe de Venise.
ftI.CCCC.LXXXXVIl,pet. in de 60 ff. imprimés et 2 ff.
il est exécuté avec les caractères de l'Ho- FLUVIUSm Atinate CAMPO[Plin.], TANAGER
blancs;
mère de Nerli son frère Luc-Antonio était allé [Virg.], rivière de la Lucanie, auj. le
s'établira Venise dès l'année 1Ei80;iious en parlerons
en son lieu. Necjro, affl. du Sele.
Fluvius Fœderatorum [Plin.], dans la
Flohentia [It. Ant., It. Hier.], Florentiola
ville de la Gaule Bétique, auj. le Rio Guadalmedina, dans
[Geo. Rav.], Cispa- le roy. de Grenade.
dane, auj. Fiorenzuola, Firenzuola,'ville
du Parmesan, au S.-E. de Piacenza. FLUVIUSTellas, la Telles, auj. la Bétkune,
riv. de Picardie; a donné son nom au
FLORENTIACUM, Florensac, pet. ville du Bas- district Tellau ou Talou.
Languedoc (Hérault).
Foruruum, Woborg, bourg de Danemark
FLORENTINUM, voy. FERENTINUM. (ile de Fionie).
Floriacum ad Ligerim Hincm..
[Ann Focduacensis PAGUS,voy. FACINIACUM.
Rem.], Fleury, dit S.- Benoit-sur-Loire,,
Focu.vates [Plin.], peuple de la Rhactie,
bourg de l'Orléanais; célèbre abb. de
Bénéd. habit. le Sondai dans la Valteline.
Ce monastère, fondé en 650, fut brûlé en 883 les FŒDUSCATHEDRALE. CAS.E DEI FœDUS, U
moines, avant toutes choses, de préférence même aux Gotteshausbund en Suisse (Grisons,
objets les plus précieux de leur trésor, s'attachèrent
à sauver leurs manuscrits; aux xn« et xmq siècles, ligue Caddéë).
leur librairie était extrêmement célèbre. Fœdus Decem Juhisdictionum, le Zehiicjc-
FLORIACUM AnOscarum, FLORENTINUS IN richtenbund en Suisse (Grisons, ligue
CASTRO [Ann. S- Columb.], Fleury, des Dix Droitures).
de anc. Fogarasinum [ZeilerJ, Fogarasch, Fogresch-
bourg Bourgogne (Yonne);
de Bénéd.
abb. markt, chef-lieu du district de ce nom
Floriacum Monasterium Fleurus, en Transylvanie.
[Luen.],
bourg de Belgique (Hainaut). FOLIA,VOy. PlSAUHUS.
FLORIMONTIUM [Zeiler], Fleurmont, en all. Folium, le Fœuil, village 0 de Bretagne 0
Blumtterg, de la Haute-Alsace (Côtes-du-Nprd).
bourg
(Haut-Rhin).. Follanebraium, Villa vegia Franc I, et
Floriniacum, villa super Carum [DipL Henrici II [Du Cange], Follembray, vil-
Pippini a.
847], Flory, village du Niver- lage et château de Picardie, près Laon
nais (Nièvre) t (Aisne).
FlorinkingjE [Ann. Hinc. Rem.], FI.ORIN- Folleye in SILVALeonom, la Fouillée, anc.
kengab, Florincjues, auj. Ftoringhem, villa royale dans la forêt de Lyons
village près St-Poi (Pas-de-Calais) (Seine-Inférieure).
511 FONS APONI. FONTENACJJM, S12
Foks ApoWjvoy. Aponum. Berry (Cher); anc. abb. de Bénéd. fon-
Fons Beatze Vihginis Chr. dée en 1091.
[Stettler. etc.],
Frauenbrunncn, bourg de Suisse (cant. Fovs Guidonis, Fontaine-la-Guyon, com-
de Berne) anc. couvent de Bernar- mune de Fr. (Eure-et-Loir).
dines. Fons IBEIII, Fontebro, bourg d'Espagne
Fons château célèbre (Nouv. Castille), près des sources de
Bellus, Schonbrunn,
de Vienne. l'Ebrè.
d'Autriche, près
Coiitcmplaciones, in-fol. Ce livre est iinprim6 sans rai (?), bourg de Belgique (prov. de
nom de ville, avec des caractères gothiques, qui rap-
pellent exactement ceux de la Bible de U2 lignes t Liège).
c'est un dernier et suprême hommage de l'élève FursjEi de
DOMUS, Frohen, Froheins, bourg
respectueux, qui restait fidèle au culte et au sou-
venir de son glorieux patron, et qui, pourcette der- Picardie (Somme); de S.. Fursaeus,
nière fois, se départit du goût italien, et cessa d'em- St-Fursy.
ployer le beau caractère rond,qui lui avait été impo-
sé jusque-là par ses associés. Il mourut probable- Fortum, FURTIIA, FURDA, Fârth (Pferda),
ment cette même année W79, ou revint s'éteindre ville de Bavière (cercle de la Franco-
dans sa patrie, car, à partir de cette date, le silence
se fait sur son nom glorieux et les presses de Foli- nie-Moyenne), Furth (Gué) cette ville
gno disparaissent pour longtemps. doit son nom à un gué établi sur la
Rednitz
Fulicm, Feuillans, bourg du Languedoc, par Charlemagne.
prèsjRieux (Haute-Garonne), anc. abb. C'était dans cette ville qu'étaient relégués les
fondée en U62; chef-d'ordre des Juifs, auxquels il n'était point permis de s'établir
dans la ville de Nuremberg une imprimerie hé-
Feuillants. braïque y fut installée au XVIIe siècle; le plus
ancien de ses produits remonterait à l'année 1653.
Fulsinum, vijle des Fulsinates [Plin.l, en
(Oppenheim, Bibi. Ilêbr.)
Illyrie, auj. Fussina.
Fuscui.um,Montefusco,ville du Napolitain
ville de
Fumacum, Fumjeum, Fumay, pet. (Graësse).
Fr. (Ardennes).
Fusniacum, Fucicniacum,Foigny, bourg de
Fumellum, Fumel, pet. ville de Fr. (Lot- Fr. (Aisne), anc. abb, de Citeaux, du
et-Garonne). diocèse de Laon.
FUNDANUS LAcus |Plin., Tac.], Lago di
Fondi, dans la terra di Lavoro. Fustenburgum, Furstenberga, Fwstenberg,
anc. château, bourg sur le Weser
Fundi [Cic, Liv., Mêla],ni <I>cûv$m [Strab., (Hesse-Cassel).
PtolT],ville des Volscae, dans le Latium, L'imprimerie existe dans cette petite localité en
'auj. Fondi, ville de la Terra di Lavoto, 1634; nous avons un grand nombre de renseignements
province napolitaine du royaume d'I- confirmant
Justa
ce fait etcette date; Guil. Camcrarii
defensio prœmonitionis physicœ. Fustem-
talie. bergii, 16M, in-4..(Catal. Rob. Scott, bibliopolœ
Londin., 1674, in-4, p. 98, et Cat. des Frères de
FUNDKIRCHA, VOy. QUINQUE EcCLESIjE. l'année suivante nous trouvons au catal.
Tournes)
Fundus Regius Land der Sach- Baluze (0520) la réponse au livre précédent: Non
Saxonicus,
causa ut causa-, subjuncta vera causa t adversus
sen, prov. de Transylvanie. Guillelmum Camerarium, auclorc Pelro de Pas-
Fura de quicr. Fustemburgi, 163^ in-4 et le livre est éga-
Fura, Ducis, Fervueren, bourg lement cité dans Melzi [Ânon. et l'seud., II, 318)
Belgique (Brabant Mérid.). qui nous donne le nom réel de l'auteur, Théophile
Furca BICORNIS. Haynaud, de la compagnie de Jésus.
Furca, MONS, voy.
Fvrcm Caudin*, les Fourches-Caudines, FUXENSIS Comitatus ou Pagus, le Comtéde
défilé étroit du Samnium, situé dans la Foix, un des anciens gouvernements
vallée située entre Arpaja et Itmtesar- de la France, dont le territoire est
chio, ou peut-être dans celle qui va auj. réparti entre le département de
à'Arienzo à Arpaja. l'Ariége et la république d'Andorre.
Furcona [P. Warnefr.], Furconium,ville Fuxum, Foix, ville de Fr. (Ariége), anc.
des Sabini, auj. Forcone, dans l'Abruz- capitale du comté de ce nom, au pied
ze Ultérieure. des Pyrénées.
Ce n'est qu'à la fin du siècle dernier que nous
Furna, Furn/e Furnes, Veur-
[Guicciard.], pouvons faire remonter latypographie dans l'antique
ne, Veuren, ville de Belgique (Flandre capitale des comtes de Foix et de l'illustre Gaston-
Phœbus, de cjnégétique mémoire -.Ebauche d'une
Occid.). description abrégée de V Ariège, par le citoyen Mer-
Fuhnus CALCARIUS, voy. FORUM NERONIS. cadier. imprimée et publiée par ordre du citoyen
Brun, préfet de Foix, impr. de Pomiès alné, fri-
Furonis Hincm. Rem.], Foron, Fie- maire an IX, in-8 (Bibl. impér.).
[Ann.
Gabaleum, voy. Ulpjanum. Gadi.ona, JABLONA,Gabel, Gabion, ville de
Bohême dans le cercle de Yung-Burïz- 0
Gabali [Cœs., Plin.], râêaX« [Ptol.], GA- lau.
bales [Sidon. Apol.], raëoXsïç [Strab.],
pays du S.-E. de la Gaule, au S.-O. des Gabbjî, Gabbis [Tab. Peut.], Chabris, sur
Arverni; occupait le Gévaudan, district le Cher, bourg de Fr. (Indre).
du Languedoc, Gabalensis provincia, Gabrantuici, raëpavToûïxoi, peuple de la
ou GABALITANUS Pagus [Plin.], compris Bretagne romaine; occupait partie du
auj. dans le département de la Lozère Yorkshire.
et de la Haute-Loire c'était le pays
des Gabali, dont ANDERITUM GABRANTUICORUM SINUS, ragpavTOU^xtiJv X.ÔX-
était la
capitale [Caes.]. toc, Golfe d'Eomsey, à i'E. du York-
shire.
GABALUM, GAVALIS [Aimon.], voy. ANDERI- Gabreta SILVA,r<£êpïiTix ûx-n[Ptol., Strab.],
DUM.
der Bôhmerwald, en Bohême.
GABARUS OLERONENSIS, le Gave d'Oleron,
cours d'eau des Basses-Pyrénées. GABROMAGUs][It. Ant.,Tab. Peut.], ville de
la Norique, auj. Lietzen, sur l'Inn,
Gaharus Palensis, le Gave de Pau, affl. dans leTyrol[Forbiger].
de l'Adour. Gabrosentum [Geo. Rav.], GABROCENTiujr,
Gabeii-us FL. [Plin.], rivière de la Gaule bourg de la Bretagne romaine, auj.
Cispadane, auj. la Secchia, affl. du Drumbrough, sur le firth of Solway
Pô. [Forbiger].
Gabienum,Gabiano, bourg du Montferrat, GABULEUM [Tab. Peut.], Gebulion [Anon.
près Ferrara. Rav.|, ville de Mœsie, auj. Gkôlhau,
dans la Boulgarie ottomane.
GABn[Plin.,Juv., It. Ant.], râêwi [Strab.],
Gabini [Liv., Tac], peuple du Latium, GADES [Mela, Plin., Horat.], t« râSetpa
entre Rome et Pranestc, dont la capi- [Eratosth.], t, râJeipa [Pind., Strab.,
tale, GABINA urbs [Ovidi], Gabies, est Ptol.], AUGUSTA Jhlia Gaditaka
[Plin.],
GADITANA CIVITAS[Cic.J, ACCITANA
auj. Gallicano. CIVITAS,
Accij SALAiiCADis[Gr.Chron. Carlem.],
Gabinum [Cell.], Gabin, bourg de Pologne
0 ville de l'Hispania Bœtica, auj. Cadix,
(prov. de Masovie). CadiZi ville d'Andalousie, dans la
Gabinus LAcus, chez les Gabii (Volscœ), presqu'ile de Léon, chef-lieu d'inten-
auj. Lago di Castiglione, dans les Etats dance.
Pontificaux. Imprimerieen 1610 Grandezas y antiguedacles
541 GADITANUM FREÏUM. GALLIA CISALPINA. 542
de la Isla y cindad de Cadiz, en que se escriuen
muchas GALENA,voy. CALLEVA Athebatum.
ceremonias que usaua la Gentilidad; con
estatuas, piedras, y sepulcros anliquos. Gadibus, GALEPSUS[Liv.], TaXvtyàs [Hérod., Thuc.,
in-4. L'auteur de ce livre rare et précieux est Jean
Battista Suarez y Salazar, natif de Cadix, chanoine, Str.l, ville de la Sithonie (Macédoine),
puis vicaire général de cette ville, (i vir totius anti- sur la côte 0., auj. FlccgiôIfirili, dans lc
quitatis insigniter eruditus », dit Antonio.
Nous ne sommes point instruit du nom de l'impri- pachal. de Sérès.
meur auquel on doit l'exécution de ce livre sans GALERIA, raXe'pta [Diod.], Galaria [Cell.l,
doute c'était Juan de Borja, qui imprime en 1617
Galarina, raXâpwx [Stcph. Byz.J, ville
F. Fernando Becerrja, la Vida y Muerte de los
sanws Fr. Fernando de S.-Joseph, de Sicile, auj. Gagliano, dans le Val di
martyres y
Fr. Nicolas âlelo. Gadibus, ad Joannem de Cuença, Demona.
ejus urbis praesuiem, apud Joannem de Borja, 1617,
in-8. Galesium, voy. FALISCA.
En 1670, 1673, 1678, nous trouvons des livres im-
primés par Juan Vejarano.
GALESUS[Virg.], Gal^sus [Horat.|, le
Gq,laso, fleuve d'Italie se perd dans
GADITANUM FRETUM, détroit de Gibraltar. le golfe d'Otrante.
Gaoiva [Cambden], Aberfraw, ville de Galgocinum {in Comitatu Nitriensi), Gal-
l'ile d'Anglesey (Angleterre). gotzon, du Comitat de Neitra, en
bourg
Gaelum, Ghé,bourg et anc. abbaye de Hongrie.
Bretagne (Ille-et-Vilaine). En 1584 et 1585 Valentinus Mantskovits exerça la
typographie dans cette petite ville, qu'il quitta pour
GAGANA [Tab. Peut.], Gaganis, GAZANA Visoly, où il séjourna dix ans.
localité de la Dacie, Lampe (Hist. eccles. reform., p. 568) donne le
[Anon. Rav.|, pla- titre d'un volume publié par cet imprimeur en
cée près de Floua, sur le Temesz (co- 158* Dem. Sibolti. Lelki Hartt-az Bwnoes.ember-
mitat de Temeswar). nek felette igen nehez lelki Kesertetekrûl valu vete-
kedèse. Galgotzon, nyomtatta Mantskovit Mlint.
Gainsborougii, sur le Trent, ville d'An- 158Ù, in-12 de 2Ii f.
gleterre (Lincolnshire]. L'historien précité nous apprend
trius Sibolti était évêque [superintendens)
que ce Démé-
du dis-
Cette ville eut une imprimerie en 1776 J. Mozley trict cis-Danubien.
y exécuta un J'rayer-book en 1778, et un journal Németh donne un second volume Pauli Kyr-
llie Gainsborougii Spectalor, y parut à partir de mteeri Confessio fidei (le alterna Deitale Christi.
1793 (Dr Cotton's Suppl.).
Galgocini, typis Valent. Mantskovits, 1585, et il
ajoute « plura non inveni. »
GAITIA, Jaicze, Jaidscha, bourg de Bosnie,
au confluent de la Vilva et du Verbas. Galicia, Galitsch, Haliez, ville de Russie,
ta Galaure, riv. du
dans le gouv. et au N.-E. de Kostroma.
Galabeu, Dauphiné,
aftl. du Rhône. Galljeci [Plin., Flor.], voy. CALLAICI,
KaX-
Xaixoî[Strab.,Ptol.].
peuple de la Scythie, les
GALACTOPHAGiE,
Kalmouks. Galleti, voy. Caletes.
Galacum, [It. Ant.], ville des Brigantes GALLI[Tac., Cœsar, etc.], Fa'xxot[Ptol.J,
dans la Bretagne romaine, auj. Kendal, les Gaulois.
sur le Ken, ville d'Angleterre (West- GALLIA,ri rœxxîa,la Gaule.
moreland). Les divisions de la Gaule varièrent tant de fois
Un journal, tlie Kcndalfiourant, imprimé par Tho- que, pour ne point entrer dans des détails si étendus
mas Cotton, parut dans cette ville le Ie' janvieril731. qu'ils excéderaient les bornes que nous impose le
cadre de notre livre, nous ne donnerons que la liste
The Agréable Miscellany, publication périodique,
imprimée par M. Asliburner, parut en 1745, etenl776 des provinces gauloises au temps des premiers em-
nous trouvons W. Cockin's oceasional Altempts in pereurs romains.
verse, printed only for the author's particular
in-8 (Cotton's Suppl.). GALLIA BELGICA [Plin., CajS.J, REXTO-^aXaria
acquaintance,
BeX-yuoi [Ptol.J, TaXXta BeXfiioi au
[ld.],
Gal^cia, voy. Gaixicia.
N.; divisée, après la conquête romaine,
Galardo, Gallardon, bourg de la Beauce en Belgique première, capit. TREVERI, et
Rémi
(Eure-et-Loir) Belgique seconde, capit. ou Duho-
CORTORUM.
GALARIA, voy. Galeria.
GALATA GALLIABRACCATA [Mela, Plin., Tac.], (de
[Cic.], ville de Sicile, auj. Galati, Braccœ, Braies), appelée depuis la Pro-
bourg de la côte septcntrionale de l'Ile. vincia,comprenait la partie méridionale
GALATIA, voy. 'Gallica. des Gaules que les Romains possédaient
Galava [It. Ant.], ville des Brigantes depuis l'an 121 av. J.-C.; correspond
dans la Britannia Romana, auj. Lorton, auj. à la Provence, qui [en a tiré son
sur le Kecker, suivi Mannert, et Ouse nom; voy. GALLIA NARBONENSIS.
Bridge, suiv. Reichard> près Manches- Gallia Cisalpina r<*Xa-
[Cic., Caes., Flor.]j
ter* TÎa ti èvto; twv "AXuetov [Dio. Cass., Plut.];
543 GALLIACISPADANA. GALLIO. 544
DICT1ONN.DE GÉOGR- 18
54i7 GANDAVENSIS
AGGER. GARACTUM. 548
1483, in-fol. goth. de'12 ff.; cette pièce importante Nortdlonck et celle de M. Charles Pieters, notre
appartient auj. à M. Vanderhœghen, l'auteur de la regretté et savant confrère.
Bibliographie Gantoise elle n'a malheureusement
pas de date de mois, mais on peut supposer que son GANDAVENSIS AGGER, CATARACTA Gandavensis,
impression est rapprochée de la date de la conclusion le Sas de Gand, territoire de la ville de
du traité.
Comme seconde impression d'Arn. de Keysere,
ce nom.
nous avons:
Guillermi parisiensis episcopi rethorica (sic) diui-
Gandersium, GANDESIUM, Gandeshemium,
na, quo nultius utilior, dulcior ac deuotior est. Gandersheim, dans le district du Harz,
On lit au r° du 5e f. du dernier cahier Explicit ville du Brunswig, Braunschweig
Rethorica diuina doctoris uncti et ungentis magis-
tri Guillermi Parisiensis de sacra et sanctificatiua
anc. abbaye fondée en 856, dont fut
oratione aliquiter abbreuiala. Impressa Gandavi abbesse au xe siècle la célèbre Hros-
per me Arnoldum Cesaris. Anno Dni si.ccçç.lxxxiii. witha.
xi° Kal. sep. Au dernier f. vo, la marque de l'impri-
meur et les mots Rethorica didina, in-S, de 133 ff. à Ganetho-Cathenna (?) lieu d'impression
29 longues lignes à la page entière, sans ch. ni récl., supposé.
mais avec signat. A-Q 5 le point en étoile, les vir-
Nous trouvons dans le tom. II du Suppl. de Bauer
gnles et les traits d'union en ligne oblique.
L'auteur de ce rare volume est Guillaume d'Auver- (p.14) un livre souscrit à ce nom de ville, mais
nous croyons ce livre imprimé à Barcelone Fran-
gne, né à Aurillac, et mort en 12WS; il occupa le
cesco Diago. Hisloria del orden de S. Domingo de
siège épiscopal de Paris pendant 21 ans.
Le second ouvrage encore plus rare, la provincia de Aragon desde sa origen, princi-
que cite
M. Auguste Voisin, comme appartenant aux presses pio, hasla al anno 1600. Ganetho-Cathenna, 1599,
d'Arnaud de Keysere, est conservé à la biblioth. de in-fol. Francesco Diago fut un dominicain fort lettré
l'Université de Gand il est relié à la suite de la Wie- qui publia plusieurs livres à la louange et descrip-
torica divina, et est intitulé tion de l'Aragon presque tous ses ouvrages sont
Dyalogus super liber-
lateecclesiasticainter Hugonem decanum et Oliue- imprimés à Barcelone par Sébastien Cormellas, et, à
rium burgimagistrum et Cathonem secrelariwm cette même date de 1599, Antonio cite un volume
interlocutores thenen. Ce dialogue est suivi de sept dont le titre se rapproche de celui cité par Bauer
traités de divers auteurs, Thomas d'Aquin,Gerson,etc. Historia de la provincia de Aragon de la orden de
Il forme un in-4 de 91 ff. sans aucune désignation de predicatores Jussu Vener. Viri Hier. Bapt. de
lieu, d'année ni d'impression, mais il est exécuté Lanuza, provinciœ per id tempus prœfecti. Barci-
vers 1483 et avec les caractères dont s'est servi none, apud Seb. Cormellas, 1599, in-fol.
notre imprimeur pour la Rhelorica une
justification et un papier identiques;
divina
il est égale- Gang^ Ganges,pet. ville du bas Langue-
ment sans ch. ni réel., mais avec sign. qui vont de doc (Hérault); anc. marquisat.
A ii à si ii.
Arnaud de Keysere eut un fils, Pierre, qui lui GanganI; raY-yavoî[Ptol.], peuple de la
succéda et imprima dans cette même ville dès l'an- côte 0. d'Irlande.
née 1516; mais entre les deux Keysere viennent se
placer deux imprimeurs associés, Simon Cock et Gannatum, Gannapuh, Gannat, ville de
Judocus Petrus de Hallis ex Brabancia M. Voisin Fr. (Allier).
cite à la date de 1513 de ces deux typographes une
très-intéressante publication de Lambertus de Ram- LAUFENBURGUM
Gannodurum, [Zeiler.
ponibus, suivie d'une souscription curieuse, qui Gross-
mentionne un privilége de l'archiduc Typogr. Alsat.], Laufmburg
d'Autriche,
duc de Bourgogne, de Brabant, etc.- Laufenburg, ville de Suisse (Argovie),
Les Keysere habitaient une maison située in ver- sur le Rhin, avec un pont la relie
qui
tice monlis Arenosi, au lieu dit le Sablon, den au bourg badois de Klein-Laufenburg
Sand-berg.
On trouve encore le nom de Pierre de Keysere sur M. Schmidt voit dans Gannodurdm,
plusieurs ordonnances impériales, en français, dont Culm, bourg du canton de Berne.
la dernière est datée du 5 novembre 154*7 sans doute
l'année desa mort. Cette dernière pièce est intitulée Ganodurum, ravoSoufiGv [Ptol.], Gaunodu-
Mandement de lemperiale maieste faict lan denos-
rom, ville des Helvetii, dans le Tiguri-
Ire seigneur mille cincq cens quarante sept, in-4
de 4 ff.; au v" du ftc f. le fleuron de l'imprimeur, nus Pagus, auj., suiv. Haller et Wil-
représentant une presse avec ces mots Prelum liam, Burg, près Stein, sur le Rhin,
Cesareum, Petrus Cesar Gandavus, fleuron qui se dans le canton de Zurich. Quelques
reproduit sur plusieurs des impressions de ce ty-
géographes ont pris Ganodurum pour
pographe.
On trouve également cette expression remarqua- Constance.
ble, Prelum Cesareum, sur des volumes publiés à
Paris à la même époque. Cette presse césarienne doit GaNTUU, VOV. GANDA.
se rapporter à l'imprimerie dirigée au commence- GANUS [Mêla, Plin.l, râvoç [Xen.,
ment du xvio siècle par Martin de Keyser, que l'on Scyl.],
croit le fils du grand Pierre de Keyser, l'associé de ville sur la côte de Thrace, sur la Pro-
Stol, établi in vico sancti Jacobi, à l'enseigne du suiv. Kruse, Kanos ou
mais la coïncidence doit être notée, pontide, auj.,
souflet vert
Ganos, ville turque de la Rum-Ili, sur
et indique évidemment entre les imprimeries ho-
monymes de Gand et de Paris une parenté, que les la mer de Marmara.
recherches des historiens spéciaux laissent deviner,
mais sans en déterminer le degré d'une façon pé- Garactuji, Waractus, Guebetum, Guéret,
remptoire. ville de Fr., chef-lieu du dép. de la
La ville de Gand, outre la riche bibliothèque de
son université, possède un très-grand nombre de
Creuse.
cabinets et de collections particulières nous avons Le plus ancien livre imprimé à Guéret, que nous
depuis quelques années assisté à la dispersion de connaissions, ne remonte qu'à l'année 1716; c'est le
deux des plus importantes celle de M. de Borluut de père Lelong (IV, p. 3&1) qui nous en fournit le
S40 GARDA. GARUMNA. 550
titre, et qui nous donne le nom de l'imprimerie La Gargarius Lochs, localité de la Gaule Nar-
vie et les miracles de saint Pardoux, traduite du
latin d'un auteur contemporain, par Joseph Cou- bon., auj. Garguies, village de Pro-
turier de la Prugne,juge de police. Guéret, Sorin, vence, dans la plaine de la Crau [Pa-
1716, in-16. Ce petit livre fut réimprimé en 1721,
deux ans après la mort du traducteur. pon].
Nous trouvons encore aux calai. 'Secousse et Du- Gargomldm, GAVERDOLIUM VILLA,GARGOLIUN
bois l'Office de St-Pardoux par Pardoux Au- AD Ligerim [Charta Car. C. Ann. 851],
baisse, à Guéret, in-12 ce petit volume sans date
semble avoir été imprimé vers la fin du xvne siè- Gergeau, Jargeau, bourgtD de France
cle. »
(Loiret).
Cette Imprimerie de Sorin devait être exclusive-
ment réservée aux publications ecclésiastiques, et Garianonum [Not. Impér.L Jarmutiium
n'aura eu sans doute qu'une existence temporaire, Camdenl, Yermutiia, ville des lceni,
puisque nous ne trouvons pas la ville de Guéret si- dans la Britannia Romana, auj. Yar-
gnalée aux arrêts du conseil de 1704 et 1739, et que
le rapport fait à M. de Sartines en 1764 n'en fait pas mouth, ville d'Angleterre (comté de
mention. Norfolk).
Garda [Geo. Rav.], Garda, bourg de la L'imprimerie remonte en cette ville à l'année'
dit
délég. deVerona, sur le Lacos BENACUS, 1757, M. Cotton.
Lago di Garda. GARIENNUS FL., Tapiewo; [Ptol.], rapûsvoç
SId.], Yare, fleuved'Angleterre; se jette
GARDA, Guarda, Guarda, ville de Portugal ans l'Océan près d'Yarmouth.
de
(prov. Beira).
GARITESJCees.], peuple du S.-E. de la
Gardelegia, Gardçleben, Gardelegen, pet. Gaule Aquit.; habitait partie du dép.
ville de Prusse dans la régence de de la Haute-Garonne.
Magdebourg.
M. Ternaux cite: Journal oder Tagebuch cines Garjiatia, voy. Vormatia.
evartgelischen predigers. Gardeleben, Kampe, 1722, GarnjE PORTUS [Plin.], port de l'Apulia
in-8.
Daunia, auj., suiv. Forbiger, Torre di
GARDELLACA [Tab. Peut.], localité de Pan- Varano.j sur le lac du même nom, dans
nonie, au S. du Danube, auj., suiv. la Capitanate.
Reichard, Felsô-Galla, dans la Hongrie
Garneseja, Garnia, GERNSEJA, Gemsey,
au-delà du Danube).'
(cercle Guernesey, île anglaise, sur la côte de
Gardistallum, Guardistai.lum [Guicciard-.], France, à l'O. de Jersey.
Guastalla, ville d'Italie (prov. de GAROCELI [Caes.], peuple qui habitait la
Parme). vallée de Maurienne, en Savoie.
M. Cotton nous apprend qu'un imprimeur du nom
de Marcus Erasmus était établi à Guastalla en 1671 GAROCELIA, MAURIENSIS VALLIS, Mauriann^e
il est possible quece soit à lui que l'on doive l'impres- COMITATUS, MAURIENNAVALLIS [Ann.
sion du livre suivant Consecrazione délie Chiese Lauriss., Ann. Einhard. Fuld.], la Val-
del Turrino. Guastalla, 1685, iii-G (Vulpiorum lée de Maurienne, chef-lieu St-Jean-de-
Bibi., append. II, 285); cependant il pourrait bien
avoir été exécuté par un certain Giavazzi, dont Maurienne anc. prov. de Savoie, auj. à
nous trouvons les héritiers établis dans cette ville la France.
à la fin du siècle La Monarchla consolata nel ris-
labilirsi in salute il sereniss. Sig. Principe D. Ant. GARONNA, voy. GARUMNA.
Gonzaga, prolettore degli academici Oziosi di
Guastalla. Vda (del cherico Tealino P. Nicolo Pe- Garrejenus, Cley, bourg de Norfolk, sur
golotti), inoccasione della solila academia in ono- le Thym(England).
re del B. Luigi Gonzaga. Guastalia, per gli eredi
Giavazzi, 1700, in-4° (Melzi, t. II, p. 204). GARSA,Gartia, GARTIUM,Garz, ville de
Prusse, dans la régence de Stettin
GARENNE, VARENT (xiie s.), Varennes-en-
(Poméranie).
Argonne, ville de Fr. (Meuse).
Gartia [Cell.], Garza, riv. du Milanais
GARETIUM, Garessio, bourg d'Italie, sur le passe auprès de Brescia.
Tanaro (prov. Mondovij.
GARULI[Liv.], peuple de la Ligurie; habi-
Garfinianum, Caferonianum, Casteixum tait partie de la prov. de Gènes.
novumGarpimanjE, Castel Nuovo di Car-
sur le ville d'Italie Garumnâ FL. [Plin., Cœs., Auson. etc.],
fagnana, Serchio, GARONNA
(prov. Modena). [Ann. S. Amand., Ann. Ein-
hard., Ann. Lauriss.], Garronda,
GARGANUM Prom., GARGANI Montis PROM. lAnn. Prudent. Trec.l, 6 rapouviî
[Plin.], 'AxpuTiipisv tô ràf-javov [Strab.], [Strab.], 6 rap&vâ; [Ptol.], la Garonne,
cap del'ApuliaDaunia, auj. Promontmïo un des quatre grands fleuves de
del Monte Gargano ou Monte di S.-An- France, qui prend au bec d'Ambez, en
gelo, dans la Capitanate, au S.-E. des recevant la Dordogne, le nom de Gi-
Isole de Trcmiti. ronde. (
551 GASBECCA. GELOPOLIS. 552
té, bibliothèques publiques, patrie de la storia politica e geografica dello stato Genovese.
non vi pub poi esser dubbio che questo libretto sia
Christophe Colomb et d'André Doria; stato stampato verso la fine delP anno 1473, poiche
de trois empereurs romains et de qua- essendo calendario per l'anno 1474, dovea aTmeno
tre papes. qualche mese prima che incominciasse essere im-
presso.
Le premier livre avec date certaine, imprimé o U formato è di un quarto piccolo, di sole sedici
danscette illustre ville, ne remonte qu'à 1474, mais pagine di linee 32 il carattere e romano, ma rozzo
certainement la typographie avait été introduite assai, e le manière d'esecuzione sono d'inespertissi-
plusieurs années auparavant, si l'on peut ajouter foi mo tipografo.» Le nom de ce typographe inexpéri-
à ce document important que signale Laire [Index menté n'est point arrivé jusqu'à nous.
libr. ab inventa typ., I, p. 326), une supplique pré- En 1480 un carme génois du nom de F. Bautista
sentée par les scribes de l'université au gouverne- Cavallo imprime le livre suivant
ment suprême de la république, à l'effet d'obtenir Johannis de bannis (Annii Viterbiensis), ord.
un arrêt qui interdise aux nouveaux imprimeurs, Prœdicat. Glossa in Apocalypsim de statu Ec-
non pas de faire séjour ni de travailler, mais seule- clesiœ el de futuris christianorum triumphis in
ment de publier les petits livres usuels et courants, Saracenos, ad Sixtum Papam IV et lièges. A la
tels que llreviari, Offizi délia M adonna, Donati, fin Impressa Genue per reuerendum magistrum
Salteri, Degole. Epistole d'Ovidio e le operette di Baptistam Caualum Ord. Carmelilarum in domo
Prospero e di Esopo, dont la copie est la seule sancte Marie cruciferorum. ex Genua 1480 die 31
ressource qui fasse vivre les pauvres scribes « quœ martii in sabbato sancto completum et impressum
volumina pauca sunt et pauci valorisa, ne contes- Genue eodem anno die vin decembris, in-ft (à la
tant pas le droit qu'ils conservent d'imprimer les Bibliothèque impériale de Paris).
autres ouvrages dontle nombre estinfini. Aucun autre livre, que nous sachions, ne fut exé-
Et l'existence du document ne saurait être mise cuté à Gênes au xve siècle, et il nous faut arriver au
en doute, puisque l'on trouve dans les Aggittitte fameux Psautier del516, en quatre langues, où se
d'Amati, p. 748, la lettre suivante, à lui adressée trouve la vie de Christophe Colomb, pour pouvoir
par le savant bibliothécaire Gazzera, laquelle réta- signaler la réapparition de la typographie génoise.
plit la véritable date de la supplique In Genova
esiste veramente tuttora nella biblioteca privata GENUA URSORUM [Plin.], Respubi.ica URSO-
di un Durazzo la supplica o memoriale diretto NENSiUMflnsc.ap. Grut.], UBSAON [Caes.l,
alla suprema autorità dello stato dal corpo dei URSO [Plin.], Oûoaav [Strab.], ville de fa
copisli, accià si cacciassero dalla ciltà gll stampa-
Ossuna, ville d'An-
lori nuovamenle venuti.Esso è deW\anno 1472. » Bétique, auj. Osuna,
Que cette supplique ait été dirigée contre l'éta- dalousie (intend. de Séville); univer-
blissement typographique de Mathias Moravus, voilà sité supprimée en 1824.
ce qui est supposable, mais pourtant ce que nous
ne pouvons aflirmer. Un imprimeur de Séville, appelé à Ossuna pour le
Ce Mathias Morave (d'Olmütz en Moravie), arri- service des études universitaires, Juan de Léon,
vant d'Allemagne, s'était arrêté vers la fin de 1473, parait avoir importé la typographie dans cette ville
et peut-être même auparavant, à Gênes; y fut-il en 1549 voici, d'après Gallardo, le titre exact du
livre lui: Comiença cl libro^
appelé par l'homme que, dans ta souscription du premier imprimé par
premier livre par lui imprimé, il présente comme primero de la d'claraci6 de instrumetos, || dirigido
son associé, Michaele dl Monaco [forse orefice di ai Clementissimo y muy podero\so don Joan ter-
Afonaco nella Liguria, dit Mauro Boni) ? ce Mi- cerodeste nombre, Bey\de Portugal, zc. A la fin
chaele di Monaco était-il établi avant son arrivée, et Compuso se la.pre || sente obra llamada Libro pri-
n'était-ce pas contre lui qu'était dirigée la supplique mero de la déclara [j don de instrumentas en la
des copistes de l'université ? voilà ce que nous igno- muy noble y mvy leal\cibdad de Ecija, deadonde
rons et ce qui du reste n'a pas grande impor- elauctor es nalural,<\ Ano de mil y quinientos y
tance. · quarenla y ochode la<\encarnacion de nuestro re-
Kicolai DE Avsiio Supplemertium summœ quœ demptor Jesu-Christo :\el quai fue acabadoinfra
PISANELLA uoealur. Au r" du 1er f. in noie dni octava de todos /os||Sanc(os.||f ue impressa la pre^g
ihesu Xpi ame. Incipit liber qui dicitur stipple- sente obra en la villa de Ossuna por el honrra ||
do varon Juan de Léo impressor de la Yniuer 1
mentum, à la On Bonorum omniuz largitor' volëte
deo || Expletum lanue. X. sidad del illuslrissimo seflor don Juan Il Telie:
féliciter
lit, Alillesimo quadrïgeie l.i.i." quarlo
Katendasi(sic)||per
lu- Giron, Conde de Vrueîla. zc. Acabo Il se a diez y
Mathiam morauum de otomunlzftel Michaclem de siepte dias del mes de Setiembre Ano de senor
Honacho Sotium eius, petit in-fol. goth. à 2 col. de mil y quinientos y quaren^la y nueue. Y rue la
sans ch., réel, ni sign. primera impression esta, in-4 de 156 ff., sign. A. S.
Le nom de Michel de Monaco (on pourrait peut- privilége pour 6 ans, daté de Cigales, du 18 nov.
être lire Munich) ne reparait plus sur un seul 1549; licence du provincial de l'ordre des frères
Mineurs, donnée à Fr. Juan Bermudo, l'auteur du
livre, et Mathias Morave de son côté quitte Gênes
immédiatement, pour aller s'établir à Naples où nous livre, et datée d'Osuna, lel°r août 1549.
le retrouverons. Ce livre fut réimpr. en 1555, par le même Juan de
Dans la bibliothèque de la cathédrale de Bergame Léon, in-fol. de 150 ff. l'auteur se nomme Comien-
existe un imprimé qui doit appartenir aux premiers ça el libro llamado declaracio de instrumetos mu-
sicales. Compuesto por el muy reuerendo
temps de la typographie génoise; c'est un calen- padre
drier pour l'année 1474, moitié en dialecte génois, frayjua Bermudo. examinado y aprouado por
moitié en latin, intit. La razone de la Pasca e de los egregios musicos Beruardino de Figueroa, y
la Luna e le (este, m.cccc.lxxiv; à la 7<=page, on Christoval de Morales, avec une lettrede ce dernier
lit la oratione che canlava dante ofii ora. C'est la rapportée à la p. 120.
première édition de ce célèbre Credo du grand Ali- Gendsiom Genusini ville de
n'est pas de lui, mais [Coll.], [Plin.],
ghieri, qui très-probablement
a del rozzo Dante Afaf anese s l'ApuliaPeucelia, auj. Ginosa, dans la
Terra d'Otranto.
Io credo in dio e in uila eterna spero
in sanclo spirlo e in Jesu di Maria. GENUSUSFL. [Cœs., Liv.], fleuve de l'Illy-
Amati donne la description de ce rare opuscule. rie grecque, auj. le Semno, ou, suiv.
o Quest' operetta interessantissima è divisa in due Kruse, l'Iscumi, en Albanie.
parti, la prnna delle quali non risguarda che il ca-
lendario di Genova, e la seconda non versa che nul- GEOFANUM, Jovis Fanum, Gifani, Gifuni,
559 GEPID.E. GERMANI. 560
plus qu'ethnographique. La Germanie, nous trouvons dans Bauer (IV, 255) Christiani Vi-
comprenant presque entière l'Europe gilis disserlatio de Polygamia simultunea. Germa-
centrale, était) bornée au N. par l'O- nopoli, 1673, in-ft
(Amsterdam,
et dans le Calai. libr.
Janss. VVœsberg, 1678, in-ft, 1. 17) un
impr.
céan et le Sinus Codanus, à l'O. par la livre de Grotius Mars Germaniœ perpetuus exlii-
Gaule, par la Dacie et la Sarmatie. Ses bens modum perpetui militis 20,000 in Germania
peuples étaient divisés en trois gran- alendi. Germanopoli, 1675, in-12. Si ce dernier nom
des familles, les IngOvones au N., les de lieu n'est pas supposé, ce doit être du Dœsburg
hollandais qu'il s'agirait probablement. (Voy. Dms-
Istœvonesà l'O. et les Hermiones(Suevi BDBGD91GDELDRORUM.I
et Vandali) au centre et au N.-E. La GERMANUS (S.) DE Flaviaco, voy. Flavia-,
Germanie, comme tous les pays fron- CUM.
tières, fut divisée par les Romains en
deux parties la Germanie romaine, GERMINIACUM [Ann. Vedast.], Germigny,
c'est-à-dire tributaire, et la Germanie bourg de Fr. (Loiret); concile en 843
barbare, c'est-à-dire indépendante. et anc. villa carlov. [Charta Caroli C. a.
Ce ne fut qu'au xe siècle, que le nom de 854, Mabill.].
Germanie céda la place à celui d'Alle- GERNE,lac du Samnium, auj. Lago di Va-
magne. rana, dans la Capitanate.
Les principales divisions de ce vaste ville
GERNINGERODA, GERNRODA, Gernrode,
territoire comprenaient: de la princip. d'Anhalt-Bernburg,
GERMANIA Romana, divisée en deux pro-
Geronium, GERUNIUM, localité au N. de
vinces GERMANIA ou GERMANICA PRIMA,
Luceria auj. Bragonara, dans la Capi-
GERMANIA Superior, l'une des provinces
tanate [Mommsen].
de la Gaule Belgique, entre le Rhin et
les Vosges, chef-lieu Moguntlacum. Gerpinnes, bourg de Belgique
GERPINIS,
GERMANIA ou GERMANICA SECUNDA, GERMA- [Graësse].
NIA Inferjor, comprise, également dans GERRRUS FL. [Plin.], I%oc [Herod., Ptol.],
563 GERSOVIA. GESOCRIBATE. S64
rivière de la Sarmatie européenne, Quartier St-Gervais c'est le Transtêvère
affl. du Borysthène, auj. le Truzhoy, de la Romeprotestante.
ou, suivant Dietz, la Moloschnuia. A la fin du xvi« siècle, les livres imprimés a Ge-
nève étaient proscrits dans tous les pays catholiques,
GERsoviA[Steiner, Simler], Gersau, Geri- comme suspects d'hérésie et sentant le fagot, ce
ne laissait pas de faire un tort considérable au
sau, bourg de Suisse (canton de qui commerce de la ville; il n'est sorte d'expédients, à
Schwyz). l'effet de déguiser la marchandise, qui n'ait été mis
en oeuvre par les libraires en détresse. Simon Gou-
Gertjiudeberga, Gerthrums (S.) MONS [Zei- lard de Senlis, réfugié en Suisse, pour cause de reli-
ler, G&rtrudenberg ville de gion, imagina un procédé, qui réussit pendant quel-
Guicc], il ne s'agissait que de changer de ru-
que temps
Hanovre, près d'Osnabruck. et de déguiser la provenance; on vit tout
brique,
d'un coup apparaître une" foule de livres imprimés
Gerthrudis (S.) MONs,-voy. Berg^S. GER- à Cologny, à Gex, à Gingins, et surtout à St-Gervais
TRUDIS. mais il est certain qu'une grande partie des im-
primeries. de la ville étaient réellement établies
GERULATA [It. Ant.1, Gerulatis [Tah. dans ce faubourg, et nous avons particulièrement la
Peut., Not. Imper.], GERULATA preuve que
CASTRA, Eustache Vignon, gendre le de
avait
Jean
succédé
Crespin
à son
d'Arras,
localité de la Pannonie super., auj. qui
avait ses ateliers à St-Gervais.
beau-père,
Carlburg (en hongr. Oroszvar), bourg Voici quelques livres exécutés « typis S.-Gerva-
de Hongrie, dans le comit. de Wiesel- sii n ou a typis Gervasianis n
Q. Aurelli Symmachi epislolarum lib. X, ex re-
burg, sur la rive droite du Danube. censione etcum emendationibus Jac. Lectii, nec
non Fr. Jureli notis. S.-Gervasii, E. Vignon,1601,
Gerunda [Plin., It. Ant., Tab. Peut.], Tepoùv- in-16.
8a. [Ptol.], sur la voie de Tarraco à L'Histoiredes Pays-Bas depuis l'an 1560 jusques
Narbo-Mart., ville des Ausetani, dans la d la fin de l'an 1602, contenant
passé de plus mémorable
tout ce qui s'y est
tant sous les gouverne.
Tarraconaise, auj. Gerona, Girona, ments de la duchesse de Parme, du duc WAlbe,
place forte de la Catalogne, chef-lieu etc., que sous le gouvernement duprince d'Orange.
d'intendance. St-Gervais, 1604, 2 vol. in-8.
Samuel Crespin, le beau-frère d'Eustache Vignon,
D. Hidalgo n'a, dans la dernière édition, qu'il vient employa également le procédé de Simon Goulard
de donner de la Typogr. Espaflola de Mendez, ré» élé Christ. Clavii in Sphœram J. de Sacrobosco com-
aucun fait nouveau à l'endroit de la typographie de mentarii. S.-Gervasii, Sam. Crispinus, 1608, in-4,
Gerona; c'est toujours à Id83 qu'il faitremonterl'im- fig. s. b.
primerie dans cette ville, et le livre qu'il cite de nou-
veau comme le premier produit de ses presses, Gervasii (S.) FANUM,St-Gervais, ville de
peut fort bien avoir été exécuté à Barcelone: Rubrica
de la primera part del libro apellat memorial France, dép. de l'Hérault. = St-Gervais,
del pecador remut lo quai tracta conlemplativa- pet. ville d'Auvergne (Puy-de-Dôme).
ment de la mort y passio del fill de Deu fet home
per dar a home perdut reparacio, compilat per lo
GESECENA, Geiseke; Geseke, pet. ville de
révèrent mestre Phelip de M alla, mestre en arts y Prusse (rég. de Arnsberg).
en sacra theologia Canonge y Arçdiaca de penedes
en la sancta sen de Barcelona. E es partida aques- Gesia, Gesium, Gex, ville de Fr. (Ain).
la primera part en docens cinquanta capitoli. C'est l'ancien chef-lieu du pays de Gex, cédé par
E comienca lo prohemi del libre: la Suisse à la France en 1601. L'imprimerie paraît
A la fin: Migençant la divina gracia venouda es avoir existé dans cette ville à peu près à cette épo-
la fî de esser impressa la primera part del libre que mais peut-être sous la rubrique de Gex,
apellat: Mémorial del pecador remut impressa a comme sous celle de Nyon, de Cologny, de S-Ger-
despeses de llatheu Vendrell mercader en la ciutat vais, les imprimeurs génevois cherchaient-ils à dis-
de Girona, dilluns a xvn. de noembre lany de la simuler la provenance hérétique de leurs livres, et
salud noslra mil cccclxxx, y Ires, in-fol. à franchir la ligne de prohibition établie sur toutes
Mendez ne cite ce volume, composé, ainsi qu'on les frontières catholiques. Cependant voici un livre
vient de le voir, en dialecte catalan, que d'après parfaitement orthodoxe, ce qui n'en rend pas la lec-
Meerman, et M. Brunet d'après Mendez; nous espé- ture plus attrayante, qui nous paraît réellement exé-
rons que M. Gallardo nous donnera une description cuté à Gex, et par un imprimeur local Paraphrase
exacted'unlivre aussi important que peu connu, poétique des proverbes de Salomon, par David du
et élucidera la question pendante du lieu de son im- Piotay. Gex, l'Abbé, 1609, in-8.
pression. L'imprimerie, dans tous les cas, n'a dû faire qu'une
Nous trouvons en effet ce Matheu Vendrell établi courte apparition dans cette ville, car les arrêts du
mprimeur à Barcelone (Mendez, p. 50) il se qua- Conseil de 1704 et de 1739, non plus que le rapport
lifie là de Afercader Ciudadd, ce qui veut évidem- présenté à M. de Sartines en 1764, ne font -aucune
ment dire qu'il a dans cette ville le siège de son éta- mention de la ville de Gex.
blissement typographique nous ne voyons ici que
Mercader en la ciutat de Girona, ce qui semble Gesiacum, GEZIACUM, Juziers, commune de
n'indiquer qu'une librairie détaillant des livres im- Fr. (Seine-et-Oise).
primés ailleurs.
GESOBRIVATE, port des Osismii, dans la
Geruniiim, voy. Gehonium. Gaule Lyonnaise, dont la situation
n'est pas déterminée; les uns, d'An-
GERUNTHIA, VOy. Cerentdia. ville entre autres voient dans cette
Gervasii (S.) BURGUS, St-Gervdis, bourg0 localité, Brest; d'autres Brivain (vov.v
près de Genève, auquel il est mainte- BRIVATES).
nant réuni; il forme aujourd'hui le GESOCRIBATE
[Tab. Peut.] cette localité
565 GESONIA. GILFORDIA. 566
doit sans doute être confondue avec la bliedans l'enceintede cette place au xvme siècle: A
Mannert et Reichard y catalogue of the Garrison library, avec cette sous-
précédente cription At the library, 1793. Nous avons eu l'occa-
voient également Brest; d'autres géo- sion de visiter cette formidable forteresse, et avons
graphes Crozon, sur la rade de Brest pénétré dans la bibliothèque mais nous sommes
forcé d'avouer que l'on ne nous en a pas communi-
(Finistère). qué le catalogue, qui, du reste, devait former une
mince brochure.
GESONIA [Flor.], Genosia [Mss.], ville des
Ubii entre Colon. et Bonna, Gienna, Giennum, FLAVIUM Aurgita-
Agripp. voy.
auj. Geusen,' bourg de la régence de NUM.
Cologne; ou, suiv. Forbiger, Zons, vil- Giessa Gissa Hassorum
[Cluv.], [Top. Sa-
lage sur le Rhin, au-dessous de cette GUIESSA .Cattorum, Giessen (Gye-
xon.],
ville.
zen), ville de la Hesse-Darmstadt, chef-
Gesokiacus PORTUS [Plin., Suet.], GESSO- lieu de l'Oberhessen université luthé-
HIACENSIS PORTUS [It. Allt.], GeSSORIACUM, rienne fondée en 1607.
voy. BOLONIA. C'est à l'année 1564 que nous ferons remonter
l'imprimerie dans cette ville, c'est-à-dire à une date
Gestesia, Gostesch, château de la basse bien antérieure à la fondation de son académie Die
Hongrie, près Raab. collectai
der Inrclien
s ontan pfleget durch das gantze Jahr in
zu gebrauchen verteulschet durch
Gestkovicium, Gewicz, bourg de Moravie Wolffgangen. Giessen, 15614, in-8.
(cercle de Prérau).
GIFIL fi.. [Jornand.], Gilpit [Geo. Rav.],
Balbinus fait mention d'un petit recueil de sermons 'Paêtàv [Ptol.], rivière de la Dacie, auj.
en langue tchèque, par Martinus Philadelphus,
lequel recueil aurait été imprimé à Gewicz en 1592. le Schyll, Schiul, affl. du bas Danube.
[Ternaux]. GIGANTEI MONTES, voy. ASCIBURGII.
GESTRICIA, Gœstrikland, Gestrikland, dis-
à l'E. du golfe de Both- GIGIA [Baudrand], Gijon, ville d'Espagne
trict de Suède,
(Vieille-Castille et Léon).
nie.
Cette ville n'est pas citée par Mendez, comme
Gewe [Plin.],rÉTai [Strab.J.ScYTiuîfPlin.], ayant possédé d'imprimerie nous n'en trouvons
de la Mœsie, Infor., entre l'Hae- trace qu'à la fin du dernier siècle, et encore il est
peuple douteux que le livre que nous allons citer ait été
mus et le Danube comprend les pro- imprimé en Europe El La%arillo di Ciegos cami-
vinces Danubiennes orientales. nantes desde Buenos-Ayres hasla Lima, con sus
itinerarios y algunas noticias utiles; por Don
Getarum Desertum,^ tûv Ferav é'pïip.oç, dans Calixto Bustamente Carlos Inca, alias Coloncorvo,
la Sarmatie forme la natural del Cosco. Gijon, 1773, in-8.
européenne; auj. Ce livre, écrit par un Indien de la race des Incas,s,
Bessarabie (Buziag), entre le Dniester,
est,suivanttouteapparence, imprimé à Lima. (Bru-
le Pruth, le Danube et la mer Noire. net.)
GEVALIA, Gefle, Giawle, ville de Suède GIGLAVIA, voy. Iglavia.
chef-lieu de la province de
(Norland);
GEVALIENSIS PROVINCIA. Gigniachm, Gignac, bourg de Fr. (Hé-
Gefleborg,
rault).
Geil, rivière du affl. du
Geyla, Tyrol, GlGONIS PnOM-,riyuvf;âxptt,'Hfuvij [PtoL],
Danube.
promontoire de la Macédoine, auj.
GniSLENI MONASTERIUM, VOy. FANUM S.-GIS- Cap Apanomi [Leake].
LENI.
GIGURRI, Tivouppoî[Ptol.], CIGURRI[Plin.],
Gianum, Giemum, GIENUM, GENARUM(?), Gien- peuple de la Tarracon., client des
le-Château, Gien, ville de Fr. (Loiret) Astures, dont le chef-lieu était Foruji
anc. comté, qui relevait des évèques GlGURRORUM.
d' Aux erre.. Gilavia Borussica, Eylau, Preussisch-Ey-
L'imprimerie ne remonte à Gien qu'au temps de
lau, ville de Prusse (rég. de Kônigsberg).
la révolution les arrêts du Conseil de 1704 et de
1739, non plus que le rapport à M. de Sartines, ne Gilavia Germanica, Ilawa, Deutsch-Eylau,
mentionnent le nom de cette ville.
En 1562 nous trouvons le nom d'un libraire établi ville de Prusse (rég. de Marienwerder).
à Gien, sur une petite pièce fort rare découverte par
Gildonacum, JUDONIA [Guicciard.], Judoi-
Charles Nodier, et qui figure dans son derniercatalo.
gue (no 40) La Prophétie des petits enfants tout gne, Geldenacken, bourg de Belgique
est à Dieu. Imprimé pour Quancien Bruyere, (Brabant).
libraire-marchand, demeurant à Gien-sur-Loyre,
1502, pet. in-8. 11 est présumable que Quancien GILFORDIA, Guilford, Guildford, ville d'An-
Bruyere fit imprimer cet opuscule à Orléans ou à
Tours. gleterre, chef-lieu du comté de Sur-
rey.
Giastum AMOMIUM, voy. HISTONIUM.
L'imprimerie existe dans cette ville à partir du siè-
cle dernier; en 1772 parait un livre intitulé: Dr.
Gibraltaria [Zeiler.], voy. CALPE.
Valpy's poctical Blossoms, or a collection of poe-
M. Cotton cite un spécimen d'une imprimerie éta- mes, odes and translations. Guilfurd, 1772, in-4;
567 GILOVIA. GISSINGA, 568
en 1777, the Life of Arckbishop Abbot enfin en Paris. Olivier du reste a pu momentanément impri-
1801, the H istory of Guilfort {Surrey) Guildford, mer à Ipswich, où il aurait été appelé par le cardi-
in-8, livre assez rare, vendu 1 liv. 4 sch. à la vente nal. » Celte dernière version est infiniment proba-
de Fonthill-Abbey.. ble, et Ilegnauld Olivier, que nous ne voyons pas
d'inconvénient à reconnaître comme étant d'ori-
GIWVIA, Gilowey, ville de Bohême et
Eglau, gine française peut-être le fils de Pierre Olivier,
de de Rouen, ou celui de Jean Olivier, de Paris, serait
(cercle Kaurzim).
l'introducteur de la typographie à Ipswich.
Gimo, Gjmontium, Gihundum, Gimont, pet. Les imprimeurs qui le suivent de très-près sont
ville anc. abb. de Anthony Scoloker, John Overton et John Oswen
d'Armagnac (Gers) les différents calai, de Richard Héber contiennent
Citeaux, fondée en 142. un grand nombre d'ouvrages exécutés par ces typo-
graphes du premier nous citerons un livre fort
GINjEPEDIUM, GYNiEPEDIUM, FRAUENFELDA, rare Disputation betwene a Christen Shomaker
Frauenfeld, ville de Suisse, sur la and a Popysshe Parson, within the famous citie
Translated oui o( the Ger-
Murg (canton d'Argovie). o( Norembourghe.
existe dans cette petite ville depuis mayne. Ippeswich by A. Scoloker, 15S8, in-8.
L'imprimerie Du second un ouvrage antérieur et peut-être plus
1800. rare encore, car nous ne le trouvons porté qu'au
Gingins,petite localité au-dessus de catal. de Maittaire (Libr. of Mich. Maittaire, Lond.,
Nyon, tom. H, p. 107) Joan. Balçei quinque centuries
en Suisse (canton de Vaud). illustrium Britanniœ scripto'rtim. Gippeswici, per
Amé de Gingins, élu évêque de Genève en 1513, Joan. Overton, 15ft2, in-4 (John Baie, évêque
vit son élection annulée par Léon X, pour raison d'Ossory, mort en 1563). Lowndes (I, p. 103) nous
d'Etat. Nous trouvons le nom de ce village au bas donne le titre d'un volume du même auteur, impri-
de quelques livres, imprimés en Suisse, au xvn" mé à Londres, en 1548, par Anthony Scoloker and
siècle était-ce une imprimerie réelle installée là WyllyaSeres; ce qui ne nous parait pas prouver
par quelques-uns des imprimeurs de Genève, cher- que cet imprimeur ait possédé un établissement à
chant à dissimuler l'origine des produits de leurs Londres, en cette année même où il imprimait cer-
presses? N'est-ce pas plutôt un. lieu d'impression tainement à Ippswich, mais seulement qu'il avait
supposé? Tout porte à le croire, mais on ne peut formé une association avec unt ibraire londonien.
l'affirmer avec preuves- à l'appui Justification du Enfin de John Oswen, le 2e catal. Rich. Héber et
beau sexe, ouvrage très-Mile aux hommes pour Lowndes (t. I, part. 2, p. 352) cite plusieurs traités
tes désabuser de leurs faux préjugés qu'ils ont de Calvin, en anglais, imprimés à Ipswich en 1548,
sur l'imperfection des femmes, par Mv><>Horten- l'un desquels, the SI yndeofllr. Jhon Calvine, est
sia. A Gingins, chez Jean Guibert; à l'enseigne de à la Bodléienne et à la bibl. de Cambridge.
la Victoire, imprimée cette année-ci, pet. in-8. Dans Le journal d'Ipswich remonte à l'année 1723.
ce volume se trouve reproduit, gravé sur bois, le
fleuron de Pyramus d« Candolle, une Renommée sur Gironis (S.) Castrum, St-Girons, pet. ville
le globe terrestre, avec la devise: Famaperorbem de Gascogne (Ariége).
virtule eomparalur.
GlNOLDI FOSSA, GIOOLDI FOSSA, GoNDOLFOSSE Girundia, GERUNNA, la Gironde, fl. de
6UIEFOSSE [Roman du France.
[Chr. Carlov.],
Rou], Jeufosse, commune de France GiRvroa, Yarum, bourg d'Angleterre
(Seine-et-Oise). (Yorkshire).
Ginsium [Zeiler, Ortel.], Gimz, Kôzeg, Gismi,Kwegism, localité près Constanti-
ville de la basse dans le comi-
Hongrie, nople (Rum-Illi.).
tat d'Eisenburg.
Gisn^e, GuisnjE, Guines, ville de Fr. (Pas-
GIPPESWICUM [Cambden, Zeiler], GIPPEVI- de Calais).
ville
cum, Ipswich (en saxon Gipeswic),
d'Angleterre, chef-lieu du comté de Gisonis CASTRA, Geisenfeid, bourg de Ba-
Suffolk, patrie du cardinal Wolsey.
vière (Isarkreise).
Le bibliographe oxonien a consacré un bon article in Veliocas-
GISORTIUM, Giso, CjEsarotium,
à la typographie d'Ipswich, en réponse à la note de ad flumen Ph. Aug.
M. Brunet; ce dernier, en citant l'Historia evan- sibus, Ktem[Charta
gelica Juvenci Hispanipresbyteri, veneunt Gyps- A. 1212], Gisors, ville de France, sur
vici per Heginaldum Olivierum, 1534, in-12, avait H88.
l'Epte (Eure); concileen
dit: a est à remarquer que Cotton n'a pas connu
de livres imprimés à Ipswich avant 15&8» et Lown- Suivant M. Frère, l'imprimerie fut exercée à Gisors,
des, reproduisant le titre en question, dit aussi: en 1795, par un typographe du nom de Thubœuf.
» A Work printed at Ipswich fourteen years prior
Gyssinga, ville
toany noticed by Cotton. Voici la réponse de M. Gissinga, Német-TJjvar
Cotton: Brunetcite un ouvrage de Juvencus comme de dans le cercle d'Eisen-
Hongrie,
imprimé à Ipswich en 153&, mais ce volume, qui burg.
figurait chez Hich. Héber, porte simplement Ve-
neunt Ipswici, ce qui n'indique pas le lieu d'impres- Appelé dans cette localité par les comtes Batthyani,
sion de plus il est avéré que le cardinal Wolsey, qui un imprimeur, dont nous avons plusieurs fois parlé,
venait de fonder l'école qui porte son nom dans sa Joannes Manlius {nalione Germanus), y établit une
ville natale, donnait beaucoup de livres à imprimer typographie en 1582, qu'il dirigea jusqu'en 1597,
La famille des Olivier était établie à à
à l'étranger. époque à laquelle il se porta Németh-Keresztur,
Rouen au commencement du xvie siècle (pardon dans le même comitat d'Eisemburg; plusieurs de
cette allégation est discutable on connaît bien un ses impressions pendant cette période portent égale-
Pierre Olivier qui imprime à Rouen, en 1501, mais ment le nom de Monyorokerék etdeNémet-Sitz, loca-
de Reginald ou Regnauld Olivier, point) et il est lités voisines de Német-Ujvér le premier livre impri-
constaté que presque tous les livres de la Liturgie mé par lui dans cette dernière ville est intit.: Sliké-
furent exécutés à cette époque à Rouen et ~à
à pen, à Keresztyen GyiUekezelhen, à Kei-eszlséget,
anglaise
569 GITANS. GLAUCHA. 570
Vr-Vatsordjat,lIdzasokesketését,Olnozatot, etc. GlarONA Glàrus,
[6imler], Glarizium,
Német-Ujvârat, an. 1582, in-8. fl/oriq villp ci
viue pt uuiiuu
canton dp Simsp • Già-
ula
Németh (Typ. Uvngariœ, WWlb,
p. 110) cite9 volumes de S .uisse
RONENSIS PAGUS.
publiés par cet imprimeur; en voici un dixième que
nous donne le catal. de G. Willer d'Augsbourg nGlaSCONIA, AVALONIA rc.,j,™i /-><
GlaStOU-
11592): Deratione instituent puerum ab anno [Sander],
œtat. VI et vil, ad annum usque XIV, ità ut bury, ville d Angleterre (Somerset-
prœter duas avt tres linguas maternas, etiam célèbre
lalinam discal rectè loqm et scribere; shire); abbaye détruite par
grœcam
Uprn-iVllT
Henri V 111, mais fini rprrmntait
qui remontait, Hit nr. >
dit-On,
vei-à mediocrilerintelligere, insuperq etc ruciimenta
dialeclicœ et rhetoricœ ad vsum scribendi con- a Joseph d'Arimathie
ferre,Gysslngse. excudebatJoannes 4tanlius, 1
excudenat Joannes Manlius, 584.
1584, rn rr.
(,n-8. GLASCOVIA, Glascovium [Boet., Hist. Scot.
Voilà un livre qui mériteriit d'être réimprimé et GlaSCUM, GLASCUA [Camden], Glasgow,
que pourrait lire avec fruit notre conseil uniyersi- ville ud'Ecosse, dauste comté de Lanark,
taire; des divers préceptes de ce programme, il n'en
est qu'un seul observéde nos jours: • Grœcam sur la Clyde; université fondée en
a
litigiiammediocriterinteUigere.B 1450, par teroi James Il; archevêché;
Gitans [Liv.l, ville de la Chaonie (Epire), c'est la ville la plus importante de
dépendant des Cassopœi. 1 Ecosse ce fut là que fut construit le
premier bateau a vapeur. Sur les
Gitmiacinum, Gitzinum [Zeiler], Gitzchin, livres on trouve Glaschow,
gaëliques
Giczin, ville de Bohème, dans le cercle Andasco, Glascku, Glaschui, Glassachu,
de Bidschow. Glassachadh.
Glasachu, Glasdhow,
GIURETIS VILLA, commune L'imprimerie remonte à l'année 1638, suivant
Givrette, près
Falkenstein, et Cotton confirme le fait; le plus
Montluçon
montiuçon ^mer;.
(Allier). ancien livre qu'il cite est intitulé The Protestation
GIVETUM, Givet, ville forte de Fr. (Ar- of the general -assemblie of Oie church of Scot-
dp aienui.
OX Mphnl (a"d' ana °f "te noblemen. subscribers oflhe
dennes);
Qtnntb; patrie
pairie Covenant lately renewed, mode in the High Kirk,
and at the viei-cate crosse of Glasgow llie 28 and 29
r.r/fîrr
hum (nrvçtfnï ville
vine de
ae lamoyenne-Egyp-
la Mnvpnnp-K<nrn
(UjysEHj, of nouember 1638. Printed at Glasgow, by George
te, Sur la rive gauche du Nil, aU-desSUS Anderson, in the yeare of Grâce, 1038. 13 pp. in-4,
du Caire. gotn.
Le fils de George Anderson, qui s'appelle Andrew,
Pendant l'expédition d'Égypte et après le départ de succède à son père; et lui-même est remplacé en
Bonaparte pour h Fnnrp KIÊhpr fit installer une
1668 par Robert Sanders, qui s'intitule pour la pre-
imprimerie dans cette petite ville un assez grand mitte fois Typogr. cicilati.v et ezniuersitatis.
nombre de proclamations, ordres du jour, etc., de
Le premier journal de Glasgow date de la célèbre
1l'anan VIII et
etï'an
1 an IX,
iT son?
sont datés
datés Tdl
de Gizen.
Gizèh anné(, de l'invasion du prétendant en Écosse, m5.
Glaz ville de la Au xvm. siècle, la typographie de Glasgow jette
GLACIUM, Glatz, (Kladsko) untrès-vif éclal par les belles éditions (classiques
(,
SlléSie 'prussienne,
'• Chef-lieu
chef-lieu d
de i'
an- dues aux grands imprimeurs, les deux frères Anaré
cien comté de ce nom (rég. de Bres- et Robert Foulis, les typographes de l'Académie;
leur Homère de 1750, en 2 vol. in-fol., leur Cicé-
iau\ ronde 1749, 20 vol. in-12; et surtout leur Horace
Imprimerie en 1G98, suiv. Falkenstein la Bibl. de 1775, qui passe pour être absolument exempt de
sacrée du P. Le Long, et Ternaux nous donnent une fautes, sontjustement renommés.
date antérieure Arias, Thésaurus bonorum in Nous devons signaler au milieu du siècle dernier
Christo. Glatz, 1685, 3 p. in-fol. un catalogue rare et fort recherché en Angleterre,
n produit d'une imprimerie particulière Catalogus
GLAMNATEVA CIVITAS, GLANATOVA, LANDATA, ubrorum A. C. D. A. {Archibatdi Campbell, Dttcis
GLANNATINA, GlanNATIVA., Gr.ANDATUH, Argathetiœ). G\asgux, 1758, in-d de 304 pp. «Archi-
bald Campbell, Duke of Argyle, died april 15 th,
GLANUM LIVII (?), Glanddues, anc. ville
episcopale du département
artement des Basses- n5t;hehadagreattnstforbooks,*
desBasses- mentWalpole(Alemoirsof George
Ddtténergtque-
il).
Alpes, qui fut détruite par un débor- Brodentia (?) mtt
dement du Var. 1 évêque et ses habi- { .{
ville deBohème
™J**>&-
chef-lieu du
chef-lieu du cercle
de de
fa^edréfug[èUn"êrEnte^ ce nom.
l'autre rive du fleuve.
Glauciia, GLAUCUAVIA, Suburbium Sahna-
Glaneatum,
GLANRATUM,
i GALLERnTaM
Galleratum, Gallerato
Gallerato, bourg rum Saxonicarûm, Glaiwhaû, faubourg
du Milanais. de Halle, ville de la Saxe prussienne,
depuis longtemps réuni à cette ville.
Glanis FL., voy. Clanis et CLANIUS.
Glauchau posséda au xvie siècle une imprimerie
GLANUM [1t. Ant., lab. Peut.], GLANUM d'une certaine importance, dont on rencontre encore
LIVII fPlin.l.rXaviv Calijm [Geo. fréquemment les produits c'est à l'année 1580 que'
rPtol.l, remonte le plus ancien livre que nous puissions
Rnv
Kav.J, I Honnis V
depuis Fivnif
AîsUM SUS KLMIGII
Rrwirii rrpll 1J,
[Ceil. citer: Johannis Rivii Attendorfiensis locorum com-
ville des Salyi, dans la Gaule Narbon., munium philosophicorum, quibus veluti Grœcœ
St-liémi, ville de Fr. (Bouches-du- tatinœque linguœ scriptorum, explicalionis ratio,
aui.
RYinnoï- mtrip rlp INOStraaamus.
NnetraHnmna via, ciusque vsus in antiquissimo taudatissimoque
Khone) patrie Qe priscœ mémorial Herodoto retexto, prteeundo de-
monslratur. Glauchœ suburbio Salinaruni Saxoni-
ri»uT»nii™
ULAHIARIUM, 1ple flrnmw
WaVlM, hnnrir
COUrg Aa
ae Fr.
tr.
i.arunli 1580, in-fol., réimprimé en 1589 au même
(Nièvre) anc. baronnie. lieu (Bauer, III, 325). La Bodléienne possède un
571 GLAUCUS. GODEWICUM. 572
exemplaire de ce volume, qui porte la date de 1579, de l'Épire, Leake croit être
que auj.
au dire de M. Cotton. Porto Fanari, en Albanie (voy. FANA-
En 1712 le baron Von Canstein fonda dans ce fau-
bourg un établissement typographique, spécialement RUll).
consacré à l'impression des saintes Écritures on
prétend que cette imprimerie produisit près d'un GLYND, GLYND-PLACE,manoir appartenant
million de Testaments et plus de deux millions de à lord Hampden, situé près de Lewes,
Bibles (Pietas Haliensis). dans le comté de Sussex.
Glaucus FL., fl. del'O. de l'Achaïe, auj. Une imprimerie particulière, dit M. Cotton, doit
le Lavka ou Lefka; se jette près de avoir été installée dans ce château vers 1770 Mar-
tin n'en parle point, mais on connaît The Sum-
Patras dans le golfe de Lépanto. mer's day, a descriptive pastoral. Glynd, 1770, in-4.
ville N.-E. de Un fragment seulement de cette pièce rarissime est
Glemona [Paul. Diac.], du conservé à la Bodléienne; ce fragment, composé de la
la Gaule Transpadane, auj. Ghiemona, première feuille du poëme, est orné de deux plan-
au N.-O. d'Aquileja, dans le Frioul. ches gravées, dont l'une représente le château de
Glynd, et l'autre le manoir de Mont-Carbon.
GLENDELACUM, Glendelagh, bourg d'Ir-
lande de Dublin). GMUNDA, Gmunden, ville de la haute Au-
(comté
triche, entre le mont Traunstein et le
GLESSAMA INS. [Plin.], voy. AMELANDIA.
lac Traun (Traunsee).
Quelques géographes voient dans ce
Panzer, à l'Index Fontium (XI, p. 620), cite le
nom l'île de Nordstrand, au Dane- catalogue de la bibliothèque Hcerner, comme impri-
mark, près de Schleswig. mé à Gmunden, mais n'en donne pas la date.
GODONIS VILLA ou Locus, Gonnelieuen Ver- missible; il fait remarquer la parfaite identité des
surtout du bas-de-casse, de cet impri-
mandois, commune de Fr. (Aisne). caractères,
meur avec ceux de C. Fyner, et note une simple
Gœmoria, Gôrnâr, Sajo-G'àmôr, ville de différence dansl'E capital.
ne date dans cette ville quedu xix«
L'imprimerie
Hongrie, chef-lieu du comitat du siècle.
même nom.
Goncomuii, voy. Gorichemium.
Gœttiniîa [Zeiler], Gottinga, GODDINGA
VILLA[Charta Car. M.], Gôttingen, Gœt- GORDENIA, nia [Plin.],
FopSWa [Ptol.]3GoRDYNIA,
ville de l'Emathie,
GORTY-
auj., suiv.
tingue, sur la Leine, ville de Hanovre, Kruse, Gradisca, ville de la Bosnie.
célèbre par son université fondée en
1733 par George-Auguste, électeur de GORDITANUM PtlOM., T<j$kœtoi [Ptol.], cap
Hanovre, par sa magnifique bibliothè- de l'ile de Sardaigne, auj. Capo Fal-
que et ses établissements littéraires et eo?ie, au N.-O.
scientifiques. Gordonium, Gourdon, bourg du Quercy
Gottingue était déjà une ville importante
temps avant son université, et cependant l'introduc-
long- (Lot); anc. abb. de Citeaux, fondée en
tion de la typographie ne remonte pas très-haut ce 1241.
n'est qu'à la date de 1687 que nous trouvons trace
d'imprimerie De receittiorum medicorum sludio Gorduni, peuple de la Gaule Belgique,
dissertatio cpistolaris ad amicum. Gottingae, 1687, cliiSit des Nervii auj territoire de
in-8. Dissertatio epislolaris secunda ad ami- Courtrai (Nord).
cum, ibid. 1693. Melzi (Anon., t.
II, p. 415), nous
donne le nom de l'auteur de ces épitres scientifiques GoRicnEMiuM [Guicciard.], Gorcomium, Go-
il s'appelait Gio. Girolamo Sbaraglia, et était docteur Gorin-
rinchemium, Gornichem, Gorhum,
en médecine.
chem, ville forte de Hollande, sur la
Le catal. de la biblioth. de Panzer et celui de
l'observai. de Poulkova nous donnentles titres d'un Merwe [Hollande-Mérid.] patrie des
grand nombre de volumes scientifiques, imprimés à peintres Van-der-Heyden et Blômart.
Gûttingue dans la première moitié du xvm« siècle;
il serait supernu de donner cette stérile nomencla- Le plus ancien livre imprimé dans cette ville, que
nous sachions, porte la date de 1656 Kemps leven
ture nous citerons seulement Mulierum grœca- der Heeren van Arkel en de bescliryvinge der
rum, quœ oratione prosa usœsunt,. fragmenta et
Stadt Gornichem. Gornichem, 1656, in-4 (Cat. de
elogia, a Joan. Christ. Wolfio. Gottingae, 1739,
in-&. gr. lat. C'est la première édition. Nous signa- Heinsius, t. If, p. 251). L'année suivante nous trou-
lerons de plus l'édition complète de Boerhave en 7 vons au catal. du libraire Adr. Moetjens Gorin-
vol. in-12, publiée l'année suivante à Gûttingue. chems verlossinge uyt ltaere Water-Nood. Gorin-
chem, 1657, in-12. Enfin .en 1658 (Bauer, t. IV, p.
Gollnow, ville de Prusse 132) Pétri Suavis historiœ concilii Tridentini
Golnovia, (rég. libri VIII. Gorinchem, 1658, in-4; réimpression
de Stettin). de l'édition de Londres, 1620, in-fol.
Goloe, ToXo'ri[Ann. Comn.], ville de Lé premier nom d'imprimeur que nous rencon-
trions est celui de Vinck (Cat. de la cour de cassa-
Thrace,auj. Golowitza,Clialil-Ouasi,sur tion, t. II, p. ixU).
la Tundscha, dans le pachal. de Salo- Mais, si l'on en croit le supplément du D' Cotton,
niki. l'imprimerie de Gorinchem remonterait à une date
il dit formellement qu'en 162£i un typo-
antérieure;
Gosuni villa, Gomerville, commune de graphe du nom d'Ahasvérus Jones exerçait dans cette
Normandie (Seine-Inférieure). ville; nous reproduisons cette indication, que nous
ne saurions contrôler, sous toutes réserves.
Gomeiua, Gomer, bourg de Hongrie.
Goritia, Gokizia, Gorz, Goritz, ville de
Gomphi [Caes., Plin., Liv.], ro'pt.901 [Ptol., autrichienne, chef-lieu d'un
l'Illyrie
Strab.], ville de l'Hestioeotis (Thessalie), sur l'Isonzo.
cercle,
Kalabaki, suiv. Kruse, mais plutôt ne remonterait, Falken-
auj. L'imprimerie d'après
Skumbos (en ruines), dans le pach. stein, qu'à l'année 1773; ce bibliographe emprunte ce
renseignement au calai. Pinelli (Vente de Londres,
de Ieni-Scheher, suiv. Leake.
n» 2081); voici pourtant un livre qui exhibe une
Gonessia, Gonesse,.bourg de l'ile-de-Fr. date infiniment plus respectable:
merstedt, Meretrix
Johannesab Ham-
Sampt etlichen andern Herrscnafflen, etc. in le dit Baillet, mais bien in-fol., et en 6 volumes,
HDXLViii. Jar, den xxiv. 'Februarii nus dem Goslariœ, ex officina Johannis fogdii, an. 1607-
Reichs-Tage zu Augspurg ôffentlich miter dem 1609.
Ilimmel belehnet hat. Gërlitz, 1548, in-4. Ce livre ·
avaitété publié également sous la rubrique Leipzig Gosport, ville maritime d'Angleterre
et il ne serait pas impossible qu'il eût été exécuté (Hampshire), à l'entrée du port de
dans cette dernière ville; mais nous avons du cepen- Portsmouth.
dantleciter, puisque sa souscription est la première
Une imprimerie fonctionna dans cette ville, au
qui porte le nom de Gürlitz.
Dans les Scriptores rerum Lusalicarum, on lit commencement du xvuie siècle, suivant M. Cotton
qu'Abraham Fritschius établi une imprimerie en etLowndes, qui citent: Churchwarden's Accounts,
1708, et une farce intitulée: A Trip to Portsmouth,
1565 à Gorlitz cequi semble impliquer d'une façon
absolue l'impression, à Leipzig, du livre que nous or the tuife's élections, par Essex Waller, imprimée
venons de citer. Mais ce renseignement n'est point en 1716.
d'une rigoureuse carle nom du proto-
lui-même
exactitude,
est estropié; ce n'est point GOTIIA[Fabrit., Bert., Clav.,etc.], Gotha,
typographe
sous le nom d'Abraham, mais bien sous celui d'Am- ville d'Allemagne; à l'O. de Weimar
broise Fritsch, qu'il signe les livres sortis de ses chef-lieu du duché de Gotha, et rési-
presses Pétri Lagnerii sentent iœ, similia et apo- dence du grand-duc de Saxe-Cobourg-
phthegmata ex fi. T. Ciceronis operibus collecta.
Hem Iluberti Susannœi deftniliones Ciceronianœ. Gotha.
Prœterea Desiderij Jacotij placita philosophorum Gotha possède une bibliothèque de près de 200,000
aijunclis fragmenlis, ex operibus eius omissis, volumes et une riche collection de médailles. Cette
prœterea quœ Carolus Sigonius collegit. Gorlicii, ville eut jadis une école célèbre pour laquelle Luther
apud Ambrosium Fritsch, 1567, in-8. ne dédaigna pas d'écrire un catéchisme spécial D.
Aux dates de 1568, 1569 et années suivantes jus- Martini Lutheri catecliisinusparvus lalino-germa-
qu'en 1587, les catal. des foires de Francfort et celui nicus pro Schola Golliana, cum precationibus ali-
deG. Willer d'Augsbourg citent un très-grand nom- n'existait pas encore à Gotha;
quot. L'imprimerie
bre de volumes sortis des presses de cet impri- le livre fut imprimé à Erfurtb, par Jesaias Mechler,
meur, et qui indiquent l'importance réelle de sa en 1585, in-8.
typographie. Nous ne connaissons
connaissons pas de livres imprimés à
Gotha avant 1619 Cœdlii CyprianiUnumstôssliger
Gohnacum,Goupiay-en-Bray, ville de Fr. Beweis das die Evangelische Kirche reclitmâssige
(Seine-Inférieure). priesterhabe. Gothajj.1619, in-8, et l'année suivante
du nom de Dieudonné de Bailleu nous trouvons dans la Bibl. Saxon, de Struvius
Un typographe
introduit l'imprimerie dans cette ville en 1790. (p. 799) Christianus Schlegelius. Weitere Aus-
fûhrung dass die Muntze Ilenriclis, Grafens voit
GORTÏN, GORTYNA [Plin.], YÔçvj; [Pau- Slanckenberg, mehr dem Grafen dieses Nahmcns
au N.-O. de in Thûringen, ais dem am Ilartze zuzusclireiben
san.], ville d'Arcadie,
sey. Gotha, 1620, in-A.
Mégalopolis, auj. Atelucolo, suiv.
Kruse, ou plutôt Atziholo [Forbiger]. Gotiii [Auson., P. Warnef.], Gotthi,
Cor-
ToOi/î
[Zosim.], GOTHONES [Tac], Gothun-
GORTYNA [Lucan.], TopoW [Hom.],
tyna. [Plin., GoBTiNAfTab.
NI [Claud.], les Goths, peuple de la Sar-
Liv.],
dans l'île de Crète,
Peut.], matie européenne, qui sont sans doute
auj.
Topruva [Strab.l,
de la côte S. de
les rùeo)v£{de Ptolémée; au jii° siècle
Novi
Candie.
Castelli, bourg
occupaient la Scandinavie et le N. de
la Germanie depuis envahirent l'Eu-
GORTYNIA, VOy. GORDENIA. rope méridionale; faisaient partie de
GoRzIA, GORCIA,Gorzes, bourg de Lor- cette nation les Ostrogothi, les WESE-
raine (Moselle) anc. abb. de St-Be- GOTIII,les Gepidjë, etc.
noît, qui s'appelait Gorgonji (S.) Mo- GoTiiiAjVoy. DACIA.
NASTERIUM. Cette localité est fréquem-
Gotiua Descr. Guthia
ment citée dans l'Hist. générale de Metz, [Zeiler, Suev.],
Gothlandia
par les Bénédictins. [Cell.],
Gœthaland,
[Cell.],
île et province
Gothiand,
de Suède.
Goslaria, Civitas Imperialis ad Gosam,
Goslar,ville de Hanovre (comté d'Hil- Gothia [Ann. Metens.], Gothle Marchia,
Goihiga GUTIA, Gozia [Ann. San-
desheim). regio,
des Goths en France;
L'imprimerie paraît dater dans cette ville des gall.], le Royaume
dernières années du xvie siècle voici en effet une occupait au v° siècle partie du Langue-
indication que nous fournissent plusieurs catalogues, doc.
entre autres celui de la vente Maittaire à Londres
(tom. 11, p. 26) i\'onni translatio sancti evangelii Cornu OCCIDENTALIS, voy. Westro-Go-
secttndum Joannern, cum verborum indice; opera THIA.
Friderici Sylburgii typis Johannis Vogdii, sump-
tibus Alexandri Ûlriclis. Goslarix, 1595, in-8°. Ce GOTHIA ORIENTALIS
rare volume nous donne le nom du premier impri- [Luen.] Ostro-Gothia,
meur, Johann Voigt ou Vogt, et ce nom se retrouve Ostgothaland, district de Suède, dans
sur un très-grand nombre de volumes exécutés en l'île de Gothland.
1603, 1607 et 1608, dont les catalogues des foires de
Francfort nous fournissent les titres. Gothiw [Tac.], peuple de la Germanie, à
En 1607 particulièrement, nous avons un livre l'E. des Markomans occupait le cercle
bien connu auquel Vogt (Cat. libr.rar., p. 354) con-
sacre un long travail c'est V 4nti-îiellarminus de Troppau, dans la Silésie autri-
Samuelis Uubcri, imprimé non point in-8, comme chienne.
577 GOTHOBURGUM. GOUDA. 578
Gothoburgum, Gotheburgum, GcBtteborg, hollandais, flamands, gaulois, et qui les aient autant
enrichis de gravures, que Gerard Leeu. Je le trouve
Gothemburg, ville de Suède, chef-lieu aussi supérieur dans son art. à Mathias Goes, que
de la province de Gôtheborg et Bohus, l'était Jean de Westphalie à Martens d'Alost, dans le
sur le Cattégat. xve siècle n. Ainsi s'exprime le vieux bibliographe
de la Belgique, Lambinet, et son opinion à ce sujet
Ville détruite par les Danois et rebâtie par Gus- n'a point trouvé de contradicteurs. Ghçraertde Leeuw
tave-Adolphe Quelques années après la mort du ou Gerard de Leeu, l'ami d'Erasme, fut l'introduc-
grand roi, l'imprimerie fut introduite à Gothem- teur de l'imprimerie à Gouda, et c'est à l'année 1477
burg, à la requête du Dr Eric Brunn, « Superinten- que remontent les premiers produits de ses presses;
denlis Golfioburgensis »; le typographe appelé là voici les titres des ouvrages qu'il exécute pendant
venait de Nykoping, où nous le trouvons en 1647; il cette première année:
s'appelait Amuudus Nicolai Grefwe, Nericius il ar- 1. Epistelen ende evangelien vanden Gheheelen
riva à Gothemburg au mois de juillet 1650, ncum Jœre, vander tijt ende vanden Heylighen, 1477,
offtcina, omnique re domestica, in propriœ vitœ op die Pinxter avont. Sans indication de lieu et
curriculo », amsi qu'il le raconte lui-même. sans la signature de t'imprimeur. Un vol. in-fol. de
Le premier volume que nous ayons de lui est ainsi 137 ff. goth. à 2 col. de 35 lig., avec des n" de pagi-
désigné Erasmus Johannis IIuss Josuœ Stegmanni nation dans la marge infér. mais sans ch. ni réel.
promptvarium miinusculorum novi anni vertit in Au r° du 137e f. on lit Dit is voleyndet int iaer ons
sermonem sueticum, .ediditque Gothoburgi per herè || ai.cccc. ende Lxxvij op die pinrter || auonl
Amundum Gre(e anno 1650, in-8. laus deo in altissimo. Le v° est blanc.
L'année suivante nous trouvons Claudii Klooth 2. Die vier uterste die leste
offe dingen die ons
synopsis causarwm criminalium. Gothob. anno aanstande ende tœcomende syn. Ter Goude, 1477. A
1651, in-12. a En 1069, nous apprend Alnandcr la fin Voleyndet ter Goude int jaer ons herenlim.
{Mit. artis typogr. in Suecia), Am. Grefwe subit op den sesten dach in Attgusto, in-4.
un double désastre; un navire qui lui était éxpédié 3. Dat Liden ende die passte ons heeren Jesu
de Hambourg, chargé de caractères et de papier, Christi. TerGoude, 1477, 10 septembre. A la fin, r"
périt en mer, et l'incendie du 10 mai, qui détruisit du 80e f.: Amen |[ Dit boec is voleyndet ter Goude
en grande partie Gothemburg, consuma son établis-
in hollant^in iaer ons heren n. cccc. ende lxxvii
sement, et le ruina à ce point qu'on fut obligé de oplen U tienden dach vas september, in-4, de 80 ff.
venir officiellement à son secours. Ceci est fort
goth. à 26 longues lig. sans ch. réel. ni sign., et
possible, mais si l'établissement de Grefwe fut détruit sans nom d'imprimeur.
de fond en comble, il faut avouer qu'il ne perdit pas
Ainsi, dans l'intervalle d'un mois, Gérard de Leeu
de temps à le relever, puisque nous trouvons dès mit au jour trois ouvrages d'une certaine impor-
l'année suivante un assez grand nombre d'ouvrages tance, mais sans mettre son nom à aucun d'eux;
souscrits à son nom M. Joh. VulUjus Holmen- sur un autre volume publié la même année se
sis, pàstor ecclesiœ germanicœ Gothob,, de prtedes- trouvent seulement ses initiales G. L.: Evangelien
tinatione concio sacra, ex Math. XXII. Lingua vanden Gheheelen iaer ende vanden sonnendaglten
Germ. Gothoburgi, ap. Am. Grefwe, 1670, in-U, et mitten Glosen. Ter Goude, G. L. 1477, in-4o de Iu2
du môme Solatium concionalorum et doctorum ff. goth. à 26 lig. Au v° du 192" f. on lit: AMEN.\\Dit
ecclesiœ ingenuorum, concio (unebris in obitum boec isghemaeet ter Goude in hollantpnt tiaer (sic)
M. Nicolai Westermann. lbid., 1670, in-4. ons hère doemë screef ai.cccc.LXXVij.UG. L.JLaiis
Am. Nie. Grefwe eut sans doute pour successeur deo in allissimo.
son fils Tiedemann, qui mourut en 1680, car nous con- Ce n'est que l'année suivante, 1478, que son nom
naissons du pasteur Johannes Vultejus, déjà nommé,
la pièce suivante: De statu christianorum in vila apparait tout entier; le premier ouvrage sur lequel
nous puissions le relever est la Légende dorée de
prœsenli et futura, in obitu Tidemanni Grefwe, Jacques de Voragine (Der passionael tfinler-ende
typograplti Gothoburgensis. Sermone Suetico. 2 vol. in-fol. de 264 et 268 ff. à 2 col. de
Semersitic),
Gothoburgi, anno 1680, in-4. 35 lign. Le premier volume est daté du 31 juillet,
et second porte à la fin, v° du 268e f., en rouge
Gottinga, voy. Gœtinga. Hier is Voleyndet bider gracien||goods dat somer
stuc vandê passionael, bi mi Gheraert Leeu ter Gou|)D
Gottoppia, GOTTORPIUM, Gottorp, château de in hollant Jnt iaer ons herë M.cccc. efl Lxxviij.
près du Sleswig, qui donnait son nom Op die pinxter Bauont den tienden dach inmeye|[.
à un ancien duché danois, d'où vient Puis vient l'écusson célèbre de Gérard de Leeu,
la branche de Holstein-Gottorp. évidemment imité de celui de Schoylfer.
Le seul ouvrage français imprimé par Gérard de
M. Ternaux cite Olearius, Gottorfische Kuns- Leeu est le Dialogue des Créatures moraligie de
thammer. Gottorf, 1674, in-4. (?) 1482 c'est la traduction faite par Colard Mansion,
dont la première édition latine avait été donnée en
GOTTWICUM, GOTTWICENSE MONASTERIUH 1480 par le même imprimeur Gérard de Leeu Chy
Godewicum, Gottweig, monastère de liure. commencie et finy. par
fine ce présent
Bénédictins en Autriche. Gerart lyon demourant en la vile de Goowe ett Hol-
lande.
L'imprimerie existe au commencement du xvme Ce volume offre un certain intérét; c'est lui dont
siècle, dans cette abbaye: Chronicum Gottwicense,
seu annales monasterii quelques bibliographes ont voulu lire la date, 1473
Gottwicensis, typis monas- il est possible que le V de date manquât ou eût été
terii Sti Benedicli, 1732..2 2 vol. in-fol. Excellent
effacé sur l'exempl. vu par Prosper Marchand, par
traité de paléographie, enrichi de 40 planches, et Seiz ou par les auteurs du Spicilegium; du reste
d'une carte du royaume d'Austrasie, tirée à part,
l'opinion émise par les bibliographes n'a jamais été
et qui manque au plus grand nombre des exem-
admise, même parles iX'éerlandaisles plus patriotes.
plaires. On sait qu'en 1484 Gérard de Leeu transporte son
GOTZGAUGIA,Giitzkoiv, ville de Prusse imprimerie à Anvers, où il adopte un nouvel écusson
les derniers ouvrages publiés par lui à Gouda sont
[Graësse] Un recueil des statuts synodaux et provinciaux
GouDA, Tergum, Tergou, Tergoude, Gouda, d'Olrecht, in-fol. de 40 ff. à 33 lignes, et un livre
sur les sept Sacrements ( Van den leven sacramen-
ville de la Hollande méridionale, sur le
ten), du 19 juin, in-fol. de 86 ff. avec fig. de bois,
Petit-Yssel. est erreur à la date de 1489 dans
lequel porté par
a II est peu de typographes dans la Belgique qui Panzer, au tom. I" erreur rectifiée au tom. IVe.
aient été aussi féconds en éditions de livres latins, De 1484 à 1496, nous ne trouvons pas trace cer-
19
DICTIONN. DE CÉOGR.
579 GOUPILLÉRES. GRADIUM REGINE. 580
à Gouda, bien que Panzer cite
taine d'imprimerie
une édition de la Légende dorée à la date de 1487, Illurcis, ville des Vascones, dans la
qu'il confond probabtement avec l'édition de 1480, et Tarracon., auj. Corella, sur l'Ebre, ville
que Maittaire et Meermann annoncent une édition de la Navarre.
de l'Exercitium puerorum grammaticale, impri-
mée à Gouda en 1486, sur l'édition d'Anvers 1485; Gradicum, GrjEUMj Grajum, Grabiacus,
mais personne n'a vu cette réimpression.
En 1496, des religieux de l'ordre de St-François,
Gray, ville de Fr. (Haute-Saône).
L'arrêt du conseil du 21 juillet 1704, qui fixe le
qui se faisaient appeler fratres collationis », etqui
habitaient un monastère attenant à la ville de Gouda, nombre des imprimeurs tant à Paris que dans les
villes de province, en autorise un pour la ville de
lequel se nommait le Couvent d'Emmatts, établis-
sent dans leur monastère, à l'instar des frères de la Gray; le second arrêt du 31 mars 1739 le supprime
Vie commune, une imprimerie à laquelle on doit un comme presque partout, ce dernier arrêt ne fut point
certain nombre d'ouvrages, cités par Panzer, Mait- exécuté avec rigueur à Gray, car nous trouvons
traces d'imprimerie
taire, Ml Holtrop, etc.; le plus important est un postérieurement à 1739, et le
Breviarium Trajectepise, de 1497, qui forme un rapport fait à M. de Sartines en 1764 dit :«AGray,
vol. de 386 ff. in-foi. goth. à 2 col. de 36 lign. François Couad, imprimeur-libraire, né en 1698,
En terminant ce travail, nous croyons devoir citer fils de Louis Couad, aussi imprimeur et libraire,
un livre nouvellementdécouvert par M. Tross, décrit pourvu par lettres patentes •de S. M. du 17 janvier
son catal. 1729.»o
dans (V, 1867, n° 1137), à prix marqué.
C'est un in-fol. goth. de VIH-50 ff., imprimé sans Ce rapport nous donne très-probablement le nom
date, mais vers1480, etintit.: T'Boec der Rente van du premier imprimeur de Gray, Louis Couad, et
Gouda^ en dat van den Jare en daer op l'imprimerie pourrait remonter dans cette ville à la
beta || linge gedam biden trésoriers ais. M. Tross fin du xvii0 siècle ou aux premières années du
ne nous dit XVIIIe siècle; mais nous ne pouvons citer de livre
pas si celivreestimpriméavec les carac-
de Gérard de Leeu. imprimé antérieurà celui dont suit le titre: Réfitta-
tères tion des anecdotes, adressée à leur auteur, par
GOUPILLÈRES,village de Normandie il y a Messire Pierre-François Lafitau, évêque de Siste-
Goupilliêre, dans le dép. de la Seine- ron, ci-devant chargé des affaires dit Roi, auprès
du St-Siége. Gray, Couad, 1734, 3 vol. in-8. Cette
Inférieure, Goupillaire, bourg du dé- réfutation des Anecdotes ou Mémoire secrets sur la
part. de l'Eure, et enfin Goupillières, bulle Unigenitus fut supprimée par arrêt du con-
village du dép. de Seine-et-Oise. seil. Le Long (I, 369), qui cite t'ouvrage, estropie le
nom de l'imprimeur, qu'il appelle Quouard.
La Bibliothèque impériale possède un fragment
important d'un livre d'heures souscrit à ce nom; ce GRADISCIA [Zeiler], Gratiana fCluv.],
fragment, découvert depuis quelques années seule-
(Gradczu) (?), Gradisca, ville de l'Illyrie,
ment, servait à doubler la reliure d'un vieux vo.
lume il nous donne le nom d'un nouvel imprimeur, dans le cercle de Gôrz, sur l'isonzo.
et d'un livre provenant d'une presse inconnuejusqu'a- Prosper Marchand (1,83) cite II Teslamento dl
lors Heures de Goupillères. Les presetes Heures Giorgio Sommariva, Cavalier Veronese, in verso.
furent lpri$mees a Goupilleres leviii' iour de^may Gradisca, 1488, in-12, et il s'appuie sur l'autorité
lanmil quatre cent quatre-vingts s onze: par ho- du Giornatede' letlerati d'ltal. tom. VIII, p. 45.
norable home^messire Michel âdrieu prestre. 4û ff. a M'impose dapprima l'autorità dell' accreditato
in-8 goth. avec sign., sans pagin.; il n'y a en fran- dit Ant. Bartolini
Giornale, (Typogr. delFriuli).
çais que les 4 ff. du calendrier ( fragments), le gran parte tessuto, siccome è noto, e parte compi-
Nostre Père et la Salutation Angélique, qui précè- lato dal celeberrimo Apostolo Zeno, i di cul scritti
dent la souscription. Ce prêtre Michel Andrieu avait- fanno scienza. n Mais, en remontant a la source, on
il installé une petite imprimerie dans son village, rencontre cette phrase textuelle: a Sino il suo (del
ou bien avait-il fait imprimer ce livre à Rouen, en Sommariva) lestamento fu da lui disteso in verso
se donnant la petite satisfaction d'amour-propre de dei 1488, in Gradisca, et dans Maffei (Verona
signer cette publication de son propre nom ? les deux iliiistrata, part. Il, t. III, p. 134) on lit: lo vidi
hypothèses sont admissibles en tout cas sa qualifi- già in un manuscritto del Magliabecchi il suo tes-
cation ne permet pas de soulever la troisième sup- lamento in versi volgari doncce testament a existé
position d'une imprimerie nomade, laquelle était manuscrit, il existe même encore à la Maghiabec-
évidemment la plus probable. mais rien ne prouve, rien ne peut même
chiana
donner lieu de croire qu'il ait été jamais imprimé à
Goyse villa, proxima fluvioArnm, Gouers- Gradisça, et qu'il ait existé dans cette ville au xve
sur-Arnon, commune près Issoudun siècle un établissement typographique. Panzer n'a
(Indre). point dû omettre cette prétendue impression, mais
il a bien soin d'ajouter o Editio ob locum impres-
Gozeka, Goseck,bourg de Prusse [Graës- sionisvalde suspecta, » et, quelques volumes plus
loin, il revient sur ses pas, et cite à son tour Barto-
se]. lini, qui démontre la fausseté de cette allégation.
Grabovta, Graboxo, ville du gr.-d. de M. Cotton dit qu'on ne connaît pas de livre im-
primé à Gradisca antérieurement à 1536; quel est
Mecklenburg-Schwerin (c. de Wen- ce livre ? Quant à nous, nous déclarons ne pas
den). trouver de trace d'imprimerie dans cette ville avant
la fin du xvm" siècle, à moins que l'on ne consi-
GRACA,GRASSA, Grinniciim [Sammarth.], dère l'appellation de Gradczu comme synonyme de
Grasse, ville de Fr. (Var) évèché Gradiska, auquel cas nous trouvons
Héber un Vocabularius
chez Richard
fondé en 1280. a Memsken Gradczu n en 1670.
slavonicus, imprimé
Les anciens livres de liturgie à l'usage duTdîo-
cèse de Grasse étaient imprimés a Lyon. Le Bréviaire Gradiuji RegiîU:, Gradeciuii, Grecium,
particulièrement est daté de Lyon. 1528, pet. in-4. Regino Hradecium [Zeiler. Top.
Une imprimerie locale ne fut installée qu'à la fin du Boh.],
siècle dernier Christ. Isnard, Observations sur les Kônigvngràtz Kôniggrats Gradecz,
insectes qui se nourrissent des différentes subs- Kraloiuny-Hradecz, ville de Bohème,
tances de l'olivier. Grasse, 1772, in-8. chef-lieu du cercle du même nom.
Graccuris [It. Ant.], rpaxoup!; [Ptol.], an°c. Falkenstein donne 1618 comme date de l'intro-
o81 GRADUS. GRANADA. 582
duction de la typographie dans cette ville, et MM. gny, selon Ukert et la Grange, d'après
Ternaux et Cotton nous donnent le titre d'un volu- Reichard.
me portant cette date Victorinus Wrenbsky, Ana-
Reginohradecii, typis Martini
tome sacra: scnpmrœ,
Kleinvechter, 1618, et M. Cotton ajoute que Jo. W. Grammonthjm,Grammont, bourg et anc.
Coelestinus, archidiacre de la ville, imprima (ou fit château de la Basse-Navarre (Basses-
imprimer), en 1625, une traduction
d'un ouvrage de Henri Lancelot.
bohémienne
Pyrénées) titre de duché-pairie.
GRAMPIUS MONS [Tac], les Monts Gram-
Gradus [P. Warnef.], Porto-Grade-, petit
dans l'île pians, en Ecosse.
portde l'Adriatique, de Grado,
située dans les lagunes de Murano.
GRANADA [Cell.], GRANATA [Cluv.], auj.
GRjECI, o< Tpaixoij ol "EXXws?, les Gl'èCS. Grenade, Granada, sur le Xenil, ville
Gracia [Mêla, Plin., Cic., etc.], -h 'EXXà; d'Espagne, chef-lieu de la cap. gén. du
[Strab., Ptol. etc.], la Grèce, Hellas royaume de Grenade et de l'inten-
de dance du même nom, antique capitale
Griectienland royaume l'Europe
divisé en 24 dioicesis et 7 hy- des rois maures, bâtie sur les ruines de
Orientale, l'anc. ILLIBERIS, 'iXXiêepîî[Ptol.], con-
podioicesis.
Gracia MAGNA quise sur les Maures en 1492.
[Plin., Cie.], GRiECIA MAJOR
Pendant le siège que subit cette ville illustre,
[Liv., Senec], 'EXXà;i pe-fâxn[Polyb.], les conquérantslongespagnols datent plusieurs livres de
la Grande Grèce, partie mérid. de l'Ita- la Campagne de Grenade, et nous croyons que ces
lie, qui comprenait presque toutes les impressions furent exécutées dans le camp, ou plu-
provinces napolitaines; tirait son nom devant les murailles
tôt dans la ville. que les chrétiens avaient élevée
de la cité défendue par Boabdil
des nombreuses colonies grecques ALCABALAS.Leyes del quaderno nueuo de las ren-
éparses sur ses côtes. tas de las alcana las r franquezas. Fecho en la
vega de Granada. Por el quai et Rey S la Iieytia
Grjxium Styrijî, Gr^tia Gr/ezium
[Chiv.], nuestros seilores reuoean todas las otras leyes de
Grcitz, Grecsz, Niemetzhi-Grad, los otros quadernos fechos atites, in-fol. de 34 ff. à
[Cell.],
du gouvern. long. lig. sans lieu ni date, mais commence: Anodcl
ville d'Autriche, chef-lieu
nascimiento del nuestro Saluador Jesu Chrislo de
de Styrie, sur la Muhr. mill e quatrocientos e nouenta anos, Yo et Rey.
Bibliothèque et établissements scientifiques fort Yo la Reyna.
Nous ne pouvons faire remonter la Réimprimé l'année suivante, in-fol. de 40 ff. avec:
importants.
dans cette ville qu'à l'année 1571: Dada en el Real de Granada, 10 Diciembre 1491,
typographie
Bcricnt vons Wunderbarlichen- Steg (ou Sig), den c'est-à-dire 23 jours avant la prise de ville.
D. Paulus Wider Georgen Scherer Le premier livre imprime à Grenade, après la
Plorentius,
tous les bibliographes
Jesuiteit, die nechst abgelaurrene Falsten zu Wien conquête, est, d'après espa-
in OEsterreich, mit disputieren erhalten. Grà'tz, nols, le suivant Primer volumen DE vita Xpi de
15i1, in-4. Ce titre, reproduit dans les catal. des Fray Francisco Xymenez corregido y anadido
Foires de Francfort de 1610 et 1625, offre la légère por el Arçobispo de Granada y hisole imprimir
variante que nous signalons. Il nous serait facile de porque es muy prouectioso. Contiene quasi todos
citer un très-grand nombre de volumes imprimés à los e?iangetios de todo el ano.
Graetz de 1571 à 1580, mais ce n'est qu'en 1588 que Ce titre est imprimé en lettres rouges; puis vien.
nous rencontrons un nom d'imprimeur: D. Sebas- nent xu ff. prélim. pour le prologue et la table, le
liani Cattanei, dominicain, tractatus brevis de texte, et à la fin 8 ff. de table, un d'errata et la sous-
censuris ecclesiasticis, omnibus prœsertim clericis cription que voici Fue acabado y empresso este
ac nccessarius Grœcii, apud Georgium primer volumen de vila cristi de fray fracisco
perutilis
Widmanstadium, 1588, in-8. ximenez en la grande e nobrada cibdad de Gra-
Et un livre rare et assez précieux Ferdinandi nada en et postrimero dia del mes de Abril. Ano
Por âleynardo
(sic) di Lassi cantiones sacrœ viua voce suauissi- del sefior de mt((. cccc.xcvj. Ungut
mœ et omnium musicorum instrumentorum har- e Jhoânes de Nureberga alemanes, pormadado
accommodatœ aliàs nec visœ, nec y expensas del muy reuerendissimo sefior Don
moniœ perquam
vnquam typis subiciïœ, sex vocibus. Grœcii, apud Fray Fernando de Talauera primera arçobispo de
eumdem. 1588, in-4. la sancta yglesia desta dicha cibdad de Granada,
in-fol.
Gr^comontium (?). Est-ce Gràtz, ? Ce livre précieux a été décrit par quelques biblio-
Un livre, imprimé en 1705, porte cette souscrip- graphes sur des exemplaires incomplets du dernier
tion P. nitteri vita et Martyrium D. Vladimeri. f. où se trouve cette souscription, ce qui explique
1705, in-4. l'imparfaite description qu'ils en ont donnée. Anto-
Graecomontii, nio lui-même déclare qu'elle ne porte pas de lieu
Gr/eum, VOy. Gradicum. d'impression, ni de nom de typographe o Pero
los dos ejemplares que ne manejado, dit formelle-
Grjïveltngia, VOy. GRAVELINA. ment Mendez, uno de la libreria dei D' Velasco,
Grjeci. -y otroen la real del escorial no dejan ninguna
Graji, voy. duda de su legitimidad, y de que se imprimià en
GRAJOCELI, voy. GAROCELI. Granada en dichoano. »
Meynard Ungut et Jean de Nuremberg étaient
Graius MONS, voy. ALPES Ghajjî. établis à Séville depuis 1490 et 1491 le second s'ap-
pelait Johann Pegnicer de Nuremberga.
Grammatum, Gramatum lIt. Ant.l, localité En 1504 Juan Varela de Salamanca est appelé à
de la Grande Séquanaise, sur fa voie de Grenade, par l'archevêque D. F. de Talauera; il y
imprime les rares et curieux livres de Fr. Pedro de
Vesontio à Argentoratum, auj. Char- Alcala Arte para ligeramelelsaber la Lingua
mont, suiv. Schopflin, Grandvillars ou Arauiga, etle Vocabulisla Araui Il go en tetra Cos-
Grandweiler, suiv. d'Anville; Girema- tellana. (Voy. Gallardo, tom. l,n°' 87, 88 et 89.)
383 GRANATA. GRATIANOPOLIS. 584
Suivant l'ordre adopté par Colomb de Batines, nous ou la troisième ? Nul, en l'état ne saurait le
devons citer: Statuta synodalia noua^episcopatus déterminer.
Gratianopolis, pet. in-4 goth. de 60 ff. non chif., à « Brunet a commis une erreur grave en attribuant
30 longues lignes à la page entière, avec signatures à Pichat et Bertholet l'impression des commentaires
il n'a certaine-
irrégulières, sans titre ni indication de lieu ou d'an- deGuy Pape sur les Statuta (1496)
née l'exemplaire de la biblioth. de Grenoble porte ment pas eu simultanément sous les yeux les Liber-
cette note ms. « Gratianopoli, Be- tates et les Commentaria (ce dernier rarissime), car
per Johannem
lot Rhotomagensem, anno 1495. » il n'aurait pas dit avecautorité Les caractères de
ces commentaires sont les mêmes que ceux de
Jean Belot, né à Rouen, imprimeur nomade du
XVe siècle, apparait à Lausanne en 1493, «n 1497 et l'ouvrage suivant (les Liberlales), imprimé à Gre-
1498 à Genève, et en 1508 à Valence en Dauphiné. noble (11-1812).
Grenoble le vit également à la tête d'un établisse- « Lettres initiales, lettres courantes, signes pré-
de 1495 à 1497. Le nom de cet cédant les alinéa, tout est absolument et visible-
ment typographique
ment dissemblable dans les deux ouvrages; la justi-
imprimeur se trouve au bas d'un Missale ad usi/m
de 1497, dont voici la descrip- fication n'est pas la même; les Libertates ont 45 li-
Gratianopotitanum
à la les Commentaires n'en ont que 42
tion in-4 à 2 col., car. goth. rouges et noirs, for- gnes page,
mant 202 ff. paginés de 36 lig. à la col. entière et elles sont beaucoup plus courtes. Mais il y a
autre chose que des différences typographiques; il y
Sign. a iiii 4 iiii.
a dans la dédicace latine, dont Brunet cite les pre-
Au r" du dernier f. on lit, impr. en rouge, la
mières lignes, deux passages significatifs: Tandem
souscription suiv.: Explicit ilitsale ad usum
ecclie Gratianopolitane de rogatum feci AI fagistrum,/ Heliam Olivetlum hu-
ïpresstt Gratianopoli
màdaLo rcuerêdi in Xpo pris dtli Laurètii alamadi jusce noslre vniversilalis bibliopulam constitu-
tion ut opusculum hoc sua impensa curaret int-
episcopi principis Gratianopolitani et dïlorty qz
dicle ecclesie (per) lohânè Belot, ro- primendum accipe igitur, vir optime ac pres-
de capitulo
hitatorem De anno dni lantissime jurisconsulte, opusculum hoc mee erga
tliomagefl Gratianopolis.
miltesimo Lxxxxvij (sic). Die xx mêsismayi. teobservantiepignus exiguumtui (avoreimpres-
sioni mandatum ac Ileliam illum bibtiopolam nos-
M. Gariet nous communique, à propos du x° livre, trum hoc opus fui gralia susci-
imprimendum
qui figure sous le n° IV, dans la liste de Colomb de Devant une preuve d'une limpidité aussi
notes intéressantes et qui nous pienlem.
Batines, quelques transparente, réservons donc pour Valence et pour
semblent de nature à modifier l'ordre adopté jusqu'à Olivellus les susdits Commentaires. »
présent dans la classification des incunables dau- Nous avons à citer un imprimeur, auquel les
phinois on en jugera: bibliophiles doivent l'un des plus précieux joyaux
Libertales per illustrissimos principes delphi- de la curiosité c'est Ennemond ou Anuemond Ama-
nos^viennenses delphinalibus subditis con cesseIl bert (1523-1532).
statulaq3 et decrela ab eisdemprincipibus nec non Voici le premier livre sorti de ses presses Statu-
magnifias delphinatis prœsidibus quos^guberna- tum delphinale si quis. domini Guidonis Papœ
tores dicunt j excelsum delphinalem\\senatù venundantur Gratianopol' in of/icina Bonini Ral-
edita. Impensa Francisci Pichati et Bartholo- sarin, commorant. prope parlamentum. A la fin
mei Bertoleti Grationopolitarum ciuium. Impresstl Grationopol' expèsis lion, viri Anemôdi
Au bas de p., en lettres rouges: Venales haben- Amaberli. Pet. in-4 de IV, 82 fi. chiff., plus le 8e f.
tur huinsmodi libelli Gratianopoli in platea mali de la signat. P., et le 4e et dernier f. de la sign. R.
consilii apud Franciscunt pichatum et in vico qui ne sont pas chiffrés, sans date, mais vraisembla-
parlamenti apud Bartholomeum Bertoletum. blement de 1523, date d'un acte de François le', in-
In-4 goth. à 2 col. de 45 lig. tercalé dans le volume. «Ce volume, dit M. Gariel,
Voici ce que dit M. Gariel Ce volume se com- estcurieux à plus d'un titre; il est chiffré dans la
pose de trois parties que je crois imprimées aux marge du bas du côté opposé à la signat.;le rectodu
trois dates de 1489, 1501 et 1508; ces trois dates cor- 1er f. est composé avec les caract. du Mystère de
respondant à cellesdes actesles plus récents de cha- St-Christofie le reste du vol. est en caract. du mê-
cune des trois parties. Voici sur quoi je fonde ma me genre, mais beaucoup plus petits. C'est en
outre le premier volume dauphinois qui à ma
présomption
La première partie est composée de Lxxxvij ff. connaissance, porte simultanément et formellement
(et non 85, comme le dit Brunet), plus un f. blanc, l'indication distincte d'un libraire et d'un imprimeur.»
avec les signatures A-Liiij. La seconde est composée Le Mystère de St Christo/le est beaucoup trop
de xxxvij ff. plus un f. blanc, sous les signatures célèbre pour que nous ayons à nous en occuper.
M. Gariel nous donne encore le titre et le détail
aa-eeiiij. Enfin la troisième ne comprend que deux
ff. non chiffrés, signés A. d'un volume non cité jusqu'ici, imprimé en 1S31 par
« Si les.deux premières parties avaient été impri- A. Amabert; c'est un in-4 de 18 ff. intitulé: Statula
mées en même temps, la moitié du r° du f. 87, tout delphinalia novissime facta. statvtz dv Davlphine n
le V et un. feuillet tout entier n'eussent nouvellement faictz par la supreme court du par-
pas été
laissés en blanc, et le 1" f. de la seconde partie eût lement du | Daulphinè et translatés de latin en frà-
été continué sous la suite des signatures de la coys. Au bas du v°du f. 14, un lit: Imprimez il
première, c'est-à-dire par M, tandis qu'elles recom- Gre || noble lanmil cinq cens M trïte etvng le vingt ||
de
mencent parAA. et troysiesme du || moys \) Juing. Au v° du f. 15,
« La table qui comprend les 6 pp. liminaires ne la jolie marque d'Amabert, puis deux ff. supplé-
mentaires. L'unique exeinpl. connu de ce livre
contient que les pièces de la première partie si tout
à un amateur du Dauphiné,
eût été imprimé en même temps, il me semble évi- appartient distingué
dent que la table eût compris l'indication des pièces M. Chaper.
des trois parties. Quant au titre, il a dû être impri- Grenoble estcomprise, par les arrêts du conseil du
mé après coup, sur un feuillet primitivement laissé 21 juillet 1704 et du 31 mars 1739, parmi les villes
en blanc, car il indique les trois parties. qui sont autorisées à conserver quatre, imprimeurs,
« La deuxième partie, comme la première, est ter- et le rapport faità M. deSartinesen!764 nous donne
minée par un f. blanc; ce qui me fait croire égale- les noms des typographes en exercice à cette épo-
que ce sont André Girond, pourvu eifl745, a suc.
ment que la troisième partie a paru postérieurement
cette troisième partie manque à un certain nombre cédé à son père et à son aïeul (3 presses) André
des rares exemplaires connus de ces Libertates. Arnaud, 1745 (3 presses) Joseph Cuchet, qui rem-
« Quant à Pichat et Bertolet, ce sont deux noms place Mathieu Petit en 1748 (3 presses) enfin lu
essentiellement mais étaient-ils tous veuve d'André Faure, imprimeur du Roy, qui suc-
dauphinois;
les deux imprimeurs, ou tous les deux libraires, ou cède à son mari en 1753 et exploite 4 presses.
l'un libraire et l'autre imprimeur ? Celui-ci aurait-il
Gratianopolitan'js
imprimé la première partie? celui-là la seconde pagus, Grasivodanuji
587 GRATICULA. GRODISCUM. 588
le Graisivaudan, anc. district français, Un établissement typographique fonctionnait
dans cette localité, en 1756, dit M. Cotton il nous
comprenant le bassin de l'Isère; compris faudrait] un titre à l'appui de cette assertion.
auj. dans le dép. de l'Isère.
Gruima [Cell., Zeiler], Grimma, ville du
GRATICULA, LAURENTII (S.) ECCLESIA, San- cercle de Leipzig, dans la Saxe-Royale.
Lorenzo, village des Etats du Pape Nous pouvons faire remonter l'imprimerie dans
(délég. de Viterbe). cette localité à l'année 1680: Joannis Frederici
Maijeri Ctirisostomus Lutheranus Orthodoxes
Graudenciusj [Cell., Zeiler], GRUDENTIA,veritatis, adversus decrela concilii Tridenlini,
Graudenz, ville de Prusse, dans la rég. assessor Georgii Haidelbergeri Loijolilœ, Chrisos-
de Marienwerder. lomo papista: è dinmetro oppositus. Grimmæ,
1680, in-4. (Cat. Libr. novi&sime impress., Amst.
GRAVA, la Grave, petite ville du Langue- apud Ianssonio-Waesbergios, 1680, in-4.) La Bibl.
doc (Tarn). = Grave-en-Oysans, bourg Saxonica de Struvius nous indique un assez grand
nombre de livres imprimés dans cette ville au com-
de Fr. (Hautes-Alpes). mencement du xvme siècle, mais aucun ne nous
GRAVELINA [Zeiler], Graveningas [Cart.j, donne de nom d'imprimeur.
GRAVELINGA [Guil. Brito], Grsvelingia Grimus, Grimm, Grimmen, ville de la rég.
[Cell.], Gravelignes, Graoelingen, Grave- de Stralsund (Prusse).
lines, ville forte de Fr. (Nord),fondée au Grinario [Tab. Peut.1, Grûningen, sur
xn° siècle. ou Nùrtingen, du Wur-
l'Enz, bourg
Gravescenda, GRAVESENDA, Gravesend, temberg (Schwarzwald).
ville du comté de Kent, en Angle- Grinnes Tab. ville de l'ile
terre, sur la Tamise. [Tac., Peut.],
des Bataves, selon
auj., Cell., Rhenen,
The History ofllw incorporated Town and Pa-
rishes de Hollande
or Gravesend and Millon in the County o bourg (Bommeier-Waard).
Kent, bg Robert Pocock, Gravesend, 1797, in-4, GRIPESWOLDA [ ClUV. ] GRYPHISWALnA
serait, suivant M. Cotton, le premier livre imprimé
dans cette ville. [Luen., Fabrit.]. GRIPSWALDIA [Cluv.],
Gravia [Zeil.], GRAVITA, Grave, ville forte Greifswalde, Grypsivalde, ville de la rég.
de Hollande (Brabant septentrional). de Stralsund, en Prusse (Poméranie).
Voiciun livrequi nouspermetdefaireremonter Cette ville, qui fut donnée à la Suède par le traité
l'imprimeriedanscettevilleà l'année1645,cequi de Westphalie, n'appartient à la Prusse que depuis
confirmel'assertionde Falkenstein MalacliiœS. 1720; l'imprimerie parait remonter à l'année 1581,
Ârchiepiscopi Dunensisin Hybernia,proplielia de d'après M. Cotton, qui cite le nom du premier im-
summispontificitrus futuris temporibussecuturis, primeur, Augustin Ferber cette assertion est con-
Latineet Belgice. 1605,in-4.(Cat.Heinsius).'
Gravia;, firmée par nos recherches dans les vieux catalogues
allemands, qui nous donnent comme un des pre-
GRAviACjEfTab. Peut.], localité de laNori- miers ouvrages sortis denses presses M. Jacobus
que, auj., suiv. Muchar, Murau, et suiv. Finno, pastor. ecclesiœ Aboensis. Cantiones pire
Mannert, Predlit, bourg entre Salzburg episcoportim
prœsertim
veterum
Magno Ducatu
in inclyto Regno Sveciœ,
Finlandiœ usurpatœ,
et la Styrie, dans la haute Autriche. sermone latino cit notis musicalibus, opera et
viri nopilis Nylan-
Gravinum [Tab. Peut.], station de la impensis Theod. Pétri Ruina,
densis. Gryphiswaldiae, typis Ferberianis, an. 1582,
Gaule, que d'Anville et Reichard pla- in-8, réimpr. à Rostoch en 1625.
centau village deGranville-sur-Ry, com- Et l'année suivante: Catechesis doctrinœ Christia-
nas in vsum scholarzim Pomeraniœ.
mune de Normandie (Seine-Inférieure). Griphyswal-
diœ, typis Ferherianis, 1583, in-8. (J. Schefferi
Gravionariuji Ffautovâpiov[Ptol.], ville Suecia Lilerata et Cat. Willer.)
des Catti dans la Germanie, que plu- GRISONIA, Grisonum PAGUS [Simler], GRISO-
sieurs géographes placent entre Kis- NUM LlG.<E TRES, Rh/ETIA SUPERIOR [Cel-
singenet Brückenau, dans la Moyenne- lar.], le canton suisse des Grisons, Grau-
Franconie, et dans laquelle d'autres bûnden, au N. du Tyrol.
voient Bamberg.
Grissia [Jornand.], Gresia [Geo. Rav.],
Gravisce [Liv., Mêla], Tpauiaxat[Ptol.], fleuve de Dacie, auj. le Koriisz, riv. de
Gravisca [Frontin.J, ville d'Etrurie; la Hongrie.
serait auj. Corneto(voy. Casikumnovum
ADMartasi), mais bien plutôt Eremo di GRISSOVIUM, Gi'issau, bourg de Silésie
St-Agostino, bourg près Civita-Vecchia. (rég. de Liegnitz); anc. monast. de
Grenbergia, Grimbergen, bourg de Belgi- Citeaux.
ville de Prusse
que [Graësse]. Giiodiscum, Groddsho,
dans le grand-duché de Posen (oppi-
Grenovicum, voy. Gronaicum.
dum majoris Poloniœ in Palatinatu
Grestanium, GRESTELNUM, Grestain, bourg Posnaniensi).
de Normandie (Calvados) anc. abb. de
Wengerscius signale la prospérité de l'église évan-
St-Benoit. gélique établie dans cette ville au xvi« siècle, et cite
rétablissement typographique qu'elle y avait fondé:
Grigniacum, Grinniacuji, Grignan, pet. Erasmi Gticzneri commertt. Polon. in epist. Pauli
ville de Fr. (Drôme). ad Philemoiiem. Grodisci, 1572, in-4. Cet écrivain
589 GRODNA. GUARDISTALLUM. 590
était de Francfort-sur-l'Oder, et il y faisait anté- par R. Kele. M. Cotton dit qu'il porte tous les carac-
rieurement imprimer ses ouvrages. tères de la typographie suisse ou allemande, et nous
Melchior Neringk, imprimeur de Posen, trans- croyons qu'il a d(1 être exécuté à Witteberg par
porta ses presses à Grodzisko en 1580 et 1581 Jac. Nicholas Dorchaster ou Dorcaster, l'imprimeur des
Niemoieuti spongia adversus Hierortymum Po- protestants anglais, qui avait pu établir des presses
wodowski pot., in-8. Erasmi Cttcznert odpor libres à l'ombre de la protection du protestantisme
na odpowiedz Kwestyy iektorych, in-4 et du allemand, dam la ville de Luther.
même Chronicon cita· J.-C. ex quatuor evange- Nous ne pensons pas que l'on puisse faire remon-
listis, iii-4, et Chronicon Eutropii poloiiice trajisla- ter l'imprimerie à Greenwich au-delà du xixe siècle.
tu7n, 1581, in-4.
A la fin de cette même année, Neringk transfère GRONINGENSIS PROVINCIA rCluv.], GRŒNEN-
son établissement à Thorn. GENSIS AGER [Cell.], la ~YI'0'Ui'IlCe de &)'0-
GRonNA,Grodno, ville de Russie, chet- ~aingue, en Hollande.
lieu du gouvernement qui en porte le GRoasuMBoscuM, Grosbois; plusieurs loca-
nom, sur le Niémen.. lités, villages ou monastères, de ce
Les Juifs, qui y possédaient une synagogue, y nom en France.
installèrent une imprimerie, où quelques livres
hébreux furent publiés de 1756 à 1795. GROTGnvIA, Cxrotthau, ville de la Silésie
de la rég. d'Oppeln.
GaŒNiNGA[Cell., Bert.], GRONINGA
[CeU.1,
Prussienne,
toorden, ~um Ablass tard Vergebung der Silnden. saxon qui est datée du 8 juillet 1522 (voy. Graësse, 1,
Atafin:Gedrucktindert6MichemStadtHatte, 375; Vogt, Cat. Libr. rar., p. 89, et Bauer, J, 82);
Nach Christi unslrs Herun Geburt, 1520, in-4. cependant JBcher (Bficher Lexicon, t. I, p.152)
Il serait intéressant de comparer ce rare volume décrit également cette Bible, à laquelle il donne
avec le Lucafn de la Spenceriana il y a tout lieu aussi la date de 1520. Cette erreur provient de ce
de croire que l'on reconnaitrait les caractères du qu'une partie des planches signées du Maitre au
memeimprimeur. [\)onogr.C.G.sontdatecsdcl520;itestarcmar-
quer que la plus grande partie de ces gravures
HALA AD CENUM [Liien.1, Hall im lianthale, sont copiées d'après celles de la bible saxonne de
ou Hall am Inn, ville du Cologne, Henri Quentel, vers 1480.
duTyrol (cercle Sous cette date de 1522, Panzer, Feverlin, Bauer,
Bas-Innthal). Freytag, etc., nous donnent les titres de plusieurs
volumes et le nom du premier imprimeur, auquel.
HAI.A SUEVICA [Luen.], HALLÆ SUEVORUM selon toute apparence, on doit l'exécution du Missel
Crus.], liALA-SCIIWABI~.1, Hall, précité: 7f!Mori, lüspaieusis episcopi, Libri 11I,
[Zeiter.,
de Wurtemberg de5[tmmoJ?c'no,et~,)t. y/,Mf<7oi;Ktorttntde ait-
bchwti,bisch-Hall, ville ZD
gustia et miseria homtnis. Halberstadie, in asdibus
(Jaxtkreise). Ludovici Trutebulen, M.D.XXII, in-4. (Reinm.
L'imprimerie, suiv. Falkenstein etLeichius 73ib1. Theol., I, p. 349.)
(Typogr. Lipsiens., p. 18), remonte en cette ville à Au XYli' siècle, nous signalerons dans cette ville
t'anime 1536 Panzer cite quatre volumes à cette un imprimeurdu nom deJacq. Arnold Koter.
date nous signalerons le plus ancien: Calechismus
minor ptieroritm generoso puero Ottoni hurster HALEBUM, Alebo, Alep, voy. At-EPUM.
dicatu.s, ab Urbanio Rhegio. Additus csl alius Ca- Ajoutons, avec Freytag (Anal. Litter., p. 716),
techismus Joannis Brentü recens scriptus. Ha!:B, Psalmi Davidis Arabici. Aleppi, sumtibus Alhanasii
ex officina Petri Brubachii anno diii nt.n.xxxvr2 Graecorum Antiocheni patriarche, 1706, in-4, cité
mense Julio, in-S. Ce Pierre Brubach était établi par Jacq. Le Long, dans la Bibi. Sacra.
deux ans avant à Flaguenau. Nous citerons encore
(cat. Witler et de Tournes) D. Frederici Schenck, HALES FL. [Cic.], HALEX, l~Al2'lLtO, fleuve
lfaronis a ï'<!it<eM6ef!y, pro9)/mn<M<a {ori, seu de la citérieure
Principauté [ lIlt6l.,
de üs qui in fudécio versantur et de actis cinliun:
fudiciorum libri Il. Halæ Suevorum, 1537, in-fol. Strab.].
La bibliothèque de la cour de cassation, qui possède
HALESA,AmsA,'AX<t!< Tusa,ville de Sicile
un grand nombre de traités de ce jurisconsulte, n'a
pas ce rare volume. (intend. de Palerme).
et a pris son nom moderne de la riv. quelle accédèrent presque toutes lesvil-.
HAMON, Haine, affi. de l'Escaut les de commerce duNord, Londres, Novo-
[d'Achery, Spicil.]. gorod, Brème, Bruges, Dantzig, etc., et
HANLEY, ville d'Angleterre (Staffordshire). plus tard, les avantages de cette fédé-
Cette ville est située au centre d'un district appelé
ration ayant été reconnus et appréciés,
les Poteries, et ses habitants sont tous employés les villes du Sud, ll~arseille, Barce-.
aux travaux des manufactures de céramique un lone, Livourne, etc., entrèrent dans
livre intitulé the Directory o(Sta((ordshire Pol- ta Hanse, qui compta bientôt 80 villes,
tery y fut imprimé en 1802.
entre lesquelles s'était centralisé lecom-
HANNEBOTUM, ville de
Haizebout,Hen~zebolz, merce de l'Europe.
Bretagne (Morbihan), sur le Blavet. et SEPTENTII.
HANTONIA, VOy.ANTONAMERU).
HANNiBALis
PORTUS[Mela], Portimao, Por-
HAPSEHA ville russe du
timaon, petit port du Portugal (Al- [Mirœus], Ilabsal,
gouv. de l'Esthonie.
garve).
IinsnLnl VILLA, Héroecville; plusieurs com-
HANNONIA [Guicc., Bert.), HArro~IA[Cluv.J,
munes de France ce nom.
VOy. HANARAVENSIS COMITATUS. portent
HARBUBGUM [Zeiler],
HANNovERA [Cell., Zeil.], HANOVERA, Ilan- HARTBERGA, Hai-bzirg,
ville et port du Hanovre, au
nouer, Hanovre, ville capitale du royau- Haarburg,
confluent de laSceve etde l'Elbe
me du même nom, dans l'Allemagne (préf.
de Luneburg).
septentrionale; patrie d'Herschel et des Cette ville, d'après Freytag, possède une impri-
Schlegel. merie depuis 1611. Le nom du premier imprimeur,
Si, comme le dit Falkenstein, l'imprimerie ne qui s'est gardé de signer le volume que nous allons
date dans cette ville que de l'année 1547, nous au- citer, était liolofern Kriegseder; 6asparis Scéoppü
rions plusieurs ouvrages à citer sous cette date; en auctoritati ser. D. Jacobi, Maf))!Œ
ecctesiasticus,
voici un, que M. Cotton indique, et dont Hennings 7<rttanH<fE regis, oppositus; in quo disptttatur de
parle comme d'un Scriptum rarissimum (p. 678) amplitudine et jurisdictionis ecclesias-
potestatis
Jo. Busmanni de Laudibus pra'staruissima; civi- ticoe, tain in temporalibus, quam in spiriUtalibus,
tatis 2,Mte<'a'. Hannoverse, apud Ilenningum Rude- de regum ac principum christiaitorum, erga eccle·
num,1547, in-4. siam ejusque antislites seu prcclatos of~cio.
Nous ne pouvons affirmer ni prouver, mais nous nartberg!B,lSti,in-ttde565p. Ce livre, rare et cu-
pensons que l'introduction de la typographie à rieux, fut brûlé à Paris par la main du bourreau, le
Hanovre est antérieure à cette date. 24 novembre 1612, à cause (ce sont les termes de
l'arrêt) des blasphèmes et diffamations qui y sont
HANNUVIUM, HANNUTUM, Ha~z~azcye, Haniiut, contenues contre la mémoire du roy Henry 11lI..
de Belgique (pr. de Liège). et pour plusieurs propositions tendantes à troubler
bourg le repos de la chrétienté et contre la vie et Etats des
HANONIA HAMTONt rois et princes souverains. (Niceron, tom. xxxv,
(CambdenJ, CO~IITATUS,
comte p. 191.)
Hampshire, d'Angleterre. aussi P.Bayle, Dict. (tom. III, p. 2553), et
Voy.
pour le catal. des ouvrages de G. Scioppius, Bauer
HANoVIA, HAIVisovl. Hanau, ville du grand-
(tom. IV, p.40 etsuiv.).
duché de Hesse-Cassel, chef-lieu de
au confluent du Mein et de HARCURTIUM, HARÆ CUI11A,HARECORTIS,
province,
la Kintzig. Harcourt-Thurgf, bourg de Fr. (Calva-
Imprimerie en 1593, dit Falkenstein c'est aussi à dos) anc. titre de duché. = Harcourt,
cette date que remontent les plus anciens livres bourg du département de l'Eure
souscrits au nom de cetteville, que nous ayons ren- anc. titre de comté.
contrés :J)fort'en< Iromaui,quondameremiUe 7J<c-
rosoiymttani libellus de trans/i~Mraftone metafto- HARDEROVICUM, HARIJERVICm! [Zeiler 1, voy.
rum, et occulta summaque a)t(i<7Horum phüoso- ARDEYICUM.
phorum medicina. Accessit Chrysorreneou siue de Une grande partie des ouvrages de J.-Is. Ponta-
arle Chymica dialogus. Hanovise, apud Guilliel-
mum Antonium, 1593, in-8. (Elenchus, sive indea; nus, l'écrivain danois d'Helsingford, qui fut profes-
seur de physique et de mathématiques Harder-
librorum impressorum, 1593-1600. Lips., 1600,
wyck, furent imprimés dans cette ville par Thomas
in-4.J D. Joannis Bilstenii Cotée/tests, seu pri-
reli- Henrici ou Heinrick; nous avons cité déjà uu volu-
mainstifutio a)tti(;uŒ catholica: christiana;
me de 1616; en voici un de l'année suivante
giouis in sacra scriptura flinlialoe. Hannovim, apud Joh. Isaaci Pontani tlisceptationitm
Guilielmum Antonium, 1593, in-8. chorographi-
cnrum de Rheni diuortüs, adversus Ph. Cluverum,
André Wechel, imprimeur à Francfort, ou plutôt
ses héritiers, fondent presque simultanément un éta- partes. Hardervici, ap. Ttt. Henrici, 1617, in-8.
Un livre français y est publié en 1624 Epistres
blissement typographique à flanau; nous trouvons
fonctionnant en t596. yranpoues des personnages illustres et doctes à
cette imprimerie
Alonsieur Joseph .lnste de la Scala. A liardero-
HANSEATic/E URBES, Die Hansest~,dte, les wick, 1624, in-8. Ce livre, rare et curieux, fut édité,
fédé- après la mort de Scaliger, par Jacq. Revius on y
Villes Hanséatiques (c'est-à-dire trouve de très-intéressantes discussions littéraires
rées) ce nom, conservé aux trois villes soutenues par divers savants de l'Europe, contre le
Lubecl:et Bréme, docte, violent et arrogant professeur de t'univer-
d'Allemagne nam6c.M)'g, sité de Leyde.
s'appliquait, au moyen âge, àcette ligue
commerciale formée en 1241 entre les HARFLEVIIJM, HARFLORIUM, HAREFLORJUM,
de ces villes, ville de Fr.
deux premières ligue à la- liai,fleur, (Seine-I~lfé-
607 HARGA. HARLEMUM. 608
rieure); c'était jadis une ville d'une Nous avons dit ingéniosité
de puissants
et ce n'est en effet
efforts d'imagination
certaine importance, gouvernement qu'àl'aide que le
patriotisme hollandais a pu échafauder son système
particulier, le siéged'une vicomté, d'une de proto-typographie néerlandaise.
amirauté, d'un bureau des fermes et Voici ce système: un sacristaiu ou marguillier
d'un grenier à sel. (Koster) de la ville de Haarlem, nommé Laurens
Janszoon, né en 1370, mort en 1439, aurait, des les
L'imprimerie semble n'avoir point existé dans
premières années du xve siècle, découvert le secret
cette petite ville, et cependant nous trouvons deux de mobilisation des caractères; un de ses servi-
éditions des dntfqvitez de la ville de llarJlevr, par teurs ou ouvriers, nommé Jean, initié par son patron
tes'deia~oMe, P.schevin en ladite ville l'une à tous les procédés de l'art nouveau, ou plutôt étant,
de 1700 (Bauer, Bibl.lib. rar., tom. I, p. 22), in-8", àl'aide de ces observations
au nom de Ra)'e!tr l'autre de 1720 qu'on qualifie d'espion-
souscrite à les surprendre, aurait été accueilli,
nage,parvenu
(Rarbier, Dict. des Anon. I, 70) également in-S. son patron, parla ville de Mayence,
Mais M. Frère, qui est notre autorité principale en aprèslamortde
et ce valet plagiaire, faussaire et escroc, aurait eu
fait d'histoire bibliographique normande, dit n'agir l'impudeur de s'approprier tes procédés et les aurait
jamais eu l'occasion de voir cette édition de 1720, et
de 1700, ce qui équivaut à un exploités ad majorem Germaniee gloriam.
ne cite mêmepascelle Ceci estle point de départ, mais bientôt ce mys-
désaveu d'existence.
térieux Jean devient JEAN GUTENBERG Je ne sais
tl,~RSa trop si l'on n'a point expliqué par le cri d'une con-
(Suecice desw., Elzev.], Harg, petit science ulcérée cette modestie du vieux maltre qui
à l'entrée
port de Suède, du golfe de lui fit reporter à Dieu seul l'honneur de son inven-
Bothnie. tion sublime, et ne lui permit point d'appliqueraux
Jacob Serenixs. 'Dfctionarium <!n9<o-<e<«'o- produits de ses presses son nom glorieux ces poi-
lalinum in quo prêter cetera, voces anglicanre, gnants remords lui auraient laissé la faculté de tirer
quotquot Gothis debentnr, ad origines suas revo- parti de la gloire d'a utrui, mais lui auraient 8té l'au-
cantur. dace d'en tirer vanité.
Hargæ et Lithoponti Suecim, prope Nico-
piam. Petrus Mamma impr. 1757, in-4. La première En tirer parti Le pauvre homme est mort de
édition fut donnée à Hambourg, en 1734; celle-ci misère!
est notablement augmentée. Petrus Mammaprenait L'ardeur d'une polémique passionnée entratne sou-
le titre d'imprimeur du roi. vent les esprits les plus calmesau-delà des bornes de
HERISTAL- l'équité morale; on en jugera par ce trait dans un des
HARISTALLIUM [Ann. Lauriss.], nous
plus récents ouvrages anti-gutenbergistesque
LIUM [ANN. Einhard., Hincm. Rem.], ayons lus, livre dont onnesaurait trop louer certaines
HERISTELLlm! [Chron. Reginon.], ARIS- parties, et qui témoigne de la sérieuse érudition et des
patientes investigations de sonauteur,nous rencon-
TALLIUM [Ann. Vedast.], HEMTALiuM, a M.Koning (Comptes des trésoriers de
tronsceci
ARESTALIUM PA LATIUM [Praec. Pippini Haarlem) découvre la trace de dépenses extraordi-
ARISTALHUM [Charta Caroli M. a. naires occasionnées par une affaire mystérieuse, à
Régis], la date de 1439-1440. Il y a fréquent échange de
772], HERDTALLUM, Palatium publicum entre le tribunal de Haarlem et
correspondances
Belgica i\ürmi], Hehistall He- celui d'Amsterdam. Rien ne peut révéler le motif
[Dipfom.
ville de Belgique, de ce déplacement inusité de courriers, et l'affaire
ristal, sur la Meuse est restée à tout jamais ensevelie dans une nuit pro-
de Liège) a donne son nom à la
(prov. fonde" (Mais l'ingéniosité ) On parvient, après
maison d'Héristal, souche de la race quelques circonlocutions, à vous faire comprendre
que ces pressantes négociations doivent avoir eu
carlovingienne.
pour but et pour résultat la poursuite de ce Jean
mystérieux,le voleur de sans doute on
HARISTALLUM, HERSTALIUM, Herstal, village procédés
aurait voulu pouvoir apphquer àcecas réservécette
à une lieue de Liége (Belgique).
forme récente de législation internationale, qu'on
Un ouvrage wallon intitulé .Première réponse appelle l'extradition.
de Ccilottin d loigne auteur de supplément, nous
J'en appelle aux hommes de bonne foi, comme
apprend que l'imprimeur liégeois Broncart dut se dit Montaigne, sont-ce là des preuves? et ces hypo-
réfugier dans ce village, en t730, après avoir fait thèses rentrent-elles dans les usages de la polémi-
faillite; et qu'y ayant transporté un matériel typo-
il continua que avouable?
graphique, d'y imprimer et d'y contre-
on ne aucun de ses Les principaux ouvrages, libéralement assignés
faire mais connait produit aux presses costériennes, seraient le célèbre SPECU-
presses qui soit publié sous la rubrique d'Herstal
t,ont HOMAM SALVATI01iIS (tout au moins l'édition
[J. Gohier, de Liège].
hollandaise, dont nous venons de voir un exem-
I~.1RISTELLUM, HEMSTEn.nM.Het's~He, bourg plaire complet, mais d'une conservation médiocre,
de au confluent de la porté au prix insensé de 17,000fr. à la vente Etis ·
Westphalie, chedé de Haarlem) une série de DONATS (et per-
Timella et du Weser.
sonne ne conteste, à l'exception de M.Hassler, d'Ulm,
HARLEMUM [Junius, l'origine hollandaise de ces précieux fragments,
Guicc., Thuan., etc.],
qui auraient, dit-on, servi de modèle immédiat à
Harlem, Haarlem, ville de Hollande, unABEMDAmuMou HORAR1U)I, décou-
Gutenbergl;
chef-lieu de la province de la Hollande vert par M. Enschedé en 1751, et décrit par M. Hol-
Janszoon trop dansson admirable publication des Moiiuments
septentr., patrie de Lourens
typographiques des Pays-Bas ait xvo siècle.
Coster IB70-i439)? de Wouvermans et
Le premier document prétendu officiel sur lequel
de Schrevelius. sebasentles protagonistes de la doctrine hollan-
Il faudrait un livre entier pour donner complète daise, est un passage de la Chronique de Cologne
la nomenclature des bibliographes qui ont écrit sur (f(6Ihof,lM9), dont l'auteur anonyme, qui dit
la typographie de Haarlem, et consacré à l'élucida- tenir ses renseignements d'Ulrich Zell de Ilanau,
tion d'un problème insoluble des torrents d'érudi- s'exprime ainsi (nous donnons la traduction de
tion, de sagacité et surtout d'ingéniosité, qui, dé- M. Paeile de Lille) :j L'art de l'imprimerie a été
tournéssagementde leur lit, auraient pu serviruti- inventé à Mayence. cependant sa première ébat~-
lement à l'élucidation de faits importants obscurcis che a été réalisée en Hollande, dans les Durtats,
à dessein par l'ignorance et le fanatisme. qui ont été imprimés dans ce pays avant ce lemps,
609 HARLEMUM. 610
et de ces Donats date le commencement du susdit ou de journal de petits faits et événements relatifs à
art. u Alckmaar, Xennemerland et Haarlem, et présente
C'est ce témoignage anonyme, sans précision, sans un obituaire assez détaillé, contenant le récit des
consistance, de seconde main, qui sert de pierre fon- morts, obsèques et épitaphes des personnages nota-
damentale à ta pyramide, que lesinventeurs du sys- bles de ces localités. Tout porte le caractère des
tème proto-Harlémien ont élevée à la gloire de Lau- observations minutieuses, parfois vides et insigni-
rent Coster C'est sur ces quelques mots que s'ap- fiantes, d'un pauvre clerc peu lettré, qui consigne
puient les récits de Jan van Zuyren, de Junius, de tout ce qu'ilapprend,toutce qui le frappe, qui rap-
Dierick VolkestzoonCoornhert, d'Abraham Ortelius, porte tout ce qui peut intéresser l'ordre auquel il
de George Bruin, etc., etc. appartient ou te pays qu'il habite.
Mais ce qui doit frapper tout d'abord un esprit La façon circonstanciée avec laquelle il rapporte
impartial, c'est qu'aucun document contemporain un événement qui s'est passé à Haarlem en 14158
n'ait été découvert par tes chercheurs de trésors, (M. Weigel ne juge pas cet événement assez impor-
c'est qu'aucun monument, soit inscription, souscrip- tant pour nous l'expliquer), la précision des détails
tion, chronique, préface, registre, ordonnance, n'ait dans lesquels il entre, prouventqu'il parle de uisu et
mentionné ce précurseur de Gutenberg, auquel on qu'à l'époque il habitait la ville même de Haarlem.
élève des statues, quand on n'a pas son acte de nais- Puistoutà coup, au feuillet299 du manuscrit, sur-
sance, tandis que chaque jour de nouvelles pièces git, du milieu d'anecdotes et récits insignifiants la
surgissent qui prouvent irrécusablement la priorité note que voici ANNODOMINI 1440. ARS 131PRIMENDI
de l'Allemagne. LIBROS 1N 41AGUYCIAORTOtt IIABUIT ET JOIIANYES
FUST ElUSDEM ARTIS PRIMUS OMNIUM INDUBITATUS
Un article publié dans le SERAPEUM du 15 août
1866 nous semble avoir porté les derniers coups INUENTORFUIT.
aux prétentions de Haarlem, prétentions que le Ainsi Laurent Coster aura vécu 70 ans à Haarlem,
bibliographe le plus autorisé de la Hollande, aura inventé, gravé, fondu, imprimé pendant un
M. Holtrop, ne se soucierait peut-être plus de soute- demi-siècle aura réchauffé dans son sein un
nir aujourd'hui voici la substance de ce travail in- serpent, je veux dire un domestique qui aura sur-
téressant, laissé jusqu'à présent sans réponse. pris les secrets de son maitre et les aura colportés
M. Weigel reconnaît avec franchise au loin, larcin et fuite qui auront mis toute la Ilol-
que les frag-
ments de Uonats découverts par M. Jean Enschedé lande en émoi! Et voici un pauvre moine contempo-
et par lui donnés en 1741 à la bibliothèque de Haar- rain, dont les récits naifs révèlent la véracité la
lem, ainsi que les innombrables détritus de ce genre plus ingénue, qui relate les plus minutieux détails,
retrouvés à la pataeo-typo- les circonstances les plus futiles des faits insigni-
depuis, appartiennent
mais il demande oit est la fiants qu'il a vus ou dont le récit a frappé tous les
graphie hollandaise;
preuve que le siége de cet antique établissement jours son oreille! Et ce misérable Carme, qui habite
ait été la ville même de Haarlem. la ville même où se sont passés ces grands événe-
typographique
Peut-on les faire remonter à une époque aussi re- ments, qui est non-seulement le contemporain, mais
aussi le compatriote de Laurent Coster, a l'impudeur
culée que celle des dates qui coïncident avec l'exis.
de ne pas faire la plus légère allusion à cet homme
tence de Coster, mort en 1M9 ? Rien ne peut auto-
riser l'affirmative; nous avons eu nous-même l'oeca- de génie, ne trouve pas un mot pour annoncer au
peuple consterné la mort du plus grand inventeur
sion de voir plusieurs de ces fragments, découverts
des temps modernes! Et, bien plus, un bruit est par-
par M. Tross ou d'autres, et aucun de ceux qui nous venu jusqu'à lui a Âns imprimendi fibros ire
ont passé sous les yeux ne saurait être reporté
Alaguncin orttrm habuit f et il ajoute qu'indubi-
beaucoup plus haut que 1470. c'est à un nommé Jean Fust qu'il faut
tableitient,
Ce n'est, ainsi que nous l'avons dit, qu'à l'année
1499 que remonte le premier document sur lequel reporter la gloire de la découverte
Un Hollandais qui signe CûKSTAKTER a com-
les Hollandais peuvent appuyer leurs exorbitantes
rien! Rien dans les muniqué à M. Weigel le détail de tous les faits que
prétentions. Jnsque-là archives,
ou particuliè- nous venons de relater il demande à ses compa-
rien dans les bibliothèques publiques
triotes quelle conclusion logique il doit forcément t
res, ne peut laisser soupçonner ce fait si saisissant aboutir: « Est-il exact, dit-il, qu'un habitant de
d'une découverte hollandaise, destinée à renouveler Ilaarlem ait constaté, au milieu du xve siècle, le fait
le vieux monde.
de la découverte de l'imprimerie par les Alle-
En 1561, le nom de la ville de Haarlem est cité mands? Si cette allégation n'est pascontrouvée.
pour la première fois par un bourgmestre de la ville, qu'avez-vous à répondre ? Quedevient ce prodigieux
nommé Jan van Zuren ou Zuyren; c'est lui qui, sans que surmonte la statue de Lourens
échafaudage
preuve, improvise cette fable, accueillie avec tant Janszoon(Joster?.Si le fait est faux! Mais les
d'avidité, du domestique Jean (Gutenberg ? ), sur- sont conservés à la bibliothèque d'Alck-
manuscrits
prenant le secret de son maitre, et emportant à maar. etles Costériens peuvent contrôler.
Mayence, le misérable! la gloire de la Hollande
Ils ont contrôlé et gardent le silence.
tout entière 1
Mais puisque les apologistes les plus orthodoxes Le premier livre avec date certaine imprimée à
n'ont pu fournir même un commencement de preuve Haarlem est intitulé LYDEN ENDE DIE PASSI (7/<er
à l'appui de ces étranges assertions, ce qu'il nous bephvtt dot) ons 7ièeren ihesu Christi endc die
reste à dire pourra peut-être bien passer pour une teykenen ende die miraculen die hij dede, etc. A
des excès où peut jeter une imagination la fin dit bouclc is voleyndet tot Haertem in
preuve. anno 1483, dept 10 dach iu decembri, in-4
Rodant
vive, quand elle est surexcitée par un patriotisme
indiscret. de 86 ff.
Dans les archives communales de la ville d'Alck- Voici la note du catalogue Enschedé:
maar, si rapprochée de Haarlem, existent deux vo- Premier livre avec date imprimé à Haarlem, dont
lumes in-4°, manuscrits sur papier du XV" et du cet exemplaire est le seul connu. Les caractères sont
commencement du xvr siècle; ils sont à deux co- ceux de Jacob Bellaert, dont la marque typographi-
lonnes l'écriture en est fort belle; le scribe emploie que se trouve au v° du dernier feuillet; signat. (a)
les abréviations usuelles tout en un mot dénote la Liiij.Le 10r feuillet est blanc au r°, et contient au vo
seconde moitié du XV' siècle. Ces deux volumes, une gravure sur bois. Les 32 planches gravées sur
écrits en latin, renferment jusqu'au feuillet 292 une bois qui ornent ce livre, proviennent de G. Leeu,.
chronique locale de Jean Gerbrandsz de Leyde, moine qui venait de les faire graver à Gouda, pour sa
du couvent des carmes de Haarlem. Cette chronique Passion de 1482 (Holtrop, 419); en 1488 Claes Leeu
est antérieure à l'année un mais tout ce qui suit à Anvers a employé ces mêmes planches, ainsi que
le feuillet 312 contient le récit de ce qui s'est passé les 34autres qui avaient orné la l'assiort de 1482. En
de t417 à 1514, et c'est t'oeuvre d'un continuateur 1WJ0 Peter van Os à Zwolle se sert de trois de ces
anonyme. Cette chronique est une sorte de diarium planches, et en 1496 les frères conférenciers (Colla-
20
DICTIONN. DE CÉOGR.
611 HARLINGA. HASSENSTENIU 6122
marqué par des ruines romaines à l'E. Alonaca, descW ui dal Dfarchese Ranuccio Palla-
vicino. Monaco, app. Straub, 1667, in-4.
de Viszegrâd.
HERCULISFORTUS [It. Ant., l'ab. Peut.], en
HERCULEUM, Herkelens, bourg de Prusse, Etrurie, auj. Porto d'Ercole, pet. port
dans la rég. d'Aix-la-Chapelle. de Toscane.
HERCU1.IS FANUM,ville de la côteN. de HERCULIS PORTUS [Plin.], o 'HpO(x.À~~u;
l'Etrurie, auj. Massa, anc. chef lieu du Àtf'lÍv [Strab.], l5~opea, bourg de la
duché de Massa-Carrara, puis ville Calabre ultér., prov. napolitaine du
forte du duché de Modène (roy. d'Ita- roy. d'Italie.
lie). HERCULIS PROMONT., 'HPGl;x.À5OU;&x.pov [Ptot.],
L'imprimerie ne remonte guère qu'au milieu du
Cap Hartlanad, sur le canal de Bristol
XVII" siècle, dans la ville de illassa le livre le plus
ancien que nous connaissions, souscrit àce nom, (Devonshire).
est daté de 16M CoM«!<M<tOHM synodales Lernen- HERCULIS PROMONT., dans le S. du Brut-
SMe<~arzaHC)U!9ec<'ie.«!' promutgaUe anno 1642.
Massa-, 16~2, in-4 ~Catal. d'Estrées, n- 918). M. Cot- tium, auj. Capo di Spartive~ato (Cala=
ton cite la Vita SS. l'l'. Nicolai V, en italien, bre ultér.).
imprimée en 1679. Nous ne connaissons pas'de nom HEMYMA SYLVA
avant 1715: Cran Cid, drammadf [Cæs., Tacit., FIin.J,
d'imprimeur
Logildo tllereo (Jacopo /«&o)'9/i<'«i). Massa, Fre- HERCYNIUS SALTUS [Liv., Tac.], HERCY-
diani, 1715, in-8. NIUM JUGUM [Piin.], 11:~xuvtcc ux~ [Suid.],
HERCULIS FANUM, Castillo, bourg d'Anda- 'Eex6vtov opo; Ste h., -Byz.], 'Epxu'<to{
lousie. ~puf'-Ó; [Strab. vaste forêt de la Ger-
s'étendait entre les
HERCULIs FRETUM, détroit de Gibraltar. manie, qui
MONTES HERCYM (Erzgebirge), et le
HERCULIS INS.[Tab. Peut.], HERCULIS INSU- Rhin; comprend auj. la Rauhe Alp,
LÆ (Pliri.], 'H~x).~ ~M; [PtQI.], deux haut plateau du Wurtemberg, les
îles situées sur la côte N.-O. de Sar- Schwarzwalde, Btihmemvald, Steiger-
daigne, auj. Isola Asinarcc et Piana 2vald, le Iiarz, etc.
Isola. HERI)ONI,L rLiv.], `EpBmvfa [Pto!.], KEpso-
HERCULIS LABRONIS PORTIJS, VOy. AD HERCU- VLO([Strab.], ËRDONM [1t. Ant.], Ordo-
LEM.. ~La, sur la riv. de la
Carapella, bourg
HERCULIS LUCUS, SYLVV HERCULIS SACRA Principauté ultér.(Italie).
625 HEREFORDIA. HERVA. 626
HEREFoRDIA (Camden], voy. ARECONIUM. HERMIONESPlin., Tac. HERMINONES,
peu-
Peignot (Dict. raisonné de bibliologie, 11, p. 427) ple de la Germame, montagnes de
dit que la manufacture de papier qui ait
existé en
première
Angleterre fut établie à Hereford en 1588, Thurinae(Lafzsit~er Gebirge).
et qu'avant cette époque les Anglais tiraient leur HERMoNAcuM (Tab. Peut.], Bemerain,
papier de l'étranger. commune de l'arrond. de Cambrai
HERESBURGUM, VOy. EPESBURGUM. (Nord).
HERSFELDIA
HERESFELDA, [Ann. Fllld.], HERMUNDURI [Plin., Tac.], 'E ~.ouv8cüpot t
HEnoçAMPIA, Her~sfeld, BM'scA/ëM. ville .(DioCass.], 'EffL6vcI'u@ol [Strab. peuple
de la Hesse-Electorale, sur la Fulda; de la Germanie, de la nation des Hcr-
chef-lieu du comté de ce nom. dont le territoire était situé
miones,
Imprimerie en 1711 (Fabricü Lux. S.-E.) [Couon's entre le Main, le Neckar et le Danube,
Supplem.]. une de la
comprenait grande partie
HERFORDIA, liertford, ville d'Angleterre, Saxe.'
chef-lieu de comté. HERNADus FL., l'Hernath (Kundert), riv.
Imprimerie en 1777. de la haute affl. de la Theiss.
Hongrie,
HERFORDIA, HIERÆFORIJIA
HERVORDIA, THURIN- HERNDALIA [Zeïler], JI~H~a~ district;de
GI~, Herford, Heruorden, au confluent Norwége.
du Werre et de l'Aa, ville de Prusse HERNici ~Liv., Sil.
(rég. de Minden). Ha1.], "E~Mo~ peuple
du au Latlum, N.-E. des Rutules; oc-
M. Brunet(tom.])t.co).1582)nous donne le titre
d'un rare volume imprimé dans cette ville en 7548 cupait en partie la délég. de Prosinone.
Historia de vita et actis carmtoa Lutherf
7:rM<orta<<ettita(e<a<'Ms~a)'<mfJ'.M</ter<;a</jM(<! adjecta
sunt a Jo Pollicario cnrmina [IrtR,zos,~NniA Hernxsafzd -HefHusan<<,
quredam de bene-
ficiis qure Deus per Lutherum orbi terrarum con- ville de Suéde (Angermanie).
tulit item disticha aliqvot de actis Lutheni. Apud en nos la première
Imprimerie [Falkenstein]
inclitam Thuringiœ Hieraefordiam excudebat Gerva- édition de la Biblia Lapponica, tat Ailes tialog,
sius Sthurmerus, 1548, in-tt, réimprimé à Witteberg
etc., futpubliée danscette ville en 1811, Spart, in-4,
l'année suivante. aux frais de la Société biblique d'Angleterre.
ÆI\LI. Il n'est pas question de cette ville comme lieu
HEIIIA, voy.
d'impression dans l'lüstoire de l'art typogr. en
HERICU1II. Héricourt, bourg de Fr. (Haute- Suède, publiée par Alnander à Rostoch, en 1725,
in-12.
Saône).
de la Calabre HEROCAMPIA, voy. HERESFELDA.
HERINUM, Reina, bourg
ultér., prov. napolitaine du royaume HERRNHUTUM, CUSTODIADEI, HerI7zhut,
d'Italie. bourg de la haute Lusace, entre Lobau
HEHISAU, VOy. AUGIA DmuNI.
et Zittau (Saxe); ce fut là qu'exista le
Jacob Redinger, deZurich, futappclé dansce bourg premier établissement des frères Mo-
du canton d'Appenzel par le poëte J. Grob von raves, qui s'appelèrent de là I~er·lnzhlct-
Enzenschwyl, et y établit une imprimerie vers l'an- ter.
née 1679.
.HERTZBERGA, I~ertzberg, pet. ville de Saxe
HEXispicn [Chron. Regin. a. 885], Heer-
de Hollande (prov. de Dresde).
wen, bourg (Gueldre).
't Cetebre est colloquium Hcrtzbergense inter
HERJSTAI.LUM, voy. HAMSTALIUM. Lutheranos atque reformatos Hertzberg.B, a. 15'78
celebratum ». (Bibl. Sax. Struv., p. 1010.)
HERIUS FL.~ "H{)M{ (Ptol.], la Riviéred'A2t-
ray, en Bretagne (Morbihan). HERTZIIOLMIA, IIBI'tZhOZTn., pet. ville de
Danemark.
HEIIMÆA INS., ile
Tavolara, sur
la côte de
Sardaigne [Graësse], HERuu [Sidon., Paul. Warnef.], peuple
HERM~EUM PRO{.f,, 'Ep~x~ eypct [Ptol.l, cap germain, originaire de la Sarmatie,
du S.-O .de l'ile de Candie, auj. Ponta dont le chef, Odoacre, s'empara de
Trividi. l'Italie en 476.
HERMANNOPOUS~HERMANSTADIUM, VOy. CIBI- HERVA, Ifel~ue,ville de l'anc. Limbourg
NIUM. belge; dépend auj. de la province de
HERMINIUS MONS [Cfcs.], 'Ep~o<, monta- Liège.
L'imprimerie exista dans cette localité au xvu)s
gne du S.-E.du Portugal, auj. Sierra siècle; le premier livre dont M. Gotilier 1Ie Liége
de la Estrella, dans la province de nous communique l'intitulé, est Style et manière
Beira. de procéder en matière criminelle au pays de
Liége par un citoyen praticien. A lIerve, citez
HERMIONE [Plin., Liv.], 'Epfl-t6vr¡
[Herod., H.-J. Urban, imprimeur-libraire, M.DCCLXXIX, in-8
Strab.], ville de la côte orient. de de IX et 200 pp. et 1 de table. Ce fut aussi dans
cette ville que se publia le Journal général de
l'Argolide, auj. Kastri, ville de Mo- f~Mr~pe, à partir de 1786. Urban quitta Herve en
rée. 1787, pour aller établir ses presses à Teignée, vil-
627 HERVORDIA. HtaE~wn. 628
lage de la province de Liège, mais il revint à Herve Artois. C'est dans les ventes Lever, Dinaux etChan-
des l'année suivante. tereau (de Boulogne) qu'ont été livrés aux enchères
les exemplaires de l'Agrégatoire que nous indiquons
HERVORDIA, VOy. HËRFORDIA. plus haut.
Hesdin est donc la première ville d'Artois qui ait
IIESDINIUM, HISDINUhf, HËSDMHJM CASTRUM
possédé une imprimerie. La prospérité dont elle
ad Flzlmeaa Qllalatice [Charta Phil.Aug. jouissait alors, le voisinage d'un siége de justice aussi
a. ~i9i), HEr.ew vicus (?), Hesdin, ville important que Montreuil, le nombre et la richesse
des abbayes qui l'entouraient, expliquent comment
forte de France, sur 1a111anche (Pas-de- un typographe, originaire sans doute du pays, a
Calais). à s'établir dans cette ville et y a exercé son
pensé
Une imprimerie était établie à Hesdin en 1512, et industrie jusqu'en 1518. A partir de cette année il
est permis de supposer que l'imprimerie de Baul-
le premier livre sorti de ses presses porte le titre de
AGGREGATOIREDE COCSTUMES,contenant ce qui s'en- drain Dacquin a dû languir, puis s'arrêter. Hesdin,
suit: Les Cottstumes générales de la Préuosté de prise et reprise plusieurs foispar les Impériaux et les
Alonstreuil avec les lisages et style dusiége réa! du- Français, entre dans cette période de décadence qui
la conduit au siége de 1553 étala la ruine.
dit lieu de Afonstreuil, apostillées des concordan-
ces du droit civil et canou. les cous- La nouvelle ville n'a pas eu d'imprimerie. En 1595
Botttenots, Franciscus Moncsius compose en son honneur un
tumes de la conté de Bottlenois. Guisues
poëme portant pour titre lieden sive Paradisus, et
les coustumes de la COHMde GuMHM. ~afxct-
cet opuscule est imprimé à Arras par G. de la Hi-
Pol, les coustumes de la caillé de Na)'M<o<. en 1753 de La Combe confie aux presses
Sainet-Omer, les coustumes dtt bailliage de Sainct- vière
du bailliage d'aire. d'Abbeville son pamphlet héroï-comique, intitulé ta
Omer. Aire, les causlumes
les cottstttmes de la ville, cité et Chapitromachie ou les démêlés du chapitre fj'Hes-
Thérouane, dirr avec les Magistrats de la même ville, vol. in-So
)'<!f7afederM)'oae.)'<otS,s<;oustMmes{)~ de 31 p. Enfin les factums et mémoires révolu-
rallrs de toute la <;af~d't0!s, petit in-6° goth. de
77 f. Titre imprimé en noir et rouge, sans réclame tionnaires, relatifs à cette commune, ont été impri-
més à Paris, Lille et Arras.
ni pagination, signature irrégulière.
(Commun. du baron Dard.)
Ce rare volume, que ne possède pas la Bibliothè-
que impériale de Paris, se termine ainsi: "Imprimé
HESPEIUA, VOy. H1SPANIA et ITALa.
à Hesdin par Bauldrain Dacquin, auquel est 'or-
"donnée lettle de privilége pour imprimer icelle
coustume par laquelle lettre on fait défense à tous
HESSI[Ann. Lauriss.], HESSII[Ann. Ein-
imprimeurs, libraires et aultres de non imprimer, hard.], HESSIONES, HAssi, les Hessois,
vendre, distribuer les dittes coustumes sans le die Hessen.
consentement du dit Daquin, d'ichy à deux ans,
sous peine de confiscation des dicts livres et d'a- HESTIÆOTIS, 'EaTt<1t¡;m; [Strab.], province
mende arbitraire. Fait le 15 décembre 1512.. Cette de la Thessalie.
dernière date fixe l'époque de la publication de
l'Agrégatoire. HESYCHIA CAROLINA, VOy.. CAROL! HESY-
Bauldrain Dacquin s'est évidemment servi, pour CHIUM.
la composition de ce volume, d'un ouvrage publié
quelques années auparavant, vers 1509, par Guil- Nous avons parlé d'un livre imprimé à Paris, sous
laume Eustace libraire juré en l'université de la rubrique Carlsruhe; en voici un réellement exé-
Paris, et portant à peu près le même tltre Agréga- cuté dans cette dernière ville: Fred. Samue(is de
toire de coustumes contenant ce qui s'ensuit les Schmidt opuscrda quitus res antiquce prŒCipue
cottstumes générales de la prdste de Monstreuil auec .~{ft/piiacœ exptanarrtur. Carolsruhae, 1765, in-8
les usages et st yles du siége réaL dudit lieu de (1'e vente du Cn de Busscher, de Bruges, n° 1639,
Alonstreuil, apostilées des concordances du droit Paris, De Bure, an IX).
civil et canon. Dans l'édition d'Hesdin comme dans
celle de Paris, on remarque en marges les mêmes HETHLAKDiA [Sanson], ile ~llai~ala~ad, la
annotations, que l'on attribue à Nicolas Dubourg principale de l'archipel des Shetland.
(Burseus) et que nous pouvons recommander à la
curiosité du lecteur. HETHI.ANDIC~;INS.~gS Shetland, groupe
Nous connaissons une deuxième édition de l'Agré.
d'îles, au N. de l'Écosse.
gatoire d'Hesdin, sous le même titre, et dans la-
quelle on lit, ill fine, non plus le privilége qui ter- HETRICULUM [Liv.], ville du
mine la première mais cette indication: Bruttium,
édition,
a Nouvellement auj., suiv. Reichard,Lattarico, auS.-E.
sont imprimées cettes présentes
u coustumes, Hesdin, par Bauldrain Dacquin, à de Fognano, dans la Calabre citer.
Iymage Sainct·Jehan levangeliste, en la rue Sainct·
u Martin, le xe iour d'octobre, an de grace mil HETRURIA, voy. ETRURTA.
« CCCCCXVII..L'examen d'un exemplaire apparte-
nant à M. Ilurbiez (de Bétbune) HEUDENA IZeiler], Hatisden, ville
peut faire croire Huyden,
que cette nouvelle édition fut imprimée en partie de Holfande [Brabant sept.].
pour un libraire, Alexandre Fremyn, demeurant
3 Hesdtu à l'ymage Sainet-Claude o. HEVEZIA,.Heves-Szolrtok, bourg de Hon-
L'année suivante, Bauldrain Dacquin publiait un
livre de Jean de Lacu, chanoine de Lille, intitulé grie, dans le comitat du même nom.
Déuote contemplation sur le misfère de rostre ré. HEaAPOLIS, HEXAPOLITANUS AGEl~ Sechs-
dentption. A la fin Chy fine che présent
intitulé Dévote conteptation nouvellement
traictié stcedte district de la liaute-Lusace
ipresse
Hesdin, le xvil jour de decebre, an de grace (Saxe).-
a mil cincq cens xvm, par Bauldrain Dacquin, de-
mourant au dit lieu, à Ihymage Sainct-Jehan HEXI, voy. SEX.
tetagetistc, en la rue Sainct-Martin,' petit in-8" IIIBEBNA REGIA, Ii6nigswinter, ville de la
goth. de 144 ff. signé A-S.
A partir de 151S nous ne connaissons aucun livre Prusse Rhénane (rég. de Cologne).
sorti des presses d'Hesdin. Leur extrême rareté
HIBERNIA [CseS.j Tacit.], HIBERNIA SCOTOHUM
excuse les erreurs qui ont été commises par les
historiens du pays sur l'origine de l'imprimerie en INSULA [Ann. Einhard.], IIJERSIA [Isicl.
629 H1BERNICUM MARE. HIRSAUGIA. 630
En i685
Hisp.], JuvERNA[Mela], 'louE~h [Ptot.J, flildeburghausisclte
nndeburghausen.M86,in-t).
ICirchenordattng.
'lipvr. [Strab.], IEITNE, IERNIA, IRORUM A la vente Delasizc, faite par M. Potier cn IS67, a
TERRA, lRIA, ERIN (noms celtiques on figuré un volume imprimé dans cette petite ville en
1743, volume curieux et recherché:
erses), Irland, l'Irlaiide, l'une des iles Commet!,
~i//ze~m
de Johannis
Sey-
l/ussi
/ridi Norimberg.
Britanniques. mnrtyris uitn, %ntis et scriptis, cam anuot. Mylii.
HIBERNICUM nitpcrhusa:, prostat apud Joh. Gotofr. ilanisch,
MARE,la mer d'Irlande, entre 1743,in-4°.
l'Angleterre et l'Irlande.
Hi.~iERA [Plin., Liv. Mêla], ipepot [Thuc.,
HIENIPA,Alcala de Guadaira, bourg d'An- ville du N. de l'ile de Sicile, à
Str.],
dalousie, près Séville (Espagne). l'O. de l'embouchure du fleuve de ce
HlERAMS.l6pCt [Ptol.j, HIERONESOS[Plin-1. nom (auj. le Fizcme Salso, suiv. Momm-
1IARITT,r.~ (It. Ant.], Isola Ofaretimo, île sen), et près de laquelle s'élevaient les
deiacôtcoccid.deSicite. HMËHEKSES THERM~ 0'ep."¡' ai '11£Epliit
HIEIIAINS. [Mêla, ])Iin.1, 'IEpà 'Htpxtorc.u [Ptot.],OUCOLONtAAUGUSTAH)ME)t~EO-
MUM TttEMMITARUM [tnSCI'.
fPolyb.], VuLCAKn [Virg.], VULCANIINS. ap. Grut.],
auj. TERMINI, ville forte de la prov. de
~[Oros.l, yulcazzello l'une des îles de Palerme.
L)pari,surta.côteN.-E.detaSici)e. di Vicenzo
La Storia della città di Termini
HIEIIACIUM, GiR~cuM, Gerace, Giraci, ville Solito, fut imprimée à Palerme,len 1669, et à Mes-
de la Calabre ultér. Il. (Napolit.). sine en 1671 mais la typographie n'existe dans
la ville de Termini que depuis fort peu d'années.
HiERApYTXA[PIin.1, 'IE@,xr.>moc[Strab.j, HINCK,LEY, bourg d'Angleterre (Leices-
`Iepà lllmoc IPtol.], HIERA[Tab. Peut.],
ville de Crète, auj. Gira-Petra (Can- tershire).
Voici la note de M. Cotton a The art of printing
die). was introduced about 17.by William Ward, who
HIEIIASUSF). 'Ii@ocaoç[Ptol.], fleuve de for more than thirty years was niaster of the Frec
Grammar School.
Dacie, auj. le Pruth, grand aftl. du
Danube; on trouve aussi llúpoc; et nu- HioNA[Ann. Vedast.], voy. IvAUNA.
per6; [Hérod. j. HIOVIA, Hjo, petite ville de Suède, sur le
HORNA [Cell., Zeiler, Boxhorn.l, HoRi,£' Milanais, sur la rive gauche du Pô.
WESTFRISIORUM, HOORNA,Hoorn, Hor~a, Ostuni,. ville du Napolitain
ville de Hollande (prov. de laHoll. sep- HOSTUINUM,
(Terra d'Otranto).
tentr.), avec un port sur le Zuyderzee.
ville située
Le catal. dela 1>ellecollection
forméeau xvttie siè- HowDEN, pet. d'Angleterre,
cle, par les célèbresimprimeurs de Haarlem,Isaac, dans l'East Riding du Yorkshire.
Johanneset le dr JohannesEnschedé,nous donneau Charmante église gothique, dont iW)'5<o"'e fut
n° 1650l'indic. d'un livre imprimé en 1604(T. l~e- imprimée dans la ville même par un typographe du
lius). Chronyck r~arede Siadi van Hoorne. Hoom, nomdeJ.Savageenl799[Cotton].
W. Andriesz,1604,pet. in-8°.
L'imprimeriefut exercéedansla même ville en1622 HOYUM, voy. HoGUM.
par ~EgidiusNicolaus:lüspanus redux, sive exi-
lusIndiiciarum Be/cteapumad 7''N°der. Belgas.Hor- HRABA, HRAPA, voy. ARABO.
hx'.apud~Egid.Nicotaum,1622,in-4. (Cat.R. Scott,
MMtopo<Œ Loudinensis, Lond., 1674, p. 128; Le HRADISCA, HMDISTI.1, Hradisch, ville d'Au-
Long ( Bibl. sacra) cite un volume imprimé en
1623. triche, chef-lieu d'un cercle de la prov.
de Moravie.
HORoNA> Ilornoy, commune et château de île située
HRASSEYA, Hrspsey, Hrappsey,
Picardie (Somme). d'Islande dans le Brei-
sur lacôte 0.
HORREA[Ann. Hinc. Rem.], Œ)'6M, localité dafjord.
'de la Prusse Rhénane, près Trèves Une presse fut montée dans le bourg que possède
anc. couvent de Bénéd. fondé en cette lie en 1773 Utlegging y fer A'ors&'t taya.
Hrappsey, 1773, in-8"; desAnnales en 2 vol. in-4°
639. y furent exécutées en 1775, nous dit M. Cotton; un
livre par Bjorno Hatdersoh fut publié en 1783, et le
HORREA(AD) [ft. Ant., Tab. Peut.1, ORÉA Catal. de la Société biblique anglaise et élranoc're
[Anon. Rav.1, station entre Antipolis cite a Comment on the epistles ta the seven Chur-
et Forum Julii, que l'on croit être Cara- ches D comme imprimé en 178là.
nes, port du dép. du Var mais plu- HUBERTIBURGUM, forteresse de.
Bt<6g)'s<)M)'~
sieurs géographes voient dans cette dé- Saxe, dans le cercle de Leipzig.
nomination, ivapoule, ville du même
départ. HUCULBI[Ann. Einhard.], HUCULVI[Ann.
HoRREA111âscl[Ant. It., Tab. Peut.], ORO- Lauriss.], Petershagen, pet. ville de
nlneo [Hin. Hier.], [Ptol.], Prusse, dans la rég. de Minden, sur le
localité de la 111aesleseptentr., que l'on Weser.
croit être auj. Morawa Hissar, ville de HUDDERSFIELD, bourg d'Angleterre, dans
Servie, sur la Morawa. le West-Riding du Yorkshire.
L'imprimerie existe dans cette ville à la fin du
HoRRisANUs~IO\S, der Horselberg, monta- siècle dernier James llolton, history o(Femgusses
gne de Saxe entre Gotha et Eise- growing about Ilnlifax. Huddersfield, 1788-91, 4
nach. vol. in-4°, avec 182 grdv. Le prix de l'ouvrage avec
les planches coloriées est de L. 4, s. ù. (porté par
HORSNESIA,HoTHERSNEsiuM,ville M. Cotton, par oubli, à la date de1738).
du Jutland, sur l'Horsensfiord. Au commencement du siècle John Booth. DIe-
dulke se:~ radices insiguiores lingna: orfEcœ, 0)' the
HoRTA[Virg., P. Diac.], HORTANUM [Plin.], principal greek primittues grammatically arran-
ged. Huddersfield, in-4, s. d. Lowndes n'indique
ORTjE,ville d'Etrurie, au confluent du
que l'édition de Londres, 1817, in-S. (2c cat. R. He-
Tibre et de la Nera, auj. 0)'<e, pet. ber, n° 689).
ville des Etats laissés au Pape, dans la
HunwrcsowaLUU~I, H2sdicliswall, pet. ville
délég. de Viterbo. de Suède, dans le N. de la prov. d'He)-
HORTIIESIUM, voy. ORTIIESIUM. sin-land.
HORTUSDEI, l'Ho~rt-Dieu, district des Cé- HUENA [Zeiler], Hweezz,pet. île suédoise,
vennes, dont la flore est célèbre. du Sund.
HOSDENCU3i,HOUDAI5C (xm° S.), Houdan,. HUERIUM, YBRËiuM, Ivry, Ivry-la-Bataille,
bourg de Fr. (Seine-et-Oise). commune de Fr. (Eure).
HosE~IUU Husum, ville du Schleswig0 HULLA (?), Hull, J(M:9s<OK-oH-RMM, ville
(Prusse). d'Angleterre (Yorkshire), près de l'em-
HoSFtTELLUM, SOSPITELLUM, SOS2-U',110,
l'Espel, bouchure de l'Humber patrie de
bourg du comté de Nice (Alpes-Mariti- Wilberforce.
mes). Cette grande ville possédait une imprimerie en
HosTA [Pertz],OsTA,l'0~e,riv. de Hano- 1740 un Sermote par le rév. Robert Whatley y fut
imprimé en 1749, plusieurs ouvrages d'une certaine
vre, affl. de l'Elbe. importance furent exécutés dans cette ville nous
citerons Lincolnshire particulars o(the earrs and
HosTILle [Tac., Plin., Itin. Ant.1, dans la Low Grounds, compiled by W. Hesleben, Ilult,
Gaule Transpadane, Ostiglia, bourg du 1790, in-f.
641 HULTONIA. HYLLIS. 642
den], l'Ulster, l'une des quatre provin- HYCCARA [It. Ant.], "Yxxapa (Diod.],
ces de l'Irlande.
"Txxct~[Steph.{,viUedeSict)e,auj.
HUMAGO [1t. Ant.], pet. île de l'Adriatique, bTuro di Canni, dans le Val di Ma-
auj. Omago, sur la côte d'Istrie. zara.
HYBLA[Mela, Mart.1, HYBLAMAJOR, °YôÀl7 HYLIAS FL., il. du Bruttium, auj. l'~lgua-
de Paterno nile; tombe dans le golfe de Tarente.
ville Sicile, auj.
bourg du Val di Demona. 'HvucA LAC., HYLICE, lacde la Béotie, auj.
HYBLA HRn~EA[Cel!.], Uyg)..a. i),~TTtüv'Ilpct Limize-Stiva.
)M).E;T;u [Steph. Byz.], HYBLA [.1t. Ant., HYLLIS [Plin.1, presqu'île d'Illyrie dans la
Tab. Peut.], sur la Via d'Agrigente à- mer Adriatique, Sa6MKMHa, en Dalma-
Syracuse, auj. Ragitsa, bourg du Val di tie (cercle de Ragusa).
DICTIONN. DE GÉOGR. 21
643 HYMETTUS. HYRTACINA. 644
IENA, h)ENA [C1UV., Cell.], VOy. ATHENÆ AD dans la prov. de Saxe (rég.
0 de Merse-
SALAM. burg).
IENA l'-¡¡vi etax.ual; Le premier livre imprimé dans cette ville qu'il
~ESTUAMUM, [Ptol.], nous ait été possible de rencontrer est date de
lVigton-Bay, en Angleterre. l'an 1600 en voici le titre: Al. Steph. Schirmeis-
ters. Der Armbrustschittzen-Practica, tuie sich ein
IrRA13RIGA lit. Ant.], voy. ALANGUERA. ia dieser tu?t!t vleen vnd
rechter Armbrustschtitz
verhalten sort. Eilenburgi, bey Brachfeldt, 1600,
IERNE, IERNIS, VOy. HIBERNIA. in-8". Liber rarus (Bauer, IV, p. ~2)..
>lepit;[Ptol.], localité d'Irlande, auj.
1 ERNIS, Unimprimeurdunom deJ.-F. Bergmany était
Cashell. il.lablien 1724.
IERNUS riv. d'Irlande, le Ir.EFELDA, Ilefeld, anc. monastère du Ha-
Kilmare,
FL., "t~o;,
dans le Munster.
auj.
novre, converti en collége.
M.Ternauxcite Rriegk.Programmain /'Mnere
voy. tFaJS.
IESIUM, Henricil3urcl:hardiAleche.Ilefeld,nos, in-foi.
lESNA,Deszna, bourgIDde Hongrie, dans le ILERCAO, ILLERco,ILLARCO, ville des ller-
comitat d'Arad. caones [Liv.], Ilergaenes [Plin.J, dans
l'Espagne'l'arrac., auj. Alarcon, sur le
IESPUS,'lear.6;, ville de la Tarraconaise, Xucar, dans la Nouv. Castille.
auj l guadela. Ii.EMA [Cæs., iloi,at.], '1~~ [Ptol.,
IESSNITZIUM, Iessnitz, Jessenitz, bourg de Strab.l, EtXe'~<t 11,EBDENSIS
Bohème, sur la Sarawa, près de Pra- Uttes [lsid. Hispal.], ville de la Tarrac.,
gue.. capit. des llergetes, auj. Lérida, ville
Une réimpression de la Relation d'Lldad le Da- forte de Catalogne, chef-lieu d'inten-
nite fut faite et publiée en cette localité, en 1722,
in-12. Une traduction allemande en fut faite aussitôt dance, sur la Ségra. On fait remonter
et imprimée l'année suivante sous la même rubri- sa fondation aux Carthaginois aumoy.
que, 1723, in-8o. âge elle fut la résidence des rois d'Ara-
tETj!~'IeTcn[Steph.], I~ETA~ dans le S.-E. gon concile en 586 (on trouve dans
de la Sicile, auj. Iuto, dans le Val di les Mss. Cû2tciliumHeleroense,BM'oeHse~
Mazara. pour Ilerdense).
L'imprimerie remonte en cette ville à l'année
IGENIA,Tege7igill, bourg d'Angleterre, 1479,et non pas à 1478, comme le dit M. Graësse
(1, 534), à l'art. Bremartimt llerdeuse. Un pauvre
dans le pays de Galles lGraësse]. sonneur de cloches du nom d'Antonio Palares fut
l'introducteur de la typographie à Lérida; Monde:
IGILIUM INS., VOy. EGILIUM. nous donne le titre et la souscription du premier
IGLAVIA, IGLOVIA[Zeiler], GtGLAviA,~aM, volume, exécuté aux frais de cet humble ecclésias-
tique ou du moins homme d'église.
ville et cercle de la Moravie sur BREVIAIIIO ILLERDENSE. ~Breviarium opus secun-
dttm 7~e;'de;tsh ecclesie consuetudinem e,n rtova
l'Igla.
regula edilum clareqtte emendalum per dontinttm
IGLOVIA, NEOcoMtUM,
Iglo, Neudorf, bourg Laurentium Forrtes virum doclum eiusdem ecciesie
de la haute Hongrie) dans le comitat presbyterum succenforemque prehabila lamett ab
egregio dechano ccterisque canonicis eiusdem ec-
deZipser. clesie licencia Antortius Palares campattartfm eius-
EuGUBlUM. dem eccleste pulsator proprüs excpettJis (eri (ecit.
IGUVIUM, voy.
lmpressitque vertenabilis ~/a<)isfe)' MeMrte' IJotel de
ILAIICUR1S, [Ptol.], ville des Car-
'IÀ<1~"ou~(<; Saxonia aleman' vir 6~'Mdt~ huic clarissimo opère
in urbe Viierde XVI Augusti antto inearnationis
petani dans laTarracon., auj. Horcha, doiitinice M.CCCC.LXXVIIII, in./¡.,
ou Caros de los hzfa~ztes,dans la Nouv. Le seul exemplaire de ce précieux incunable que
Castille. connut Mendez était conservé dans le couvent des
Carmes déchaussés de Barcelone; D. Dionisio
ILARDA, voy.ILERna. Hidalgo, qui vient de nous donner une nouvelle édi-
du bibliographe
tion très-augmentée espagnol, ne
ILARGUS FL., ILAR1JS, ILERA[Zeiler], fleuve nous dit pas s'il y est encore. Cet exemplaire était
de la Vindélicie, auj. l'Iller, riv. de Ba- imprime sur vélin, mais on doit admettre qu'il en fut
tiré sur panier, car, dit Née de la Rochelle, il faut
vière, affl. du Danube. croire que les chanoines et le doyen de l'église de
Lérida. qui ont permis à leur sonneur de faire les
ILDUM [It. Ant.], ville des Ilercaones, dans frais d'un pareil livre, n'ont sûrement pas exigé que
la Tarrac., auj., suiv. Reïchard, San tous les exemplaires fussent tirés sur vélin. D
lleinrich Botel de Saxe (Henrique Botel de Saxo-
Dlattheo, bourg du royaume de Va- nia, Aleman) fut le seul imprimeur de Lérida au
lence. xv~ siècle, car c'est lui qu'on rencontre en 1485 et
1489, sous le nom de Henrique Aleman, ou Enrique
ILEAFL., dans la Bretagne barbare, le Theutonico, tantôt qualifié de varort erudito, tan-
Wic/¡, riv. d'Ecosse (comté de Caith- tôt de presbytero.
ness).' ILERGETES lPlin.,Liv.],ILERGETÆ [II1SC1'. ap.
ILEBURGUM, ILENBURGUM, EILENBURGUM, Ei- Grut.], 'IXs'~T.Te; (ptol.], peuple du
lenburg, sur la Mutda, ville de Prusse, Nord de la Tarraconaise occupait l'1:.
G51 ILFELDA. I510L!E. 652
prises sous cette dénomination étaient composé et corrigé, mais n'ose affirmer qu'il ait été
655 INGRANDISSEVICUS. INSULA. 656
imprimé à Ingolstadt; les bibliographes qui l'ont IN MONTIBUS; OBIS M01<s, III2l9tCl, Ïii071Ei,
suivi, entre autres le P.Reichhart, sont moins pru- de Suisse
bourg (C. des Grisons).
dentset tranchent la difficulté: PAULUS LESCHERIUS.
RHETORICAPRO CO~'iFlCkENDIS EPISTOLIS ACCOMMO- INvERNIUM Iraver-
INNERNIUM, [Camden],
DATA. Au rodu f. 22: ~ee r/te<0)'i<:a/eife'<er ~nilur
diligètissi [~ me cbposita 3 corrccta è a magisG·o ness, sur les livres gaëliques ~:6A!)'?MM,
pauplo lescherij nutyctlpetur ln almo gimna.aio jH6Ao'HM ou ville et comté
jnaoidMiaft/inKO LXXXVlj, in-4O de22ff. 3 GOlig. d'Ècosse, au N.-O. d'Edimbourg, sur
imprimés en gros car. goth. sans eh., récl. ni signat. la Ness; anc. résidence des rois
Le premier imprimeur d'Ingolstadt est, pensons-
nous, Jean Kaclrelofen, et cependant ce nom n'ap- pictes.
parait qu'en 1499 sur deux traités de Jacques Lo- Reid (Bibliolh. constate
écrivain auquel M. Brunet Scoto-Celticn) que te
cher,dit llililomiisus,
consacre un substantiel plus ancien livre imprimé à Inverness, qu'il lui ait
article, tandis que ceux de été donné de ne remonte l'année
rencontrer, qu'à
Wyrsset ou Wyruet etd'Ayrers~sont signalés sur
1i74; Moc-Fat-taM's Gaëlic Version of thé
un ouvrage imprimé deux ans auparavant.
7~ni;ns; ce livre est imprimé à Inverness, par An-
L. Hain est le seul qui décrive, de visu, les traités
drew Davison. Ce Davison publia en m8 the As-
en question, et c'est d'après lui que nous donnons
le titre qui suit: Rosarium Celestis Curie et pa /1 sembly's skorier Cnlechism, en gaélique. Le pre-
mier recueil périodique, the lnuerrtess Journal
trie Triumphaatis A lacobo Locher Pkilomuso
parut en 1807.
p(M<at)~0/'a<oreLa!<fM<o coM/ec<M7n; suit une
planche xylographique etaubas: liexasfichon eius- sur la
INOLOCZA, I1<oLOCZICM, JKOM)0~0~,
dem ([ Ad lectorem. L'épitre dédicatoire qui suit est Pilika, pet. ville de Pologne,0 dans le
datée: B.B/)i~obMa«u~C!/m)ia<to super Natalenn
Cristiaiii Auno ateccctxxxxlx /1 Dy bene uortant. Woiewodat de Kalisch.
Au v, du 71 f.: Impresstts hic tibellus in Ingolsta-
densi studio per Il pruttidum dominum loltariem INSUBRES [Liv., Plin.], "twcuëpot [Strab.],
Kachelo(ert ic. alceccte.~ Uij Gene uorlant iu-4° "JTO~êp:; [Poiyb.], [~5-~MTX T'H'< Ks'~Tm'<
de7 ff. en gros car. goth. avecchiff. et sign. Ce ca- les de la
ractère est le même que celui du volume de Paulus Ë6v"dStrab.], J~MK~fM, peuple
Gaule les Alpes
Lescherius, précité, à la date de 1487; c'est ce qui Lyonnaise, qui passa
nous porte à donner à J. Kachelofen l'antériorité sous la conduite de Bellovèse, et alla
sur les autres typographes d'Ingolstadt et à lui attri- s'établir dans la Gaule Transpadane,
buer l'exécution du livre de 1487.
Panzer avait à tort porté ce Rosarium celeslis au N. du Pô; avec dledioklnum pour
curie à la date de 1490. capitale.
Le second traité de J. Locher à la date de 1499
est un: Carmen heroicum de partu neonstruosu 1,~SUI.A [Camdnn], Aye, Eye, bourg du
in uppido Rhaia ad Tiippam, in-4. comté de Suffolk (Angleterre).
Ce Jean Kachelofen est sans doute le frère ou tout
au moinsleproche parent de l'imprimeur contem- INSULA, l'Ysel, riv. du 1)Tol, affl. de la
porain de Leipzig, Conrad Kachelofen (1485-1503), Drave.
mais nous ne pouvons prouver cette assertion, qui
réunit toute3 les conditions de la probabilité.
I'N'S'ULA, l'Isle, riv. de France, affl. de la
Nous trouvons de nouveaux imprimeurs à Ingol-
stadtatada[edeiM7:F<or'e.Z<'f7ftat<tcoH<yer<es~ ~I Dordog ne.
auctoritattlm turu <')u'<f<mpMM lngelstat
[~et Alarcum INSULA 1,;sur,,E
p Ieorgiù (sic) ~t/r/yei. Ayrer. [Cell.], Lille,
Annodni).!).9.'7., in-S. de 96 ff. à 21 1. Ce Marc en flam.), ville de Fr. (Nord);
t'année à Erfurth. (Ryssel,
Ayrer ou Ayrersétait, suivante, fondée
En 1527 nous devons citer une imprimerie parti- par le comte de Flandre, Bau-
culière qui est établie à Ingolstadt; c'est celle tic doin IV, en iOO'7.
Pierre Bienewitz, dit Apianus, qui fonctionne dans Nous recevons du savant bibliothécaire-archiviste
sa propre maison, sous la direction de son frère de la ville deLille, rll. Ch. Paeile, la communication
George Petri Apiani uon Leysnick der Astrono- suivante
met zu lngolsladl ordwar. A la fin: Gedrieckt vnd La typographie n'a été introduite à Lille, ni en
nolendt zu lngolstadt dtrrclt Georgium Apianuut, 1611, comme le veut M. Duthillœul, par Christophe
im Jar nach der geburt Christi, 1527, am 9 tag Beys, qui imprimait en cette année les tiAârelaias
~Mfjfusft. in-8.. Hic liber inter rariores Petri de Lille, del·'(oris van der liaer, trésoricr de la
Apiani libros referri tnereturj dit l'reytag. ex quo Cotlégiale de St-Pierre
apparet, quod typographi~ prtvatx quæ in œdibus Ni en 1604, comme l'indique Falkenstein;
Apiani fuit, Georgius, Petri Apiani frater, pra'fectus « Ni en 1599, date à laquelle M. Hoffmann, de
fuerit. o Hambourg, note, d'après les Catal. des I~oires de
Un second volume sorti des mêmes presses et Leipzig, un livre qui serait sorti des presses lilloises,
portant la date de 1534 est cité par Bauer (tom. 1, livre dont il ne donne pas le titre, et dont il n'in-
p. 24). dique ni le format ni le nom d'imprimeur.
Lackmann (Amu. Typogr., p. 32 et suiv.) consa- C'est en 1595 qu'une presse a travaillé pour la
cre à cette imprimerie un long et curieux article. première fois à Lille, et le premier imprimeur lit-
lois se uommeAntoineTack.
INGftdIDISSE VICUS, Ingnafade, commune Voici les preuves à l'appui de l'assertion:
près Chatellerault (Vienne). a Au f CCCLVI,recto, du liepistne des complcs de
la ville, pour l'année 1595, qui existe encore aux
INGRIO,NIES, INCRIONES, ~x;)(m~; fPtot.], archives de Lille, lecomptable, Allard Braem, a ins-
peuple de l'Ouest de la Germanie; oc- crit l'articlesuivaut: *A Antoine Taque, imprimeur,
cupait une partie de la Hesse Electo- que accordé luy at esté sur requeste par luy pré-
rale. senté à Messieurs, pour les vins, de ce qu'il est le
premier qu'il at imprime en ceste ville, comme ap-
)MCERUM [It. Ant.1, local. de la Pannonie pert fol. xliiij verso, la somme de xxxvi 1.o
a L'année précédente, à la St-Jean-Baptiste, il
infér., auj. C~etulek,bourgd'Esclavonie louait une boutique appartenant à la ville (même
(comitat Posera).(te comple, fol. î3 r"·), tenant à la porte Jc la Ilalle
657 INSULA. -,INSULA SANCTIANDREAE, 658
échevinale(hôtel de Ville), vis-à-vis la chapelle des INSULA AD LACUIi ACRoNIUM (lac de Cons-
Ardents, au rendage de 202,livres par année.' La
vieille halleéchevinale n'existe plus et l'aspect de ce ta~t,ce, Bode7rsee).
quartier est entièrement renouvelé, mais la connais- Cette appellation se rencontre sur un livre cité
sance que possède M. Paeile de l'ancien état de la par tous les amours allemands, et certainement dé-
ville lui permet d'affirmer que l'emplacement de signe Z.tMdau Parmueticorum octerum pars pri-
l'atelier de Tack correspond à une maison de la ma, in axa producuntur cum
scriptores VIt!
place du théâtre, portant ac.tuetiementten" 14. ttotis AIelcAiori.e 7~aiHt«M/eMh l;oldasti, lnsulx
A peine installé, il se met t'ouvre et puhlieen ad Lacum Acronium, ex officina typographica Jo-
1595 un l'railé de9 indulgences, en latin, par Jean haunisLudovici Bremellsis, 1604, in-tf. La seconde
Capet ou Capetius, chanoine de St-Pierre (BibI. de partie ne fut point publiée. (Voy. J.-fl. von Seelen,
la ville, Théol. n° 661), et c'est probablement après Alemoria .!<«<<enfa)ia, p. 188 J. Ludolph Bune-
l'avoir achevé qu'il présenta au magistrat'on nom- mann, Cat. Lib. t-ar., p. 100; Fabricius, llibl. La-
mait ainsi l'échevinage de Lille) la requête portée tina/t.H.p. 477: Vogt, Bauer,et6'atai.Maittaire,
dans l'extrait du compte de 1595, mentionné plus trouvonscet
t. H,p.tt9.)Nous imprimeur, Johann
haut, qui lui lit obtenir les vins d'honneur, qu'il Ludwig, de Brème, établi à Lindau dès 1593.
était d'usage de présenter à ceux qui introduisaient
une industrie nouvelle dans la ville.. IMSULA ALBtGENStS, Lisle ert Albigeois, Isle
Voici la description de ce premier produit des d'Albi, bourâ de Fr. (Tarn).
presses de Tack: DE INDVLGENTIIS TIIAC.TATYS
Dnevts, claros et ere~ditus, et quaationiGus qo~e INSULA AMAGRtA, AMAGER.
circa cas ~moueri soient. Aotkore joanne capetio Voy.
theologirc liceuciato, insuleresi cauonico. lnsvli>, INSULA ANIIOLTIUM, Voy. ANIIOLTA.
excvdebat Antonius Tack. 1IDXCV.Un vol. pet. in-8°.
«La marque typogr. d'Antoine Tack est une neur INSULA AQUENSIS,l'ile d'rlix, dans l'Océan
de lis surmontée
d'épines,
d'une couronne
avec cette devise
et environnée
Sicut lilium iuter Atlantique, sur les côtes de France
spinas. Il y a dans cet emblème une double allu- dépend du dép. de la Charente-Infé-
sion la neur de lis c'est la ville de Lille, qui a rieure.
pour armes une neur de lis, et le rameau épineux
est l'emblème de l'imprimeur, car en flamand tact INSULa ARIA, VOy. ARIA.
signifie Granche, rameau. Ce traité n'a pas de pa-
le titre, la dédicace à Mathieu INSULA AVALLONIA, Afallach, auj. Glaston-
gination Moulart,
évêque d'Arras, le sommaire des chapitres et le bury voy. GLASCONIA.
piloemiiiiii remplissent une feuille liminaire; traité
les errait et la table méthodique des ma- INSULA BALEARIS MAJOR,
entier, voy. MAIORIC.
tières forment dix feuilles d'impression, sign. A. K.
La censure du livre a été faite par le doyen de St- INSULA 13ALEARIS MINOR, VOy. MINORCA.
Etienne de Lille, qui a donné son approbation en ces
1,NSUL~i BRUTTIORUM, Isola,' et. ville du
termes: IIic lihellus Joanis Capetij de indulgentiis
uihit continet rcpugnans fidei aut bonis moribus, Napolitain (Calabre ultér.).
quare tuto imprimi posse censeo, pastor ecelesim
parochiahs sancti Stephani Insul. Tiieologim licen- INSULA DEI,INSULA OGIa,I'Isle-Dieu,île de
ciatus,Joannesliegnart. n
Ce petit livre, qui peut être cité pour la correction l'Atlantique, sur les côtes de Fr. (Ven-
du texte et la beauté des caractères, est d'une ex- dée).
trême rareté. M. Paeile a fait acheter l'exemplaire
de la bibliothèque de Lille, à la vente Verbeist, INsut,A FALSTRIA, voy. FALStRtA.
de
Bruxelles, et c'était le seul et unique exemplaire INSLIr.A FIONENSIS, voy. FiONfA.
qu'il eut jamais vu figurer dans un catalogue.
Parmi les imprimeurs lillois du xvfie
nous citerons Christ. Beys, M, et P. de Hache (1615-
siècle, INSULA FRANCIÆ., l'Ile-de-France, prov. de
1667), Balth. le Frimcq, F. Fiévet et Louis Bric-' l'anc. France; comprenait 5 dép.~ avec
quet. Paris comme chef-lieu.
Un libraire de Lille, Guillaume Hamelin, demeu-
rant sur le marché au blé, figure à la souscription
d'un livre important,
INsuLAJoNA,l'ile tl'Hy, l'une des Hébri-
imprimé en 1539, mais seule- des.
ment comme libraire chargé de la vente. (Voy.
Alanuel, tom. Il, col. 1006.) 1,SUL~t LOPADUSA, (.IPAIJUSA, LanaPceuse
L'arrêt du conseil du 21 juillet 1704, qui fixe le
nombre des imprimeurs tant à Paris que dans les IJoinv.], LamPédouse, Lopadusa, île de
villes de province, classe Lille parmi les treize villes a Méditerranée, la côte de
proche
qui ont le droit de conserver quatre imprimeurs, et Tunisie (à l'Italie).
ce nombre est porté à 6 par l'arrêt du 31 mars
1739. 1,,zsur,& voy. LESSOA.
LESSOA,
Le rapport fait M. de Sartines nous donne les
noms de ces six imprimeurs en n6!t INSULA MARIANA,
Joseph Danel, VOy. MARIÆ VERRA.
pourvu en 1753, possédant 4 presses; Pierre Bro-
veille (1758), 4 presses; P. Simon Lalau (175~), 4 INSUL.1CL''LA,1'DIa,ile d'~land, à la Suède.
presses; Marie-Nicole le Noir, veuve de Charles-
Louis Prévost (1739), presses; INSULA l3uGlava, ile de Rugen, à la Prusse,
J.-B.-Joseph Henry
tt75t), presses; et Nicolas-Joseph Pétrinck Cramé dans la Baltique.
portant le titre d'imprimeur du roi, pourvu en 1763
et possédant 5 presses. INSULA SaNCT.E MARI.E~ DMSdO)' Distorf,
bourg et anc. abbaye de la rég. de
INSULA, INSULA VENETIÆ, Lisle, l'Isle, ville
de Fr. (Vaucluse), Magdebourg (Prusse).
sur la Sorgue.
INSULA SANCTI ANDRE.;E [CeH.]jS<-A?~)'<'0~
JNsun AD_oE>ADAi\fI, Lisle-Adam, bourg 0 de île du Danube,. dans le comitat de Pi-.
Fr. (Scine-et-Oise). lisch (Basse-Bavière).
659 INSULA SANCTISTEPHANl. I1NTINE. 660
1
663 IRCIUS. ISCA SILURUM. 664
géogr. voient Odessa,grande ville com- ISNA [Zeiler, Buee!.], ISNA IN ALGAVIA
merçante de l'Empire russe, sur la mer [Struv.], Issny, Yssny, ville du Wur-
Noire. temberg (Donaukreise).
IsiNiscA ISUNISCA Panzer (tom. VII). d'après le Catal. Thott. (l, 84 ),
[1t. Ant.1, [Tab. Peut.],
667 ISNACUM. tTHOME MOKS. 668
cite un livre exécuté dans cette ville en 1532: Sen- ISTRIA, VOy. HISTRIA.
tentire Dtorales Ben Syrre cum comment. accedit
Tobias (ebraice et latine) per Paulum Fagium. ISTRIANORUM PORTUS, Odessa, ville de l'em-
Isnae, 1532, in-4°. C'est peut-être le même ouvrage,
dont nous trouvons une édition exécutée dans la pire russe, sur la mer Noire, chef-lieu
même ville en 1541: Pauli Fagii Ser~tentiee vere d'un gouvernement enclavé dans celui
elegantes,piee, mireque lum adlinguum discendam, de Kherson.
turn ad animum pielate excolendum utiles, vetcrum
sapientttm Hebrceorum, quas capitula, aut apo- ISTRIANUS FL., fleuve de la 'Sarmatie euro-
phthegmala Patrum
151 pp. (Liber rarushodie
tton)inan<. Isna;, 15~1, in-4° de
vix comparabilis disent péenne, auj. la Vistule, Wisla, Weich-
Vogt et Bauer). Ce volume, cité dans lesActa ertrdit. sel, dont le cours, depuis les monts Kar-
de 1702, p. 473, figure au catal. Hcinsius,a à la p. 26; pathes jusqu'à la Baltique, est d'envi-
nous possédons un exempl. de ce catal. curieuse- ron -1000kilom.
ment annoté par Groevius, et nous y lisons la note
suivante Fagitrs fuit eruditus de quo exstat ISTROPOLIS, '!<TTp6~oX~, HiS-
'I<tT~K TTO').t;,
elogium apud Thuanum in Dtssto. Si nous pou-
vions consulter ce manuscrit, nous y trouverions TROS,"!(!Tpo;,ville de la Mœsie Inf., sur
sans doute la confirmation du fait énoncé par le Danube, auj. Kostendje, ville du pa-
Masch, à savoir que ce savant Paul Fage installa et chal. d'Andrinople [Mannert], ou, suiv.
lui-même le établissement
organisa premier
graphique d'Issny, et ° Sinistra mauu caracteribus
typo- d'autres géogr.,0 Portitza, sur la mer
impressit quos dextra scribebat libros D, et en effet, Noire.
sur le très-grand nombre d'ouvrages de cet auteur
que présentent les Catal. de Thou, Willer, Maittaire, ISTRO POLIS,voy. POSONIUM.
et les livres de Bauer, Vogt, etc., jamais le nom d'un
ISTURGT, localité de la Bétique, sur le ter-
typographe n'est signalé.
Freytag, Bauer, etc., indiquent comme sorti des ritoire d'Iliturgis, est sans doute dési-
presses de Paul Fage un opuscule dont voici le
titre: Joannis Boeschenstain gnée par Pline sous le nom d'IPASTTIRGI
Eslingensis
an die ganze Chrisienheit.
Suevi, TRIUi~PIInLE était située dans le voisi-
Ermanhung Isny, 153S,
in-tio. '7HMa enfin opusculum, dit Freytag, vix nage çl'Andujar la Vieja.
prodierat e Paulli Fagii typograpltia, cum illico,
ab ipso Fagio, supprimeretttr. D (Voy. à cette occa- ISURIUM [Ant. It.], '19~Ùptolo [ptol.J, ISUBRI-
sion Brucker, Ehrentempel, p. 58.) GANTUM, ville des Brigantes, dans la
ISNACUM, voy. ISENACUM. Bretagne Romaine, auj. Aldborougls,
bourg d'Angleterre (Suffolkshire).
ISONTIUS, SOKTIUS,risOKZO,Liesnitz (en
all.), fleuve de la Vénère; des Alpes ITALTA, désignée dans la langue poétique
Juliennes à la merAdriatique. sous les noms d'hALA TELLUS,d'Auso-
NIA [Virg.j, d'HESPERL~ et d'OENOTniA
[Virg.], l'Italie, royaume de l'Europe
ISPALls, voy. HISPALIS.
DICT10NN.
D£GÉOGR. 22
675 JENUA. JOVINII VILLA. 676
de Wisingsoê (voy.ViStxciA Iris.), arrivée en 1687,
lecomte Eric Dahlberg, sénateur, grand maréchal
auj. Joué, commune d'Indre-et-Loire.
et gouverneur de la prov. de Jutikôpiaig, donna JOCUNDIACUM PALATIUM [LudOV.Pii Vita],
l'ordre au fils du défunt, pasteur de Weckcisang, de
prendre les mesures nécessaires pour le transfert à JOGENTIACUM, JOGENNACUM in Territorio
JunkÕping du matériel typographique qui devenait Lernovico,JOCUNDIACUM super Yinaennam,
sa propriété. Ce pasteur se conforma
tions émanant d'une autorité supérieure,
aux instruc-
et mit à
JOQUEGNY [Anc.Chron.], anc. résidence
la tête de l'officine paternelle un ouvrier du pays, Carlov., que D. Germain croit être
Petrus Hultman, qui devint le premier typographe Jouac, commune duBerry (Indre); mais
de J il küp 1 ing; cet imprimeur,
art a Linkiiping, mourut en 1708.
qui avait appris sou qui doit plutôt, à cause des mots snper
Daniel Wald, fils de Jean Wald, l'imprimeur de Vinzennam, être traduit par Jouhaud,
l'Académie d'Abô, neveu de Pierre Wald, l'introduc- village du Limousin, sur la Vienne
teur de la typographie dans cette ville, prit la suite
des affaires de Pierre Hultman, mais il mourut de la (Haute-Vienne).
peste en 1711; Israel Falck lui succéda en 1713. JODRUM, JOTRUM, JOVARA, Jovrs ARA,Jouar-
(Alnander, Typogr,in Suecia.) re, ville de Fr. (Seine-et-Marne) anc.
JENUA, voy. GENEVA. abbaye de filles Bénédictines; concile
en 1 f 30.
JENVILLA PALATIUM [Charta Ludov. Jun. a.
H41J, Ja~zville, anc. villa royale, auj. JoGADA, Youghall, ville d'Irlande (comté
village d'Eure-et-Loir. de Cork).
JERESLAVIA, Jaroslow, Jeroslow, chef-lieu Jow.c, la Jug~ae[Fredë~ la Juisne, pet.
du gouvern. du même nom, sur le rivière de France, affl. de l'Essonne.
Volga (Russie). JOJA,Gioia, pet. ville du Napolitain (Terra
JERNE, voy. HiBERMA. di Bari).
JESIUM, voy. ~Esis. JONOSIA, Villa Loysa, pet. ville duroy. de
de Bo-
Valence (Espagne).
JESNITSIUM, Jesnits, Jessenit~, bourg
hême, près de Prague (voy.IEssvIrzrunt). JOPILA, voy. JOBIIVILLA.
Les juifs, obligés de quitter Prague, établirent JOPPA, JOPPE, ZAPHAS [Greg. Tur.], Jaffa,
dans ce bourg une imprimerie à la fin du xvtte siè- ville et seul port de la Judée, sur la
cle le catx Oppenheim relate des volumes exécutés
là de n02 à 1721. M. Cotton cite un traité de Méditerranée, dans l'Eyalet de S. Jean
Moïse Maimonides imprimé en 1702 à la souscription d'Acre.
de Jesnitz une édition de la Bible de Buxtorf, avec
les Commentaria Babbinonum et le Commeeitarius JORNAcmI[Steiner], Irnis, bourg de
p(asoretictts, y furent publiées en 5502 (1742) in-fol. Suisse, dans le Livinerthal (canton du
JESSENA [Zeiler], Jesselz, ville de Prusse Tessin).
(rég. de Merseburg). JOSSELINA, CIVITAS JOSSELINENSIS, Tosseli~a,
JOACHIMICA VALLIS[Zeiler], Joachimsthal, ville de Fr. (Morbihan).
pet.ville de Prusse (rég. de Potsdam). JOVALIA,JOVALLIUM, IvoLIU:a,localité de
JOANNIS GEORGII OPPIDUM, JoAaHM-GeO)'(/6):- la Pannonie Infér., auj. Yalpo, Walpo,
stadt, pet. ville de Saxe, dans l'Erzge- chef-lieu du cercle du même nom
birge, fondée en i654, par l'électeur (Esclavonie).
de Saxe; auprès de cette localité est Jovavtls, IvARo [Tab. Peut.], le Salzach,
un établissement d'eaux minérales, riv. qui se jette dans l'Inn, près de
connu sous le nom de Johann-Georg- Salzburg.
Bad.
JoViAcuM [It. Ant., Tab. Peut.j, Jaufeiz-
JOANNISPoNS, Hidvegh, Hiduegh-Varos, burg, suiv. Muchar, bourg d'Autriche,
bourg de Hongrie (comit. de Schy- ou Geyersbeag,suiv. Mannert (Land ob
megh). der Ens).
JOANVILLA, VOy. JoYINn VILLA. JOVINIACUM, JOVIGNIACUM, JOIGNIACUM, JOIN-
JOBIIVILLA,stipeî-Mosam, JopILAvilla pu- c~-v,Joig~ay,ville de Fr. (Yonne).
blica, JOBVILA [Charta Pippini], anc. JOVINII VILLA, JOVISVILLA, JOR\G_~VIV1LL
1, IUU-
résidence des Héristal, auj. Jupil, sur CIVJLLA [Chart.], JOINVILLA [Du Cange],
la Meuse,village de Belgique (provo de Joinville, ville de Fr. (Haute-Marne),
Liège). anc. chef-lieu du Vallage, baronnie
JOCOSA, JOCUNDAVAT.US, JF)'eMd6t!</ta~,BrMH- dont fut titulaire, au xiii" siècle, Jean,
thal, pet, ville de la Silésie Autrichienne sire de Joinville, dont la maison tirait
(cercle de Troppau). son origine des comtes de Joigny.
L'imprimerie remonteencettevilleà l'année1720
JocuNDiAcuM [Greg. Tur.], anc. domaine environ; leduc d'Orléans,régent,fit venir cette
dépendant de la cathédrale de Tours, époque Lille,où ilétaitnéetoitil exerçait,Jean-
de
677 JOVIS ARA. JULIOBRIGA 678
Baptiste Monnoyer, qui imprima particulièrement TRADUCTA, ville de la Bétique, auj. Ta-
pour les villes de Vassy et de St-Dizier l'établisse- ville sur le détroit
rifa, d'Andalousie,
ment de Monnoyer fut supprimé, en droit, par l'ar-
rêt du conseil du 31 mars 1739, mais en fait, cet de Gibraltar.
arrêt n'ayant point été rigoureusement
'lou~ \i6uxx [Ptoi.], ville
exécuté,
Monnoyercontinua exercer, et son gendre, Jean- JULIALiBYCA,
Bapt. de Gaulle, lui succéda. Le rapport fait M. de des Cerretani, dans la Tarraconaise,
Sartines en 1764 mentionne
Degaulle ou de Gaulle
ces deux imprimeurs.
exerçait encore à la fin du auj. Puigcerda, Puycerda, ville de Cata-
siècle, elle catal. de l'hist. de France de la Biblioth. logne ou, suiv. Reichard, Llivia,
imp. signale plusieurs impressions signées par lui à bourg du Nord de la même province.
l'époque de la révolution.
JULL~1IlvRTILIS [Plin.], MiRTïus [Mêla],
JOVIS ARA, VOy. JODITUM. '!Gu),!17.
MupïtXt;[Ptol.], ville de Lusita-
JOVIS FANUM, VOy. GEOFANUM. nie, auj. Alertola, villedu Portugal, sur
Jovis MoNs[Ann. Lauriss., Ann. Einhard.}, la Guadiana (Alentejo).
SUMMUS PENNINUS [Pertz], le 6~-and-Si- JULIAOPTA,ville de la Tarraconaise, auj;
Bernard, montagne des Alpes Penni- Huete, dans la Nouvelle-Castille.
nes. JULIARESTITUTA, voy. SEGIDA.
JOVIS VILLA, VOy. JOVINII VILLA.
JULIAROMULENSIS, VOy. COL01IA ROMULEA.
JucA,Joux, fort de Fr. (Jura):
JOVIU~I, JULIA SCARABANTIA, VOy. SCARABANTIA.
JOYACUM, Jouy; plusieurs communes de JULIA TRADUCTA, voy. JULIA JOZA.
France portent ce nom.
JOYOSA, VOy. GAUDIOSA.
JuLiACRNsis DIICATUSDuché de Juliers,
Hrzth. Jiclich, district de la Prusse rhé-
JUAN DE LA PENA (S.1N), monastère d'Ara- nane (rég. d'Aix-Ia-Chapelle).
gon.
Mendez (Lista de las Ciudades y Lupares que
JI1LIACUM [Ant. It., Tab. Peut.], Jizliers,
han icnido o tienen imprenta) cite ce couvent Jtilich, chef-lieu du duché de ce
comme ayant possédé un établissement typogra- nom.
phique, sans dire à quelle époque ni quels furent
ses produits. JULINUM, lYollin, ville de Prusse, dans
l'He du même nom.
JUBERG auj. Ibur
[Ann. Lauriss.], JuBURG,
bourg du Hanovre (rég. d'Osnabruck). JUUOBONA, voy. FLAVIANA CASTRA.
JuDECA,Giudeèa, île des Lagunes de Ve- -JUL1013ONA ~It.Ant., Tab. Peut.], 'l~u~IÓ(;~vl7.
nise. 1 Ptol.J, ville des Çalètes, dans la Gaule
JUDENJ3URGUM, VOY. IDUI;UM. Belgique, auj..Et7<e6o?!He,bourg de
Normandie (Seine-inférieure), conciles
Judes, commune près Thionville
JUDICIA, en i066 et 1080.
(Moselle).
JUENNA [Tab. Peut.], localité de la Nori- JUMOBRIGA ~Ptin.J, '!Gu).IÓ(;PI117. [Ptol.], Lu-
que, suiv. Cluv. et Reichard est auj. GRUNlUM, LUCRONIUM ~Martanaj, Logro~zo,
J<MMM<etH~ bourg de Carinthie. ville d'Espagne, sur l'Ebre (prov. de
ont
JuEws IVER'13 ville d'Irlande, auj., Burgos);
donnéune
quelques
autre
géographes
situation à la JuuoBM-
suiv. Camden, DMM&erroM~ et suiv. d'An- GA de Pline; Cell. traduit par Fuente di
ville, Cashel, dans le Munster. d'autres
Ivero, par Aguilar del Camyo.
JuËRNUS, SENUS,fl. de l'Irlande occident., Lesbibliographes ne font remonter l'imprimerie
auj. le Shazznozz. dans la ville de Logrofio qu'à l'année 1507, et
M. Ternaux dit même n'avoir pu trouver à cette
JuFtcuM JuptficuM ) Sassoferrato-, bourg date lc livre qu'ont voulu désigner Falkcnstcin,
d'Italie (délég. d'Urbino). Cotton, etc.;)e))eautravaitde MM.Z. del Valle et
S.nayonsuriabibtiographie espagnole nous per-
Judo; Jicgon; bourg de Fr. (Côtes-du- met d'assigner une date antérieure à la typographie
de cette ville.
Nord). (le cette ville: !'Mi)'K<:<to
~acerdofafM instrt~ctio circa mftmm,
<trca mtssam, edita oa
e<<<«t
JUUONEB, voy, UBU. reuerendo artium ac sacre theologie projessore
magisU-o Jicderxo de Sanaa Ella. Lege (elicfter.
JuiMACUM) VOy. JOYINIACUM. Ala fin lmpressum ill oppido Lugrmtü, industi-ia
Arnaldi guillermo de Broca-
JuLIA[Baudrand], Gyula, bourg de Hon- et expensis magislri
rio, Anno a naliuitalé ~pi Dlillesimo ccccc teicio,
grie, sur le Schwarzen-Koros. die vigesima prima mensis mafti), in-4*, à long.
JULIA AUGUSTA BAKCINO, BAnCINJ. lig., sans ch. ni récl. avec sign. A-11. Sur le frontis-
voy. pice deux gravures sur bois, et au v. la table. A la
JULIA CONCORDIA., VOy. NERTOBRIGA. fin, après la permission d'imprimer, vient un petit
traité de Franc. deMendoza, archidiacre de Sévillc,
JULIA ILLERGAVONIA, DERTOSA. à Rodcric de Sancta Ella, daté de Sérillc, 1499.
voy. Nous avons déjà ru ce célèbre imprimeur à Alcala
JULIA JozA, 'Içu).Ca. "f(.x [Strab.], JULIA de lIénarès; nous te retrouverons aPampetuue.
679 JUUOBURGUM. JUSTlNOPOLIS. 680
Voici un autre volume sorti de ses presses à cette
même date: Speculum snpientire B. Cirili, alias JuLip, Zalameade la Sereiia, bourg d'Es-
Quadrtpartitus apotogeticus vocalus est. A la fin pagne [Graësse].
lAipnFssu3i Lt]CBO!ft! PER ARNALDUMGUILLELMUM JULIUM
DE BROCARIO.Anrto 1503, in-81. CARNICUM [P. Diac.], JULIACARNICUM
Le volume à la date de 1507 qu'ont sans doute fit. Ant.]. '}OúÀtOvK~evt¡t6v[Ptol.], ville
voulu désigner les bibliographes précités, est celui- de la Norique, au N.-O. d'Aquilée;
ci Trntado muy util y 7nu)/ prouechoso conh·a
Ioda pestileetcia y astre corrrrpto, fecho por Fores, auj., suiv. Kruse, Gitildorf, et, suiv.
Lieenciado en medicina. A la fin: Fue acabado de Forbiger, Julia, ces deuxlocalités dans
imprimir ailo de jtfii y quinientos y siete en la le gouv. de Laybach.
muy Noble Cibdad de Logroïeo por Alaestre Arnao
Gnillen de Brocar, a lionrn ?Loor dc la ~irgen JULIUIf PR~SIDIU1I, VOy. SCALABIS.
immaculada Santa Maria, i del 7itenaeen<Mrado
Senor Sant Iloque, derensor de la pestilencia, el JULIUS VICUS[Not. Imper.], Germersheim,
cunl a nuestras peticioizes omera se)' buen Aboga- ville de Bavière, au confl. de la Queich
do. Laus deo. In-4o de 18 ff.
Nous pourrions citer un très-grand nombre de et du Rhin.
beaux livres exécutés à Logrofio par Arnauld Guil-
len de Brocar; nous nous bornerons à mentionner JULLIACUM, Jully, Juilly, village de Fr.
la Cronica det Serenissimo Rey Don Juan el secundo (Seine-et-Marne); Z> d'Orato-
collége
de l'erez de Guzman, dont un splendide exempl. sur riens.
vélin est décrit par Van-Praët comme propriété de
la Bibl. impériale de Paris, et un autre incomplet a JUNCARIA [Ant. It., Tab. Peut., Il. Aq.
figuré dans le second calaI. de Salva (n° 3706), où il
estannoncécomme unique. Apoll.), station de la route de Barcino
fi
1a Gaule, auj. JMHC/te)'s,Ju?!gMerc[,
bourg
JULIOBURGUM, pet. ville
JMMtts&er9f,. de de Catalogne, suiv. M. de Laborde.
Prusse (rég. de Breslau).
JUI.IODUNUM, LosnuNUM, Loudun, ville de JuNcARiA,JoK~Mteres,bourg de Languedoc
Fr. (Vienne); concile (Hérault); conciles 892-909.
en l109; patrie
d'Urbain Grandier, brûlé pour avoir JUNECOPIA, VOy. JENECOPIA.
ensorcelé un couvent d'Ursulines.
JUMANUM, LUGANUM, I,t(~a):0, Lavis, Lau-
C'est de la réunion de la célèbre assemblée
délégués du protestantisme à Loudun en 1620, que
des zoer~, chef-lieu du canton du Tessin
date t'introduction de l'imprimerie dans cette ville (Suisse), sur le lac du même nom.
tresprohaMement.MtabHssement ne subsista que Imprimerieen1766[Falkenstein].
pendant durée de cette conférence, car il faut aller
jusqu'à la fin du siècle pour retrouver
merie à Londun.
trace d'impri- JuNoxiA,colonie fondée par Caius Grac-
Lettre envoyée au Iloy par les députés des égli-
chus sur les ruines de Carthage, l'an
ses ri5roi~mée~q de France et sotruerainr,té de 4 15 av. J.-C.
~('aro, assemblés par sa pérmissiora en la ville de
Louant (16 Januier); avec la harangue prononcée JL'NOXIS PROM. (Ale la J, TO T'ii; "H~< <2"
ait Roy, par les tlépulés de larlite assemblée
p~fPtot.~cap'n-a/a~ar, à l'0. du
(25 jnnvier). Loudun, de l'imprimerie de La Barre,
Cette à la détroit de Gibraltar
1620, in-8°. pièce est Biblioth. impér. (Espagne).
(Cat. de l'hist. de France,?. 500).
En 1691, M. Cotton, sans désignation de livre, JUPILIA, vo)'. Jo BU VILLA.
signale l'existence d'une imprimerie à Loudun nous JURA 110aS
trouvons effectivement à cette date (Catal. de So- [Cœs.], 't [Strab.] 'lcupxa-
leinne, III, no 3970) Les Amours de Colas, comé- "0; 6p~ç lPtol.], MONS Jun~ssus, le Jura,
die Loudurtoise, en beau langage (en cinq actes et chaine de montagnes
Lebet·bwg, qui se
en par Saint-Long. Loudun, G. Chachereau, rattache au réseau
1691, in.So de 2 ff. et 36 p. M. Gustave Brunet a alpestre.
donné de cette rareté une réimpression tirée a petit JuKEKSts
nombre. Cette pièce fut réimprimée dans la même URBS,St-Rambert-le-Joity, bourg
ville en 1732 par R. Billault. de Fr. (Ain).
L'arrêt du 31 mars 1739 supprime l'imprimerie,
et cette fois l'arrêt est exécute dans sa teneur, car le JUSnX(!A(?).
rapport fait à M. de Sartines en 1764 ne mentionne Nous ignorons à quelle localité peut se
rapporter
méme pas.le nom de la ville de Loudun. ce nom latin que noustrouvons sur quelques livres
du xvte siècle TestameW um ttbiq:itntis Dretttzn:-
JULIOLA,[PtOI-1, COLONIA JULIA dreanœ.Justingæ, ex ofCcinaVateriana. 1585. in-4".
fG. Rav.], colonie romaine du N. de (Gat. G. Willcr, p.84.)
l'île de Sardaigne, dont les ruines se JUSTINIANA PRIMA, Voy. SCOPI.
voient à Torre Vignale, suiv. Mannert,
et suiv. d'autres géogr. à Castro Doria. JUSTIN[AXA SECUNDA, VOy. ULPIANUM.
Jus-nNopons, voy. ~EclDA.
JtJLIO~IAGUS, VOy.ANDEGAVa. Capo d'Istria,
Est-ce à cette ville que peut s'appliquer la sous-
JuLMMAUus[Tab. Peut.], DurLmGA,loca- 1622 sur un
cription JUSTINOPOLI que nous trouvons à la date de
livre que décrivent Feuerlin et Bauer
lité duS.-O. de la Germanie, auj. Du- JttstiJustinopolitani
(Jttstini) mysici-ilim iniqui-
tli~agenou Tutlingela, ville du Wurtem- tatis eiusqtte vera Apocalypsis, siae secreta secre-
berg sur le Danube, ou PnuLEKnoRFjUM.torum(amosum,
turco-papistica secreta,
cui ipsa calumttia
contra
tituhem
Libellum
Pfulle~rdorf, en Souabe. secreta Caluiuo-Turcica, pr~c~xit,
authore quise/'also Lhco-
Mi1 JUTIA. JUV1NIACUM: 682
neatum Cogmandolum nominat. Justinopoli, 1622,
iu-4°. xtv"s.),vi))cde)aNorique~surteC.
JovAvus, le Salzach, auj. Sah6M)'g~
[Cell.], JuTLANDtA [Zeilerj, voy. CAR- chef-lieu du cercle de ce
S<6o!a'
TRIS. dans le gouvern. de la haute
nom,
JUTREBOCUM [Zeilerl, Autriche; c'est la patrie de Mozart.
JUTEMiOCKUM., yV82Se7i-
ville Falkenstein donne 1620 comme date de l'intro-
felsense opp. [Struvias], Jtt<e)'6oc/t, duction de la typographie dans cette charmante
de Prusse (reg. de Potsdam).
ville nous ne pouvons la reparler qu'à l'année
L'imprimerie existe dans cette ville au xvme siè- 1594: D. Joh. Iielleni Eugellitudisclte hisforier:,
cle; en voici deux spécimens que cite Struvius: was sich besonder in lleligiuns saclten, rort 60
T'otfa' Eckhardi rectoris Quedliburgensis, epistola Jahren, nemblich von dem 2 der Regierrmg Künig
de rebus nonnulfis lutreboci ad Georgiam Caro- Ilenrichs dess 8 biss auff das 21~efzt~er~OH)i)t)t
Iiiin Gosstnm, <'OMSM<e7na<<)«esyndicum, seripta. 7ti)Mte~e)nMjyetra!)e'). Salzburg,1594, in-4°.
lutreboci, 1730,in-4°; et: D!. Pauli JacobiLe%hardl
ordo cousulum /utreboceusium cum nonnutlis JUVENACIA, JUVENACIU1(, Gt0Ué72a'0, pet.
sub iis gestis. [utreboci, 1732, iii-80. du Napolitain di Bari).
port (terra
JUVANTIIJS FL., dans le Picénum, auj. le JcvENCtACUM PALATIUM [Charta Lud. pii,
Trofate fleuve qui traverse la dé a°832); est-ce Juvisy, commune de l'lle-
de Ravenne. de-France (Seine-et-Oise) ?
JUVAVUM [Tab. Peut., Inscr. ap. Grut.], JuvmiAcuMPAi,,kTiinf,anc. villa Mérovin-
!VAVO JUVENSE CASTHUM [Not.
[It. Ant.] gienne suiv. l'abbé Lebeuf, Juvigny,
Imp.] JUVAVIA [Not. Eccles.], JOPIA, de- village près Soissons (Aisne). Les deux
puis SALISBURGUM~ SALZBURGUM, SALEBURC dénominations précédentes pourraient
(en franc. du xn" s.), SALEBRUCE (au n'avoir qu'une signification identique.
KAHREN (?), en Illyrie. dans le gouv. de Tauride, au N.-E.
VogtfC<t<.M't-<tr.,p.667)etBauer(Bf<'t. de Simphéropol.
ft&)'.r<!r.IV,p.l69)indiquentl'unctl'autreiin n Une mission évangélique écossaise établie dans le
livre publié sous cette rubrique, qui rappelle la for- pays en 1802 fit venir d'Europe un mairie)
mot Carirrtltic: Nomem Testamen- typo-
me allemande du graphique. et en 1807 500 exempl. des liuangilcs de
tum l:ermanico-yVertdicnm; Nettes Testament nn- A'<afMtt~M y furent tirés in-foi. sur papier bleu
sers 7/e)'rn./esM-C/tr<s«, durch Gotlieb /ai'ri<;t!'m, il faut encore citer comme produit de cette impri-
in die Wendische sprache übersetzet. Kahren, merie
1709, in-8°. Nouveau Testnmettt en langue des Tartars-
de Roumé- Vognfs. Karas,1813, in 8° (Catal. Rémusat).
K,UWAI, ORTA I\.AIWAI, bourg
lie, voisin de Constantinople. KARISL1CU\f, voy. CARISIACUM.
A diverses reprises, à Constantinople comme dans
KARROFA, 1'Oj'. CARROFUM.
la plupart des capitales ou des grandes villes d'Eu-
et de les juifs
rope, à l'exception de Paris Londres,
KAUFBURA, KAUFBYRA ~Zeiler~,Kctufbeuetet,
furent persécutes, leur matériel saisi ou détruit, et
ils transportèrent dans des localités rapprochées du ville de Bavière, sur'la Wertach (Ober-
centre de leurs affaires leurs établissements typogra-
ce fut ainsi
donaukreis).
phiques au xvut° siècle, qu'ils imprimè- Cette ville possédait une imprimerie en 1732, dit
rent quelques-uns de leurs livres saints sous la )1. Cotton.
rubrique Kaiwai; le plus ancien spécimen décrit
dans la collection Oppeiiheim remonte à 1717. KAZANUM, Kasazt, ville et chef-lieu de
CALA. gouvern. dans la Russie orient., sur la
K,U.A, voy.
Kazanka, l'un des principaux entrepôts
KAUS, voy. CALISIA.
du commerce, entre l'Asie et l'Europe.
KALMUNDA, Kalmùn:, bourg de Bavière, Cette ville possède une université depuis 1803
sur la Vils (Regenkreise). l'imprimerie, ce puissant levier des études académi-
ques, y fut introduite en même temps; en fait de
KARALANSKA, ville de Russie, sur la Tun- classiquesoudelivres didactiques, on y donna pen-
guska, dit M. Cotton; nous croyons dant cette première année 1803 deux éditions du
Coran, l'une in-tio, l'autre in-8". Plusieurs volumes
que ce mot est une dénomination en turc oriental, imprimés à Kazan en 1802, figu-
lithuanienne de Konigsberg. rent au catal. Silv. de Sacy (n°~ 1501, 1507,1514,etc.).
La première édition de la Bible lithuanienne fut
KauL, anc. forteresse de l'empire d'Alle-
publiée sous ce nom de lieu, en 1735, par Philippa
Kanieri, in-8° goth. vendu magne, qui, malheureusement pour
Kristupa
121. chez Turgotétait daté de 1738'L'exempt,
un bel exempt. s'est trouvée sur le fréquent
elle, pas-
de ce rare volume est conservé à la bibl. royale de
sage des armées françaises; auj. tête
Danemark, un autre à celle de l'université de
du pont de Strasbourg, au confluent
Wilna. (Voy. Graësse, l, p. 398.)
de la Kinzig, de la Shutter
autre nom lithuanien de
KARALAUCZUJE, et du Rhin
de Bade).
.KOH~St~, voy. REGIOMONTUM. (gr.-duché
Cefutlàqu'unestimable librairede LiUe,.M. Panc-
KARAS,Karasou-Basar, ville de Russie, koueke, héritier des manuscrits de Voltaire, de con-
685 KEITH. KEXHOLMIA. 686
cert avec le Sr Caron de Beaumarchais, qui cher- mé dans la ville même en 1777, dit M. Cotton;
chait à faire oublier, par le bruit qui allait se faire à Lowndes ne signale pas ce volume.
l'entour d'une vaste entreprise littéraire, le scandale
¡(riss; de
qui s'était fait à propos de l'affaire des fusils four- KEnESDiNUtf, Kreisch, bourg
nir aux insurgés d'Amérique; ce fut dans le fort de in Comitatu Albensi
Transylvanie (pagus
Kehl, loué pour 18 ans, que MM. Panckoucke et de i11 fe1'iori)
Beaumarchais formèrent un important établissement
destiné à donner au monde lettré Michael P. Székesi exerça la typographieà Kreisch
typographique,
la première édition collective, réellement digne depuis 1684jusqu'à 1687; le matériel dont il se ser-
de ce nom, des œuvres de Voltaire. On sait que vait était la propriété du comte Wolfg. Bethlen
Beaumarchais s'était rendu acquéreur des admi- (J. Németh. Typogr. /7un[)<tr., p. 88) voici le titre
rables caractères du célèbre imprimeur de Birmin- d'un volume publié par cet imprimeur: l'osi-
gham, Baskerville, et qu'il confia la direction litté- lianes theologicce ex articnlo de ministerio eccle-
raire à MM. de Condorcet et Decroix de Lille; il ne sfastico. Rtspond. Joa))neXe<p., 1685, die 26 sept.
conserva guère que le rôle de banquier de l'entre- Keresdini, per Mich. P. Székesi, in-14-.«
M. Ternaux (d'après Kiihier, Hislnrich Afituz-
prise, cependant il donna quelques notes qu'il signe
ainsi .a Note du correspondant général de la So- 7<ei!M<f<<noen, IX, p. 116, et Gundling, Ilisiorie
ciété liltéraire au sujet de der Gelahrtheit, p. 187) cite un autre livre et un
typographique. (Voy.
cette belle publication des OEu- fait historique que nous devons rapporter: Bethlen
Beuchot, Pré(ace
vres de l~ollnire, Paris, Didot, 1829, 34 Quérard, Wolgangi (comitis de) prioribus seculi XVII
Notice sur lés ceuvres de Voltaire, anniscancellaW i auliciTransyluaniae,historiaram
Peignot et le Pannonico-Dacicarum lib. X. a clade blohaczensi
Manuel.)
1526 usque ad /Inem seculi, in arce Kreusch
KElTH, villed'Écosse (Banffshire). Transy)vaniœ, typis et sumptibus auctoris, in-fol.
Quand l'imprimeur fut arrivé à la p. 801, le château
M. Cotton, dans son nouvel ouvrage, cite une édi-
fut pris par les Turcs et le comte alla mourir en
tion de l'Exposition o( the New Testament du dr
esclavage. Un siècle après, quand on voulut rebâtir
Gill, comme publiée en 1'7M, avec le nom de cette
localité comme lieu d'impression. le château, les ouvriers trouvèrent dans un caveau
Ce livre aéchap- muré un amas de papiers pourris. C'était l'édition
pé aux recherches si consciencieuses de Lowndes,
entière de l'ouvrage, jetée là au moment du siège
qui en cite plusieurs éditions, et consacre à ce
on ne put en composer
savant hébraïsant un article très-développé. que deux exemplaires à
peu près intacts, dont l'un fut placé dans la biblio-
ville du comté de thèque du comte de Schaafgotsch à Hermsdorf, et
KELSO, Roxburgh l'autre dans celle de Breslau. Aussi Bauer dit-il de
(Écosse), avec les ruines d'une magni- cet ouvrage: Liber rarissimis t'arfor, cujus dtto
tique abbaye. salfem exemplaria intcgra ire crue lilierato ex.
Cette localité possédait une imprimerie en n82, startl. Vogt raconte également le fait, mais avec des
détails tout différents. ·
et en 1802 James Ballantyne (l'éditeur du « Kelso
Wati en t'!97, etc.) y donna une charmante édi- KERESZTURINUM, Nénet-Ke!'es~titr, .1i1'eul~,
tion des « Afinstrelsy o( the Scottish Border n de
sir Walter Scott. (Note de M. Cotton.) ville de Transylvanie, dans le comitat
d'OEdenburg (Croatie).
KEMBERGA, VOy. CAMERACUM AD ALHIM. Un imprimeur nomade, nous dit Németh (Typ.
CnEMNITIUM. TfMtt~arfŒ), exerça la typographie dans cette petite
KEMNITIUM, voy. ville de l'année 1597 à 1604, sous la protection de la
KEMPTENA, VOy.CAMPIDONA(CAMBIDONA famille Nadasdi, à laquelle appartenait le château de
Kéresztur. Voici la liste de ses étapes: on le trouve
patrie de Thomas A Kempis. à Német-Ujvarini, en 1581 et 1597; Il Monyorokerc-
M. Ternaux dit qu'un ouvrage kini en 1589 et 1591, à Schützini en 1593, enfin à
généalogique par
Albizius fut publié à Kempten en 1610; ce livre nous Sarvarinien 1602.
est inconnu, mais du même auteur nous pouvons Ce Joannes Manlius mourut peut-être en 1605,
car à partir de cette date on ne voit plus figurer son
citer: Ant. Albizii tractatua brevis conrinens decem
p)'fncfp!a doctrine C/t!'t«fana'. Campidoni, 1612- nom; de 1610 à 1619 le typographe de Keresztur
18t7, 2 part. in-8" (cité par Windekind avec cette s'appelle Emeric Farkas..
note Omnia Albizii admodunt rara SM't<); ces pu- Németh cite un grand nombre de livres hongrois
blications d'Albizius ont été très-probablement im- exécutés par J. Manlius l'idiome des Magyares
n'étant point familier à nos protes, nous les omet-
primées à l'aide d'une presse établie dans le couvent
des Bénédictins de Kempten. trons et ne citerons que ce volume latin: HartLie·
Nous trouvons encore le nom de Xempten sur un bii Georgü Tubingensis poetœ laureati, carmen
volume imprimé en 1623 P. Meidertini kleine heroicum. magni~co 7J.FranciscodeA'ada.<d.
Catechismus, das ist, kurtze GYarnung, Ermah- qui pie et placide irt Christo 4 Januar. anno 1004
und 1'rosisehri((t, nach Anleitung des h. Saruarini expirauit sacrum. Impressum typis
nung
Catechismi. Joannis Manlii Kereszturini, 1604, in-4° de 10 ff.
Kempten, bey Christoff Krausen, 1623,
i n-12. KESDIENSIS SEDES, localité
Kesd, de Tran-
KENDALIA, CONCANRIUM, Ke~tdal, Kiskby- sylvanie siége d'un évêché.
Kendal, ville d'Angleterre (comté de
KESMARKINUM, Kaysersmark, petite ville de
Westmoreland). Hongrie.
Le ter janvier 1731, parut un journal, a The Ken- Matthias Vitriari exerça l'imprimerie dans cette
dat Courant*, imprimé par Thomas Cotton un localité de 1705à 1708, ou, du moins, un livre impri-
nouveau périodique, the aa''ea6te Aliscellany D, mé à chacune de ces dates est cité par Németh (Ty.
imprimé par M. Ashburner, fit son apparition en Nous reproduisons
pog· lfungar.). le titre latin du
1745 [Cotton's Supplem.]. dernier: Thessedik l'auli ~)«;/t0ft0-r)'en<~i/tteos.
ville d'Angleterre (Warwick-
KENILWORTH, 77Kf9. Jlebiliter
monia.
gravissima. clearitatis
data
queri-
orbt. Kés-
B!f))9ar!eo-C/tris<)aHO
shire). markini, 1708, in-4° de 4ff. en vers latins.
Ony voit les magnifiques ruines du château que
Walter Scott a rendu si célèbre. Le livret explicatif KEXIIOLMIA, Ke~holln, ville deRussie [Fin-
de ces ruines (llistory and dtacrtptioui fut impri- lande] elle est aussi appelée Knrelogo-
687 KHARKOVIA. KILKENIA. 688
rod, Korelskigorod,id. est CareKœpro- établi en 1659;en
lité s'appelaient
nulles imprimeurs de la loca-
Gowett et Pinnell [D. Cotton's
pugizaculum. Suppl.]. Deux vol. imprimés à Kidderminster fig.
au 1er cat. ltich. lieber, sous les nos 7351 et 7352.
KIIARKOVIA, Kharkov, ville de la Petite-
Russie, chef-lieu de gouvern. KiEiDANY, pet. ville de Russie, dans le
Université depuis 1803, l'imprimerie suivit de gouvernement de Wilna.
près; voici un livre qui date des commencements de Cette ville fut fondéeet presque entièrement peu-
cette typographie: S. Marschail von Bieberstein. plée par des émigrants écossais; elle possédait au
Flora Taurico-Cat~casia. Charkov. typis academi- xvf siècle une école importante et une imprime-
cis, 1808, in-8". rie M. Cotton rapporte le fait d'après Krasinski.
KnESROWANj KESKOUAN (MoNï), dans le
KfJoviA, JHe~' Kiew, Kitizo (en polon.),
Liban.
Kjobhv (en russe), ville de la Russie
Plusieurs monastères et plusieurs imprimeries Blanche chef-lieu du gouvern. de
existent ou ont existé sur cette montagne voici le
résumé de quelques communications, ce nom; cette ville est formée de
qu'ont bien
voulu nous faire quelques voyageurs érudits, entre trois en graclins,
étages superposés
autres M. Marius Fontane, qui a résidé longtemps surmontant lesrives du Dnieper; c'est
en Syrie.
'Le père Adam, dit Gérard de Nerval (YOyage en l'une des villes saintes des Russes.
Orient, t-1I), m'apprit que la première imprimerie Université fondée par l'emp. Nicolas mais l'impri-
avait été établie il y a cent ans, à Mar-Hanna (il faut merie religieuse est antérieure; le monastère Petcher-
peut-être lire Mar-Jouana, c'est-à-dire St-Veaft), skoï (moiiasteritim Petzsarskiense Ktovense), qui
couvent des Grecs-catholiques, par un religieux renferme danssesvastes catacombes les restes de 110
d'Alep nomméAbdallahZeker, qui grava lui-même et martyrs, est connu, dans les annales bibliographi-
fondit les caractères; beaucoupde livres de religion, ques, sous le nom de ~lonastère des Grottes de
d'histoire, et même des recueilsde contes, sont sortis Kie/: Nous avons eu l'occasion de voir chez M. Tross.
de ces presses bénies. n plusieurs spécimens de ces presses conventuelles,
Si Gérard de Nerval avait lu Volney, le père Adam d'une exécution typographique Bach-
irréprochable.
ne luiauraitrien appris; en effet celui-ci, dansson meister assigne expressément la date de 1618 à l'in-
Etat politique de la Syrie (édit. F. Didot, p. 248), troduction de l'imprimerie dans ce monastère.
se sert presque identiquement des mêmes termes, Voici ce que dit Hoffmann (de Typogr. in 7~oton.
et de plus il donne le catal. des ouvrages imprimés et/.f(/!)fa)t).
dans ce couvent qu'il appelle Alar-Ilannah ci C/tou- a Anno 1635, necreptxov, qttod Nestor 7!H</M)io-
air. Le premier livre imprimé est un Psautier rum chrottographtts Slavonica lingua conscripse-
de Dav en arabe, de 1733. Abd-Allah meurt en
1755. rat, in quo l'atrunt, q!li in Cryptis Kiovieitsibus
concliti sunt, vitar recensetttur, a Sylvestro Kosso-
Voici maintenant d'autres détails:
On compte trois imprimeries vio, episcopo liutheno-Dlscislavisnsi, Orszanetai
dans la montagne, el ~o/tHoot'Cft~t, in compendium redactum ae in
dont deux appartiennent aux Maronites et aux linguam polonicam tt,ansiallim prodiisse testatur
Grecs-catholiques. De ces deux premières, l'une, .lonnnes /.fer<'i)nMS. Idem <<6fr h'ncKa Slavonica
syriaque, que possèdent les moines Libanais dits 1661 Kiovia;, typis Slavorttcis impressus, extat. o
Bélédié, a été importée de l'Europe en 1789, par un Mais nous avons des indications antérieures, quoi-
des moines nommé Séraphin Chouchani de Beyrout. que moins précises:
Elle fut installée en premier lieu dans un des cou- 1.'êditioii des Quatuor Evangelia Slavica dialccto
vents de la communauté nommé Alar-Alouça el veferi ecclesiastica. imprimée en car. cyrilliques,
llabaclti, et le premier volume imprimé l'année sans désignation de lieu ni de date, in-fol. de 412 fr.
même de l'installation 1789 fut le Service de la avec fig. sur bois, a très-probablement été exécutée
Afesse marouife, comme le démontre la préface dans le monastère du xvtt" siè-
au commencement
duditlivre. Cette imprimerie fut transférée en 1S15 cle.
dans un autre couvent du même ordre, nommé
St-Antoine Kozhaia ou du Qouzahié, situé dans le Un nouveau 1'estament, en slavon, publié 3 la date
de 1630, estsouscrit au nom du: dlounsterium Peta-
Gebbch elle fonctionne encore aujourd'hui. sarskiense Kjouense.
a La même communauté possède une seconde typo- Voici, imprimé avec les mêmes caractères, un
graphie arabe qu'elle fit venir d'Europe en 1855, et livre très-important que nous avons vu chez M. Tross
qu'on installa dans un des couvents de l'ordre nom- en 1856: SYNOPSISrILI KRATKOESOBRANIE. Synop-
mé Seydet Jamish, dans le Kesrouan. sis oit Vfectfeti abrégé de diverses annales sur le
a L'imprimerie du culte grec-catholique fut intro- commencement de la nntion slavo-riisse et les pre-
duite en 1712 environ (nous croyons 1732) par un
diacre nommé Abd-Allah Zakher mtersp)'MeMdf!<at't«e(<e/He/SM)'taM'e<<'<
elle fut établie
dans le couvent de Mar-Ilanna-el-Choueir, c'est-à- grand prince de Kiej ~indimi)', et ses succe.c-
~eMr's,ju)!(;u'att~a)'rMo<<0)'e Alexiewitck.
dire dépendant du Choueir ou Choanir, village du .Imprimé dans le Monastère des Grottes de Kief, par
district de Kesrouan le premier volume imprimé autorisation de l'archimandrite.Innocent Iziel,
est intitulé: ~tf;9n et Zemân, ou la Balance dn l'an 1680, pet. fig. sur bois.
Temps.. D
Suivant une autre version el Chouair serait un J(ILO"IA.
KlUA, voy.
village dépendant du district du Afetlcn « te Met-
ten est un district chrétien et non druse il est ICtLr;ewa, KtLREKA, FAXUM OU CELLA STI
habité par 24,000 Maronites et 8,000 Druses seule- ville
ment. n CANICI, CAMCOPOL1S, Killienlt~,
L'un des livres les plus importants d'Irlande, sur la Nore, chef-lieu de
qui soient sor-
tis des presses du couvent de Mar-llannah est une comté (Leinster).
édition des SS. l;cangiles, enarabe In Monasterio
Lowndes cite un livre imprimé à Kilkenny en
St-Johannis in Kesrowan Monte, 1776, in-foi. de 16~6 A Tragedy oj Colus Jury, or Lircltda's
315pp. Dlisery (for ~t'fattda), by Ilenry 7!M?'<t/<e«fi, 1646,
KinDEMUNSTER, ville du comté de Wor- in-4°. Dansla bibliothèque diocésaine de Cashel, dit
M. Cotton, sont deux spécimens de l'ancienne typo-
cester (Angleterre). graphie de Kilkenny: Proclamalion o/'t/te suprême
Un libraire du nom de Neville Simmons y était council oj the coM/ederate catltolics. Kilkenny
689 KILLOCIA. KIRKBRIDE. 690
1618. Et le second: The declaration or Owen ther(1721,m.l728) Nicol. Lûders (1729, m. 1730)
O'Neill, wilh the answer of the council o( the Gottfried. Bartsch (1731-1746). [Lackmann, p. 20.]
confédérale catliolics of lreland, même date Parmi les volumes sortis des presses de Joachim
16 pp. in-l° ces pièces sortaient d'une imprimerie Reumann, il ne faut point omettre de mentionner
qu'avait établie, lors.de la révolte de l'Irlandeen 1641, une édition du célèbre traité de Tribus Imposto-
le légat du pape Rinuccini, dans le but de faciliter ribus, Kilonii, literis et sumptibus Joac. Reumanni,
la propagation de pamphlets catholiques destinés à 1680, in-12.
surexciter l'esprit religieux en Irlande contre l'op- Deux imprimeries particulières sont signalées
pression presbytérienne. par Lackmann, comme ayant existé à Kiel, l'une a
L'IIibernia Vominicana de De Burgo (Thomas la fin du XVIIe, l'autre au commencement du XVIII»
Burke) fut imprimée à Kilkenny, sous la rubrique siècle; la première est celle du professeur Matthias
Colonia Agripp.; une note mss. que M. Cotton a Wasniuth, et de son fils Ic médecin, qui porte le
lue sur l'cxeinpl. de ce livre rare appartenant un même nom elle. fonctionna en 1692, sous la direc-
prêtre catholique, dit que le premier projet de l'au- tion de Joachim Reumann, typogr. de l'Université;
teur était de le publier avec cette souscription la seconde est celle de l'orientaliste Il. Opitius, et
Canicopoli, lypis Jacobi Stokes juxta prœtorium l'imprimeur Barthold Reuther en était le directeur.
et que le manuscritfut livréà l'imprimeur sous cette
forme, mais que la terreur qu'inspiraient alors les Kbipeklacum, Quimperlacum, Qttimperlé,
lois sévères réglementant la presse fit substituer ville de Fr. (Finistère).
à cette rubrique celle de Cologne.
KINGSTON.
KiT.LOCtA, Kihnalon, bourg d'Irlande; du
Un très-grand nombre de localités portent ce nom
comté de Limerick (Munster). en Angleterre; M. Cotton ignore à laquelle on doit
rattacherl'indication suivante: J. lioy's commen-
Kilmarnock, ville d'Ecosse, dans le comté- tary on the 150'* Psalm. Kingston, 1615, in-1"
cité Lowndes).
d'Ayr. (non par
L'imprimerie date en cette petite ville de l'an sur l'Arrow,
Kington, petite ville d'An-
1783; ce fut là que, deuxans après, le célèbre Robert
Burns publia ses premières poésies l'oems chiefly gleterre (Herefordshire).
in theScottish diatecl, by Robert Burns. Kilmar- Un imprimeur du nom de J. Burril y était établi
Wilson, 1786, in-8° avec figures, tiré à 600 en 1793 Rev. John Lodge. Introduclory Sketches
nock,
exempl., et cette première édition est devenue abso- lowards a typographical history o( the couuty o\
lumeut introuvable (Cat. Walt. Scott, p. 199). Hereford. Kington (J. Burril), 1793, in-8°. Ce vo-
L'exemplaire de l'illustre compatriote de Robert lume est décrit au Hanual de Lowndes.
Burns est décrit o IVith additional poems from
andoneof Burn's autograpli excise Kiovia, voy. Kijovia.
Newspapers.
reports. » En 1789, citons: David Sillars's poems.
in-8". KIOVIENSIS PALATINATUS, le Woiewodat de
Kilmarnock, 1789,
Kiew en Russie.
KlLMORA, VOy. Cmi.MORIA.
Kingsalia rCamdenl, Kingsale, bourg du
KlLONIA, KlLONUM, ClIILOMIUlf, KlLIA HOLSA- comté irlandais de Cork [Munster).
torum, Kiel, ville du Holstein; port im-
portant sur la Baltique. Kirchaina (?)r Kirchayn, pet. ville de
Université fondée en 1665; musée; bibliothèque. Prusse, dans la province de Brande-
Adam Ileinr. Lackmann de Hambourg consacre, bourg (?), ou, Kirchheirn, petite ville
dans son livre sur la typographie {Annat. typogr. de Bavière -(Oberdonaukreise); voy.
selecla qiucdam cap.), un chapitre spécial aux CLARENNA.
débuts de l'imprimerie à Kiel; ce travail intéressant
est beaucoup trop long pour être même analysé ici. L'imprimerie débuta dans cette ville, quelle qu'elle
Le premier produit de la typographie locale qui soit soit,avecle xviio siècle: llenrici Kornmanni Liber
venu à la connaissance de ce bibliographe est un de miruculis vwrluornm. Kirchaina, 1601, in-8°
volume in-l° qui remonte à l'année 1528, et il est (Osmont, 1, p. 388; Bauer, Suppt., t. II, p. 168); cet
vraiment bizarre que Falkenstein avant tout n'ait Heinrich Kornmann est l'auteur d'un livre plus
point consulté Lackmann, et de puisqu'il n'ait point rare encore et infiniment plus recherché ftlons
rencontré sur les livres anciens de trace d'impres- Venais; Fraw Venus Berg. Franckfurt, 1611, in-8°.
sion antérieure à 1667, qui est la date absurde Des impressions souscrites à ce nom, aux dates
qu'il fixe à l'introduction de l'imprimerie à Kiel. 1604, 1610 et 1611, figurent à la Bodléienne.
Voici te titre du volume cité par Lackmann Dat Une seconde édition dn livre de Miraculis mor-
erste capittel des euangelisten Sl-lUaltheus, gepre- tuorum, à la date de 1610, figure à la vente de
diget unde uthgelechl thom Kyll dorcli Mclchior l'abbé Hive, sous le n° 021 elle porte le nom d'un
Hoffmann, KOnincklicker majestat tho Dcnne- imprimeur, Wolflius.
mareken gesette prediger. Nege dyne oren vor- Du même II. Kornmann le traité de Miraculis
gyttdynes Volckes, undedynes Valers IIus Psalm. vivorum, imprimé Kirchainœ, 1611, est décrit par
XLV. GedriicktthomKyll, yinJare m.d.xxvhi, in-1. de Bure (Bibi. instr., n" 1441), et Bayle, qui consa-
Lackmann cite plusieurs autres ouvrages impri- cre un article à notreauteur, déclare que tous ses li-
més encette même année 1528 et l'année suivante; vres sont aussi recherchés que curieux et rares.
plusieurs catalogues anciens, celui de Maittaire
entre autres (Lond. 1748), nous donnent les titres KmciiEMiujii Palatium, Kirchtim, village
de volumes imprimés A Kiel au xvie siècle. d'Alsace (Bas-Rhin).
La fondation de l'académie ne put que donner une
nouvelle impulsion
o Initio
aux travaux typographiques:
KHieiisis
Kiritium,Juriez,' bourgde Prusse (rég. de
igitur academice, lypographia
novum merito incipit àuspicium, primo eius initio Potsdam).
longe felicius. »
Les typographes de l'université sont o ab epocha
Kirkrmde, village du comté de Cuinber-
condilà academiœ » Joachim Reumann (1665- land (Angleterre).
1698) à cette date il se retire à Hambourg Bar- En 1711, un imprimeur, du nom de Robert Ree,
thold Reuther (1698, m. 1721) ;J. Christoph. Rev- s'établit dans cette localité et y publia: Spiritual
691 KIRKBY-LONSDALE. KUTENSKOJMONAST. 692
Pleadings, by the Rev. John Hunter, minister
à Lowndes). Le second volume cité
of lowy, Kralitz, petite ville de Moravie
Ayr (inconnu
par M. Cotton, duquel nous traduisons cette note, (Autriche).
est également resté parfaitement inconnu au biblio- • Nous trouvons dans Bauer (I, p. 103) trace d'im-
graphe anglais Lowndes; mais, comme les deux ou- pression dans cette ville à la date de 1579, et ce ren-
vrages sont décrits par M..Cotton comme étant en seignement est confirmé par Graësse (I, p. 371)
sa possession, nous ne pouvons point en révoquer Biblj Ceské 'djt' prwnj'ssesty, sans lieu, 1579-93,
en doute l'existence; en 1712 Topica sacra, or 6 vol. in-4°. Voici la note intéressante de M. Graës-
Spiritual logic of Thomas Harrison, livre imprimé se Cette Bible, faite sur les textes hébreu et grec,
pour la première fois en 1658 ce Thomas Harrison sortit de l'imprimerie particulière que le baron
était chapelain de Henry Cromwell, avec lequel il Jean de Zerotjn avait mise à la disposition des frères
alla en Irlande, où il devint lecteur de la cathé- Moraves à Kratitz près du château de Namust, en
drale de Dublin, Christ Clmrch l'édition de Kirk- Moravie, qui lui appartenait. Les traducteurs furent
bride contient les < Hunler's spiritual Pleadings » Albert Nicolaus de Silésie, Lucas Hélitz de Posen,
en supplément, de la p. 155 à la p. 278. J. /Kncas senior, Esaias Crcpolla, et Georg Stregi-
cius (ou Vetter) conseniores, J. Ephraim, Paul Jes-
Kirkby-Lonsdale, ville d'Angleterre, sur senius et Jos. Capito, tous frères Moraves. M. Schaf-
la riv. Lane de Westmoreland). farik (Gesch. d. Stav. Sprache, p. 337) a prouvé que
(comté
A. Forster presque toutes les découvertes de prétendue criti-
imprima dans cette ville en 1801 que et d'exégèse dues à nos savants idéologues et
a Seward's tour ta Yorac's caven. The Kirkby-
Lonsdale Magazine, formant deux vol. in-8o, y fut théologues modernes se retrouvent dans les notes
de ces érudits arriérés de 200 ans; le mérite de la
publié en 1820-21. [Cotton's Suppt.] traduction n'est point discutable. Cette Bible est
d'une excessive rareté, tous les exemplaires ayant
Kisdemum, Kayst, pet. ville de Transyl- été supprimés avec un soin extrême parles jésuites,
vanie. après la mort du roi Frédéric V, électeur palatin.
Cette Bible a été réimprimée deux fois à Kralitz en
KlSMARTONIUM, VOV.EINSESTADIUM. 1596, 6 vol. in-8° (un exempt, provenant de M. Li-
bri a figuré à la vente Pseudo-Canazar); et en 1613,
KiSSINGA, KIZINGA,CHISSINGA, Kiswigen, in-fol.
pet. ville de Bavière, sur la Saale, dans Une réimpr. de la Bible de Kralitz est indiquée
la Franconie inférieure; eaux miné- par Graësse (p. 371), comme exécutée sous la ru-
rales. brique: Hradcy-Kralowy. 1618, in-fol. de 438 p.
KRALOVELOTHA.
KLAGENFURTUM, VOy. CLAUDIA. Lieu d'impression supposé; c'est le château de
M. Ternaux cite: Amandus Grœcensis, Paseua Bel-CEil où le prince de Ligne avait sa typographie
anima christianœ. Clagenfurti, 1695, in-'i°. particulière, et ce fut sous ce nom de lieu qu'il fit
parattrel'un de ses plus curieuxouvrages: Préjuges
KLINGENRFRGA, Klingenberg, château de
militaires, par un officier autrichien. A Kralove-
Bohême sur une montagne, dans le lotha, 1780, 2 vol. in-8°, lîg. grav. par Choffard,
cercle de Prachim. d'après les dessins du prince. Nous avons vu chez
M. Tross un précieux exemplaire de ces deux volu-
KLITSOVIA, Klitschow, bourg de Pologne mes, orné des dessins originaux du noble écri-
de Sandomir).. vain.
(palat.
du West-Riding, Krasznensis COMITATUS, le comitat de
KNARESBOROUGH, bourg
dans le Yorkshire Kraszn, en Hongrie.
(Angleterre).
The Mstory of the castle of Knarctborough fut KREMS, ville
Krembs, petite d'Autriche,
imprimée dans cette localité en 1769. sur le Danube.
Kœsfeldum, VOy. COSFELDIA. Près de là s'élevait la riche abbaye de St-Benoit
de Gottweig (voy. Gottwicdm) M. Ternauxcite:
KOLOSVARIA, voy. Claudianopolis. Chrislliche Kirchen Agenda. Krembs, 1571, in-fol.
Kopinga, COPINGA, Koping, pet. ville de Kriziensis Comit., le district de Kreutz, en
Suède, dans la préf. de Westeras. Transylvanie, dans le comitat d'OEden-
Kopytz, pet. ville de Russie dans le burg.
gouvern. de Mohilev (Russie occi- Kkuswick, nom d'une ville de Lithuanie
dent.). dans le palatinat de Brzesc.
Les juifs avaient une synagogue dans cette ville, M. Cotton cite un livre de C. Musitanus, auj. à
et y établirent une imprimerie en 1799. la Bodléienne, qui est souscrit au nom de Krus-
wick ce bibliographe le croit imprimé à Genève.
KOREGISMA,
Gismi, Koregism, village près
de Constantinople; auj. l'un de ses Kudacum [Cell.], Kudack, bourg de Russie,
dans la prov. de Kiew, sur le Dnie-
faubourgs.
Les Juifs y établirent une imprimerie au xvi° per.
siècle Schmidt cite Libellus Ruth cum commen-
lario Samuelis de Uzedo. Gismi, prope Constanti- Kukoliensis COMITATUS, le comitat de Koc-
nopolim, 1597, in-Ii» Wolfius annonce le livre sous kelburg, dans la Transylvanie (Lande
le nom de Samuel Oseida. La Bibi. sacra de Le der Magyaren).
Long mentionne deux ouvrages exécutés en 1597
et 1598. KUTENSKOJ Monast., couvent de la Petite-
KOYARIENSIS dans le gouv. de Kbarkov.
PAGUS, le district de Kôwar, Russie,
en Hongrie. Bachmeister a signalé le premier l'existence d'un
établissement typographique au xme siècle, dans ce
Krama, Kraliew Morawm, Hradcy-Kra- monastère, dont il ne détermine pas la situation
693 KUTTEMBERGA. KYRIOPOUS. 694
exacte. Henderson (Biblical researches and Tra- assez complets sur ce premier imprimeur de Kutten-
vels in llussia) mentionne deux éditions du Nou- berg, Martin de Tissnow ou de Tischnowa. D'après
veau Testament, en caractères cyrilliques, exécutés le règlement des maîtres es-arts et doyens des facul-
par cette presse conventuelle, l'un sous la date de tés, dont le mss. est conservé à la biblioth. de Pra-
1632, l'autre de 1652 il va de soi que ces deux volu- gue, ce Martin fut nommé bachelier en 1489, créé
mes sont de la plus grande rareté. maître ou docteur en 1493, enfin en 1497 doyen de
la faculté de théologie et examinateur de l'univer-
Kuttemberga, Kuttenberg, ou Hora-Kutta- sité de Prague il abandonna alors son établissement
na (en tchèque), ville de Bohême typographique, et se retira dans cette dernière
de Czaslau), ville.
(cercle voy. Cutna.
C'est l'une des premières villes du royaume de Kuzal.iî VALUS Ct.austrust, couvent de Mav
Bohême dans lesquelles ait pénétré l'art de l'impri- Antonious dit Qouzahié, au Liban.
merie. Une Bible bohémienne, traduction de la Vul-
gate, y fut imprimée en 1489; elle est décrite par L'imprimerie exista dans ce monastère de moines
Panzer (I, p. 469), Biblj Ceskâ. Nanorach Cutnacli, chaldéens réguliers en 1610: Psalmi (syriace et
Skrze mue Marlina z tissnoiva, 1489, in-fol. gotli. arabice). De claustro qui est in valle Kuzala in
Monte Libano perfecit magister l'aschalis Eli et
de 612 ff. à 2 col. de 50 lig. avec flg. en bois, gra-
vées par l'impr. de Tischnowa [Graësse]. On ne con- humilis Joseph filius Amimah ex Caram Sadde.
naît qu'unscul exemplaire complet de ce précieux 1610, pet. in-fol. de 260 p.
incunable il appartient à la bibliothèque de l'uni- Schuurrer, qui, à la p. 351 de sa Bibi. Arabica,
• décrit ce précieux psautier, en signale un autre, à
versité de Prague.
Bauer, en citant cette Bible de Kuttenberg, la date la date antérieure de 1585, mais pour démontrer que
ce livre n'a jamais existé, et a du probablement être
par erreur de J 498; c'est une simple transposition
déchiffres. confondu avec celui de 1610.
On ne retrouve plus trace d'impression au mo-
Quelques années après, en 1506, les Vénitiens
imprimèrent une magnifique Bible bohémienne, nastère de St-Antoine de Qouzahiô que 198 ans après
ce psautier de 1610 un livre de prières imprimé en
in-fol.; ce fut Pierre de Lichtenstein qui mena à
fin cette difficile opération, que les typographies de synaque et en arabe karchouni figure au cat. S.
sous le de Sacy, n° 1335 à la 4» p., on lit en arabe Ce
Prague et de Kuttenberg avaient cependant- déjà osé
c'est dans une livre a été imprimé au couvent de Alar Antonious
entreprendre; des remarquables plan-
ches de cette Bible, gravées par le maitre au monogr. de Qouzahié par les soins des moines chaldéens ré.
L. A., que l'on voit figurer parmi les anges des ténè- guliers, pendant la vie lie notre maître illustre
bres le pape Jules II, un excellent Mar Joute/' Taîlan el-Batrirk el-Antaki (Patriar.
pontife, mais
et qui peut-être che d'Antioche). Ce Uvre a été terminé le 20 de
légèrement mondain se laissa
emrainer un peu loin par le souci des vanités tem- Tichrin premier de l'an. 1808 du Messie. Pet.
in-8° de 11-220 p.
porelles.
Panzerciteun autre livre sans date exécuté àKut- (Voy. au Catal. S. de Sacy, I, 412, la note consa-
crée à cette imprim.)
tenberg par le même Martin de Tischnowa c'est une
traduction en tchèque des rables d'Esope, in-û°.
Joh. Korzinck, l'historiographe de Kuttenberg, dit KYBURGUM, Chuigeburgum [Ann. Sangall.],
que l'imprimeur, aussitôt après la publication de Kyburg, bourg de Suisse (canton de
VEsope, se mit à composer la Bible que nous venons
de décrire; ce serait donc 1488 ou 1487 qu'il faudrait Zurich)..
assigner comme date à l'impression de l'Esope. KyriopoliSj Herrnstadt ville de Silésie
Le même Panzer (t. IV, p. 341) donne des détails
(rég. de Breslau).
LABACUM, voy. jEmona. LABADUNUM, LABODUNUM, LABODUNA CIVITAS,
Vogt [Cal. Libr. rar., p. Ci53] nous donne une LupODUNUM[Auson.J,Ladenburg, Laden-
indication que notre devoir de compilateur nous
oblige recueillir: une traduction croate des Loci berg, petite ville fort ancienne dugr.-
theologici Phil. Melanchlhonis, 37 ff. in-ft", sans duché de Bade, sur le Neckar, entre
nom de lieu, doit avoir été imprimée à Laybach la
dédicace allemande à l'électeur de Saxe, adressée Hcidelberg et Mannheim.
Nouspouvonsfaire remonter l'imprimerie dans
par Primus Truber, Antoine le Dalmate et Etienne cette petite localitéàl'année 1597 Lalebucli, wun-
Consul, natif d'Istrie, est datée de: a Laybach, am 20
July, im Jahr 1562 » Voy. aussi à cette occasion derbarlicher seltzamer Zeitung und Geschrichten,
les Amœnit. de Schelliorn et le Florilegium de der Lallen lu Lallburg. Getruckt zu Ladenburg,
Dan.Gerdes. 1591, in-8». Bodolphi Ilospitiiani in epistolas
Ce Primus Truber, né en Carniole, ministre luthé- Pauli ad Galatas Homil. 61. Laboduni,1598, pet.
rien à Aurach, puis à Derendingen, dans le Wur- in-fol
temberg, mort en 1586, est le premier qui ait faitt Noustrouvonsau catal. Solger,II, p. 85, un pam-
graver, sur différents corps, des caractères glago- phlet plus récent, mais que nous citons à cause de
litiques, ou de St- Jérôme, et les ait mis en œuvre la façon dont l'imprimeur latinise le lieu de sous-
pour l'impression, au xvie siècle on voit par la cription Galiniti, S. Anatomia societatis lesu,
préface des Principaux articles de la religion una cum aliis opusculis.Labaduni,1633,in-4°.
chrétienne., imprimés avec ces caractères, en cette LABANi;Aqile, Ta Aaëavà ûJarx [Strab.]/
même année 1562, sous la rubrique Tubingen,
in-4°, que c'est le baron Von Ungnad, de Carniole, localité d'Etrurie, auj. Grotta Marozza,
quia fait les frais'de cette entreprise. près de Mentana (Etats du Pape).
J.-Bapt. Mayr, imprimeur à Laybach à la fin du
xvue siècle, a également employé le caractère cyril- Labeatis PALUS [Liv.], Labea™ [Plin.],
lique on servien, et le glagolitique, lequel, au dire lac de l'Illyrie Barbare, dans le terri-
de J.-L. Frisch, n'est autre chose que l'alphabet
servien, dénaturé par les calligraphes. Jansen toire des Labéates, auj. Lago di Bo-
(Essai sur Vorig. de la qrav. II, p. 166) consacre gana, près de Scodra en Dalmatie.
une intéressante notice à ces divers alphabets, et cite
comme réunissant les deux types Jean Weichard Labf.i.lum, Lavello, ville de la Basilicate,
Elire des Herzogthums deux
Vatvasor,
vol. in-fol., imprimés à Laybach en 1689, oh les
Crain, prov. napol. du roy. d'Italie.
deux caractères servent de deux
à l'impression
colonnes mises en regard, de façon que l'œil puisse LABERUS, Aaëïipo;, ville du S.-E. de l'Hiber-
sans effort apprécier les différences et la corrélation nie, auj., suiv. Camden, Killair, pet.
des deux alphabets. ville du comté d'East-Meath (Leinster).
Au catal. Thorpe de 1842, sous le no M8, figure le
rare vol. que nous avons inscrit à l'art. jEhiona. Ce Labiavia, Labiau, pet. ville de Prusse
libraire dit également: • This is the earliest spéci-
men of printing at Laybach. » (rég. deKônigsberg).
Sous l'empire, alors que l'Illyrie était province Labicum, voy. LAVICUM.
française, Charles Nodier fut appelé aux fonctions de
bibliothécaire de Laybach un peu plus tard, quand LABIENICASTRA[Cses.], Laubium IZeiler,
Junot, duc d'Abrantès, fut nommé gouverneur de
l'Illyrie, il fit paraître un journal, le Télégraphe Mirœus], Lobbe, bourg d,e Belgique,
en quatre langues, et la direction en fut sur la Sambre (Hainaut); anc. abb. de
illyrien,
confiée à l'illustre auteur de Jean Stocaf. Bénédictins.
697 LABINIUS FL. LACTORA. 698
LACCIUS Portus [Flor.], Adinxio;[Diod.], Lacock Abbey (Locus Beat* Marle), anc.
la Tarracon., auj. Montiel, bourg0 de la Tyrol, dans la vallée de l'Inn, avec une
Nouvelle-Castille. forteresse importante.
LAMPA, Aâu.Tta, A&nta [Sçyl., Polyb., Ptol.1, Landericiacum, Landrecies, Landrecy,
Aâp.irï, [Steph. B:], Lappa, ville du N. ville forte de Fr. (Nord).
de l'ile de Crète, auj. Kurna, Korna, M. Cotton, dans son dernier Supplément, fait
sur un petit lac [Pashley]. remonter la typographie dans cette ville à l'année
1713; nous ne savons absolument point sur quelle
Lampas [Arrian.], ville de la Sarmatie donnée repose cette assertion; les arrêts du conseil
dans la de 1704-1739, le rapport fait a M. de Sartines, en
Europ., auj. Halaia-Lampada,
1764, ne mentionnent en aucune façon cette ville.
Crimée, ou,suiv. Mannert, Jalta.
Landishutum, VOy. Landsiiutum.
LAMPEA,Lampeus Mons [Plih.], montagne
de l'Arcadie, auj. Eîanda Oro. Landrecy, village de Suisse.
Lampra, Aocjiirpa iiTCÉvspSsv ou xaôuTCEfôsvla C'est probablement de Landecy, village situé sur
limite mérid. ducanton de Genève [v. l'Atlas du gé-
[Strab., Paus.], localité de l'Attique, néral Dufour], qu'il est ici question.
auj. Lamvrica. Nous citons cette petite localité, parce que plu-
sieurs lettres du général de Monlesquiou, du mois
Lamum, tlarino, bourg de la Campagne de de novembre 1792, sont publiées sous la rubrique
Rome. de Landreci, près Genève, de l'imprimerie de
l'armée des Alpes mais elles sont imprimées à
Lanarius FL. [It. Ant.], pet. 11. de Sicile, Paris.
auj. Il Maaiimi. Landsbebga, Landsberg, sur la Wartbe,
l,NATIco VILLA, Louage, commune près ville de Prusse, dans le cercle de Delitz
Huriel (Allier). (rég. de Mersèburg).
« Osterkmdix olim pars erat MarchionalusLands-
Lancastria [Cell.], Langinia [Cluv.], voy.
bergensis, de quo Jo. Gottlob llornius edidit: Ums-
Alione. taaidlichen Bericht von dem allai Marggraj-
tlwm Landsberg, 1728, in-4°. » (Struv., Bibliolh.
LANCASTRIENSIS Comitatiis, Lancastershire, Saxon. )
en Angleterre.
Lancia [Flor.], Aa-jxia [Dio. C], LANCIA- Landsiiutum,LANDISHUTUM, Landshut, ville
de Bavière, sur l'Issar, dans l'anc. pays
TUM,Aa-paaTGv[Ptol.J, LANÇA[It. Ant.], des Consuanètes (Isarkreis).
ville des Lanciati dans la Tarracon., Université réunie en 1826 à celle de Munich les
auj. Soilanco, Sollancia, dans les Astu- bibliographes Falkenstein, Cotton, Ternaux, etc.,
ries [Florez]. ne font remonter l'introduction de la typographie à
Landshut qu'à l'année 1514; c'est à l'année 1505 que
Lancia OPPIDANA, Aa-pcfa 'CtemSâva [Ptol.], nouspouvons la reporter Christi Fasciculus floHdo
ville des Lancienses, dans laLusitanie, heroici carminis caractère digestus, a Wolfgango
Mayero, abbate Alderspacense. Landshuti, anno
auj. Idana, près de Ciudad Rodrigo. millesimo quingentesimo quinto, in-U. Ce rarissime
volume a la à notre con-
Lancia Transcuiuna, voy. RODERICOPOLIS. naissance, figuré, pour première fois,
dans le catalogue Thorpe, de 1842.
M. Libri (catal. de 1861) décrit sous les no' 1865
Lanciana, ANXANI, Molisina Provincia, et 1866 deux éditions d'un poëme fort rare sur
Molise, province de l'ancien roy. de l'astronomie, auxquelles il attribue la date de
Naples. 1513: Compulus novus et ecclesiaslicus totius fere
aslronomiœ fundamentum pulcherrimum conti;
Lancicia [Cluv.], Lancicium, Lenczig nens, cum addilionibus quisbusdam (sic) noviter
Lentschitz, ville de Pologne, dans le appressis. Joannes Weyssenburger impressit
Landszhut (1513) in-Ii°, front. gravé. Dans la seconde
Woyewodatde Masovie. édition la faute ûequi.tbusdamest corrigée, mais lc
mot précédent est écrit: addictionibus la gravure
Lancioburgum, Lamburgusi, Lambourg, sur bois a disparu du titre et la souscription est
bourg de Savoie, au pied du mont « Johann IVeyssenburger impressit Landesu-
Cenis. tense. »
Ce Jean Weyssemburger que nous trouvons, aux
Lanm:, Landen, bourg de Belgique (prov. dates de 1504 et de 1512, établi à Nuremberg, où il
de Liège). se donne la qualification de presbytèr, a publié à
Landshut quelques livres importants, parmi lesquels
Landarum TRACTUS,Sabuleta BURDIGALEN- nous signalerons: Collatiôes quas dicunlur fecisse
sia, TESCA Aquitanica, les Landes, vas- mutuo rex Salomoit sapientissimus et Marcolphus
racie de(ormis et turpissimus. A la fin Imprcs-
tes lagunes de sable, qui donnent leur sus Laiidesuiense per dflm Ioannè Weyssenbur-
nom à un départ. français, situé entre ger. Anno decimo quarto (1514) mense maii, in-4°
la Gironde et les Basses-Pyrénées. goth. de 10 ff. fig. s. b. (Catal. Ambr. Firmin-
Uidot, p. xxx) et particulièrement un Ars mo-
Landavia, Landavuji [Zeiler, Typogr. Al- riendi, dont neparlent ni M. Brunet, qui renvoie à
Graësse, ni M. Graësse lui-même: Ars moriendi ex
sat.], Landau, ville de Bavière, sur la variis sententiis collecta cum figuris ad resisten-
Queitch; a appart. à la France. dum in'mortis agone dyabolice suggestioni valens
cuilibet Christi fideli utilis ac mullum uecessaria.
Landecca, Landeck, ville de' Prusse (rég. In civitate Landescutensi I. W.
ducali, apud 1514,
de Reichenbach). Landeck, bourg du in-4°, avec 60 curieuses planches gravées sur bois.
705 LAPETHUS. LASIO. 70f.
Lassa y, bourg et chàteau du Maine au moy. âge, tous les peuples qui
(Mayenne) anc. titre de marquisat avaient été soumis à l'empire romain
Ce fut dans ce château, appartenant à Armand de occidental.
ModaillondeLespernc, marquis de Lassay, que ce
digne seigneur, quelque peu frondeur, et passable- Latiniacum, Lagny, sur la Marne, ville
• ment libertin, fit imprimer à très-pelit nombre un de Fr. (Seine-et-Marne); anc. abb., de
livre qu'il destinait à ses amis les plus intimes, et
qui est devenu à peu près introuvable aujourd'hui. Bénédictins; concile en 1142.
Ce sont ses Mémoires, c'est-à-dire un amas un peu
indigeste des petits faits, anecdotes scandaleuses ou Latiniacum,Latiniacus Villa, Lagny-le-Sec,
grivoises, bons mots, petits vers, en un mot des pro- village près Senlis (Oise); résidence
pos de la cour et de la ville, que le marquis a pu re- royale sous les Carlovingiens.
cueillir pendantsa longue et terne existence; ces mé-
moires embrassent une période de 75 ans (commen- LATINIACUS Lagnieu, pet. ville de Fr.
çant en 1663 et'terminés
qui conduit
en octobre 1726, avec un
le lecteur jusqu'à l'année (Ain); anc. propriété de la famille de
supplément
1738, c'est-à-dire jusqu'à la mort de l'auteur). M. de Coligny. Dans la légende de S. Domi-
Lassay a donné à ses mémoires le titre parfaitement tien, il est dit qu'un homme riche,
justifié, de Recueil de différentes choses il y a en nommé Latinus, donna son nom à son
effet de tout, même infiniment de choses insigni-
fiantes ou fastidieuses. L'exemplaire de M. de l'ixe- domaine, d'où Latiniacus [Quicherat].
récourt, pluscomplct
riale et de l'Arsenal,
que ceux de la Biblioth. impé- LATIUM [Varr., Plin., Mela, etc.], ri Aa-riv/i
comprenait 3 vol. in-ft", le pre-
mier de 371 pp. et le second de 262 le troisième [StraD.], 7i Aa-ri'vcov
-pi [Dion. Hal.], LA-
vol. était composé d'un Supplément de 96 p., qui tium Antiquum ou Vêtus [Tac., Plin.,
ne doit pas être confondu avec les 16 p. supplém.
signalées par Barbier dans l'exempl. de la Biblioth. Virg.], Latium NOVUMou ADJECTUM
impér.; ce supplément est intit.: Voicy des choses [Plin.], antique berceau de la race
qui me sont ertrore venues dans l'esprit depuis latine, dans l'Italie centralc, compris
celles qui ont déjà été imprimées.
outre les cartons.
11 renfermait
les 33 pages de réflexions et les
en entre la mer Tyrrhéniennc, le Sam-
passages écrits à la main par l'auteur. L'exempl. de
nium et la Campanie, arrosé par le
l'Arsenal possède deux notes manuscrites intéres- Tibre etl'Anio, et dont les villes prin-
santes, qui ont été reproduites
court.
au catal. Pixeré-
cipales, lors de la fondation de Rome,
étaient Antemnœ, Albe, Crustumerium
Lassira, ville des Edctani, dans la Tarra- Cameria, Collatia, Gabres, Tibur, Pm-
con., auj. Sariune, dans le S. de l'Ara- nestum, etc. Cette partie de l'Italie
gon. forme auj. la partie mérid. de la Co-
LASTIGI, dans la Bétique, auj. Zahara (?), marque de Rome, la délég. de Frosinone,
localité de la Sierra de Ronda, dans et partie de YAbruzzeUltér. II.
la prov. de Séville. Latodiuga, voy. Lacobhiga.
dans la Baltique, à l'entrée du golfe de mier ouvrage dont le père Le Long (Bibl. hist., I,
p. 359) nous donne le titre: liistaire de la sainte
Livonie; appartenait à l'ordre des face de Notre-Seigneur, qui est en l'abbaye de
chevaliers Teutoniques. Hlonstreuil-tes-Dapies, du dioc. de Laon. Laon. A.
Rennesson, 1660, in-16. Un Processionale Lau-
Lauba Lusatorum, Laubana [Zeiler], Lait- clunense y est imprima par le même Uennesson en
bçm,ville de Prusse, sur la Queiss (rég. 1067. En 1671 nous trouvons aux catal. Secousse,
Colbert, etc., et au P. Le Long: Joannes de Lancy,
de Liegnitz). hiMoria Fusniacensis Cœnobli ord. Cisterc. Lau-
L'imprimerie existe dans cette vieille ville de duui, 1671, in-ïi°. En 1682, Histoire des anciens
Lusace, à partir du xviu« siècle. Voici un titre que seigneurs de Coucy, parJovet. Laon, 1682, in-12. Cet
nous fournissent les Acta eruditorum, de 1708, imprimeur Rennesson resta fortlongtemps à la tête
p. 90: M. Godefr. Iloffmnnns, rectoris Lebens- de son imprimerie, puisque nous le voyons encore en
gescitichte der eoangelischen pastorum primario- 1702: Missale lîecclesiœ Laudunensis, cum assensu
ritm zu Lauban voii a. 1525. Lauban, 1707, in-8. Ludovici de Clermont. Excudebat Rennesson, 1702.
Et Struvius (Biblioth. Saxon., p. 933) Encomia bre- « C'est, nous écrit le bibliothécaire-archiviste de la
via consulum Laubanensium, a Paulo Christiano ville, le livre le plus ancien, imprimé à Laon, que
llausdorffs lMubanense (german.). Lauban, 1719, possède la bibliothèque. »
in-li°. Nous n'avons pas le nom du premier impri- Les imprimeurs qui succèdent à Ant. Rennesson
meur. sont llennefort, à la fin du xvne siècle, et Meunier
Falkenstein fait remonter l'imprimerie dans cette en 1720. Puis vient Charles-René Courtois, natif de
ville à l'année 1687, mais nous ignorons sur quels Compiègne, reçu en 1742, seul imprimeur à Laon
titres il se fonde. depuis le règlement de 1739, dit le rapport fait à
M. de Sartines en 1760. Ce Courtois exploitait deux
LAUBIUM, voy. LABIENI CASTRA. les arrêts du conseil de 1704 et de 1739
presses
n'avaient autorisé qu'un seul imprimeur pour la
Lauchstadtum, Lauchstâdt, ville de l'anc. ville de Laon.
Misnie, auj. dans la régence de Alerse- LauenbubgicusComitatus [Cell.], OUDuca-
burg (Prusse). Tus [Pertz], le Lauaiburg, duché qui
Laucostabui.um,Lichtstall, bourg de Suisse forme une des 5 prov. du Danemark,
(cant. de Bâle). à l'E. et au S.-E. du Holstein.
Lauda, voy. LAUS Pompeii. LAUENBURGUM [Cell. I Leoburgum [Zeiler],
LAUDANIA, Laudonia, Lothiania, le Lothian, Lauenburg, Lauenbourg, ville du Dane-
district d'Ecosse, qui forme auj. trois mark, chef-lieu de la province danoise
comtés, l'East-Lothian, ou comté d'Had- de ce nom, sur l'Elbe.
le Mid-Lothian ou comté M. Cotton fait remonter à l'année 1703 l'impri-
dington, merie à Lauenburg; r.ous manquons de moyens de
et le West-Lothian, ou
d'Edimbourg, contrôle, et enregistrons simplement le fait.
comté de Linlithgow.
Lauginga, Lauinga [Zeiler,
LAUDENSIS Ager, district du Mi- Bert.J, Lavinga,
Lodesano, Lavingar, Laugingen, Lauingen, sur le
lanais (territ. de Lodi).
Danube, ville de Bavière (Oberdonau-
Laudera, Lutiira Luders, bourg d'Al- kreis).
sace et anc. abb. (Bas-Rhin). Patrie d'Albert le Grand, de la famille des comtes
(le Bollstedt, dominicain, puis évêque de. P.atis-
Laudi S. Castellum, VOy. Briovera. bonne, que ses découvertes et ses connaissances en
chimie et en astronomie popularisèrent comme sor-
Laudiacum, voy. JULIODUNUM. cier, sous le nom du grand Albert.
Latona. L'imprimerie peut être reportée dans cette ville,
Laudona, voy. comme dans presque toutes celles qui avoisinent le
Laus Pompeii. cours des grands neuves d'Allemagne, à une date
Laudum, voy. très-reculée. Sans doute quelqu'un des apprentis
LUGDUNUM de Pfister, parti de Bamberg, se sera arrêté à Lauin-
L.AUDUNUM, Laudunensis Urbs,
gen, et y aura exécute l'ouvrage suivant, à la requête
Clavatum Rem., Flodoard.
[Hincm. du clergé ou des monastères: Liber beati. Augus-
Hist. Rem., Charta Lotharii, a. d'ôi] Uni ypponetisis episcopi de Consenm\\euangelis-
tarum pariitus in quatuor libros incipil feliciter. ||
Mons Laudum, Mont-Loon (Eginh. Chr.|, i,
(I)A'ter omnes diuinas aulorilales, etc. A la fin:
Loon [Sigebert.], Lugdunum [Gesta Liber. Beati. Augustini. Ypponensis. Episcopi de
R. Fr.], Laon, ville de France, chef- Consensu\cuangelistarum, explicit In
féliciter.
ciuitate. Laugingen. Anno a partit
lieu du dép. de l'Aisne; quelques géo- Im\\pressus.
virginis salutifero. Alillesimo quadrinJlgentesimo
croient qu'elle occupe la posi-
graphes septuagesimo tercio. Pridie. Idus. Apriiis, in-fol.
tion de l'antique Bibrax (voy. ce nom); sans chiff., récl. ni caract., en car. goth. de moyenne
trois de Prémontré, de S.-Benoit grandeur, 106 ff. à 371ig. plus 2 û".blancs.
abb., Le car. est semi-goth., semi-romain; les capi-'
et de Citeaux. tales sont d'un style exceptionnel, particulièrement
Cette ville possède une bibliothèque fort riche en l'N. Panzer pense que ce volume, le seul que l'on
manuscrits, provenant du fonds de la cathédrale et connaisse auxvo siècle, rubrique au nom de Lauin-
des abbayes du voisinage, détruites à l'époque de la gen, a été exécuté p.ir un imprimeur ambulant.
révolution; ces mss. sont au nombre de près de 500; Dibdin demande si cet imprimeur portait sur son
quelques-uns sont d'une haute importance le catai. dos ses presses et son matériel, et l'objection est
en a été fait avec beaucoup de soin par M. Félix assez plausible. 11 est fâcheux qu'aucun document
Ravaisson. n'ait pu nous révéler le nom de ce typographe, soit
Nousne pouvons faire remonter l'imprimerie dans qu'il ait stationné dans la ville soit qu'il n'ait fait
cette ville qu'à l'aunée 1660, environ voici le pre- qu'y passer.
7M-I LAUGONA. LAUSANNA. it2
Lavatk.e fit. Ant.], Lavaris, ville des Lea kl., Lee, riv. d'Irlande.
715 LEAMINGTON. LEGIO. 7dG
L,em [Ann. Hincm. Lier, Lierre, LEGIO, voy. FANUM S. PAULI Leonensis.
Rem.],
717 LEGIO SEPTIMA GEMINA. LEMANNUS LACUS. 718
LEGIO SEPTIMA Gemina [It. Ant.], Ae-jîov X,' Leinius, Lïnius FL., Leine, riv. du Hano-
rep(Aavw«i [Ptol.jj (Legio ad Leucas VII. vre, affl. de l'Aller.'
ville de l'Espagne
geminas),
auN.-E.
Tarracon.,
Léon, sur le teyrârgo'rdum, hameau situé
LEfRA, ·
sur la.
d'Asturica, auj. côte S.-O. d'Islande.
Toro, ville d'Espagne, chef-lieu d'in-
Nous avons vu, à Part. Hola, que les débris des
tendance, dans la capit. génér. de la typographies de Hoolum et de Hrappsey étaient aban-
Vieille-Castille et Léon. donnés dans une masure ruinée de ce village: on
se servit quelquefois de ce matériel. Un Psautier,
Nous manquons de données exactes pour établir exécuté sous la direction de l'évêque Vidalin, futt
d'une façon positive l'histoire de l'établissement de publié en 1801, sous la rubrique Leira.
la typogr. dans cette ville; Falkenstein et M. Cot-
ton font remonter à 1512 la date du premier livre Leiria Edeta.
(Liria), voy.
imprimé, dont voici le titre: Composicion de la
arte de la arizmetica y junlamenle de la geome- Leiria fCell.], Collippus (?)[Plin.], Leiria,
tria por Fray Juan de Ortega, de la orden de
S. Domingo, de los predicatores. Imprimido a ville de Portugal (prov. d'Estrema-
Leon en casa de Maistro Nicolau de Benedictis, por dura), au N.-E. de Lisbonne.
Joann Trinxer (ou Trinver) librero de Barcelona, "Les juifs, si méprisés en Espagne, dit Née de la
aiio 1512, pet. in-fol. en car. goth. de deux gran-
Rochelle, y ont cependant rendu quelques services
deurs, avec les armes d'Espagne gravées en bois sur ils ont fortement contribué à la propagation de
le' titre. dans les pays les plus récalcitrants aux
l'imprimerie
Ce rarissime vol. est à Bodléienne il ne figure, idées de progrès et de liberté » c'est à eux que l'on
que nous sachions, dans le catalogue d'aucune d'une typographie à Leiria au
doit l'établissement
des innombrables bibliothèques de France et nous xve siècle.
ne le trouvons décrit par nul bibliographe. cum Chaldaica
Proverbia Salomonis, para-
Le nom du savant dominicain, F. Juan de Ortega, et
phrasi et comment. Rabbi Levi Gersonidis
est traduit, en français du xvie siècle, par Jehan de Rabbi Menacliem- Mari. In dom'o egregii Don
l'Ortie, et son livre d'arithmétique, mis en langue Samuelis Dortas. e regio,tte longittqua, opera intel-
française, fut imprimé à Lyon, par Estienne Baland, ligentis filii ejus Abrahami, jussu et sumptibus
en 1515. (Voy. 1er catal. Rich. Heber, n° 4276.) excellentUsimi B. Salomonis Kolodri,
sapientis
Le nom de Trinxer est porté a la fin du xvie siè- absolitta denique I. die mensis av, anno et renient
cle par un autre libraire de Barcelone, dont le pré- cclii.
velSion in cantico Son V. (Christi, 1492), in-
nom est Francisco: c'est à lui qu'on doit la rare fol. de 226 ff.
édition des Siele Sabios de Borna, de 1583, dont Ce rare volume est publié sans nom de lieu, mais
Il. Grenville acquit chez Rich. Heber un bel exempl., les caractères du texte sacré et de la paraphrase
auj. au British-Museum; mais MM. Zarco del Valle à ceux du vol. suivant,
hébraïque étant identiques
et D. Sancho Rayon,les savants continuateurs de on a pu logiquement les attribuer aux presses de
Gallardo, écrivent ce nom Trinvei\ et leurautorité Leiria.
doit décider de l'orthographe. seu Josue, Judices et alii
Prophetœ priores,
La suite du grand ouvrage deces bibliographes sur Libri Samuelis acRegum, cum Hebraîca Jonalha-
la typographie espagnole nous permettra sans aucun ac comment.
itis paraphrasi, Rabbi David Kimchi
doute d'ajouter quelques faits plus détaillés à l'his- et Babbi Levi Gersonidis. Leiriae. Anno 254 (Christi
toire de l'imprimerie de Léon. et
1494), in-fol. (Litteris quadr., cum punctis
En dépouillant le vieux catal. anglais de John
accent.).
Bridges (London, 1725), nous avons trouvé (n° 3002) Le 3» ouvrage imprimé à Leiria, en 1490, nous
un volume imprimé à Léon, en 1545; c'est une tra- révèle le nom d'un imprimeur: Tabulte tabularum
duction espagnole du traité de la Sphère de l'Anglais asironomice régis Raby Abraham Zacuti astronomi
Johannes de Sacrobusco, in-4°; ce volume n'est cité serenissimi Emanuel rex
régis (sic) Portvqalie.
ni par les bibliographes espagnols, ni par Lowndes. A la fin Expliciunt tabula: opéra et arte saler lis
magistri Ortas curaque sua non mediocri impres-
LEGIONENSE REGNUM, LEGIONIS Regnum
sione complete existttttt. 1496. etc., in-4°. (Voy.
[Cluv., Cell.l, royaume de Léon, en Mendez, p. 165.)
il eut des rois depuis l'an 913, Nous devons croire que l'imprimeur de ce troi-
Espagne sième volume est le même D. Samuel Dortas ou
et fut réuni à la Castille en 1230.
d'Orta auquel on doit l'exécution du premier; ce
Samuel d'Orta « e regione longinquav, était sans
Legioniacum, Lecltenich, bourg delaPrusse doute de la famille d'Alfonso d'Orta, que nous voyons
Rhénane de Cologne). à la même époque figurer comme typographe à
(rég.
Valence.
Legradinum, Legrad, sur la Drave, ville
de Slavonie.
Leisnicium [Zeiler], Leissnig, ville de Saxe,
dans le cercle de Leipzig.
Legum, ville du S.-O. de la Les Burggravii Leisnicenses furent illustres
Atfvov [Ptol.],
Rei- (Struvius, p. 673 et .suiv.); ils furent la souche de
Sicile, près d'Halycite auj., suiv. la noble famille de lîantzau.
chard, Luca.
LeitjE Pons, Brùck an der Leithe, nille de
1,,EiiEnici, Letiierici Mons, Mons Leherii la Basse-Autriche, sur la Leytha.
[Suger], Monte Letiiericum Castrom, in
Parisino Johannis Lemannonius Sinus, the Loch Fine, en
agro [Litt. Reg.
Ecosse.
a. 13F>6], Montlehéry, Montlhéry, bourg
de Fr, (Seine-et-Oise); bataille en 1463. Lemannus LAcus [Cœs., Mêla, Plin .], At^îv-
va Àtu.v/1 [Dio. Cass.], Ae(Aâ«i [Strab.]-
LEGECESTRIA.
Leicesthia, voy. Lausonius LACUS [It. Ant.], LOSANNENSIS
LEICESTRIENSIS
COMITATUS,
Leicester-Shire, [Tab. Peut.], le lac Lénan, lac de Genève,
en Angleterre. Genfersee, en Suisse.
-719 LEMANUSPORTUS. LEMURISFL 720
1. Breviariom AD usum ecclesi.ï Lemovicensis.
LEMANUS PORTUS [Tab. Peut.], Lehanms
Impression m Castro Lemovicensi per Joliannem
[Not. Imper.], LEMAMS [Geo. Rav.], port 2 en un vol. in-8°. Le seul
Berton, 1495, part.
des Cantii, dans la Bretagne Romaine exemplaire connu de ce livre précieux, étant conser-
vé à la bibliothèque royale de Copenhague, n'a été
au S.-O. de Douvres, auj. Lyme, Lyme- décrit de visu par aucun bibliographe; il provient
Regis, dans le comté de Dorset, sur la du comte de ThoU, qui l'avait acquis au prix de
Manche. 1 £ 11 sh. 0 d. chez; WebLe à Londres, en 1751
notez que cet exempl. est imprimé sur vélin.
Lemaiuaco, Li^ariaco [Monn. Mérov.], Li- Une prétendue édition de 1490 du même bréviaire
a. 966], Limeray, com- est indiquée par M. Van-Pralit comme imprimée à
mariacus [Cart.
Paris; Molbech {Fortegneise over depaa Perga-
mune de Fr. (Indre-et-Loire). ment. Bibi. KiSbenhaven, 1830, In-8°, p. 12)
démontre l'erreur de M. Van-Prafit, mais nous ne
Lemegià Villa, Vby. Limolium. pouvons admettre que M. Graësse (ton. I, p. 534)
Lemgovia,Lemgo,petite ville de la Prin- accuse M. Brunet de soutenir l'opinion erronée de»
lorsqu'il dit formellement: à
cip. de Lippe-Detmold près Frank- Van-Praët,
l'édition de Paris, 1490, il est douteux
Quant
qu'elle
furt. existe du moins n'est-elle pas à la biblioth. de Co-
Falkenstein fait remonter l'imprimerie dans cette penhague».
ville à 1563 un livre cité par Mencken, Vogt, Bauer, 2. MISSALE AD USUM LEMOVICENSEM. Au r° du
nous donne un nom Ilermann dernier f. on lit en rouge et en noir Dlissale ad
etc., d'imprimeur:
Kerssenbroek. Paderbor- vsutn lemouicêlsis peroptime ordinalU: ac dili\\ Il
Catalogua episcoporum
itensitim, corumque aeta, quatenus haberi potue- genti cura castigaluj omnia neficessaria tle sanctis
?•««(, M. Ilermaimo a Kerssenbroek consarcina- dicti vsus cô || tinens officia. Impressu' le^moui-
(ore. Lemgoviœ, excudebat Bartholomeus Schlot- ceil. apud ymaginem fnte)merate gloriosissimeqs
in-8°. viginis^Marie. Per iolwnncm berton.^Anno in-
tenius, 1578,
carnationis diti. MillcsiJimo. ccccc. vicesima pri-J
Lkmincum Tab. Lemens, ma mensis augusli.
[It. Ant., Peut.],
Auv", en lettres rouges:
village près Chambéry (Savoie).
ilissale ad vsum Lemonicefl.
LemnosInsula [Plin., Liv., Mêla], A^voç Pet. in-!i° goth., avec rubriques en rouge, chif-
[Hom., Thuc., Strab., Ptol.j, île du N. fres, sign. et titre courant, sur 2 col. de 35 lignes
chacune, de V1H-162 fr. la Biblioth. impér.).
de la mer Aîgée, auj. Stalimene, Lemno, En 1510 ce Missel est réimprimé par le même
dans l'Archipel" près de la côte 0. de Jean Berton, et en 1516, parson lits, Paul.
l'Anatolie (à la Turquie). Un imprimeur du nom de Garnier donne sans
date, mais vers 15Û0, un vol. rare que nous trouvons
Lemoiga, Lemvicum, Letnvnq, bourg du à l'Arsenal Extraits de plusieurs saints Docteurs,
propositions, dicls et sentences contenant les grâ-
Jutland, près de Ripen. ces du très-S.-Sacrement de l'autel. Limoges, in-80
Lemovicensis le. Limosin, Li- s. d. goth. fi g. s. b.
Provincia,
de France. Une illustre famille d'imprimeurs, originaire de
mousin, anc. prov. Lyon, s'établit danscette ville vers 1570 c'est celle
des Barbou. Hugues, fils de Jean Barbou, qui donne
Lemovices Acplgouûu; [Strab. J,
[Cœs.. Plin.], à Lyon, en 1539, une édition bien connue de Marot,
AepGUi'xol [Ptol.], LEMOVICl, LlMODICINl après avoir succédé à son père, et exercé quelques
peuple de la- Gaule Aquit. I, années dans cette vilh:, transporte son industrie à
[Frédég.],
à l'O. des Arverni; le dép. Limoges, oit nous le voyons figurer jusqu'en 1589
occupait il fit tige d'intprimeurs, à Limoges
qui exercèrent
actuel de la Haute-Vienne, jusqu'à la-fin du xvme siècle, et à l'aris, où ils pri-
rent la suite des affaires de Coustelier; ce fut là
LEMUVICUM, Lehovica AD Vioennam, LEMO- qu'ils donnèrent cette charmante collection de
Castrum à l'imitation.des éditions
vic* LEMOVICENSE, anc. AuGus- classiques latins, imprimés
TORITUM LEMOYICUM [It. Ant.], AlISRITUM elzéviricnncs (c'est J. Barbou qui s'exprime ainsi,
dans le prospectus que nous avons sous les yeux),
[Tab. Peut.],A.ù-youij76piTov [Ptol.j, capi- et ces éditions sont aussi remarquables au point de
tale des Pictones, dans la Gaule vue de la correction, que par le mérite de l'exécution
Aqui-
sur la Vienne, typographique.
taine, auj. Limoges, L'arrêt du conseil du 21 juillet 1704 fixe à 4 le
chef-lieu du département de la Haute- nombre des imprimeurs qui peuvent exercer dans la
de d'Aguesseau et de ville de Limoges ce nombre est réduit à deux par
Vienne patrie
l'arrét du 31 mars 1739, mais ce dernier ne fut point
Vergniaud. rigoureusement exécuté, car le rapport fait à M. de
Ce fut dans cette ville que prit naissance un art Sartines en 1764 signale cinq imprimeurs J.-B.
essentiellement français, l'émaillerie, qui fut portée Dalesme, pourvu en 1729, 4 presses la veuve de
à son plus haut point de perfection par les Pénicaud Martial Sardine, 1758, 2 presses; son mari avait été
et Léonard Limousin l'abbé Texier et M. Maurice en 1712 Martial Barbou, 1758,
reçu imprimeur
Ardant le font remonter à la fin du VI' siècle, avec 4 presses; Pierre Chapouland, 1758, 5 presses;
Abbo, orfèvre et monnayeur à Limoges, qui fut le et J.-B. Fame, pourvu en 1760, 4 presses. L'impri-
maitre de S. Eloi. merie de J.-B. Voisin, qui existait depuis cent ans,
Limoges est une des trente-cinq ou trente-six fut supprimée en 1758.
villes de France qui ont possédé une imprimerie
au xvc siècle; cette typographie fut établie à la Lemovii [Tac.], peuple du N.-E. de la
requête de l'évêque et du chapitre de la ville, et les Germanie; habitait, suiv. Wilhelm, le
premiers livres imprimés sont tous des livres litur- territoire compris entre le Wipper et la
giques du diocèse.
Nous ne pouvons citer que deux produits de la Vistule.
limosine au xve siècle: le premier, à la
typographie
date de 1495, est un BREVIARIUM le second, à la date Lemuris FL., le Lemo, pet. fleuve de la
de 1500, est un M ISSALE. prov. de- Gênes.-
721 LENCIA FL. LEONA, 722
LENCIA FL., le Linza, fl. du Napolitain. Liége, d'accord ave: tous les bibliographes belges,
fait remonter l'introduction de l'imprimerie dans
Lendinaria, Lendinara, bourg de la Véné- la ville de Liège, et voici le premier volume exé-
cuté, ou du moins-celui que l'on s'accorde à citer
tie (Polesina). comme le premier
Lengenfejdexsis ARx, Burglengenfeld, pe- PnoriOSTiCATiON sur le cours dit ciel, courant
tan de grâce mdlvi, faite et calculée sur le méri-
tite ville de Bavière (Regenkreise). dien de la cité de Liège par Maistre Jehan Les-
Lenna CAS [Monn. Mérov.], Leima Cas- caillier, medicin (sic) praticant en la dicte cite,
demeurant en la rue S.-Jehan leuangelisle a l'en-
trum; on propose Lèns en Artois, qui seygne du bon Gryffon d'or. Imprimé à Lyége
est désigné comme Villa par Eginhard, cheu/. Henri Rochefort, in-4o de 4 ff. à longues
dans sa 69e lettre lignes, car. goth.
peut-être, suivant On ne connaît de cette pièce qu'un seul exem-
M. Quicherat, serait-ce une forme plaire, que conserve la biblioth. royale de Bru-
mérovingienne de l'introuvable HELENA xelles.
Comme nous ne pouvons citer de cet imprimeur
Vicus, de Sidoine Apullinaire. le nom
que cet opuscule, il nous faut mentionner
Lenoxia, le Lennox, anc. comté, puis du- de Gualtier Morberius, qu'il nous est pei mis de con-
sidérer comme le véritable père de la typographie
ché d'Ecosse, auj. partagé entre les son établissement eutune certaine impor-
liégeoise;
comtés de Stirling et de Dumbarton. tance et sa durée fut considérable, car l'obtention
de son brevet d'imprimeur remonte à 1558 et son
LENTIA,Lintzium ADDanubium, Voy. ARE- nom ne disparaît qu'à dater de 1595.
DATA. Le premier volume que nous puissions citer de
Gautier Morberiuf. est de 1560; il est intitulé: Bre-
Lentium, LENENSECastrum, Lensis VILLA viarium in usum vencrabilis ecclesiœ collegiatœ
Sancti Pauli Lt:odiensis. Gualteri
[Eginh.], Helen^e ou Elenje Vicus (?), Morberii,
Leodii, typis
anno dfli 1560. 2 vol. pet. in-8°. Le 1" de
Lentiacum [Guicc, Zeiler],ie?iS, ville de 332 ff. (Pars D'yemalis); le second de 440 ff.
Fr. (Pas-de-Calais) bataille en 1648. (Pars Estivalis) est daté de 1561.
On ne connaît que deux exemplaires de cet ou-
LkntuduMj Luttenberg, bourg de Styrie vrage.
Les livres liturgiques à l'usage de Liége et de son
(cercle de Marburg). diocèse ont été imprimés à l'étranger jusqu'en
Lentuljî, Lentulis [It. Ant.], Lentol^e [It. 1558 le premier Missel est de Deltt, 1477, et le
dernier est un Bréviaire d'Anvers, J. Steels, 1558
Hier.], AévTouXov[Ptol.], localité de la un grand nombre de livres de liturgie ont été pu-
Pannonie Supérieure, auj., suiv. Rei- bliés pendant ce long intervalle à Louvain, Bru-
chard, Lettichany, bourg de Hongrie. xelles, Paris, Cologne, etc.
Au xvne siècle nous ne citerons d'imprimeurs à
Leobergum, voy. LAUENBURGUM. Liège que. Vossiuu, qui imprima dès 1598 Ouverx,
vers 1620-1635; S treel, 165(1, etc.
Leobusium, Luba, Lubens, Leubus, bourg Près de la ville était le couvent de Bénédictins,
de la Silésie Prussienne (rég. d'Op- appelé S. Laurentius in Monte-Publico, S. Lau-
rent Publemont, dont la riche et précieuse biblio-
peln) anc. abbaye. thèque fut dispersée à l'époque de la révolution.
LEOCATA,Leucate, bourg de Fr. (Aude), Leodrincas, Ledringhem, dans le dép. du
près de l'étang du mêmenom. Nord [Quicherat]. e
Leodegarius (SANCTUs),S.-Ieger; plusieurs Leogara, voy. Legocestria.
localités en France portent ce nom,
Leogus, ile Lewis, la plus grande des Hé-
entre autres S.-Léger-sous-Beuvray brides
bourg de Fr. (Saône-et-Loire). [Caraden].
Sous le nom supposé de St-Léger, ont paru LEOMANIA, Lcmagne, anc. district de la
plusieurs livres dont on nous ignore le lieu d'im- Gascogne, auj. réparti entre les dép.
pression, mais quecependant croyons exécutés de la Haute-Garonne et du Gers.
à Sedan; nous citerons: Les Preuves de l'immor-,
talilê de l'âme, in-8° s. d., volumerare, porté aux Leominster, bourg d'Angleterre (Here-
éalal. de Tournes et desElzevirs.
fordshire).
,-r Lkodicum [Cell., ^Cluv.], Leodium |yEn. Le plus ancien spécimen de la typographie de
LCOCu'ïJ- X-J Silv., Ann. Lauriss., Ann. Einh.], LEU- cette petite.ville est décrit dans les a Notes and
queries o du 2 décembre 1865, et dans Lowndes
ticus Vicus [Ann. Prud. Trec.], Leudi- minister
j,r. r (III, 1375) William Llewellyn, of tlie
nuM [Ann. Hincm. Rem.J, LEUDICA, Gospels, al Leomiuster. A Trealise on the Sab-
Liuga, vicus publicus [Vita Car. M. bath. Leominster, 1783, in-8°. A Version of the
Llewellyn, ibid., 1780, in-12
a'. 7G9], AUGUSTAEBURONUM (?), Legia, PsalmsofDauid.byfF.
de VHI-392 pp. L'édition collective des œuvres
Locus S. Benedicti, ville des anc. Ebu- du rév. ministre est publiée audit lieu en 1791, et
forme 4 vol. in-«Su.
rones, dans la Gaule Belgique, auj.
Liége, Luttich, Luyck (en flamand), ville Leôx Prom., As'uv âxpa [Ptol.], CapoLionda,
de Belgique, chef-lieu de la province promont. de l'ile de Candie.
de' ce nom, au confluent de l'Ourthe et
LEONA, LEONENSIS ECCLESIA, voy. Fanum
de la Meuse; évèché fondé par S. Hu- S. PAULI LEONENSIS.
bert en 708.
C'est à l'année 1556que M. Gothier, libraire de Leona, Leoîjes, Lyons, Lymis-la-Forét,
723 LEONARDI (S.) FANUM.. LEOVARD1A. 724'
n. d., in-4° de 90 ff. goth. à 30 lignes à la page en- s'appelle auj. Molini, suiv. Leake et
tière, sans chif. ni sign.; commence par: ()( lier
era {iodes synrc liauer moder^Maria aile des Boblaye.
Mmelsche heerschiftpes.
fridom
Ende aire fria fresena
etc. Malheureusement on ne connait Leiitius, voy. Irtius.
qu'un exempl. de ce livre précieux, et le feuillet 90 LESA, Ayî<jo, Aqujë LesitantE,- localité de
et dernier, où peut-être se lisait la souscription,
l'ile de Ales, bourg
manque. M. Holtrop dit simplement, mais son auto- Sardaigne, auj.
rité est si grande que nous n'hésitons pas à repro- près duquel sont les Bagni di Bene-
duire son allégation: o Verisimiliier hic liber im- suiv. Mannert.
tutti,
pressus inquodam Frisiœ {Leovardiensi ?)monas-
terio, cura Viri lieu. llidde van Cammingha, Lesbos 1ns. [Plin., Liv., Tac., etc.], Aéooo;
circa 1480-87. »
île célèbre de la mer
[Hom., etc.],
Lepontii [Cœs., Plin.j, AwrôVn&i [Strab., JEgée, sur la côte d'Asie, où naquirent
les Alpes Maritimes les Ligures IGAUNI La plus ancienne publication souscrite au nom de
Limerick que signale M. Cotton est intit.: The Ala-
ou Ingauni, territ. à'Albienga; Ligures et datée de 1752;
gazine of magazines, il cite
Intemëlii, territ. de Vintimiglia enfin encore Roberi's Juvénile l'oems, 1763. Ferrar's
LiGUREsVagienni ou Bagienni, territ. de (John) the history of Limerick, from the earliest
records to the year 1787. Limerick, 1787, in-8°, etc..
Saluzzo.
Lima [It. Ant:, Geo. Rav.], Forum
Liguhia [Plin., Suet.], Ai-pjpior [Ptol.], voy.
LlMICORIJM.
h AtpoTixiii [Dion. Hal., Strab.], -hAi-ju-
cTi'vm[Polyb.J, Liguris [Tac], la Ligurie, Limici[Plin.l, peuple de l'Espagne Tarra-
province de l'Italie qui occupait la partie conaise, dont le territoire arrosé par le
S.-O. de la Gaule Cisalpine, entre le LIMIUSFL., auj. Lima, avait pour chef-
Pô au N. et la Méditerranée au. S.; sé- lieu LimicorumForum.
parée de la Gaule par les Alpes Mari- LunosALEUM, voy. Lesna.
times à l'O., et la Macra à l'E.; forme Limites, dénomination sous laquelle on
auj.les divisions de Coni, Nice, Gènes, désignait toutes les peuplades germai-
Saluzze et Alexandrie. nes confédérées, qui successivement
Liguiuc* Insulte, Aifûuv v-nooi[Strab.], îles étaient venues s'établir entre le Rhin
de la Ligurie, voy. Stcêciudes Ins., et et le Danube, depuis Cologne jusqu'à
Lerinje Ins. Ratisbonne; Forbiger a consacré un
long et remarquable travail à cette
LigusticumMare, golfodiGenua. agglomération germanique.
Liljea [Stat.], AÎXaia [Hom., Strab.], ville
de la Phocide, à la source du Cephis- LimnvE, Aî(i.vat[Strab., Paus.], localité de
laMessénie, que Leake place auprès
sus, dont les ruines sont appelées auj. de Nisi, sur le 11.Pirnatza.
Paleo-Kastro [Leake].
Limn^a [Liv.], AijAvaîa[Thuc., Polyb.],
Lilertium, Lii.lerium, Lillers, ville de Fr. ville dAcarnanie, auj., suiv. Kruse,
(Pas-de-Calais). Loutra, mais Leake en voit l'emplace-
Lilloa, Lillo, bourg et forteresse de ment à Kervasara.
Belgique, sur l'Escaut (prov. d'An- Limnus INS.[Plin.], Af^vc; [Ptol.], île sur
vers). la côte orient. de l'Irlande, auj. ile
LilybvEum [Cic., Liv., It. Ant., T. Peut.], Dalkey.
AiXûgaiov[Strab., Ptol.], Lilybeum [Jor-
la de LIMOLIUM, Limeuil, village de Picardie,
nand.], ville de cote 0. Sicile, suiv. Du Cange, qui cherche à prouver
auj. Marsala, dans le Val di Mazzara que cette localité est désignée par une
(prov. de Trapani). charte du roi Eudes de 890, sous le
Nous ne trouvons pas trace d'imprimerie dans nom de LemegiaVILLA.
cette villeimportante,antérieurement au xixe siè-
cle. (Voy.cependant Marzaria.) LIMONE Ins., voy. ELONE.
Lilyb/eum Prom. [Mêla, Plin.l, AiXûëaiov LimONUM
[Cœs., It. Ant.1, Aîjxwvov [Ptol.],
âxpcv [Polyb. Strab., Ptol.], AiXug/it; Lemunum [Tab. Peut.L Ratiatum fit.
âxpa, auj. Capo Boco, ou Capo di Marsa-
Ant., Greg. Tur.] (?), U>aT(aTov [Ptol.],
la, sur la côte 0. de Sicile. Vicus Ratiateïsis [Tab. Peut.], AuGus-
LIMAGA,LimaguSj Lindemagus, la Limmat, toritumPictonum (?), Pictavi [Ammian.,
riv. de Suisse, affl. de l'Aar. Cell.], Pictavia, Pidonum Metropolis
Lijiania, Aumania [Baudrandj, ALVERNiA [Cluv.J, Pictavium [Cluv.], ville caprt.
diction*, DEGÉOGR. 24
L1M0NUM. 738
737
fait remontrer qu'en considération de ce que ses
des Pictones dans la Gaule Aquitaine auroient été les premiers qui au-
prédécesseurs
Poitiers, chef-lieu du voient exercé l'imprimerie tant en notre ville de
auj. Poictiers,
univer- Paris qu'audit Poicliers depuis six-vitigls ans et
dép. de la Vienne (France);
plus, où ils ont toujours depuis de père en fils con-
sité, académie, anc. siége -présidial tinué cette profession d'imprimeur, au contentement
batailles en 732 et en 1336. et utilité du public et del'universitédudict Poictiers,
23conciles,
lesbeaux ouvrages et labeurs d'imprimerie, par
pour
« Ce fut à la sollicitation du bon roy Charles Vile lesdicts Marnefs, faicts assez notoires en notre
de Poitiers,
que le pape Eugène IV créa l'université royaume, nos prédécesseurs rois leur auroient con-
par une bulle donnée à Home, anno incarnationis même le feu
cédé et accorda plusieurs priviléges,
Domini 1431, quarto Kalendas Junii. C'est ainsi,
roi, notre très-honoré seigneur et père, que Dieu
et par la constatation de ce fait, que débute notre du 17 nov. 1597, etc.»
absolve, par les lettres-patentes
érudit correspondant de Poitiers, M. Barbier-Tri- Sans vouloir s'arrêter à ce que disent les lettres-
descendant des
part, conseiller à la cour, lede digne patentes du premier établissement des Marnef à
la vieille cité; et en
plus illustres imprimeurs Paris, M. Barbier-Tripart, s'appuyant sur ces six-
les Thoreau, lesFleunau, les Faul-
effetles Marnef, vingts ans et plus d'exercice, demande, avec toute
con et les Barbier sont les ancêtres paternels s'il ne faut point attribuer au
sorte de "probabilité,
de ce. bibliophile, véritablement digne de ce nom des Marnef l'exécution de ce Breviarium
des livres. premier
par son amour et sa science et tout au moins celle des Couslumiei-s
historiale,
Son père, imprimeur-libraire à Poitiers, s'était plu du Poictou, dont nous allons parler.
du
à réunir la plupart des plus précieux incunables mais Et nous demanderons, nous, sur quelles données
Poitou; sa collection fut dispersée à sa mort,
s'appuie La Serna Santander pour gratifier de l'hon-
de la ville s'enrichit heureusement
la bibliothèque neur de cette impression Jean Bouyer et Guillaume
à
de quelques précieuses épaves bibliographiques Bouchet?
cétte vente intéressante. Le second livre imprimé à Poitiers serait, selon
à l'année 1419 tous les bibliographes font
C'est que un Coustumier sans date et
de ta typographie i Poi- toutes les probabilités,
.remonter l'introduction
HisToniALE (auct. Landulpho sans nom d'imprimeur, décrit au Manuel (t. II,
tiers BreviariuM
de 8 ff. liminaires col. 384), et exécuté vers 1483, in-4° goth. a long,
Sagacede Columna); in-4°goth. au nombre ile 26 à la page, avec signa-
et de 314 ff. de texte, à long. lignes au nombre de lignes
sans ch. ni réel, mais avec tures.
31 sur les p. entières,
sign. A-t (2e alph.). Les Vit vin" premiers ff. contiennent Ce très-précieux volume offre cette particularité
une table à 2 col. Au r° du on lit Deo gras || qu'il porte au v° du dernier f. une marque d'impri-
tabula huius libri pictauis \\ipressi ppe meur, représentant un SI capit. gothique, surmonté
Explicil [|
in domo çupusdè viri illustris- d'une croix. Est-il imprudent de supposer que cette
sanctumllhUariû.
lula |J ni. marque est celle du premier des Marnef, laquelle
sillmi canonici eiusd' cc^clesie beatissinu dm
Vigilia assûptio [\ nis béate ville marie An\\no aurait précédé cellesdu Pélican et de la Fleur de
Le v°du f. est blanc. Au Lys, adoptées plus tard par ses descendants, et dans le
m.cccc.lxxixQ
on lit: Incipit breuiarUtm lusto- jambage médius de VIS, prolongé en forme de hampe
r° du ix« signé A,
riale vl homines bonis preteritis distant viuere, etc. et portant la croix, ne peut-on point voir un J capi-
tal a (J)ehan DE (M)arnef »? et cette marque
Ce livre est bien décrit au Manuel; un exempt.
de Ste-Geneviève, et ne couficme-t-elle pas d'une façon indiscutable la
est à Paris à la bibliothèque
trois autres sont conservés à Poitiers nous croyons présomption de notre correspondant ?
qui en a fait mention Un autre Coutumier poictevin, à la date de 1486,
que le premier bibliographe seu notilia in-fol. goth., sans nom d'imprimeur, est décrit au
est Hennings Uo. Clir.) Jiibliotheca lui Bauer Alanuel (col. 385 du tom. II); on n'en connait que
libr. rar. Kiliœ, 1766, in-8°, et d'après
deux exemplaires, l'un à Poitiers, l'autre à la bibl.
(Suppl. I, p. 253). à Paris, et tous deux man-
de la Cour de cassation
Ce livre important est dépourvu de nom d'impri-
meur mais on voit qu'il a été imprimé dans lala collé- mai- quent de titre celui de la Cour de cassation est
son d'un certain chanoine de St-Hilaire; compendieusement décrit au catalogue de cette
dotée Clovis, en façon ancienne coutume de Poitou, in-fol. »
giale de St-Ililaire, richement par
souvenir de sa victoire sur Alaric, avait un chapitre Nous ne nous arrêterons pas aux' nombreuses
éditions de ces Coustumes de Poictiers, avant ou
royal dont le roi de France était abbé [cujus caput
ipse rex Galtice est, dit Cluver), et dont le trésorierde après révision, aux dates de 1508, 15)5, 1530, etc.,
était chancelier-né mais nous mentionnerons celle de 1508, parce que
(son dignitaire principal)
l'université de Poitiers. Ces faits et t'innuence énor- c'est le premier livre sur lequel il nous sott permis
de St-Ililaire de relever un nom d'imprimeur, et ce nom glorieux
me exercée par cette collégiale
pour expliquer à la fois et la est celui de Jehan de Marnef, déjà signalé sur quel-
suffisent amplement
date reculée à laquelle remonte l'introduction de la ques livres imprimés à Paris Le Coustumier du
Poitou, auecques la briefue declaration et concor-
typographie, etcomment premier et établissementdut subsista sous son dance de chacun chapitre, et les ordonnances
être provoqué par le clergé,
dans une ville où son autorité royaux anciennes et nouuelles Cy finissent les
patronage-immédiat nouuellement à
ordonnances royaux 'imprimees
s'exerçait sans contrôle et sans contre-poids. (Poi-
tiers comptait, avant 89, 5 chapitres, 24 paroisses,. Poictiers, en la maison de Jehan de Marnef dit
Jehan du Liège, imprimeur etlibraire
11 monast. d'hommes et 15 communautés de fem- iurédel'uni-
versité dudit Poiclùn-s. /exixe iour du moys de
mes.)
bien que le nom du proto-typographe
Mais, poite- janvier l'an mil cinq cens huit. 2 tom. en un vol.
vin manque à l'incunable que nous venons de dé- in-8°goth. (Manuel, t.II,col. 385.)
nous permettra-t-on de soumettre Nous trouvons en 1512 d'autres noms d'impri-
crire, peut-être
une hypothèse que certains faits d'ailleurs semblent meurs, et ici nous empruntons à M. Barbier-Tripart
la description d'un volume intéressant « II s'agit'
justifier.
Des provisions d'imprimeur et de libraire du roy d'unLDCAiN, imprimé à Poitiers, qui est passé de la
mon dans
à Poitiers furent accordées à Jean 111 de Marnef, bibl. de père celle de la ville, que j'ai vu
1597. souvent et que je viens de revoir encore; je ne le
par Henry IV, le 17 nov.
Ces provisions furent confirmées par de nou- trouve pas mentionnéau Manuel: M. AiineiLticani
velles lettres-patentes du roy Louis XIII, en faveur Cordubèsis prœstâtissimi poëtce ac historiei
du même Jean de Marnef, lettres datées du 6 jan- Belltt Pharsalicù in-4°, sans chif., en caract.
vier 1611. romains, avec notes marg. en gothique. A la fin:
En voici la teneur « Louis, par la grâce de Impressus Pictaviis, per Magistrum lohannem
Dieu. Notre cher et bien amé Jean de Marnef, Bouyer ac Guilelmum Bouchet, apud sanctum
notre imprimeur en notre ville de Poictiers, nous a Hilarium de la Celle commoràt. anno a natali
739 LIMOSUM. LINDAUGIA. 740
chrisliano quingetcsimo duodecio supra millesi- les arrêts sont confirmés par un nouvel arrêt du 12
mum, nono calendas februarias. mai 1759.
Et nous autres Poitevins, ajoute notre excellent Le rapport fait à M. de Sartines en 176li signale
correspondant, nous nous gardons bien de confon- trois imprimeurs exerçant à Poitiers, mais l'un n'est
dre St-Hilaire de la Celle avec la grande collégiale, accepté qu'à titre de surnuméraire Jean Faulcon,
dont j'ai parlé à propos du Breviarium liisto- l'aîné, a succédé à son père Jacques Faulcon, en
riale. » 1746 il possède deux presses; Louis Braud suc-
Une autre preuve de l'existence et de l'association cède à son père en 1763; a cinq presses, dont une en
de ces deux libraires-imprimeurs", c'est une pièce taille-douce; enfin Jean-Félix Faulcon, âgé de 50 ans,
importante nouvellement découverte et qui. a donné reçu imprimeur surnuméraire en 1746, quatre
lieu à deux mémoires lus à la Société des anti- presses; et le rapport ajoute Nota. Les notaires
quaires de l'Ouest; je veux parler du testament de font tous les jours des ventes sans yappeler les
Jean Houyer, fait par-devant notaires, en date du libraires, ce qui fait qu'on y expose de mauvais
19 juin 1515, lequel contient un legs de 10 écus livres.
d'or en faveur de Guillaume Bouchet, qu'il appelle Le 25 novembre 1776, un nouvel. arrêt, rendu à
soit compagnon, et celui-ci, dans la quittance qu'il la sollicitation de l'intendant du Poitou, reporte à
donne des 10 écus d'or, quittance datée du 10 sep- trois le nombre des imprimeurs, qui retombe de
tembre 1515 et qui fixe la date de la mort du testa- nouveau à deux en 1792, par suite de la fusion de
teur, prend le titre d'imprimeur et libraire à Poi- deux imprimeries, et depuis cette époque jusqu'à
tiers. l'année 1839, ce nombre n'a point été dépassé.
Parlons encore d'un volume important, qui n'est Poitiers possède aujourd'hui trois imprimeries et
point décrit au Manuel; c'est la première édition plusieurs lithographies.
des célèbres Annales d'Aquitaine du fécond Jehan
ville de Fr.
Bouchet, procureur à Poitiers, que nous croyons LIMOSUM, Limoitx, (Aude)
frère de Guillaume Bouchet, l'imprimeur susmen- anc. capit. du comté de Razès.
tionné. C'est un in-fol. goth. avec ch.et sign.; il est
Intit.: LES ANNALES d'Acquitaine,' faicts et gestes Lemovicum.
Lïmovic^ voy.
en sommaire des roys de France. Au bas du titre
on lit Et sont à vendre à Paris en la rue Sainct- Limusa[It.'Ant.], localité de la Pannonie
et ci Poitiers
Jacques deuât Saincl-Yues,
Celle et deuant les Cordeliers par Jacques
à la
Bou- Infér., auj., suiv. Reichard, Galosfa,
chet imprimeur (c'est le fils de Guillaume). Au v° bourg de Hongrie (cercle au-delà du
du dernier f. on lit: Cy finissent. par M" Jean
et imprimées audit,
Danube).
Bouchet, procureur àPoictiers
lieu pour maistres Enguilbert de Marnef et Jac- Linarium, Ligniéres, petite ville de France,
ques Bouchet, libraires iurez de l'université dudit sur l'Ani on (Cher).
lieu. Le tiers iour dumoys de mars, l'an mil cinq
cent xxv. LlNCIA, LlKCIUM AUSTRI* V0V.- AREDATA.
En outre des fécondes dynasties des Marnef et
comme à Lincium, Ligny-le-Châtel, bourg de Fr.
des Bouchet, nous citerons imprimeurs
Poitiers au xvi« siècle: Jean Coussot, qui imprime (Yonne).
quelques livres pour Jacques Bouchet en 1525 et
ann. suiv., Blanchet, Nie. Logeroys, Nie. Pelletier, LlNCOT.NIA [CIUV.], LlNCOLKlENSlS CoMIT.
Courtois, P. Boisateau, etc. Au xvir siècle Anth. le Lincolnshire, comté d'An-
[Camden],
Mesnier, Fr. Lucas, Charles Pignon, Julien Thoreau,
Pierre Amassard, Abr. Mounin, etc., etc. gleterre sur la mer du Nord.
La ville de Poitiers, d'après une délibération mu-
LlNCOLONIA, LiNCOLNIUM [Cell.], voy. LliN-
nicipale de 1522, qui est conservée aux archives de
la ville, et contient l'état des marchands de la cité DUM.
par corps de métiers, avait à cette époque 17 im-
primeurs ou libraires. LINCOPIA, Civitas episcopalis, Linkôping,
M. Barbier-Tripart possède aussi sur parchemin ville de Suède, chef-lieu de préfecture,
l'original des Statuts et règlements des marchands au S.-O. de Stockholm.
libraires, imprimeurs et relieurs de la ville de
Poitiers au xvnc siècle; ces statuts sont signés des Un Breviarium Lincopcnse est imprimé à Nu-
syndic et adjoints de la communauté, au nombre remberg par Georg. Stuchs, en td93, in-8°, mais
de lj A quel nombre total pouvait-on porter la l'imprimerie ne pénètre dans cette ville épiscopale
communauté entière, si l'on en juge par une cham- qu'en 1635, année où l'évoque Jean Bothvid, avec
bre syndicale de 15 membres t'autorisation de la reine Christine, fait venir de
Calmar l'imprimeur Christophe Gunther [Kanuti
Ces statuts, approuvés par M. de Sainte-Marthe,
lieut. gén. en la sénéchaussée de Poitou, le 14 octo- fît.) qui y mourut en 1651 Daniel Nie. Kempe,
bre 163&, ontélé confirmés, autorisés et approuvés mort en 1690 Ephraim Petri Kempe, en 1700, etc.,
sont cités par Alnander, qui nous donne le nom
par lettres-patentes de Louis XIII, du même mois
ils ont ensuite été enregistrés: 1» par suédois du premier livre imprimé parChr. Gun-
d'octobre ther.
la cour des Grands-Jours séant à Poitiers, le 17 Nous préférons citer les titres latins de volumes
novembre 1634; 2° par la cour ordinaire et prési-
que nous empruntons à J. Scheffer [Suecta lite-
diale de la sénéchaussée de Poitou, à Poitiers, le
21 novembre 163Û.- rata): Pctrus Eschilli, pastor in AbB. Oratio pro-
lixa de persona Christi. Lincopiœ, per Guntherum,
Mais la prospérité de l'université, et par suite de an. 1636, in-d°. il.Jonas Pétri Gothus, episcbp.
l'imprimerie, décroissent rapidement à partir de in obilum Dn. llariœ
Lincop. Concio funebrts de
cette époque.
Grunaw, ex lob. xix, 25, 27. Lincopiœ, per cum-
« En 1702 et 1703, je ne trouve plus, dit M. Bar- dem, an. 1636, in-ii», etc.
bier-Tripart, que 11 imprimeurs et libraires dans
deux actes authentiques, le premier de création LINDA, VOy. LlNDESBEltOA.
d'une rente de 11 livres 10 sols par lad. commu-
LlN-
nauté, et le second d'un rôle de répartition entre les Lindaugia [Ann. Sangall.], Lindavia,
membres de la communauté d'une somme de 200 doa, Insula ad Lacum Acronium, [sur
livres à elle imposée pour l'entretien des recrues. »
Quelques livres], Lindau, ville de Ba-
Les arrêts du conseil de 170&et de 1739 réduisent
à deux le nombre des imprimeurs autorisés, et vière, sur trois iles du lac de Constance
741 LINDEMAGUS. LIPSIA. 742
Lissus [Cœs., Liv., Plin.L Aurai; [Polyb., LIVERPOOL (en ga'Jois Lle'rpwll), ville
repose cette assertion, qui semble contredite par la Le second volume exécuté par John Lettou porte
souscription de tous les volumes imprimés par lui de le nom de la ville où il fut imprimé: Expositiones
By Jacobus de Valencia. viz.
1485 â 11)90. super psatterium.
Le premier livre qu'il exécuta à Westminster est Usque ad psalm. XL. A la fin: Expliciunt reue-
intit.: THE DICTES AND SAYINGESOF THE PHILOSO- rendissimi aoctoris Valicii super psalteriâ huiusq.
à in ciuitate Londoniensi
PHERS il est daté de 1477 nous y reviendrons expSnes. Impresse ad
l'art. YVestjionastebium. eipensas IVillielmi Wilcok per me Johannem
William Caxton meurt à Westminster, en 1491; son Lettou. Anno Xpi m.cccc.ixxxi, in-fol.
corps repose à S. Margaret's Church. De l'association de John Lettou avec Wilhelm de
Nous empruntons au livre de M. Walcott sur Malines, Dibdin cite deux ouvrages de ce Wilhelm
Westminster, et aux Typogr. antiquities de Dibdin ou Macklyn, comme l'appelle Dibdin, trois,1 entre
les détails suivants: autres une pièce infiniment précieuse: Statula
a Nous voyons en feuilletant les registres.obi- apud Westmon. edita anno primo regis Ricardi
tuaires de Margaret's Church à l'année 1491: lertif. Pet. in-fol. del5ff. à la date de 1483; mais
Item. quatre flambeaux de cire pour Penterre- nous nous hâtons d'arriver à Wynken de Worde.
ment de Wm Caxton. 6 sh. 6d. Wynkyn, Wynken ou Wynandus de Worde, était
« Item, la cloche pendant l'office. .incontestablement étranger, on le dit Lorrain:
pour sonner
6d.i » o Licentia W. de Worde, de ducatu Lotharingia
Une mention d'une antique écriture est relevée oriundi fabricatoris impressprum librorum
vita sua sit indigena et ligeus
par Dibdin sur un fructus temporum, appartenant quod ipsedurante
à un de ses amis du Glocestershire: « Of your noster », ce sont les termes de la patente que le roi
for the soul of Mayster Willyam Cax- Henri VII lui accorda le 20 avril 1496. C'était encore
chariteepray
ton that in hys tyme was a man of moche ornate un de ces ouvriers que Caxton avait recrutés a
and moche renommed wysdome and connyng Cologne ou dans la Flandre, et qu'il avait décidés
and decessed full crystenly the yere of our Lord à le suivre en Angleterre.
M.CCCC.LXXXXI». A la mort du maître, il hérite du matériel, des
Caxton légua une partie de ses Books empryn- caractères, et même de l'officine « Caxton's
ted, pour être vendus au profit de Margarel's house », et continue d'imprimer à Westminster
Church. jusqu'en 1501 ou 1502. Il vient alors s'établir à
Les exécuteurs testamentaires, dans les années Londres natthe suit in Fleet-Street », et le pre-
1505 à 1508, donnèrent à la corporation de l'Assomp- mier volume qu'il exécute est intitulé: Manipulds
tion quatre livres imprimés, deux sur la vie de ste CURATORUM.Sur le titre le monogramme de Cax-
Catherine (probabl. de Sienne), et deux sur la nais- ton en bordure, duquel jaillit une branche fleurie,
sance de la Vierge. touchante allusion à la renommée de son illustre
Pendant les années 1492 et 93 il ne fut point tenu maître. A la fin: Explicil. Impressus in ciuitate
de registre obituaire, ou peut-être il a disparu pen- Londoii per Winandum de worde cômorantê in
dantles trois années qui suivent aucune vente de vico vulgariter nuncupato de Flete strete. Anno
livres n'est mentionnée. dfii M.CCCCC. n. die vero XXII. mensis aprilis. Pet.
a 1496-98. Item. Reçu deWm. Ryoll, 6 sh. 7 d. in-8° de cxxxv f., chif., non compris la table non
pour l'achat de l'un des deux livres imprimés de chiffrée.
W. Caxton, reçu par l'église. Le dernier livre qu'il semble avoir imprimé est
« Item. Reçu 6 sh. 4 d. du même W. Ryoll, une édition des Colloques d'Erasme du 19 janvier
pour une légende provenant du legs de W. Cax- 1534 (1535), citée par Maittaire et Panzer.
ton. Wynken de Worde est incontestablement l'un
a Item. Reçu 6 sh. 8 d., au nom de la paroisse, des plus grands imprimeurs de l'Angleterre; il
pour un autre exempl. de la Legende d'or, impri- employa d'abord les vieux caractères rudes de son
mée en 1483. » maître, mais bientôt il les perfectionna, les régu-
Neuf autres exempl. sont vendus à différents prix, larisa et en varia les grandeurs.
Le catalogue de ses impressions fournit plus de 400
pendant les deux annéessuivantes.
Nous demandons pardon à nos lecteurs de cette ouvrages (408, dit M. Didot); tous atteignent au-
jourd'hui un prix exorbitant.
longue digression à propos du grand Caxton. et nos il ne peut entrer dans notre cadre de faire l'his-
excuses sont d'autant moins recevables queles docu-
des biogra- toire de tous les grands imprimeurs de Londres
ments abondent, et qu'indépendamment bornons-nous à citer les noms qui ont le plus mar-
phies de Lewis et d'Oldis, un grand nombre d'écri- au xvie siècle.
vains, Dibdin, MM. Bernard et A. F. Didot, entre qué
Richard Pinon, ou Pynson, a in partibus Nor-
autres, ont consacré à ce typographe des travaux mandiœ oriunt., » disent les lettres de naturalisa-
très-complets, très-intéressants, et qui ont le tort,
tion que lui accorda le roi Henri VII, imprime de
pour nous, d'être dans les mains de tous les biblio- 1493 à 1531; il était de Rouen; c'est à lui que
philes. l'on doit l'introduction en Angleterre du caractère
Qu'est-ce que ce John Lettou, auquel on attribue romain.
l'impression d'un livre exécuté a Londres en 1480 ? Julian Notary (1498-1520).
Sans doute un de ces ouvriers allemands que Cax- William Faques (1504-1511); encore un Normand,
ton aura raccolés à Cologne ou à Gand, ainsi qu'il
a fait pour William Machlinia, ou Wilhelm de Mali- apprenti de Jean Bourgeois, de Rouen.
etc. On ne sait rien de Henry Pepnell (1505-1539).
nes, Wynken de Worde, Puis viennent John Skot ou Scott (1521-1537),
positifà cet égard. Thomas Godfray (1510-1532), John Rastell ou ltas-
ANTONII AndrEjE (Ord. lUinorum) Qd^stiones tall (1517-1533).
super XII. IAbros JUelaphysicœ. A la fin: Antonii Robert Copland, anc. apprenti de W. de Worde,
Andrée ordin. minor. super XII libros metaphy- 1515-1547; son fils William lui succède.
3ice questionibus per venerabitem virunt magis- Richard Grafton, qui imprime la Bible de Cran-
trum Tliomam Penketli Ord. /•>. August. emen- mer en 1540, et tant d'autres pour la nomencla-
datis finis imposiius est per Johannem Lettou ad ture détaillée desquels nous renvoyons aux Typo.
impensas Wilhetmi Wilcock impressum. Anno
graphical Antiquities de Dibdin et au remarquable
Christi mcccolxxx, in-fol. article éditeur M. Firmin
que. notre excellent
Nous croyons, avec tous les bibliographes anglais, Didot a consacré aux imprimeurs anglais dans son
que ce livre est le premier qui ait été exécuté à Essai sur la typographie publié en 1851.
Londres, mais nous ne pouvons le décrire, car nous
ne savons s'il en existe un autre exemplaire que ville
Londino-Deria, Londondmry, Derry,
celui que Dibdin assure être conservé à la bibliothè-
est in- et port du nord de l'Irlande (Ulster),
que de Slagdalcn Collège à Oxford, lequel
chef-lieu d'un comté du même nom.
complet de deux feuillets.
755 LONDINUM GOTHORUM. LONGOSALISSA. • 756
Nous trouvons
la mention suivante
au 1er cat. Rich. Heber (no 1949)
Derriarta. A Colltctton
Lohitsch, bourg de l'Illyrie Autri-
papers relative to the siège ofDerry, andillustra-
oy
chienne, près de Laybach.
live ofttie revolution o( 1688. London-Derry, H!M, Longa de l'an-
VILLA, Longeville, bourg
in-8o.
cien duché de Bar (Meuse).
LONDDIUM GOTIIORUM, ScANORUM, OU SCAN- M. Beaupré, le consciencieux bibliographe de la
dinordm Lorraine, dépouillant les anciens comptes de Jehan
[Zeiler], Lunda, LUNDE, Lund, trésorier
Gerlet d'Amance, général du duc de Lor-
ville de Suède (prof, de Malmoë) uni- raine, y trouva la mention suivante (16° compte,
versité fondée par Charles' XI en 166G, 1500, 6) « A Messire Martin Mourot, prebstre de-
sous le nom cTAcademia. Carolina mourant à Longeville, la somme de quatre florins
d'or pouravoir imprimé cent douze transcripts et
archiepisc. ab anno 1 1 0 9 j ad
(sedes vidimus de la Bulle de Lacliciniis, dont il y en a
a. 1559). dix en parchemin et le surplus en papier. Par
mandement du roy (René 11), donné à Bar lexvnK
Quand l'académie fut instituée, le premier acte
jour d'octobre Mil Vc. et six. »
de l'administration fut de s'assurer d'une typogra- Une édition du VIAT DE SALUT de Guillaume
phie locale à cet effet on fit venir de Malmoë au
Petit (voy. au Manuel, Parvi) est indiquée
Georg. Uantsch (Hantschenius) qui n'y resta que tome 9 des Mélanges tirés d'une grande bibliotli.,
peu de temps, appelé par le roi à Stokholm où il comme souscrite au nom de Loxgevilledevant-
mourut en 1G68; il fut remplacé à Lund par Abrah. à la date de 1527. Ce livre
Bar-i.e-Duc, imprimé,
Ilabereger, qui y séjourna 8 années, après les- ou plus probablement composé par ordre de l'évô-
quelles il retourna à Malmoë [Alnanderj.
que de Toul, Ilector d'Ailly, est important pour
Un imprimeur du nom de Jungliaus vint s'éta- l'histoire de la typographie lorraine; malheureuse-
blir à la même époque à Lund Sam. Pufendorfd ment il est iiisuriisainmeut et le seul
Londini Sca- décrit,
dejurenatiirœ et gentium libri VIII. excinpl. qui ait passé en vente a disparu.
norum, Junghaus, 1672, in-4° (Cat. Bulteau, Mais un livre beaucoup ancien et
plus qui a le
no 1227), réimprimé l'année suiv. in-8°. (Cat. mérite d'être la première production typographique
Libr. nouUsimeimprcss. Ainstel., 1679, I, p. 10.) de la Lorraine ducale a été découvert depuis par
Pierre Winstrup, prof. de théologie, éyêque de M. Beaupré, qui en a communiqué à M. Brunet une
Lund, y installa une imprimerie particulière, que description détaillée MISSALETULLENSE. A la fin
dirigea pendant 6 ans George Schrœder; le premier Que quide missalia fuere exarata in prelibala
vol. de ses Comment, sur S. Matthieu parut en et opera memorati dni
ex Longavilta Sumptibus
1676, in-fol.; il est souscrit Londini Scan., Martini. Anno Domini millesinau quingentesimo
o(fic. Winstrupiana. Voy. à ce sujet Lackmann primo. Die vera Martis quinta decima mensis
[Annal. Typogr., p.- 50). Marlii. Pet. in-fol. goth-. à 2 col. de 26 à 30 lig.,
sans réel., caractères rouges et noirs, avec 4 grav.
Longa Insula, voy. LANGELANDIA. sur bois.
Ainsi voilà un livre antérieur de près dedeuxans
LONGALARA, LONGLAHE PALATIUM, 111 Silva aux célèbres Heures de la Vierge, imprimées à St-
Arduenna Lotharii, a. 844), en 1503.
[Charta Nicolas-du-Port,
de la prov. de Liège, Au v" du dernier f. de ce véritable incunable,
Glare, village près
on lit un privilége d'Olry de Blamont, évéque de
de l'antique abbaye de St-Hubert. Toul. Vencrabili ac discreto viro dilo Martino
Alourot presbitero arti impressorie operâ dâti in
Longa Sauna, Salouium [Baudr.], Salo, Longauilla prope Harrum mora habenti Dyocesis
ville du Milanais (prov. de Brescia), Tullcn.
sur le lac de Garda. Voy. une notice spéciale consacrée à ce livre par
M. Clesse. Nancy, 1859, in-8».
Une typographie exista dans cette petite localité
au commencement du xvie siècle Panzer cite Longobardi, voy. Langobardi.
deux ouvrages sortis de ces presses peu connues:
in Duns Scotum. Longobardorum \\)\,Lombaet'dhyde, bourg 0
/'r. Lyclictti de Brixia Com-
mentaria. Impressum Sallodii per Paganinum de Belgique (Brabant), suiv. M. Graësse.
1517, in-fol., et du même auteur Comment. super
Salodii per Paganinum Longofordia, Longford, ville d'Irlande,
quceslionibus. Impressum
de Paganinis, 1517, in-fol. chef-lieu de comté du même nom
Nous citerons en outre, d'après Lechi (Typ. (Leinster).
Jlresc, p. 110): ALEXANDRODA MODENA (Franc.
scrito si e lutto et viazzo de
de). Questo sotto
andare in Jérusalem et per tutti Ii loci sancti. Longolarius,- Lon^Mer,près Neufchàteau,
Slampato in Salo ad instantia de Alex. Paganino village du Luxembourg. belge.
di Paganini brixiano, net amw jidxvii a di vu de- de Norman-
Longolatum, LoiUat/ bourg
cembris. ln-16 de 8 ff. dont le dernier blanc, avec
titre gothique, texte en italique. die (Orne); anc. abb. de Bénédictins.
cinq grav. sur bois;
Cette excursion du célèbre imprimeur de Venise et. chat,
LoNoonETUM, Lonray, village de
et de Toscolanoà Salo est assez extraordinaire; mais
elle peut s'expliquer le de ces deux Normandie (Orne); anc. marquisat.
par voisinage
dernières localités, toutes deux baignées par le lac
Longoretos, S. Cmm, commune de Fr.
de Garda.
M. Cotton dit n'avoir point connaissance d'autre (Indre) le nom primitif a été remplacé
livre imprimé à Salo en voici deux, l'un de 1612 (au celui du saint patron de l'église
par ZD
catal. Volpi, p. 291): Eborensis Andreœ, Senten-
tice et Exempla. Brixiae et Salodii, 1612, in-12; et [Quicherat].
l'autre de 1613 (au cat. Floncel, no 2210): Scuo- Longosalissa [Zeiler], Langensalza, ville
laro, Tragi-Comed. di Franc.. Bertoldi. Salo,
de Prusse, dans la rég. sur
1613, in-12. d'Erfurt,
la Salza.
Loncaticum [Tab. Peut.], station de la L'imprimerie date en cette ville du commence-
Pannonie sup., auj., suiv. Kruse, ment du siècle dernier; nous citerons avec Vogt et
757 LONGOVICUM. LOTHARINGIA. 758
Freytag: D. Jo. Phil. Treibers, Kunst wieder die l'abbaye un livre que citent Antonio et le Snmma-
in Glaubcnsleliren zu wcit gelientle Vernunft, aus riodaBibl. Lusitana (t. III, p. 37): Deimmunitate
der Vernunft zu dispuliren, oder die mit der ecclesiarum ad caput inter olia relectio. ln mo-
gesangen gcnommne Vermmft. Erster nasterio Lordelli edit. et impr. Anno 1826, in-4°.
Vernunft
bis vierdler Monat. Langensalza, 1704, in-fol, de Mendez cite effectivement ce monastère dans la
48 pp. Livre rare, supprimé avec soin a raison de liste des localités « 1711ehan tenido ô lienen im-
ses attaques contre la religion chrétienne (voy. prenta 0.
J. Fr. Reimmann. Bibl. Theol., p. 976).
Lonn
M. Brunet, à la col. 28 du vie livre du Manuel, Lomum [Tab. Peut., It. Ant.], [Eu-
cite une autre impression de Langensalza, à la date • trop.], localité d'Etrurie, à \2 m. dans
de 1710. le N.-O. dé Rome, auj. Lori.
Longovicum [Camden], Lancastria [Cell.J, Lorium, voy. Vallis Coi.ohiim.
Langinia [Cluv.], Lancaster, Lancastve,
ville sur le Loyne, chef- Lorriacum in Boscagio, LOHRETUM, Lorrey,
d'Angleterre,
lieu du comté de ce nom; a donné son commune de France, près Nemours
nom à la célèbre maison royale de (Seineret-Marne).
Lancastre. LoiiRucrai in pago Vastinensi Lory,
L'imprimerie ne remonte dans cette ville qu'à
l'année 1784, nous dit M. Cotton. Loms, ville de Fr. (Loiret); concile en
843; anc. résid. royale [Mabillon].
LONGOVICUS, LONGUS VlCUS, LONGIA, Long-
wy, ville de Fr. (Moselle).
Loscana, Lôsau, bourg de Prusse (rég. de
Un livre, qui nous est complètement inconnu,
Merseburg).
est cité dans le catal. de J. et Sam. de Tournes Losci
LOSCIA, Loscum, Lithuanorum, Losko,
(Genève, 1670, p. 326), comme imprimé dans cette
ville de Lithuanie.
ville en 1588 nous le citons sans garantie aucune:
II. Erytropili Tabvlœ générales in dialeclioam Wengerscius signale cette localité comme ayant
liami. Longowic, 1588, in-8°. possédé au xvi= siècle une imprimerie de l'église
Cette ville n'est mentionnée ni par les arrêts du réformée. Les Unitaires ou Sociniens y transpor-
conseil de 1704 et de 1739, ni au rapport fait à tèrent leur établissement de Zaslaw, qui fonctionna
M. de Sartines en 1764. simultanément, et duquel sont sortis un grand
nombre de livres dont Hoffmann dit avoir dressé le
Longum Gemelldm Longjumeau, cette imprimerie unitaire avait été éta-
[ZeilerJ, catalogue;
bourg de l'ile de Fr. (Seine-et-Oise). blie par Jean kiszka a Ciechanowic, riche seigneor
de Vilna, ou plutôt transférée par lui de Zaslaw a
LONGUS fl./ Aé-ffo; [Ptol.], fleuve de la Losko; cette translation eut lieu en 1573, du moins
Bretagne Barbare, auj. le Linnhe Loch, le livre le plus ancien que nous puissions citer re-
monte à cette date: Jacobi l'alœologi liber de ma-
en Ecosse.
gislratu polilico, curante Sim. Jludnœo. Losco
Joan. Karcanus
LONGUSCAMPUS,Longchamp; plusieurs Lithuan.,
in-8°.
(patria Vicliccnsis), 157»,
L'année suivante nous trouvons un grand
villages de France -portent ce nom; nombre d'ouvrages, parmi lesquels nous choisi-
nous ne citerons que la riche abbaye rons Nouum Testamcntum (Polonice). Losciis, in
arce domini Jo. Kiszka.,1574, in-8°. (Vogt, p. 671.)
de filles de l'ordre de Ste-Claire, fondée L'imprimeur J. Karcanus se retira à Vilna en
en 260, près Paris. 1578, mais la typographie ne disparut pas de Losko
Nous connaissons une pièce, dont la souscription avec lui, et nous pourrions citer plusieurs ouvra-
porte le nom de cette abbaye il est peu pro- ges postérieurs, particulièrement en 1586 (voy.
bable, cependant, qu'elle ait été exécutée dans le Bauer, IV, p. 172 et 269; et Alclzi, I, p. 472, et sur-
monastère: L'Abrégé de la vie et miracle fait à tout Lackmann (Ann. Typo'gr. p. 97 et suiv.).
l'abbaye de Longchamp sur le tombeau de la
bienheureuse Isabel de France. imprimé à Long- LOSDUNUM, VOy. JULIODUNUM.
champ, s. d. (1657) in-8o. LOSODICA [It. Ant.], Ottinga, voy. Hodik-
Lonicus, voy. Leonicje. G/E.
de LOSTCASSTRO ?
Loposagium [Tab. Peut.], Luxios, près
Baume-les-Dames, village de Franche- Quel est ce nom de ville que nous empruntons
à la liste bibliographique donnée par le bénédictin
Comté (Doubs). Gottfried lleichhart, et sous la rubrique duquel il
Paris] knsis, à la date de 1483, de
LOPSICA[Plin.], A<5<|)ix.a[Ptol.], Ospela cite une Practica
10 ff. in-fol. qui est probablement un ancien alma-
[Geo. Rav.J, ville de la Liburnie, auj., nach de Paris, tel que celui dont Hain donne le
suiv. Reichard, Gospich, dans Flllyrie titre sous len" 13,314, sous la date de 1487?
(prov. de Jadera). LoTnARiNGU [Sigcb. Chr., Cluv., Cell.],
monastère de Fran- LoiiEREiGNE (au moy. àge), Lotharingie,
Lordellum, Lordelo,
la Lorraine, Lothringen, anc. royaume,
ciscains, en Portugal (Tras-os-Montes).
qui ne fut
D. Luiz Correa da Silva, de Lisbonne, abbé de ce puis province française,
monastère, fit imprimer dans l'enceinte même de réunie à la France qu'en 1706.
759 LOTODOS. LOVANIA. 760
station de l'Itin. Edition tout .aussi précieuse que celles de Rennes
LoTODos, Hieros., que et de Lantréguër; vendue en 1766 chez M. de Sen-
Reichard place auprès de Lemberg en
nicourt, 25 sous, et en 1863 achetée par Tross, à
Gallicie. 43 livres
Londres, sterling.
La première coutume de Bretagne avait été rédi-
Lotum, Lolium [It. Ant.], Logium, chez les gée en 1330 par trois hommes notables d'icellc
Caletes, auj. Louvetot, bourg de Nor- saison, Copu le saige, Treal le fier, et Mahé le
Caudébec loyal, n
mandie, près (Seine-Infé- En 1491 les imprimeurs de Loudéac se séparent
rieure). Jehan Crez va se 'fixer au bourg de Lantenac on
ne sait ce que devient Robin Foucquet.
Loudeacum, Lodeacum, Bréhan-Loudéac,
Bréhant-Lodéac, ville de
auj. Loudéac, LOVANIA, LOVANHTM [ClllV., Coll.], LOVON-
Fr. (Côtcs-du-Nord) n'était, an xe siè- nium Luvanium
[Ann. Fuld.], [Ann.
cle, qu'unrendcz-vous de chasse appelé Vedast.], Lovon [Clir. Regin.], Lowen,
Lousiat. Louvain, ville de
Leuoen, Belgique
Deux associés, Jehan Crez et Robin Foucquet, (Brabant-Sud), surlaDyle.
ayant peut-être appris leur métier à Rennes, mais Université fondée en 1426; la bibliothèque et sur
plus probablement à Rouen, chez Jehan Bourgeois, tout l'hôlel-de-ville sont, justement renommés.
viennent, à la fin de 1484, établir dans la petite ville L'université appela d'Allemagne l'illustre Jean de
de Bréhan-Loudéac, du diocèse de St-Brieuc, une
dont il nous reste plusieurs spécimens Westphalie, imprimeur natif de Ilacken, bourg situé
imprimerie à deux lieues d'Arcnsberg, près de Paderborn, lequel
fort curieux et surtout fort recherchés. Chose inex-
dispute à Thierry Martens l'honneur d'avoir im-
plicable dans une province aussi religieuse que la porté en Belgique l'art nouveau de la typographie.
catholique Bretagne, on ne connaît de ces typogra- Lambinet et après lui M. Bernard ont cherché à
phes aucun livre de liturgie ni de dévotion, et, des établir l'antériorité des droits de Jean de Wcstpha-
sept volumes qu'ils nous ont laissés, un seul est la Serna Santander,
lie M. de Gand et M. Van
historique, les six autres sont des pièces de poésie.
Voici ces sept ouvrages dans l'ordre chronolo- Iseghem se sont constitués les champions de Thierry
Martens d'Alost.
gique
LE Trespassement.Nostbe-Dame. N'ayant point de faits nouveaux à apporter au
Cy linist. débat, nous nous tiendrons dans une neutralité
imprime au moys (te décembre lan mil 1111e. absolue (ce qui ne satisfera personne, bien en-
un vingts et quatre, in-4° de 7 ff.
tendu), et renverrons le lecteur a l'Origine de
LES LOYS DES Tbespassez. Cy sont les toys l'imprimerie en Europe, de M. Bernard (tom. II,
des tresvassez auccques le pelerinaige de maislrc p. 401 et suiv.), et a la Diographie de Thierry
Jehan de Meung. Cy finissent les loys des tres- âlartens, par M. Van-Iseghem.
passez. imprimées d Jirchant Lodéac par Robin Le premier livre imprimé par Jean de Wcstpha-
Foucqiiet et Jehan Crez, le m* iour de juanuier, lie, à Louvain, est probablement Pétri DE Cres-
mil un0 quatre vingtz et quatre. In-4o de 8 ff. CENTIIS LIBER RURALIUMCODIUODORUM. In Illli-
(l'année commençant à Pasques, cette pièce est de versitate Lovaniensi, Joaitnes de IVestfalia Pa-
1485).. A la fin, en car. rouges: Pre-
LA PATIENCE DE GRISELIDIS. dcrbornen.dyoc.
Cy finist la pa- sens opus ruraliû Petri de Cres-
tience de Grisctidis, comodop-um
imprimee. le xvin» iour de centiis. quodam industrioso caruclerisaadi stilo
juanuier tan mil un- quatre vingts et quatre iioluisaime omnipolenlis dei suffraqioladinuèto,
(1485). In-4° de 14 ff. sign. A. Biii. extilil hac littera vera mo\dernata. abscisa
LE BREUIAIRE DES NOBLES. 1 for-
Cy fi">st. impri- mata: loannem de vvestfalia PaU
me le xxve iour de juanuier lan mil 11110quatre impres^sum.
derborneil dyocesis. In aima ac fio\\rilissima
vingts et quatre !1485) In-4° de 12 ff. avec le titre vniuersitale Louaniesi rc\sidentê.
à part sur le premier. Anno incarna-
tionis domi\\nice. M» cccc Lxxiiii" mensis Z>e||
L'Oraison [aide par maistre Pierre de tfesson cembris die nona..c.°.c..
(officier de Jean Ier, duc de Bourgogne, en 1420). In-fol. de 196 ff. goth. à 2 col. de 42 lignes, sans
Cy finist l'oraison imprimée le xxvw iour de
l'an mi( mi0 quatre vingtset quatre (1485). ch., réel. ni sign., ce qui doit assurer à cette édi-
juanuier tion l'antériorité sur deux éditions s. d. que cite
In-1o de 6 ff., réimprimé sous le titre de Supplica-
tion à Nostre-Dame llain, et qui portent des signatures.
commence par ces vers Jean de Westphalie, qui signe également Jean
Ma doulce nourrisse pucelle de Paderborn, cognominatus de Aken, imprima
Qui de votre tendre mamelle d'abord dans l'enceinte de l'université, 0 in aima
LE SONGE DE LA PUCELLE (cy commence universitate Lovan. résidais, » puis il fonde un
le). établissement en ville, et prend sinon des asso-
Cy finisl le songe de la Pucelle, imprimé par Robin
Foucquet et Jehan Cres, au moys de juanvier mil ciés, au inoins des compagnons et apprentis a lit
1111emi vingts et quatre (1485). I11-40 de 8 ff. domo Joliannis de Westfalia. Lovanii, per J. de
Enfin LES COUSTUMESET CONSTITUTIONSDE BRE- Westfalia ejusque sudales » De là, nous dit Jan-
TAIGUE (sic). lireanl-Ijodeac par Robin Foucquet sens, il partait pour aller exercer son art et former
et Jehan Cres lait de grace. mil 1111e nu. vingts des élèves, dans les villes voisines, particulièrement
3 cinq, le 111= iour de juillet. à Alost.
Régnant très haull
et tres excellant princeFranczoyspar la grace de H mourut vers 1493, croyons-nous, bien que
Dieu duc de Jlretaigne. a este paracheué Schwartzius, dans ses Prinearia docum. de orig.
d'im-
ce présent volume de cottstumes correctes typogr., cite de lui une édition d'une Lcgenda
primer
et meurement visitees par maigre Nicolas Dalier, Sancte Anne, avec la date de 1495; mais nous pen-
sons que ce livre, qui nous est inconnu, a été exé-
maistre Guille Racine et Thomas Dulelrc avo-
cats. cuté avec les caractères de Jean de Westphalie,
p lindustrie s oupuraige de Robin Fouc- la mort du célèbre artiste.
quet et Jehan Cres. Maistres en lart dimpressiO après
a Brehant-Lodeac ou diocese de Saint-Jlricuc. Le plus illustre imprimeur de Louvain après
Ce Jean de Westphalie est Jean Veldener. Cet artiste
soit à la louange de la trinitt. Anieu.
arrive de Cologne à la fin de l'année 1476 comme
Bobin Foucquet ouvrage de début, à Louvain,, il donne une belle
Jehan Cres. édition du Fasciculus Tempobum, du ebartreux
ln-4° golh. de 236 ff. à 27 lig. à la page, sans Werner Rolewinck. A la fin: Impressa è hecpsens
ponctuation ni chiffre, avec sign. de A à Z et trois cronicain vniversitate Lovaniensi.. per Iohannem
autres cahiers. Vcldencr m.cccc.uxvi. (1477). Quarto Kalcndas
761 LOVENTINUM. LUBLINUM. 762
Januarias. Pet. in-fol. golli. de JI43 pp. ou 72 fi. Les imprimeurs du xve siècle qui suivent Lucas
sans ch. ni réel., fig. en bois. Cet ouvrage passe Brandis sont Bartholomaeus Ghotan, auquel on
pour être te premier dont le frontispice ait été décorô doit la belle édit. des Bevelationes dne Birgitlc de
d'une vignette (Bibl. A. F. Didot). Swecia de 1492, in-fol. de 422 ff. à 2 col. de 46 lig.,
On cite encore au xve siècle a Louvain, Egidius Slcphanus Arndes, Georgius Richolf, et sa veuve
ou Gilles Van der Heerstraten, Louis ou Ludwig de Anne, ait siècle suivant, et Alattheus Brandis, pro-
Ravescot, Conrard de Paderborn et Conrard Braem, bablement frère ou fils du prototypographe, au-
qui peut-être ne font qu'une seule et même per- quel on doit un précieux iMissale Lobicense, Cité
sonne. par Hain sous la date de 1h86, et par d'autres bi-
Enfin. en 1612, le célèbre Thierry Martens d'Alost bliographes sous celle de 1488.
établit à Louvain son atelier et sa demeure perma- Quel est le degré de consanguinité qui rattache
nente il y donne, le 19 décembre, la première édi- ces deux typographes au premier typographe de
tion des commentaires d'Hugues de S.-Victorsur les Leipzig, Marc Brandis ou Brand, c'est ce qui nous
à mais
épHres de S. Paul il y resta jusqu'à l'année de sa parait assez difficile préciser; nous croyons
mort, 1534; il était, comme chacun sait, revenu à Lucas Brandis, frère cadet de Marc.
Alost pour y mourir, et ce couronnement d'une Baillet {Jug. des Savants), I, p.,397) nous parait
noble existence arriva le 28 mai. avoir confondu la lille de Lubeck avec celle de
Parmi les plus illustres professeurs de l'univcr- Lubiecz, quand il relate le transfert de l'imprimerie
sité de Louvain, il ne nous est pas permis d'ou- des Sociniens de Zaslaw à Losko, en 1573, puis à
Blier le grand Erasme, de Rotterdam. Vilna, enfin à Lubeck.
Voy., au sujet de l'imprimerie Lubicane: Einige
L.OVENTINUM, VOy. LUENTIUM. Nachrichtenvon denim XVten Jalirh, zu Lubeck
Lovere, bourg de la proy. de
LOVERUM, gedntckten medersâchsisclien
Veecke. Liibcck, li«3a, in-4°.
Büchern, von
ouvrage très-important: Machscr exritu Judœo- de Civitali Jjarlliotomcus inil. Anno jicccclxxvh,
rum Polonorum, Russorum, LMuanoriitn, Bohe- rlie xtt maii, in-fol. Malheureusement son exis-
morum et Moravorum. In-fol. (Wolf. II, p. 1336). tence n'est pas suffisamment prouvée il figure, il
Au XVII" siècle R. Josva bar Israel, d'Autriche, est vrai, au catalogue qui forme le complément de
doit encore être fitc, ainsi qu'Abraham fils de Ka- l'excellente édition de Pétrarque donnée par
lon. Japhe. Giuseppe Comino en 1732, Ilaym, Panzer et Amati
Les chrétiens eurent une imprimerie presque le mentionnent d'après Comino, mais on n'en con-
simultanément; J. Georg. Eccard cite un Penta- naît pas un seul exemplaire, et nous ne le trou-
imprimé à Lublin en vons décrit dans aucun catalogue de vente.
leuque (lingua Carniola), En nous
1578, par les soins et aux frais de George le Dal- conséquence ne pouvons le signaler,
mate aseddoctissimusvir hallucinatus estr, [Hoff- malgré l'autorité incontestable du catal. de Comiuo,
de très-fortes
mann], car c'est à Laybach et non à Lublin que ce qu'avec réserves.
livre fut exécuté. Ce n'est qu'à l'année 1482 que nous trouvons
Aux premières années du siècle suivant l'impri- trace certaine d'imprimerie à Lucques, et le livre
meur chrétien s'appelle Paul Conrad, et nous le que nous allons citer nous donne un nouveau nom
considérons comme le premier qui ait imprimé à d'imprimeur, qui peut-être est le premier et nous
Lublin; sa veuve lui succède en 1645. permet en même temps de rectifier une des nom-
A la même époque les jésuites, qui avaient à breuses erreurs qui ont dû se glisser dans l'une de
Lublin un collége important une nos précédentes livraisons
y adjoignent
typographie particulière, qui fonctionne pendant Opéra devotissima del liev. Padre l'ra Cheru-
d'un siècle. bino da Spoleto della vita spiriluale. In fine: Ad
près
Laudem elernœ Deigenitricis tlariœ hoc opus
LUCA Aoùxz [Str., impressum est in inclita et Libera Civitate divini
[Cic, Liv., Plin.|, Vultus per me ilichaelem Bagnonum Lucensem
Ptol.], Lucques, Lucca, sur le Serchio, die ultimo mensis Julii 1482. Serve Dei Clierubim
au pied des Apennins, ville de l'Italie orapro me. In-4".
chef-lieu de préfecture. Nous avons, l'art. Civitas Divini Vultus, émis
centrale,
l'hypothèse que cette dénomination pouvait vouloir
Le marquis Giac. Sardini a publié un volume désigner Vérone; on voit ici la preuve que c'est de
pour démontrer l'exactitude de son attribution aux Lucques qu'il s'agit; nous aurions d0 nous rappeler
premières presses de Lucques d'un opuscule dont le passage du Muséum Itaticum de Mabillon
la Bibliothèque royale de Paris a fait acquisition à t Sub noctem sacrum Christi Domini Vultum,
la vente Boutourlin de 1839 moyennant 300 fr. qui pium horrorem spectantibus injicit, jubente
Cette pièce est intitulée: D. A. cardinale intueri nobis concession est. Ex cedro
Vivinœ genlis slrenvo œquili et ra || cvndissimo efficia est illa imago venerabilis cunt vestibus et
(travissimoq. philosopho. D.^Bernardo Ivstiniano ornamentis pretiosissimis »»
Leonavdi orato.F. compendiolvm.Joannes Les autres typographes de la ville au xve siècle
lacobvs Canis vlroq. Ivre con svltus ex coin- sont deux imprimeurs de Bologne, qui viennent
mentariis Ivris inlerpre\\tvm dedicavit. s'établir à Lucques vers 1490, Uenricus de Colonia
Après la dédicace De Jnivriis Et Damno Dato et Uenricus de Uaarlem on trouve un certain nom-
Rvbrica.C.regorlus .X. In Concilio. G. A la bre de livres souscrits aux noms collectifs de ces
fin: Explicit opvscvlvm. D. lo. la. Can. editvm^ deux artisans.
L. anno. domini. nostri. ||.m.cccc.lxviii. Calen.
Luca AD fluviuh Lùcus
Aprilis. Pet. in-lol. de 16 ft. sans ch. ni sign.; de Du, AUGUSTI, anc.
40 lignes par page. ville des Voconces, auj. Luc-eii-Diois,
Sardini consacre un chapitre à prouver que le du Dauphiné, dans le diocèse
verbe latin edere se traduit en italien par stam. bourg
pare; un autre à démontrer que l'L. de la sous- de Die (Drôme).
cription ne peut signifier autre chose que L(dc«) Est-ce à cette localité que se rapporte une indica-
enfin que cette date de 1468 est parfaitement au- tion que nous donne le P. Le Long, et ne serait-ce
thentique et justifiée. Malheureusement sa très-
point la ville de, Die elle-même qui serait désignée
savante apologie n'a rien prouvé, et il parait par la souscription ? Sigismundi Koliel, vilœ non-
aujourd'hui parfaitement certain que cette date de ordinis Prœmonstratensis.
nullorum patrum Lu-
1468 s'applique à la rédaction du manuscrit de ca: ad fluvium Dia, 1608, in-40. (Le Long, I, 832.)
Giacomo de' Cani, et non point à l'impression du
volume. Quant à cette L mystérieuse, nous ne LUCANIA [Flor., ViAsuza-
Horat., Mêla, Tac.],
voyons pas d'inconvénient admettre qu'elle veuille v£a [Strab.], anc. province de l'Italie
désigner Luca, d'autant plus que les jolis carac- entre la Campanie et la
tères ronds du volume nous paraissent rappeler Méridionale,
certaines impressions de Henri de Cologne, qui mer qui. correspond
Tyrrhénienne
fut l'un des premiers imprimeurs de Lucques et à la Basilicata et à il Principato
auj.
de Bologne.
La brochure de Sardini est de 1793 elle est Oltra.
imprimée par Molini de Florence, et forme un
enrichi d'un fac-simile fort Lucaniacum, Loigny, commune de Fr.
vol. in-4o de 92 pp.,
exact. (Eure-et-Loir) a vu le martyre de
Dans les archives communales de la ville, on Saint-Lucain en 409 [Quicherat]
trouve un document qui prouve que, dès l'année
1471, les Lucquois, « enlusiasli della grande sco- LuCANUMj LUGANUM, JUNIANUM, LlU/dUO,
perta tipografica » firent venir un prêtre pa- ville du canton du Tessin
Lanis, Lavis,
douari, nommé P. Clemente, qui s'y établit, arice-
(Suisse), sur le lac du mème nom;
« t)e)tt<o UNO«fpenHfoperinse9'ta)-e<ac)'aHd' arte,
« commendandosi in seguito la di lui perma- c'est l'un des trois chefs-lieux alterna-
a nenza n. 11 ne reste malheureusement de ce typo- tifs du canton.
aucun monument aucune
graphe-instructeur
que constater C'est vers le milieu du siècle dernier qu'une typo-
trace, et nous ne pouvons le fait,
sans preuves a l'appui de cette curieuse mention graphie commença à fonctionner dans cette ville:
des archives lucquoises. La Fantasiina,comediain prosa {delVAbate Vin-
Le premier livre imprimé à Lucques devrait être cenzo Rota, padoixmo). Lugano, nclla stamp. della
certainement celui-ci FRANCISCI PETBAnciiiE poelœ suprema supériorité Elvetica, 1748, in-8u, et sous la
clarissimi trtumpliorum sex (Liber). A la fin: même date: Tiburzio Sanguisuga. A Simone Cos-
Lucœ liber est Me ubi artem mopolita, utile monitorio di Tiburzio Sanguisuga
Impressus primus
765 LUCANUS LACUS. LUCII). 766
Smirneo. ld., ibid., 17Ù8, in-S°. Écrit satirique at- vnnd xxvij vfl den xviij tau may, \n-U°. (Catal.
tribué à l'abbé del Buono, professeur à Sinigaglia* des chanoines de Rebdorf, II, lOb.)
(Mazzuchelli, Scrit.d'Itat., t. H, p. 1140). Falkenstein donne 1524 comme première date
typographique de Lucerne, mais nous ignorons sur
Lucanus Lacus, Ceresius LACUS, lac de quel titre il s'appuie Panzer, lui, ne fait remonter
Lugano, entre la Suisse et l'Italie, dans l'imprimerie qu'à 1528: Causa Helvelica Orllio-
doxœ fidei. Ditputatio Helvetiorum in Baden sw-
le canton du Tessin.
periori, coram duodecim cantonum oratoribus
Lucarncm, Locarno, Luggarus, bourg du et nunliis, pro sanctœ fidei catholicte
contra M. Lutherum, V. Zwinglium
veritate,
et OEcolam-
canton du Tessin (Suisse); l'une des padium (edit. Th. Murnero). A la fin: Expressum
trois capitales alternatives. Lucernœ Helvetiorum orthodoxa et catholica
civitate. Anno servatoris nostri J. C. M.D.XXVIII,
Lucc/E,voy. Lochia. vigesima quinta augusti, in-ft°.
Ce volume rare, qui est purement et simplement
Luccavia, Lucoa, Luckau, ville de Prusse, une traduction latine de l'ouvrage allemand précité,
dans la rég. de Francfort-sur-Oder. figure aux catal. Baluze, d'Estrées, etc.
Nous faisons remonter l'imprimerie dans cette LucernensisPagus canton de Lu-
[Pcrtz],
ville 5 l'année 1719 à l'aide du renseignement sui-
vant que nous empruntons à la Bibl. Saxon, de cerne.
Struvius (p. 951} « Godofreclus Hechlius,
viensis Scholœ Rector, duabus disscrtationibus
Lucca-
de Luciacum,Luce, bourg du Maine (Sarthe);
Gehone egit, Luccaviae, 1719, in-4°. » anc. baronnie.
Luccensis (Locumensis)Abbatia, Lockum, LuciferiTesiplum,FanumS. Luciferi [Bau-
drand, Samson], Lux Dubia, San Lucar
bourg et anc. abb. du Tyrol (préf. de de Barrameda, ville d'Andalousie (prov.
Calenberg). de Séville), à l'embouchure du Guadal-
Lucena (Luzena), Lucennacum,Lotzin, Lùt- quivir.
zen, ville de Prusse (rég. de Merse- Nous avons déjà parlé de cette petite ville à l'art.
burg), entre l'Elster et la Saale; vic- Fanum LDCiFiiRI, en donnant,
comme date de l'introduction
avec Antonio, 1569,
de la typographie
toire et mort de Gustave-Adolphe en voici le titre du volume sur lequel le bibliographe
1632.' espagnol appuie son assertion: Hieronymus Car-
en 1748, suiv. Falkenstein. ranza, de la Filosofia de las Armas, de su tiestreza,
Imprimerie y de la agression y de(ension christiana. Luci-
LuCEMBURGUM, voy. LUCILIBURGUM. feri fano (yulgo Sanlucar), 1569, in-ù°. (Antonio,
Hisp. nova, I, 571, Bauer, Suppl. I, 305.)
LUCENSES CALLAICI, KaXXaïxoï ot AouxiivaiM
LUCILIBURGUM, LUCIBURGUM, LUCEBUHGIUM
[Ptol.], peuple de la Tarraconaise, dont
fCell.], LUTZEMBURGUM LuXEMBUHGUM
le chef-lieu était Lucus Augusti, Lugo.
A. Duchesne],anc. Augusta Romanduo-
LUCENSIS, Zatecensis Circulus, der Saat- Rusi (?), Luxembourg, Lùtzelburg, chef-
zer Éreis, le cercle de Saatz, en lieu du de ce nom,
grand-duché qui
Bohême.. faisait partie de la Confédération Ger-
Lucentum Aouxévtov manique et appart. en propre au Roi
[Plin.], [Ptol.], voy.
Alicantium. de Hollande.
L'imprimerie date de 1577, dit M. dé Reiffenberg
Luceria [Cœs.j Cic., Plin. etc. Aouxtpfa Cornelii Callidii Chrysopolitani in orationem
Nucebja Philippi de Marnix D. de S. Aldegonda, pro Ar-
[Polyb. Strab.], [Tab. Peut.], chiduce Austriœ Matthia et ordinibus Beigicis ad
NouxEpia [Ptol.], LUCERIA ApuLA [Aurel. delegalos seplemuirorum cœterorumque prinôi-
ville de l'O. de l'Apulia Daunia, pumetordinum sacri imperii fVormatiano con-
Vict.],
ville du Napolitain ventui habita mense maio 1577. Luxemburgi,
auj. Lucera, (Capi-
apud llartinum Mercatorem, 1578, in-4°. Citons
tanata). encore Vera et simplex narratio eorum quœ ab
adventu D. Joannis Austriaci gesta sunt, in qua
Lucerna Helvetiorum (Luceria), Luzern, falsœ gencratium Belgii statuum objecliones con-
Lucern, Lucerne, ville et chef-lieu de tra ipsum refelluntur. Luxemburgi, apud eumd.,
canton à l'extrémité 0. du lac 1578, in-4°. Pièce fort rare et précieuse pour l'his-
(Suisse),
toire des Pays-Bays.
de ce nom; tire son nom du phare, Au commencement du.xviie siècle, les moines de
Lucerna, allumé à' l'extrémité du lac l'abbaye de St-Ilubert font imprimer beaucoup de
servir de guide aux bateliers. livres à Luxembourg nous citerons seulement un
pour vol.: Historia S.-Huberti, principis aquitarti,
C'est à l'année 1527 que l'on peut faire remonter Arduennte apostoli. excud. Hubertus
Luxemburgi,
l'imprimerie dans cette ville: Die Disputacion vor
Reulandt, sumtibus monast. S.-FIuberti in Arduen-
den xii orten einer Wbliche eidt gnoschafft nâm- na, 1021, in-ii" de 600 pp. Ce récit des exploits cy-
lich Bern, Lutzern, Vry, Sclwuytz, Undtervual-
négétiques et des conquêtes apostoliques du grand
,den ob vnnd nidt dem Kernwalt Zug mitt M sampt St Hubert fut réimpr. en un vol. in-12 dans les
uffertn ampt Glaris, Jlasel, Friburg, Solathorn, murs de l'abb. d'Estival.
Schafflmsê vnd Appenzell, von wegen der einig- N'oublions pas de signaler les deux éditions du
keil in chrisllichen glauben in iren lande vnd vn-- BULLARIUM Kagnom Romanum données à Luxem-
derthonè der fier bistumb Costenz, JSascl, Losanè bourg, la première en 8 vol. in-fol. avec Il vol. de
vnd Chtrr bcschhê, vnd in dem iar Christi vnsers la seconde en 19 tomes
supplément (1727-30-42)
ertôsers mccccc vnd xxvi. etc. A la fin: Gcdruckt
qui se relient en II vol. in-fol. (17Û7-58.)
in der alt Christlichenstat Luzern durcit Thomas
Siurncr in dem iar christi tusend funsthundert Lucio, Luciona, Lucionum, Luçon, ville de
/11
767 />£ LÙCLAVICIA. LUGDUNENSISPAGUS. 7fiR
Petrœum, et Joh. Ge. Nyiselium. Lugd. Batav., sur la Save; anc. évêché suffra-
(Gers),
1654,in-4°. en 1317.
avoir été faits les gant de Toulouse, érigé
C'est à Leyde que paraissent
premiers essais de stéréotypie, par Jan Miiller et par Lumellum, Lomeli.i uobile Castrum, Lomello,
Samuel Luchtmans. Ils sont antérieurs aux travaux ville et château d'Italie près Pavie
de l'orfévre Ged, d'Edimbourg, et peut-être même à
ceux de la Maison des Orphelins de Halle en Saxe, (Lomellina).
dont parle Jordan (Voyage liltèr., p. 6). Lumo Lumone, bourg d'ltalie
La première application de ce procédé nouveau [lt. Ant.],
parait avoir été: Testamenlum novum Syriacum, 1 près Vintimiglia.
cum versione latina, cura et studio J. Leusden et
C. Schaa(. Lugd. Batav., 1709, in-4°. Luna Acûva [Strab.,
[Plin., Liv., Mêla],
(Voy. A.-G. Camus, llist. du Polytypage et de la sur la Macra, ville maritime
Ptol.],
Sléréotypie. Paris, an X, in-S°.) de l'Etruric dans
Sept., auj. Lunegiano
LUGDUNUM Clavatiim, Laudumjm. le Modenat, ou Carrare, Carrara, suiv.
voj'.
M. Mommsen.
lugdiinum convenaru.ni, voy. convenue.
Lugdunum. LuNjE PORTUS [Liv.],_Xe).ini/nç Xtu-viv [Strab.],
LUGDUNUM Segusiavorum, voy.
la Spezzia, Spezia, grand port militaire
Lugeolum Pons Fractus Ponte fraU
d'Italie, chef-lieu de la province d'il
ville d'Angleterre (Yorkshire). Levanto. y
Son ancien château, auj. en ruines, 'fut le théâtre
du meurtre de Richard Il. L'imprimerie existe dans LuNiE Promont., Cabo Rocco, en Portugal,
cette ville depuis 1777; à cette date M. Cotton cite à l'embouchure du Tage.
Lund's Collcction ofPoems. Pontcfract, 1777, iu-8°.
Lunj; Prom. cap Spezzia, dans le S.-E.
Lugii, LYGn [Tacit.], Aû-pi [Dio Cass.],
de la ville, à l'entrée du golfe.
Aoùiot [Strab.], Aoû-ftoi [Ptol.], Ac-fEane;
[Zosim.], peuple de la Germanie Lu NARIS VILLA, Linivil [Monn. Lorr.],
Orient., entre la Vistule et l'Oder, ville de Fr. (Meurthe);
LunéviUe, prise
habit. les territ. de Gôrlitz, Gràfenberg, les en 1638.
par Français
Neisse, etc.; leur ville
Waldenburg, L'imprimerie ne remonte dans cette ville qu'au
principale était Luc.idunum, que quel- milieu du siècle deruier; le premier imprimeur se
traduisent nomme François Messuy. Voici un vol. à la date de
ques géog. par Liegnitz,
1758, que cite Quérard (France litt., V, 194)
et d'autres par Breslau. Jjf, Prévost d'Exmes. La Nouvelle IMconcilialion,
comédie en un acte, en prose. Lunéville, Messuy,
Lugio [H. Ant., Tab. Peut.], Aou-ffuvov 1758, in-8°.
ville du S. de la Pannonie
[Ptol.],
Infér., auj. Bataszek, suiv. Muchar, et LUNATE, LUNELIUM, LUNELLUM, Lunel, ville
Lanesok, d'après Reichard, dans la de Fr. (Hérault), sur la Vidourle.
Slavonie militaire. LUNDA GOTHORUÎI, voy. LONDINUM GOTHO-
RUM.
Lugosium,Luc/os,bourg de Hongrie, dans
le comit. de Krassowa. LUNDONIA, VOy. LONDINUM.
Lugiiidomis PORTUS [1t. Ant.], port sur la Lunebukgensis PRINCIP. [Cluv., Cell.], pré-
côte S. de Sardaigne, auj. Loconi. fecture de Lunebourg, Lûneburg, dans
Lugubalum l'anc. roy. du Hanovre.
Luguvallium [H. Ant.], lGeo.
Carleolum ville des Bri-
Rav.], [Cell.], LUNEBURGIUM [CllIV.], LuïLEBURGUSI [Luen.].
dans la Britannia Romana,
gantes, SELENOPOLIS, LEUPHANA (?), LlJNEBORCH,
Caer-Luil ville
auj. Carlisle, (en celt.), Lunebourg, Lûneburg, ville du royaume
chef-lieu du comté de chef-lieu
d'Angleterre, de Hanovre, de prélecture;
Cumberland. jadis ville hanséatique et impériale.
L'imprimerie remonte à l'année 1746: Genuine existe à Lûneburg au xve siècle.
L'imprimerie
Dying Speech of tlie Itev. Parson Coppock, pre- Nous n'avons qu'un seul livre à citer, remontant à
tendèd Bisliop of Carlisle, etc. Exécutée therefor l'année 1493, c'est une Imitation de J.-C., que nous
high Trcason and liebellion, octobei, 18. Carlisle, avons encore vue l'année dernière chez M. Tross:
1746, in-8° (Catal. S. W. Scott, p. 93). ïhojijE A Kempis. De lmitatione Christi et decon-
En 1786 l'imprimeur se nommait F. Jolly. omnium vanitalum mundi. De interna
templu
conversatione. De interna locutione Christi ad
S. Joan. Lmsii.
Luisium, voy.FANUM animant fidelem. Cum quanta reuerentia Chrislus
sit suscipiendus. 7 (cm Jo/MHnesCerMM de medita-
Lui.ea, Lula, ville de Suède (Wester-Bot- tione cordis. A la fin: Luneborcli impressus per
ten). me fohannem Luce. Anno d/Xi ii.cccc.xciii.xxn.
die mensis maij. FINIT FELICITER. Pet. in-8° goth.
Lumbaria, Lombers, commune de France, avecchif. et sign. A-x.
un coucile contre les
près Alby (Tarn);
Albigeois est tenu dans cette localité en LUNELLUM, VOy. LUNATE.
dl6o. Luxeracus, Luneray, commune de Fr.
Lumbarktm, Lombez, petite ville de Fr. (Seine-Infér;eure).
775 LUNGONES. LUSTLEIGH, 770
cide, auj. Liahuva [LeakcJ, au pied ditIl et dont la capitale était Lynch? [Liv.],
Parnasse. a.uj. Vodonica, dans le pachalick de
Saloniki, près de la Yislritza.
Lycosura, Auxcocûpa[Paus.|, ville d'Arca-
die, dont les ruines se voient à Sidhiro Lynijm Régis [Camden], voy. Ligkum
Kastro, près de Stala [Ross]. Régis.
Lvctus Aûxto; [Hom., Polyb., Ptol., Lynus fl., Leine, riv. de Prusse et de
Strab.], ville de la côte N. de l'ile de Hanovre, affl. de l'Aller.
Crète, auj. Lytto.
Lyiu, Lier, Lierre, ville de Belgique, dans
Lycus fl. [Plin.], Aûxoî[Hérod., Ptol.], la prov. d'Anvers, au conil. des deux
fleuve de la Sarmatie Europ., auj. le Nèthes
Berda, on le 'Kalets,affl. du Don [For- L'imprimerie remonte en cette ville ù l'auniie
higef].' 1783,dit M. de Keiffenberg,et le nom du premier
typographe est J.-Il. le Tcllier c'est la patrie du
Lycus fl., voy. Rhyndacus. KcondNicolasde Lyre.
Lugii.
Lygii, voy. Lyrcea, Aûpxeia [Paus. I Aûfxïiov[Strab.],
Lvt.numREGIS,voy. LignumRégis. ville de l'Argolidc, dont les ruines sont
près de Stema [Boblaye].
Lymington, port d'Angleterre, dans le
Hampshire. Lysimaciiia [Plin., Mêla, Liv.], Auoiu.a-îa
L'imprimerie existe dans cette ville depuis les der- [Polyb., Paus.], Au«!».axn«[Ptol.], ville
nières aunées du siècle dernier Régulations of de la Thrace, auj. Eksemil, en ruines^
Jloldre School in the New-Forest. Lymington,
1798. R. Gilpiti. Sermons, preached to a Coun- près du hourg de Baular, sur la Pro-
Iry congrégation. Lymington, 1799, in-8°. (Cat. pontide (mer de Marmara).
Williams, n° 777.)
LvsiMAcniA[Liv.]. AutjtjAâxeta[Strab.], ville
Lyncestis, province de la Macédoine, de lVEtolie, auj. Papadhates [Leaice].
dans le S.-O., habitée par les Lyncesm:,
arrosée par le LynckstiusAmnis[Ovid.], Lyurasa, voy. Loysa.
Maaijke, voy. Mechlinia. elle possède un évèché et une univer-
sité.
MACALLA, MâxaXXa[Arist., Steph.], ville de
remonte à Maccrala en 1575, au
la côte E. du Bruttium, auj., suiv. L'imprimerie
à la date de' 157», nous trou-
dire de Falkenstein
Reich., Melissa, dans la Calabre Ul- vons Discorso délia Goleta e del Forte di Tu-
tér. II. nisi. Macerata, per Seb. Martellini, 15Ti, in-4"
(Catal. Volpi); deux ans après nous citerons en-
MACARIA, voy. Rhodus INS. core Cause c llimedj della peste, ec. Libro com-
poslo d'ordine di Monsig. Marco Gonzaga, ves-
Macastellum, Matarello, bourg et chàteau eoro di Mantova. Macerata, per Seb. Martellini,
du Tyrol [Graësse] 1576, in-12. Le titre de ce livre nous est fourni par
Haym, et le nom du typographe par le catal.. de la
Macclesfield, bourg d'Angleterre (Ches- bibi. des Volpi (p. 151); il fut fait à l'occasion de la
peste qui désola Padoue en 1576,, et réimprimé à
hire). Florence, par les Giunti, en 1577. Citons encore
Imprimerieen 1790 [Cotton'sSuppl.]. Esposizione della Canzone del Petr.arca: Quel
ch' ha noslra natura di più degno di Vincenzo
Macedonia [Mêla, Liv., Tacit., Cœs.l, Carrari. Maccratj, 1577, in-d°.
h MaxEÎovfa [Herod., Thuc, Polyb.J, MACEniACUM [Flodoard.
Mac~f.rle, Maciïkia,
anc. royaume grec, dont les princi-
Chr.], àtOrtMA!XoMATIRIACO,MALLOMA-
pales provinces étaient l'Emathie, la triaco Nézières,, ville
(voy. Matiriacus),
Mygdonie, la Piérie, la Péonié, etc.; for- de France sur la Meuse; ne
(Ardennes),
me auj., dans la Roumélie, la majeure remonte qu'à la fin du ixe siècle.
partie du pachalick de Saloniki. ne peut être reportée dans cette
L'imprimerie
Macedonicum Mare [Liv.], Tiierm^eus SINUS ville qu'aux premières années de la révolution
nous citerons un: Arrêté des représentants du
[Tacit.], espaaîoç Ko'Xito;[Strab.], golfo peuple envoyés près l'armée des Ardennes. A Mé-
di Saloniki. aiières, J.-B.-L. Trécourt, 1793, in-4» (Bibl. lmp.Ji
Rhénane, dans la vallée de la Nette Maira fl. [Cell.], le Maira, fl. du canton
des afflue au lac de Corne.
(rég. deCoblentz). Grisons
terwaradin, ville d'Autriche, sur le l'une des grandes Hébrides, sur la côte
S.-O. du comté d'Argylo.
Danube, chef-lieu des Confins militaires
slavons victoire du prince Eugène, Maleredum, Malleray, commune de Fr.
sur les Turcs, en 1716. (Vienne).
mili-
Malavilla, Semlin, ville des Confins Mai.eventum, VOy. Beneventum.
taires slavons, sur le Danube, en face
de Belgrade (Autriche). MaliA; MaXia [Appian.], ville de laïarra-
con., près de Numance, auj., suiv. Rei-
Melmo-
Malburium Monast., MAumomuM, chard, Malien.
niUM, Malmodium, Maubeuge, ville forte
ac- Maliacus SINUS [Mêla, Plin., Liv.], MaXtâ-
de France, sur la Sambre (Nord) xb; xo'Xto;[jEsch., Thuc, Strab., Ptol.],
par le traité de ïsïmè-
quise à la France Mr.Xuû;[Scyl.], Mxlti-rn; xo'Xtt. [Stepll.
en 1678.
B.], le golfe Maliaque, golfe de la mer
gue
L'imprimerie remonte en cette ville à la fin du
xvii' siècle, et le premier typographe qui ait exercé Egée, au S.-E. de la Thessalic, auj.
est, croyons-nous, Jacques Morard; l'existence d'une gol fe de Zeitoun, gol fo di Zeituni, près
imprimerie à Maubeuge à cette époque est consta- de la ville de Zeitoun, anc. Lamia.
tée par l'arrêt du conseil du 21 juillet 170Ù, qui
comprend Maubeuge parmi les villes de France qui Mauexses, MxXui; [Strab.], peuple de la
sont autorisées à conserver un imprimeur, et cette
autorisation est confirmée par l'arrêt du 31 mars Thessalic, habitant, sur les rives du
1739. golfe Maliaque, le district appelé Malis,
Le rapport fait à M. de Sardines en 1764 nous MïiXi; ffl [Herod.J
apprend que Nicolas-Joseph Voilmet, natif de Mons,à
reçut en 1747 un brevet du roi qui l'autorisait MALLEAr.uM,Maillezais, pet. ville de Fr.
exercer à Maubeuge ce Voilmet ne possédait que
deux presses, la ville n'ayant jamais fourni de (Vendée), anc. abb. de S.-Bcnoit.
grandes ressources aux typographes. L'imprimerie a-t-elle réellement existé dans ce
Le premierlivre souscrit au nom de cette ville que bourg, auj. simple chef-lieudecanton dansl'arron-
nous connaissions est celui-ci Mémoires de Don dissementde Fontenay? Le fait nous parait infini-
Francisco de Teradeil, capitaine d'infanterie, mcnt peu probable il nousfaut pourlant signaler,
contenant ce qui luy est arrivé de plus remar- commeportant celieu d'impression, une pièceque
quable depuis l'an 105a jusqu'à la paix de Nimè- possède la Bihl. impériale L'adieu de Perot le
gue (en 1678). et particulièrement pendant les dix Sage, ennuyé de l'excès des insole'nceset concus-
années de son esclavage chez les Turcs, rédigez par sions (te l'assembléerocheloise. illaillezay, 1621
-le sieur /)• Maubeuge, Jacques Morard, 1704, in-8°.Nous croyons cette pièce imprimée à Niort
in-12 (à l'Arsenal). ou peut-être à St-Jean-d'Angély.
Malceca fit. Ant.],
'ville de la Lusitanie, Mallevrium, Malum Lepohahium, Maule-
sur la via d'Olisipo à Augusta vrier, bourg de l'Anjou (Maine-et-
Emerita,_
auj. Marateca. Loire) anc. titre de marquisat.
Malciiis, Malcha, Machy, commune du Maluacum, Marliacum Marly-le-Roy
Ronthieu (Somme). commune de Fr. (Seine-et-Oise).
Malchovia, ilalchin, petite ville du Mec- Maluacum, Marliacum, MARLY(au xne s.),
klembourg, siège des Etats des deux Mailly; un grand nombre de localités
grands-duchés. en France portent ce nom; nous cite-
rivière rons Mailly, commune et anc. château
la Moudre, très-petite
Maldiu, de Picardie, près d'Albert (Somme),
dans la Seine, Mantes
qui tombe entre d'oit sort la famille des marquis, puis
a peut-être donné son nom
etMculan; ducs de Mailly, qui remonte aux croi-
au pays de Madrie, aurait borné
qu'elle sades [Villehardouin].
àl'E. Mailly, appelé
d'abord Montcaurel, marquisat du Bou-
Maldunense Cœnobium [Beda], Maldunum lonnais (Pas-de-Calais).
[Notit. Imp.], Malmesburia, Malmesbury,
sur l'Avon, bourg d'Angleterre (Wilt- Malliacum, Maillé, bourg de Touraine;
s'appela Lwjnes. et devint le titre d'un
shire). duché érigé en faveur de la famille
Md=a MaXia
MALEA PROM., [Xcnoph.], d'Albert, à la suite de la catastrophe du
dans file de Lesbos, auj.,
[Strab.], maréchal d'Ancré.
suiv. Santa Maria, au
Kruse, Capo
S.-E. Malliacum, Maillé, village' et anc. château
du Poitou, près Foritenay-le- Comte
Malea Prom. [Mêla, Liv., Virg., Plin.],
MoXsai (Vendée).
MaXs'a [Scyl., Thuc, PtolT], C'étaitla résidence favoritedu célèbreThéodore-
[llerod., Strab.], cap du Péloponnèse, Agrippa d'Aubigné, l'ami et le compagnond'ar-
au S.-E. de la Laconie, auj., suiv. mes du roi Henri; ce fut là que, relire après la
Malio di S. Angelo, en Morée. mort de son maître, il fit imprimer par un nommé
Leake, Jean Mousset,ou Moussât,qui se qualifie d'irnpri-
Maleos INS., MaXio'ç [Ptol.], île deMull, meiir ordinaire dudit sieur son Histoire univer
7(13 MALLEO. MANAPIA 794
selle (de l'an 1550 à la fin du xvie siècle), 3 vol. fait jadis partie de la province de Sta-
in-fol., monument aussi précieux au point de vue
historique qu'intéressant comme langue et liberté velot (Belgique), et appartint à la
satirique tous les célèbres pamphlets, romans ou France de 1802à 181fJ.
satires du vieux calviniste furent exécutés dans cette Lambert Thonon, après avoir publié à Liége un
résidence, tantôt sousia rubrique de Maillé, tantôt assez grand nombre de livres, alla s'établir à Wal-
avec l'addition: sur les ruines du d'Oignon, tantôt médy en 1703, et y resta jusqu'en 1713. Sa première
enl'm, commeWsTragiquescDes Aventures dit baron publication dans cette ville est intitulée Loix,
île Fœneslc, AU Dezert, imprimé aux despens de Ordonnances et Kèglcmcns
Statuts, Mforma'.ion,
l'aullicur c'est-à-dire à llaillé, impr. par J. Mous- de la justice du pays et principauté de Stavelot et
set. ( Voy.la préface que Prosper Mérimée a écrite comté de Loigne, faits et publiez par ordonnance
pour l'excellente édition qu'il adonnée chez Jannet, deS. A. Sér. Ferdinand de Bavière, Archcvesque
en 1855, du Baron de Fœueste.) et Electeur de Cologne, Prince Uv&que de Liége,
Administrateur de Stavelol et Comté de Loigne,
Malleo, Malleosoliuji, Malus LEO, Mau- etc. A Jlalmédy, chez L. Thonon, imprimeur,
léon, Mauléon de Soûle, ville de Fr. n.occiii. In-ft°de iv ff. prél.,72 pp.de texte et iv 11'.
à la fin. (Communie, de M. Gothier.)
(Basses-Pyrénées).
MALBURIUM Moxast.
Malleo, Maleolium, Mauléon, pet. ville du Malohodium, voy.
Poitou (Charente-Infér.), anc. abb.
Malogia, Moks Moi.iaus, Mont-Maloyen,
d'Augustins. Bcrg en Suisse.
Metojen,
Mallesium, Mais, bourg du Tyrol [Graè's- commune de Fr.
Mai.opassus, Maupas,
se]. (Gers). Un château de ce nom en
Malli acus inpacjo Bituriaco, Maillet, com- Angleterre (Chestershire).
mune du Bourbonnais, près Montlucon0
MALOPROBATommr, Mauprouvoir, bourg de
(Allier). Poitou (Vienne).
Mallœa [Liv.], localité de la Thessalie,
à Meloghusta.
Malto.n",bourg d'Angleterre, sur le Der-
que Leake place auj. went (Yorkshirc).
M. Cotton ditqu'une réponse du Dr Thomas Comber
Malmogia, Ellerogium, Elleboge, Malmô,
au Dr C. Middleton fut imprimée dans cette petite
Malmoè, Malmuyden, sur le Sund, ville localité en 1750 Lowndes ne mentionne pas cette
de Suède (Gothie). chef-lieu de la préf. pièce qui est à la Bodléienne. Au commencement
de Malmôhus. de ce siècle un imprimeur du nom de James Gibson
était établi à iMalton il y mourut en 1817.
Laurent. Tcrpager, Danois, s'exprime ainsi Vi-
guit etiam Malmogiœ Typographia, qux prhnos Maluginenses [Liv., Tac.], peuple de
nohis suppeditavit ordines ecclesiarum, quos alias
psalmorum libros nuncupant (ut refert Conr. l'Ombrie, habit, le territoire de Ma-
Aslacus Bergensis in chronol. et cum illo Janus gliano.
Wolf. Encom. regni Dànix, p. 560). Primus annus,
quolibros ibi impressos anuotavi, est 1529. Quo MalvjE,Mauv:E,Mauves, bourg du Perche,
iuter quamplurimos unus, qui hic instar omnium près Mortagne (Orne).
crit, editusestin-4". »
Voici, d'après Alnander, J. Jloller, etc., le titre Mamacejs [Ann. Metens.], MammacJ!, MA-
danois etlatiu de ce volume ln-6° Orsagen oc een macca, villa publica in utjro Noviomensi,
Kortt forclaring paa tlien un Reformats, ordine-
Montmacq, Montmaque, commune de
ring oc skick ont messzen,vredicken. An. Dom.
m.d.xxix. A la fin Tryckt î Malmô Iws meg Oluf l'itrrond. de Noyon anc. résid-
(Oise);
Iflricksen. xxvn. dag Januarii. des rois mérovingiens.
A la même date: Cliristiunus Scroch, primus
l'astor Luth. Asnensisin Fionia,
torum licito
de conjugio Pas- Mamehcls, Mamertis Civitas, MaVohïis
Malmogiœ, 1529, in-h". Petrus
Laurcntii, l'ast. Luther. Malmog. Jlrcvis respoi-
Civ., Mamers, ville de Fr. (Sarthe), sur
sio ad Agonis Jacobi epislolam ad consulat et la Dive.
senatorcs llalmogienscs. Malmogia?, 1529, etc.
Auxvi" siècle nous ne saurions citer d'autre nom Mamertini [Plin.], peuple du Bruttiunii
d'imprimeur a Malmoii que celui d'WIricksen; occupant la côte E. du détroit de Mes-
mais, ait xvnc siècle, nous en connaissons plusieurs,
entre autres George Ilantsch (1GG0-1G63), que nous
sine.
avons déjà vu à l'art. lxindinum Scanorum, et le Mamertium [Fcst.'J, MauijTiov [Strab.]j
Hongrois Vitus Ilabereger, qui, ayant acquis la Mavortis ville des Ma-
Martis, Civ.,
typographie de Melchior Matson, se fait nommer
dans le suiv.
« typographus Gouvernamenti (ut vocare licet)», mertini, Bruttium, auj.,
en 16G7, et assigner une subvention fixe de 200 tha- Reichard, Martorano, ville de la Cala-
lors, monn. argent. Quand l'académie de Lund fut bria Citeriore, et, d'après Cluver, Oppi-
établie, il quitta Malmoë, pour aller, ainsi que
llantscli, se fixer dans cette ville, et depuis cette do, dans la Calahria Ultér. II.
époque nous ne croyons pas qu'il aitexisté de typo-
Mamurrarum Fomax.
graphie locale à Ma'lmoë, ait moins jusqu'à la fin du Ukds, voy.
xviii0 siècle.
Manama, Mïv«7:î« [Ptol.j, ville d'Irlande;
Malmundarle [Chron. Regin.], AIalmunda- auj. Wexford, chef-lieu du comté de
hium [Ann. Fuld.], Malmedy, ville de la ce nom, dans le Leinster; considérée
Prusse Rhénane, dans la rég. d'Aix-la- comme la plus ancienne ville de l'Hi-
Chapelle; anc: abb. de S:-Benoit; a bernie.
79a l'ORTUS. MANSF1ELU.
MANARMANIS 706
Un imprimeur Lvon, conformément à l'ordonnance du 20 aotlt
du nom de Taylor s'établit à Wex-
ford, en 1810, dit M. Cotton. 1559, les franchises et privilèges de leur cité Ténor
primlegiorum fraiiquesiarum, et libertatum
MANAlUlANIsl'ORTUSjMavappLavlî àijmîv [Ptol.j villœ Manuascœ in comitatu prouinciœ et Forcal-
port du nord de la Germanie, dans te qitierii existentis. VenundantiU' iMunuascœ, per
inagistrum Saluatorem Juraiiii bibliopolam, 1&50,
pays des Frisii, auj. Mania, au N.-O.
in-8'1, avec les armoiries de la ville gravées sur le
deGroningue, suiv. Willielm; e!, d'a- frontispice. D'après la rédaction du catal. Secousse
près Reiehard, Oost-Mahorn, sur la (n° 5858), on aurait pu croire ce rare vol. imprimé à
cùte de la Frise Occidentale. Manosque, ce qui nous a porté à en donner le titre
exact.
J1ani.:unil'm Manucium [Id.J,
[Itin. Ant.], MaNKHEIH ClVlTAS, SlPONTUM (?), SlPUS (?),
ville des Brigantes, dans la Britannia
Manfïedonia, ville de la Capitanata,
Romana, que l'on croit être auj. Man- bâtie
prov. napolitaine du roy. d'Italie;
chester, grande ville d'Angleterre, par le roi Wanfred en 1251, et brùlée
dans le comté de Lancastrc.
par les Turcs en 1620.
M. Colton reporte à l'année 1732 l'introduction
de typographie à Manchester; Haym et le calai. Volpi citent Pompeo Sar-
mais, dans le vol. nelli. Cronologia de' Vescovi ed Arcivcscoui Si-
supplémentaire qu'il publia à Oxford en 1860, le coit le nolizic storiche della vecchia e
nous apprend d'abord qu'un pontini,
bibliographe anglais nuova Siponto. Manfrcdonia, 1080, in-4°.
libraire du nom d'Ephraïm Johnson fut établi dans
cette ville dès 1697, puis qu'un journal, the Man- Manhemium Cluv.], Manneiie-
[Zeiler,
chester ffeelUy-Jounial. fut édité, en janvier 1729,
mua, Ikteramkiusi, Manheim, Mannheim,
dans cette ville (l'imprimeur s'appelait Roger Adams);
il fut suivi l'année d'un autre recueil ville du grand-duché de'Bade, chef-lieu
d'après
périodique ititit.: The Manchester Gazette. En du cercle du Neckar, au confluent du
mars 1752, JosephHarrop imprima le. premier nu- Neckar et du Rhin; bâtie en 1606 par
méro du Manchester Mercury.
Sous la rubrique Mancunium, nous citerons: l'cmp. Frédéric 111.
Ribliotheca Chetliamcnsis, sive bibliothecœpublicœ Falkenstein ne fait remonter qu'à 1738 la date de
J/ allcullicllsis ab llumfretlo Chetam Armigero l'introduction ;de la typographie dans cette ville;
fundatœ catalogues, exhibent libros in varias nous croyons qu'on doit la reporter à l'année 1722,
classes pro varietate argumenti dislributos. Edita c'est-à-dire un an environ après qu'elle fut devenue
.1. Radeliffe. A.'JI. Jlancunii, 1791, 2 vol. in-8°. la résidence des électeurs palatins.
Le troisième volume de cet important catalogue
fut publié en 1826 dans la même ville par G. P. Maniaco Villa, Maillet, commune de Fr.
Greswell. (arrond. de Montluçon, Allier).
Mandé (St-), bourg de Fr. (Seine); anc. Manica Bristoliessis, le canal S.-Geonjcs
prieuré. ou canal de Bristol, entre l'Irlande et
Voici la note de Lottin « Le célèbre surinten- l'Angleterre.
dant Fouquet avait une imprimerie dans sa mai- Manliana Ant.J, Maniliana [Tab.
son de campagne à St-Mandé; aucun ouvrage sorti [It.
de ses presses n'est venu à ma connaissance. o Peut.], ville d'Etrurie, auj. Montioni,
C'est probablement de cette imprimerie clandes- d'Italie
bourg (Toscane).
tine que parle Guy Patin dans une lettre du 13 fé-
vrier 1G63; seulement il la place à Montreuil-sous- Mannakiïiuji [It. Ant.], ville de la Gaule
Eois; il dit que l'on y imprimait des libelles en dans l'Insula Batavoruin,
Belgique,
faveur de Fouquet, qui était alors à la Bastille, ayant
auj. Maurik, bourg à 3 m. cl'Utreclrt;
été arrêté a tantes le 5 septembre 1601. Le plus
célèbre de ces pamphlets est celui-ci Mémoires .ou, suiv. Reichard, Naarden, sur le
pour servir il L'histoire D.M.H., avec quelques dans la Hollande
Zuyderzée, Sept.
réflexions politiques sur ces Mémoires, s. 1., 1068,
in-12. On y fait là un portrait de Colbert qui n'est iMansa [Avien.], MESSA[Mela] t,Méze, ville
ni flatté ni flatteur. de Fr., sur de Thau
l'étang (Hérault).
Mandonium, voy. Manduhia. ville de la Saxe
Mansfelda, Mansfekl,
Mandubii [Ca;s.], MavîoûSioi [Strab., Prussienne (rég. de Mersebourg).
de la Gaule au Nous pouvons reporter l'imprimerie dans cette
l'hit.], peuple Lyonn.,
N.-E. des leur était ville à l'année 1572, c'est-à-dire ù l'époque d'un
/Edui; capitale congrès de théologiens qui eut lieu a Mansfeld les
Alesia. 1"' et% 4 septembre: Enr. Spangenbergs Mansfel-
disclic Chronica, ion der Graffschafft Munsfeldl,
Majjduessedum. [1t. Ant.], ville des Corna- vnd denaltenvnd erstcu Teulschen KOnigen vntl
vii dans la Bretagne domaine, auj. Fiirstender Schwaben vnd Markmanns Cheruss-
Mancaster, à l'E. d'Atherston, dans le ken, Francken und Sachsen vnd von polilischc
vnd weltlichen hdndeln so sicli in Thuringen
comté de Lancastre.
Saclisen vnd am Jlarlz zugelragen. Mansfeldt,
Manduiua [Liv., Plin.], Manduile [Tab. 1572, in-fol.
Citons encore Ccnsurcn vnd Vrlhcil der hcyli-
Peut.], MavSiviov [Plut.], ville de l'Apu-
gen Propheten Christi vnd Aposlcln. |Mansfcldt,
à 20 m. dans le S.-E.
lie, auj. Andoria, 157/1, in-Iio.
de Tarente (Terra d'Otranto).
Mansfielu, ville d'Angleterre
0 (Notting- zl
Manesca, Manuesca, Manuasca, Manosque, ltamshire).
ville de Fr. (Basses-Alpes). William llarrod imprima ou fit imprimer en 1785
Les consuls et échevins de cette ville, anc. rési- The history of Mans/ield ant its environs, in tivo
dence des comtes de Forcalquier, font imprimer à parts Mansfield, in-(*°, réimprimée dans la même
797 MAiNSlONILE. MANTUA. 798
localitéen 1801,avec figures; Lowndesne cite que Mantua [Virg., Ovid., Stat., Mart.J, Mâv-
cette secondeédition. reux [Ptol.], Mantoa ville
[Geo. Rav.j,
Mansionile, d'où Masmuum, Hasnila, Mais- de la Gaule Transpadane, qui a con-
nil, leMesnil, le Ménil; nom commun à servé son nom, Mantua, Mantova, Man-
un nombre infini de localitésen France. toue, chef-lieu de délégation, au milieu
Mansio Odonis, Mézidon, bourg de France du lac du Mincio, l'une des places les
(Calvados). plus fortes de l'Europe. Virgile est né
Maxsum Azims, Maksiim Asilium, le Mas- sur son territoire.
d'Azil, petite ville du comté de Foix, C'est le siège de l'Academia Virgiliana; sa bi-
près Pamiers (Ariége), anc. abb. de blioth., ses musées, le palais du Té, construit par
célèbres.
S.-Benoit fondée av. 814. Jules Romain, sont justement L'imprimerie
remonte dans cette grande ville à une date fort
Maxsum Garnerii, Mas-Garnier, bourg du reculée, 1472, et peut-être même peut-on la repor-
Bas-Armagnac, sur la Garonne (Tarn- ter à ÎMO.
Ce fut grâce à la puissante intervention d'un pa-
et-Garonne) auc. abb. de St-Benoit, tricien d'une des premières familles de la cité, Mes-
fondée av. 817. ser Pietro Adamo de Michaelis, que Mautoue vit se
fonder dans ses murs le premier établissement typo-
Ma.vtala [H. Ant., Tab. Peut.], station
graphique il appela, ou peut-être arrêta au passage,
des Itinéraires dans l'E. de la Gaule deux ouvriers allemands, sans doute encore de ces
Narbon., dont l'emplacement est dis- pauvres artisans qui avaient été forcés de quitter
St-Jean-Ja-Porte suiv. Mayence, après le sac de 1fi62, Georges et Paul,
cuté; auj. natifs de l'ulzbach (Puzbach), ou plutôt, dit M. Aug.
Ukert; Bourg Evescal, d'après d'Anville; Bernard, Buizbacli, petite ville des environs de
enfin MontméJian, ftlontemiglia.no, ville Mayence (?), et, sous son patronage immédiat, ces
de Fr. (Savoie), suiv. Reichard; Mabil- habiles disciples de Gutenberg et de Schoiffer ins-
tallèrent une imprimerie, qui fonctionna dès l'année
lon qui cite aussi cette localité sous la 1G72, et peut-êtreà une date un peu antérieure, ainsi
désignation de Palativm in Agro Vien- que nous allons le voir; ils laissèrent à leur patron
l'honneur d'apposer son nom aux premiers et remar-
nensi, et l'appelle aussi Mantelus Villa, quables produits sortis de ces presses, fait que nous
traduit par Mantaille, ou Honteux, com- voyons se reproduire dans un grand nombre de
mune du Dauphiné, avec un prieuré de villes, et qui sans doute était la conséquence du
traité passé entre les ouvriers typographes et leur
S. -Benoit, près Romans (Drôme). commanditaire.
MaktelakuMj Mante/an, Manthelan, bourg dee L'un des premiers magistrats de hville (maestro
dit Volta, Saggio sutta typogr. Manlo-
Touraine, près Loches (Indre-et-Loire). publico
uana), MesscrColumbino, devéronc, fut également
AlANmciuM, Mantilly, commune de Fr., l'un de leurs protecteurs, ainsi que nous le prouve
la souscription du Dante de 1^72, que nous allous
près Domfront (Orne). rapporter.
Mantinea [Plin.l, Mavrfosia [Hom., Herod., Presque aussitôt de nouveaux imprimeurs d'Alle-
Thuc., Polyb., Xen., Strab., Ptol., magne s'établissent dans la ville, cette fois a l'insti-
du clergé et du monastère ils s'appellent en
Plut.], ville d'Arcadie, sur l'Ophis, ap- gation
latin Thomas Septem Castrensis de civitate Her-
pelée depuis Antigoxia [Paus., Plut., manni (sans doute Ilermanstadt), et Johannes
Ptol.], auj., suiv.. Kruse, Paleopoli, "Wursterde Campidonia (Kempten).
Enfin, en iUli, nous trouvons un médecinou phy-
Palaiopoli et, suiv. Ross, GurtmiH, sicien d'Ilirschfeld, nommé Johannes Schallus, qui
dans l'Eparkhie de Mantinée. se met à la tète d'un nouvel établissement et l'an-
née suivante apparait une typographie
Mantinice, MavTtvmri,district de l'Arcadie, a la
hébraïque,
formant le territoirc-de Mantinée. qui longtemps passé pour première qui ait
exist.é, et qui n'est en réalité que la seconde.
ManTINORUM Avant de décrire les premiers livres, avec date
OPPIDUM, Mavrivuvîïc'Xi; [Ptol.], certaine, sortis de ces presses, il nous faut parler
ville de l'Ile de Corse, sur l'emplace- d'un opuscule, que possède la Biblioth. impér.,
ment de laquelle s'élève auj. Bastia, opuscule dont la date est certainement fausse, mais
dont l'archaïsme est incontestable, etque nous n'hé-
sur la côte E. de l'ile, dont elle a été la sitons pas à croire antérieur à 1OT2.
capitale. Francisci (sic;) Plutabcui, de in || genvis, edvean
Nousne croyonspasqu'onpuisse faire remonter dis, incipit, lege || fœticiter. Au v° du dernier f., en
la typographiedanscette ville beaucoup au-delà du capit.: lïxplicit. [celicitei\ amen. deo. Il gracias et
milieu du xvme siècle;et nous ne connaissonspas gloriosissime. virgi\\ni. malri suc. Mantve. vmi.
de plus anciendocument à ciler qu'un certainCorn- IV || nii.i.cccclviiii. in-fto de 18 ff. à 27 lign. par
ponimento tealrale per inusica, souscrit au nom, page, sans chif., sign. ni capit., en caract. romains.
peut-être supposé, de Bastia Triomfo dc'Gigli. M- Brunet, en décrivant cet opuscule, dit: a L'l est
Bastia, 1751,in-12.(Catal. Floncelet Pinelli.) mis pour M., c'est-à-dire pour mille » nous croyons
Falkensteinne date l'imprimerie à Bastia que de que l'i \eut dire Idibus ou Idus, etque l'.M ne figure
1785; il nousserait facile de citer plusieurs titres point dans l'énoncé de la date, ce qui se voit quel-
antérieurs; ainsi la Bibliotii. impér. conserve lie- quefois.
glanent pour l'assemblée générale de la nation Ce traité de Plutarque fut traduit en ilalien
corse indiquée pour le mois dejuillet (1770),et la par Guarini de Vérone, probablement en 1459
première depuis la soumission de celle Ile aux il est imprimé avec les mêmes caractères que
armes de S. M. (10 avril 1770).Baslia, S. V. Ba- l'édition des licgulœ grammaticales du même au-
tini, in-fol. (franc.-ital.) teur, décrite par llain, sous le n° 8100. L'absence de
tout signe, celte des lettres capitales, celle des vir-
Mantola, Maule, sur la Maudre, bourg0 de gules, remplacées partout par des points, indiquent
Fr. (Seine-et-Oise). une grande antiquité; cette pièce a, sans nul doute,
799 MANTUA CARPETANORUM. MARCH1A ANCOiMTA. 800
été exécutée au plus tard vers 1470 l'édition a dû MaranuMj Mwan, ville du Tyrol, sur
certainement précéder celle d'Ulrich Zell à Cologne; l'Etsch
sans autre preuve, nous nous contenterions d'ob- (Krcis Botzon).
jecter ceci la Ire édition d'un livre composé à Vé- Maiiathon [Mêla, Plin., Ovid.], Mj.pjOùv
roneou a Venise, à la tin du xve siècle, n'a-t-elle pas de l'AUi-
dû être donnée à Mamoue plutôt qu'à Cologne ? [Herod., Strab., Ptol-1, bourg
En \UT>, nous aurions à citer un tris-grand nom- que, au N.-E. d'Athènes, célèbre par la
bre d'ouvrages; l'imprimerie est en pleine activité. victoire de Miltiade sur les Perses, en
1LDECA1IERONEDI MKSSER GIOVANNIBOCCACIO. 480 av. J.-C.; et d'après
auj. Vrana,
Au V du 263e f.: Joannis lioccacii: Poète Ixpidis-
simi Decamcnm opus fucelvm Manille impres- Krusc, Marathona.
xum: cum dus jlorentissime vrbis principatvm
Maiiathus, MâpaO^s [Strab.], ville de la
fœlicissime mjeret clivas Lodoàc.os Gonzaga se-
cvndvs Anno ab origine christiana mcccclxxii. Phocide, dont les ruines, dit Leake, se
Petrvs Adam de illichaelibus ciesdem vrbis ciuis voient encore près de Sidhiro-Kafkldo.
imprimendi avetor. In-fol. de 2G3 Cf.à 41 lign. par
page, en car. romain, sanscli., réel., sign. ni capit. Mabisuhgum, voy. Makpukgum.
gravées.
Cette admirable édition du plus illustre des con- MarcAjMarchia Famina, Marcke-en-Fami-
tcurs italieus est incomparablement plus rare que ne, bourg de la province de Liège (Bel-
pelle, beaucoup plus, célèbre, donnée par Valdarfer
l'année précédente, car il ne nous serait pas possible gique).
d'en citer un autre ciemplairequeceluique conserve Mahca, Marke, Mardi, bourg de l'arrondis-
la bibl. Vaticane elle a dû figurer dans une large sement de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-
proportion à l'auto-da-fè par lequel le fougueux
Savonarole livra au bûcher à Florence, en 1490, les Calais) anc. abb. de S.-Benoit, fondée
plus admirables productions de la littérature ita- en l'anc.
1090. Marques, village de
lienne qu'un moine brûle les élucubrations d'un comté d'Auinale
autre moine, rien de mieux; mais un Savonarole (Seine-Inférieure).
toucher à Dante, à l'étrarque, à Itoccace! 11est vrai ville de Prusse, sur la
Maucehum, Merzicj,
que, deux ans après, le farouche dominicain 17m
Saar
pagalo. (rég.' de Trêves).
A la même date de 1472 citons encore une édition
MakcheiNium, RosBuncuM [Ltaudrand],I{ox-
de Dante (peut-être la première, car rien ne prouve
d'une façon déterminante l'antériorité de celle de burghe, bourg d'Ecosse, sur le Tovini,
Foligno)': Cominciala Çomedia rfi Dante Aliglicrii dans le comté du même nom, célèbre
di Fiorcnze. Au 1" f. une épltre en vers du promo-
teur de cette édition, Maestro Colombino, de Vérone, par son formidable château, qui dé-
fendait ce qu'on le Border
que cite Volta comme l'un des premiers magistrats appelait
de la cité à la lin, Vdu'Jlo f. col. 2.: JICCCCLXXIi.il il d'Ecosse.
Magisler (leorgius et magistei, Pautits tcu\tpnici 11 n'y n pas de nom plus célèbre dans les nn-
hoc opus ilantuœ impresserunt ad^iuuanté Co- nalcs bibliographiques l'un des plus illustres
litmbino Veroncnsi. In-fol. de 91 ff. à 2 col. de M 1.
bibliophiles du xvm° siècle fut John, troisième
sanscli., réel, Ili sign. duc de Roxburghe, né le 5 avril 17/10 mort le
Le premier livre exécuté a l'instigation du clergé 19 mars 1804; les Anglais l'ont surnommé Hic Jloolc-
est Conciliator Differcntiarum l'IiUosoplwrum Duke, à cause de la noble passion qu'il eut pour
et Précipite il/etficorum Cta'issimi Viri Pelri De
les livres la vente dc sa splendide bibliothèque
Abwio Palaoini. A la fin: Lodovicus Carmelita
Primas tioc Opus ère imprimi jnssit Mantite jier commença le 18 mai 1st2 et dura 42 jours elle lut
surnommée la bataillc de lloxbitrglie; ce fut J.-t que
TliomamSeptcmCaslrensem de Civitate IJermaimi fut adjugé au marquis de Blandford (Jha Whllc
et Johannem llursler (sic) de Campidona socios.
Anno l'erbi Incarnati. in-fol. Kniglil) le Dc.camcron de Valdarftr, itioy. £ 2200,
h.cccc.lxxii, et le Recueil des histoires de 1471, au
Jean Wurster de Kemptem alla peu après s'éta- troyennes
prix de £ 1000sli. 10. La vente produisit £ 23,397,
blir à Modène.
sh. 10, d.6.
Le premier livre imprimé par Johann Schall est C'est en mémoire de cette noble passe de liurcs,
une des innombrables éditions du ScitUTiNlUM et pour glorifier le souvenir du duc-bililiophile, que
bcmi'TURAnu.M du Ilév. P. Paulus de Sancta Maria, la fleur de l'aristocratie et de la littéralure du
évoque de Burgos, 1475, in-fol. de 150 II., a 39 lig.;
en caract. goth., dits, en italien, Caratie.ri Hoyaume-Uni institua Ic17juin 1812 le Hoxburglic-
angolari, Club, la plus celèbre des sociétés de bibliophiles dit
sansch. ni réel., avec sign. (Cat. La Vallière, n" 173, monde entier. Voy. dans le Bibliotjr. Decamcron de
Maccarthy, etc.) Dibdin, et dans Martin (Cat. ofbboks prisât, prin-
Enfin le premier produit de la typographie hé-
tcd], le récit des curieuses circonstances qui accom-
braïque est de 1£|76 llabbcnu Ascer Orach Cliaim.
seu ordo Arba pagnèrent et suivirent l'établisseniint de ce club
Vita vitœ, primits Turim \Ergo les noms retentissants des membres fondateurs, duc
Hfantuœ per Abraliamum Conath anno 5236 [Clir. de Devonshire, iiiarquis.de Blandrord, lu vicomte
mcccclxxvi), sub finern mensis mai, in-fol. à 2 col. Althorp, sir M. Mastermun Sykes, W. rjentham,
en car. dits semi-rabbiniques. John Ucni, Dibdin, llichard lleber, lioger Wilbni-
MANTUA Cahpetanohum, Madiutum. ham, etc., sont à jamais célèbres dans les annales
voy. de la bibliophilie.
Manucium, voy. Mancunium. la Marche anc.
Mauchia, (Limousine),
Manuesp.a, voy. Manesca. et prov. de forme
gouvern. France;
MahaboduiCastellum, Kônigswart, Kuncz- auj. ledep. de la Creuse, et partie du
wart, bourg de Bohème, dans le cercle la Haute-Vienne. = Mark, district de
de Pilsen. la Prusse Rhénane, dans la rég.
d'Arnsbcrg. = La Marche; plusieurs
MakantiuMjMarans, ville de Fr., au confl. communes de France ce nom.
de la Sèvre Nioi-Uise et de la Vendée portent
>
(Charcutc-Infér.). Mauchia Anconita, la Marche d'Ancône,
DICTIONN. DE GKOGB. 20
801 MARCHIA BRANDENBURGICA. MARIA THERESIAN0P0L1S. S02
anc. province des États Pontificaux, Maiicouava, Mafxo'Saua, ville de la Dacie,
qui comprenait les délég.
C) d'Aneône et que Sestini (Yiaggio, p. 10b) croit
cteMacerata. avoir existé au confluent du Marosch
et de l'Arasciu, auprès de Thorcla
Mahciiia Brandenrurgica [Cluv., Cell.], le
Brandenburg, (Transylvanie).
Brandebourg, province
prussienne (anc. marquisat), dont le Marcodurum [Tac.], Duria, ville des Ubii,
chef-lieu est Berlin. dans la Germanie Infér., auj. Buervn,
Marchia Famina, vov.Marca. ville de la Prusse Rhénane, sur la
Ruhr (rég. d'Aix-la-Chapelle).
Mahciiia Tarvisina, la Marche Trévisane,
ane. prov. de la Vénétie, qui corres- Marcomagus [It. Ant.], ville des Ubii, auj.
pond a la délég. act. de Trévise. Markmagen, pet. ville de Prusse, près
Blankenheim. dans la rég. d'Aix-la-
Mahciiiamî, voy. Makciana. Chapelle.
Marciius, voy. MARUSFL. Marcomanni l'Cses-, Tac], Mapy.ou.iwoi
Maiici [Not. Imper.], ville de la Gaule [Dio. Cass.], Mapxo^âvci [Ptol.], Mapzo-
Belgique, auj., suiv. Valois et d'An- ii.dini [Strab.], peuple dit S.-E. de la
ville, Marcq, commune du Pas-de-Ca- Germanie habitait d'abord les deux
lais, entre Calais et Gravelines; suiv. rives de l'Elbe, puis occupa la Bohème.
Cluver, Marquise, chef-lieu de canton Marccjsium •(?), Marcoussis, bourg près
du même dép.; enfin, d'après Mal-
Mpntlhéry(Seine-et-Oise); auc. château
brancq, Mardik, près Dunkerque. bâti en 140S par Jean de Montagu;
Maiicia Colonia [l'lin. Marcena [Grœv.], anc monastère de Céiestins.
Maichena, ville d'Andalousie, dans Mareleia, Voy. Mahilegium.
l'intend. de Séville.
Mcndczsignalecette ville comme ayant possédé Marengium, Mareugium, Marolouil'm, Mar-
une imprimerie; Antonio(Bibl.Nova,il, 298)cite: vejols, ville de Fr. (Lozère).
Thomasde Aguiar, D. 31.Complutciisis.Apologia
pro consitiomedicinali in diminuta visioitc ab se Margaberga, voy. Cunetio.
prœscriplo, et in lib.de faiicium ulccribus. Mar- Margauetii* HiViE Ins., Marguretheinsel,
cenœ,1021,in-û°. île du Danube, près Pesth (Hongrie)..
Marciana, Adratia Marcianas [Chr. Car- Margate, (Maris Janua ?), ville et port
lov.], Marquant, Marchiennes, ville
de France, sur la Scarpe (Nord); anc. d'Angleterre, à l'embouchure de la Ta-
mise (comté de Kent).
abb. de Bénéd. fondée en 643.
M. Cotton fait remonter l'imprimerie dans ce
Marciana, voy. MARPURGUM. « fashionableIralhing place» à l'année 1785;nous
citerons Wilt. Higland, mechanic's guide. Jlar-
Marciana Sylva [Tab. Peut.], Makcianve gate, 1797,in-8".
Sylvje [Amni. Marc], Sylva Nigra Margidunuji [It. Ant.], ville des Coritani,
[Cell.], la Forêt Noire, der Schwarz- dans la Bretagne Rom., auj.; suiv.
wald, dans le grand-duché de Bade, Camden, Ost-Bridgefort, à l'E. de Not-
Souabe, Wurtemberg, etc., entre le tingham, et, suiv. Cellar. et Reichard,
Neckar et le Rhin. Margcdoverton, clans le Mottingham-
Maucianopoi.is shire. •
[It. Ant., 'l'ab. Peut.,
Amiïl.], Mapy.iavoÛTOÎ.i;[Pl'OCOp., Hie- Margum [It. Ant., Jornand.], ville de la
rocl.], ville de la Mœsie Infér., auj., Mœsie Super., que l'on croit être Passu-
suiv. Heichard, Imertje, et, d'après rowiU, Pasarofdsdw, pet. ville de Ser-
d'autres géogr., Preslaw, en Bout- vie, sur la Morawa.
garie. Margus i.-l. [It. Ant., Eutrop.],
Marcilliacum, Marcilhw, bourg de Fr. MâiTo-
[Strab.], Margis [Plin.], Marus [TaciL,
(Aveyron) anc. abb. de Bénéd. fondée Cell.J, Mouus[Plin.], Mo'oyicj [Ptol ] ?
vers tiC3. Marchus [Cell.], fleuve de la
Mœs'ie'
Maucina, Mm/.ivx [Strab.], ville des Picen- auj. la -lio?,a~va,
Morawa, illai-clt,
Mardi, affi.
affl. (iti
du Da-
tini, auj., suiv. Cluver, Yeteri (Prin- nube.
cip. Citer.). Maria An Nives, Maria zum Schnee, ville
ville de Fr. de Suisse.
Marcimacum, Marciijny,
(Saùne-ct-Loire), auc. abb. de Filles- Maria Tiieresianopolis, Theresiopel, St-
Bénédictines, appelée Marcigny-les- Marien-Theresimstadt, ville de Hongrie °
Nonnaim, fondée vers l'an ÎOÛO. (com. de Bacs).
803 MARIACUM EP1SC0PALE. MARIANUM PROM. 804
Marucum Episcopale, Mairc-Lévescaut, Marlïchelmum Marijeculmia Culm
commune de Fr. (Vienne); anc. abb. Cladm, Marienculm, bourg de Bohème
de Béncd. fondée av. 559, réduite en (cercle de Saatz).
prieuré. ,Mari.-e Domus[Zciler], Mergentheim, Mei-
Maiïijjbuhgum,Marianopolis, Marienburg, gcnlhal, ville du Wurtemberg (Jaxt-
ville des Etats Prussiens (rég. de Dant- kreise), sur la Tauber. Les grands maî-
zick) c'était, au xme siècle, la résidence tres de l'ordre des chevaliers Teuton i-
(les grands-maîtres de l'Ordre Tcuto- quesy ont résidé de 1526 à 1809.
nique. Mahi.-estadium, Mariestad, ville de Suède,
exista dans cette ville à partir du
L'imprimerie sur la rive orient. du lac Wencr, chef-
milieu du xvnc siècle; c'est à la date de 1701 seule-
ment que nous rencontrons un de ses produits: lieu de la préf. de Skaraborg. = Mu-
Irendacl {C.ab) Facultatis theologicœ Coloniensis rienstudt, anc. abb. de Citeaux, du
jucticiuiu pro doctrina D. H. Denys, adversus dioc. de Cologne.
F. illartin, vindicatum. Marianopoli. 1701, in-a°.
AI. Cotton dit qu'en 17ùli un iinc. imprimeur de Marde Valus, Mariana Valus in comitatu
Zurich, nonuné J. Henry Miller, qui avait été cher-
cher fortune en Amérique, revint à Marienbourg, Posoniensi, Munenthal, bourg de Hon-
et y fonda un journal mais qu'après un assez court grie, dans le comitat de Presburg.
séjour et de longues pérégrinations, il retourna se Alexis llorànyi (Noua Mcmoria Uuiigar., t. I,
fixer en Pensylvanie, où il mourut en 1782. La vie
tourmentée de cet homme est trop curieuse, pour p. 384) signale un ouvrage de Nicolas Benger
{OrdinisS. Prim. Bran.), intitulé: Regina mar-
que l'on ne complète pas le récit du bibl. anglais.
Johann Ilenriek Miller naquit dans la principauté tyrum Maria, CHsiensis urbis refugium lypis
de AValdeck, Ie 12 mars 1702; sa famille était origi- Thallensibus ad Posonium an. 1725 impressum
naire de Suisse; en 1715, ses parents retournant opus in-4o. (Németh,typogr. Ilung., p. 100.)
dans leur village natal, situé près de Zurich, il les y Mahle Verïu, Mariana Lnsuj.a, Marien-
suivit, puis s'en alla apprendre la typographie à
IJyle quand il eut terminé son apprentissage, il werder, ville de Prusse, chef-lieu de
revint à Zurich oii il trouva du travail, mais bientôt régence, au N.-E. de Berlin.
quitta cette ville pour Leipsick et Altoua puis il Plusieurs bibliographesont donné l'année
commedate de l'introductionde la typographie1781,
alla à Londres, à Amsterdam, en France, et retourna
en Allemagne et en Hollande, vivant partout de son dans
cette ville; voici un vol. que cite M.Cottonet qui
métier de typographe ambulant, mais ne pouvant se
lixernulle existeà la bibl.de Trinity-Collegeà Dublin Doc-
part. En 1741 il partit pour l'Amérique, loris Malliei Wolffà Gênera et Spccies planta-
et travailla quelques mois dans l'imprimerie (!;
Franklin à Philadelphie. En 1742 il revient en Eu- rum. Maria;Verdac,1781,in-4o.
MaisTernaux cite un vol. d'un siècleantérieur,
rupc, se marie l'année suivante, et fonde une im-
primerie à ftlarienburg en 17Û4 mais il n'y fait et, commele grandouvrage de M.Graësseconfirme
son assertion,c'est à l'année169!ique nousreporte-
pas long séjour, se remet en route, retourne en
en Hollande pour la troisième rons l'imprimerie: Otto F. von der Grôben Orien-
Angleterre, revient talische
fois, etparcourt encore l'Allemagne. En 1751, il se in-4° fig.lleisebeschreibimg. Marieinverder,1004,
rembarque pour l'Amérique, et prend un intérêt
dans une typographie allemande, à l'hiladelphie,
mais bientôt il la quitte et entre chez Will. Brad- Mariager, MarijEageh, Mariaker, pet.
ford. On peut espérer qu'il va enfin prendre quel- ville du Danemark (Jutland).
que repos, pas du tout en 1754 il retourne en Eu- Mariana [It. Ant.], ville des Oretani, dans
rope, y reste jusqu'en 1760, et revient en Amérique
pour la troisième fois; mais cette fois il rapporte un l'Espagne Tarrac., auj Almagro,dans
matériel typographique, et fonde une imprimerie la Nouvelle Castille.
allemande à Philadelphie.
Cette fois c'est bien fini; le temps a amorti ses Mariana [Plin.,Mela, It. Ant.,Tab. l'eut.].
il se livre tout entier à son
passions aventureuses,
art et son élablissenientprcnd Mapiavin[Diod., Ptol.l, ville de la côte S.
une grande extension; de l'Ile de Corse, colonie de C. Marius,
mais la fatalité le poursuivait: à l'époque de la révo-
lution, quand les troupes anglaises s'emparèrent de dont les ruines se voient à l'embou-
Philadelphie, Miller, qui, en sa qualité de Whig et de chure de la Tavola, auprès du village
frère iMorave, était un ardent patriote ou rebelle,
comme on disait, s'enfuit de la ville; les Anglais de Biguglia.
s'emparent de son matériel qu'ils usent en procla- Mariant Fossjî; c'est, croyons-nous,
mations rentré à Philadelphie, ce
après l'évacuation
des troupes royales, Miller réinstalla son impri. canal que Marius fit creuser pour oc-
merie mais le moment du repos avait enfin sonné cuper et endurcir son armée, pendant
pour cet infatigable traveller; le 20 mai 1779, il fait
ses adieux aux abonnés du journal républicain qu'il qu'il attendait le retour des Cimbres
publiait en allemand depuis 1762; cède en 1780 son passés en Espagne; nous croyons que
matériel typographique, et se retire aux environs de l'étang de Meyranne, dans la Crau, en
Philadelphie dans un village nommé Bethlehcm; ce
fut là que cet homme vraiment extraordinaire, doué a pris son nom.
de toutes les qualités extérieures, érudit, lettré et Marianum [Paul Diac], Maronea, Marano-,
de plus excellent typographe, accomplit son der-
nier voyage le 31 mars 1782, à l'âge de 80 ans. pet. ville de la prov. d'Udine (Frioul),
(Thomas, Printing in America, 11,59.) dans la Laguna di Marano;
Mariaxéjxa, Mariazell, Grossmuriazel, Marianum Pnom., Maoiavo'vfPtol.], cap de
bpurg de Styrie (cercle de Bruck), sur la côte S. de la Corse, auj. Cctpo Seucloso
la Salza. ou Capo di CasaBarbarica;
805 MARIC1. MARONEA. 806
Mmju, Ma^aîoi [Strab.], Mazani [Dio. bibliographiques que nous sommes loin d'avoir la
prétention de résoudre.
Cass.], peuple de'la Pannonie; habitait Nous mentionnerons au commencement du xvnb
les frontières de la Dalmatie. siècle un imprimeur de Malines nommé Hendriclc
Jaye qui est peut-être (le la famille du Jacob
Mazaha fPlin.], Uv£<içx[Diod.], MaÇâfYi Ilendrick précité.
B.], Mazaile [1t. Ant.j, ville de
[Steph. MECK.F.LBORGENS1S CoMIT. [ClllV.], MeCKLEN-
l'Ouest de la Sicile, dans la
prov. de
nURGENSIS [Cell.], MEGAI.OPOLITANrS
Trapani, près Lilybseum, auj. Mazzara;
a donné Ducatus (Clnv.], le Mecklenburg, Mcc-
son nom au Val di Mazara,
l'une des trois anc. divisions territo- 'klembourg Etats de l'Allemagne du
Nord, absorbés par la Prusse.
riales de l'ile, arrosée par le Mazaha fl.,
qui conserve le même nom. Mecletum, voy. Melodunum.
que d'Anville croit être Mizoèn, sur la Melpes FL. [Plin.], fleuve de la Lucanie,
Romanche, à 14kil. du Bourg d'Oisans. auj. le Mingardo.
DICTION
fi. DE GÉOUR. 27
833 MEN/ENUM. MENTESA BASïlA. 834
de 1482, sontcités par tous les bibliographes.Le MEiNDUEssÊnuji, voy. Maxijuessedu.m.
premier est une édition du célèbre Fascicdlus
I'ejii'ORUM de Werner Rolcwincki.Au vo du 63ef. MENEiiitiA,voy. Mesembbia.
onlit: Impressump me Alberto.Kune de Duders-
tat MagunV.dyoces.lEt aclmissumab aima vniiti- Menecina,Mivcxîvri [Strab.], ville des OEno-
laie ColonienE;rplicit féliciter Subailo || diti Mille- tri, dans l'Italie mérid., auj Mendicino,
simo quadringeiilesimooctuagesimosecundo. Laus dans la Calabre, à l'O. de Coscnza.
ileo. l'uis vientla table,et an r° du 71e f.: Impres-
sus M emmingen.In-fol.de71 ff. en car. gotli. mi- MENELAIUS MONS [Liv.], ~o Msvs'Xaiovo'ço;
misc.,avcc sign.etfig. gr. surbois.
Le second: ARSiiejiobativa notabilis perrara [Polyb.], montagne de la Laconie, auj.,
ad omîtesfacilitâtes ulilissima. Ala fin: Memmin- suiv. Pouqueville et Boblaye, le mont
(jenper me Albertum Kunne de Duderstat Ma- Malevo, sur l'Eurotas.
gtmt.Dyoces. 1482,in-fol.
M. Cotton fait observer justement que cet im- Menena, Menina, Menin, Meenen, ville de
primeur AlbrechlKûhnouKunnc,qui étaitétablipri-
mitivementà Trente,vintse fixer à Memmingen,ou Belgique (Flandre Occid.).
il régna sans obstacle et sanscompétitionpendant L'imprimerie,suivant M. de Reiffenbcrg,remontc
près de 40 ans (le dernierlivre souscrit à son nom, en cette ville à l'année 1676; cette assertion nous
que l'on connaisse,est daté de 1519);en effet, sur parait, difficileà prouver. Meniuappartenait à la
plus de60 titres de livres que cite Panzer à l'art. Francelors de l'arrêt du conseildu 21 juillet 1704
iUemminga,il n'est pas un seul volumequi ne porte aussi est-elle comprisedansla liste desvillesauto-
lenom decet imprimeur ou tout au moins qui soit risées à posséderune imprimerie; mais ayant, à.la
impriméavec d'autrescaractèresqueles siens. suitede la paix d'Utrecht, fait retour aux Pays-Bas,
ellene peut figurer aux arrêts subséquents.
MenjîxuMj NA Ms'vawov[Diod.],
MËN~XUM,M5'<XM-< [lJiod.], MlîNiE, MÉ-
111t:vi, lVié~
m [Ptol.], ville de la côte orient. de MenesthEI POBTIJS,MsveoOïo;ÀI1'¡~ [Strah.,
la Sicile, auj. Mineo, dans le Val di Ptol.], port de la Bétique, auj. Puerto
Noto. de Santa Maria, dans la rade de Cadix.
Menajum Pretum, détroit de Menai, qui TMesevia, Saint-David,, ville d'Angleterre
sépare l'ile d'Anglesey de la côte d'An- dans le comté de Pembroke; admira-
il est traversé par le pont ble cathédrale -qui possède les reliques
gleterre
suspendu de Bangor. de l'apùtre du pays de Galles.
Menapii [Cœs., Tac.], Msvamw [Strab., Mengerinhousa, Hengennhausen, petite
ville de la principauté de Waldeck.
Ptol.], peuple de la Gaule, dans la Ger-
manie II; occupait le territoire com- Un imprimeur du nom de Christophe Kormart
était établi danscette villeen 1724,dit Al.Cotton. J
pris entre le Rhin et la Meuse, depuis
Juliers jusqu'à la Flandre. iMenitiun.n'a [Chr..Gottw.], Menden, petite
MisNAwonuMCastellum Tab. Peut.], Msva- ville de Westphalie, dans la rég.
irfwv KianXic-i [Ptol.J, Castellum oppi- d'Arensberg (Prusse).
nujij qiwd Mosa fl. prœterlambit [Am- MENLASCUS FL., MevXoÎoxojT:o-y.u.6;fPtol.j,
mian.], Kessel, ville de Hollande, entre peut-être la Bidassoa?
Ruremonde (Rcermonde) et Venloo Mexkeian* lit. Ant.], localité de la Pan
(Limbourg). nonie, auj., suiv. Mannert, Pakracz,
Me\ahiagum> Minaiuacum [lt. Ant.], ville bourg de Croatie, et, d'après Reicha.t'd,
des Alorini, auj. Merville, Merghem, sur Sagovina, bourg près de JNeu-Gradiska.
la Lys, bourg de Flandre, suiv. Rei- Menoba fl. [Plin.], Mekuba, riv. de Béti-
chai'd et, d'après d'autres géogr., que, auj. le Gvadiamar, affl. du Gua-
Estaires, ville de Fr. (Nord). dalquivir,
\1enavia ins., voy. Mona ins. Menosca [Plin.], îimôaxa. [Ptol.], ville de
Mencikga, Mensingen, bourg du Palatinat l'Espagne Tarrac., dans les montagnes
(Chreichgau). des Varduli, près del'Ebro; auj. Su-
Mexd.* [Plin.l, Ms'vSai [Paus.], Mende maya, dans le Guipuscoa, suiv. IJkert;
[Mêla], Ms'vîr, [Herod.. Scyl., Thuc], et Stzn Sébastian, chef-lieu de la même
colonie d'Eretria dans la Macédoine, prov., d'après Mentelle.
auj. Cahmdra, sur le golfe de Salo- Menoscaju, Mr,vo(JYCtS'a [Ptol.], localité de
niki. la Germanie, auj., suiv. Reichard,
Mendiculeu [lt. Ant.], ville de la Tar- Maynrotli, près Gidmbach, sur le Mayn.
rac., dans les montagnes des Ilergetes, Mektesa [Plin., Inscr. ap. Grut.], Mentisa
auj. Monzon, dans l'intend. de Lerida. | Liv.], MsvTioa [Ptol.], Mbntesa Oreta-
Mexdolaka, Mendolia, bourg de Calabre nobum [Spriiner], ville desOretani dans
(Italie). la Tarrac., auj., suiv. Mannert, la
Guardia, au S. de Jaen (Andalousie).
Men'drisio, Mëndmso, MeiNdhium,Mendres,
bourg de la Suisse italienne, entre le Mentesa Bastia [Liv., lt. Ant.]> Mê'vTioa
lac de Côme, et le lac de Lugano; [Ptol.], ville desBastiani, dans la Tar-
S3o MEiNTUiMACUM, MESAMBR1A. 83U
Nousne croyonspasque l'on puisse faire remon- et Delrio, auctnre Liberio Sanga Verino Canta-
ter l'exercicede l'imprimeriedans cette ville à une bro (llart. Ant. Delrio). lfetelloburgi Mattiaco-
date antérieure au xix=siècle. rum apud hxredes Mntthianos, 1U09, in-12. « Liber
perrarus etcdnvitiis plenus», dit Bauer (Suppl. Il,
Mesteno, voy. Mastramei.us. p. 324).
Mestriana, Mestrio [Gruter], dans la Pan- Metemjnum, voy. Metai.unum.
nonic, que Mannert voit auj. dans le Maynal, commune de Fr;
Metenacum,
bourg de Mindsent, sur la Szala, dans (Jura).
le comit. hongrois d'Eisenburg.
Metensis pagus, Mediomatricensis tkactus,
Mestus FL. [Coll.], voy. NESTUS. le Pays Messin, en Lorraine
Metingoio,
Mesua, voy. Mansa. forme auj. partie du départ. de la
Moselle.
Mesuium, MsooûUv[Ptol.], ville des Longo-
bardi dans la Germanie Sept., auj., Metiiamaucum, Malamocco, anc. bourg et
suiv. Wilhclm, Magdeburg, et d'après évèché attenant à Venise; le grand
d'autres géogr., Braunschweig Bruris- môle, qui abrite l'entrée principale du
loick,ou Alt-Medingen [Ukcrt]. port, est prolongé jusqu'à cette place.
Metaixa [It. Ant.], ville de Sardaigne, Methone [Mêla, Plin.]> MsOiivrj [Scyl.,
ville de la Messé-
auj. Cività de Glissa. Thuc, Strab., Ptol.],
nie, sur les ruines de laquelle s'élève
Metallinum [Plin.], Meteu.inum fit. Ant.], au S.-O. de Tripolitza.
auj. Modon,
Metallinensis Colonia [Plin.], colonie
romaine près Emerita, en Lusitanie; Methone Me8ûvm [Scyl., Thuc, Str.,
ville de la Macédoine, sur la
auj. Medellin, sur la Guadiana, ville Plut.],
d'Espagne (Estramadure) patrie de côte de la Piéride, auj., suiv. Leake,
Fernand Cortez. Elefthero-Khori
Metiiymna
Metapa [Cell.], MsTct-a[Polyb., Steph. B.], [Virg., Horat., Ovid., Plin.,
Mî'0'ju.va [Herod.,
ville de l'Acarnariie, que Polybe place etc.], Scyl.], MiOupa
ville de la côte orient.
en yEtolie; auj., d'après Kruse, Mede- [Thuc, Strab.
de l'ile de
nico. Lesbos, auj. Moliiua, ou,
suiv. Pashley, en ruines près de
METAPONTUM [Mela, Plin., Justin.], Meta- Haghios Georghios, sur le golfo di Khi-
PONTIUM [Virg.1, Msïcmto'vtv-v [TIlUC, samo.
PONTIU~Il Virg.],.lIhTGt-r;6~n<~['l'hue.,
Seyl.,Str.,Ptol.J, ul-nfa [Str., Steph.), Metiiymna Assidonia.
ville de la Lucanie, sur le golfe de Asioonia, voy.
Et les tâtonnements, et les mécomptes, et les 20 matters de blé, de deux foudres de vin, eic, le
déceptions de toute sorte qui ont dû abreuver vieux maitre peut terminer avec calme et quiétude
d'amertume le noble et illustre martyr sa longue vie tourmentée.
On ne sait même pas la date de sa mort, mais
Sansaucun doute Gutenberg avait fait précéder
cet admirable livre de plusieurs publications de peu elle arrive avant le 2G février 14G8, ainsi que le
un acte cité en allemand par la chronique
d'importance, telles que Donats, Lettres d'indul- prouve lui par tous les
gences; nous renvoyons le lecteur, pour cette pé- inayençaise de Joannis, et d'après
c'est une reconnaissance du ^Con-
riode des travaux du maître, aux savants ouvrages bibliographes
rad llomery, qui déclare avoir reçu de S. A. le
précités de MM. de Laborde et Auguste Bernard. ca-
Mais déjà le banquier Fust a résolu de s'appro- prince-archevêque Adolphe « quelques formes,
outils et autres objets relatils
prier la gloire et la somme des profits que devait ractères, instruments,
réaliser la nouvelle découverte; il intente un procès à l'imprimerie, qu'avait laissés après sa mort Jean
à Gutenberg, lui réclame le capital des sommes par Gutenberg et qui m'appartenaientet m'appartiennent
a In
lui avancées, ce qui, avec les intérêts, monte à la encore ». Il s'engage à conserver ces rehques
ville de Mayence et à ne les vendre qu'à un bour-
somme énorme de 2020 norins prête serment que
de la ville; il date de PanHlM « Frytaç nacli
Gutenberg a distrait de ce capital des sommes geois
Saitt llalliystag », le vendredi après le jour de
qu'il n'a pas appliquées aux affaires de 1'associ.ition,
et Gutenberg, se trouvant dans l'impossibilité abso- St-Mathias, 20 février.
est exproprié Gutenbeigrepose au couvent des Franciscains; de
lue de faire face à ce remboursement;
de son matériel et jeté littéralement sur le pavé. ceci on est sûr au moins? Hé bien! pas du tout, ceci
même est probable, mais n'est rien moins que
Ceci se passait le 6 novembre 1455, et Pierre Scbœf- sans doute le fils
fer signait le procès-verbal en qualité de témoin. prouvé ;son parent Adam Gelthus, caution
On procéda au partage léonin du matériel; Fust de celui qui lui avait servi de pour son
et Schoeffer prirent tout ce qui avait une valeur premier emprunt de 150 florins, lui fait élever un
monument funéraire, et Wiinpheling (1490) relèvc
réelle, c'est-à-dire les beaux caractères qui avaient
servi à la Bible de 42 lignes, et laissèrent à fin- son
venteur ceux des premiers essais imparfaits qui D. 0. M. s.
`
probablement dataient de Strasbourg, et avaient JOANNI GENSFLEISCH
été depuis laissés bien loin en arrière. ARTIS IJIPRESS1ORE REPERTORI
Le vieux maître perdit tout à la fois et son ma-
de omni nationeet lingua optime merito
tériel, et sa part de profit dans la vente des exem- in nominis
plaires de sa Bible. 11 quitta la maison Zum Jim- immortalem
sui memoriam
gen, et alla s'établir dans sa maison patrimoniale Adam Gelthus posuit.
Zum Gnten Berg (lit domo Bonimonlis), pendant Ossa ejus in ecclesia D. Krancisci Moguntina
que Fust et Schœffer allaient triomphalement ins-
fcliciter cubant.
taller un établissement considérable dans l'hôtel
Zum JlumbreiclU, vasté propriété du fiche ban- Il est à croire qu'en suite de sa nomination aux
quier. fonctions de gentilhomme de la cour électorale en
fidèles ouvriers, Numeistcr entre au- céda à Bechtermuncze d'Eltwill
Quelques 1405, Gutenberg
tres, accompagnèrent le vieux .maître qui se remit une partie de ses caractères, et qu'ainsi que l'a dit
sans bruit à la besogne mais son cœur était brisé, ni. F. Didot, le démembrement de son atelier typo-
et, bien qu'il ait publié encore plusieurs ouvrages, graphique précéda sa mort; c'est ce qui explique et
entre, autres sa Pible de 30 lignes et son admirable l'imprimerie de Bamberg et cellede Bcchtermui'cze
Catholicon de 1400, il ne pouvait soutenir la con- à Eltwill.
currence avec le puissant atelier rival, admirable- La plus grande partie des caractères de Guten-
ment dirigé, nous devons le reconnaitrc, par ce berg, divisés après sa mort entreses cousins les Gel-
Pierre Schœffer, qui, de' calligraphe s'improvisant thus et le Dr G. llomery, furent vendus depuis, en
arriva d'un seul bond à la plus écra- de Mayence nous
imprimeur, 1508, à Fridericus lleyman,
et affirma d'année en année sa trouvons souscrit au nom de cet imprimeur un livre
sante perfection,
irrécusable par d'éclatants et admirables inilialis valdereso-
supériorité imprimé en 1509: Gràmaliea
les deux PSAUTIERS z synta.Kis octo partium oratio-
chefs-d'œuvre qui s'appellent luta, etymotogie
de 1457 et 145'J, la Bible de 1462, le Durandi ra- nis. Les sommaires et les commencements de cha-
CtC. livre rare sont incontestablement im-
TIONALE, lesCONSTITUTIONES CLEHENTIS PkPJE, pitre de ce
les événements du 23 octo- avec les caractères de la Bible de 36 lignes,
Survinrent terribles primés on à la rigueur
bre 1462, le sac et pillage de Mayence par les lans- à tort attribuée à Pfister pourrait
concilier ces singularités en admettant le fait de
quenets de l'archevôque-électeur Adolphe de Nas-
le archiépiscopal à son la cession d'une partie des caractères de Gutenberg,
sau, qui disputait siège
antagoniste Thierry ou Diether d'Isenburg; ces probablement gravés et fondus par lui depuis le
catastrophes, qui "ruinèrent pour longtemps les procès de 1455, à différents typogr., Pfister, leur Henry et
en somme unii Nicolas Bechtermuncze, Wygand Spyes, asso-
imprimeries mayençaises, eurent
mais nous ne voulons pas rentrer dans un
résultat favorable à la propagation de l'imprimerie, cié, etc.;
et à la diffusion dans l'Europe entière de l'art nou- dêtatpresque épuisé, alors surtout que nous n'avons
veau les ouvriers des deux ateliers se dispersèrent point d'argument nouveau à produire au procès.
et allèrent porter jusque dans les pays les plus Pour nous Gutenberg a mis au jour la Bible de
celle de 36 lignes et le Caliiolicon de
éloignés les secrets de celte découverte qui devait 42 lignes,
renouveler la face du vieux monde. 1460, et nous ne voyons aucun motif sérieux de
Gutenberg, qui avait à cette date de 1462 impri- refuser de lui attribuer rationnellement l'impression
mé les lettres patentes de Diether d'Isenburg, sous de quelques-uns des Donals, Lettres d'indulgences,
zu non qui ont précédé (a Bible,
ce titre: Victliers Cliurfûrslen Mayuz Sclirifft etc., xylographiques,
Witler Graj Adolplien zu Nassau à la lin Geben de même que nous n'hésitons pas à croire de lui la
des livres à 1455 qui sont exécu-
zii Ilôclist vnler vnsern vffgedriiekten insieget am plupart postérieurs
Dienslag nacli Uen sonniag lœtare. an. d.m.cccclxii, tés avec le caractère de la Bible de 42 ligues, ou
une édi- avec celui qui a servi à l'exécution du Catliolicon
in-fol. de 4 ff. (il en existe, dit Schwartz,
tion latine que ce bibliogr. prétend avoir vue), de Janna de 1400, bien que le procès de 1455 l'ait
Gutenberg, disons-nous, eut affaire à un vain- dépouillé de la meilleure partie de son matériel, et
qui voulut ne se souvenir que qu'il soit impossible de déteiminer exactement ce
queur généreux,
de la vie sublime du grand homme pour oublier qu'on lui a pris, ce qu'on lui a laissé.
à
un tort involontaire aussi le voyons-nous, par un Nous ne nous arrêterons point l'imprimerie
cle Schœffer ses admirables
décret du 17 janvier 1405, nommé courtisan pen- rivale et triomphante
c'est à lui que l'on
sionné de l'archevêque-électeur. produits sont connus de tous
Dès lors, subventionné d^un habit de cour, de doit l'impression du premier classique; sa belle édi-
8oS MOGONTIACUM. 8S6
tion des Epjstol* Famiuarf.s, de Cicéron, qui sens, et c'est ainsi qu'il opéra ce prodige. L'impri-
donne en outre la première ode d'Horace qui ait eu meriese trouvait donc constituée dans ses divers
les honneurs de la presse, et tant d'autres chefs- principes. Mais, tant que manquait la matière sur
d'œuvre doivent lui faire pardonner ou tout au laquelle on pût facilement imprimer, l'imprimerie
moins peuvent servif ù atténuer les torts dont il se ne pouvait se développer que par l'application soit
rendit coupable .en s'associant à l'impitoyable ardeur sur tissus, soit sur parchemin, et en effet on a
avec laquelle le vieux Fust, son beau-père, persécuta' découvert récemment la marque d'un sceau avec
jusqu'à la mort le malheureux Gutenberg. légeude datée de MiO7, imprimé sur parchemin (1).
N'oublions pas de dire qu'il eut aussi l'honneur C'est seulement au milieu du xiv° siècle, quand
de graver les premiers caractères grecs, caractères l'art de fabriquer le papier, cet art connu des Chi-
qu'il employa pour la première fois dans cette même nois dès l'origine de notre ère, se répandit en Eu-
édition du chef-d'œuvre de Cicéron, et que ce livre rope et s'y généralisa, que la reproduction par
est en même temps le premier pour lequel on se soit l'impression des textes, des figures, des cartes à
servi d'interlignes. jouer, etc., d'abord par le procédé dc la xylographie,
Du vieux Fust, on ne parle plus guère après le sac puis avec des caractères mobiles, devint facile, et dut
de Mayence il mourut en 1467, à l'âge d'au moins par conséquent apparaitre simultanément en divers
72 ans; son fils Conrad, dit Hnnoquin, devint l'as- endroits, et dès lors on vit paraître les livres les plus
socie de son beau-frère et mourut vers 1&80. u3uels, particulièrement les Dunat.
Le dernier ouvrage donne" par Pierre Schœflerest Par la multitude d'impressions xylographiques
une quatrième ou peut-être cinquième édition de que l'on rencontre en Ho lande, et qui sont recon-
sou encf-d'œuvre, le Psalteiuum de 1457; elle est naissablcs plus particulièrement à la forme du T
datée du 20 décembre 1502 et imprimée avec les barré, il mesemble que c'est probablement à Ilar-
mêmes caractères, car il est à remarquer que Schœf- lem qu'elles furent primitivement exécutées; on
fcr, pendant le demi-siècle qu'il consacra aux tra- peut même attribuer à ce pays les premiers essais
vaux de l'imprimerie, modifia peut-ôtre, mais ne d'impression en caractères mobiles, que l'on remar-
voulut jamais changer absolument les vieux carac- que au Spéculum liumanœ salvationù.
tères gothiques dont il s'était servi lors de ses dé- Mais il ya loin de ces essais de caractères, obte-
buts on ne connait pas un seul volume imprimé par nus dans des moules en terre ou en pâte, soit par
lui avec les caractères romains qui devenaient alors la fonte en plomb, soit en autre substance, à l'exé-
d'un usage presque général. cution régulière au moyen du moule où sont fondus
11 dut mourir au commencement de 1503, car les caractères dont l'œil reproduit la gravure du
son fils Jean Schœffer publie à la date du 8 avril poinçon en acier, frappé dans une matrice adaptée
un volume, le Mercure Trismêgistc, qu'il déclare au moule.
dans la souscription être son premier ouvrage. On voit en effet l'imprimerie, en Chine, procéder
Pour l'indication des documents les plus sérieux d'abord par hi leproduction xylographique des textes
que devra consulter tout bibliophile désireux (le dès le vio siècle de notre ère puis, au XIe siècle
ces impénétrables mystères, nous ren- (1040-1048), un homme (ingénieux, dont le nom
pénétrer
aux beaux travaux spéciaux de MM. de s'est conservé, donua à toutes les lettres une forme
voyons un
Laborde, Auguste Rernard et Firmin Didot, qui se régulière, et inventa procédé pour imprimer au
sont fait un scrupule honorable et prudent d'étayer moyen de types mobiles gravés en glaise et ensuite
solidement leurs SYSTÈMES en citant les sources durcis au feu. Ces caractères, rangés a côté les ui s
innombrables auxquelles ils ont puisé car c'est là des autres sur une plaque et fixés par un enduit,
le dernier mot de cette note, c'est que l'histoire de servaient a l'impression, puis, la plaqueétant chauffée,
la découverte de l'imprimerie, la vic présumable de chaque pièce s'en détachait pour servir à composer
Gutcnbcrg, l'établissement des premières typogra- d'autres textes.
phies, toutes ces grandes questions creusées, fouil- C'est donc d'après un procédé semblable qu'ont
lées avec autant de patience que de perspicacité par dû être exécutées les pages grossières en caractères
les meilleurs esprits, ne reposent en somme que sur mobiles qui apparaissent pour la première fois dans
des bases légendaires ou hypothétiques, et que tous le Spéculum liumaitic salvatiouis.
ces récits sont des SYSTÈMES. Toutes ces impressions étaient exécutées au frot-
Nous complétons cette notice biographique sur ton. Telle est la part qu'on peut attribuer à la Hol-
Guteuberg, par la transcription d'une lettre intéres- lande.
sante, qu'à propos de cette question controversée, Quant à Gutenberg et ses travaux commencés à
a bien voulu nous adresser notre savant et respec- Strasbourg avec ses premiers associés, et continués
table éditeur: à Mayence, je crois qu'ils justifient par leur impor-
tance la gloire qui se rattache à son nom. En effet,
on voit par soit procès juge en 1A39 à Strasbourg,
Cher monsieur P. Deschamps, que, un an ou deux avant cette époque, il avait fait
exécuter la presse typographique dont il recom-
Ce n'est pas sans quelque raison que vous termi- mande que le secret soit soigneusement gardé et
nez votre résumé en disant que tout ce qui a été
qu'il veut dérober à tous les regards. Or, l'im-
écrit, dans des milliers de volumes, ne repose
des bases pression par la presse typographique est un pro-
que sur légendaires ou hypothétiques, et
des cédé tout différent de l'impression au frotton, en
que tous ces récits sont systèmes »
l'ai dit dans mon sorte que, lorsque pour la première fois on vit sortir
L'origine de cet art, ainsi que je delà presse de Gutenberg des feuilles tout impri-
Essai sur l'imprimerie, est inconnue. En effet, mées d'un seul coup, l'admiration dut rejaillir sur
la reproduction de l'écriture, et même du dessin,
son inventeur.
exista de tout temps, comme on en peut juger C'est en 1450, quelques années après son retour à
par ce qu'a dit Varron, par les poteries qui portentet Mayence, qu'on voit Gutenberg se mettre en rapport
l'empreinte ou l'impression de marques, de noms avec Jean Fustetcontracter avec lui une association
d'indications diverses, par les marques imprimées pour donner plus d'activité à ses travaux. Puis c'est
sur le frontdes csclaveset aussi par les médailles, où en décembre 1452 que, par un nouvel acte avec Fust,
les lettres sont quelquefois retournées, preuve qu'on il reçoit un nouveau prêt de 800 florins, mais avec
assemblait des lettres mobiles pour en composer les de recevoir dans l'association le calli-
L'im- l'obligation
mots et les imprimer sur diverses matières.
par la voie humide graphe Pierre Schœl'fer, de retour alors de Paris
pression même ou reproduction où il s'occupait de la transcription des manuscrits.
était connue, comme t'atteste le mot NIKI1, vic-
moire, qu Agésilas avait peint et écrit ù rebours (1)11
représenta un suerricr et un moine avec cette
dans le creux de la main, alin que lorsqu'il pren- inscription S. Jolurnnis Plebani ad S. JUariciu/n in
drait sur l'autel le foie encore chaud et humide de Augusta. A" m°cccc,v (1407,: Use trouve.inr deux onvrii-
la victime, l'application de sa main imprimât ce mot ires dont fun appurlU'Ul à la bibltolli. de la Chartreuse
NIKII sur le foie où on le vit retracé clans son vrai de Buxheiiii.
837 MOMLOW. MOLlN.-t). 858
Or, c'est en 1454 et 1455 que nous voyons parai- vinces danubiennes, dont le chef-lieu
tre les célèbres lettres imprimées à
d'indulgence est Jassy.
Mayence, très-certainement par Gutenberg, et dont
les petits caractères, de deux grosseurs différentes, Molduu, riv.
Moi.uavia i-'L., Molda, la
très-bien gravés, très-bien fondus, très-bien impri-
des Etats Autrichiens, affl. de l'Elbe.
mes,prouvent que l'art typographique était par-
venu on peut dire, à la perfection mais ce qui .Moles A.ngeli.
moins Adhiaxi, voy. Castellu.m
• n'est pas remarquable, c'est que j'ai reconnu,
en les confrontant avec les documents originaux que Momberga, Màhlbevg, ville de Prusse,
je possède, que les lignes imprimées en gros carac- dans la rég. de Merseburg.
tères dits déforme sont composées de ceux-là même
avec lesquels furent imprimées- la Biblede 36 lignes Moijgnum Litt. A. 1137]; -5
Villa [Sugerii
et celle de 42 lignes (1). de
n'est-ce pas Moulineaux, village
Ainsi puisque l'intervention de Schœffer ne date
Normandie ? on trou-
qu'à partir de décembre 1452, on ne saurait admet- (Seine-Inférieure)
tre que ce serait dans l'intervalle de moins de deux ve Mémoire de la réfection du Chastel
'ans que Pierre Schœffer eut pu graver les deux de Moliniaus [Du Cangej.
petits caractères et ceux des deux Bibles les fon-
dre avec une telle perfection et les imprimer aussi Molins (au xivc s.], Moulins, ville
Moi.iN/E,
bien. Ils devaient donc exister antérieurement à
son arrivée: Mais ce dont on doit lui être redevable, de France, chef-lieu du dcp. de l'Al-
c'est l'exécution d'un moule plus perfectionné, qui lier, anc. capit.du Bourbonnais.
aura permis d'obtenir cette régularité qui est un Si nous acceptions sans contrôle 'les rensei-
sujet d'admiration, et c'est un mérite qui lui est' fournis les catalogues
gnements par anciens
généralement reconnu: «Faciliorem modum fun- nous serions à sur
exposé entasser stupidités
dendi characteres excogitavit. » inexactitudes, et le tout formerait la rudis indi-
Ainsi donc, quel que soit le partage opéré plus tard qestaque moles du poëte. Ainsi deux catalogues au
de ce qui fut créé en commun, et dont furent .Win» siècle, dont celui de M. Varennc de Béost en
formées deux imprimeries distinctes (celle de Gu- 1773 (n° 254), nous donnent ce titre: Dissertation
tenberg et celle de l'ustet P. Schœffer, son gen- sur le transport des eaux de Vichy, par l'arcly.
dre), c'est a Gutenberg qu'appartient l'invention de Moulins, 1555, in-12. Il va là deux erreurs mani-
la presse et la plus grande part dans la gravure le nom de l'auteur et le livre a
festes estïardin,
des caractères employés dans les lettres d'indul- certainement été exécuté au xvii" siècle;
gence, travail qu'il a poursuivi depuis son séjour Ce n'est qu'à 160G que pourrions faire re-
àSt.-Arbogastc, près Strasbourg, antérieurement à monter l'introduction de la typographie à Mou-
1426, que nous le voyons continuer en 1448, à lins Le Jardin d'Apollonet de Clémence, divisé en
iWayence, avec les fonds de Geltus, et en 1450 avec deux tiares, par Esticnne Bournicr, Molinois-
ceux de Jean Fust, puis seconde par 1*. Schœffer,
en 1452. Bourbonnois. Molius, Pierre Vcrnoy, 1606, in-12. La
traduction latine de' ces poésies forme la seconde
Voilà ce qui me parait n'être pas un sïstè.hk partie du volume Ilorlulus Apollinis et Clcmcn-
mais résulter de laits qui ont tous les caractères tice. Plusieurs de ces pièces détachées sont dé-
réclamés par l'exactitude historique. diées à Honoré d'Urfé. Ce livre rare est cité dans les
Sur votre désir, mon cher ami, je vous transmets catal. La Vallière, Nyon (n° 15196), Viollctle-Duc,
ce résumé le plus succinct qu'it m'a été possible, Cigongne, etc.
de mes longues études sur les origines si embrouil- Mais ce volume n'est point imprimé à Moulins,
lées de l'imprimerie. A. F. DIDOT. 91e f., il est dit qu'il a été imprimé d
puisqu'un
ville furie de la Russie Paris, par Pierre Chevalier.
MoiiiLOw, Moiiilev, Un autre volume à la même date figure également
occident., chef-lieu du gouv. du même dans plusieurs catalogues et dans le P. Le Long
nom, près du Duieper; arclïev. russe La Vie de S.-Menoux, par Fr. Sebast. Marcaille.
et archev. Molins, 1606, in-12 (cat. Secousse, n° 5171). Ce reli-
catholique. gieux était du prieuré de Souvigny, près Moulins,
Bachmeister {Bibl. de St-Pètersbourg, p. 104) dont la bibliothèque est venue, à la révolution, faire
cite un livre slavon imprimé dans cette ville en le fonds le plus précieux de la bihlioth. decctte ville.
1617; c'est un Missel en slavon (CLlViKeÔHHKb), M. lirunet ne croit pas non plus ce vol. imprimé à
dont un exemplaire est conservé à Saint-Péters- Moulins; nous n'y voyons pourtant rien d'impossi-
bourg. ble mais en tout cas le livre du même auteur, que
nous allons citer, est certes le fait d'une typographie
MoissiAcuM, Moussue, commune de Fr. locale Antiquités du prioré deSouvigny en Bour-
loca- bonnais, ouest montré te pouvoir des saints, et plu-
(Vienne). Mousseaux; plusieurs sieurs choses notables en la royale maison de Bour-
lités de ce nom en France. bon, qui en est fondatr ice. Moulins, s. d. (12 juillet
1610), P. Vernoy, imprimeur et libraire ordinaire du
Molaria [1t. Ant.], station de l'ile cle Sar-
roy, iu-8°, réimprimé également s. d. par P. Ver-
daigne, que Mannert voit dans le bourg noy.
de Mulargia, mais Nous trouvons encore ce P. Vernoy en exercice à
que Reichard croit,
Moulins en 1644 et quelquefois son nom est écrit
avec plus de raison, être Bolotana. Vernois.
L'arrêt du conseil du 21 juillet 1704 autorise la
Molbuhium, voy. Malbuiuuji. ville de Moulins à conserver deux imprimeurs; ce
Bogdanie xve s.), la Molda- nombre est réduit de moitié par l'arrêt de 1739 et le
Moldavia, (au à M. Sartines en
rapport fait de 1704 constate que
vie, Bogdan (en turc), l'une des pro- ce second arrêt ne fut point mis à exécution. Voici
les termes du rapport: Moulins. Deux imprimeurs^
(1) La lettre d'indulgence que Je possède, 1454, ayant Jean Pierre Vernoy, imprimeur du roy par lettres-
31 lignes, contient les lignes des gros caractères dits de patentes de 1752, enregislréesau parlement en 1762
forme; qui ont servi à l'impression de la Bible de 36 descend d'une famille d'imprinieurs; leurs titres
lignes furent détruits par le feu en 1755; ils avaient plu-
La lettre d'iudulgenee, de 1455, dontje possède un fac-
similé d'une exactitude parfaite, a 30 lignes et contient sieurs privilèges, pensions, exemptions de droits
les lignes en caractères dits de forme qui ont servi à d'entrée, qu'ils ontperdus avec leurs titres; le nom-
l'impression de la Bible de 42 lignes. bre de leurs presses est de trois.
t
839 MOL1SMUS. MOiNASTEKIOLUM AU 1CAUNAM. 860
Une imprimerie particulière fonctionnait dans ce de la ville de Mayence, à Piïpoqueoù cette ville était
monastère à la fin du xvm» siècle Osservazioni un des boulevards de la France, M. Bodmann, dé-
(di Monsig. J'aoio dlaria Locatetli) sut libro Mit.: clare ce renseignement de Schwartz complétement
Cosn coniengono fi documcnli della cristiana anli- erroné mais ne s'est-il pas trompé lui-même, quand
cliità sopra ta cenressione auriculare, ai Eybel. il prend le catalogue de la btbi. de l'université,
Traduzione dal tedesco. Benevento, 1785. -Parma depuis bibliolh. publique de Mayence, pour celui de
(Milano, nel monastero di S. Ambrogio), 1786, in-8o. la Chartreuse? Et quand il affirme qu'aucune men-
tion du genre de celle que cite Schwartz n'existe
(Melzi, anon. et pscud-, Il, p. 2981.
Citons encore: Novelle morali ad istmzione dei sur ce catalogue, ceci ne prouverait qu'une chose
giooanctti, ce. Milano, nel monastero di S. Ambro- c'est que celui qu'a pu voir Schwartz au com-
gio, 1795, in-8". De ces ù'wNom'ellcs, quatre appar- mencement du xviii' siècle avait disparu lors
tiennent a-Annibal Parea, Milanais, et les six autres de l'administration de Bodmann on sait déjà que
à Luigi Bramieri.de Parme (Gamba, Cal. de' Nouel- Meerman l'avait cherché inutilement.
ticri). m. Bernard s'est occupé aussi de ce fait intéres-
sant (Del' Orig. de l'impr., 1,177 et suiv.).
.Monast. S. Andrew DE Littorë, Cartiiu- Nous avons du reste une autre preuve de la géné-
siana Ekemo S. André*: IN VENETIIS, la rosité de Gutenberg vis-à-vis des Chartreux de
Chartreuse de S.-Andrè dit Rivage, à Mayence c'est cette inscription ms. qui se trouvait
sur un Traclatus de celebrationc missarum avant
Venise. à la librairie des Chartreux et depuis
appartenu
Ancien établissement conventuel dans lequel il réuni à la bibl. publique de Mayence, inscription
nous faut signaler l'existence d'une imprimerie au que nous avons déjà rapportée à propos de Kumeis-
commencement du xvie siècle: Jleitedicti (Z.) elegia ter, à l'art. Fdlgimgm.
in obitum H. P. Antonii Suriano Venetorum Pa- Les Chartreux de Mayence avaient une des plus
triarchœ. Exarata in Carlhnstana Eremo S. An- riches collections d'incunables mayençais que l'on
dreœ de littore Venetiis xm. Kalend. Jvnias, anno ait réunis; leur Bible de 42 lignes passa probable-
moviii, in-k". Cette pièce fort rare n'est pas citée ment, dit Schwartz, en Angleterre ils avaientle
par Mazzuchclli. Psalteriiim de Iti59, te Dtirandt nationale, etc.
Monast. S. Augustini. Savonensis, VOy. Monast. CO)IPLUTENSE, YOy. Complutuji.
Sadata.
Monast. Cubumense, voy. Cuburia.
Monast. Am,.e Régime, voy. AULA Regia;
Monast. CUCUFATI (S.), VOy. Cucukati
ou trouve aussi Kônigshoven, comme
Mon.
nom vulgaire de cette abbaye.
Munster Monast. DELSKOI.
Monast. Bëlisi*, Monstrebilse,
Bilsen, bourg et abb. de Belgique, près Abbaye de Russie, dans laquelle Bachmeister
(Bibi. de St-Pètersbourg, p. lOd) signale l'établis-
ïongres. sement d'une imprimerie en 16M le premier livre
Monast. Cauhliense (Cart. xie s.), depuis ,est intitulé o nOApaateHÏÛ xpiICTOB"b.
Monast. S. Theofrem (vulgo St-Ghaffre), Monast. DE Disentis, abb. de Bénéd. au
le Monustier-St-Chaffre, le Monastier,
de Fr. anc. Tyrol.
commune (Haute-Loire)
Imprimerie au xvmo siècle; Fundamenti prin-
abb. de St-Benoit, fondée vers 570
cipali della linguaretica, ô griggiona. ail' uso di
due delle principati valli délia liezia, cioè di So-
(Dioc. du l'uy).
praselva e di Sorset, colt' aggUmta d'un rocabo-
Monast. Canonic. Regular., voy. Sciioen- tario italiano e relo didue lingue romande, falica
IIOVIUMOl'PIDUM. delP. Flaminio da Sale. Stampato net principale
monasterio di Disentis, da Fra.-Ant. Binn, 1729,
Monast. Casjnensiî, CASINATENSE,' voy. CA- pet. in-4°. Livre très-important pour l'étude de la
SINUS MONS. langue romansche.
veaux et les mirent en exercice dans un grand nom- MONAST. S. JOHANNIS 1ÎAPT1ST.E i)l Monte
bre de leurs maisons conventuelles. Le premier de
leurs monastères dans lequel on puisse signaler Khesroan, voy. Kiiesrowan.
l'existence de l'imprimerie est, croyons-nous, le Monast. B. Marle DE Monteserrato, N.-B.
Val-Ste-Marie, dans le Rhcingau aux portes de
de Monasterio de Nuestra
Mayence ils étaient la à deux pas des premiers ate- Montsevrat,
liers typographiques, et, comme nousallons le voir, Sehora de Monserrate, abbaye de Béné-
ils ne perdirent pas de temps.
dictins, en Catalogne.
Nous avons à la Bibliothèque impériale un mince
vol. pet. in-fol. (incomplet); c'est la premièie édi- Mcndez consacre à l'histoire de ce monastère et à
tion, non citée par Hain, d'une pièce liturgique dont l'introduction de la typographie un chapitre très-
voici le titre: Copia iiidulgentiarum de instittuione étendu et très-complet auquel nous renvoyons le
beatœ Maria per Dcmiiwm lecteur; nous en extrairons seulement les notes
festi prœsentationis
Adolpltum, Archiepiscopiim Moguntinum, conces- suivantes: les Bénédictins avaient, à la fin du XV"
sarum. A la fin: Lecte luerunt présentes tillcrein siècle, 19 monastères réformés en Espagne, qui
gênerait sinodo, scinda die Slercurii et ultima s'entendirent et formèrent une association pour
mensis Augnsti, anno (1668); iri-fol. S. 1. ni d., de l'impression des livres liturgiques de l'ordre; l'ab-
12 (T. « Cetle pièce, dont on ignore la date d'im- baye de Slonserrate fut choisie à cet effet, et un
Allemand établi à Barcelone, Johann Luschner, fut
pression, dit SI. Aug. Bernard, sort del'atelier typo-
graph. des frères de la vie commune du Val-Ste- délégué' pour présider à cette typographie spéciale
voici les principales conditions du traité « En et
Marie la date ne peut pas être de beaucoup posté-
rieure à celle des lettres mêmes. Le livre est impri- dia 1 deenero deU90 se hicieron las capitulacio-
mé avec un caractère de quatorze points environ et lies y pactos entre et prior y monasterio de una
d'un œil semblable au n° 2 de SchoelTer. A la suite parte, y Juan Lvxaner (sic), maeslro deimprenta,
de la lettre de l'archevêque de Mayence se trouve ciudadano de llarcelona, de otra ».
t'office de la Vierge, où l'on a réservé des espaces 10 L'imprimeur s'oblige à imprimer tous les bré-
en blanc pour noter le plain-chant. n Dans l'exem- viaires et livres nécessaires, en aussi grand nom-
plaire de la Dibl. imp. ces blancs ne sont pas rem- bre que besoin sera, à fournir le matériel, papier,
plis. parchemin, etc., se chargeant de l'entretien des
En W74 les frères du Val-Ste-Marie publient un ouvriers, etc.; d;autre part le prieur fournit un loge-
Psalterium-Breviarium, parfaitement décrit par ment o en elCastillo de Olea» à 11° Juan, à sa femme
la Serna Santander, Hain, II. Brunet, Jl. Ber- et son enfant, et se charge du payement de l'encre
naid, etc. Ce volume offre cette particularité d'une d'imprimerie.
différence dans la souscription de quelques exem- 2°M°Juanfournit tout le matériel d'imprimerie
plaires les uns portent simplement: Subiectum nécessaire, caractères, poinçons, matrices, pres-
volumen psalterii breuiariique Maguntie impres- ses, etc., le tout ayant préalablement été estimé
sorte ariis induslria. D'autres Hoc volumen bre- par un marchand allemand, Franch Ferber, et un
uiarii psalteriique Hloguntinensis arlis 'impresso- orfèvre de Barcelone, Gabriel de Villamarichs, à
riœ industriel perfection, féliciter consummalum ce délégués.
est in domo fratrtim clericorum communis vite 3o Le monastère s'engage a payer à M° Juan
Vallis Sancte Marie eiusdem diœccseos in litngka- quatre ducats et demi par mois, etc.
uia Anno domini si. cccc.lxxiv. Sabbalo post lle- La qualité, la marque et le prixdu papier à
miniscere. In-ft» de deux parties, composées, la fournir sont réglés d'avance, ainsi que le prix du
première de 3ûl ff., la seconde de 380. Sans cliif., parchemin; puis viennent les tarifs de frais d'im-
réel. ni sign., en deux caract. de même corps, mais pression qui sont fort curieux, mais trop détaillés
d'un œil différent de grosseur, dont l'un a servi A pour pouvoir être reproduits ici; enfin les salaires
imprimer la pièce précédente, dit M. Bernard, qui des ouvriers, parmi lesquels son correcteur o Udal-
attribue encore aux frères de la vie commune richo de Ulma » est seul nommé.
l'impression d'un petit vol. de 34 ff., exécuté avec Le premier livre imprimé est intitulé Libro de
les deux caractères du Bréviaire de Mayence, et las meditaciones de N.-S. J.-C. A -la fin Expli-
décrit par Fischer (Typogr. Seltenliciten, 0" liv., ciwumeditationesquas sanctus scripsit Bonaven-
p. 128); c'est une édition d'un opuscule de Gerson, tura de vita et passione domini nostri Jesu Christi.
dcprœccplisDccalogi,'u\-W. Ac permaximam atilitalem in vita spirituali
proficerc cupientium in Monasterio beale Marie
MONAST. FllATRUM VITiE COMMUNIS pour les de llontesermlo, ordinis sancti JSeneUicti (le obscr-
autres monastères des frères de la vie vantia. Impression pcr Joliannem Lusclmer ale-
mannm. Subimpensis cjusdem monasterii. Anno
commune, dans lesquels l'imprimerie J)ni. M.cçcCLXXxxviiij. xvj. mensis Aprilis.– Dco
et Rostochium.
exista, voy. Bbuxella, gratias. In-8".
Pendant deux ansJoliann Luschnerexécutapourle
Monast. Iverskoj, monastère d'Iversk, voy. compte du monastère un très-grand nombre d'ou-
lVERSKOI. vrages; puis, par suite delà rupture amiable ou (le
AD Moguntiam, les l'expiration de son traité, il quitta Monserrate et
Monast. S. Jacobi retourna en Allemagne probablement il abandonna
Bénédictins de SU Jacques de Mayence; son matériel. En 1518 le rév. P. abbé Fr. Pedro
cette au temps de Heinecken, de Burgos fit encore venir de Barcelone un nouvel
abbaye,
l'enceinte de la imprimeur, maestre Juan ltoscmbach, avec des ou-
était comprise dans vriers dont l'histoire nous a conservé les noms, et, du
forteresse. 30 juillet 1518 au 22 mars 1522, ce nouvel établisse-
Ce furent ces religieux qui fournirent à Fust et ment typographique fournit à l'ordre: Misâtes^
SchoelTer t'argent nécessaire pour l'exécution du 500; Breviarios, 701; Diurnatcs, 800
Psalterium de 1&59 du moins ils le prétendaient Jloras de Nuestra Sefiora, 1000, sans compter un
au siècle dernier et l'affirmèrent à Heinecken ce nombre infini de Lettre! d'indulgence, et plusieurs
serait en témoignage de ce service que les impri- milliers d'images de Notre-Dame.
meurs auraient ajouté à la souscription de ce pré-
cieux livre les mots Ad laudem Dei ac honorait Monast. S. Marle de Rdaii in agro Pata-
Sancti Jacobi, qui ne se trouvent pas dans le Psal- vino, appelé aussi Mon. B. Marle de
teriumàe 1457.
Pratalea, abbaye de Bénédictins, située
Monast. S. Jacobi DERipous, voy. Fi.oken- « in Coïlibus Euganeis ad sextum mil-
TtA. liare extra inœnia »
867 MONAST. S. MAXIMINI. MONAST. SS. ULR1CI ET Al'RI. 868
« Bibliothecanitidissimn, lihris antique ritu dispo-
sais referta, aique picturis ornata est » (Mabillon, vonshire, qui ne relevait que de la juri-
voy. t. 1, p. 29). L'imprimerie fut introduite dans diction papale, et dont l'abbé était du
ce monastère au xvie siècle: Sermones B. Ephrœ- droit membre de la chambre des lords.
mi, latinè interprète Ambrosio Camaldidensl. In
Eremo S. Marix de Jtunh in agro patavino, Les Bénédictins fondèrent un établissement
1585, typo-
in-8"(Cat. Buluze, 11, 023). graphique à Tavistock-Abbey, dans les premières
années du xvi« siècle; deux produits de ces presses
Monast. S. Maximini, Masimini Mon. conventuelles ont survécu Tue Boke OF Comfort,
voy. called in lalen Boetids de consolatione philoso-
Monast. Montis Atiionis. phie, translated in the Engles.ie longc Ic'cst la se-
Parmi les 22 couvents de l'ordre de St-Basile, conde traduction anglaise), by John tVallon (ou
qui canon ofOsney, and Sub-Dcan
couvraient le mont Athos, et lui avaient valu le Wallownem), of
nom de Moule Santo, nous citerons: York, at the request of tlie lacly Elizabelh Ber-
AI. Laurek
S. Athanasii (le Laurier de S. Alhanast) keley. A la lin Enprented in Vie exempt monas-
M. Ma-
ont INicolai, cognomento tcry nf Taueslol: in Denshyre. Jly me Van. Tlw-
Stauro.wat*, in monte
Atlw (voy. Monlfaucon, mas Itycliard, monkeofthe. sayd monastery to the
Palœogr. gr., lib. VII) instant desyre of Ihe ryght
Cima m Monte Santo M'. S. Dionysii, worshypful csqnyer
quod mayster Ilobert Langdon. Anno D. m.dxxv. In-ii0
situm est ad radiées parvi Alhonis, au
S.-Denys
pied du petit Athos; M. Coxstantis seu Cnstnmo- goth. avec sign. (Voy. Typogr. antiq., p. 1439;
niti in monte Atlw M. S. Tiiau matufigi Nicolai Bauer, 1, 132 ivu catal. H. Hebcr, n° 158, etc.).
iM. Bulgarorom Bien que d'une excessive rareté, ce très-précieux
in Monte Atlio; M. Phecio-
sm Crucis, incunable est infiniment plus connu que le second
cognomine Psoccc; M. Simeki vei.
ESP1HG5IEN1 i« Monte Atlw, etc. produit des presses conventuelles deTavystock, daté
de 1534; celui-ci est intit.: Confirmation of the
Moxast. Mojïtis S. Pétri Charter,, perteyningc to ail llie lynners
in Erphardia. wythyn
lhe countey of Devonslnrc. C'est un in-ii° de 1G ff.
C'est dans ce monastère que le P. Rciclihart place
goth., duquel le dr Cotton donne une description
l'impression du premier livre imprime à Erfurt minutieuse et intéressante, à laquelle nous deman-
(voy. Erphordia). dons la permission de renvoyer le lecteur.
Monast. M. Hcarne mentionne un troisième
Olivense, voy. Ouva. ouvrage im-
primé à Tavystock; celui-ci est intit.: The long
Monast. Grammar; son existence est très-probable, à cause
Petzsarskiensë, VOy. Kijovia. des études et des cours spéciaux for the study and
MONAST. di Raytihel Monte Sinaï. préservation of the saxon language », auxquels se
De ce monastère fut abbé S. Jean le Scolastique, consacraient les savants lénétlictins de l'abbaye;
malheureusement il a si complètement
vulgairement appelé Jean Climaque, si célèbre par disparu que
l'assertion de llearne est passée à l'état d'hypo-
son traité de l'Echelle du Paradis, dont une tra- thèse.
duction espagnole passe pour être le premier livre
imprimé à Mexico en 1532. Monast. Terernseense, Tcgevnsea,Tegem-
AIonast. Rivi Sicci, convellto de Uioseco, à see; anc. abb. de Bénédictins, du dio-
Médina de Rioseco (voy. Methymna). cèse de Freysingen, en Bavière, fondée
Imprimerie en 1618. au ïiiic siècle, auj. petite ville sur le
Monast. Rubrum, de Roth, ou Ro-
lac du mèmenom; le monastère est
abbaye
then, du dioc.
devenu château du prince Charles de
d'Augsbourg, près de
en Bavière; Prémontré.
Bavière.
Memmingen,
Le chœur de l'église de ce couvent possédait au L'imprimerie exista dans ce couvent à partir de
l'année 1572 environ la typographie
temps de Schelhorn un bel exemplaire du Psalte- conventuelle
mit au jour en quelques années un très-grand nom-
rinmde 1957, avec le plain-chant écrit à la main bre d'ouvrages, et subsista sans interruption
la grande capit. en rouge elle» ornements en bleu; jus-
nous pensons que cet exemplaire est auj. conservé qu'au milieu du xviik siècle. Voici les plus anciens
à la biblioth. de Munich. produits de ces presses que nous puissions signaler
D. Joan. Kekkii Decretorum doctoris monachi
Monast. S. Sai.vatobis in Pavia, anc. ab- Tegcritseensis seleçtiorum sermonum sacrorum
syluula. Impressa in monasterio Tcgernsee. Anno
baye de Bénédictins, qui s'élevait dans 1574, in-8". Baphaelis Abbatis Alihœ snperioris
un des de Pavie, « in uno e Oratio de naliuitate D. N. Jesu-Christi.
faubourgs Tcgernsea?,
suburbiis exstat S. Salvatoris monast. 1574, in-8o. Psalterium 11. Virginis Maria, in
tria Rosaria disparlitum, adiunctis aliis nonnullis
e nostris », dit Mabillon (Voy. d'Ital., de eadem virgille prccatiunculis, viuilo studio ex
1,213). antiquorum, scriptis colledtis.. Tegernsex, 1574,
Nous devons signaler établie dans in-16, etc. Un très-grand nombre d'oti» rages impri-
t'imprimerie més par les Bénédictins
ce monastère à la fin du xvmo siècle; Gcnesis del de ïegernsee sont cités
lUrillo pénale (avec l'épigraphe) dans le catal. du libraire Willer de Francfort en
Ëxercitatas aut
petit Syrtes Nota, aut ferlur incerto mari. Horat.). 1592, et dans les divers catalogues des grandes
nella dei I. 11. fllonastero foires de cette ville.
Pavia, stamp. di S. Salva-
tore, 1191, pet. in-a°. C'est la première édition du
célèbre ouvrage de C.iandomenico Ilomagiiosi, Monast. SS. Ulrici ET Afri^ Augusta
nous voy.
dit Jlelïi (I, p. Û42), avec un frontisp. de Felice. Vindeucorum.
Comparetli, graveur de Piacenïa. Citons, a propos de l'imprimerie de ce monastère,
MoNASTi Sobtense, ord: une note intéressante de Ileinecken a Quand les
Pr&monst)' voy. premiers imprimeurs commencèrent à ériger une
SOBETUM MONAST.
presse a Augsbourg, les cartiers [ II rie f mater)
obtinrent défense contre eux, de n'insérer ni vi-
Monast. inïahantasia; CentbonomCiv.
voy. gnettes, ni capitales, gravées en bois, dans leurs
Monast. livres. On veut que l'abbé iMelchior de Sthanhcini,
ïavestok } Tavistoek, bourg et qui avait succédé à Jean de Hohenstein en 1459, les
anc. abb; de Bénédictins, dans le Dc- ait pris sous sa protection et leur ait permis d'éla-
869 MONAST.VNEVSKOI. MONAST.ZZENNA. 870
blir leurs presses dans son abbaye dans une anc. de l'ordre de S. -Benoit; anc. titre de
chronique ms. du diocèse, on lit Melchior Abbas
vicomté.
artem impressoriam nuper a Joanne Gutenbergio
inventam, lit conventum suum introducit. » Un livre fut imprimé la vers 1792 Les Lilanies
de Ste Clotilde, reine de France, données en latin
Monast. Vnevskoi, Vnev, monastère de et en français, en faveur de tant de pieux pèle-
rins et de toutes les personnes de piété, pour lieu
Volhynie. de pratiques de dévotion, lorsqu'ils viennent à son
Bachmeister signale l'existence d'une typographie église de Itolleville implorer son intercession.
A llontivilliers, de l'imprimerie des administrations
dans ce couvent à la fin du xvtc siècle .seprjaAO
municipales. S. D. (vers 1792), in-12 de 48 pp.
EorocAOBOCJ\OBÏii, le Miroir de la Théologie,
en slavon. Vnevskoi Monastir, 1692. Monast. Wadstenense, Wadstena, Wads-
ten, abbaye de Suède, placée sous l'in-
Monast. Ursinense, voy. Genua URSORUUM. vocation de Ste Brigitte.
Moxs Pessulanus, Mons Peêsulus, Mons Mons PILEATUS, le Mont Pilate, Pilatus-
laisse beaucoup à désirer, » ce que Dibdin traduit d'impressiond'un volumeque nous trouvonsdécrit
« The présent copy, npon tlic whole, is in sound par Gerdeset Bauer -II ardenberqii(Alb.) contra
and désirable condition. » falso nominatam corporis Chrisli ubiqutlatem
Deux autres vohinics sont imprimés par le même scriptunt, imù cum Mardi Segebadii de nbiqui-
typogr., en cette année 1475; le premier, du 25juin, tate scripto adv. Ilardenbenjium, et A, llarden-
est intit.: IJbro délia consolazione delle médiane bergii brei:i et apena conlrouersia de Ettcharis-
semplici, stilenni, ilqnale facia Giovanni fitjliolo di tlœexvlicationc. Mylœcii,excudebàt l'elrus Fabri-
Mesue. Jn-fol. l.'exempl. vendu chez 11. Libri à Lon- cius,156ii, i n-8°. Ce volumeest tellementrare que
dres, en 1859, était composé de 222 ff. Le second Saligius,dans Vllisl. (le la confit: d'Augsbourg, le
De Salicelo Jiartholovuci Lectura super nono considèrecomme n'ayant jamais existé que manus-
Codicis, in-fol., à la (laie du 15 octobre. crit. Rauercite du mêmelivre une édition de 1568,
Nous avons cité le Virgile le premier, par respect, et et écritle nomdu lieu d'impression Mylacum.
cependant, l'année commençant à Pâques, il faudrait,
croyons- nous, le reléguer au 3e rang. Myx/ë [Plin., Vcll. Pat.l, MûUi [Thuc.,
Jean Wurster n'imprime plus après 1Û76, ou du Strab., Ptol.], Myi.e [Sil.], port de la
moins on ne connaît son
nom.
plus d'ouvrage portant côte N. de la Sicile, auj. Melazzo ou
Les principaux imprimeurs de Modène au XV°siè- Milazzo. « Cervicem peninsulœ occu-
cle sont Haldasar de Struciis (Util), Domenico Rho-
on Hochi/.ola (1481-1500), Thomas Sep- pat, dit Cluver, que nunc vulgù dici-
chociola, tur Capo di Milazzo. »
temeastrensis (que nous avons vu à Mantouc en
MïoxiAj,'Mucvîa[Pausan.], Mûuv [Stcph.B. |,
lû"2 et 1473), et qui imprime à Alodènc, en société
de Johannes Franciscus (1481); Pierre Jlaufer, de
l'.ouen, et Paulus Mundator, de Motlcnc (1491-92). localité de la Locride, dont les ruines
Nous aurons a nous occuper particulièrement du sont près d'Agiathymia (Athymia ?),
premier (le ces deux typographes, ait, art. Padoue,
Venise et Vérone. Eiilin Diouysius Bcrtochus, de ^suiv. Leake (il, p. 592).
Bologncd'199-1500), dont nous suivrons l'existence Myucinus, Mûpaivo; [Hcrod., Thuc], ville
errante de Vicence à Trévise, puis à Venise, puis à de Thrace, sur le Strymon, auj., suiv.
lîeggio, enfin à Alodène.
Cousinery, Zighna, dans le pach. de
Mycenje Mêla, Plin., Mmim
[Liv., Virg.J, Saloniki.
MYCENÆfLiV"
[llom.J, Muxv-vat
~lcla, [Ilerod.,
(lierod., Thuc.,
Thuc, Strab.,
ville de l'Argolidc, à. Mïrina [Plin.],Mûptva [Ptol.], ville située
l'tol.j, célèbre
îiO stades au N.-O. dont on sur la côte de l'ile de Lemnos, auj.
d'Argos,
voit encore les ruines du Folio ou Palœo Castro.
près bourg 0
de Kharvati, dans l'Eparkhie d'Argo- MyrMECIUM,Mujfirlustov [Scyl.], M'jpu.r!xiM
lide. [Stvab.], cap et ville de la Sarmatie,
Mvconos ins. mûxc- sur le Bosphore Cimmérien, dont Pal-
[Plin., Ovid., Mêla],
vos [Herod., l'une las indique l'emplacement au détroit
Thuc, Ptol., Strab.],
.des au S.-E. de Tcnos, à 4H d'Ienikalèh, mais plus .près de Kcrtsch,
Cyclades
ou Mtj- ce que confirme' Mourawiewen plaçant
mill. E. de Délos, auj. Mykono
coni. les ruines à 4 werstes de Kertsch.
Myodonia [Hor., Ovid.], Mu-jîcvla [Ilerod., Myhriiinus Muppivw; [Strab., Pausan.],
Ptol.], province du N.-O. de la Macé- bourg de l'Attique, auj. Merenda, suiv.
de la fait Reichard.
doine, limitrophe ïhrace
auj. partie de la Roumèlie. Myrtilis, voy. JULIAMyrtilis.
UMar-
•Myla fl., petit fl.de Sicile, auj. MYSTA,voy.Mœsia.
cellino..
Mystia [Mêla, Plin.], Muot!» [Steph. B.],
Mvlacum, Mvi.œcium, Mylciu, petite ville du ville du Bruttium, que Mannert traduit
par Monasterace, près du Capo di Brus-
de Saxe (cercle du Voigtland) (?)
roy.
Nous ne pouvons donner avec certitude cette sano.
traduction du radical latin, que nous avons dû
mentionner, parce qu'il est indiqué comme lieu Myttistratum, voy. Amastha.
NAB.ECSFL., Naëaïo; [Ptol.], Naëipo;, fl. Njebis fl. [Mêla], Kfiët; [Ptol.J, de
du l'Hibernie, auj., suiv. Mannèrt, the l'Espagne Tarrac, auj. laNeyva.
Durness.
N*mau8us, voy. Nemausus.
Nablis fl. [Fortun.], Nahus, Navus, fl. de
N.-eomagus, voy. BAJOCiE.
Thuringe, auj. la Nàabe [Reichard].
Nagalda, le Nagold, riv. du Wurtem-
Nabmssa, Nâëptooa [Strab., Ptol.],NEBRissA berg.
[Plin.f, ville d'Espagne à l'embouchure
des Batis, auj. Lebrija, dans l'intend. Nagnatje, Na-pàrai [Ptol.], peuple d'Ir-
de Séville patrie de Diaz de Solis et lande habitait le comté de Bonegal.
d'Antonio de Lebrija. Nagsia, VOy. Narkia.
.Naiiurga Claustralis Klosterneuburg, in comiUUu
Nagy-Envedinom, oppidum
petite ville de la basse Autriche (cercle Albensi inf. in Transylvania [iNemeth],
infér. du Wienerwald), sur le Danube. en allem.
Nagy-Enyeden, Strasburg,
Narurga Forexsis, Korneuburg, ville d'Au- dans le comitat de Weissembourg, oe
triche, sur le Danube, en face de Klos- Transylvanie (Pays des Hongrois).
terneuburg, chuf-lica du cercle inf. Apres la mort d'Abraham Kertész de Szencz, im-
du Manhartsberg. primeur transylvain au xvne siècle, décédé sans
enfants et intestat vers l'an 1672, Michel Apafi, prince
iNAUERiE, NADEIIE,NAXAIIA,NAGERAS,Na- de Transylvanie, divisa le matériel de la typographie
entre les collèges réformés de Kolosvar Kluscli et
jera, petite ville de la Vieille-Castille de Nagy-Enycden l'imprimerie de ce dernier col-
(Espagne). lége resta quelque tem|fs inexploitée cependant
Etienne Sandor
Cette ville est citée par Mendezcomme ayant {tlagyar-KOnyeeshâi) mentionne
livres souscrits à ce nom de lieu aux
possédé une imprimerie; nous connaissons en quelques
dates de 1695, 1745, 1751, etc. iS'émeth ne cite pas
effet une éditionespagnoledus Emblèmes d'Alciat,
los Emblcmns tlc Alcialo, con la explicationdel de volumes antérieurs à 1767.
Aulor Irad. por DiegoLopez.Naderœ,Juan llon-
gaston, 1615, in-fto (Anton., 1,2B4J;et un poOmc Nagy-Istvan, gros bourg b de Hongrie,
0 dans
d'EsievaniManoelde Villegas,las Eroticas o Ama- le comitat de Pesth.
torias, y fut publié en 1017par le même Juau de Une imprimerie fonctionna dans cette localité
Mongaston (2 part, in-4»); rcimpr. en 1620dans la en
mêmeville [il an. V.1237). 17S8, dit M. Cotton Németh n'en parle pas.
Tïrxavia.
Nadra kl. [Tab. P.], laNara^riy. d'Italie, Nagy-Szombatii, voy. v
a «1. du Pô. Nmiarvali [Tac. Germ.], peuple germain.
907 NAISSUS. NAMURCL'M. 008
établi dans la haute Lusace et la Silé- 20 ff. sign. a-c, intitulée S'ensttiuent les ordon-
nàces et statut du\\roy faietz ou pays de Bretai-
sie, suiv. Kruse, et, suiv. Reichard, oc- gne ou mays (sic) de may fan mil quatre cens qua-
cupant le territoire compris entre la tre vingtz et\\quatorze, avec cette souscription au
Wartha et la Vistule. v° du 20e f.: Ccstz présentes ordonnances et statuz
ont este || imprimées a Nantes par Estieiïe Lar-
Naissds fit. Ant.l, Kaîooc; [St. Byz.1, chier \mprimeur\\et libraire demeurât enlad' ville
Nayson [G. Rav.], N/icsus [Amm. Marc.], de fiâtes en la rue de Carmes près les Châges
ville de (Cat. Falconct) Si cette table a été imprimée par
Naiao; [Const. Porph.], Dacie, Etienne Larclicr l'année même de l'impression à
auj. Nezza, Nissa, sur la Nissawa, ville llouen du Coustumier, ce serait le premier spéci-
du sud de la Servie; de Cons- men connu des presses locales;
patrie maisle fait ne peut
tantin. être prouvé.
M. Em. Pébanl signale une autre édition de cet
Nalata "AXr-a
[Tab. P.], [Ptol.J (?), ville opuscule qui se rattache aux Couslumes de llre-
de la Dalmatie, Milati. laignc, imprimée également à Rouen, mais par
auj. Robinet Macé, et vendue Bennes par son parent
Namahe ville de la Jean Macé, laquelle édition est publiée avec la date
[Tab. P.], Norique, du X avril 1494, et également in-8" goth. de 32 lig. à
sur le Danube, auj. Môlk, suiv. Mucliar, la page; Icsupplémcntd'EstienneLarcher est, comme
et, suiv. Reichard, Maur, entre Trais- celui de l'édition de 1492, de 2a lignes à la page,
maur mais il diffère quant auxsignatures etau nombre de
et Erlaph [Forbiger]
pages il est de 43 fl. sans ch., ni réel., avec sign.
JUmnetjë [Cœs.], Nau.vflT«i [Strab.], Namne- A. Fiij. Cette pièce, que décrit aussi M. Cotton, est
ïes, peuple de la Gaule à la Bibl. Bodléiennc.
Lyonnaise III,
Parmi les imprimeurs de Nantes au xvio siècle,
.occupant la Loire-Inférieure. nous citerons les Papolins (Anthoyne et Michel),
Namnetus poktus CIVITAS Querro (1540), dont la famille exerçait encure alla
[Tab. Peut.], fin du xviii' siècle Nicolas Desmarets, Pierre
NAMNETICA [Greg. Civ. Namnetcm
Tur.], Dorion, etc.
[Notit. Prov. Lugd.J, anc. Condtvincum, Les arrêts du conseil de 170a et de 1739 portent
Namne- à quatre le nombre des imprimeurs qui peuvent
KovoVuivxgv, KovSioôi^wv [Ptoi.], exercer dans la ville de Nantes.
tum, ville des Namnetœ, auj. Nantes, Le rapport fait à M. de Sartines en 1764 en signale
sur la Loire, chef-lieu du dép. de la cinq: Brun, impr.-librairc, reçu en 1719, né en
Loire-Inférieure (en breton Naounet, 1699, 3 presses; il est employé pour les fermes,
compagnie des Indes, etc., et môme pour les Heu-
[la ville de Noc], Noenet ou Nouenet; res de laRsine, dont il partage le privilége avec le
une tradition bretonne veut que Noé sr Hérissant, de Paris Querro, împr.-libraire, fils
ait abordé là après le déluge). Nantes et petit-fils d'imprimeur, reçu en 1720, âgé de
66 ans, 2 presses; la veuve Marie, dont le mari
est la patrie de J. Meschinot, avait été reçu en 1736, 2 presses la veuve Mar-
NanteMa Brete en Meschinot se baigne. (Marot). chai son mari,' fils et petit-fils des imprimeurs du
roi à Nantes, avait été recu en 1723, 2 presses; la~l
C'est aussi dans cette ville qu'est née la veuve Vatar, fille de Nicolas Verger, impr., veuve
duchesse reine de France. deJoseph Vatar, reçu imprimeur du roy en 1750.'
Anne, depuis
Cette ville possède une riche et très-importante Namon Namugo Castrum
[Geog. Rav.],
bibliothèque, dont le catalogue, rédigé par le savant Namucociva
conservateur M. Em. Péhant, est en cours de puhli- [Frédég-l, [Monn. Mcrov.],
cation. Namucum, Namurcusi, Namur, Namen,
L'imprimerie remonte à 1Û93; Mailtaire, Prosper ville de au confl. de la
Belgique,
Marchand, et, d'après eux, Goujet et Guimar (An- Meuse et de la Sambre, chef-lieu
nales nantaises), citent une édition des Lunettes des
princes de Jean Meschinot, imprimée à Nantes en de la province à laquelle elle donne
1488 par Est. Larchcr c'est une confusion de chif- sou nom.
fres (LXXXVIII au lieu de Lxxxxiii); mais ce livre
L'imprimerie fut introduite dans cette ville vers
célèbre est bien le premier produit des presses nan-
l'on connaisse. Ce volume rare et précieux 1616, pour les besoins de l'œuvre des Missions
taisesque
est décrit avec une extrême exactitude par M. Bru- étrangères, et ce fut dans l'enceinte' du couvent des
récollets que fut installé le premier matériel typo-
net, d'après les deux exemplaires de la Bibliothèque Publication des lettres du bienheureux
graphique
impériale (sur vélin), et de la Bibl. Ste-Geneviève de
frère Richard Sle-Anne, profès du couvent des
(sur papier). Nous n'y reviendrons pas. L'imprimeur liecollecls ae Nivelles, son martyre,
et libraire, Estienne Larchier (l.archer), était un respirante
avec l'histoire de 104 martyrs de divers ordres
Nantais; il demeurait Nantes en la rue des Carmes, et de nouveaux chrestims au Japon:
les selon religieux
près Changes, et, quelques probabilités, au couvent
à l'atelier typographique de Brchan- Imprimée des lîecollects de Namur,
avait appartenu
de la ville de Nantes ne in-12 de hl pp. s. d. et sans nom de typographe,
Loudéac. La bibliothèque mais probablement imprimée vers 1617 et par
possède pas cette rare et précieuse édition il serait
Henri Furlet qui s'intitule»
à désirer qu'elle pût au moins acquérir par voie Typograplius Jura-
tus »
d'échange ou autrement l'exemplaire incomplet Falkenstein ne fait remonter l'imprimerie à
appart. à la bibl. de la ville du Mans. Namur qu'à 1639; voici le vol. sur lequel il s'ap-
A la suite de l'édition du Coustumier de Bretai-
puie Decrela Synodi Diœcesani Na'murcensis.
gne avec les Couslumes de la mer, imprimée à
ltouen par le célèbre Martin in-so Namurci, 1639, in-!i°.
Morin,pet. goth.
à 2fi lig. à la page, figure dans quelques exem- Namptoduuum, Nemetodurum, Palat. Agri
plaires une Table des Matières portant a la fin, à
la suite d'un écusson (contenant ces mots inexpli- Parisiensis, Nemptobohusi, Nannetodu-
Imprime a Nanlespar Eslienne rij.\i, Nanterre, bourg do Fr.
qués: Ny Dualb) (Seine-et-
Larchier. 36 ff. non chif., sign. a-e; le premier f. concile en 391
Oise)
présente une fig. de St-Christophe, gravée sur bois,
et le dernier f. est blanc. Puis vient une partie de Namurcum, VOy. Namox.-
909 NANCEJUM. NANTUACUM
IN BUGEYO. 010
Nancei imprimeur de Monseigneur le duc de Lorraine,
•Naxcejijm, [Monn. Lor.], Nakcium,
1572, pet. in-8» de vn-86 ff.
Nancey, NANSEY (Nasium, 'fausse dénôm. Jenson meurt en 1575, et sa veuve, Jeanne Petit,
donnée par Cluver), ville qui ne fut exerce après lui jusqu'en 1581. Puis vient Jean Jan-
fondée ixe s., sur le territ. des son, sans doute son fils, de 15S& a 1590 citons encore
qu'au Blaise André, 15S9-161Û, et Jean Savine que nous
anc. Leuci, Nancy, ville de Fr. (Meur- avons déjà mentionné à l'article Clarus Locus.'
the), anc. capit. du duché de Lorraine; Nancy devient, au xvme siècle, un véritable atelier
de de Claude Gellée et de contrefaçon en voici une preuve le 18 mai
patrie Callot,
1736 est prononcé un arrêt du conseil qui ordonne
de Dom Calmet; ne fut réunie à la la confiscation de 30 ballots du Dictionnaire uni-
France qu'après la mort du roi Stanis- versel, connu sous le nom de Dictionnaire de Tré-
las (1766). voux, contrefait à Nancy, au profit des libraires de
Paris qui en ont obtenu le privilège.
M. Beaupré ne fait remonter l'introduction de la Nancy ne figure nécessairement pas aux arrêts du
typographie à Nancy qu'au milieu du xvie siècle, conseil de 1704 ni de 1739, mais est l'objet d'une note
l'assertion de intéressante insérée au rapport fait à M. de Sartines
malgré Chevrier, qui parle vaguement
de vers imprimés au XV» siècle à la louange du en 1764 deux ans après, la Lorraine est de fait et
duc René, vers que personne n'a jamais vus ui politiquement réunie à la France; mais déjà, dans les
cités. dernières années du bon roi Stanislas, la juridiction
Deux ouvrages du fécond Symphorien Cliampier, française y prédominait.
premier médecin du duc Anthoine de Lorraine, im- Nancy avait, en 176G, onze imprimeurs Nicolas
primés, l'un en 1510, l'autre en 1512, mais portant Charlot, exerçant sans privilège; Pierre Antoine,
l'un et l'autre impr. ordinaire du roy (sic), avec cette note margi-
Venundâtur apitd Nanccium, ont
nale « hardi contrefacteur » Henri Thomas,
été, sous une forme dubitative, il est vrai, portés par-
impr. de la ville; Louis Beaurin, u mauvais im-
quelques bibliographes, parmi lesquels nous citerons
M. Teissier, à l'actif de la capitale de la Lorraine. primeur » Claude Lefebvre, reçu en 1757, «très-
Al. Beaupré et M. Allut ont fait sommaire justice de honnête et bon imprimeur, resté imprimeur ord.
du roy » Nicolas Chariot, fils;
ces allégations. Le premier le Becneitoit Chroniques Hyacinthe
des hystoires des royautmes d'Austrasic, a été im- Lcclerc, reçu en 1701 en remplacement de Fr. Bal-
à Lyon par Vincent de Porlunariis, et le tazard, «mauvais imprimeur»; Claude Sigis-
primé berd Lamort, reçu en 1762; J.-J. Hoener, impri-
second, Rosa Gallica, fut exécuté à Paris, exofficina
Josse meur allemand, en 1750 les héritiers de Fr.
Asccnsiana,- par Bade, qui avait quitté Lyon
Baltazard, qui continuent, on ne sait pourquoi, et
depuis quelques années pour aller s'établir à Paris.
Du long récit assez peu clair, que ill. Beaupré impriment pour le collège P. Barbier a obtenu
la survivance de son oncle Antoine, et met son nom
consacre aux débuts de la typographie a Nancy, il sur ses impressions sans en avoir le droit.
résulte que vers 1500 le duc de Lorraine Charles 111 Nota. Ce nombre paraît trop considérable.
aurait appelé dans cette ville Dominique Faber, le Observations générales. «Au temps passai! n'y
père du célèbre imprimeur messin, établi avant avait point en Lorraine de règlement pour la librai-
cette époque à St-Nicolas-du-Port, et l'aurait mis à la rie ni pour l'imprimerie les imprimeurs étaient
tête d'une impi îmerie ducale, destinée à la promul-
reçus par Jl. le procureur général de la cour souve-
gation et à l'affichage de ses ordonnances exécutées raine les libraires s'y sont établis d'eux-mêmes.
sous forme de placards. En 15GB apparaît Nicolas En 1754, M. de la Gàlaizière, chancelier de Lor-
flierosme ou Jherosme, dont on lit le nom au bas
raine, a commencé à recevoir les imprimeurs, et
d'un cahier d'ordonnances, imprimé probablement depuis cinq ans (1759) il exigea les mêmes forma-
pour servir de complément à la Déclaration des lités qu'en France il tolérait le défaut de
Monnoies. cours ès pays de Lorraine, cependant
ayant latinité. Il ya un livre sur lequel oninscrit les privi-i-
impr. à Verdun en 1560, par Nie. Bacqucnois voici lèges et permissions d'imprimeur. 11 est tenu par !e
le titre de ce supplément: Avlres Ordonnances
plus ancien qu'ils appellent syndic.
pour le cours d'aucunes especes d'or et d'argent Nous n'avons pas à nous occuper ici de l'un dd>
(dont les porlraicli et évaluations sont intprimees plus glorieux enfants de Nancy, l'illustre Jacques
cy-apres) que Monseigneur le Duc, Nostre Sotute- Callot. M. Edouard Meaunie a consacré une excel-
rain Seigneur, entend et ucult estre gardées et lente monographie bio-bihliograpliique à ce grand
observées. Imprimé à Nancy, parNicolasllierosme, artiste (Nancy, 1860, 2 vol. in-8»), à laquelle uous
imprimeur de mondict Seigneur, l'an 1566; pet. in-8° renvoyons le lecteur.
de 7 ff. non chiffres, y compris le titre aux armes
de Lorraine, sign. A 2– B 18 fig. de monnaies
avec les revers. NANDHALBA, Belgard, ville de Prusse, de
Désirant venir en aide à son typographe et lui la rég. de Kôslin (Poméranie).
n doiincpquelquc moyen pour l'âyder à supporter
la dépense » de son art d'imprimeur, S. A. Monsei- Namptodurum.
Nakxetodurum, Voy.
gneur le Duc lui donne et octroie, par forme de
pension, la somme de quarante francs par an, Nantogilum Hilduini, Nantoilum Palatium,
payable au jour de Noël. Cette pension est rever-
siblesur la télé de ses héritiers, et, comme on ne voit [iMabillon], Nanetago [Monn. Mérov.j,
pas, dans les comptes de la trésorerie de Lorraine, Nanteuil-le-Haudoin bourg dé Fr.
figurer cette annuité à la date de 1587, il est à
anc. de
croire que cette année est celle de la mort de Nie. (Oise); prieuré Cluny.
Ilierosme.
Le premier officiellement Nantolium IN Vali,e_, Nantoget.tjm, Nan-
imprimeur reconnu,
non plus comme typographe particulier du Duc, teuil-la-VaUée, du Poitou, anc.
bourg
mais « pour l'utilité et bien public », et portant le abb. de S. -Benoit canton Il
titre d' a Imprimeur juré de Mgr », avec soixante (Charente);
francs de gage par an, est Jean Janson ou Jenson, de Villefagnan.
qui est reçu à partir du 1<-t janvier 1571 (vieux
style) avant Pasques. De cet imprimeur le premier Nantuaciiji ix Biigeyo, NANTOACUM, Nantua,
ouvrage cité par M. Beaupré est le l'amasse des ville de Fr. anc.
Portes francois (Ain), prieuré de
modernes, contenant leurs plus
riches et grattes sentences. recueillie) Cluny, dans était en-
par feu l'église duquel
Gilles Corrozel, Parisien. A Nancy, pprl. Ienson, terré Charles le Chauve.
9H NANTUA1VE. NARVA. 912
Spadafera, sur la riv. du même nom. Navarra Alta, le royaume de Navarre, une
Naupactus [Mêla, Liv., Plin.], Naûmovro; des xii capil. générales d'Espagne.
[Scyl., Thuc., Str., Ptol.], ville de la Navarra Lnfer., voy. Beneiiarnum.
Locride, sur le golfe de Corinthe, auj.
Lépante, Lepanto, Epakto, sur le golfe Navarrenses, Hasbaniexses, Hasbecnous,
de ce nom, ville de la Grèce propre. (xmes.), les Navarrois, Navarrais, habi-
tants du royaume de Navarre et du
Naupua, Nau-Xîa [Herod., Eurip., Paus., Béarn
Ptol.], sur le Sinus Argolicus, ville de
Navarretum, Navarréte, d'Espagne
l'Argolide auj. Nauplia Napoli di bourg
en 1367.
Remania, ville. forte de la Grèce, chef- (Vieille-Castille); bataille
lieu de l'Eparkitie d'Argolide, sur le Navilubio fl. [Plin.], dans la Tarraco-
golfe de Nauplip. naise, auj., suiv. Reicliard, leNulon.
01 y NAVO^E. NEAPOLIS. 91G
Navo. dans la_ Vindélicie, auj. Kauf- Ut que uel magnis numerosa volumina haberi
KÂufbuha. Sumptibus haud poterant, copia larga foret,
beuem, voy.
SlXTVS RiESSINGER.
NAXOS Ins., Naxus [Mêla, Plin.], k«5o; Suit une troisième partie: EUttdtm Inclura in
[Hom., Pind., Herod., Strab., Ptol., très veliquos libros codicis X. XI. et XII. A la
etc.], Dia [Ovid., Catul.J, l'une des fin Ht sic est finis huius lcclttre Trium libcrorurti
grandes Cyclades, colonie des Cariens, (sic) codicis I). B.
auj. Naxia, dans l'Archipel, à l'E. de SlXTVS RlESSIXGEH.
Paros. In-fol. sans ch:, réel, ni sign., impr. à.dcux col.,
en beaux caractères romains.
NAxus, Nrffo [Herod., Thuc], ville de la Hiessinger quitta Naples en 1479 et se retira dans
côte E. de la Sicile, sa patrie oit il parvint à un âge avancé; il avait,
près Taormina,
avant son départ, associé à ses travaux un, certain
auj. Schisso, Castel Schisso. « Franciscus de Tuppo, régis Ferdinandi scriba
Neai.fa Castelujm, Nimph/eolum|Suger], infimus ».
1,'année 1472, arrive à Naples un digne rival de
Néauphle-le-Chàteau, commune de Fr. Hiessinger c'est Arnaud de Bruxelles, que l'impri-
(Seine-et-Oise) on trouve « Lan mil meur Van der Meersch a pris comme héros de la
• iiic. imxx. auec xvm ans de la Raine troisième des études qu'il a consacrées a l'hist. <\a
impr. belges à l'étranger. Cet imprimeur peut être
Blance fu affine le temps à Neaufle-le- considéré comme l'un des plus parfaiis qui aient
Chastel.»» existé au xvi« siècle; le choix de ses publications
témoigne en outre d'un esprit élevé ét exclusive-
Nealfa Vêtus, Nidalfa, Nielfa, Nelfa ment consacré aux reproductions des plus nobles
Castellum, Nauphle, Néauphle-le-Vmtx, produits littéraires de i'antiquilé latine.
l.e premier livre imprimé par lui, en 1&12, serait
commune de Fr. (Seine-et-Oise) anc. la Rlictorica du grand orateur romain mais l'exis-
abb. de Bénédictins. tence de cette édition, don on ne connaît plus
d'exemplaire, ne nous semble pas suffisamment
Neanesos, Voy. Sauvauinum. démontrée.
Il n'existe pas d'imprimeur dont les produits
Neapolis [.Mêla, soient devenus
Liv.], NsamXi; [Scyl., plus rares que ceux d'Arnaud de
Str., Ptol.], Pal.eopolis [Liv.], PAiiTiiE- Bruxelles on sait que de certaines éditions, telles que
colonie la Cam- del'oracc<le 1474, il n'existequ'im exemplaire; des
kope, de Cumes dans
Sottetli, canzone et triom/l de Pétrarque, à la
panie, auj. Naples, Napoli, ville de date de 1&77, on ne connait également que celui
l'Italie mérid., sur le golfe hIu même de lord Spencer, et l'on sait que ce sont ces deux
« città delle belle volumes qui ont déterminé cennble bibliophile à
nom, più d'Europa, faire l'acquisition en bloc de la bibliothèque du duc
madré sempre feconda di sublimi inge- de Cassano-Serra.
gni inogniramo d'industria, di scienza En 1475 arrivent à Naplcs deux nouveaux impri-
e d'ogni umano » [Amati] mu- mcurs, Bertold Rying, de Strasbourg, et le plus illus-
sapere tre de tous, le Jlorave Mathias d'Olmutz, que nous
sées, quatre biblioth., dont la plus avons déjà vu passer à Génes.
importante est celle du Museo Borbo- Il débute à Naplcs par un livre à jamais célèbre
c'est la première édition d'un des grands philosophes
niœ, etc. de l'antiquité romaine, l'Espagnol L. Ann. Sénèque
Un prêtre allemand, natif de Strasbourg, du nom L. Annœi Scnccœ philosoptii Opéra mortilia ac
de Sixtus P.iessinger, qui, si l'on en croit Giusti- epistolie. A la fin des œuvres morales, on lit les vers
niani, était l'un des ouvriers de Gutenberg, vint en composés en l'honneur de l'imprimeur par le doc-
1&70 présenter directement ses offres de service teur milanais Gabriel Carchano
comme typographe au roi Ferdinand ler « offren-
i suoi tipi impressorij recati dalla Jam pêne abslulerat Senccœ monumenta vetuttns
dogli d'hnpiegare
sua patria a lustro del suo regno » ce princec Vixque erat licec itltuscuinota forent
Tarn boita :<sed docti Matliiœ scriptaMoraui
éclairé, auquel on peut pardonner quelques crimes
et pas mal de sa Àrtifïcïs non est passa perirc manus.
cruautés, cri faveur de passion pour Unie iijitur méritas grates,
les progrès des lettres et des arts utiles, qui venait studiosa iuuentus,
Pro lam sublimi munere semper agas.
déjà d'établir dans son beau royaume de Naples et
de Sicile les premières fabriques de soie, de draps et Et la souscription Sub Domino lîlasio Iiomero
de brocarts, accueillit avec un louable empresse- Monacko Populeti pIMosopho ac iheoloao celc-'
ment les propositions du digne et modeste impri- bri est impressum hoc. opus in civitatc Neapolis
meur. « II saggio monarca accolta .cou somme ag- anno domiut MLXXIllIl (sic). Divo Ferdinamlo
gradimento la proposta, e conoscendo quai ne risul- régnante.
terebbe il frutto delle dovizie che gli recava, ricol- Suit le registre, puis la partie des Upistolaz divi-
mo tosto di richezze, d'onori et d'ogni favore il sée en xxv liv., et à la fin lijcplicil liber epistola-
perito e saggio Alemanno. » Le roi, dans son en- rum Scnci'cc. Finis Itegislri.
chantement et dans son enthousiasme, voulut revC- In-fol. de lûfi et 103 If. à U6 longues lignes par
tir Sixte Uiessinger de la dignité épiscopale mais page, sans ch., réel, ni sign.
celui-ci, par excès de modestie, refusa humble- Mathias Moravus doit être mort à Naples verslù98,
ment, se déclarant indigne d'un tel honneur. car à cette date paraissent les DialOQlii del l'on
Cependant il organisait avec activité sonétablisse- tano, impressi per Giou. Tresser e Martino d'Ams-
ment typographique, et des l'année 1471 publiait terdam cliaractcre quoutebatnr Moravus.
BARTOLVSDE Saxoferrato ICtus. Lectura super f. Citons encore Sigisinoutl Mayr et sa veuve qui
et Il. parle CoUicis. A la fin de la seconde partie, signe: « Impresso in Napoli pcrMadona Catarina
on lit Explicil lectura super Codice edita per qualfumogliere de macjislro Sigismondo Mayr. »
Domimnn Jlartliolum de Saxoferralo famosissi-
doctorcm Anno. m.cccc.lxxi. Neapolis [It. Ant.], NestmXi; [Ptol.], Aoiu;
mmnlcgum
NeapolitaxjE, ville de l'E. de la Sardai-
Quas cernis mira Sixtus theotonicusarte
Parthenope impressit composuitque notas gne, auj.,suiv. Rcichard, Oristano, et,
917 NEAPOLIS. NEMAUSUS 918
d'après d'autres géogr., Acqua di Cor- Hongrie, vers fan 1570, fixa sa résidence tantôt dans
cette ville et tantôt à Alsô-Lindua le seul monu-
sari. ment qui subsiste de son séjour à Kedelicz est
celui-ci Triparlilum opus juris conseeludinarU
Neapolis [Plin., It.' Ant.], Nsâ-oXi; [Strab., de
inclyti regni ïlungariœ, per Mag. Steph.
Ptol., Proc.], ville de la Macédoine WerbOlz pcrsonalis prœscntiœ regiœ Majeslatis
sur la via locuni tcnenlem. Accur. edit. (Croatice), Nedelischa*,
(Mygdonie), Egnatia, auj.,
perRud. Hoflhalter, 1574, in-fol.
suiv. Leake et Cousinery, Alt-Kavallfl.
Neapolis Dànica, voy. Nicopia. Nedisum, Kt.Jivov[Ptol.], station de la Li-
burnie, dont les ruines se voient à
NeapoliS Nemetum, Neapolis Casimiriana, Nadin, près de Zara.
NeapolisPalatïnorum, Neapolis in Pala-
Neetum, N;V,tcv [Ptol.], Netl-ji [Cic, Sil.],
TINATU, NOVOSTADIUM, NeOSTADIUM, NeU- ville de Sicile, auj. Noto, dans la prov»
stadt an der Ilardt, NeustadtsurhiHaardt, de Syracuse, qui donne son nom au
ville de la Bavière Rhénane, près de
Val di Noto, l'une des trois grandes
Landau.
vallées qui partagent la Sicile; celle-ci
C'est à l'année 1564 que nous pouvons faire re-
est arrosée par le Telloro (Eloru.m klu-
monter l'introduction de la typographie à Ncusladt
an der Hardt, avec Matthès Harnisch, comme pre- men).
mier imprimeur; ce Matines Harnisch était anté-
rieurement et resta simultanément établi à Heidel- Neoella, VOy. Nigella.
berg voici le titre du premier volume souscrit à ce
Neidinga, Neidingen, bourg du gr. -duché
nom, que nous fournissent tous les catal. des foires
de Francfort: Johau IVillings viertzehen Predig- de Bade, près Constance; anc. abb. de
len, von geivisser Beaialirung und Artzney wider Citeaux, appelée Curia B. Marl-e.
allend scMreckenden Gefalir und Schadender Pesti-
lenz. Neustadt, bey Harnisch, 1564, in-8°. D. Gas- Neivallum, Niexdles, Nieul, commune de
paris Oleviani Ilaupttirsachen ailes lmluimbs Fr. (Haute-Vienne).
in heiligen Abcndmal. gepredigt. Newsiatt, bey
Ilarnisch, 1565,in-8°.
Dix ans après nous trouvons établi à l'I"eustadl
Neija, KnXîa[Strab.], localité de Thessa-
Johann .Meycr, et un peu plus tard Schramm; on lie, auj. Leklionia, sur le golfe de Voto.
rencontre les noms de ces deux typographes sur un
grand nombre d'ouvrages, mais exécutés postérieu- Nelo kl., Nelus [Plin.], fleuve de la Tar-
rement à Harnisch. racon., auj. Rio de la Puente.
Pour justifier l'appellation Neapolis Casijiiriana, NemalonI'
qui vient de l'académie fondée au XVIe s., par Jean (Nejialonum) [Plin.], Niolans,
Casimir, fils de l'électeur palatin, nous citerons commune de l'arrona. de Barcclon-
In Epitomen phitosophiœ moralis Philippi IIle- nette (Basses-Alpes).
tanchthonis Û7iou.vif|U,aTa Viclorini Strigelii, nun
primum contacta et in lucem edita, opéra et studio Nemas [P. Diac], localité de la Vénétic,
Cliristopltori Pezelii sacra: llieologiœ doctoris.
auj. Nimis, au S.-E. d'Ossopo.
Neapoli Casimiriana, excudebat Matthauis Harnisch,
1580, in-8o. Nemausus
N'oublions pas de mentionner Jac. Clirislmann. [Mêla, Inscr.J, N2-u.auoo; [Strab.,
Arabicum cum isagoge scribendi le- Nemadsbm lt. 1t.
Alpliabelum Ptol.], [Plin., Ant.,
gendique arabice. Neapoli Nemetum, 1582, in-ûo. Hier., It. Aq. A poil.], Nesiàus [G. Rav.],
C'est le premier livre imprimé en Allemagne avec Nenniso [Tab.Peut.l (?),Nemausa Augusta
des caractères arabes (vop. flirt, Orientalisclie
Jlibt.). Colonia, anc. ville capit. des Volca;
Arecomici, dans la première Narbon-
Neapolis Severle, NOVOGARDIA, Novogorod- naise, auj. Nismes, Nîmes, chef-lieu
Severskoj, ville de Russie, dans le gouv.
du'dép. du Gard; admirablesantiquités
de Tchernigov.
romaines, musée; quatre conciles;
Neapolis de Jean Nicot.
VIENNENSIS, NEOSTADIUM AUSTRIA- patrie
cuh, Neustadt, Wiener ou Wienerisch- Ternaux cite: Arrestz de reglement du siege
ville de l'archiduché d'Au- auditoire, et cour presidiale de la Senescliaucâe
Neustadt, de
(sic) Heaucaire et de Nismes. Nismes, 15d2,
triche, au S. de Vienne, sur la Fischa in-8°.
et le Kehrbach. Cette pièce est effectivement citée par Dom Vais-
sette mais nous ne l'avons jamais pu voir, et ne
NEAPOLITANUS Sinus, gol fo di Napoli. pouvons affirmer l'exactitude de la date.
En 1553, nous trouvons cité dans un grand nombre
Nebiussa, voy. Nabrissa. de catalogues, etexistantà Ialiibl. impér. et à l'Ar-
senal, le volume suivant, qui nous prouve qu'àcette
NEBRODESMontes, Ta NEupû^m o'jr,[Strab.], époque les libraires de Msmes faisaient encore im-
dans le S.-O. de la Sicile, auj. Monte primer dans les villes voisines. Ferrand de Bez
Madunia. Esioiwssance de Nysmes, du siége présidial establi
et du college nouvellement érigé pour la jeunesse.
NEDA FL. Nî'Sa [Paus., Str.], fl. du S. de En Avignon, Barthélemy Bonhomme pour Jean Luquct
de Nysmes, 1553, in-8". Cette pièce est citée par du
l'Arcadie, auj. le Boutai. Verdier, Goujet, le cat. la Valliere-Nyon, eic, sous
ville de la rubrique Nismes mais M. Brunet a rectifié le
Nedelisciia, NedeMcz, Hongrie, véritable lieu d'impression; ce fait semblerait prou-
dans le comitat de Szalad. ver l'inexactitude du renseignement fourni par Ter-
Rudolph Iloffhalter, passant de Transylvanie en naux, ce qui ne doit étonner personne.
919 NEMEA. NEOBURGUM CATTORUM. 920
Ce n'est guère qu'à la fin du XVIIe siècle que nous Fr. titre de duclié-
(Seine-et-Marne);
pouvons faire remonter avec sécurité l'imprimerie a en 1401.
Nismes, bien que son importance comme place poli- pairie, érigé
tique des réformés pendant les guerres de religion Nemossus Arverna.
Nemetum, voy.
permette de supposer qu'une typographie protes-
tante a dû exister antérieurement; et en effet nous Nsv-tôaux ville de
NENTIDAVA, [Ptol.],
trouvons un arrêt du consistoire de Genève, en date
Dacie, dont les ruines se voient près de
du 12 may 1502, qui, après avoir flétri d'un blâme
énergique la vie dissipée de t'imprimeur Michel Galati (Moldavie).
Clancliier, ajoute «11convient avertir aussi de la
conduite de Mlolleri, qui boit et chante avec lui et NEO-yEuA,Niel, bourg sur le Rhin, dans
espère le mener à Nismes pour lever là imprimerie, le duché de Clèves (Prusse).
et tromper là les bons aussi bien qu'ici. »
Discours de la vie et de la mort, en vers, par Neo-Bolesiavia, Jung-Bunzlau, ville du
Jean Caze. Nismes, Maliguan, 1593, in-d» (a l'Ar- roy. de Bohème, chef-lieu du cercle de
senal). M. Crozet de Marseille, qui a communiqué
à M. Brunet une note sur lespoésics de ce Jean Ca/.e, Bunzlau, sur l'Iser (Autriche).
qu'il qualifie de versificateur des plus médiecres, Cette ville est la Genève des frères Moraves, ou,
n'aurait point dû omettre cette pièce qui ne mérite pour parler plus exactement, ce fut dans ses murs
peut-être pas d'être traitée avec un pareil mépris. que leur secte prit naissance l'imprimerie remonte,
Les imprimeurs de Nismes au XVIIe siècle les plus au dire de Falkenstcin et d'Ébcrt, à une iiate recu-
importants furent Gillet et Plasscs eu Plcsscs (on lée, c'est-à-dire presque au commencement du xvic
trouve les deux orthographes). siècle; en 1518, un imprimeur du nom de Niculess
Les arrêts du conseil de 1704 et de 1739 conser- Kuhla (latinisé Nicolaus Claudianus ?) y exécuta
veut à la ville de Nismes une seule imprimerie; et une édition de Sénèque autre de Lac-
le rapport fait à M. de Sariincsen 176iclonne le nom Unre et un Novell ïkstamextu.m Boiiesiicum ce
du typographe en exercice c'est Antoine Acairse Nouveau Testament, qui porte à la fin de la souscrip-
Belle de Nismes, âgé de 60 ans, établi depuis 30 ans tion a in Monte Carmelon, fut réimprimé dans la
possède deux presses et a ses deux fils pour compa- infime ville en 1525.
gnons.
Neo-BhandenbuuguMj voy. Brandenii. Ko-
Nemea [Liv., Stat.,T.Pcut.], is'su.sa [Pind., VUM.
Thuc, Str., Ptol.|, bourg de l'Argo- M. Ternaux a émis à propos de cette petite ville
lide, auj. Tristena, suiv. Reichard. une de ses plus amusâmes erreurs voy. Notice sur
les impr. d'Europe, p. 90.
Nemei Castrum, Nemecia, Nkmetzi [Ditm. Nousavons fait remonter l'imprimerie dans cette
Chr.], Nimptsch, Niemtsch, ville tle ville à 159/1; Feverlin (II, p. 54) cite un traité alle-
mand d'Erasinus Alberus exécuté à Neu-Biandenburg
Silésie [Graësse]. en 155G, que ne mentionnent ni M. GraGsse qui con-
Nemenus fl., VOy. CmtoNus. sacre A ce savant un article développé, ni les catal.
des foires de Francfort. On remarquera que le livre
Nemesafl. [Auson.], leNyms, cours d'eau, dont nous avons donné le titre est de ce môme
al'fl. du Sour, riv. d'Alsace. Erasme Alber on Albert, et nous le citons encore
plusieurs fois. (Voy. NeopïRjucm AD Memum.)
NeMETACUM, NeMETOCENNA, voy. AtRËBAM:. NEomjitGiîNSE Claustrum, Claustui-
voy.
NEMETES [Tac, Nemem: DU1ÎGUM.
Plin.], [Ammian.J,
Ks|xtite; [Ptol.], peuple de la Gaule était une célèbre abbaye de bé-
Kloster-Neubourg
Belgique, entre les Vangiones et les nédictins sise en Autriche près de Vienne ce fut là
dont la ville était qu'eut lieu en 1G85 la cérémonie de la canonisation
Tribocci, Speyer, S. duc
de Léopold, d'Autriche, fondateur du monas-
Spire, Augusta Nemf.tum. tère au xi° siècle; canonisation qui fut ordonnée
Nemetobriga G. par Innocent VIII, malgré certains impedimenta,
[It. Ant., Rav.|, Nsjj.eto- entre autres le reproche qu'on faisait au saint duc
ville des Tiburi dans les d'avoir cultivé les sciences occultes
ëpiYœ [Ptol.], (voy. à ce
Astunes, a.v'}.Mendoya [Florcz]. sujet cat. Solar, nus 303 et58ti). M. Ternaux veut
que l'imprimerie ait existé dans ce monastère en
Nemetodurum, VOy. Nami>todurum. 15U1: l'oltzman, Compendium lilœ etmiraculorum
Sancti Lcopoltli. Claustro Neoburgense, 1591, in-ù*
Nèmet-Sciutz, Siczben, Deutsch-Scliùtzen, Ce livre nous est inconnu.
ville de Hongrie, dans le comitat
pet. Neoburgusij Neivbury, ville d'Angleterre,
d'Eisenburg. sur la Kennct (Berkshire).
Johannes lfanlius, typogr. établi à Német-Ujvn-
Imprimerie en 1779, dit M. Cotton.
rini de 1582 à 159", exécuta dans cet intervalle deux
ouvrages à Német-Schitz Hcltay Gàspâr-Viaasz- Neouurgum, Bowgiw.tf-en-B.etz, ville de
talo KCnyoelske Kerestyia iiitcssclés lanitdssal
Fr. (Loire-Inférieure).
miképpcn IMyçn az embernek késtûlni Kiresz-
tyeniès boldou c3 uilâgbôt valô kimuldsâlioz 1593. Neouuugum Neoburgum
A la fin: Siczben mjomlalta Cattorum, Danubii,
Manlius Jauos, 1593,
in-12de 110 ff. Neuburg, Neubourg, ville de Bavière,
Le second exécuté la même année est aussi un vol. sur le Danube a donné son nom au
in-12 de 107 ff.
cercle de Souabe et Neubourg.
Német-Ujvarinum, voy. Gissinga. Avec Falkenstein, nous ferons remonter l'impri-
merie dans cette ville à l'année 1545 une édition
Nemorensis Lac, Lago di Nemi,
[Prop.], allemande du Psautier d'après la. version luthé-
en Italie. rienne y est donnée à cette date (Bauer, Il, 325); mais
le livre le plus important que nous ayons à citer
Nemorosium, Nemoscti, Nemours, ville de est celui-ci: 7<er<fNr<tt Oc/nui uou Siena, I·rettigtert,
921 NEOBURGUM
FIONL-E.NEOPORTUS. 922
clarinnen die fiirnemblichslen Hauptstûcke des au sujet delàBible d'Oliuelan, P. Gilles, llisl. des
Cliristliclie.it Glaubcns, ncmblicli von lier Jtcchtfer- Églises réformées. Genève, 1GM).
titjung durcli Christum, itnd was daran liiingct M. Gaullieur signale également comme imprimée
von iiim bcsclirieben seyn, iiimassen tvie ers zuisor par Pierre de WingJe une violente et célèbre satire
ungefelirticli in Welachland geprediget liât. contre la papauté Le livre des marchands fort
Neuburgi lXimirjii, 1;V|5, in-IT [Vogt, Bauer, Frey- utile à toutes gens pour cognoistre de quelles mar'
lag]; cette édition fut réimpr. en 15f>6 dans la même cliandises on se doit garder destre trompé.
ville, avec addition de vi discours. Achevé d'imprimer pénultième iour du mois de
Est-ce aux presses de Neuburg qu'il nous faut décembre 1&3H,pet. in-8° gotli. de 31 ff. non chif-
attribuer l'impression du volume suivant: Louis frés.
Villebois. flerum in Arvernia gestarum, prœcipuè Cette satire (le Gabriel Cartier avait figuré au
in Amberii et Yssoduri \irbUtm obsidionibus luc- catal. Dufay (noGSO), et l'excellent rédacteur de ce
tuosa narratio. ÎS'eoburgi, 1577, in-S°. catal. n'avait point hésité à l'attribuer aux presses
de P. de Wingle..
Neohubcum FiomjE, Nyburgum, Nyeborg, M. Tross, dans son curieux catal. de livres sur la
ville de Danemark, dans l'ile reforme (vendus en nov. 1867), signale quelques
Nïjborg,
livres de Guil. Farel, (n°3 207, 209). non décrils jus-
de Fünen (Fionie), sur le grand Bclt.
qu'à présent, et qu'il attribue aux presses de J. de
Imprimerie en 1706 [Falkenst.], 1707 [Colton]. le fougueux sectateur de Calvin avait été
Wingle
C'est à l'année 1522 que, d'accord avec les historiens compagnon d'études de celui-ci, au collège du Car-
danois nous faisons remonter l'imprimerie à Ny- dinal Lemoine, Paris.
borg Canon secundum usum Ecclcshc liœschil-
densis. Nyburgi Fioniae, arte et impensis diïi Pauli ïS'eo-CabolinAj Nycarleby, ville de Fin-
Haff. Canonici Ilafniensis, xvii. Mensis maiiI522, lande, suiv. Grafisse.
in-(i° [Alb. Bartholini Lib. de scriplis Vanorum,
Neocastrdji, Novocastrum, Kicastro, ville
p. 12(0.
Nyborg est la seconde ville de Danemark qui ait du Napolitain (Calabre ultér. 11).
introduit dans ses murs l'art nouveau de la typogra-
ville de
phie elle précède de plusieurs années dans la car- Nkocastrum, ISeocastro, Navarin,
rière Jtoeskilde, Faut, capit. du royaume, qui, avant en Morée ba-
Grèce, (dioc. d'Elide);
de confier l'impression de ses livres liturgiques à taille navale, le 20 octobre 1827.
Nyborg, les faisait exécuter à Paris, ainsi que nous le
verrous en son lieu. Neocojiiuji, Iglovia.
voy.
ÎSliOIJURGUli, ÎNe0C0MU.\I, iS'OVA CasTKLLA, Neocomjm,voy. Comum.
Novicastrum, Neufchdtel, .Nenenbùrg, ville de
Neocorci.xum, Korczyn, Pologne,
ville de Suisse, sur le lac du liième surlaVistule [Graësse].
nom, chef-lieu de canton.
Vers l'an 1532 ou 1533 un imprimeur français du Neodukum, VOy. Novioouncm.
nom de Pierre de Wingle, dit Pirot ou Pierrot ÎNëofant.u, Mark-Neiiliirchen, iïeiîkiiThen,
Picard, est reçu bourgeois de Neufchâtel
son industrie, et nous connaissons dès cette année
il y exerce ville de Saxe (Voigtland).*
1533 des livres sortis de ses presses La maniera et Keogardia, voy. Novogarpia.
fasso quon liêt en baillant le sct baptesiiie en la
saincle côgrcgalionde Dieu. Neufchastel, Pierre de Neogradie.n'sis Co.mitaius, le Comitat de
Vinglc, 1533, pet. in-8° à l. lignes gotli., avec sign.,
mais sans chif., cont. 44 IT Cette pièce, décrite aux
Neograd, en Hongrie (cercle en-deçà du
caial. Gaignat et la Vallière, est auj. à la Bibi. Danube.
impér.
L'année suivante, Pierre de Wingle imprime une NeOMAÛUS, BuKrKGUËHEM, voy. BlJCKINGHA-
autre pièce religieuse qui dépendait du même re-
MIA.
cueil (vente la Vallière, n" 005); mais nous citerons Neomagus, VOy. Noviosiagus.
plus particulièrement un Nouveau Testament exé-
cuté d'après la version de Lefebvre d'Estaples; on lit NEON, Nsuv [Herod., Paus.], ville de Pho-
à la fin Ce Nouveau Testament fut achevé d'im- dont les ruines sont de
cide, près
primer le XXVIIe iour du moys de mars. Lan Palea^Fiva.
mil cinq cens xxxini. A Neufchastel, par Pierre de
Vingle. NfioxTicnos Na'ov tst.cs [Scyl.,
[Plin., Mêla],
A la louange de Dieu soit. anc. fort de Thrace, auj. Ainads^
Xen.],
Pet. in-fol. à 2 col. de 55 lignes, en car. goih. « II
'jik enRoumélie. 1
esta remarquer, dit M. Gaullicur (Typogr. Gcnev.,
p. 87), que, dans ce Nouveau Testament de 153/1, jNeoplanta in Comitatu Bacsiensi, NeusatZj
Pierre de Wingle écrit son nom avec un V simple,
en hongr. Ujvidék, ville de Hongrie,
et ne se qualifie pas de bourgeois de Neufchâtel,
comme dans la Bible de 1535. sur le Danube (comitat de Bacs) elle
La mûmc année 1534, Pierre de Wingle imprime est unie à Peterwardein par un pont de
une seconde édition du Nouveau Testament mais bateaux.
celle-ci, in-8°. est la copie de l'édition d'Anvers,
1530. Un gymnase royal ayant été institué dans cette
L'année suivante, il publie un livre célèbre c'est ville au mois de septembre 1789, l'imprimerie suivit
la première édition de la BIBLE traduite par les pro- de près cette création. Le premier imprimeur; nommé
testants cette traductiou, revue surcelle de Lefebvre Emmanuel Jankovits, date de 1791 son fils Johann
d'Estaples, est de Pierre ltobert Olivetan aidé de lui succéda en 1804. (Voy. Kémelh, Typ. Ilung.,
J. Calvin, ce qui l'a fait appeler: la Bible d'Olive- p. 112.)
lan; on lit à la fin Aclicue dimprimer en la ville
et conte de Ncv[chastel par Pierre de Ifingle, Neoportus, Newport, ville d'Angleterre
dit Pirot Picard, lan M. D. xxxv. Le iîije de juing, (Monmouthshire).
in-fol. goth. à 2 col. Nous avons possédé le bel
Neopoivtus, Newport, ville d'Angleterre,
exempl. aux armes du comte d'IIoym de ce livre rare;
il faitauj. partiede la bibl. 'du prince Napoléou(voy., au centre de l'ile de Wight.
023 NEOPORTUS. NËRTOBRIGA. 024
Bétique, à l'O. d'Antequera; auj. el Newiiy, petite ville d'Irlande, sur la riv.
Valle de Abdelauiz. du mème nom, dans une vallée qui
Nesinianum, Nésiqnan l'Èvêque, commune sépare le comté d'Armagh de celui de
de Fr., près d'Agde (Hérault). Down.
John Fisher fut établi typographe dans cette loca-
IN'esis1ns. [Cic, Plin.], Mai;, île du Sinus lité à la date de 1701 [Cotton].
Puteolanus, Nisita, dans le golfe de Nic-ea Nfeam
[Mêla, Plin., Liv.l, [Sir.,
Naples. Ptol.], Nicia Ant.], Nicensis Uriss
[It.
Nestane, NeoTocw[Paus.], ville du S.-E. de [Aimon.], Nicias Casteli.um inprovincia
Ludov. a. 894], Nicèse B.
l'Arcadie, auj. Tzipiana. [CM: fChr.
Dion.1,, colonie- marseillaise dans la
Nestueda, Nestveda, Nesïvede, bourg de
Nice, Nizza, ville et port de
Danemark (Secland). Ligurie,
France, sur le Paillon (Alpes-Mari-
Nestus FL. [Mêla, Plin.], NsVroç [Hcrod., anc. chef-lieu de comté;
times) patrie
ïhuc, Ptol.], fleuve de la Macédoine, de Cassini. (
auj. le Mesto, app. par les Turcs le Ka- L'imprimerie ne remonte en ectte ville qu'a l'an-
rasou (Eau Noire), qui se jette dans le née 1GGG,au dire de Falkenstein et de Cotton mais
nous pouvons citer des livres exécutés à des dates
golfe d'Orphano. antérieures Onorato Storia del ftlo-
Pastorcllo
Netega, NITHEGAfClir. Gottw.], district de nastero di Santa Cliiara di Nizza. In Nizza, 1608,
in-4o. Livre important pour l'histoire de la ville
la Westphalie; près du confl. de la /( Geloso di Lorenzo Calanco
(llaym, 101-8].
Nette et du Weser. [iïàvella). iNizza, 1020, in-So,etc.
Le livre sur lequel les bibliogr. précités oitt basé
Netium [Plin., T. Peut.], Nii™ [Sir.], leur assertion nous donne un nom d'imprimeur,
ville d'Apulie, auj. Noja (Capitanate). celui de Homero: Nicea festivo cutlu nitens, seu
rclatio de adventu liegiie Celsitudinis Caroli Em-
Netolicum, Netolitz, ville de Bohème manuelis Duels Sabmtdiœ in illam. Nicea?, apud
[Graësse] iionieruin, 1G66, in-4°. Cette relation est du jésuite
il P. Giulio Vasco, de Mondovi [Jlcizi, 11,229].
Neuhusium, voy. Henrici Hradecium. ville
Nouscomplétonsla note bibliogr. que nous avons Nicjea [Liv.]jK(/.aia [Strab., Steph.],
consacréeà cette ville Neuhaus était la résidence de la Locride, dont les ruines sont sur
en 1690de l'évéque de Paderborn, ThéodoreFiirs- le versant N. de la colline de Pundo-
temberg aussi l'imprimeur Jean Todt s'intitulait- nitza
il: uTypograpliusauLicussuceCelsitudinis Pader- [Leake].
bonensis.u Nfxaia
NicjîA [Steph., Ann. Comn.J,
Neuri [Mêla, Plin.], Ns3f« [Herod., Steph.], Nîxn [Procop.lj NiCiE [It. Hier.], ville de
027 N1CEPH0RA. NIGELLA. 928
que « Ibofirst clay thQt ever printing was at Norwich, fouillé cette importante question jusqu'au tuf; bien
wasSaturday the 27 th. of september 1701; and this que les riches archives et les dépôts littéraires de la
wasthe first book- that ever was printed and publis. ville soient admirablement ordonnés et aient été
lied therc». scrupuleusement dépouillés par de nombreux et
Les Typogr. Ântiq. de Jos. Ames et W. Herbert 'consciencieux explorateurs, la question n'a point
ne signalent qu'un seul volume exécuté par Anth. fait un pas depuis un siècle, et il n'a jamais été pos-
de Solesmes à Norwich, et il porte la date de 1570; sible à aucun bibliographe de f;tire remonter l'im-
c'est donc à M. Cotton seul que l'on doit la réelle primerie de Nuremberg à une date certaine anté-
histoire de l'installation de l'imprimerie dans cette rieure à lli70.
ville, en 15G8, et nous renvoyons le lecteur, cu- En mainte circonstance, et particulièrement ici,
rieux de détails précis sur ce fait intéressant, à l'é- nous avons lieu de déplorer qu'une idée, soumise
dition du Typogr. Gazetlccr de 1831. jadis par nous à la haute appréciation du ministère
de l'instruction publique, n'ait point été jugée digne
NoBÉJA[Caes.,Liv.,Plin.], Napr,;»[Strab.], d'être prise en considération; nous demandions la
anc. capit. des Taurisques, dans la formation d'un musée typographique, que la vaste
Norique, dont l'emplacement est fixé de la Biblioth. impér. aurait permis collection d'incunables ensevelis dans les cryptes
de rendre
par quelques géogr. auprès de St-Vit, extrêmement complet, et par cela infinie essentiel-
au N. de Klagenfurt; ce fut là que le lement utile « Votre musée typographique, nous
consul G. P. Carho fut défait par les écrivait l'illustre M. de Laborde, sera le digne pen-
dant du musée paléographique et sigillographique
Cimbres [Mommsen]. que j'ai fondé aux archives. Je ne m'expliquerais
pas que M. Taschereau fut opposé à une création
Norfolcia, en saxon North'folc, Norfolk, qui fera le plus grand honneur à la Bibliothèque
comté à chef-lieu
d'Angleterre, l'E.; impériale et qui y a fait lacune jusqu'à présent.d »
Norwich. En effet, par la comparaison des types, les bibliogra-
phes en sauraient plus en six mois sur l'histoire
NoRic.fi Alpes, voy. Alpes. de l'imprimerie, que par 50 années de recherches
arides et de commentaires hypothétiques.
Norici [Plin., Mart.], Nupixoï [Polyb., Un simple mais savant bibliophile, M. Culemann,
Str., peuple de l'Allemagne du de Ilaiiover, a réalisé cette, idée; il a colligé non
Ptol.],
point un amas de livres décoré du nom de biblio-
Sud, conquis et refoulé par les Boii. thèque, mais un vrai musée, c'est-à-dire qu'il a
Noricum Noricus réuni des feuillets, des fragments même. qui n'en
[Tac, Plin.], Ager[C;ï!S.], sont pas moins des monuments, à l'aide desquels il
to N«pi!w'v [Ptol.], la Norique; contrée de reconstituera un jour l'histoire de l'art, si jamais il
la Germanie, comprise entre le Da- se décide à parler,
nube au N., l'OEnus à l'O., les Alpes Revenons à Nuremberg.
Le fait même de l'introduction de la typographie
au S., et la Pannonie à l'E.; sillonnée à Nuremberg par un ouvrier des ateliers de Mayenci:
par les Alpes Noriqu.es; forme auj. par- est fortement contesté, bien qne nous espérions
tie de l'Archid. de la Sty- démontrer qu'il est très-admissible. M. Edw. Tross,
d'Autriche, dont personne ne s'avisera de récuser la compé-
rie et de la Bavière; voy. Bajoaiua et tence en pareille matière, nous dit formellement
Boii. «Les relations de l'Allemagne du Sud avec Stras-
bourgétaient, au xvc siècle, beaucoup plus suivies
NoRLMDERGA, NORIBERGA, NORENBERGA, No- qu'avec Mayence aussi les types des premiers im-
11 ICA, NORICORUM MONS, CaSTRUM NORI- primeurs de Bavière et du Tyiolsu rapprochent-ils
beaucoup plus de ceux de et d'Eggcsteyn,
cum, Noua ?, Nohes ?, Nuremberga, Nurn-
que des caractères si reconnaissables de Gutenberg,
berg, Nuremberg, ville du royaume de Fust et Schoyffer. M. Tross icvient à plusieurs
Bavière, sur la Pegnitz; chef-lieu du reprises sur cette idée, qu'il affirme énergiquement;
et de plus les huit années qui séparent le sac de
cercle de la moyenna Franconie, anc.
Mayence, en 1Û62, delà publication du Comcstorium
ville libre impériale. C'est la patrie du de François de Ketz, lui paraissent constituer un
Albrecht Diirer, de Hans Sachs intervalle trop considérable pour que les formalités
grand
relatives au premier établissement typographi-
et du célèbre bibliographe Panzer.
que à Nuremberg aient pu seules le remplir.
Nuremberg, comme Venise, comme Mais d'abord il nous est permis de supposer que
Lubeck, est encore aujourd'hui l'une plusieurs volumes, publiés sans nom d'imprimeur,
sans désignation de lieu et sans date, ont du précé-
de ces merveilleuses cités du moyen der à Nuremberg la publication du Comestoriunt
conservées avec un religieux res-
âge, Ficiontm, énorme volume par lequel il n'est guère
pect par un gouvernement intelligent, possible d'admettre qu'ait pu débuter une typogra-
phie naissante; et en second lieu, nous ne pensons
et dont. pas un ornement, pas une den-
pas que le disciple de Gutenbcrg, pour lequel nous
pas une pierre même n'ont été l'honneur du premier établissement
telle, revendiquerons
le xve siècle, au typographique à Nuremberg, ait quitté Mayence im-
sacrifiés, depuis goût
et rebatis- médiatement après le sac' de 1462; nous devons
barbare des démolisseurs croire que, avec Nummeister et Bcchtold de Hanau,
seurs modernes. il aura aidé son vieux maître à sortir des terribles
Nuremberg est, suivant toutes les apparences, embarrasdans lesquels ont dû le plonger le pillage de
l'une despremières villes d'Allemagne qui aient béné- son imprimerie et la dispersion de son matériel.
ficié du sac de Mayence en 1Û62, et de la dislocation Voici donc notre version
des ateliers typographiques qui fut le résultat im- Dans le* procès intenté par Fust à Gutenberg en
médiat de cette catastrophe. Bien que des travaux W55 figure, comme témoin de ce dernier, un de ses
considérables, et particulièrement une excellente ouvriers nommé Henri Kelïer, natif (le Mayence,
monographie consacrée par Panzer à l'élucidation dont le nom est parfois écrit Kefer et Keppfer ce
des origines de l'imprimerie dans sa ville natale, et fut avec Nummeister et Bechlold de llanau (voy.
de sérieuses notices élaborées par Gersen, Lichten- Basilea), l'un des seuls disciples du glorieux
berger, Falkenstein, Auguste Bernard, etc., aient maitre qui lui restèrent fidèles jusqu'à la mort. Le
G37 NORIMBERGA. 938
nom de ce Keffer figurait, au temps de SI. Van fondu et gravé ses caractères d'après les modèles
Praet, sur l'un des deux exemplaires du Tractaitis fournis par Keffer, aurait cédé une partie de ses
racionis et consciencie de Mathieu de Cracovie, fontes à Creussner, et même à Koberger.
évêquc de Worms, que possédait alors la Biblioth. Remarquez combien les expressions « Patrona-
cet exemplaire était enrichi d'une pré- rum formarumque concordia et proporlione »
impériale
cieuse note manuscrite, malheureusement tron- rappellent celles dont se sert Gutenberg dans la
le fait d'un relieur Per duos sextenos belle souscription de son Calliolicon, o quae verba,
quée par
accommodavit mihi Ilenricus Keffer de ilaguncia, dit Lichtenberger, nusquam alias quam in Catho-
mtnqtiam revenu utreacapel (?) quare. M. Ber- lico Gutenbergii occurrentia, eiusdem discipulum
nard, qui rapporte cette souscription et la commente prodere videntur ».
avec sagacité, en tire cette conclusion hypothéti- Les correcteurs des deux associés furent le Dr
que, queKefïcraraitpu d'abord s'être associé avec Henri Ruine), et André Frisner ou Friessner, de
Henry Bechtermuntze, auquel il attribue l'impression Wunsldel ce dernier va occuper une chaire de
du livret de Mathieu de Cracovie. Nous admettons théologie à Leipzig en 1479.
volontiers cette supposition, mais en lui demandant Le seul livre sur lequel H. Keffer ait associé son
la permission de substituer au nom de 'Bechter- nom à celui de Sensenschmidt est daté de 1473;
muntze celui de Gutenberg, puisque ce traité est c'est la Panttièologie de Régnier de Pise voyez la
imprimé avec le caractère du Catliolicon de 1460, description de ce précieux vol. dans Panzer (II,
qui pour nous est incontestablement i'un des plus p. 170), et dans Hain (n° 13015) Anth. Koberger,
glorieux fleurons de la couronne du vieux maitre. le rival de Sensenschmidtet deCreussner, réimprime
Keffer a-t-ll quitté Jlayence avant la mort de Gu- cet ouvrage l'année suivante.
tenberg Nous ne saurions le prouver, et le contraire Le chef-d'œuvre de Sensenschmidt fut sa belle
même nous paraît probable dans les premiers BIBLE de 1475; mais, soit qu'il eut outre-passé ses
mois de 1468, alors que le Dr Conrad Homery venait ressources pour cette publication, soit que la terri-
d'être mis en possession du matériel du maitre, notre ble concurrence que lui fit Koberger avec ses trois
ouvrier typographe alla sans doute chercher fortune BIBLES de 1475, 1477 et 1478, l'eût ruiné, il ne
en Bavière, et se fixa à Nuremberg où il s'associa publia plus rien d'important à partir de cette épo-
avec un Bohémien, natif d'Egra, nommé Jean Sen- que, et bientôt après se retira à Bamberg.
senschmidt, que nous voulons considérer comme Presque simultanément apparaissent à Nuremberg
ouvrier, fondeur et imprimeur, mais pas du tout deux nouveaux et glorieux noms d'imprimeurs: ce
comnje banquier, ainsi que l'ont soutenu plusieurs sont ceux de Frédéric Creusner ou Kreussner, et
bibliographes qui ont voulu faire de cet artisan un d'Antoine Koberger ou Koburger, ce dernier d'une
second Jean Fust de Mayence, non moins avide, non ancienne et riche famille nurembergeoise.
moins envieux que le triste personnage auquel on M. Tross croit Creusner antérieur à Koberger,
n'a pas craint de l'assimiler. bien que ces deux typographes aient fréquemment
Ce Jean Sensenschmidt (ou le Taillandier) fut employé les mêmes caractères ainsi les éditions de
sans aucun doute l'artisan habitué aux travaux mé- Poggius, s. d. et de 1475, qui portent le nom de
tallurgiques, auquel Keffer fut redevable de la fa- Creussner, sont imprimées avec le caractère dont
brication de la presse, de la gravure et de la fonte s'est servi Koberger pour le Boetilts de 1473.
de ses caractères, de ses poinçons et de ses matrices, Le plus ancien volume peut-être qui soit sorti
en un mot de la mise en état du matériel néces- des presses de Creusner est un Psautier, in-fol.
saire à son exploitation; et tout cela fut exécuté goth. de 8G ff. à 26 lignes, sans ch., réel., sign. ni
d'après des modèles empruntés à l'atelier de Guten- lettres initiales ou capitales; il est décrit dans le
berg. catalogue Bearzi, au no 28, et est exécuté avec les
11 ne fut jamais bourgeois de Nuremberg, qualité caractères du Psautier qui figure dans le même
qui comportait de considérables priviléges, mais il catal. sous le no 30 et porte le nom de Fr. Creusner,
se qualifie, ainsi que son associé Keffer, de Ciuis lequel parait avoir eu la spécialité de fournir l'Alle-
urbis Nurmbcrge, ce qui est bien différent; il de- magne de Psautiers en gros car. gothiques, car il
vint en outre incontestablement imprimeur, et en existe un nombre relativement considérable et
même fort habile, puisque nous le voyons figurer d'éditions différentes, souscrites à son nom ou exé-
comme tel à Bamberg en 1481, et à Ratisbonne, où il cutées avec ses caractères.
importe la typographie en 1485. Les autres imprimeurs de Nuremberg, au xvc siè-
Cette association produisit à partir de 1470 plusieurs cle, sont Conrad Zeninger, JobannesUegiomontanus
volumes, auxquels les imprimeurs s'abstinrent de appelé aussi Job. Mullcr de Monteregio (Konigs-
mettre leur nom, à l'instar du glorieux maitre de berg), qui imprimait avec des caractères ronds fort
Keffer. bien gravés et eut le privilége de l'impression des
L'ouvrage que les bibliographes s'accordent à re- calendriers, de 1474 à 1506 a quant à la reproduc-
connaître comme le plus ancien, du moins avec tion de ces calendriers en xylographie, nous dit
date certaine, et que nous décrivons d'après un bel M. Tross, il est plus que probable qu'il n'y a pris
exempl. qu'a bien voulu nouscommuniquerM. Aug. aucune part. »
Aubry, libraire distingué de Paris, est un livre de Nous citerons encore Pierre Wagner, George
théologie de François de Retz, de l'ordre des frères Stuchs de Sultzbach, Gaspar Hochfeder, une impri-
prêcheurs, dont un exempl. sur vélin, provenant merie particulière installée dans le couvent des frè-
de Maccarthy, est conservé à la Bibl. impériale res Hermites de l'ordre de St-Augustin et surtout
FranciscideRetza comestorigji VITIORU31; auv" nous nous garderons bien d'oublier le. grand nom
du 281" f., 2° col., on lit Hic codex enregius Co- d'Albrecht Durer, qui figure à partir de 1498, comme
mestorij viciorum$Sacretheologteprofessoris exi- imprimeur, la la souscription de plusieurs recueils
viij Franci |J sci de Bclza- ordinis predicatorum de planches gravées exécutés à Nuremberg; les tra-
finit fe [| liciter. Kuremberge Anno ?c. lxx°. palro- vaux spéciaux consacrés à ce maitre illustre étant
n<Pf formatyq' côcordia et pporcôe ïinpssui. La dans les mains de tous les bibliophiles et icono-
table des matières est comprise dans les cinq feuil- philes, nous ne donnerons pas le détail de ces pro-
eis suivants. In-fol. de 286 ff. à 2 col. de 49 lig. ductions, dont la première, l'Apocalypse, porte:
chacune, plus deux ff. blancs sans ch., réel., àign. Gedruckel zu Nilrnbergk, durcit Albrecht Durer
ni capitales gravées; imprimé avec les caractères Malcr !) Nous renvoyons le lecteur à la remar-
qui ont servi à Sensenschmidt à exécuter la quable monographie (Paris, 18G1, in.4°), consacrée
Margarita Poetica de Albertus de Eyb, en 1472, par 11. E. Gallichon au plus grand artiste de l'Alle-
premier livre auquel il ait mis son nom lequel carac- magne.
tère se rapproche extrêmement de celui de la Bible Michel Wolgemuth, qui eut la gloire d'être le pre-
de 36 lignes il est vrai qu'il rappelle avec une exac- mier maître d'AlbrechtUiirer, ne dédaigna pas d'illus-
titude plus grande encore celui de Creussner, ce trer un certain nombre des beaux vol. sortisdes presses
(lui prouverait que Sensenschmidt, après avoir de Koberger. Ce dernier, dont nous n'avons point assez
939 NORLINGIACUM. NOWE. 940
parlé, mourut en 1513 il eut un fils qui portait
même nom et qui lui succéda
NORVEGIA, Niortveia, Nortwegia anc.
le
(un autre Koberger, la Nonoège, Norvège,
du prénom de Jean, fut également NoRTn-MANA,
établi a Nurem-
berg Panzer n'a pu déterminer Norige, l'un des deux royaumes qui
le degré de pa-
rentéqui forment la monarchie Suéde-Norvé-
pouvait exister entre les Anthoine Kober-
ger et lui. gienne il est divisé en 17 préfec-
« Dès le premier tiers du xvie siècle, Nuremberg
tures.
devient la première place de l'Allemagne pour l'im-
pression de la musique en caractères mobiles, et, de
Notessa fi. Netze, riv. de Prusse [Graës-
15ù0àl600, les noms de JVeuber, Job. Monlanus, Th.
Gerlatz, veuve Gerlach, etc., apparaissent se]. fréquem-
ment comme éditeurs et imprimeurs de musique;
leurs publications Notium Prom., NotJov,cap de la côte S.
sont fort nombreuses. [Edw.
Tross.] ]
Lackmann (p. 29) signale l'imprimerie d'Irlande, auj. le Missen-IIead.
particu-
Noto Villa, Nocq, commune de France,
lière du savant Elias flutter, de laquelle sortit en
1599 une Bible
Grœce, latine,
polyglotte (Ebraicc,
Germanice et Stavonice).près Huriel (Allier).
Cliakiaice,
1665. Onn'en connaît à Paris qu'un exempl., qui est sur le Wahal (prov. de Gueldre); célè-
conservé à la bibl. Mazarine, mais il est trts- défec- bre par le traité de 1678, dont LouisXIV
tueux et d'ailleurs daté de Nevers, 1593; c'est la
même édition renouvelée, avec un titre et les ff. dicta les conditions.
prélim. réimprimés. dans
L'imprimerie remonte incontestablement
En 1592, du même auteur et du même imprimeur cette ville à l'année 1M9; deux volumes à cette date
on connait Psalmi Davidis CL paraplirastice
sont connus, mais ils ne portent pas de nom d'im-
translation versus heroïcos, auct. Guid. Conchylio
Itomenaio Nivernensi. Pet. in-8" de 152 ff. chif., primeur ils sont relatifs aux privilèges et à Ja litur-
sign. a. pp. gie de l'ordre des frères mendiants, dans le couvent
A la même date et sorti des mêmes presses, ci- desquels ils furent exécutés Exgelbert Cultifex
tons Discours sur l'origine des Fontaines, ensem- (Messjiaker). Epislolabreuisacputitis.de symo-
maJtvitanda in recepcoe nouicioty et nouiria^flflrf
ble quelques histoires de la guèrison de plusieurs
religions. Prologus^S la fin (r°du7e f.): Expli-
grandes ét difficiles maladies faites par l'usage de
citepistola breuis aepulilis de symonia R vitanda
l'eau médicinale de Pougues par Antoine du
in recepeOe nouicio'V et nouiciafy ad reli |) gionem.
Fouilloux, médecin. Nevers, 1592, in-8" réimpr. collecta p Reuerendu mgrm Engelberlû\\cullificis
en 1598,1603 et 1628.
sacre theologie pfessorè ordis pdicato^fiAnno dfli.
Nous trouvons de nombreuses traces de cette
jiûcccc'lxxix». Mesis Julij. die ix. in Nopiima-
impr. de Pierre Roussin jusque vers 1612, mais nous
ne pouvons multiplier les citations parmi les im- gio At'qj ibidê eoilê âno diligenter impressa^dic
nivernais nous citerons: nxiij.Mensis Augusli. In-4° de 8 ff. impr. en
primeurs qui suivent,
D. Fourré, au milieu du xvn* siècle. gros car. golh., sans cil., réel, ni sign., ù 26 lig. à la
Les arrêts du conseil de 1704 et de 1739 autori- page, le v° du 7c f. et le 8e sont blancs.
sent un imprimeur pour Nevers, et le rapport fait à Le second volume impriméà Nimègue que nous pla-
M. de Sartines en 1ï64 donne le nom du typographe çons en seconde ligne, parce qu'il ne porte pas dédale
de mois, est intitulé Epislola deelaratoria Uiriû
en exercice à cette date; c'est Louis Lefebvre, natif
et priuilegioy fratrû\\ordinU mendicanciû côtra
de l'Aigle en Normandie, établi depuis 1739, avec
trois presses. quosdù articulos erro |l neos côdempnatos quorudâ
mgrCPf et curatorU\ecbia?r parrochialiti. Prolo-
Noviodunum [Cœs., B. G. n, 12], voy. Au- gus. U Au i» du 78e f.: Explicit epl'a deelarato-
ria Edita et côpilata\\in côiièln Nouimagèsi
GIISTA SuESSONUM.
ord' pdicato^ p lieuerêdîi\Mgrm EugelbertU cul-
Noviodunum tifwis ord' eiusdè ae sncre p theologie p/éssorè etr,i-
[It. Ant.],NoviODUM [Tab. P.], miû. Anno dili. m"CCCC°lxxix°. lAtqj code aito in
iVcwiSouvGY [Ptol.], Novindum [G. Rav.J, et fldelit' impressa Ad ho-
pilào opido diligenter
station de la Pannonie supér., noré dei omnipotitis cui> nomcn\\est benedictup y
auj.
secula. Amen. Le v° du 78» f. est blanc. In-ft» de
Novigrad, sur la Kulpa, en Illyrie.
78 ff. ù 26 lig., sans ch., réel, ni sign. Ce volume fut
Noviodunum, voy. COLONIA Equestris. réimprimé la même année par Jean de Westphalie à
Louvain.
Noviodunum Diabuntum Novodu- La seule adjudication que nous puissions citer de
voy.
NUM. ce précieux vol., est celle qui figure à la première
vente Busscher, de Bruges, faite à Paris par Cuil. de
Noviomaguô Bure l'ainé, le 1" brumaire an IX; le vol. (n" 1323)
[Tab. Peut.], (du vocable gau- fut vendu 2 liv. 1 sol.
lois Novta, NorA, qui signifie eau, ma-
rais, racine du français noyer, se noyer, Noviomagus Yeromanduorum [It. Ant.,
et MAGUS, ville), Novdm Casthum AD Mo- Not. Imp.], Noviomense Palat., Novjo-
sam, Neufc/iasteau, ville de mium I Charta Lud. VII, a. 1143], Novio-
Neufchâteau,
France, sur le Mouzon, près de son Muir [Charta Aug. a. 1210], Noio-
Phil.
confluent avec la Meuse (Vosges). mavo, Noviomo ci. Novivmv [Monn. Mé-
Un imprimeur du nom de François Monnoyer est rov.], Novionum Urbs [Frcdég.], Noyon,
cité par le rapport de police fait à IL de Sartines ville de Fr. (Oise) patrie de Calvin.
en 1763, comme exerçant à cette date la typographie
à Neufchâteau; le plus ancien livre sorti de ses C'est en l'année 1686 que nous trouvons pour la
presses que nous puissions citer est de 1766: Pièces première fois trace d'imprimerie dans cette ville
fugitives de François de Neufchâteau en Lorraine, Les huit Barons ou fieffés de l'abbaye royale Saint-
âgé de quatorze ans, associé des académies de Corneille de Compiègnc, leur institution, leur no-
Dijon, de Marseille, de Lyon et de Nancy. Neuf- blesse et leur antiquité, par Louis de Oaya. sieur
château, Alcnnoyer, 1765, in-12. Le catal. Luzarche, de TrèelUe. Noyon, L. Mauroy, 1686, in-12. La
rédigé par M. Claudin, cite un second ouvrage exé- Biblioth. impér. possède deux exempl. de ce livre
cuté par le même imprimeur en 1770. (No 122.) rare, que cite le P. Le Long et qui figure au catal.
Secousse sous le no 4280, et au catal. Baluze (II,
Noviomagus Nemetum, voy. Augusta Neme- 6920).
TUM. A la fin du xvn» siècle, nous trouvons un nouvel
imprimeur, nommé Cabut; nous citerons de lui
Noviomagus Tab. P. de Jlassonville. Castra Compendieusia. Car-
[It. Ant., P., Auson.],
men. Noviomi, Cabut, 1699, in-12.
ville des Treviri, dans la Belgique I,
Enfin, en 1739 s'établit dans cette ville Pierre
Neumagen, sur la Moselle, dans la
auj. Rocher, né à Nantes en 1703, qui possède deux pres-
de Trêves, avecdesruinesromaines ses; cet imprimeur exerçait encore en 17G3, lors du
rég.
l'on a baptisées du nom de Cons- rapport fait ù M. de Sartines voici la note jointe
que au rapport La ville de Noyon est si peu considé-
tantinsburg. rable qu'un imprimeur a de la peine à gagner sa
vie tout le monde faisant venir ses livres de
Noviomagus Peut.], Noviomagus
[Tab. Paris. »
Rhenanus, Novimagus Bâta von dm, No-
viomago Mér.], Numaga [Ortel.], Noviomagus [It. Ant.], 3NW,ua<yo; [Ptol.],
[Monn.
Nimwegen, Niméguc, ville de Hollande, ville des Regni dans la Britannia Ro-
947 NOVIOMAGUS. NOVUSBURGUS. 948
mana, auj. Woodcote près de Croydon, Novum Castei.t.um, Driexcurtum, anc.
suiv. Camdcn et Reichard, dans le Jjriencourt, auj. Neufchdtel-en-Bray
comté de Surrey. ville dc Fr. (Scine-lnférieure); sonnom
actuel vient d'un château construit
Noviomagus, Neomagus, ville des Vibisci Henri roi au
ou des Bituriges, dans l'Aquitaine, par Ier, d'Angleterre,
xue siècle.
auj., suiv. Mannert, Castillan, ville de
L'imprimerie date dans cette ville des premières
Fr. (Gironde), mais plutôt Çastelnau de années de la Révolution française, et l'introducteur
Médoc, bourg du même département. de typographie s'appelait Pierre Féray; il con-
· serva cette typographie pendant un très-grand nom-
Noviomagus, voy. Lexovium. bre d'années, et sa veuve lui succéda cette maison
imprima les feuilles d'annonces judiciaires jusqu'en
Noviomum,VOy. Noviomagus. 1858.
Novionum in Pictavense agro, Noysne Novum Casthum, Neocastrum, Neocastei.-
S--George-de-Noisne commune de lum, Newcastle-on-Tyne, ville d'Angle-
France, près St-Maixent (Deux-Sèvres). terre, chef-lieu du comté de Northum-
Novioregum [It. Ant.], Regianum, suiv. berland, à l'embouchure de la ïync
d'Anville et Reichard, Uoyan, ville de fondée par Robert, filsde Guillaume le
France, à l'embouchure de la Gironde Conquérant.
(Charente-Inférieure). Un journal, the Newcastle Courant, fut imprime
et publié dans cette ville par John White.à partir de
Novirogus, VOy. Niortum. 1711 en 1722 un Sermon, parl'ArchdeaconSharpc
en 1725 Bournc's Antiquitates vulgares, or lhc
Novium,Nooùïov [Ptol.], localité des Cal- anliquilies ofllie comtnon people. Ncwcastle, 1725,
laici Bracarii, dans la Tarraconaise, in-8" cnlin, en 1729 Alkinson [James) Ilorfly,
auj. Porto M(/ro, suiv. Ukert, on Noya, Soi'lhumberland. Sermon, I Cor. J, 17. The ite-
cessity of prcacliiiiq the Gospel in Gospel Lan-
d'après Reichard. guage. Newcastle-upon-Tyne, 1729, in-8". Voilà les
Noviviu.aius CELLA, Neuville, bourg de premiers livres imprimés dans cette ville, au dire <!e
M. Cotton, qui cite cependant un imprimeur du
Belgique [Gracsse]. roi, en 1639, du nom de Robert Barker, et une pièce
fort-antérieurement souscrite au nom de Newcastle,
Novobarduji, NOVUSMeïicatus, Nowibazar, mais dont on ne peut garantir la provenance ï'/ic
Jênibasar, ville de Turquie, chef-lieu Lamentation of Mr. Page's ivife, of Plymoutn
de pachalik, sur la Gradiska (Bosnie). (exécuté à Rarnstaple comme meurtrier). Newcasile,
1590, in-8° (British-Museuin).
Une imprimerie particulière est signalée par Mar-
Novocomum Novum Comum voy. Co- tin in the Parish of
Pedigree of Scott ofStokoe,
MUM. Symondburn, and county of NorlliumberlanU,
and laie or Todcricl:, Sellcirlcsliire, Norlli Jiri-
XovonuNUMDiarlintum [Tab. Peut.], ville lain; compiled by William Scott, SI. B. Newcasili1,
capit. des Diablintae, fraction des Au- printed by F. Angus. Anno 1783, in-8° de 27 pp. (a
very scarce tract, printed at the expense of the edi-
lerci, dans la Gaule Lyonnaise, au xiue s. (or).
Jubuînt, auj. Jublains, bourg au S.-E.
de Mayenne, dans le dép. du même Novum Castrum, voy. Neocastrum et CAS-
nom, et que l'abbé de la Fosse pré- trum Novum.
tend être la ville de Mayenneelle-mème. Novum Fanum Boleslai.
Boleslai, voy.
La Bibl. Solger. et Bauer (II. p. 24) nous don-
NOVOGARMA NEUGARDIA NOVOGRADUM,nent une indication qui nous permet de faire re-
NovoGRoniA Magna, Ncwgorod-Veliki, monter l'imprimerie à Jtmg-Bunzlau à une date
Naoogorod-la-Grande, ville de la gran- reculée: Gesangduch, liin new Geseng -Bùchtcn..
sur la chef-lieu Gedruckt zu in BQlimcn. Duron
de-Russie, Vollthova, lungen-Bunuel
Georg Wylmschwerer. 1531. in-lio (editio perrara).
du gouvernement,, archevêché grec.
Cetteville célèbre fut fondéeau vc siècle par les Novum Forum, Neumarkt, bourg de Thu-
Slaves, devintville libreet république puissante au
ixe, puis capit. desEtats de Rurik elle fitpartie de ringe [Graësse].
la ligne hanséatique après la fondationde St-pé- Novum oppidum, voy. Graveuna.
tersbourg, elle perdit son importance politique et
commerciale,mais elle acquit l'imprimerie, qui pa- Novum oppidum [Pliu.], Nay, bourg du
rait avoir débutévers1720(M.-Couondit 1723)..La de Pau (Basses-Pyrcnces).
Béarn, près
bibliothèque ilu couveutde St-Antoine à Novogorod
renfermaitun nombre considérablede livres rus- Novum Villare Newweiler, Neuwiller
ses et grecs, et de livres exécutésen car. glagoliti- commune d'Alsace anc:
ques;elle s'étaitsurtout enrichiede la bellecollec- (Bas-Rhin),
lion de l'archevêqueThéophanes.LesRussesavaient abb. de St-Benoit. = Neuweiler, bourg
un proverbecélèbre puis conlra Deum valet, et du Wurtemberg [Gracsse].
magnantNovogardiam?
Novus BURGUS, Neufboiirg, le Neubourg,
Novum CASTELLUMArduennœ proximum chef-lieu de canton du de l'Eure;
dép.
[Dipl. Lotharii, a. 8o5], voy. iNeobur- anc. abb. de Bénédictins et anc. titre
gum. de marquisat.
949 iNOVUSMERCATUS. NULLIACUM. 950
Novus MERCATUS, voy. Novobardum. B. ville du S.-E. de la
Dion.], Campa-
Novus Mercatus ai> Ittam nie, sur le Sarnus auj. Nocera,
[Ch. Phil. Pul- (Sarno),
a. 1308], Nocera de' Pagani, ville de la Princip.
chri, Neufmarché-suv-Epte,
commune de France, entre Gournai et Citér., prov. napol. du roy. d'Italie.
Gisors Narsès y détruisit les Goths en 554.
(Eure).
Novus Mons, Neuberg, Neyperg, anc. Haym donne le titre d'un volume imprimé dans
cette ville en 1723, c'est le plus anc. spécimen de la
abbaye de Styrie. typogr. locale que nous ayons rencontré: mais nous
hésitons cependant à l'attribuer à la Nocera des
Novus Portus dans l'O. de Dou- et nous {pensons qu'il convient
[Ptol.], prov. napolitaines,
vres, suiv. Reichard et Camden, de réserver l'honneur de cette mention à la Nocera
auj.,
des anc. provinces pontiticalcs.
Lime, Lyme Regis, sur la Manche (Dor-
setshire) mais Lyme Regis étant cer- NUCEUIA [It. Ant.], Noux5p;a [Str., PtOl.],
tainement Lemanus Portus, le Novus Nuceria Camellaria
[Tab. P.], ville de
Portus, placé encore plus dans l'O., sur la Via
l'Ombrie, Flaminia, auj.
doit ètre Neiv Romsey. Nocera, petite ville de la délég. 0 de
Nozanum, Nozzanujj, Nozzano, petite ville Pérouse.
d'Italie, à 16 kilom. Voici le volume cité par Haym, que nous croyons
de Lucques.
Deux célèbres imprimeurs de Lucques datèrent devoir attribuera une imprimerie établie dans cette
plusieurs ouvrages du nom de cette petite localité, petite localité au commencement du xvmc siècle
ce qui laisse supposer qu'ils y avaient, momentané- Alessandro Borgia. Jstoria délia chiesa e cilla di
ment peut-être, installé une imprimerie au xve siè- Veltetri. Nocera, pel Mariotti, 1723, in-d".
cle; les deux livres que citent Panzer, Amati, Nuceria (iorum), Noyers, bourg de Fr.
Ilain, etc., sont tous deux des thèses de droit: Tur-
retint Pauli dispulatio Juris. A la fin: Impressa (Basses-Alpes).
est hec solenmis Dispulatio apud Nozanum Ln-
NucERiiE, ville
censis agri Castellum in suburbano Clarlss. Jure- Nucetum?, Noyers, petite
fO)!Nom.A')<'ofa)?'<'<y)')mt./fn)io.n~t<M tt.cccc.xct. de Fr. (Yonne), sur le Serin; anc.
Magislro llenrico de Colonia et Ilenrico de Uar- de St-Benoît, et anc. titre de
Icm lmpressionis auctore. prieuré
Columba auspice. ln-
fol. goth. comté.
Disputalio Clarissinnmri Diii JSencdicti delHum-
bino. Quam disputavit Nucillum, Nozerenum, Nozeret, auj. Noze-
Bononie u.cccc.lxxxvi.
Laus deo. et ctementissime. roy, bourg de Fr.
Virgine (sic). In-fol. (Jura).
goth. a 2 col., sans aucune remarque ni souscrip-
tion, mais imprimé avec les caract. du précédent Nucium, Nutium, NOYA, Nuys, Nuits, ville
volume; ce qui pour nous ne prouve pas absolument de France, sur le Meuzin (Côte-d'Or).
qu'il ait été exécuté à Nozzano, les deux imprimeurs Une imprimerie s'établildans cette ville entre 1704
ayant leur établissement principal Lucques. Il est
même permis de supposer, par ce fait même que et 1739, c'est-à-dire que l'arrêt du conseil édicté à
l'on ne trouve pas d'autre trace d'imprimerie la première date ne mentionne pas le nom de Nuits
à Noz-
zano, qu'ils n'ont souscrit le premier ouvrage au parmi ceux des villes de France qui ont droit à une
nom de cette ville que par complaisance, et qu'ils imprimerie, et que celui de 1739 déclare que l'im-
n'ont pas installé une typographie primerie de Nuits est et demeure supprimée; le P.
spéciale dans un Le Long, et plusieurs catal., enireaulres celui de
bourg sans importance, pour n'y exécuter qu'un ou
deux volumes. l'histoire de France de la Bibl. impériale, nous don-
nent effectivement le titre d'un volume exécuté
Nu^esium,Ncuaïotov[Ptol.], ville des Catti dans cette ville en 1736 Explication
tombeaux des ducs de Bourgogne,
des dessins des
ou Chatti, dont on détermine la situa- Chartreuse
qui sont à la
de Dijon (par J.-B. Slichault), pré-
tion actuelle près de Fritzlar sur sentez àS. A. S.Mgr, le Due, le 1er may 1738, par
l'Eder, et que Reichard place à Nien- J.-B. Gilquin, peintrc. Nuys, de l'imprimerie d'An-
hus en Westphalie. toine Migneret, 1736, in-ft» de 8 ff.
Nucaria PALLIARENSIS FL. [Cell.], riv. de NUERIOLA [Tab. P.], Nucerul^ [Geog.de'
aftl. du ville des Hirpins,
l'Espagne Tarrac, Sicoris. R.J, dansl'Ausunie,
la Noguem affl. de la auj., suiv. Mannert, au confluent du
auj. PaUeresa,
Segre. Miscano et du Calore, près de Mancusi,
bourg de la Princip. ultér.
Nucaria Ripacurtia Fr. la Noquera Riba- (Italie).
gorcana, autre affl. de la Segre. ville dé Fr. (Gers);
Nugarolium, Nogaro,
Nucaria de Touraine anc. chef-lieu du Bas-Armagnac
Noyers, bourg
anc. abb. de Béné- conciles en 1290 et 1315.
(Indre-et-Loire);
dictins, fondée en -1030. Nuithones de la Germanie,
[Tac.], peuple
Nuceria, Nouxepîa [Ptol.], localité de la établi, suiv. Wilhelm, dans le S.-E. du
Gaule Cispadane, près de Brixellum Mecklemburg, et, d'après d'autres
(Bregella), auj. Luzzara, sur le Pô. géogr., occupant un district du Jut-
Nuceria land.
(ALFATERNA) [Liv., Plin.,It. Ant.],
Ncusupîa [Slrab., Ptol.], anc. Nubkbi, NULLIACUM, NOULIACUM, .NvLLIACVS, NOVI-
puisNucRu[Giustin.],NocniEREs[Chron. uacum, Neboi.iao [Monn. ftlérov.],
Obi NUMAGA. NYSTADIUM. 952
de la Bétique, le au ville de la
qui occupait pays Olimacum, 'OX6Îfi.axov [Ptol.],
nord de Carthagène. Haute-Pannonie, auj. Lembach, en
Oppia [Liv.], localité du N.-O. du Sam- Orbacessis SEDES, der Orbaische Stuhl,
nium, auj. Opi (Abruzze Utt. 11). en Transylvanie (l'évèché d'Orbach).
OppidumAtuaticorum [CaîS.], Bellus Mons,
Orbacum, Orbatum, Orbais, bourg de
Bellomontium, Beau-mont, bourg de Bel- France, près Dormans (Marne); anc.
gique, près Mons(Hainaut). abb. de St-Benoît, du dioc. de Sois-
Oppioum S. Carilesi, St-Calais, ville de sons, fondée en 680.
Fr. (Sarthe). ORBANA VILLA, Villorbaine, commune du
Oppioum S. Ferkiom ou Fereoi.i, St-Far- Charolais (Saône-et-Loire).
969 ORBECCUM. ORETANI. 970
Orbeccum, Urba, Orbec, ville de Fr. (Cal- Orihuela,impressocon licentia. por Luiz Beros,
1620,in-4°.
vados). Enfin, à la fin du siècle,le meilleur imprimeur
Orbelus Mons d'Orihuelaest un FrançaisnomméJean Vincent.
[Mêla, Plin.], "OpêïiXo;
[Herod., Strab., Ptol.], montagne du Orchesium, voy. Origiacum.
nord de la Macédoine, sur les frontières
de Thrace, ou ORCnOHENUS[Liv.,Mêla], 'Opyou.ev<5; [Hom.,
auj. Monte Argentan,
Herod., Thuc, Xen., Plut., Strab.],
dans les Balkans.
Egrisou-Bagh, ville de l'Arcadie, au N.-O. de Man-
Ohbio, Orbione, l'Orbieu, affl. de l'Aude. tinée, dont les ruines subsistent auj.
Onms fl. "oê?i; près de Kalpaki [Leake, Boblaye].
[Mêla], "Opëi; [Strab.],
[Ptol.], l'Orbe, petit fl. de France, qui Orciiomenus [Mêla, Plin., Cœs.], 'Ojjro-
se jette dans la Méditerranée (Hérault). (asvo; [Hom., Herod., Thuc., Paus.,
= Une riv. du mème nom en Suisse Strab.], célèbre ville de la Bœotie sur
afflue au lac de Neufchàtel. le lac Copaïs, auj. en ruines près d'un
Orbitanium ville d'Italie, au N.-O. bourg appelé Skripu [Dodwell, Leake].
[Liy.],
de Beneventum, auj. Vitolano [Reich.'j, Orcia, 'Opxîa [Ptol.], localité des Iler-
dans la Princ. Ultér. getes dans la Tarracon., auj. Orgagna
Ormtellum, Orbitello, sur le lac du même [Ukert].
nom, ville de l'anc. gr.-duché de Tos- ORDESSUS,Voy. ODESSUS.
cane (Italie) voy. Cosa. Orhessus FL.j'OpJr.ouo?[Ptol.], fleuve de la
Ilaym et le catal. de Tournes (p. G85) nous doit- Dacie, qu'Lfkert croit être le Sereth,
nent le titre d'un livre imprimé dans cette ville en
1607 c'est aussi la date adoptée par Falkenstein: en Valachie, affl. du Danube.
La Dopvia intpiccata, overo expositione della
nécessita all' Augustissimo tribunale della sapien- Ordovices [Liv., Tac.], 'OpSoûixeç[Ptol.],J,
za,contro leragioni della Doppia, trattato poli- peuple de la Britannia; occupait le
tico. Orbitello, 1667, in-12. Melzi ne cite pas ce N.-O. du pays de Galles entre le Dec
volume. Le catal. de la venté Pinelli, faite à Londres
en 1789, nous donne une seconde édition du même et Cardigan Bay.
livre à Orbitello en 1676; mais plus probablement
lecat. Ordrusium, Orrroffium, Ordruff, Ohrdruff,
c'est une simple transposition de chiffres;
Floncel classe le vol. parmi lej auteurs facétieux. ville de la Thuringe (Saxe).
ORCADES 1ns. [Mêla, Tac, Plin., It. Ant.J, Orebbogia, OAREBROA,Oerebro, Ôrebro,
'Ojx»o*£ç vraot [Ptol.], groupe de 30 îles ville du roy. de Suède, chef-lieu de pré-
(Ptol. dit 40), au N.-E. de l'Ecosse, auj. fecture, sur le lac Hielmar, à l'O. de
les Orcades, Ôrkney. Stockholm.
Orcas Prom., cap au M. Ternaux cite comme exécuté et publié dans
'Ojxàç râpa [Ptol.],
Bunnet Head. cette villepar un imprimeur du nom de Lindh, un
N.-E. de l'Ecosse, auj. Traité (en suédois) des plantes les plus remar-
Orceus, ORCILIS, 'OpxsXi;, Oriola, anc. quablesde la province de Néricie. OErebro,1769,
in-12.
Bigastrum ou Bicastrum (?), ville de la
Tarrac., aux confins des Bastitani, Oresthasium, 'OpeoOâmov, 'Ops'oâsiov,ville de
ville d'Espagne, sur l'Arcadie Mérid., que Leake place
Orihuela, Orehuela,
la Ségura (cap. gén. de Valence). auprès de Marmaria, sur le versant du
Université fondée en 1555 jéveché, bibliothèque. mont Tzimbaru.
L'introduction de la typogr. dans cette ville ne ORESTIS [Liv.], 'OpesTd; 'OpeiTiot;
suivit pas de près la création de l'université; car ce
n'est qu'en 1602, qu'avec Falkenstein et M. Cotton, [Strab.], district de la Macédoine,
[Ptol.], dont
nous voyons paraitre le premier livre imprimé; ce la ville principale, ORESTIA, 'Opeu-riaëv
vol. que M. Cotton dit être à la Bibl. de Trinity Col- TTÎ;MaxeSovi!?; -pi; [Steph.
OpEtOirspxEi|j.£'v(j)
lège à Dublin, estintit.: Synodus Oriolana secundo;
à la fin, Oriola;, in palatio episcopali, per Didacum B.], donna naissance à Ptolémée La-
de la Torre. Anno diii, 1602, in-8°. L'année suivante, gus Sprüner place l'Orestide au S. du
l'imprimerie épiscopale, dirigée par Diego de la lac d'Okryda, dans la moyenne Albanie.
Torre, donne un second volume: De Bello sacro
religionis causa suscepto, ad libros Slacliabœo- ORESTISPORTUS[Plin.], ville de la Grande-
rum commentarii, démenti VI II P. M nuncu-
Valentino Grèce, dans le Bruttium, auj. Gioju
vati. Joscpho Steplmno (vulgù Esteve)
auctore. Oriolœ in palatio episcopali, 1603, quatre (Calabres).
un vol. in-li".
parties en ORESUNDiEFRETRUM, le Sund, Oeresund
En 1612 nous trouvons un nouvel imprimeur
Fr. Joande Zaragoza de Ileredia (du couvent des voy. Danicum Fret™.
de Orihuela), In Vida de Soi\ Maria
dominicains
orden de Santo Domingo. ORETANI,'fioviTâvot,qui et Germant cogno-
liaggi de la tercera
Orceli, seu Oriola!, apud Augustinum Martinez, minantur [Plin.], 'peuple de la Tarraco-
anno 1612, in-8° ce livre fut traduit en français et naise dont la capit. ORIA,'ftpia [Strab.],
publié à Douai en 1621. ORETUM GeRJIANORUM,"fipïlTOV repu.avô)V
Un nouveau typographe, en 1620, imprime: F. Mut.
Ferrer. Arte de conocer y agradir a Jésus, En [Ptol.], est auj. Nuestra Senorà de
971 ORGASOIALUM. ORREA. 072
Oreto, près d'Almagro (Nouv. Castille), d'après le rapport Sartines: Lohient. J. -B.-Pierre
et suiv. d'autres géogr., Calatrava, près Durand, 38 ans, né à .Nantes;il est venu avecson
père s'établir il y a31 ans a été confirmépar arrêt
de la Guadiana, dans l'iutend. deCiu- du conseil du 1er octobre 1759(il y a erreur de
dad-Réal (même prov.), célèbre par date, c'est l'arrêt du 12mai).
Nousne connaissonspas les.premiers livres im-
l'ordre militaire de ce nom fondé en primés par Pierre Durand; mais nous citerons
H'68. Manuel du Marin, par Sourdâ de Villelniet;
Ohgasoiamjm [Monn. Mérov.], Orziauœ(!) Lorient, 1773, 2 part. en un vol. in-8° (Bibl. de
Rennes Vie militaire de II. Guérin de Fre-
localité du dép. de Seine-et-Oise micourt, commandant pour le roy à l'Orient.
[Quich.]; nous proposons Orgeans, vil- L'Orient,1780,in-8»,etc.
lage du dép. du Doubs, près B°aume- Orientalis PLAÇA, d(i5 Osterland, district
les-Dames. de Saxe [Graësse]..
Obgatoilo [Monn. M. Quicherat
Mérov.]; ORIGIACUM,'Oprfiaxo'v [PtOl.], ORCIIESIUM,
commune de Fr.
propose Orgedeuil, Orchies, bourg de Fr. (Nord); c'était, dit
(Charente). Ptolémée, une ville des Atrebates, ce
Orgellum, ORGELLIS CIVITAS [Pertz], qui l'a fait prendre par quelques géo-
VRGELLIJM, ORGELLE, ORGALE, Lorgai.e graphes pour AtrebatjE elle-mème.
[Gr. Chron.], Sedes Uhgelitana, la Seu Ohingis, voy. Oningis.
a'Urgel, Urqel, ville forte d'Espagne, Orinus FL., petit fl. de Sicile; il Gailo
dans la cap. gén. de Catalogne, au pied
des Pyrénées; anc. chef-lieu du comte [Manncrt].
d'Urgel au temps de Charlemagne; évè- Oriola, voy. ORCELIS.
ché duquel le Val d'Andorre.
dépend ORIPPO[Plin., It. Ant.], Orippum, à ix m.
Une faute d'impression du P. Le Long (III, 517)
faire croire que la typographie a existé d'IIispalis, auj. Villa de los Hermanos,
pourrait
dans cette ville au xvu° siècle en effet il cite bourg d'Andalousie.
Vllistoire dit royaume de Navarre (en allemand),
Cologne, 1596, in-fol., et la Suite de celte Histoire Orisia, voy. Oretani.
jusqu'en 1603 URGEL, 1613, in-fol. Voici les titres
exacts Hislort von .Vaudra von 716. Jalir Cliristi Orlamusda, Orlamûnde, sur la Saale,
biss aufl 1507. verloffen. Colin, 1596, in-fol. Cort- petite ville de l'anc. Thuringe, puis du
linyirt biss auff 1603 Jalu: Ursel, 1613, in-fol. On duché de Saxe-Altenbourg, auj. à la
voit que u'Urgel à Ursel il n'y a que la main.
Prusse.
Orgus fl., VOy. Morgus. ¡ Orniaci, 'Op/iaxo! [Ptol.], peuple de la
Orgysus, "Oj-juoo; [Polyb.], Oiu;essus Tarraconaise habitait un district des
[Liv.], lieu fortifié de l'Illyrie Grecque, Asturies.
auj. Argova, au S.-O. de Korina Oroble, 'Opiëiai [Thuc, Strab.], bourg
[Reich.]. de l'Eubée, auj. Rouies, dans l'ile de
Oria, Orisia [Steph.'j, VOy. Oretaxi. iNegroponte.
Oricum [Cnes., Liv., Plin.], 'n?ix6v [Ptol.], OROBISFL., voy. ORBIS.
ORICUS [Propert.], YipixcS; [Herod., Po-
dans le des Orolaiinum, voy. Arlaunhm.
lyb.], pays Orici, 'n^oi
ville de l'lllyrie Oro.marsaci [Plin.], peuple de la Gaule
[Scyl.], Grecque, auj.
Ericho, avec de belles ruines [Pouque- Belgique, habitant le territoire com-
ville]. pris entre Calais et Boulogne, où se
trouve la commune de ùlarcq.
Oriens, voy. Ariola.
Jusqu'en 1759 cette imprimerie fonctionna régu- occupait la côte "méridionale, entre
lièrement avec un remarquable succès, et ses pro- Antitios et l'Armons avec une
auj.estiméset recherchés.
duitssontencore
OXYBIORUM
AntlUCSet OxYBIUM
villp
1 Aroens,
PoRTUS, av.X [Stepll.
une Ville,
B.Jj
Oxovium,voy. Bosphorus. ce port, dont on ne trouve plus trace,
devait ètre sur le golfe Juan.
Oxthrace, '0Ç6?«al [Ptol.], peuple de- la
Lusitanie occupait partie de VAlem- Oxynia, 'oS6veia[Strab.], ville de la Thes-
tejo. salie, auj., suiv.Reichart, Hfoftossi,dans
Oxybii [Liv., Plin.], 'oEOg.cc[Strab., Po- le pach. de lanina.
lyb.], peuple de la Gaule Narbonaise; Oya Ins., Ogia, voy. Insula DEI.
PAALAFL., laSavena, riv. d'Italie; afflue MatthajoPontano,1600,in-8j et encore Joliannis
au Pô, près de Bologne. SoslmanniOsterrodensisIndianischc llcyse. Ibid..
1600,in-8».
Pacensis Colonia, VOy. BEGIA. Padjnum [Cell.], Bodeno, Bondeno, bourg
Pachynus [Ovid., Mart.], Pachynum [Mêla, d'Italie, au confl. du Pô et du Panaro.
IT^uvo; cap de la
Plin.], [Str., Ptol.], PADUA,Voy. PATAVIUM.
Sicile, auj. Capo Passaro, à la pointe
S.-O. de l'ile, Padus FL., 6 ITàJc;, fleuve de l'Italie Sep-
près de Portus Paciiyni
tentr., appelé par les Grecs Euidanmis,
[Cic], auj. Porto diPalo.
6 'Hot.Sa.i6s par les Liguriens Bodencus,
Paciacum, Paceium PALAT., ad flumen Atu- Bodincus [Plin.], BoS'eYiw; [Polyb.], auj.
ram [Ch. Phil. Aug. a. 4203], Pacy-sur- le Pô.
Ewe, bourg de Fr. (Eure); anc. abb. de
filles bénédictines. P/eanium, ITaiâvtcv [Polyb.], ville de l'A-
carnanié, auj. Papadhates [Leakc].
Paderborna, FONTES Baoer*, PADELBRUN-
NA CIV., PADELBRONNENSIS CIV., PaDRE- Pjiïlontium, IIaa6vTtov [Ptol.], ville des
Padramrunna Lungones dans la Tarracon., auj.
rurna, fiscus regius, [Ch.
Car. M. a. 780, alia, 807], PADRABONE Aplans, dans les Asturies, ou, suiv.
Patrisbruniw Rcich., Pola de Lena.
[Eginh.Chr.l, [Vita Lud.
Reg.]; Paderborn, ville de Prusse (West- Pjemani |Cœs.], peuplade de la Germanie,
phahe, rég. de Minden), sur la Pader. occupant le district de Famine, dans le
Êvêché fondé par Gharlemagne université sup- Luxembourg Belge.
primée en 1819. L'imprimerie remonte en cette ville
à la fin du xvie siècle, avec un premier typographe Pjîonia [Liv. IlaiMÎa [Thuc, Str., Ptol.l,
du nom de Matheus Pontanus; le caial. général des partie de la Grèce, comprise entre fa
livres publiés de 1593 à 1600 (Leipz., 1600) ne nous
donne pas d'indication de livre imprinfé à Pader- Thracc et la Macédoine, et dont le
'born avant l'année 1598 Bernardi à Kirchen nom a quelquefois été donné à ce pays
Basil. Kurtzer Bericht, i&ie mon sich in der epi- même; c'est de là qu'cst venu le
demischen Rhur Imllen und prœseruiren sol. Pa- nom de Pannonie.
derborn, 1598, in-8°.
En 1600, date adoptée par Falkenstein, nous Pjiïsioi, n«taîz.«, Pesici [Plin.], peuple de
trouvons un grand nombre de livres i Mclch.
Stalilsclimidts, Rytlmiicd jlimgmaiologia cl l'a- la Tarracon.; occupait la partie nord du
rylkmologiu, et Logoijrapllia. Paderborn, bey pays des Astui'eSi
987 P/ESTANUS SINUS. PALIDENS1S ABBATIA. U88
P/ESTANUS Sinus [Mêla, Plin.], golfe de la Palantia [H. Ant.], Valentia de D. Juan,
Lucanie, dans la mer Tyrrhénienne, bourg d'Espagne (Asturies).
auj. Golfo di Salernu. Palatinomm comitatus
Palatinatus
Pjsstum [Liv., Plin., Cic., Virg.], Hziorov PALAT.AD Riienum, die Pfctlz, Bhein-
[Piol.], anc.col. grecque de la Lucanie, Ffalz, le Palatinat dit Rhin, qui com-
nommée primitivement IloostSwvta prenait PALAT.Bavahi.e ou Supeiuor,
[Scyl., Str.. Herod.], depuis Neptunja Pfalzbaiern, le haut Palatinat = Palat.
[Vcll. Pat. auj. Pesto, sur le Golfo di Jnfehiok, Churpfalz, TJnterpfalz, le bas
Salerno Citra). Palatinat. = Palat. Neobuiigicus,
(Princip. Magnifiques
ruines. Pfalz-Neuburg, à la Bavière.
1\esula, TlatacùXa, ville des Turdetani, PALATINATUS Saxonle, voy. Saxonia.
dans la El Pozuelo
Bétique, auj. PALATIN.Sijevle, voy. Suevia.
[Reich.], ou Saleras [Ukert].
Palatinus Mons, le Mont Palatin, l'une des
Pagjï, Peg.e, Hï.-faî,localité de la Méga- sept collines de la Ville éternelle,
ride, sur la côte S., auj. Psatho. entre l'Aventin et le Tibre.
Pagas.e [Mcla, Plin.], narrai [Strab.], Palatiolum, Paloisel, Palaiseau, bourg de
ville de la Magnésie (Thessalie), auj. Fr. (Seine-et-Oise), anc. résid. de Chil-
Volo, dans le Sandschak de Tricala; debert Ier [Lebeuf]., = Palazzuolo,
ruinée par Morosini en 1685. bourg de Sicile (prov. de Syracuse).
Pagas.eus Sinus, Pelasgicus Sinus, golfo Palatium (ad) [It. Ant.], localité de la
di Yolo. Rhétie, auj. Palazzo ('l'yrol).
Pagus Occidentalis, Westa'gô, district de Palatium [Varro]. ITaXâ-riov [D. Hal.]3 ville
la Frise. du pays des Sabins, à l'O. de Rcatc
PAGUS Orjentalis. Oostergo, autre district (Rieti), auj., suiv. Reicb., Polegia;
de la même province. mais la position actuelle de cette loca-
lité est plutôt marquée par les ruines
Pagus WOLSATORUM, Bremer Landschaft, de Pallanti près de Torricella [Forbi-
le pays de Brème.
ger].
PAISLEY, ville d'Écosse (Renfrewshire) Palatium, Paltz, bourg de la Prusse près
à 7 m. deGlascow. Trêves. = Palazzo di Monte-Verde,
Cette ville possède les ruines d'une magnifique bourg et anc. abb. d'Italie (Tostane).
abbaye l'imprimerie existait dans ses murs à la date = Le Palais, bourg et anc. château de
de 1769. il. Cotton cite: Ascanius, or the young
Âduenturev, l/iircl édition. Paisley, printed by Weir Fouquet, à Belle-lsle-en-Mer (Morbi-
and Me Lcan, for James Davidson and C at Fergus- han).
Icy, near Paisley, 1769, in-12. Un vol. à la date de
1771 est porté au n° 2131 de la Cyclopœctia de Dar- Palatium Adriaki, Palazzo- Adriano, pet.
ling. ville du Nord de la Sicile (int. de Pa-
Palacia, Voy. Palicia. terme).
PALACIUM. ville de la Sarmatie Palatium Diocletiani, voy. Spalatum.
riaxâxwv,
Europ., auj. Balaklava, en Crimée Pales, Rcù^ [Herod., Str.],n«>.u [Thuc.J,
[Forbiger]. h ITa/.aiîuv woXi;,ville de l'île de Céphal-
Paljîopolis, Palep.ou, voy. Puteoli. lenia, Kephalenia, dont les ruines se
voient à Lixuri.
PaljEopolis Aduaticorum, voy. Attuatuca.
ALDENBURGUM. Palestrina, VOy. Pr^neste.
Paljjopyrgum, voy.
Le célèbre imprimeur de Leipzig, Melchior Lot. Palfuriana [lt. Ant.J, ville des Ilercau-
ter, établit, croyons-nous, une succursale dans la ucs, dans laTarracon., auj. Vendveli.
ville d'AHenburg ce fut là qu'il imprima en 1524
les Apologies et manifestes de Corneille de ïcep- Palgocium, Freistadtl (?) ville de Hongrie
pers, le secrétaire du roi de Danemark Christian;
[Graësse].
ces deux pièces rares, ornées du portrait du roi,
Krové par Lucas Cranach, sont décrites au catal. Palice, naîM [Diod., Steph. B.], ville de
de
Sicile, sur le Lacus Palicorum, auj.
lîorluut Noortdonck (n°' 4231-32).
Panium, Hot'.ov [Hicrocl.], ville de Thracc, graphe, on ne peut même pas savoirsi les deuxou-
Banalos en vragessont exécutésavec le mfiisccaractère.
auj. Roumélie près de Au commencement du xvjo siècle, plusieurs
Rodosto (Tejur-Daghi). volumes imprimés par Giovanniet AntonioPastaet
par Antoniode Maydasont décrits par Maittaire et
PaNNISUS [T. P.], Xli.Tia.ar> SoATKJî [It. A.], Panzer.
de la Mœsie Auxvn'sieclenousciterons, parmiles typographes
Scatrje [G. Rav.], ville palermitains,Maririgo,quiimprime en IGIIiVAnli-
Inf., auj. Pravadi (Boulgarie). cliilà di Palermo, da Mariano Vaiguarena, in-a»,
Picro dell'Isolaet le Coppolo.
Plin.], r, nawovfa [Ptol.,
Pannonia [Tac.,
vaste contrée de Panormus, nacvcpji.&; [Ptol.], port de l'Epire
Procop.], l'Europe
à l'E. de la Norique, (Chaonie), auj. Porto Palerimo [Leake].
centrale, compre- = Tekièh, pet. port de l'Achaïe, sur le
nant les pays situés entre le Danube
golfe de Lépantc.= Vïsftard/iofLcakc]j
au N., et la Save au S., c'est-à-dire
la Hongrie; les villes étaient port de Ccphalonie, Kefalonia; plu-
princip. sieurs localités en Grèce, en Crète,
Aquincum (Bude), chef-lieu de la PAN-
noiNia et Sirmiuji dans la etc., portaient encore ce nom.
Ixferior;
Pannoma en PANTAGIAS FL. [Virg., It. A.], ]lav-a-/c;
Supeiuor, qui comprenait
grande partie l'Autriche actuelle et [Ptol.], n«.vTàxicç [Thuc.], petit fl. de
Vindobona (Vienne), les villes princip. Sicile afflue à la Méditerranée sur la
étaient Savaria et Servitium côte orientale, auj. laGuaralunga.
[Sprü-
ner]. Pantanus LAC. [Plin.], en Apulie, auj.
Lago di Lésina.
PANOPEUS, llavoiîEÛ;, PaNOPE, «taveireû;,
ville de Béotie, en ruines près du Panticaptiïum [Mela, Plin.], nav-rixa'-rauv
bourg de San-Blasios ou Aghio-Vlasi [Scyl., Diod., Str., Procop.], navTusa-
xaia [Ptol.], ville de la Sarmatie (Cher-
[Leake]
son. Taurique), sur le Bosphore
Panoiimus Liv., It. A., T. P.], Cimmérien,
[Cic, Mela, auj. Kertch, Vospro (en
Panhorjiijs • turc), ville de Russie
nâvopu.o; [Thuc., Pol., Str.], (Crimée), avec
[P. Diac], Paniiormum [Plin.J, Col. un port sur le détroit d'Iénikalèh ce
Aijg. Panormitana [Inscr.], ville du fut là que mourut Mithridatc [Clarke,
N.-O. de la Sicile, Palermo, Palerme, Murawiew, Blarenberg, etc.].
dans le Val di Mazzara, de l'île
capit. Panïasusfl. [Plin.], il de l'Illyrie Macé-
et chef-lieu d'intendance, avec un bon
donienne, auj. la Spirnazza.
port sur la Méditerranée.
PAPA, oppidum in Comitatu Vesprimieiisi,
On ne connait qu'un seul livre imprimé à Palerme
au xvc siècle; du moins un seul volume est bien Papàn, ville de Hongrie, dans le comi-
authentiquement décrit par les bibliographes: tat de Weszprim ou Weszprémben.
Joannis Nasonis Carteonensis coiisuetuilincs fiticis C'estFr. Ad.Lampe,dansson Hist.de l'Égliseréfor-
urbis Panormi. Panormi, apud Andream de Wor- méeen Hongrie, qui mentionne le premier l'impri-
macia, 1477, in-ùo. L'impression dece rare volume, merie de Papan; elle remonte à 1577: Decreta
connnencée en 1477, ne fut terminée que l'année Synodi Ilerlzcg-SzmBsiensis47 Articulis com-
suivante.
Ce volume n'est; guère connu que par la descrip- prel1ensa,Lai. et Ilungar. Papœ,typis GalliHûsza'r ,r
Anaxii,15T7.
tion qu'en a donnée Antonio Mungitorc, dans sa En 1628 Némethsignale un nouvel imprimeur,
Jlibliolh. Sicuta (1707-14), 2 vol. in-fol. Panzer, BernardMathé.
Amati, Hain, etc., le mentionnent sans entrer dans
aucun détail bibliographique cet André de Worms Papalma, voy. Bapalma.
est-il venu d'Allemagne avec les six ou sept impri-
meurs étrangers établis à Kaples au xve siècle? le Papeberga, voy. BAMBERGA.
faitestprésumable, mais nous ne pouvons leprouver.
Qu'est-il devenu après l'impression de ces Cou- Papeniiemium, Pappenheim, pet. ville de
tumes de Palerme ? On ne le sait, et nous n'avons Bavière chef-lieu de district, sur
même pu retrouver son nom. l'Altmuhl.J.
Un. volume imprimé sans indication de lieu, sans
nom d'imprimeur, sans date, mais qu'un libraire L'imprimerieremonte en cette ville à 1786[Fal-
dePalerme,Mar. Mira, a prétendu, dans une disser- kenstein].
tation spéciale, avoir été imprimé à Palerme anté- Papiids [Tac., Ovid. Virg., etc.], na'ço;
rieurement aux Coutumes, sans qu'aucun argument
bien sérieux ait été mis en avant par lui, c'est un [Hom., Str., Paus.J, ville de l'île de
poëme
Panhormis
du même auteur Joannis Nasonis Siculi
aPanliormitanis inAra- Chypre, sur la côte S.-O., avec un célè-
despectaculis bre temple consacré à Vénus; on dis-
gonei régis laudem edilis Barchinonia in fidcm
ejus recepla feelieiter incipit. In-ft». L'exempl. du tinguait l'ancienne Paphos, naXafcatpc;
|Strab.] et nâço{ véa [Ptol., Plin.]; la
duc de Cassano-Serra est fort exactement décrit par
Uibdin (Spencer. VII, 77). Ce poëme latin composé
en 1472 a-t-il été imprimé à Palerme, comme le dit première s'appelle auj. Baffaj anc.
M. Mira, à Naples par Math. Morave, ou à Venise, évèché, et la seconde Kvkla ou Konu-
comme le croit Dibdin ? Le fait n'est pas déter- klia [PocockeJ.
miné; et, comme le volume des Consuctudines
parait n'avoir été décrit de visu par auCun biblio- Papia, voy.TiciNUM.
995 PAP1RIANVE FOSS/E. PAR1SIVS. 996
(Aude); anc. abb.de 752 à 768; évè- Nous ne ferons pas ici l'histoire de Paris; nous
ché en 1317, dont le diocèse compre- n'entreprendrons pas d'ébaucher une description
topographique, religieuse, administrative, scientifi-
nait tout le Lauraguais. que, littéraire ou artistique de cette grande cité;
ne confectionnant pas un Guide, nous prenons la
Paralia, nœpaXiot,nâpxXoî [Thuc], partie liberté de renvoyer aux innombrables ouvrages
des côtes de l'Attique, s'étendant du spéciaux, et particulièrement aux récents travaux
cap Sunium à Athènes. publiés sous le titre de o Musée des archives de
l'Empire». Nous n'oublions pas que nous ne nous
Parasopia, ti riaoaaoma [Strab.], district adressons qu'aux bibliophiles, et à eux seulement
de la Bœotie, s'étendant sur la rive nous rappellerons que Paris est la patrie des plus
droite de l'Asopus (Voiotia). grands imprimeurs français Antoine Vérard, les
Estienne, les Didot du plus illustre des bibliophiles,
Parca, ville des Jazyges Metanastœ, dans l'historien Jacques-Auguste de Thou, et qu'entre
tant de grands hommes qui sont nés dans ses murs,
la Dacie, auj. Pangkang, près de Gran nous ne voulons citer que le plus grand homme
(Hongrie). d'Etat qu'ait eu la France, Richelieu, et le génie
le plus parfait qui ait illustré le théâtre et les let-
Parchim, pet. ville de Prusse (Mecklem- tres françaises, Molière. Nous rappellerons que
burg-Schwerin), sur l'Elbe. cette ville était divisée en trois parties la cité, la
Un imprimeur du nomde DavidUszlauby était ville et l'université; que son siège épiscopal fut
i-iablien 1700. érigé en archevêché sous Louis XIII, en 1622 qu'elle
51. Ternaux signale Jânicken. Veber den possédait 12 églises collégiales, la plus illustre abbaye
de l'ordre
Spruclt 5 V. 19 an die Rœmer. Parchiiii, 1728, lettré des Bénédictins, St-Germain-dès-
in-fto. Prés, deux grandes abbayes de l'ordre des Augus-
tins, Ste-Geneviève et St-Victor, 8 abb. de filles,
Pakciacum [Gesta Dagob.], anc. villa mé- 11 prieurés d'hommes et 6 de filles, Û2 couvents
rov. Parçay, commune de l'Anjou d'hommes, 44 monastères de filles, 15 communautés
de femmes, etc., et que grâce à la sécularisation de
(Maine-et-Loire). tous ces établissements conventuels, et par suite de
la confiscation de leurs riches librairies,
Pakeceyuu, Parrecey, village de l'arrond. sède les plus importantes
Paris pos-
de l'Europe,
de Dôle (Jura) Fr. Hugo de Parreceyo. bibliothèques
et un dépôt d'ArcMues, établissement sans rival
Pakedum Moniale, Paredum Monachorum, au inonde dont le classement et l'organisation,
dus au zèle éclairé de l'illustre M. Léon de La-
Parois, Paray-U-Monial, ville de Fr.
.borde, ne laissent rien à désirer.
(Saône-et-Loire), anc. prieuré de S.- Nous résumerons succinctement ce qui a traita à
lîenoîtj du dioc. d'Autun église du l'introduction de la typographie ce sujet est épuisé,
nous dirions presque rebaitu, tant il a a surabon-
xic siècle. dance de dissertations, de monographies, de traités
Pahentium [Plin., T. P.],nafsvrwv [Ptol.], spéciaux consacrés à cette question aujourd'hui
suffisamment élucidée après avoir esquissé rapide-
port de l'Istrie, près de Pola, auj. ment les faits relatifs 'aux débuis de l'imprimerie,
Parenzo (gouv. de Trieste). nous donnerons la nomenclature des meilleures
sources à consulter.
Parentum fl. [Pertz], fa Brenta; voy. fut découverte à Mnycnce pendant
L'imprimerie
Medoacus Majok. qu'en France le bon roi Charles Vil débarrassait pé-
nibleftient son territoire de ses incommodes voi-
Pawenna, nafiîsvia, ville des Quadi dans sins, les Anglais: aussitôt après la paix a le ni»
la Germanie, sur la position de laquelle octobre M.iinc.LViji.le roy ayant sceu que messire
on n'est pas d'accord occupait un Guthemberg, chevalier, demeurant à Mayence au
païs d'Allemagne, homme adextre en tailles et de
point entre Neusohl sur le Gran et caractères de poinçons, avoit mis en lumière l'in-
Schemnitz, au N. de Pesth (Hongrie). vention d'imprimer par poinçons et caractères,
curieux de tel trésor, le roy avoit mandé aux géné-
Parisi, napîooi [Ptol.], peuple de la Bri-' raux de ses monnoyes luy nommer personnes bien
tannia qui occupait, au N. de i'Hum- entendues il la dite taille pour envoyer audit lieu
secretemcnt soy informer de la dite forme et inven-
ber, la côte du Yorkshire, entre Wi-
tion, entendre, concevoir etapprendre l'art d'icelles;
themsea et la pointe appelée Flambo- à quoy fut satisfait audit sieur roy, et par Nicolas
rough heacl. Jenson fut entreprins ledit voyage. (Mss. de
l'Arsenal, Ilist. 467, f° 409 vo) ». Ce Nicolas Jenson
l'ARISII [Cœs., Plin.], napîmci [Strab., était un Tourangeau, très-habile graveur des mon-
Ptol.], peuple de la Lyonnaise IV, naies, certains mss. disent « maître de la monnaie
de Tours », d'autres en font un graveur de la mon.
occupant autour d'une île de la Se- naie de Paris. JI s'en alla donc à Mayence, et sans
quana un territoire restreint, qui doute il s'adressa à Pierre Schœffer qu'il avait pu
depuis est devenu connattre à Paris, alors qu'il était un des plus
renommés scribes de l'université. Si Jenson remplit
Pahisivs [Cartul.], Parisivs Cive, Parisis, la mission que lui avait confiée le roi Charles Vil,
en étudiant les mystères
Parisvs, Parxvs [Monn. Mérov.], Parisii et en s'appropriant tous
les secrets de l'art nouveau, la glorieuse carrière
[Not. Imp.], napiaiov [Zosim.], anc. Lu- qui lui était réservée le prouve surabondamment
ÏETIA [CœS.], LUTICIA, LUTITIA [lt. mais le bon roi vint à mourir le 22 juillet 1461, et
997 PARISIVS. 098
Jenson, n'ignorant pas de quel œil étaient vus par bonne est bien connue; ce sont toujours des livres
le nouveau roi, Louis XI, les serviteurs et amis de latins, et l'influence éclairée de l'université se fait
feu son père, ne jugea pas à propos de rentrer en sentir au choix des auteurs c'est Florus, SALI.USTE,
France, pour rendre compte de sa mission, et s'en Térence, Virgile, Jovenal; les Epistols Phala-
alla en Italie. La France y perdit un admirable im- ridis, les Opéra PIIILOSOPIIICA et les Tdsculanes
primeur, et l'introduction de la typographie fut de Cicéron en outre ils ont contracté une dette de
reculée de plusieurs années. envers leurs protecteurs, et ils im-
reconnaissance
En 1403 on voit le beau-père deSchœffer, Fust l'u- priment (es Epistres du cardinal llessarion à
surier, venir'ù Paris, où il place;un assez grand nom- Guil. Ficliet, son grand ami de Fichet lui-même
bre de Bibles de 1462 au prix de 40 à 50 écus d'or. Riietoricorum libri très, avec cette souscription:
Mayence venait d'être ravagée au mois d'octobre lit l'arisiorum Sorbona conditœ Ficlielcœ lilieto-
par les lansquenets d'Adolphe de Nassau, et ricœ finis.
le vieux banquier espérait avec raison écouler Ils impriment également une édition du traité de
facilement les produits de ses presses dans une S. Ambroise « de Officiis », corrigée par Jean de la
du saint évêquede Mitan
grande ville oii sou gendre avait laissé' d'excellents Pierre, grand admirateur
souvenirs il y revint en 1466 après l'impression des nous voyons en effet que t'édition originale collec-
deux éditions des Offices de Ciccron et des Décré- tive de ce Père de l'Église fut imprimée par le célè-
tâtes de Boniface VIII, ce qui prouve que son pre- bre Amerbach à Bile en 1492 elle est précédée
mier voyage avaitété fructueux; on sait quele vieil d'une épître de Jean de la Pierrequi enfut l'éditeur;
ennemi de Gutenberg y mourut vers les derniers il s'était retiré dans cette ville, oCi se termina sa
jours de cette année 1406 et qu'il fut enterré pro- glorieuse carri (tc
hablement chez les Augustins de St-Victor, où ses Cependant deux étudiants de l'université de Paris,
héritiers fondèrent plus tard un service annuel en le Flamand Pierre de Kaysere {Petrus Cœsaris), cl
son honneur. l'Allemand Johann Stoll, que les trois imprimeurs de
Vers 1469 enfin l'université de Paris s'émut des la Sorbonne avaient employés comme apprentis, et
progrès que faisait en Allemagne et en Italie la qui avaient été par eux initiés à tous les mystères
typographie deux de ses membres, tous deux del'art nouveau, s'étaient séparés de leurs patrons
étrangers il faut bien le reconnaître, Jean de la et venaient de fonder un établissement particulier
Pierre (Johann llcynlin natif de Stcin, près de dans rue St-Jacques, à l'enseigne du Soufflet verl
Constance; et de ce lieu de naissance, en latin (in intersignio foltis uiridis), près du couvent des
Lapis, il prend ce nom de Johannes Lapideus, ait Frères Prêcheurs (infra S. llencd clum cl prœtlica-
de Jean de la Pierre), et Guillaume Fichct, de tores). Cette première typographie libre date du
Savoie (né, suiv. 51. Gaulieur, au Petit-Bornand, courant de l'année 1473 et subsiste jusqu'au 25 mai
près du lac Leman, mais plutôt dans un village 1470.
dépendant d'Annecy, en Savoie), le premier, prieur Aussitôt les trois Allemands, jaloux de soutenirb la
de la Sorbonne et recteur de l'université, le second, lutte que venaient de provoquer leurs apprentis,
docteur en théologie, décident trois ouvriers typo- quittent la Sorbonne, laissant à l'université le maté-
graphes à venir s'installer à Paris; il est assez pre"- riel et tous les caractères,' qui étaient sans aucun
sumable que ces premiers imprimeurs furent expé- doute sa propriété particulière, et fondent dans la
diés par Joost de Sillinen prévôt du chapi- même rue, et tout près de l'imprimerie rivale, un
tre de l'abbaye de Bcronc en Argau, qui certaine- établissement considérable, à l'enseigne du Soleil
înentétait l'agent stipendié du roi de France. Dans d'or, prope Sanctum HenedicUtm. Leur nouveau
l'atelier typographique installé dans cette abbaye caractère n'a plus rien de commun avec celui que
par des réfugiés de Majencc on trouve Pierre la Sorbonne avait emprunté a l'épigraphie romaine
Krantz qui figure comme témoin au procès de Gu- il devient purement allemand, L'est-à-dire gothique
tenberg en 1455, sans doute le père ou le frère de (lettres de forme).
Martin Krantz; et M Uidot a nommé Ulrich Ge- Les deux imprimeries rivales se firent une con-
ring cette assertion, si elle était confirmée, serait currence acharnée, chacune n'imprimant dans le
décisive. courant de la même année le livre que l'autre venait
Ces trois ouvriers allemands, qui viennent s'éta- de publier.
blir Paris, à la requête de l'université, sont Ulrich Cependant Schœffer n'était pas disposé à re-
Gcring(on trouve Gueriiicl), Guernich, etc.), natif noncer'au riche débouché qu'offrait à ses impressions
de Constance, compatriote tle Johann von Stein ou la ville de Paris; et non-seulement il écoulait sur
de la Pierre; Michel Friburger, de Colinar; enfin cette place ses propres livres, mais il accaparait les
Martin Crants ou Krantz, dont on ignore le lieu de éditions des autres typographes allemands, et en
naissance, mais qui pouvait être Mayençais, son inondait la France. Cette lutte terrible à sou-
homonyme du procès de 1455, auquel on le ratta- tenir pour les premières imprimeries parisien-
che, étant qualifie de bourgeois de Alayence. nes, aurait pu sans aucun doute être paralysée par
Ils organisent leur premier atelier dans les bâti- l'intervention du gouvernement; mais Louis XI
ments mêmes de la Sorbonne, et le premier livre était un lin politique qui savait que la concurrence
qui sort de leurs presses est un recueil des épitres de développe l'industrie; d'une main il octroya à ses
(jasparin de lîergame (vulgo Jiarzizius), édité par imprimeurs de laSorboune, Michel Frihurgier, Ulda-
Jean de la Pierre; Gaspamnus IUnzizivs PEnGA- rie Quering et Marlin Grantz (sicj des lettres de
jiensis. EptsroLfi. C'est un petit in-4odell8 ff. a naturalisation, gratuites, datées du mois de février
22lignes, encaiact. romains de 14 points 1/2 envi- 1474 (1475 nouv. style), et. de l'autre il concéda aux
ron, sans ch., réel, ni sign.; la place des capitales est imprimeurs étrangers Pierre Scheffre et Coniart
laissée en blanc pour la rubrication; le papier est llanequis (Conrad Fust, dit llanequin, son beau-
fort, bien collé, mais un peu jaune; dans certains frère et associé), à la requête de l'archevêque de
exempt. le sommaire servant de titre, en tète du Mayence, des lettres de rémission pour la vente de
secondf., est tiré en rouge, dans presque tous il leurs impressions, avec subvention annuelle de 800
est imprimé en noir; le vol. commence par une livres tournois, allouant en outre audit Schœffrr
épître de Guil. Fichet, docteur en théologie, à Jean une somme de 2425 écus et trois sols tournois, pour
de la Pierre prieur tic Sorbonne cette épitre l'indemniser de la confiscation qui avait été pronon-
nous donne la date de l'exécution du livre, Jean de cée des livres et biens délaissés par son représentant
la Pierre ayant été deux fois revêtu de cette dignité, à Paris, Herman deStattboen ou Slaltern, qui était
en 1467 et 1470; en 1407 Fichct n'était point passé de vie à trépas quelque temps auparavant; ces
encore reçu docteur; c'est donc à la fin de 1470 lettres, dont le texte officiel vient d'être retrouvé et
que ce livre fur imprimé; il se termine par huit publié dans la Biblioth. de l'École des chartes, sont
vers latins, qui donnent les noms des imprimeurs; datées du xxi« jour d'avril (20 janvier) l'an de grâce
ces vers sont cités partout. 1475.
La liste des livres imprimés a l'atelier de la Sor- Vers l'année 1478 Michel Friburger et Martin
999 PARISIVS. 1000
Krantz renoncent à soutenir une lutte qui devient est, suiv. M. Renouard, le MuSjEUS, de 1507 et
Grm-
presque impossible et disparaissent; très-probable- d'après d'autres bibliogr., un Alphahetum
ment ils quittent la France et retournent en Alle- CUM (Bi6).o; ï| yvtofiayupixTi), de la même année,
magne; Geriog reste seul et continue; en 1479 il in-4° de 14 ff.
s'associe avec un libraire de Paris nommé Guillaume L'année suiv., 1508, apparaissent les premiers
Maynyal. Vers 1483 il va s'établir dans la rue de Sor- caractères hébreux, dans le livre intit.: Francisci
bonne, dans une maison qui dépend', de l'école- et Tissardi Grammatica Hebralca et
(d'Amboise)
porte l'enseigne du Buis (ad liuxnm) et prend uu Grceca, in-4°.
nouvel associé, Berthold Rembolt de Strasbourg. En 1512 surgissent deux grands noms, Galliot du
avec lequel il reste établi jusqu'à sa mort, arrivée le Pré (que nous avons, par suite d'une erreur incom-
23 août 1510 il légua ses grands biens aux colléges préhensible, porté à l'actif de Lyon), et Geoffroi Tory
de Sorbonne et de Montaigu. de Bourges, imprimeur, graveur, poète et traduc-
« Gering, dit M. Bernard, avait employé dans le M. Bernard a consacré une con-
teur, auquel Aug.
principe des caractères romains; il lit usage en- sciencieuse monographie, dont la seconde édition
suite de caractères de transition, dans le goût de est un livre complet. Ce fut le maître de Garamond,
ceux de Schœffcr et de Menlelin; puis il revint aux dont ilnous faut parler.
caractères romains ceux dont il se servit en 1478, 0 Vers 1520, Claude Garamond, dit M. F. Didot,
après la dissolution de la première société, sont renonçant aux caractères gothiques et semi-gothi-
d'une grande beauté. Mais à la fin, entrainé par le ques, grava, d'après lesbelles formes des imprimeurs
gotlt du temps, fit usage de caractères gothiques ». vénitiens, les caractères romains et italiques, qui
Parmi les grands imprimeurs parisiens dit xve siè- furent généralement adoptés ses élèves Guillaume
cle, nous citerons Pasquicr Bonhomme, fils d'Aspais leBé et J.Sanlecque suivirent son exemple. Le suc-
Bonhomme, l'un des quatre libraires-jurés de l'uni- cès de ces caractères fut tel que le nom s'en est
versité, avant l'introduction de l'imprimerie c'est à conservé -et qu'on s'en est servi longtemps pour
lui que l'on doit l'impression du premier livre désigner les types dont la grosseur correspond à
français exécuté à Paris, avec date LES grandes notre corps de huit points.
CHRONIQUESDE FRANCE, 3 vol. ill-fol., 1476 (1477 Nous voyons arriver successivement Chrcsticn
nouveau style) Pierre Caron; Antoine Vérard, qui Wechel, François Gryphe, le frère de Sébastien de
débute vers 1484 et non pas en 1480 comme le Thielman Kerver et par-dessus tous te
Lyon
dit Lottin c'est l'imprimcur français par excel- grand Robert Estienne, dont le beau-père est Simon
lence, l'éditeur des poêles et des romans de cheva- de Collines, dont la femme était Perrclte Bade, la fille
lerie on lui doit plus de 200 éditions délivres fran- de Josse Bade, et dont le fils fut Henri Esticnni!
çais avec un grand luxe de gravures sur bois et un deuxième du nom, patre excelso filins exeelsior.
grand nombre de magnifiques livres d'heures; il Michel Vascosan, second gendre de Josse Bade,
demeura sur le Pont Notre-Dame, jusqu'à l'écrou- et par conséquent beau-frère de Rob. Estienne, fut
lement de ce pont en 1499; puis vint temporaire- un imprimeur non moins éminent. Son premier
ment se fixer près du Carrefour St-Séverin, et au livre, daté de 1532, est un vol. grec: Dictionum Alti.
mois de septembre 1500 dans la rue SI-Jacques, carum Colleclio, ce fut l'éditeur
pet. in-8°
près dit Petit-Polit, où ilresta 3 ans; enfin de 1503 d'Amyot puis les Morel Guillaume, dont le premier
jusqu'à sa mort, arrivée vers 1513, il alla demeurer livre impr. est: Arlis Meliendi ex gr. Keiseliii
devant la rue S'eufvc-iXolre-Dame. Margarita Pliilosopliica, 1549, in-4°; Frédéric Jlorel
Barthélémy Vérard, son fils (?), lui succéda, et, en lier). Car. llovilli opus geometricum, 155", in-80.
1518, on voit apparaître un second Antoine Vérard. (L'édition française de la Géométrie de Charles Bou-
Plusieurs monographies intéressantes ont été velte, impr. par H. Estienne en 1511, est le premier
consacrées ce grand typographe nous citerons livre de géométrie publié en français) Frédéric
particulièrement le beau travail de M. Renouvier: Morel {2'),Hesiodiopera et dies, 1581, in-4°; enfin
des Gravures en bois dans les livres d'Ant. Vé- Claude Morel, P. Rami vita per Nicol. Nancclium,
rard. 1509, in-80.
Geoffroi de Marnef est reçu libraire-juré et maître Le 17 janvier 1538, François I«, par lettres pa-
imprimeur en 1481 c'est le chef d'une nombreuse tentes, donne à Conrad Néobar le titre d'imprimeur
et célèbre famille de typographes, qui possédait royal pour le grec; et en 1539 à Robert Estienne
deux établissements considérables, l'un à Poitiers, celui d'imprimeur pour l'hébreu et le latin. I^éobar
l'autre à Paris Guy Marchand, Pierre Levet, Fran- étant mort l'année suivante, son titre et le privilège
çois Regnault, Philippe Pigouchet, Simon Vostre, d'employer les caractères de Garamond, dits typi
Denys Janot, Michel Lenoir, Guillaume Eustace, regii, sont dévolus au même Robert Estienne.
Jehan Petit, Jehan Trepperel, et enfin l'illustre Josse On comprend quelle extension prendrait ce résu-
Bade d'Asch, près de Bruxelles, le gendre de J.Trech- mé, si nous étions obligé de suivre les progrès de
sel de Lyon (1498-1535) voilà les plus grands noms l'imprimerie à Paris jusqu'au XIXe siècle; bornons-
de la typographie parisienne au xv° siècle, et cha- nous à quelques noms.
cun d'eux mériterait l'honneur d'une biographie spé- Au xvie siècle, nous citerons encore Pierre Bigt1,
ciale. l'imprimeur spécial des affiches et placards, lcsllar-
Avcç^le xvie siècle apparait le nom glorieux des douin, les Nyvertl, Alain Lotrian, Jean St-Denys,
Esticnne, avec Henri, premier du nom, d'une noble Olivier Maillard, Gilles Gorrozet, poëte et historien
famille de Provence, qui vient exercer la typogra- Robert Grandjon,le fondeur des caractères de civi-
phie à Paris, et dont le premier livre est une édi- lité, appelés d'abord lettres françaises de l'art île
tion des Ethiques d'aristote, éditée par Lefebvre main et depuis lettres cursivês Yvon Gallois,
d'Estaples Abseluta lit aima Parisiorum acade- Jehan Longis, les Roffet, aux caractères ronds si
mia, per Wolfgangum llopilium et Henricum élégants Guillaume Boulle ou lîoullé, les frères
Slcplianutn, informularia literarum arte socios. Angeliers, Gênais Chevalon, Vincent Sertenas,
die septima mail ji.d.ii. in-fol. Le chef de cette Jehan Bonfons, et Adr. Turnèbe ou Tournebeuf
illustre famille d'imprimeurs à laquelle Miel). Mait- (voy. Baillet, Auteurs déguisez, p. 105), dont le pre-
taire, M. Rcnouanl, MAI. Crapelet, Bernard et F. mier livre impr. en 1552 est en même temps la
Didot ont consacré d'excellents travaux, mourut en 1" édition du juif Philon Bernardin Turrisan, Oli-
1520, et sa veuve épousa le célèbre Breton Simon de vier de Harsy, Phil. d'Anfrie ou Danfrie {Car. de Ci-
Collines ou de Collinée, dont le nom parait pour la vilité), Cuil. Bonneinère, la famille des Le Preux,
première fois l'année précédente: Clichtovei Trac- Robert Ballard, pourvu de l'office d'imprimeur royal
talus de régis of/icio. l'arisiis, in offic. Sim. Colinxi, pour la musique, et cette spécialité se perpétua dans
151», in-4°. sa famille Gabriel Buon, Mamert Patisson, etc.
En 1507 Gilles Gourmont fait graver les premiers Au xyne siècle nous mentionnerons: Jean Camu-
caractères grecs et hébreux qui aient été employés sat, qui fut choisi par l'Académie française de for-
en France; le premier livre grec sorti de ses presses mation nouvelle, pour son imprimeur; Antoine
1001 PARISIVS. PARMA 1002
Jls'xxa [Herod.,
PEDENA, Petina, PETINUM,Biben ou Pits- Pefxa [Liv., Plin., It. A.},
chen, ville de la Silésie Prussienne Thuc., Xen., Polyb.j, ïïill-n [Hier.],
Pella, capitale de la Macédoine, dans
[Graësse]
d'Alexandre dit le
l'Emathie patrie
Pedepontium, Staclt am Hof, ville de Ba- les l'uines de cette ville se
Grand
vière [Graësse]. voient de Alaklisi (Alla Kilis-
auprès
Nous trouvons au catal. Bear/.i(n° 301) Sancli suiv. Leake et Couàincry;
sah) pour
Francisai Assisatis nec non S. Antonii Paduani nous Pella
opéra, studio et labore H. P, Johannis de la l'emplacement occupé par
Ilaye. i'edcponti,propeRatisbonam,1739,in-fol. répond à la ville A' Ïenidje-Vardar
dans le pach. d'Ieni-Schehcr.
Peg. Pag.i- [Mêla, Plin.], n>aai |Thuc,
Str., Plut., Ptol.J, ville de la côte S. de Peli.ana, nsXXvivr,, dans la Laconie, auj.
l'ile de Chypre, auj. le port de Psatho. Puvdali, sur l'Eurotas (auj. Vasilipo-
Pegavia, Pegau, petite ville et anc. abb. tamo).
de Saxe, dans le cercle de Lcipzig. PelOiNtium, IIïiX(5vticv [Pt.], ville des Lun-
.Struvius,danssa Bibi. Saxon., nous donnele litre gones, dans la Tarracon., auj. Aplan«,
d'un livre souscrit au nomde celle ville, à ladate de Pola de
suiv. Ukcrt; et, d'après Reich.,
1722 M. lo. Andreœ Walleiï, Superintendentis,
Pegauia Augxistanaeonfessioneclarissima. Pega- Lena ou Concejo de Pilonna.
uine,1722,in-4°.L'archidiacrede Pegau, D. Andréas -h TleXciriv-
MBller,a publié à Freyberg en 1059unson rare vol. Peloi'Onnesus [Liv., Tac.],
relatif à l'histoire de cette ville et de abbaye w,oo; [Herod., Thuc, Ptol., Strab.],
( voy. S lruv.,p. 2'i7et seq.). anc. ÀriA, Pelasgia au
Argous, depuis
Pegnesus fl., laPegnitz, riv. de Bavière. moy. ûgc, Morea, presqu'île qui forme
la partie mérid. de la Grèce, et que
PeisoLac. [Plin.], Pelso [Jornand.], Pel-
l'isthme de Corinthe rattache au conti-
sois [G. Rav.]., lac de la Pannonie, qui
nent, auj. la Morée; forme
s'appelle auj. Bataton, ou, suiv. Mu- septdiocèses
de la Grèce.
char, Platen-See.
PELORUS
Pixagh (S.) FANUM,S.-Palais, ville de PKOM. [Ov., PL], IleXtofOç îx.0%
Pelobum
Fr. (Basses-Pyrénées) nous croyons [Ptol.], [Plin.],rieXu?î{ [Thuc,
cette dénom. plus exacte que celle de Cic., Mêla], UOMçuis [Polyb., Strab.,
Fanum S. Palatii cap du N.-E. de la Sicile,
que nous avions Ovid.], auj.
Capo di Faro ou Faro di Messina.
adoptée.
Peltiscum, Polotia, Polotzk, Polozk, ville
Pei.agonia [Plin.], IFiXa-yovia[Strab.], pro-
de la Russie, sur la Dvina (gouv. de
vince de la Macédoine Septentr.; une
ville de ce nom existait dans la pro- Vitepsk).
Nous ne pouvonsfaire remonter l'imprimerie dam
vince, sur la Via Egnatia, c'est auj. cette ville 'qu'à la fin du siècle dernier, et encore
Bitoglia, Bitolia, suiv. Leake, que Rei- c'est à l'imprimerie particulière du collége des
chard croit être OcTor.opuuM. jésuites qu'appartient le volume suivant Colleclio
mrdilationvm pro ocliduana cotleclione in exer-
Pelasgi, TlsXacpî [Herod.], nom des habi- viliis S. l'. N. Ignalii ad usum Sclwlaritm Soc.
tants primitifs de la Grèce (voy. le beau Jcsu. Polociœ, typis collegii Soc. Jesu, 1793, in-8".
L'auteur ou plutôt l'éditeur de ce livre est le jCsuite
livre de George Grote). Aloys Panisson. (Melzi, 1, 220.'
Pklascicus Sinus [Plin.], voy. Pagas.-eus. Peltuinum ville des
[Cluv.], Vestini, auj.
Pelasgiotis, prov. de la Thessalie, com- Monte Bello, dansl'Abruzze Ultér. Il.
prend auj. partie du pachalik d'Ieni- PELVA ville Livno
[It. Ant.], d'lllyrie, auj.
Scheher.
[Reich.].
Pelekdones, fraction des Celtibères qui
habitait, dans la Tarracon., le pays où Pembroke,ville et port d'Angleterre, chef-
le Duero prend sa source. lieu de comte (South Wales).
Martin signale une imprimerie particulière en
Peugni [Liv., Tac.], TteXi-pot[Strab.]', peu- cette ville, de laquelle il cite Sketch of a genea-
logical and historical account or the Family of
ple du Samnium habitait l'Abruzzo Vaux, Vans, or J)e Vallibus nmv represented in
Citeriore. Scoiland by Vans Agnciv, of llarnbarrow etc.
/;( the Counly or JVilton, Scotland.
Pelinna [Plin.], Pelinn.-eum [Liv.], IkXw- Pembroke: printed by'W. E. Wilmot, 1800, in-&°
vaïov [Strab.], dans la 'l'hessalie Phthio- de 36 p.
tide, en ruines, près de Gardiki. PENA.
Peijo.n Moks [Mêla, Ovid., Plin.], to TIAiov Sous ce nom de lieu un vol. est porté au calai.
Elzevir de 1681 (p. 222); c'est une faute;d'impres-
ôpci; [Hom., Herod., Str., Pt.], Peuos sion; le vol. d'antiquités de Fr. ilildebrantf, qui est
[Plin.], montagne de la Thessalie, auj. cité là, est exécuté à Jena {Cal. Libr. noviss.
Monte Plessidhi ou Zagora [Leake]. impr. a. 1677, p. 17).
1011 PENDINjE. PERPENIANUA1. 1012
Pendin^e, Pendinas, Pendenis, bourg d'An- gançon, anc. château, construit dans
une petite ile de la rade
gleterre (Cornouaille). d'Hyères (Var).
Peneus FL. [Mela,Pl.,Ovid.],IIr,vEw5; [Hom., Perintiius, voy. Heraclea.
Herod., Str., Ptol.], fleuve de la Thes- Preuille, sur le Cher, village0
Perioj.um,
salie, qui traversait la vallée de Tempe de Fr. (Allier).
auj. Salambria, Salamvria. Un petit
Peristhlaha, Braila, ville des
fleuve du même nom en Elide s'ap- Brajlov,
Danubiennes, sur le Danube
pelle auj. le Gastuni [Leake]. prov.
(Valachie).
Penne LOCI [J. A.], Pennolucus [T. P.],
Permessus
Villeneuve, petite ville de Suisse, à l'ex- FL., risf(j.r,o(j6;, fl. delaBceotie,
la Panitza.
trémité orient. du lac de Genève (Vaud). auj.
ville de l'E. de la
Pexninus Mons, le grand St-Bernard (voy. Permia, Pm», et gouv.
Russie, sur la Kama.
Alpes)
Pennochucium [lt. Ant.], localité des Cor- Pkrnje, VOy. Paterne.
navii dans la Britannia Rom., auj. ville,
Pernavia, Pernov, Pernau, Parnawa
Penkridge, sur le Penk [Camden]. et port de Russie, dans la Livonie.
Penritii, pet. ville d'Angleterre, dans le L'université de Dorpat fut transportée momonta-
Cumberland. nément à l'ernau en 1698, par Charles XII, et l'éta-
blissement de l'imprimerie fut la conséquence de
Imprimerie en 1788 en 1798« G. Tlwmpson's cette mesure. M. Ternauxcite Ifofwsnius, synop-
Sentimental 7'OH)' y fut imprimé, et l'éditionori- sis pliysica. Pernan, 1699.
ginale du poëmede Coleridge « Friendy fut don-
née de1809à 1810en 27 livraisons. Per.niciacum [I. A.], Pernaccm |T. P.].
station de la Gaule entre
Penteleum, ITE-jTsXeiGv [Plut.], dans l'Ar- Belgique,
et Gembloux, auj. Pernais
cadie était placé près de Romeriko Tongres
Tharsa [Leake]. (prov. de Liège).
Cygxopolis (?), Ppronne-la-Pu-
Pentelicus Mons, -q rhvreXixôvôm;, mon- Peronna
ville de Picardie, sur la
tagne de l'Attique, entre Athènes et celle, Péronne,
anc. du Santerre anc.
Marathon, célèbre par ses marbrières, Somme, cap.
abb. de St-Benoit; ce fut dans le châ-
auj. Pe?zteli. teau de Péronne que Charles-le-Sim-
Penzance, ville et port d'Angleterre, en
ple fut relégué et mourut Louis Xl y
Cornouailles, sur l'admirable Mount's fut à vue par le Téméraire en
gardé
bay. 1468'.
Unimprimeurdu nomdeT. Vigurs s'établit dans L'établissement de l'imprimerie à Péronne re-
cette villeen 1800. monte à 1712, mais le plus. ancien livre qu'ait pu
PEPARETHUSIns., Th-âpr^o;, l'une des découvrir SI. F. Pouy ne remonte qu'à 1715 L'O/-
fice qui se chanle à la Procession. générale du
Cyclades, auj. Chilidromi, au iS'E. de siéqe (le Péronne. Péroime, de l'imprimerie d'Ilo-
noréle Beau, 1715. Le permis d'imprimer est daté
Negroponte. du 21 octobre 1714. La même année parait la Vie de
Pephnus, Thy«; [Paus.], ïïévw [St. B.], St Fursy, pet. in-8° de 'MU pp., dont le catal. de
sur la côte de la Laconie, au S. de l'histoire de France à la Bibl. iinpér. ( loin. IX
p. 580) donne une édition antérieure, c'csi-à-direde
Leuctres, auj. le petit port de Platsa 171ft (3« édit. 171S, Péroune, Il. le ut'au, in-S'). Cu
[Leake] serait donc là le premier liv. impr. à Péronne, jus-
que nouvel ordre. En 1723, J.-B. Moét esteité comme
Pequicurtium, Péquincourt, Pecquencourt, imprimeur-libraire à Péronne. L'arrêt dcJ'73!) retire
bourg de Fr. (Nord). ù cotte ville le droit de posséder une imprimerie;
elle ne figure pas au rapport sur les imprimeries (!>
Pequiniacum Pincinniacum, Pccquegny province fait à M. deSartinesen 176G.
[Chron.], Péquegny, auj. Pèquigny, sur sur
la Somme, bourg de Picardie (Som- Pebpenianum, Perpinianum, Perpignan,
le l'et, ville de France, cher-lieu du
me) traité de paix entre la France et
dép. des Pyrénées-Orientales; anc.
l'Angleterre (147b). du Roussillon anc. univ. fondée
capit.
Perastum, Pe1'asto, bourg de Dalmatie, en 1349, par Pierre d'Aragon, et sup-
cercle de Cattaro. elle à la
primée depuis; n'appartient
Pergamum [PI., Virg.], Pehgamia, ville de France que depuis le traité des Pyré-
Crète, auj. Platania; ce fut la que nées.
mourut Lycurgue. On fait remonter l'impr. dans cette ville à l'ann
1500 Breviamum Elnense. Incipit hreuiarium
Perc.amus, nsp-faiAoç [Herod.], en Macé- sccûclû|) vsuiii Elue. Ad honoiem san || ctis^ime
doine, auj.Prauisto(pach. de Sérès). trinitatis. Et beatis || sime virginis marie. sinclis|| Il
simarumq^ virginû ac mrm [| Eulalie et Julie. Aur°,
Peroantium [St. B.], Brigakconia, Bre- 2» col. du 218= f., de la 3e partie, on lit cette sous-
1013 PESSIUM.
PERT1CUM. 1014
cription en rouge: Ad honora et glorià sanctispnc rom., de 331 ff. à 2 col. de 50 lig. De la prérace il
(sic) indiuiduetrinitatis. Jlreuiari\\umadvsum appert que cette première édition est duc à l'ini-
elnèsis eeelesie p^optimc oriltiuutt ac diliglti cu\\ tiative de Braccbio Daglioni, noble Pérugin, qui lit
ra castigatfi: impressnsurtt /ef)<;ft<erpp)nMm venir des typographes étrangers à Pérouse, lesquels
l'er Joânem ro || sembach GermanU de Handel || berg imprimèrent sous sa direction et à ses frais le présent
Anno incarnationis clopninice Millesimo. ccccc. volume.
In-8° gnlh., sans réel., avec sign., de 472 0. chif., Le premier livre avec date est IUrthol. db Sali-
plus 28 ff. non chif., qui contiennent (les offices par- céto. teclura super IX. Codicis. A la fin, v° du
ticuliers à 2 col. de 35 lignes. 158e f., col. 2 Lectura diXi Bartltolomei d Saliceto
Un bel exemplaire sur vélin de ce précieux bré- srip no | no Codicis. Anno dili ji.cccc.lxxv. Il Pcru-
viaire est conservé à la bibi. Sle-Geneviève, qui l'a sie impssa féliciter explicil. ln-fol. de 159 ff. à 2
reçu de son bienfaiteur, le Tellier, archev. de col. de 51 lign.
Rheims. L'année suivante apparaît un imprimeur natif de
Jean de Rosembach fut établi à Barcelone de la ville d'Ulm, lleinrich Clayn; puis vient en 1481
1193 a 1498 à Tarragone en 1499, et l'année sui- Steplian Arnes, qui se dit tantùt natif d'Ascliafien-
vante il franchit les Pyrénées. burg, et parfois natif de Ilamburg; ce Arnes s'asso-
M. Cotton, (lui cite ce bréviaire, dit qu'on ne con- cie la même année avec d'autres Allemands, Paul et
naltpas d'autre livre impr. à Perpignan au xvte siè- Thomas Berard de Biiren enfin en 1500 nous voyons
cle. on en connait au contraire un grand nombre figurer le nom de Dainiano de Gorgonzola, natif de
citons seulement: un Voc.abularius Catalan y Aie- Milan et au commencement du xvic siècle, Giro-
«mu, in-8" à 2 col., imprimé en 1502 avec les carac- lamo Francesco Carlolai ou de Cartholariis; signa-
tères du Jtreuiarium Tomas de Perpinia, del lons encore en 1530 )a la Stamperia de) Conte Jano
Estilo (le escribir à cualtjuier persona (en catalan). Bigazini al Colle Landorie » (voy. Molini, Agg. al
Impr. por Jo. Rosembach, anno 15lO,junii, in-4", Panzer, p. 150).
etc. (Voy. la nouv. édition de C.allarcto).
Les arrêts du conseilde 1104 et de 1739 classent' Perusinus LACUS, voy. Trasisienus Lac.
la ville de Perpignan parmi celles qui n'ont droit
qu'à un imprimeur; en 1764, lors du rapport Sar- Peuvia, Werfen, ville de la Haulc-Autri-
tincs, il eu existait deux, que l'on disait n'être che de sur la Salza.
(cercle Salzbuit,g),
riches ni l'un ni l'autre, imprimer assez mal, mais
suffire amplement aux besoins du public l'un Pisaukum.
Pesauria, VOy.
s'appelait J.-liapt. Rcynicr,deLimoux,à'géde58 ans,
recueil 1734, 3 presses; le second, Guillaume Simon
le Comte, né à Verdun, âgé de 67 ans Pesclavium Postula vium Posciiiavum,
reçu en
1743, 2 presses. Puscluv, Puschlaw, Poschiavo, pet. ville
de Suisse (Grisons) dans le S. -Ë. de la
Perticum, voy. Particus Saltus.
Valteline (Basse-Engadine).
Pertisus Pagus, le Vertois, district de la
Ilaller (Bibi. der Scliwcizcrisclien Gesdiiclac,
Champagne; occupait partie du dép. de
VI, 2060) signale un Italien du nom de Landolfo
la Marne. comme ayant introduit la typographie et y ayant
Pkktusa ville des publié en 1550 li Staiuli de Puschiavo, in-4°. Nous
fit. Ànt.], llergèteSj avons àciter un ouvrage important exécuté l'année
dans la Tarracon., auj. Pertusa, bourg C) précédente et que n'a pas connu Haller Thomas
de Huesca. Erastus. Explicalio grauissimœ quœslionis utruin
près
excommunicatio, qualenus religionem intelligentes
Pertusium, Pertuis, ville de Fr. (Vaucluse). et a/nptexantes a sacratnentorum usu propter
achnissum facinu.i arcet, mandata nitalur ditiino
Perusia [Plin., Liv.J, ïhpcuoi'afStr., Ptol.], an excogitala sit ab hominibus. Aiilorc Clariss.
Pjkusio viro Th. Er. D. tfedico. Pesciavii, apud Baocium
[T. P.], (sur qq. livres Gatta-
in-4". Nous devons, il est vrai, re-
Sultaceterum,
polis), municipe d'Etru.rie, auj. Peru- connaître que nous relevons ce titre détaillé dans
gia, Pérouse, chef-lieu de délég., au N. le grand ouvrage de Graësse, qui indique cette date
de Rome; de 1549; tandis que A'ogt et Bauer signalent ce
université; biblioth., patrie
volume, mais à la date de 1589, et que Kreyiaget
de P. Vanucci, dit le Pérugin.' le cat. Willer en citent une édition de 1691 cepen-
J. B. Vermiglioli, le savant archéologue auquel dant, Eraste étant né en 1524, l'assertion de Graësse
on doit la traduction de la grande inscription étrusque n'est point inadmissible.
découverte en 1822. dans ses Principl della Melzi (Anon. et Pscud., III, 211); le cat. Tross
Stampa in Penigia (Ivi. 1820, in-8o), prouve que de 1867, no 571 le catal. Baluze, ceux des foires
l'introduction de la typogr. à Pérouse est antérieure de Francfort, Vogt, Bauer, etc., citent un très-grand
à 1481 (Maittaire), à 1477 (Tiraboschi), enfin à 1476 nombre d'ouvrages souscrits au nom de cette ville
(Peignot), et cite comme portant la première date pendant le xvi« siècle.
certaine d'impression plusieurs volumes à la date de Au xvue, nous citerons comme principaux impri-
1475, tout en admettant qu'ils aient été précédés meurs Peter Landolfo et Bonatto Minghino.
d'ouvrages publiés sans date, aie le quali sebbene Nous ne devons pas quitter Poschiavo sans men-
destituile di ognîdata di tempo, seno elleno da alcune tionner l'assertion de Coxe, qui dans ses « Travels
ciredstanze accompagnate, le quali ci danno motivo in Swilzerland » assigne à cette ville l'honneur
a crederle bene anteriori al 1475, prima epoca nelle d'avoir publié, à la date de 1560, le premier livre
perugine slanipe marcala a. Nous dirons, nous, fôrt imprimé dans la langue romansche (ou dialecte de
peu antérieurs à 1475, puisque le volume que nous la basse Engadine] il.cite un Alphabet, Credo et
allons citer, et qui passe pour être le premier exé- autres prières, édité par J. Tutschet (Biveronius),
cuti: dans cette ville, ne porte pas de signature, il in-8°. Le Long mentionne un A'ouiim Tcstamen-
est vrai, mais des chiffres et réclames, qui ne per- tum exécuté dans le même dialecte et impr. à Pusch-
mettent. pas de Ic faire remonter une date anté- law en 1607.
rieure à 1473; llainle date de 14T7 et en attribue
l'impression a l'Allemand Joh. Vydenaft ou Vydenast: Pessium, Ih'amov, Pestinu.m contra Atin-
LUluvs DE Vbaldis de Perusio. Lectura super VI. ville des Jazyges
cum, Metanastœ dans
Codicis. A la fin lïxplicil lectura sexti libri. C.
la Dacie, auj. Pesth, la plus
edila p exccllcntisximU utrivsqj iuris || doctorem grande
dtun llaldum de Ubatdis \\dcpusio. In-fol. en car. ville de la Hongrie, chef-lieu de comi-
i0i5 PETELIA. PETRISCUM. 1016
des trois bassins appelés Caktiiaros,Kov- seu responsa juris. Au v° du f. 206: Expliciunt
Oxpo;, Al'HRomsIUM,'AçpcSiaicv, et Zea, clegantissima roitsilia MaQnifici cqui Il tis lloma-
ni: Ac iurtscoimiUcfy étale noslra
zEx, à l'embouchure du Céphise, et à pii'/icipis)
Vomini Francisci de accoltis d Aretio. l'isis im-
cinq mille pas (le la ville; auj. Porto pressa. Anno Do. M°cccc°LXxxij° die ver o xxiij.
Leone, ville clprineipal port de la Grèce. ?)icn[[si'.s Martii. Laus ileo. Au r° du f. 207 Inci-
Une imprimeriey fut établieen 1838,et la typo- pit Itegislrum Ituius libri. In-fol. de 201 ff. à 2 col.
graphie de Hélias Christofidès y publia avec les de 69 lignes.
typesde Didot:le llecucildes constitutionsétablies En itii'i parait le premier livre portant un nom
par les diverses Assembléesnationales (le congres d'imprimeur; il est décrit par Molinf, dans ses
« Aggiumeal
1822;l'assembléed'Astros; te
d'Epidaureen i822;t'assemb)ced'Astros;
d'E~daurcen lecongres
congrès religioxe. Bnutetn FiciM'S délia Cristiana
de Trœzèncou congrèsd'Argos); ce recueil forme A la fin Impresso inpisap ser lorènzo
un vol. iu-8° fort bien exécuté. e sur agnolo fwrenlini del mesedi giugiw adi Il.
M.CCCC.LXXXUH.1.
PiR.iiEUS,TUifatEu;[Thuc], port de la Corin-
In-fol. sans ch., ni réel., de 112 ff. et 2 f. de table,
thie, auj. Porto Franco [Leake, Boblaye]. avec sign. a-oiiii, piii. qi. A la fin du vol. une lettre
Piranox [Geo.'R.], petite ville de l'istrie, deljarsile Ficin de a p., qui ne se trouve pas dans
les éditions précédentes.
• auj. Pirano, pet. ville proche de Capo En ldS5 on trouve à Pisc un imprimeur du nom
d'istria (cercle de Tricsto). de Crcgorio dcGente en 1MH Ugo de Rugeriis de
enfin en 1499 llicron. Auebaranus
Piratomtm[T. P.], dans la Norique auj., Reggio,
de Cruce, dont la marque typographique
lieginus
est une
d'après la carte de Muchar, Sckônbû- croix.
chel, sur le Danube.
Pis. Pot», bourg de Fr. (Somme) avait
Piuesle, IUif£(j'.a(,rU'.jsaîn, ville de ta Thes- été érigé en duché-pairie, sous le nom
saliotide, que Leake place auprès de de Créqui, en Hi52.
Petriiio, dans le pach. d'leni-Sheher.
PisAuniM [Liv., C;es., Mêla, PI., 1. A.],
Piriselm, Piiussa, Pétris, Pyritz, ville de Cor.. Jiua Félix ville dçsUmbn,
[Liv.],
Poméranic (Reg. de Stettin). détruite relevée Hëli-
par Totila, par
PlRNA, PlKNE.NSIS CIVITAS,MÏSIliX OppidlWl sairc, auj. Pesaro, ville d'Italie, sur
[Struv.], Pirna, ville du roy. de Saxe, sur l'Adriatique, chef-lieu de la delég.
l'Elbe (district et au S.rE. de Dresde). cf'L'rbino e Pesaro patrie de G. Rossini.
L'imprimerieexiste dans cette ville à la fin du Un assez grand nombre de livres hébraïques ont
xvii" siècle: Hcnrici Spilneri Ursprung Alt- und été donnés par plusieurs bibliographes comme ayant
Ncu-Dresden.l'irna, 1095,in-8".Ce livre sur l'bis- été exécutés à Pesaro ait XV- siècle, par les typo-
toire de Dresde'eut un grand succès, puisque l'on~ graphes juifs de Soncino; de lîossi [Ann. ïlebr.
compteonze éditionsentre cette édition de Pirna et Typ., P. 111, n° xliv et suiv.) a démontré l'inexac-
la piciuièr.e donnée à Dresdeen 1661.Citons en- titude ou l'absurdité ces éditions
core Pastoris Car. Scnf/ii, Historié t Befelidun- sont pour la plupart de ces allégations
apocryphes; d'autres portent
tjen, diedem llisclwfftlutmSleisscn angetlian voor- de fausses dates, d'autres de faux noms (le ville
dcn.Pirna, 1717,in-B°. nous n'avons pas à nous y arrêter.
Nous profiterons également de la circonstance
Piriim (au) summas Alpes [H. Hier.], dis- rectifier une erreur d'flayin
pour (p. 631), mu;
trict alpestre compris dans le Birnbau- donne aux presses de Pesaro une édition de S. Ber-
mer Walde. nardino de Sienne, qu'il faut reporter à l'actif de
Pescia.
Pirus FL., Tlslpo?[lier., Str.], fl. de l'Achaïe, Il est incontestable que le célèbre imprimeur
auj. le Kamenitza. Jérôme de Soncino établit une importante succur-
sale typographique à Pesaro mais c'est à l'année
l'mus Mons, der lleiligenberg montagne 1504 seulement que nous pouvons, avec Panzcr,
de la rive droite du Neckar^ qui do- signaler les premiers produits deses presses car
nous ne pouvons accepter
mine Hcidelberg. l'allégation
donne aux presses de Pesaro et cite avec la date de
d'llaym qui
Pisjï [Liv., PI.], llîsat [Pol., Str.], Wcrai 1500 une édition delà trad." d'un ouvrage de llaban
Maur dont le texte latin ne fut publié qu'en 1503
[Ptol.], n;<ra [Pol.], ColoniaJulia Pjsa- à Pforzheirn (voy. Haym, p. C12, 7).¡.
N'A, Pisanus i'ortus, ville d'Etrurie Voici le titre du vol. publié en 1504: Pomponii
auj. Pise, Pisa, sur l'Arno, célèbre ville C.aurlci Neapolitani, de sculptura, ubi agilur de
Simctriis, de lineamentis. De Physiognomia. De
du roy. d'Italie (Toscane).
Perspectiva. De Chimice. De Eclyposi. De Cela-
:\rchevêché université fondéeen 1343 concile lurà, eiusgiiespeciebus. Prœterea de cœteris spe-
1029 P1SAUKUS. PlSTORIA. ,1030
ciebtis Statuariœ. De l'laslice. De l'roplaslice. talus de insinualionibus excell. Dort. Antonii de
De Paradigmatice. De Tomice. De Colaptice. De Canaro. A la fin Impressum Piscic impensis
Claris scutptoribus, ac plerisque aliis rébus scitu nobilis iuuenis llastiani fdii sel' Jacobi Ghcrardi
dignissimis. Pisauri pênes Ilieronymum Soncinum, de Ortandis de Piscih opéra presbtjtcri iMureniii
1504, in-8". (D. Clément, IX, p. 90, Panzer, VIII, et Franchi [ralrum cl ftliorum Jacobi Garnis Flo-
p. 230). renlinorum opificum. Sub annis incarnationis
Parmi le très-grand nombre d'ouvrages exécutés m.cccc.Lxxxv. et die vu îMcnsis glana. In-fol. à
a Pesaro pendant 30 ans par le célèbre Girolamo 2 col. iinpr. en gr. car. romains.
Soncino. il nous convient de passer sous silence Un nouvel imprimeur apparaît en 1488, qui
l'interminable nomenclature des livres hébraïques donne une rare et précieuse édition de Végèce
et par contre de signaler l'Opera dell' arle mili- celui-là est Allemand et il signe: Sigismundus Dodl
lare (li Ant. Cornazzano, Poêla Piacenliiw, in de Jlilsclw, operis arcliiteclus (ou plutôt arclii-
lerza rima, 1507, in-8°, et les Slanzc bellissine e tecta).
ornalissimediLorenzo ciel' Medici, inlit. le Selve Qu'on nous permette de relater ici une singulière
d'Amore, 1513, in-8°, rarissime et charmant vo- assertion de Molini, dans ses Aggiunteal Panzcr,
lume, très-recherché des amateurs. qui ne tendrait rien moins qu'à faire de la la
première ville d'Italie qui ait possédé l'imprimerie.
Pisauhus kl., IsAunus [Lucan.], petit Il cite une pièce iii-ù° goth. (avec sign. d.): ):
fleuve d'Italie, auj. laFoglia. Incipit Tractalus de Jlalneis lucensibus et primo
de Balnco Ville dicendtt. est. A la fin: Expticit
I'isa v.'K,- PiSAN.fi [T. P.], Pelissanne, près tractatus de Ilalneis lurensibus quem artium ci
d'Alenson commune de l'arr. d'Ai.v, médiane docior exintitts magister Matlitus de
bendinellis de burglw mozano lucensis distric-
Bouches-du-Rhôhc [d'Anville]. tus cOpositit. Anno salulis si.cccc.LViiij. Impressum
Piscic Anno Salmis M.ccoc.i.viiij die xx iunii. C'est
PlSCAKIA, anc. AllDELICAOU AllTEUCA, PlS-
très-probablement 1489 qu'il faut lire mais cette
cmum, auj. Peschiera, ville delaVéné- omission de 30 années est-elle involontaire? Il faut
tie, sur le Mineio, au S. du lac de l'espérer pour la gloire du célèbre libraire et biblio-
de Mantoue). graphe florentin; cette pièce n'est point citée par
.Garde (prov.
Amati quant à Orlandi, t'inexactitude personni-
Piscaiiius FL., voy. 'Atkrnus. llée, il ne parle même point de l'imprimerie de
Pescia.
PlSCEN/E [PL], PeSENATIUMj Pf.SEN'ACUM,
ville de laNarbon. ville PlSCIACUM, V.Oy. PlNClACUM.
auj. Péiénas,
de Fr. (Hérault), au conll. de la Peine Pisciacum, Pissy, comm.deFr. (Somme).
et de l'Hérault. PISCINA,Fiscuinga, Kschîncjeii, abb. de
L'imprimerie parait remonter à Pézénas au Bénéd. en Suisse, du dioc. de Cons-
milieu du xviic siècle, et c'est àlC56 que nous pou-
vons la reporter: Abrégé de l'histoire des [rcres tance, fondée av. 972.
Hospitaliers de l'ordre du St-Esprit, par frère Pisjnum, Mitterburg, Pisino, ville de l'anc.
Nicolas Gaultier, commandeur du viême]ordrc. dans le cercle
Carniole, de Laybach
Pézénas, J. Boude, 1656, in-8o. La première édition
de ce livre rare avait été donnée à Paris en 1653, (Illyrie Autrichienne).
in-12. Est-ce à cette localité que se rapporte la note
En 1663 et 1666 nous trouvons des volumes indi- bibliographique suivante, que nous fournit V Index
qués au catal. Secousse (n° 5693) et par le P. Le général des livres imprimés de 1593 a 1600 (Leipz.,
Long (I, Ù02). ex off. Grosiana, 1600, in-4c) ? nous ne pouvons
Enlin, en 1676, est publié un volume important; l'affirmer: Cliristliclie abgenoliglc (sic) vnnd abge-
c'est le Catal. général des Gentilshommes de la trungene Veraniworlung Chrislianœ roncoritia:
province de Languedoc, dont les titres ont été anff'las grewlicli Schmachbild vnd Schmaclibucli
remis devant jV. de Bczons, mis en ordre par fll. de der Caluinisten, sosie Bergisclimonslrum gênant,
Cana; Pézénas, J. Marlcl, -1618, in-fol., désigné à durcit Mamicum Althircntum, etc. Mittclburg, bey
tort au cotai. La Roche la Carelle de 1867 (n°1057), Jona Schôner, 1593, in-4°.
sous la date de 1626.
Les arrêts du conseil en date de 1704 et de 1739 PlSONIUM, VOy. POSONIL'M.
conservent un imprimeur à Pézénas, et le rapport Pisoraca la affl. du
fait à M. de Sartines nous donne le nom du titu- Pisiiercja, Duero,
laire en 1764; il s'appelle Joseph Funier, âgé de 'riv. delaVieille-Castille.
45 ans. et possède deux presses; il est établi par
arrêt du 12 mai 1759 (cet arrêt avait fixé à 20 le Pist.k, Pistus, Pistres, Pitres, commune de
nombre des typogr. de la province de Languedoc). Normandie (Eure); dans l'anc. Tellau,
auconfl. de l'Andelle et de la Seine;
Piscia, Pescia, ville épiscop. de l'Italie
célèbre au temps des
(Toscane). Carlovingicns
conciles en 802 et 809.
L'imprimerie fut introduite dans cette petite ville
au W'u siècle par un prêtre Ilorentin, qui porte PlSTORIA [Plin.], nitJTMÎa [Pt0l.], PlSTOIW
un nom glorieux: c'est Francesco Cenni; mais ce ne
[I. A.], PlSTOHA [T. P.}, PlSTUHMi [G. R.],
peut Cire le fils du grand orfèvre Bernardo
ville d'Etrurie,
Cenni, le père de la typographie florentine, car il auj. Pistoja, Pistoie,
s'intitule tils du Florentin Jacob'o Cenni. Il nous sur la Brenta, dans la prov. de Florence
est bien permis au moins d'accorder à ces Cenni Catilina
(Italie) y périt les armes à la
l'honneur d'appartenir à la famille du typographe
main.
auquel on doitle Virgile de 1472.
1m C'onfessionc ai S. liernardino na Sieila vol- Falkenstein, et Cotton d'après lui, donnent 1643
gare divisa in dodici regole. A la fu lu Pescia comme date de l'introduction de l'imprimerie à Pis-
per M. Francesco Cenni Fiorentino 1485 a di idti- toja voici le tilre du vol., exécuté à cette date
modi r'ebbrajo, in-4°. (Pâques tombe le 3 avril.) luttera di Vincenw Comundi a Dcsiderio Aloiile-
Quelques jours après il publie, mais en associant magno sopra il teutaliw di guerra conlro Pis-
le nom de son frère l'rectarus et solennis trac- 1613, in-4" (Ilaym.
toja. l\\ pel Fortunati, 110)
110).
1031 PISTUS. PLEVISACIUM. '1032
Mais nous trouvons dans labibliogr. allemande une à Plaisance en 1Û83; il y exécute un vol. in-fol. gotb.
trace d'imprimerie antérieure: Alessandro Gilli, fort rare De llyàernia Thomcc Tabula origina-
istoHa delle attioni heroiche e memorabili im- lium sive llanipulus Florum sec. ordittent alpha,
prese faite in Hloscovia det Bè Sigismundo 111. beti extrada ex libris xxxv.i auclorum. Placentiœ,
Pistoja, 1627, in-4°. per me Jacobum de Tyela Alemanum, anno 1Û83.
llaym ne cite de cet auteur que son Histoire des
soulèvements de Pologne. Pi.adella villa Car. a.
[Charta Simpl.
M. Cotton dit que le premier imprimeur de cette Bladel, commune de
913], Belgique
0
ville. Siloia.no di A. l'elice, s'y établit en 161!i (1).
(Brabant).
Pistus Plistus localité de
[T. P.], [G. R.],
Iszmit.
Plagense Cœnoii., Schlôgl, abb. d'Autri-
l'Illyrie Grecque, auj. che.
Pitanus fl., Tltratoç, en Corse, auj. il
PLANA, la Plaine, bourg de l'Anjou, près
Canale.
Cholet (Maine-et-Loire).
PmrecusAINS.[Pl., Mêla], Uêmoûai.[Str.], Planasia ixs. île de la Médi-
IllOwoûoaa [Ptol.], voy. TËNARIAINS. [PL, Tac.],
terranée aub. de l'ile d'Elbe, auj. Pia-
Pitinum, IIîTivov [Pt.], municipe de l'Om- nosa.
brie, auj. Pitino, en Toscane, sur la Plantemum, Piantedo, commune de Suisse
Foglia. (Tessin).
PrroviA, Pitecl, ville de Suède, à l'embou- ITxâTaia He-
Plâtra [PL, Cic], [Hom.,
chure du golfe de Bothnie. nxarataî
rod., Paus.], [Thuc, Str., Pt.],
ville de Bœotie, célèbre par la victoire
Pitveris (Pitueris) CASTIIUM, Pithiviers,
ville de Fr. (Loiret). des Grecs en 479 av. J.-C.; ses ruines
se voient auj. près de Kokhla.
M. Cotton fait remonter à 1771, et M. Ternaux
à 1776, l'imprimerie à Pithiviers:
eaux minérales de Segray.
Genet.Analyse
Pithiviers, 1776, in-So.
des
PLATENA, Pindena, bourg d'Italie, dans la
Pendant la révolution l'imprimeur de cette ville délég. de Crémone.
s'appelait Guillot-Videlle.
Plavia, Plavia Variscorum, Plaum, ville
Pityonesus [Plin.], IltTuovïiioç [Plat.], île du roy. de Saxe, sur l'Elster (distr. de
sur la côte
de l'Archipel, de l'Argolide, Zwickau).
auj. Anghistri. Falkenstein fait remonter al6701'impr.danscette
ville avec un Traité de l'accentuation hébraïque
PlTYUS/E INSULTE [PI., It. Ant.], IlrruGÛaai, tle G. S. Dorfelliim, en allemand, cité par Le Longi
ITiTÙcuaffai [Str.j les petites Baléa- Voici un livre de théologie à la date de 1679, qui
Ptol.],
res (Fm%mentera, Mça et Cabrera). n'est pas sans importance Jialllias. Meisncr. Quœs-
tiones vexatœ an semper in forma syllogistica de
ville des rébus thcologids disputandum sit an Christus
Placentia, nxaxsvTΜ, Anamari, tempore mortis verus liomo fuerit, etc. Plavia!,
sur le Padus, dans la Gallia Togata, 1679, in-&°. Ce livre a servi aux célèbres écrivains
auj. Piacenza {Plaisance), ville d'Italie, Strauss et Nicolas.
au N.-O. de Parme, près du confluent
Plavis fl. [P. Oiac.|, dans la Vénétie, auj,
de la Trebbia et du Pô; évèché, bi-
la Piuve.
blioth. Patrie de Ferrante' Pallavicino
et de Lorenzo Yalla. Plebs Armagili (A'Armagilus, S.-Ermel,
remonte à Plaisance au xv» siècle confesseur), Plouei"me1,Ploèrmel, ville de
L'imprimerie
un typographe italien, natif de Crémone, en est Fr. (Morbihan).
l'introducteur, Biblia Latina. A la fin du Vieux
Testament: Uel' leslamilû a religiosis uiris ac Plebs Desiderii, PloudiTy, comm. de l'ar-
prude» || lissimis correctû atqj p me lohanë rond. de Morlaix (Finistère).
pétrit a' || ferralis cremonèsè placèlie impssuz.
m.cccc.LXX. Plebs Ërdegati Plouégat,
Anno\\dm. quinto felicit explicit. (S.-Ergat)
Puis vient le Nouveau Testament, dont la souscrip- commune de Bretagne (Finistère).
tion ne répète ni la date, ni le nom de l'imprimeur
lé vol. se termine par la traduction des noms hé- Pleis (TERRA DE), cum ecclesia S. Syl1!estl'is.
breux à la fin desquels on lit: Biblie vocabuloZ commune de Ste-Maure
l'laix, près
interprelationes expliciunt. In-d" sans ch., réel.
ni sign., de 358 tf. à 2 col. de 60 lig. en caract. gothi- (Indre-et-Loire) (?).
ques très-petits et très-nets l'index des noms hé- Plemmymum Punta di
breux comprend de plus 34 ff. Cette Bible est remar- prom., Gigante, cap
quable par l'exiguïté et la netteté des caractères àl'E. de la Sicile.
qui ont servi à l'impression; l'exempl. de la
vente La Vallière, acquis par le libraire Strattman Plestjna [Liv.], ville des Marsi, auj. Pes-
pour la bibl. impér. de Vienne, était parfaitement chiolo, suiv. Reichard.
complet, et comptait 392 ff., ainsi que le déclare
Van-Praët dans le précieux catalogue annoté avec Plebisavia, Piova
Plevisacium, PLERISACUM,
tant de soin par cet excellent bibliographe, cata- di Sacca, Pieve di Sacco, bourg de la
logue conservé religieusement à la Bibl. impér. de
Paris. Vénétie, dans le Padouan.
Dibdin décrit longuement cette Bible au tom. I, Les juifs fondèrent drfns cette petite localité, au
p. 27 de la Spenceriana. xv» siècle, une de leurs premières olficines typo-
Un Allemand du nom de Jacques de Tyela apparait graphiques;en 1475, il en sortit un ouvrage impor-
1033 PLEX1TIUM. POISDORF. 1034
tant, que décrit fort exactement l'abbé de Rossi:. pet. ville du Wurtem-
Pobisga, Bopfingen,
II. Jacobi ben Ascer ArM turim, sioe iv ordines.
l'iebisacii, anno v.ocxxxv. Christi mcccclxxv. Pet. berg, près de la frontière de Bavière.
in-fol. en beaux car. hcbreu\ de trois grandeurs, Pocrkium com-
sans ch., réel. ni sign., de Û6d 1T.à 2 col. de 5'i lig. [T. Peut.], Perrigny,
(sur papier, à la Bibl. impér. ). C'est te second ou- mune de France, près Bourbon-Lancy
vrage entièrement impr. en hébreu. (Saônc-et-Loire), suiv. d'Anville.
Au v° du dernier f. on lit une souscription en
vers, dont voici la traduction Absolulumporro est Poczatec, pet. ville de Bohème, à G6 mil-
artificium ope Il ris sancti, vcl diuini cultns, Il les S.-E. de Prague, dit M. Cotton.
Ferla II. die xxvm mensis\\ Tatmiz, qui est men- Balbinus (Bon. docta) dit qne l'archidiacre de
sis quartus, |] Anno v.ccxxxv. œrcœ prte~xa: Il
l'iebisacii in clonto R. Pilsen, Thomas aiworowski, fit imprimer dans cette
Al escultltm II cnt/rtontinc à la date de ses Sermones de
petite localité, 1552,
Kosi, qui bcnediclttssit (I e~ntrnc et usque in sectt- l'cemtenlia.
lum.
Cette édition a été souvent annoncée sous la
fausse date de 1478 (vov. les Ann. Hêbr. de de
PODEMNIACUM, PODEMPNIACUM, PoliqnOC
ltossi), et Pasini (Cod. Bibi. Tant:) décrivant le bel commune de Fr. (Haute-Loire); anc.
exempl. sur vélin de la Bibl. de Turin, l'a brave- vicomté, puis marquisat, enfin duché
ment mis au rang des manuscrits. ruines d'un château célèbre, construit
Plkxttium (mur de clôture), Pt.esseium. sur l'emplac. d'un temple d'Apollon.
pai.at. prope Turones, Plessis du parc lez Podiolum, Poujols, commune du Langue-
Tours, Plessis-lez-Tours, anc.. chàt.roy., doc (Hérault).
où mourut Louis XI en 1483 auj. com-
PODIUM voy. Anicium.
mune de Fr. (Indre-et-Loire); Du Cange'
pense que cette localité est la même PodtumAlbahii, Puylavicr, Puilobier, com-
flue les Montilz Juxta Turones. mune de Fr. (Bouches-du-Bhône).
Pijmutbm, voy. Tamah/e Ostium. PodiumAndegavense, le Puy -Notre-Dame,
la Pleisse, riv. de affl. de bourg de l'arrondissement de Saumur
Pussa, Saxe,
l'Elstcr. (Maine-et-Loire).
ville des
PodiumCelsum, Puycelet,Puicelcy, bourg
Pustia Pres'-
[Liv.], Sabini, auj. de Fr. (Tarn).
tia, dans la Sabine.
Podium Cebetanum, voy. Julia Ltbyca.
Plœna, Ploen, Plan, petite villedu Holsteih,
Podium Episcopi, Puy-l'Évêque, du
anc. résid. des ducs de Holstein-Plôn. bourg
Quercy (Lot).
Iinpr. en 1670 Frid. Cogclius. Utliinischc Stadt
CedâclUniss. Ploen, 1670, in-12. C'est de cette Podium Laubentii, Puilaurens, pet. ville
petite ville que l'imprimeur distingué de Paris, du Languedoc sur les front. du Rous-
M. l'Ion, lire son origine.
sillon (Tarn) anc. titre de duché; les
Pi.otve INS., voy. STROPHADES. réformés y avaient érigé0 une académie
l'r.OTINOPOUS [I. A., T. P.], HXcotidoitoXi; au xviesiècle.
ville de Thrace, .auj. Dsjisr- woie-
[Ptol.J, Podlachia, Podlachien, Podlaquie,
Erkene, au S. et dans le pach. d'An- wodat de l'anc. Pologne; auj. gouv.
drinople. russe, entre le Bug et la Vistule.
PMniBAnu ins., petite île de la côte d'Es- Podolis PALATINATUS,Podolie, Kamenetz-
pagne, à la hauteur du cap S.-Martin. Podolsk, anc. woiewodat de Lithuanie,
Plumuata Ecclesia super Yigennam, loca- puis de Pologne; appart. à la Russie
lité du dép. de la Vienne, qui a perdu depuis le premier démembrement de
son premier et s'est appelée 1772.
nom, pos-
térieurement S. DlONYSIUS DE VAI.LETA, Pœdicum, noîSixc-j Adelsberg, en
[Ptol.],
Vaux, Chàtel- esclavon Postoina, ville de
puisYAU-ETA, auj. près l'illyrie
lerault Autrichienne, chef-lieu d'un cercle dans
(Doublet, p. 728).
le gouv. dQLaybach.
Pr.iniBiNroi,Piombino, ville de l'anc. Tos-
cane, chef-lieu de princip., en face de Poisdobf, Poistobf; bourg de la Basse
l'ile d'Elbe (Italie) a pris son nom de Autriche (Mannhartsbergkreise).
ses mines de plomb argentifère. Nous trouvons, sous différentes formes,
à Poistorf, que nous analysons à titre
traces
d'imprimerie
Ce n'est qu'à partir de 1731 que nous trouvons de renseignement: un ouvrage historique est indiqué
trace d'imprimerie dans cette ville Ser Impo, dans Haym, aux catal. Floncel et Pinclli, avec trois
ovvero la Moglie C.iudice e Parle, ed il Marilo souscriptions diverses Guerre d'Italia Ira la
più onoralo ciel suo bisogno, Commedia ai Çiro- Seren. Rep. di Veneiia e gli Arcidticalt (li Casa
lanw Gigli, tirala det Francese. Piombino, 1731, d'AusIria, e tra Filippo III lie di Spagna, e Carlo
in-8°. Jïnnnaniielc Duca di Savoja, seguite dtill' anno
1615, sinpallacapitulazione di l'ace desefitte da
Plutium, Monte Pulciano, voy. MONS Poi.-
Pomponio EmtUani ililanese, in-ft" de 91 pp.
CIANUS. llaym dit « Senza nota di stampa » le cat. Pinelll
1035 POLA. POMPEIANUM. 1036
dit aPoislorf, 1015» ce qui doit être une erreur dont il parle, a passé en vente, lorsde la première
de dale, la paix n'ayant été conclue qu'en 1617; vente Eusscheren l'an IX (n° 1736).
et le cat. Floncel « in Poistorf, per Peter gat, Ce rare vol. est de format in-folio; Dibdin.
senza anno • ce que répète Libri (1861, n" 3757), d'aprèsl'exempl. duducdcCassmio,acquispar lord
qui dit seulement «cirai 1617». Spencer, et Debure, dans la Jlibl. iustr. en ont
Vogt signale une édition latine imprimée7 à Milan donné une description minutieuse.
de ce rare volume. auquel Mêlai consacre une ton-
gue notice Freytag et Bauer le mentionnent éga- Polmarcum, Posimarc, Pommard, bourg de
lement. l'arrond. de Beauhc (Côte-d'Or).
POLA, VOy. PlETAS Jui.IA.
Polnoii, bourg de Prusse, dans larég. de
• Polemniacum, Pouligny, bourg de l'ar- Côsslin.
rond. du Blanc (Indre). Les juifsy montèrentune imprimerie en 1791.
POLIAGO VILLA, PoiJAGUM, PoiXIACUM SUpdf Polocrnsis Palatjnatus le woieioodat de
Ligerim [Chart. Clun.J, Pouilly, ville Polozk ou Polotsk, dans l'anc. Pologne 0
de Fr. (Nièvre), sur la Loire. = Pouil- (Russie).
ley, commune du Doubs.
du dép. POLONIA,la Pologne, Polsk, Polen, anc.
Policiina, IToXfxva [Polyb.], dans la Laco- roy. d'Europe, que la Russie, la Prusse
nie, auj. Kunupia [Leake], et l'Autriche se sont iniquement par-
Polimartium [Paul. Diac], en Etruric, auj. tagé dont les oppresseurs cherchent
à détruire la nationalité, la langue et
Bomarzo, sur le Tibre (com. de Rome).
jusqu'au souvenir, mais qui, nous l'es-
Poliniacum,Poligny, petite ville de Fran- pérons fermement, reprendra un jour
che-Comté (Jura). Ce fut là que naquit sa place au soleil et son rang dans le
le médecin de Louis XI, Jacques Coic- monde.
tier.
Polosum,TToXoao'v [Pt.], dans la Bœolic,
POLINIANUM, voy. TURKES AURELIAMI. auj. Sccamino, bourg près de Tanagra."1q
Pollentia IToXXevTÎa [Pt.,
[Mêla, PI.], Str.], POLOTIA,voy. PELTISCUM.
ville de l'île Balearis Pol-
Major, auj.
à la pointe Polten (ST.), pet. ville d'Autriche, sur la
lenza, N.-E. de Majorque.
Traisenfluts (entre Vienne et Lin/.).
POLLENTIA [Cic, PI.], noXevria [Pt.], ville Oncite llapliaet Morgenslcrn Œstreicliiscite
de la Ligurie, auj. Pollenzo, sur le Ta- Ilelden des XV11 xmdXVlll Jahiimndeit. Si-
naro. Polten,17S3,in-8°.
POLLIACUM, VOy. POLIAGO. Poly.-egos ins., ile de la mer /Egée, auj.
Pollianum Rus, Polliano, Pogliano, village Polino, l'une des Cyclades.
d'Italie, dans la prov. et à deux lieues Polygium, Bowïgiies, sur l'étang de Thau
de Vérone. (Hérault).
L'imprimerie exista dans cette localité infime à
une date extrêmement POLYMMACUM, POLINIANUM, PoligiimiO, ville
reculée voici, à la date de du Napolitain, dans la Terra di Bari.
1476, le senl spécimen connu de cette typographie
Petrarcha 11: Libro degli lluomini: l'amosi
Compittato: per Miser: Francisco: Petrarca POLYRRHKNIA, IloXupfSvfa [Str.l, IToXûfp«va
[Ptol.], lloxûpnv [St. B.], ville de l'île de
ad istancia di miser Francisco (ta- Carrant Si-
gnorc di Padua. Cominciando da Romoln pl'imo
Bc di Borna. A la fin des quatre premiers fi. limi- Crète, auj. Palœokastron, au S. de Kisa-
naires, qui contiennent la table, se lit cette sous- moKasteli.
cription Pomarii MONS, Bamngartenberg, abb.
Illustres opere hoc viros perire d'Autriche.
Francisci ingenium vetat Petrarcha;.
Non scripto calamo anserisve penna PomariuMj Pomerium (le Verger), Baum-
Antiqoarius istudxre Feux
Impressit Fuit Innocens ZILETUS gart, Baumgarden, abb. de Citeaux,
AdiutorsociusqucRORE Polliano. > du dioc. de Strasbourg (Bas-Rhin).
.M.C:C:C:C;LXXVl. Le célèbre Missale de la réforme de Cîteaux,
Verona ad lapidem iacente quartum. impriméà Strasbourg en M87 par Griininger, fut
KL:.OCTOBRIS exécuté par l'ordre et peut-êtresous la directionde
Puis vicnnentdcs poésies in terza rima comprises l'abbéet du chapitrede ce monastère.
en 5 pages et le texte de 236 fi. à 40 1. avec sign.
Cil-Zimi. Les deux premiers cahiers sont sans si- POMERAKIA,POMERELLIA,/« POmérOllie,
gnature le dernier f. se termine par ces mois Pommera, province prussienne, divisée
Soli dco honor et gloria. en 3 régences; chef-lieu Stettin.
En tête de chaque notice biographique sont dis-
posés des cartouches en blanc, qui paraissent avoir Pomonia ins., Mainland, la plus ZD grande
été gravés sur inétal ils étaient probablement desti- des Orcades.
nés à recevoir des; portraits enluminés, ainsi que l'a
fait remarquer M. Debure {Bibl. inslr., n°6101);); Pompeianum, Panigliano d'Arco, pet. ville
l'exempt, avec ces portraits dessinés et enluminés du Napolitain [Graësse].
1037 POMPE! PONS ISES. 1038
Pompeii [Mêla, Tac., PI., Sen.], n&p.imtci dePont-Audemer: Psalteriù. secundû usû Lexovieù
vénale habetnr apud Giiitlermû (tu Val. lit pO-
[D. Cas.], nopuroxia[Str.], Tlou.irrfa [D. tcatidomarl cOmorail, 1533, 'pet. in-fol. goth. de
Mal.], anc. ville de la Campanie, ense- 128 ff. à 2 col. ave5 rubriques en rouges, plain-
velie sous les laves du Vésuve, l'an 79 ebant et lettres ornées: au v" du 8S« f. on lit
Finis psalterii, sCdm usum Lexô, cum canlu et
de J.-C.; retrouvée en 1755, elle est en uotta ad verum exemplar nuper impressû sumpti-
partie déblayée auj., et près de son bus honesti viriGuillermi du Val. In ponteaudomaro
s'élève le bourg de mor.im lencntis. Anno domini M ccr.nc.xxxiij. clic
emplacement été
vero xij mensis nouemhris. «Ce livre a-t-il
Torre deïï Annonciata. impr. à Pont-Audemer ? » demande M. Frère, qui
penche pour la négative, tout en admettant qu'il
Pompei.o, Wcu-tXùn, voy. Pampalona. pourrait être le fait d'un de ces typographes ambu-
POMPONIANA INS., VOy.MESE. lants, exerçant leur art de ville eu ville, ainsi que
nous l'avons vu souvent mais le fait inOine d'un
POMPTIN*PalUDES [PL], IIovTÎvat).!u.vai[D. libraire établi dans cette petite ville, sous Fran-
çois 1er, est bon à noter.
Cass.l, les Marais Contins, Palude Pou- Au commencement du siècle suivant nous trou-
tine, clans la clélég. de Frosinonc. vons une pièce politique publiée sous la rubrique
de Pont-Audemer, et avec le nom de l'imprimeur
Poneropous, voy. Phiuppopous. Jean Pciil mais le fait de son impression dans la
PONS, au Pontem. ville dont elle emprunte le nom nous parait fort
Ce nomest employéau XVIIe siècle par les publi- improbable; Ordonnances et riglemeiitsaônèranx
de messieurs delà religion prétendue réformée
cistes réformés pour désigner Cliarenton (voy. ternis il la Rochelle; ensemble ce qu'ils avaient
Caiuktonuji). Ainsi nous trouvons Itonald, de envie de faire contre S. M. Ponl-Audemer, J. Pelil,
la camp. de Jésus. Responseapototle'tiquer7 l'Anti-
cotonel n ceux de sa suite. Au Pont, 1611, in-8". s. d. in-8°.
Le calai,des livres imprimésà Cliarenton,ou du Pont-Audemer ne figure point aux arrêts du con-
moins souscrits ad usumEcclesiœ Carentonien- seil denOfi et de 1739, non plus qu'au rapport pré-
senté à M. de Sartines en 1701.
sis• a été publiéLa Haye, te 8 mai 1722 ilest
important.en ce qu'il est terminé par une «Èiblio- Pons Arc^e Ehurovicum, Pons Ancuu:
tlieca Ânonymiana». ». [Ch.
Abb. Boni Portus], Pons Arcarum [Ch.
Pons Abratis Pont-l'Abbé, bourg de Nor- Pons Arcus
Phil. Aug. 1217], [Vales.,
mandie de l'arrond. de Valognes Not. G ail.], Pons Arcuatus, Pont de
(Manche) = ville de Bretagne, de l'ar- l'Arche, -ville de Fr. (Eure), sur la Seine,
rond. de Quimper (Finistère). concile en 1310.
PONSAD Ioaunam, Pont-sur-Yonne, bourg Pons Bruga.
AruljG, voy.
de Fr. (Yonne).
Pons Aureoli, voy. AUREOLUS Pons.
t Pons ADLiuehim, voy. PONS Sabii. Pons AVENI, Pont Aven, bourg et petit
PONSADMontionem, voy. Mussipons. sur l'Aven
port de France, (Finistère).
PONSADRiienum in Thevebis, voy. Ander- Fregei.l.
PonsCorvi, voy.
NACUM.
Pons Duusi, sur l'Eisach, dans la Rha>
PONS AD Sequanam, Duohecim PONTES
tie on place ce yonlhBotzen, en ital.
[Greg. 'fur., Fréd.], Pont-sur-Seine, ville du Tyrol, sur
commune de l'arrond. de Nogent-sur- Bolzano, placée
l'Eisach, un peu avant sa jonction avec
Seine (Aube).
l'Adige.
Pons Aïui, PONSAru.k, voy. Ariorica.
Pons Dubis [T. P.], station sur la voie de
Ponsj-Eni [It. A.], au /Enum [T. P.|, station Chàlons a Besancon, auj. Pontoux,
de la Rhtotie, auj. Pfùnzen, bourg du localité du dép. (le la en
Côte-d'Or,
Tyrol, près de Rosenheim; la carte de remontant le Doubs, un peu au-dessus
Muchar place cette station à Ennsdorf, de Verdun-sur-lc-Doubs [d'Anville].
près de Kraiburg, et quelques géogr. 0 Pons ville de Fr.
t'ont confondu avec OEnipons. Episcopi, Pont-l'Èvéque,
(Calvados).
Pons jEraiuus [1t. Hier.], station de la
Impr. en 1808 [Frère, tom. Il, p. II] Projet
Gaule Narbon., entre Arelate et Ne- d'un port tic refuge rl dtablir sur le banc de
mausus, qui devait être un pont à l'Éclat, proche le Havre. Pont-l'Evesque, d'Auge,
péage, et que d'Anville traduit par 1808, in-!io.
Bellegarde, anc. baronnie, auj. com- Pons Felipe, Ponteleba, Pontafel, bourg de
mune du dép. du Gard. Carniole, sur la front. de l'Illyrie et de
laVénétic.
PONS Alvemari, Pons Audomari, Pontiau
m; Mer, Pmit-Audemer, ville de France, Pons Fractus, voy. Lugeolum.
chef-lieu d'arrond. (Eure); cinq conci- PONS Isakjï, Pons OEsle, voy. Briva Isa-
les de 1-257à' 1305. R/E.
« Un Psautier à la date de 1533 est cité par
.M.Frère (11,p. 425)comme publiésous la rubrique Pons ISES, voy. An Pontem Isis.
039 PONS LONGUS. PONTES. 1040
Pons Longus [I. A.], sur la via Flaminia, ,Pons*Ursonis,dans le pays des Ambibarii?
.iuj. Ponte del Candélaro, en Lombar- Pontorson, anc. place de guerre, qu
die. > marquait la limite de la Bretagne et
Pons Mansuetina [I. A.], PONS Socioruji de la Normandie, auj. bourg du dép.
de la Manche,à l'embouch. du Coues-
[I. A.], station de Rannonie, placée, non.
suiv. Mannert, près de Dornbovar, sur
M. Frère cite un petit volume, souscrit au nom
le Kapos (Hongrie). de Pontorson, et qui, bien que sansdate, peut être
adlsaram [Ch. reporté à l'année 1600; ce livre a-t-il été imprimé à
Pons Maxentle (Sanct.e), Pontorson par Jean Le Fèvre? Voilà ce qui aurait
Rob. R. a. 10)6], Pons Mexentii, Pont- du être prouvé par M. Frère, mais ce qui ne le sera
ST. Matxent, Pont St-Mexance, anc. Li- pas par nous Jean Brouaut. Réplique aux illu-
sions et fumées de F. François Feu-Ardent contre
TANouRiGA (litOa'j.Pont-Sainte-Maxence, la proposition de la vérité
orthodoxe du corps du
ville de Fr. (Oise). Christ. Pontorson, Jean le Ffcvre (1600), pet. in-8°
de 115 p. (voy. Frère, 1, p. 151).
Pons Mos.e, voy. Trajectum. M. Cotton (Typ. Gaz., 1806) cite un second volume
Pontorson parce Jean le Fèvrc en 1601.
PONSMur.b, Phukka, Bruck an der Mur, imprimé
ville d'Autriche (Styrie), chef-lieu du PONS Uscjî [T. P.], station de la Panno-
cercle du même nom. nie, auj. Bobota, près de Vukovar, dans
la Slavonie Civile (Hongrie).
PONS Nartuï [G. Rav.], Brevis Martin
[I. A.], ville des Callaïci, dans la Tar- Pons Valensis, Pont-de-Vaux, ville de
sur la Reyssouse
rac., auj. Narla, sur la riv. du •môme France, (Ain).
nom, sur la route de Braga à Lugo. L'imprimerie à Pont-de- Vaux, suiv. M. AI. Sirand
{Jiibl. de l'Ain), ne peut être reportée qu'à l'année
Pons Nevt* Timaunitm (?), local. des Cal- 1785; la première typographie a été mantée par le
gouverneur de la ville, Charles-Emmanuel
laïci Lucenses, auj. Puebla de Navia. de .-cellery', qui écrivait et s'imprimait lui-même.
liorjon
[Reichard]. mais ad usum amicorum seulement la plupart
deses opuscules ne sont tirés qu'à 25 exemplaires;
Pons OEni, voy. OEni Pons. · il a réimprimé les Noils de Borjon, son aïeul, im-
primés en 1738 pour la première fois, et peut-être
Pons PERRons [Chr. B. Dion.], Pons queji bien à Pont-de-Vaux même. Ch. Emm. Borjon datait
Petreum dicunt, Pontpierre, commune ses productions des localités voisines, Genève. Mâ-
de Franche-Comté con, etc. Son premier Promenade d'un
(Doubs); ou, suiv. ouvrage,
Bressan, 1785, in-12, est daté de Genève. Un chef-
D. Bouquet, Pierrepont, commune de d'œuvre de patience, c'est un Office des J'intlens de
Picardie (Somme). Ponl-de-Vanx, imprimé lettre par lettre a\ec de
t'encre de diverses couleurs; typogr. parlant, ce
PONSSabii, (DESabiacum, Ce), Pons An LICE- chef-d'œuvre doit être fortlaid.
Le second imprimeur de la ville est Jean-Pierre
rim, PONS Saii les Ponts de Cé, ou de Moiroud, dont on a en 1797 les Nolls maçonnais et
Sé, ville de Fr. (Maine-et-Loire), sur la les Noêls bressans (voy. Nodier, Descrip. rnis.
Loire. n° 642).
PONSSaravi [T. P.], PONSSarvix [1. A.], Pons VETUS, Pontevedra, ville d'Espagne,
On irouveen 1743 un livre publié sous la rubrique Port. BallijE, Portus Baldus, Port-Bai!,
de St-I>ourcain, mais il est presque certain que le pet. port de Normandie (Manche).
lieu d'impression est dissimulé L'Avocat du Dia-
ble, ou mémoire historique sur la vie. du Pape Port. Brunpulus, voy. I'roxdulum.
Grégoire XII.. avec des mémoires sur la butte
de canonisation de Vincent de Paul. A Saint-Pour- Port. Calensis, Urbs Portuensis, vov.
çain, 1743, 3 vol. in-12. Attribué par Barbier au CALE.
curé de la paroisse de St.-Barthùléiiii, à Paris, l'abbé Le nom portugais du premier impr, de Porto,
Adam.
est Vasco Dias do Frexenal.
PORTICENSES [I. A.], PORTUS SULPICIUS, M<!Cl- Port. COSANUS, voy. Cosa.
na, bourg de l'ile de Sardaigne, près
du Monte Sarcllidano. Port. Daver.nus, voy. Dubius.
Port. Pons Dubis.
dans l'île du même nom sur la
POIITSEA, Dubis, voy.
côte du Hampshire; dépend de Ports- PORT. ERICUS, voy. Euycis PORT.
month, dont on peut la considérer POliT. Ferrarius, Ferratus, voy Argous
comme un faubourg. Port.'
L'imprimerie fut introduite à Portsea en 1797
L'imprimerie lemonteraii dans la capitale de l'ile
[Cotton]. d'Elbe jusqu'aux premières années du siècle dernier,
MaGiNUS PORTUS. si l'onadmettait J'assertion de Fabricius, qui cite com-
PORTSMUTHUM, voy. me imprimés dans cette ville en 1711 les uLctlcrc
Port ou Porta de rabricio Pignatelli, •
Portua, (?), dans le dioc. apologeliche slorico-legali,
in-ft" Nouscroyons ce livre, qui est sans nom d'au-
de Nimes; deux conciles en 886 et teur, sans désignation de lieu, et sans date, imprimé
89 [P. Le Long]. à Naples, à peu près vers 1710.
Nqus citons ce nom parce que nous trouvons l'OHT. GllATIANUS, VO)\ FrANCISCOPOLIS.
trace d'imprimerie dans cette localité en I6Ï1O et
1G41 Liberti Aliquoli (sic), lToir,u.!iTwv lift. xl. Port. PORT. Romantinum
Gruarii, [Plin.],
Portuœ, 1640, in-8o, et Inlerludia et Dtalribœ cjus- Porto Gruaro, ville de la Vénétie,
rfem. lbid., lG41,in-8°. Aliqitotus est ici pour Aqui- pet.
surle kil. d'Udine.
lonus, dans le catal. des Elzevirs publié on 1681 Leone, à 32 S.-Q.
dont nous extrayons ces deux volumes, et Libertus
Port. Hercuus, T. P.],
Aquilonus sont des pseudonymes, que Baillet, dans (Cosani) [It. A.,
ses Autcurs déguisa, traduit par Jiertilus Ca- Porto d'Ercole, port de sur la
Toscane,
miti. Méditerranée.
Mais le titre exact de ce vol. nous est donné par
le cat. Bultcau (no 3323), et il nous fournit le nom Port. Hercuus, 6 'HpaxXs'ou; Xw.r,t [Str.],
île l'imprimeur De Danicœ linguœ, cum G'r. et
Lai. mixtione, diatribœ duo, seu dict. Danao-Da- voy. Nicotera.
nicum et iMtino Danicum. Porluac, Martzanius, Port, Iccrus PORTUS.
lccius, voy.
IG'iO ctlû'il. 2 part, en 1 vol. in 8°.
Port. Julius, voy. Baïa.
Portus Arucini, in provincia maxima Se-
Port. Long us, Porto Longone, ville de l'ile
(juanorum, Port-sur-Saône, chef-lieu de
de l'arrond. dans la d'Elbe, au. S.-E. de Porto-Ferrajo.
canton, deltesoul,
Haute-Saône [Dunod, Lebeuf, d'An- Port. il Golfo della
LunjE, Spezziu, suiv.
ville]. Graësse.
Portus AnuRNUS, voy. A durni Portus. Port. Almeria.
Mac nus, voy.
PORTUS /Epatiaci Ou-
[Not. ]mp.],Aldburg, Port. Moxœci, HERCULIS Mon. Port.
voy.
denborg à l'embouch. de l'Escaut
Port.
[D'An ville]. Namnetum, VOV. Najinetus PORT.
PORT. Alacer, AmjEa, Porto Akgre, Porta- Port. Naonis, Pordenone, ville d'Italie,
legre, ville de Portugal au sur le Roncello (délég. d'IIdine).
(Alentejo),
N.-E. d'Evora. Nous trouvons trace d'impr. dans cette petite
ville, en 1714 Meditazioni sopra l'uomo, di S. A.
Port. Amius, Whitehaven, ville d'Angle- Franc. Serafino, Principe di Porcia, e Slilterburg
1045 POÏVTUS-REGIUS. POSONIUM. 1046
traduz. libera dall' originale Tcclesco del Sig. Nous aurions dû mentionner, à propos de Puerto
Pictro Buvalll. Pordenonc, presso il Gatti.MDCÇxiv, de Ssuta il/aria, que cette ville eut une imprimerie
in-8". Néiinpr. à Udine en 1825. a Ce sont, dit Cico- en 1757.
gnara, les pensées originales du liuralii et pas du ville de
» Port. S. Mari* Povt-Ste-Marie,
tout une traduction.
Fr. (Lot-et-Garonne).
Poutus Regius, Port-Royal-des-Chcmips Port. Santonum, voy. Rupella.
célèbre abb. de Citeaux, fondée en
détruite en 1700 j dans l'arrond. PORT. Symroi.on, 2u(jiSoXuv ?.iu.yW [Str.],
d204,
dans la Cherson. Taurique, auj. Bala-
de Versailles (Seine-et-Oise).
klava en Crimée, ou Cembalo.
Nous ne pensons pai que les Jansénistes aient
jamais songé à établir une typographie particulière Port. Venekis, Castra Minerve, Port-Yca-
ou clandestine à Port-Iloral-des-Champs ils avaient ville de sur la Méditer-
dres, France,
leurs imprimeurs, mais au deitors; témoin ce que
dit Guy Patin: « Le libraire nommé ranée
Dcsprez, et (Pyrénées-Orient.).
t'imprimeur
maient les Lellres
nommé Langlois l'aîné, qui impri- Port. Vendus, 'açjcSîtyi; Xip.r.v[Dion.],
pour le Port-
lloyal, ont été découverts
(provinciales)
et sont prisonniers dans dans le pays des Salentini en Apulie,
la Bastille. » auj. Castro, près de Porto Badisco (Ca-
Nous avons voulu creuser un peu la question, et,
dans l'espoir d'obtenir la lumière, avons osé pren- labre).
dre l'avis des deux hommes qui connaissent le mieux Pout. Voujh* voy. Falmuthum.
et Port-Royal et le Jansénisme, Nous leur faisons cité
Un livre imprimé en 1758 à Falmouth est
ici nos remerciments de la grâce affectueuse avec dans la Cyclop. de Darling, à la col. 2094.
laquelle ils ont daigné nous répondre « Je ne puis
croire à l'existence d'une imprimerie clandestine voy. Pesclavium.
Poscuiavum,
à Port-Hoyal, nous écrit M. Sylv. de Sacy, parce que
les honnêtes gens, les gens consciencieux, à plus Posimum i'rom:, TWÏàiov [Pt.], cap de la
forte raison les gens religieux, ne doivent pas faire Stavros.
Thessalie, auj.
clandestinement ce que les lois et l'autorité établie
leur défendent de faire publiquement. L'esprit de POSIPONIA, VOy. PjESTUM.
secte et de parti aurait-il poussé Porl-Itoyal a ou-
blier cette grande règle de morale et de religion? Posnania, Posen, Posnan, ville forte
Posna,
J't'spèreque non, mais je ne vois que M. Ste-lieuve de l'anc. Poloniœ
Pologne (Minons
'qui puisse résoudre catégoriquement la question. 1)
chef-lieu du grand-
M. Ste-ISeuvc a-t-il résolu la difficulté ? le lecteur Metropolis), auj.
en jugera. C'est une véritable bonne fortune de duché et de la régence à la
de Posen,
pouvoir donner une page entière de ce grand et Prusse, sur la Wartha; université fon-
charmant esprit on nous saura grj de ne pas en
dée en 1510 par révoque Jean Lu-
retrancher une syllabe « La question que vous m'a-
dressez sur Port-Royal, nous dit M. Ste-I!euve, brancki.
demanderait pour être traitée tout un petit chapitre Posen en 1570;
Les jésuites établirent un collége
ou appendice. 11 est parfaitement certain qu'il a mais ce n'est point à eux qu'est due l'introduction
fallu que Port-Hoyal eût des imprimeries pour de la typographie, et les deux premières imprime..
imprimer bien des feuilles qui coururent, et ne fût- ries sont privées Melchior Neringk fonde la pre-
ce que les Lettres Provinciales. Une tradition disait mière vers 1575; le plus ancien monument que l'on
que partie de cette impression avait été faite dans Joli. Lasilii (Lasitzky)
des bateaux de blanchisseuses sur la Seine. A la fin puisse en citer est celui-ci
Ctadcs Dantiscanorum, anno D. 1577,' 17 aprilis
du xvuu siècle, cela était moins nécessaire; niais je in qua causa: belli a Serai. Reqe Poloniœ Sle-
ne doute pas qu'il n'y eut pour ces Messieurs des etc.
pliano contra Gcdanenses suscepti referuntur,
moyens d'impression secrète, quand its eu avaient Posnanix, typ. piivat. Mclchioris Neringkii, 1577,
besoin. Ils avaient leurs libraires attitrés, Savreux in -8".
ou Uesprez; mais quand on voulait imprimer eu
sous le par les jésuites et par l'évêque de Posen,
Tracassé
dehors de l'autorité, couvert d'Ulrcclil, Lucas Koscielewcky, Melch. Neringk se retira à
on trouvait bien moyen de le faire à Paris ou aux Grmlsiskii en 1579.
environs. Quand les Nouvelles Ecclésiastiques, ce Le second typogr. de Posen est Jean Wolrab; il
journal janséniste, commença à paraitre, ce fut une imprime depuis 1579 iusqu'en 1593, date de sa
lutte continuelle avec l'autorité, et les adresses, les sont revêtues
mort; plusieurs de ses impressions
supercheries des Jansénistes dans celle lutte contre de la formute u (:um yrnlia'et privilegio S. !i.
le lieutenant de police, pour se faire imprimer clan- Slajestatis »•, ce qui se présente bien rarement sur
destinement à son nez et à sa barbe, étaient deve- livres
les polonais.
nues proverbiales. Mais qu'étaient-ce que ces impri- Son fils et son petit-fils conservent cet établisse-
meries clandestines? Oit étaient-elles ? Cela nous ment.
échappe, par cela même qu'elles étaient clandes- Une typographie hébraïque est fondée a Posen
tines.» n à la fin du xvie siècle;. nous ne connaissons pas
Entre l'affirmation un peu. janséniste de M. de une date ancienne
d'ouvrage portant plus que
Sacy, le doute un peu. voltairien de M. Ste-Bcuve, KiOS.
le lecteur sera sans doute un peu. plus perplexe
déclarant notre incompé- L'imprimerie de l'académie de Posen et celle du
que devant, et pourtant, collège des jésuites ne sont établies qu'au xvno s.;
tence,nous lui laisserons le soin de trancher la
voy. le curieux privilége qu'accorde à ces derniers
question comme il l'entendra. le roi de Pologne Auguste III, en 1739 (Nétnclh, de
'Port. Riîgius, Puerlo ville Typ. in l'ol. et Uthuan., p. 35).
Real, d'Espa-
sur le Guadalete BkF.C1SI.A-
gne, (Int. de Cadix). POSONIUM, BOZONIUM, BlSOML'M,
uurgum, Piiesbuhcum, Presburg, Posony-
POHT. ROMANTINUH, VOy. PORT. GrUARII. ban, Posomban, ville de Hongrie, sur.le
Port. Sanct.k Menestiiei chef-lieu de comitat; arche-
Maki.* voy. Danube,
Pour. vêché, académie; biblioth.
1047 POSSEGANUS CREMËR/E.
CO.MIT.PRAESIDIUM 1048
La précieuse
fondée à Vienne,
bibliothèque des comtes d'Appony,
fut transportée à Presbourg, et Pougilnill, village d'Angleterre, près de
rendue publique en 1825; cette noble institution Ludlow (Shropshire).
fut consacrée par cette inscription M. Cotton signale un imprimeur du nom de
COMES. ANTONIVS. APPONYI. Il BIM.10THECAM || J. Nicholson qui exerça dans cette localité de 1799
A. PATRE. VixdOBONaE. CONDITAM. à 1807
|| IlVC TRANS- l'année suivante, il alla s'établir a Stour-
TVLIT || PVBL1CO. VSVI. COXCESS1T|| LAPIDEJ1QVE. port.
AVSPICAI.EM. STATVIT|| III. NONARVJI. JVNII. ||
JÏDCÇCXXV. Pbaciiensis CIRCULUS, le cercle de Prague,
L'imprimerie remonte à Presbourg, à l'année en Bohême.
1010; elle fut établie par Franc. Forgach, cardinal-
archevêque de Gran, qui confia à un jésuite du nom Praecohia, T,u>nRus, Tâ<ppoî(?), ville de la.
de Pierre Pâzmany la mission de défendre les im- Cherson. Taur., auj. Perekop(Or-Kapy),
munités de l'Église catholique romaine, et lui donna
en même temps et les subventions en Crimée, sur llisthmc qui joint' cette
nécessaires et
une typographie toute montée cette imprimerie, presqu'île au continent.
pourvue d'admirables caractères, fut installée dans
la cour même du palais archiépiscopal, et considé- PRyËGANTIUM, VOy. BrIGANTIUM.
rée comme une propriété particulière de l'archevê-
ché, devant faire retour aux successeurs du fonda- Praellum, Presles, bourg de l'Ile-de-
teur. Le premier livre qui soit sorti de ces presses France (Seine-et-Oise).
sacrées est intit.: Pàzmâny Petri Farad. Jlung.
Cardinal, et A. Ep. Slrigon.–Kereszlyen Imàd- Prjîmonstratum Pratum Monstkatum
sagos Keonyv, mcllyben szeep ajtalos Keonyeor- Prémonstré, Prémontrè, de Fr.
bourg
gesek es tamisaagok foglallatnak, iratlatott Paz- anc. et célèbre chef-
maity Petertewl es most màsodszor (Aisne); abbaye,
uyonnan
nyomtattatolt Posonyban, 1610, in-8° de 732 p., d'ordre, fondée en 1119 par S. Nor-
en outre des ff. prélim. coin, la préface, la dédicace bert.
et le calendrier.
Les imprimeurs laïques à Presbourg s'établis- Pn^ËNESTE |Cic, Liv., Tac., etc.], ri Ilpaî-
sent aussitôt après le transfert de la typographie VEJTC; ]Str.j, to IFfaîvEa-ov [Pt.], rifaives-
ecclésiastique à Tyrnau, vers 1044; nous citerons
les principaux Tivûv no'xi; [Polyb.|, ville du
Zacharias Aksamitek (1048), Godefr. Latium;
Gründer, de la confession d'Augsbourg (1069-71) sur ses ruines fut bâtie par Boni-
Jean-Paul Royer, sa veuve et ses fils, etc. face VIII la ville de Palestrina, dans la
Posseuanus le comitat de Poséga, Comarque de Rome patrie d'Elien.
Comit.,
die Poscheger eii Slavo- M. Cotton donne comme portant le nom de Pne-
Gespannsc/taft,
nie. neste et la date de 1708 un ouvrage d'Ang. Ricci,
dont il n'indique pas le titre; nous ne trouvons
trace d'imprimerie dans cette ville que postérieu-
Posséda, Poschaev,Posêga, Poschega, chef- rement Vila del gloriosissimo P. S. dgostino,
lieu du comitat de ce nom, dans la vescovo el doclore di S. Cliicsa, divisa in 8 libri
Slavonie civile. dal P. AbbateD.Cesare Beiwenuli, canote. regol.
Latcranense. Palc9trina, per Giandomenico Masci,
Bachincisler signale à la date de 1618 l'impression
dans cette ville du livre intit. t723, in-fto.
MuKCHMa TpeKa
CAOBO. Praesidium[lt. A.], ville de la Bétique,
auj. S. Lucar di Guardiana [Reich.]
Postclavium, VOy. Pesclavium. une autre localité du même nom, por-
Postumia CASTRA, voy. Aspavla. tée dans les itin., est, par plusieurs
POTAMICUS géogr.j confondue avec Forum Lnnco-
Lacus, vo.y.Bodamicus. hum,Lamego.
POTAMUS, PoTAMl,Ocra]»;, IIoTauAt[Str., Praesidium [Not. Imp;], Veuovioum, ville
Paus.], bourg de l'Àttique, auj. Kera- des Cornavii dans la Britannia Rom.,
tia, près de Dhaskalio. auji \\arwick, sur l'Avon, chef-lieu du
comté du môme nom, avec un magni-
Potbntia [Cic.j Liv., ville du Pice-
PI.],
fique châteauj antique résidence des
num, Monte Santo, sur la rive droite
célèbres comtes de Warwïck.
de la Potenza.
Le no du 24 décembre 186!i de l'excellente publi-
Potentia [It. A.] IIoïêvî!* ville de la cation intit. Notes and Çuerics s décrit un
[Pt.],
chef-lieu de la spécimen unique d'une imprimerie fonctionnant à
Lucanie; auj. Potenza, Warwick au xvue siècle, qui jusque-là était resté
Basilicate. inconnu A Sermon on tlie àealh of Lady Alice
Lucie, by Tlios. Du Gard, Bcctorof Barlord; im-
l'OTENTUM, POTENTO VILLA, Pouan, COm- primé à Warwick par William Dugard en 1049
mune de Fr. = com- in-4° devii-54pp.
(Aube). Pouant,
mune de la Vienne. Un libraire du nom de George Teonge est fixé
dans cette ville eu 1083; mais il faut rrriver aux
dernières années du-siècle dernier pour retrouver
POTESTAMPIUM, VOy. BOSTAMPIL'M. une trace d'imprimerie locale a Warwick.
PotidjEa, VOy. Cassandr<ea. Praesidium [lt. A.], dans l'île de Corsé;
Potidania [Thuc], dans la haute jEtolie; auj. Basiellicu [Reich.].
auj. Lyhokhori[Leake]. PraesidiumCremeraE[Liv;], dans l'Etruric,
1049 PRAESIDIUM JUL1ANUM. PRATUM ALBUINI. 1050
sur la Varca(affl. du Tibre), auj. Ba- voulu faire de Gutenberg un Bohémien ont fait de
Paul de Prague l'initiateur de l'art nouveau, et de
cano, près du lac de ce nom (Tos- Gutenberg son adepte. On a voulu également don-
cane). ner Prague comme la patrie tle Arnold Pannarlz
(Ponnasz, en tchèque, tailleur de poupée, de Pan-
PRAESIDIUM JlJLIANUM, VOy. SCALABIS. na, vierge et poupée), l'illustre introducteur delàla
typographie en Italie.
Praesidium Pompeu [T. P.], Ii-ompeis [1t. C'est à l'année 1478 qu'ou peut faire remonter
Hier.], ville de la Mœsie, auj. liuschina, l'introduction de l'imprimerie dans la ville capitale
la Roumélic. de la Bohême, bien que Balbinus, dans sa Boliemia
ou liaschna, dans
docla (p. 231), à l'aide d'une édition apocryphe du
PlUÎTOHIA DARES PHRYGIUS, ait cherché à la reporter à l'an-
AUGUSTA, ïïpairajîa A.ùycÛ<jt5C
née 14G8, date présumée de l'introduction de la
[Ptol.], ville de la Dacie, auj. Kessdi
typogr. à Pilsen. Le volume imprimé à Prague, en
dans le des Zeklers
Vasarhély, pays 1478, est un in-fol.: Statoom utbàquisticohum
articuli ili Comitiis Nimburgensibus conclusi.
(Transylvanie!).
Pragœ, U78, in-fol. lat. Bohem. (J. de Carro dit
Piuîtoriùm, station de l'It. Ant.' dans le in-li°), conservé à la bibl. de l'université de Pra-
pays des Coritani (Britannia), dont la gue.
En 1480 on cite plusieurs yol.: OEsopowy bdsne,
position est contestée; c'est auj. dans in-!io. On ne connait que deux ff. de cette traduc-
rYorkshire,IieuerZ«/ [Caniden],Preston, tion tchèque dVEsope; M. llanka'la dit imprimée
dans le Lauèashire [Reich.], Kingston en 1480; mais peut-être est-elle un peu posté-
rieure.
[Manncrt], enfin Patrington, suiv. d'au- Une Bible bohème, Biblj CESKA, que M. Hanka
tres géogr. cite à la date de 1480, mais nous ne connaissons
que celle de 1488; le bibliographe national donne
A Preston l'imprimerie est reportée à 1678 avec
• A l'uiieral le nom des quatre imprimeurs auxquels on doit ces
Sermon, by S. llushcU», imprimé
a Booksellcr »,en 1G78 [Ilot- livres de 1480, et ces noms nous sont peu con-
tfor Philip, tiurtoii,
En 1745, année célébre en Angleterre, un nus ils s'appellent: JanPytlik, Seiveryn Kramar,
ten.]. Jan od Capu et Matej od biteho Iwa.
journal: ntlie llritish Courant, or Preslon Adocr-
liser », fit son apparition dans cette ville, sous la En 1487 un Psautier, Zaltar (Bohemice), in-ft"
direction de James Stanley et John Mion, impri- (bibl. de Prague).
meurs. Nous citerons en 1488 Jleness voit Uorzowilt.
Martynicany aneb Zzimsl.à kronyka (chron. en
IMi/EToiviuM lit. A., T. P.], ville de la Dal- langue tchèque). Alstadt Prag., 1488, in-fol. de
101 ff.; et la Bible Jliblj Cêslcd. W Praze pracj
matie, auj. Petrinczi [Reich.], ou Trait
Pana Pylljka, Seweryna Kramàfc, Jiina od Ca-
Vecchio [MarmertJ. puow a Hlallge od. bjlèlw l.wa, 1488, in-fol. de
610 ff. à 2 col. de ÙG et 47 lig., y compris 8 fî. de
Prjîtomum, VOy. Cibinium. table, car. goth. (voy. cat. Bearzi, n° 19). La simi-
PrjEtorium Agripfin/ë litude du nom des imprimeurs permet de révoquer
[T. P.], localité des
en doute l'existence de la Bible de 1480 citée par
sur le Rhin, Roombwrg, à M. llanka.
Batavi, auj.
2 milles de Leyde. Quelques-uns des premiers livres de la liturgie
russe furent exécutés à Prague en caract. escla-
Piustoriuji Latovicorum [1t. A.l, ville des vons au commencement du xvi" siècle Bachmeis-
Latovici, dans la Pannonie (Süddonau- ter cite un Penlateuque, in-û°, naiub itmirb
lander), auj., suiv. Reich., Neustûdtl an Moîicfeenhix'b, 1519 ce Pcntatcuque fut publié
der Gwk. « à l'aide de Dieu, par ordre et par les soins du Dr
PRJÎTUTIANUS AGEH François Scorino de Polotzk, homme savant dans
[PI.] TïfàiTeTTiâvvi
[Pol.], les sciences de la médecine, dans'la grande ville de
pays des Pnetutii, dans le Pieenum, Prague (W Mieste Praszkem), après l'incarnation
c'est auj. l'Abruzze Ultér.I, chef-lieu du Verbe de Dieu par la Ste-Vierge en 1519 a. Ce
Teramo. précieux volume est imprimé sur bon papier, en
beaux car. cyrilliques, avec peu ou point d'abrévia-
Phaga, Vêtus Phaga, Pracj, Prah, Praha, tions, et de nombreuses figures gr. sur bois; ce
n'est pas le premier livre impr. en
Prague, sur les deux rives de la Mol- Pcntaleuque
car. cyrilliques; on en connait qui furent exécutés
dau, capitale de la Bohême, fondée, à Vilna en 1517.
dit-on, au vme siècle, au temps de la N'oublions pas de mentionner
ticulière que l'on permit aux jésuites
l'imprimerie par-
reine Libussa. dans leur maison de Prague, vers 1712.
d'organiser
Cette ville, illustrée par le souvenir des Podie- On trouve sur les livres exécutés à Prague diver-
brad, de Jean Huss et de Jérôme, renferme la plus ses souscriptions Micro-Praga, Neo-Praga, Ve-
vieille université de l'Allemagne; elle fut fondée en tero-Praga, Mt-Praga, Al-Stadt-Prag Praze en
1348 sur le modèle de l'univ. de Paris par l'emp. polonais; etc.
Charles IV; quand, en 1409, Jean Huss voulut, tou-
cher à ses privilèges, 30,000 étudiants quittèrent PrasiAj Ilpaoia [Ptol.l, Ilpasiat [Str.],
la ville, ce qui amena l'établissement des univer-
sités d'Heidelberg, de Leipzig et de Cracovie. La Bpaaiai[Paus., St. B.h ville de la Laco-
bibliothèque de cette université est renfermée dans nie, auj. Ilagio Andhrea,
,1'anc. collège des jésuites [Coll. Clementiimm)
elle est considérable et bien administrée. Prasia Elïsiorum, Tualloris, Grùnberg,
Cette ville est riche en souvenirs typogr.; un de ville de Prusse (Silésie).
ses enfants, l'historien Paul de Prague, inaîtr*e ès
arts des univ. de Padoue, de Bologne et de Vienne, Phatom Albuini, Pré-Albuin, Préalboin,
reçu en 1442 membre de la faculté philosophique de
sa ville natale, est le premier écrivain qui ait parlé Prato, ville de l'aiic. Toscane, au PJ.-O.
de l'art nouveau de t'imprimerie, et ceux qui ont de Florence.
1051 I-'RATUM DONZIATI. PROMONTORIUM. 1052
PYLVSMESSENIACUS [T. "P.], nûXoç |Ilerod., nûpYïiqaa[S. Byz.J, port de Caere, dans
Pol.], ville de la Messénie, auj. Paleo- TEtrurie, auj. S.-Sevm'o.
kastro, près de Navarin, en Morée.
Pyrgi, Ilijpjoi [Str.l, Pyrgus, nûp^o;[Her.,
Pyranthus, IlûoavOos[St. B.], ville de la Pol.], ville derElide,auj. Pyrgo.
Crète, au]. Pyrathi [PashleyJ. Pyiimontiom,Pyrmont, ville. d'eaux, et
Pyrastarum Valus, le Pusterikal, vallée château, dans le comté de Waldeck
du Tyrol. (Hanovre).
Pïrenjïi MONTES,IIujyivGûa i'fïi, les Pyrénées, Imprimerie en 1S0S.
chaine qui sépare la France de l'Espa- Ilûetov
Pythium, [Ptol.], ville de la Thessa-
gne. lie (Tripolitis), dont remplacement est
PYRENESprom., voy. APIIRODISIUM. fixé par Leake entre Liuadhi et Kokki-
PYRGI [Cie., Liv., Mêla], PURGI[G. Rav.1, noplo.
Pyrganum [I. A.], Ilûpfot [Str., Diod.], PYXUS, voy. BUXENTUM.
Quaim [Tac, Eutrop.],. KouôSoi [Ptol.l, gauche de la Durance, entre vBriançon
KixSowi [Strab.], peuple du S.-Ë. de la et Embrun [d'Anville].
Germanie, habitait le pays à l'E. des QuARTEN-sisLocus fNot. lmp.], Quahta
Marcomans le teçrlt. occupé par ce
super Sambram, localité de la Gaulo
peuple correspond à la Moravie. Belgique, que d'Anville dit èlre Quarte,
Quadrata (Castra) [I. A., Geog. R.],camp p près de Bavay, sur la Sambre (Nord).
fortifié de la Pannonie, auj. Voinich, ad aUam arborent, Qued-
QuEDUNRURGUM,
sur la Kutpa. = Dans la Haute Pan- linburg, ville de Prusse (Saxe), dans la
nonie, un autre camp du même nom rég. de Magdeburg, patrie de Flops-
répond à Maierhof, dans le com. de tock deux anc. abbayes.
Zitsi. = Enfin une station de l'Itin. des Falkenstein fait remonter la typographie dans
Aquœ Apollïn. porte aussi le nom cette ville a 1632;nous n'avons pu découvrir sur
de Quadbata, entre Taurinum et Rigo- quel titre reposait cette assertion; nous connais-
sons, à partir de 1665,un grand nombre delivres
magus, auj. Crescentino (?), bourg du souscrits à ce nom citons Posseeilz (Joh.
Piémont. Heur.): Ârs novaSyUogizandi.Qiiedlinburgi,1Q65,
iii-12.(Cat.
in-12. [Cat. de Tournes,
Tournes,p. 37C] Et
p. 376]. Et: Joatiii.
Joann. fle~i-
Hen-
Quadriburgium [I. A.], localité de la Gaule ningii Chrtologinsive doctrina de Clwiis yettCttcr
Belgique (Germame II), qu'Ukert place componendis.Quedtinburgi,1676,in-8°.
à Qualburg, près de Clèves. QUENTIA,QUENTA,VOy. CaNTIA.
Quadrigelljî, Charolles, ville de Fr. Quercetum, le Quesnoy, pet. ville du Hai-
(Saône-et-Loire). naut, dans l'arrond. d'Avesnés (Nord)
Quadrigellensis Agkr, le Charolais, anc. anc. abb. de filles de l'ordre de S.-Au-
prov. de France, avec le titre de gustin, fondée vers 1202; cette place
comté; son territoire est compris dans forte fut cédée à la France par la paix
le dép. de Saôneet-Loire. des Pyrénées.
Quaradaves, Grabs, bourg0 du canton de Quercuum Peninsula, Ekenàs, ville de
St-Gall (Suisse). Finlande [Graësse].
QUARIATESfPlin.], peuple de la Gaule QUERCUSPopulosa, le Chêne Pouilleux,
Narbon., au pied des Alpes Cottiennes, commune de France, près Sedan (Ar-
occupait la Vallée de Queiras, sur la dennes).
1061 QUERNOFURTUM. QU1NTINOPOL1S. 1062
que c'était la veuve Osmont, dont le mari avait été Quoenque DE Guete. Désignation incon-
reçu imprimeur en 1751 elle n'employait que deux
presses. nue est-ce Gueytes, commune du Haut
Languedoc (Ariége) ?
Quintoforum, Donnersmark, ville de Hon-
grie [Graësse]. Nous trouvons souscrit à ce nom Discours d'un
Béarnais, très-fidèle sujet du roi, sur l'édil du ré-
Quirinalis MONS, voy. Roma. tablissement de l'exercice de la religion catholique,
apostolique, romaine, partout le llèarn, et delà
QUIRITES, voy. ROMANI. main-levée des biens ecclésiastiques. Quœnque de
Guete, par P. Cabart et M. de Bericu, 1618, in-4°.
Quissus, la Queis ou Queiss, riv. de Silésie.
Arabo. « Nidus Vnitariorum » dit Hoffmann (Typ.
Raba, voy.
Polon.), qui consacre à la typographie de cette petite
Rab^î ins., Rabakôz,grande île du Danube, ville un long et substantiel travail c'est à l'année
1577 qu'il fait remonter l'introduction de l'impri-
en Hongrie. merie, avec Alexis Rodecki comme proto-typogra-
RabamjE, Ravières, bourg de Fr. (Yonne), phe Martini Czecnovicii jVovum Testamenlum e
sur l'Armançon. Grœco in l'olonicum translation cum annotatio-
nibus. llacoviic, 1577, in-S°.
Raboldi Rupes, Rappohtein, .château en Lackmann a consacré également un long article à
des Antitrinitaires en Pologne et en
ruines, qui domine la petite ville de la typographie
Uthuanic nous en publions un extrait, emprunté à
Ribeauvillé, qui s'est aussi appelée Ri- la JHbliotli. AnlilrinU. de Christ. Sandius. 11 donne
beaupierre (Haut-Rhin); les violons de comme premier produit des presses de Rodecki
l'Alsace relevaient du baron de Rap- Martini Czecliovicii Itozmowy
de variis religionis
Clirisliankil, etc.
et
(Dialogi XIII, articutis,
polstein, auquel ils payaient une rede- imprimis contra Iudaicas fabulas, quibus Cliris-
vance de 5 livres par bande. tum et eius Euangelium catumniantur). liako-
viœ, 1575, in-Ii°.
Racceurgium ?`l Le Palatin Jac. Sieninski, fils du fondateur de la
Lieu d'impression, que nous croyons supposé, à ville embrassa en l'an 1600 les doctrines des Soci-
moins que par suite d'une faute d'impression on niens, fonda une école et un temple unitaires, et
n'ait voulu désigner Ratzebdrgdm nous trouvons donna une nouvelle et considérable impulsion à la
au cat. des Elzevirsdel681 Pauli Ludov. Sachsii typographie locale; Sébastian Stcrnach épousa la
Monocetologia, sen genuina de unicornibus disser~ fille unique d'Alexis Kodecki, et dirigea l'imprime-
tatio. Racceurgii, 1670, in-8°. rie jusqu'en 1038.
Un grand nombre de livres sortis de ces presses
Racebiirgum, voy. Ratzeburgum. sont cités par Freytag, Vogt, Bauer, etc., mais les
plus utiles documents sont donnés iu extenso par
RACIATUM, RACIATE VICO,Raciate [Monn. Sandius, Zcltner, Hoffmann et surtout Lackmann
Mér.], Rezé, ville de Fr. (Loire-Infér.). {Ann. Typogr., p. 97 et seq.).
= Rezay, comm. de Fr. (Cher), voy. RA- RACOWNICENSISProvincu, le cerclede Ra-
tiatum. kownitz, en Bohème.
Racospurgum, Rackelsburg, ville de la RADANTIA, RATANZA [Pertz], la Rednitz ou
Basse Styrie.- affl. du Main, en Bavière.
Regnitz,
Racovia, Rakoxo,ville de la Petite Polo-
gne, dans le palatinat de Sendomir, RADEVERUM, Reviers, commune de Fr.
fondée en 1569, par Jean Sieninski, le (Calvados).
en octaves que Molini {Aggiunle al Panzer, 151) 1787-1790, le catal. en fut imprimé à Eichstâdt, en
donne comme imprimé à Ravenne, maissans fournir 2 vol. in-a°. Les principaux incunables de l'art
aucune preuve à l'appui d'une assertion qui nous typographique sont décrits avec le plus grand soin
parait bien hasardée. Voici la note de ce libraire: dans ce catalogue, qui est devenu un livrfe classique
El fatto d'arme (atto a llauena net mdxii. ai XI pour les bibliographes.
de Aprile (Ravenna, 1512); in-ft° de h ff., sans
ville de Fr. (Haute-Ga-
sign.,car. gotli. avec un front. gr. sur b., à 2 col. Rebellum, Revel,
de 1 octaves chacune. D'un autre côté la Biblioth. roane); anc. forteresse calviniste,
curiosa, de J. Hallervord, nous donne un renseigne- dont les murs furent rasés en 1629.
ment qui nous permettrait de reporter t'imprimerie
à une date encore fort respectable dans cette ville Recens das Frische Haff, lac de la
Lacus,
célèbre, s'il était confirmé, mais nous ne pouvons
Prusse Orientale.
le reproduire qu'avec réserve Julius Ferrelus,
Itavennas, J. U. D., Eques Comesque Laleranen-
sis Palatii, de indiqua instauranda et illustranda
Recuius FL., 'Piî/.io{[Proc], fl. de la Macé-
mililia. Ravennse, 1538, in-fol. Nous ne trouvons ° doine, auj. le Beschik [Leake, Cousi-
cette édition citée par aucun bibliogr., mais la plu- néry|.
part des Allemands donnent celle de Venise, ap.
Bol. Zalterium, RECINETUM, Recanati, ville épiscopale d'Ita-
Ib75, in-fol., qu'ils qualifient
de « opus rarissimum n lie, à l'embouch. de la Potenza (délég.
Falkenstein donne 1580 comme date de l'introduc-
tion de la typographie; il s'appuie sur le volume de Macerata).
suivant Tomaso Tomai {Tomasi). Sloria di Ra- Falkenstein et Cotton font remonter l'imprimerie
vcnna. Ravenna, 1580, in-G" (Haym, p. 57] L'im- dans cette ville à l'année 1606; le premier typogra-
connaissons Giov.
primeur de Ravenne à cette époque s'appelait Tebal- phe s'appelle Braida; nous
dini Délie Disaventure di OniUio Libri V, ridotti franc. Angelila. I Pomi d'Oro, due Lezioni, de'
(in verso sciolto) nella volgar Lingua da Giulio Fiehi l'una, altra de' Me<OHi aggiuW avi la Le-
Morigi. Ravenna, pet Tebaldini, 1581, in-12. zione della Lurnaca. Recanaci, pel Braida, 1607,
in-4°. Col ritratto dell' autore, qui avait donné en
Ravensburgum, Ravensburg, ville du Wur- 1601 à Venise, un livre sur COrigine e Sloria délia
du lac de Constance; Città di Recanati, in-ft°.
temberg, près
non loin de cette ville se trouve la anc.
Recuperata Tekra, le Pays reconquis,
vieille abbaye de Weingarten. du dont les Anglais
district Calaisis,
Falkenstein donne 1626 comme date de l'établisse-
dans cette ville nos re- avaient joui deux siècles (de '1347 à
ment d'une imprimerie et qui comprenait les comtés
cherches ne nous fournissent aucun titre a l'appui. 1556),
de Guinesetd'Oye (Pas-de-Calais).
Ravensis PALAT., le woyewoclat de Rawa,
en Pologne. RECUSA, lieu d'impression supposé ?
Actiones duœ secretarii Pontifiai, quorum al-
Ra'Venstenium,Rcmenstein, pet. ville et téra disputât an Papa Paulus 1 V debeat cogi-
comté de Hollande, sur la Meuse (Bra- tare de iiutaurando concilio Tridentino magna
est enim'spes de pace. Altéra vero, an vi et armis
bant Septentr.). possit deinde imperare Prolestanlibus ipsius con-
Recusae, anuo mdcvii (1607), de 142 p.
Ravicium,Rawicz) ville de Prusse (rég. de cilii décréta.
in-8o.
Posen). Ce livre rare est du célèbre hétérodoxe Petro
M. Cotton dit, malheureusement sans fournir de Paulo Vergerio, auquel Freytag (Apparat. III, 532)
titres à l'appui de cette assertion, et Bayle (Dict. IV, 2803) consacrent de longs et
que Rawicz pos-
sédait une imprimerie antérieurement à 1650; fal-1- curieux articles; mais la souscription a ïlecusx
kenstein ne la mentionne pas comme lieu d'impres- anno 1607», n'indiquerait-elle pas, au lieu d'un
sion. nom de ville imaginaire, le fait même de l'impres-
sion, recusœ étant mis là comme synonyme d'excu-
RAVIUSfl., fleuve d'Irlande, auj. 27$ sœEt dans ce cas pouvant indiquer le fait de la
Door. réimpression re ou rursus excusœ ce ne serait
pas la première fois que nous aurions pris le Pirée
REA Ins., voy. Radis. pour un homme.
Reate [Liv., Varr., PI., It. A.], ô 'Haro; Reddensis PAGUS, le Ratez, district du Lan-
Str.], tô 'Ps«Ttov [Step. B.], ville prin- guedoc, dont Limoux était le chef-lieu,
cip. des Reatini, dans VAger Reatinus, anc. titre de comté.
sur la Via Salaria, auj. Rieti, sur le Repintuisuji, 'peîivToûriov[Ptol.], dans le
pays des Marcomans, auj., suiv. Wil-
Velino, chef-lieu d'une délég. du roy.
d'Italie, auN.-E. de Rome.
helm, Niemes, sur le Poltzen; Rei-
On ne fait remonter Pimprimerie dans cette ville chard indique l'emplacement de cette
qu'à 1679, avec le vol. suivant li-
rica d'Orazio, parafrasato e
Metamorfosi
moralizzato da Lo- localité près de Nimptsch, bourg de
reto Mattei, ec. Rieti pel Pittoni, 1679, in-8°. Silésie (rég. de Breslau).
(Cat. ïhorpe, 1842, n" 3506).
pet. et anc. ville
Redlinga, Riedlingen,
REBACUM, voy. Resbacum.
du Wurtemberg (Donaukreise).
Rebdorfium, Rebdorf, bourg de Bavière, Impr. en 1729, dit Falkenstein, mais M. Ternaux
avec une église collégiale, cite Contelorius de contemptu mundi. Redlingœ,
près d'Eichs-
1712, in-12.
tâdt..
La biblioth. des chanoines réguliers de Rebdorf REDONES[Cœs., PI.], Riiedones, 'PuiSovej
est célèbre dans les annales de la bibliographie en [Ptol.], peuple de la Gaule Lyonn. III,
1073 REDONES. REFUG1UMAPOLLINIS. 1074
habitait la partie du dép. d'Ille-et-Vi- sur une édition des Coustumes d'Anjou, sans lieu
ni date, mais probablement
laine qui s'étend de Rennes à St- vers 1490.
imprimée a Rennes,
Malo Cœsar le place en effet « inter Celte très-ancienne coustume fut rédigée en 1330
civitates quœ Oceanum atlingunt » ce par trois hommes notables d'icelle saison Copu
le Saige, Trcal le Fier et dlahé le Loyal [voy. lie-
pays s'appelait encore RedonicaRegio, vin, Coust. gènèr. de Bretagne, 1059); elle fut
le Rodais [Chr.B. Dion.]. réformée en 1539.
Redonum Civ. [Not. Imp.L Re- Zaccaria, dans sa Bibi. ritualis, nous donne le
REDONES, titre d'une pièce que nous reproduisons, bien que
noNASCrvi, Redonis [Monn. Merov.], nous ne la trouvions citée par aucun bibliographe
anc. CoNDATE [lt. A., T. P.], Ko'voVre, iMgrant Absoulle de Pasqucs. REnes, P. Bellesculée
et Josses, 1484, iu-4° de 4 ff. goth.
ville capit. des Redones, auj. Rennes, En 1485 apparait le Floret EX FRANCZOYS. A la
ville de Fr. (Ule-et-Vilaine), au confl. fin: Cy fuiist floret en Franczoys^imprimc a
de ces deux rivières; anc. capit. du Rennes, lan de grace^mil quatre cens quatre
duché de Bretagne, et siégé d'un parle- vingts et v. ln-4oinipr. avec le car. goth. très-pelit
mais très-net. de la très-ancienne sans
coustume
ment illustré par sa noble indépen- ch., récl. ni capit., avec sign. A i viij. (ainsi dis-
dance archevèché, académie; c'est la posés: 1er f. A 2» f. blanc; 3" f. A ii, les 5 autres
patrie de D. Lobineau, l'historien de blancs, et ainsi pour les 5 cahiers).
Bretagne
L'écusson de
est au v» du titre, lequel forme un 41e
la Bretagne, de l'avocat Gerbier, de feuillet non cité par M. Brunet. L'admirable exeln-
Vauban et du bibliographe Quérard. plaire de la Bibl. iiiipér. (Y, 369.3.) vient de La Val-
lière (no du cat. 103GJ, lequel l'avait obtenu de l'ab-
La bibliothèque de la ville a 'quelque
baye de St-Germain-des-Prés.
importance. Un Normand, Jehan Macé, le frère ou tout au
Le terrible incendie de 1720 détruisit sans aucun moins le proche parent du chef de cette grande
doute les archives municipales et ecclésiastiques de famille de typogr., Robinet Jlacé, imprimeur à
la capitale de la Bretagne, car il nous a été impos- Caen et libraire a Rouen, à la fin du xve siècle, éta-
sible d'obtenir un renseignement de quelque utilité blit à Rennes, de 1500 à 1532 environ, une librairie
concernant l'établissement de la typographie dans considérable, auprès de la porte St-Michel, en la
cette grande ville il nous semblait cependant que paroisse St-Saulveur, à l'image de Si-Jehan l'évan-
l'hôtel de ville et lepalais de justice avaient été pré- géliste les Mace de Caen et de Rouen, Richard
servés, et nous espérions que quelque registre Goupil de Rouen, Laurens Ilostingue de Caen, Phi-
ignoré aurait conservé la copie ou la trace des let- lippe Pigouchet de Paris, etc., imprimèrent un grand
tres patentes ducales, en vertu desquelles avait pu nombre de votllmcs pour ce libraire, qui était en
s'établir la première imprimerie; il n'en est rien quelque sorte représentant, eu Bretagne, de la
librairie normande, et se chargeait du placement des
malheureusement, et, à l'exception du nom des pre-
miers typographes et de quelques-uns des premiers excellentes et nombreuses impressions de Rouen et
livres exécutés, nous ne savons rien. Les noms de de Caen. Son nom ligure encore vers 1530 sur une
ces imprimeurs sont bretons mais qui les a initiés édition de la belle Maguelonne et de Pierre de
à l'art nouveau ? qui les a appelés à Hennés ? qui Provence «imprimée it Rouen, par Richard Gou-
leur a fourni les fonds nécessaires au premier éta- pil, pour Michel Augier libi: de l'unia. de Caen,
blissement ?etc. Voilà ce qu'il lie nous est pas pos- pour Jean Macé à Rennes, et pour Jlicli. Macè,
sible de préciser. demeurant à Rouen. »
C'est en 1484, sous le gouvernement du dernier Les principaux imprimeurs de Rennes, au xvie siè-
duc de Bretagne, le faible et valétudinaire Fran- cle, sont Jehan Georget, Thomas Mestrard, Ber-
çois Il, père de la bonne duchesse An ne, qu'apparait trand Jochault, Pierre le Bret, Julien du Clos, etc.
pour la première fois dans la ville de Au xviio nous mentionnerons, avec Logeroys,
l'imprimerie
Rennes, et les premiers se nomment- Haran et Julien Ferré, l'imprimeur
typographes François Vatar,
Pierre Bellesculée et Josses. Venaient-ils d'Angers, qui devient le premier typographe breton, fonde
venaient-ils de Rouen ? Les relations littéraires et une importante maison à Nantes, et fait souche
cléricales de Rennes avec ces deux villes rendent d'excellents imprimeurs. Cette famille est encore
l'une et l'autre des deux hypothèses admissible. représentée de nos jours à Rennes par un homme
COUSTUMESDE Bretacne. A la fin du texte de la qui soutient dignement avec son talent et son érudi-
coutume se lit la souscription suiv.: Lan de grace tion le poids de cinq ou six quartiers de vraie no-
mil iiii. cccc. quattre blesse.
vingtz et quatre le xxvi»
tour de mars deuàt pasqt Régnant Ircshaull et- L'arrêt du Conseil du 21 juillet 1704 porte à qua-
tresexcellant prince tre le nombre des imprimeurs concédés à la ville de
l'raiiczois par la grace de
dieu duc de brclaigne conte de montfort de riche- Rennes cet arrêt est confirmé par ceux du 31 mars
mont destampes et de vorluz. 1739 et du 24 mai 1759. Ce dernier supprime l'im-
A estoy paracheue
dimprimer ce present volume de couslumes cor- primerie du sr Nicolas Audran, conformément a un
rectees etmeurement visitées, par maystre nicolas arrêt particulier du Conseil en date du 5 août 1758.
datier, maistre racine et lliOas du Cet arrêt, qui recevait en même temps Nie-Paul
guillaume
tertre aduooat. Auecques les constitutions esla- Vatar, dit que l'imprimerie de Nie. Audran, qui a
blissemens et ordonnances succédé à sa mère, la veuve Audran, sera supprimée
faictes en parlement de
bretagne es temps passes et iucqucs ace iourpa- après sa mort; ainsi que nous l'avons dit, cette dis-
reitlejnent visitées et correctees par Jacques bou- position est répétée l'année suivante.
chart greffier de parlement et par maistre allain Le rapport fait à M. de Sartines en 17G4 donne les
boucliart, par linduslrie Z ouuraige de maistre noms des quatre imprimeurs en exercice à Rennes
pierre. bellescitlee et Josses. Et fut en la ville de Pierre Garnier, 2 presses; a succédé à sa mère en
Rênes pres leglise de saint-germain, Ce soit a la 1758. -Julien-Charles Vatar, 3 presses; a succédée
loucnqe de la Trinité. Pet. in-8° goth. de 252 ff. son père, Julien Vatar, en 1758. Nicolas-Paul
non chiffrés à 201ig.àla page; après la souscription Vatar, 3 presses a succédé à son père en 1758.
doivent se trouver, 1° un f. blanc; 2° 14 ff. cont. Enfin François-Pierre Vatar, 3 presses; a succédé à
le préambule et la table. son père Guillaume Vatar en 1759; avait la survi-
Au bas de la souscription se voit la marque des vance de cette place depuis 1750.
imprimeurs, une double croix blanche surmontant
le globe du monde cette même marque, Refugium Apollinis [It. A.], Apollinis
que nous
voyons sur le Ftoret en franezoys, Libystini Fanum localité de
apparalt encore [Macrob.],
1075 REGALIS LOCUS. REGIOMONTIUM BORUSSI/E. dO7G
la côte S.' de Sicile, près du Capo Pas- Aulus Postumius, l'an de Rome 255
saro, auj. Fano [Reieh.]. ou 258.
Anno
Regiomontum, Kônigsberg, ville de Hon-
Bruschis fratrum (cognomento Bottoui).
Domini M.CCCCLXXX. Pet. in-û°.
grie [Graé'sse]. Ces frères Bottoni ou tle Bruschis contractèrent
l'année suivante, en date du 5 juin, une association
ville du comté de
Regiopolis, Kingston, avec divers citoyens de Modène, Paolo de Sasso,
Surrey, sur la Tamise (Angleterre). Pierre di Nigoni, Prospero di Zanotto dal Bombace,
etc., et donnèrent un grand nombre de belles et bon.
CURIA IN Arvis, im
Këgis Kônigshofen nes éditions classiques, parmi lesquelles nous cite-
ville de la Bassc-Franconie, rons Ttbulle, Catulle et Properce (1481), in-fol.;
Gvabfelde,. la Généalogie des Dieux de Boccace, sous la même
près de Wiir/.burg (Bavière). date et le même format; les Scriptores llei rus-
célèbre forteresse ticœ, Cato, Varro, etc. (t482), in-fol.; Msopz
RegisSaxum, Kotiigstein, (1483), in-a°, etc.
de Saxe, sur l'Elbe; -une autre petite La seconde imprimerie de Reggio est montée par
ville du même nom est dans les mon- Alberto de Mazalibus de Heggio en 1482, et le pre-
du mier livre sorti de ses presses est un VIRGILE, in-4°;
du Taunus, près des ruines
tagnes puis vient le célèbre Andrea Portilia, que nous avons
château de Falkenstein. déjà vu à Parme Angelo de llugeriis, Bazalerio de
Ba/alcriis, Dionigi Bertochi, etc.
Registus, Rhœdestum, voy. Bisanthe. Nous trouvons la rubrique Riiegium Lingobar-
le Rethe- diw » sur la première édit. du Dem. Moschi La-
Regitestensis, Retelensis AGER, conis hoc ad Iletenâ et AlexandrU. Pontico Vint-
lois. nio interprète (gr. lat.). Rhcgii Lingobardix, psb.
"Rugitu^ Dionysius (Bertochus), impressit, in-4°. Cette raris-
Regitestum, Regiteste, Reitestë, sime plaquette est décrite par M. Brunet; nous
SIT [Monn. Mérov.l, Rëthelium, Retel- une note à cette description des six
ajouterons
LUM, Ilethel, ville de France, anc. cap. exempl. connus du litre, celui de Rich. Heber a
sur l'Aisne; été payé £ 25 par M. Grenville; il ne provenait pas
du Rethelois (Ardennes), de M. Benouard, mais bien de la bibl. Guilford;
anc. duché-pairie érigé en 1063, sous celui de lord Spencer provient de la collection
le nom de Mazarin. Reiua, enfin celui de M. Standish (auj. chez le duc
d'Aumale) venait de Melzi. L'exempl. de la Bibi.
Rcthel figure au rapport fait à M. de Sarlines, le plus parfait, le plus
impér.de Paris est incomplet
mais seulement comme possédant deux lihraires et beau de tous, est celui de la bibl. Brera, à Milan.
pas d'imprimerie et pourtant il nous semble que le Sous la rubrique a Regium Ligusticum o on
vol. suivant, cité par le P. Le Long, a dû être impri- trouve Lud. Pontici Vimnii hlitoriœ Britannica
mé à Kethel plutôt qu'à ninteln Pcriodus regni Lib. sex. A la fin: Ex Rhegio Ligustico Ponticus
Austrasiœ seu Lotharingiœ, per dissertalionem Virunius impensa et torcularibus suis. Mnvm. vi
historicam, ab Ilcnrico Vagedes. rtinihelii, 1682, in-ù". Ce rare volume de 2U
Cal. Apryllis, ff., qui
in-ii0'. commence par un feuillet blanc à la signat. B., a
ville de Fr. été parfaitement décrit par M. Potier au cat. Costa
Regium,Rega, Reii, liiez,
de Beauregard (n" 216), et cet excellent libraire
(Basses-Alpes); voy. ALBECE. a rectifié diverses erreursde M. Brunet. Cet opus-
Une indication fournie par le P. Le Long (I, Miî) cule semble être le complément d'une autre pièce
nous semble indiquer l'existence d'une- imprimerie qui formerait le cahier A voy. le calai, des u:uvres
dans cette ville épiscopale au xvne siècle: Ordon- de Pont. Virunio, que donne le P. Doinin. Mari»
nances du diocèse de Mes, publiées en 1615, par Federici dans ses Uemortc Trevigiane (pp. 155 a
Nicolas de Valavoire. liiez, David, 1675, in:4°. 181).
Cette ville ne figure ni aux arrêts du conseil, ni au
Regius dm' Rigi, le
rapport Sartines. MONS, Regina, Righi,
montagne de Suisse.
Regium Regium JULU, voy. Rhe-
Calauri/E,
gium. Régna, Regen, bourg de Transilvanie
Regium LEPIDI [Cic] 'Prrriov Snz'i&w [Gracsse|.
¡.
[Ptol.], Regium Lepidum [Tac], 'Pityov Regm, voy. Rhegni.
Regium [1t. A., Amm.
Aî'mSov [Strab.], Regnum fit. Ant.], ville de la côte S. delà
Forum Lepidi [Fcst.], ville de la
M.],
Britannia, auj. Ringwood, sur l'Avon,
Gaule Cisalpine, sur la Via yEmilia, auj.
dans le Hampshirc [Camden].
ville du Modcnat, ncgli Stati
Reggio,
Estensi, sur le Tessone (Italie) évèché, Régula, REOLA, la Réole, ville de France,
c'est la patrie de l'Arioste et sur la Garonne anc. abb. de
biblioth.; (Gironde)
de on trouve sur qq. St-Benoît.
Spallanzani
livres anciens' Riiegium Lingobabdi.-ë ou Jean le More, de Constance ou de Coutances (c'est
LONGOBABDLE, REGIUM LlGUSTICUM, RE- du Verdier qui traduit ainsi Joannes Maurus),
grammairien, traducteur et imprimeur, est l'intro-
gium Miiium et Regium Gali.i.-e Toga-
ducteur de la typographie à la Réole, et, si l'indica-
T~E. tion fournie par le P. Le Long (I, (i5îi) est exacte,
ont paru confondre l'his- c'est à l'année 1500 qu'il convient de faire remonter
Certains
bibliographes
toire de la typographie de cette ville avec celle de l'existence de cette typographie, qui du teste lui
il faut la distinguer nettement. exclusivement ci doit rentrer dans la
Ileggio des Calabres appartient
C'est en 1G80 que remonte rétablissement de l'im- classe des imprimeries particulières Ântiqua De-
dans la de l'immortel Arioste créta synodalia Vasatensis IHœcesis, de rnandato
primerie patrie
Peroti NICOLAI Hudimenta Grammalicœ. A la illustrissimi lac reverendissimi D. D. Cardinalis
fin Nicolai Perolti Sypontini Ad Pyrrlmm pc- de Albreto, Episcopi Vasatensis, redacla et pro-
rellnm nepotem Eçc Fratre suauissimum rudi- mulgala. Regulx, Johannes Maurus, 1500, in-lt°.
menlorum grammatice fini»- Impressum llegii- Mais, comme nous n'avons pu nous procurer ce
opéra et impelisis Bartholomœi et Laurentii de volume, et parce que l'autorité bibliographique du
1079 REGULA. REMORUM CIVITAS. 4080
père Le Long nous semble insuffisante, nous ne sur la Vcsle (Marne); c'est la patrie de
donnons ce renseignement que pour mémoire et
reportons, avec le savant bibliographe bordelais, Colbert et de Nanteuil.
M. Gustave Brunet, à l'an 1517 seulement l^ntro- Célèbre archevêché, dont tes titulaires étaient pre-
duction de la typographie à la Réole, ce qui est déjà miers ducs et pairs de France; sa cathédrale du
une nohlesse assez respectable pour une ville de cette xme siècle est l'un des plus admirables spécimens
importance de l'art gothique qui soit en Europe 3 églises col-
Joannis Jllauri Constantiani in cômentarios légiales et cinq abb.; sa bibliothèque est impor-
compositionU ac deriuationû lingue latine. A la tante elle provient en partie du cardinal Le Tellier,
fin Reole impress. in œdibus Joannis iMauri Cons- qui divisa son immense collection entre les Génové-
tantini, anno diii millesimo quingentesimo xvii, fains de Paris et sa ville archiépiscopale.
XViunii, in-ûogOih. de Lij ff. chiffrés, sign. a. -nii. L'imprimerie remonte ait milieu dit XVIe siècle
Nous ne connaissons de ce livre qu'un seul exeiiipl., dans cette ville illustre, et c'est en 1551 que nous
c'est celui que M. Gustave Brunet a découvert à la voyous pourla première fois figurer sur un livre le
bibi. de Bordeaux. nom de Nicolas Bacquenois (en latin N. Bacnetius),
L'imprimerie disparaitdela Réole avec J. le Maure; son premier typographe. A cette date nous citerons
cette ville n'est mentionnée par aucun des arrêts du un volume, dont le titre prouve que Bacquenois
conseil qui réglementent l'imprimerie en France, et n'était pas seulement un imprimeur, mais encore
le rapport fait à M. de Sartines ne la cite point. un érudit Jean- Ferè (ou Fere), Prècations et
forme de prier Dieu, traduicl du latin de. Jean
Régula, Regoli (?). fere, docteur en théologie, par Nicolas Bacque-
nois. A Reims, chez ledict Bacquenois, 1551, in-16.o
Haym nous donne (p. 113. 9) Agoslino Fran-
zone. Nobilità di Cenova. Regoli, 1636. Ce livre, cité par Jl Brunet d'après Duverdier, ne
nous est point autrement connu, mais il figure à
Reguldium [Not. Imp.], ville des Cantii, tous les catalogues des foires de Francfort, sans
dans la Britannia Rom., auj. Reculver, exception, qui sont sous nos yeux.
Ce Nicolas Bacquenois, dont nous reparlerons a
dans le comté de Kent. l'art. VEliODONUJi,. a-t-il, comme le dit M. Brunet,
porté la typographie à Verdun (en 1560), postérieu-
Reguu Fanum, voy. Andreopolis IN Sco- rement à son établissement à Reims ? ou, comme le
TIA. dit M. Beaupré, était-il déjà établi dans la première
de ces villes vers 15G2 ? Voila unedifficulté qui n'est
Reichstadium, Reichstûdt, ville de Bohème, pas facile à résoudre, et nous y reviendrons à l'art.
dans le cercle de Bunzlau de Verdun mais d'abord il nous parait admissible
(Autriche).
que cet imprimeur soit originaire de Lyon, puisque,
Aucun bibliographe ne mentionnecetteville comme à une date antérieure à son établissement en Cham-
ayant possédé une imprimerie cependant nous
pagne, nous voyons son nom figurer sur plusieurs
trouvons (cat. Gariel, n° 2842) Kleiné Fragmente ce
volumes exécutés dans cette ville, que reconnaît
fur Dunkerinnen. Reichstadt, Isay, 1788, in-122 M. Monfaleon; nous citerons: Isocrates. Oraisons
portr.. panégyriques de la République A Demonic Au
nommé de Nicoclès, etc., traduictes du grec par
REIENSIUM CIV., Reu Apolllxares, VOy. Pierre Adam. A Lyon, Nicolas Bacquenois, 1549,
Albece. in-8».
Cet imprimeur exécute à Reims un nombre con-
REINSPERG, voy. Rendesbcrgujî. sidérable d'ouvrages, parmi lesquels nous citerons:
un Missale Rliemensc, 1553, in-fol. [Zaccaria, Bibl.
Reiteste, voy. REGITESTE.
Ititualis]; une édition peu connue de la Dialectique
Riga. de Pierre Ramus, sous la même date; plusieurs
Religd, voy. de
traités du célèbre Pierre Doré l'Observance
Remesiana [It. A.], 'Pijitafava [Hier.], Ro- Religion Chrétienne, 155!t, in-16; la Vie et illort
Clircstienne, 1556, in-8o la Tourterelle de Vi-
mesiasa la
[T. P., Geog. R.l,fvillede duitè, 1557, in-16, etc.; un volume de médecine
Mœsie Supérieure, auj. Mustapha Pa- De la nature de l'enfant ait ventre
fiippocrates.
ville de Servie. de la mère, traduict du grec par Guillaume
lanka,
Chrcslian. A Rheims, chez Nie. Bacquenois, 1553,
Rémi [Caes' Tac., Plin.], Riiemi, peuple in-8° les Coutumes du Bailliage de Vermandois,
de la Gaule Belgique 11,occupait partie 1557, in-fol. etc.
L'établissement de Jehan de Foigny, le second
des dép. de la Marne et de l'Aisne. imprimeur rémois, ne paraît pas remonter au-delà
de 1561 ou 156- et il ne figure sur les livres pu-
Remlinga. Remlingen, bourg de Bavière bliés a cette date que comme associé de Nic. Bac-
(cercle du Main-Infér.). quenois c'était sans doute lorsque celui-ci comprit
George Engelhardt de LGhncyss, dit SI. Ternaux, qu'il ne pourrait diriger utilement ses deux typogr»
de Reims et de Verdun, qu'il sentit la nécessité de
seigheur du château de Remlingen, y organisa une
petite imprim., dont sortirent en 1622 les vol. suiv.: s'adjoindre un homme recommandable et habile, et
oder Staats und cet homme fut J. de Foigny, lequel fit souche d'im-
Avltca politica, flof, Regierkunst,
primeurs à Reims Cent. Jlervel. Les Ruses et-Fi-
In-fol. et: Delta Cavaleria. Grùndlicher Bcriclit
nesses du Diable pour tascher à abolir le saincl
von attem was tu der ISHichcn Reuterey qehOrt und
einem Cavalier zu wissen vonïfôthen sacrifice de J.-C. A Rheims, chez Nicolas Bac-
ist, in-fol.
Ces livres nous sont inconnus. quenois et Jean de Foigny, 1562, in-8°.
L'année suivante le nom de ce dernier figure
M. Cotton fait remonter l'imprimerie à 1609 on
seul: Jiern. Dominici. Sermon /unàbre aux Exsè-
demande un titre à l'appui de l'assertion. de
ques et funérailles d'illustre Prince François
Remorum Resivs Lorraine, duc de Guise. A Rheims, Jean de Foigny,
Civitas, Remis, CIVET,
1563, in-8".
RimVs [Monn. Mérov.], anc. Durocor- C'est luiqui, sous le nom britanniséde John Fo-
torum [Cres., It. A., Tab. Peut.], Aou- gny, apparaît comme l'imprimeur ordinaire du col-
lège catholique fondé à Reims par les Anglais réfu-
poaofroja [Str.], AoufOxdTTopov [Ptol.], giés. (Voy. Grenvilliana, 1. 1, p. 723 et Abbots-
AopoziitTopoç [Steph. B.], capit. des
ford'sIJbr.,p. 178.)
Rémi/ auj. Rheims, Reims, ville de Fr., Au xvie siècle, nous trouvons encore quelques
1081 RENDESBURGUM. REVIGNUM. 1082
noms d'imprimeurs rémois: Chcsneau, qui fonde une Ressonia, Ressons-sur-Matz bourg de
imprimerie presque simultanément avec J. de Foi, Picardie (Oise).
gny Jean Mouchard et Martin puis au XVII" s.,
Nicolas Constant (1618-1650), Simon de Foigny, Fré-
déric Bernard, Nie. Hécart, etc. RETELT.UM, Retiieltum/vov. REGITESTE.
L'arrêt du conseil de 1704 fixe à quatre le nom- Retiiia, Rodium; Roeulx, Roulx, bourg de
bre des imprimeurs autorisés pour la ville de Reims
ce chiffre est réduit de moitié par l'arrêt de 1739; Belgique (Hainaut).
celui-ci n'ayant point été exécuté, un nouvel arrêt
intervint en 1760, qui supprima délinitivement les Retiiymna, voy. Rihtymna.
charges considérées comme inutiles. Voici ce que RETLINGA,voy. Ruoti.ingia.
dit le rapport fait à M. de Sartines en 1764 A
Rheims, antérieurement à l'arrêt du 15 août 1760, Retovinum |P1.]> Retovium, localité de la
on comptait Multeau, âgé de
quatre imprimeurs:
60 ans, établi en 1729 sa place est supprimée par Liguric, auj. Retorbio (?) [Forbiger].
l'arrêt précédent.* Jeune Homme (28 ans), établi
en 1761 sa charge avait été continuée par l'arrêt ci- Retzium(?). Est-ce Roetz, pet. ville et for-
dessus. Veuve Florentin son mari, mort depuis teresse d'Autriche, dans le cercle de
15 mois, était établi depuis 1724 sa place est conti- Mannhartsberg 7?
nuée. Enfin la veuve Pierrard; son mari était Cenomde lieu apparaît sur un livresouscrit à la
établi depuis 1728 sa place est supprimée. date de 1747[SzechenyBiblioth.].
Rendesburgum, Rendsburgus, RENSBFRGA, Reudigni [Tac.], Reudingi, peuple de la
Rendsburg, Rendsbourg, sur l'Eyder,.
ville forte du Holstein Germanie, habit. le territ. de Rends-
(auj. à la l'rus-
burg. sur les bords de l'Eyder.
se).
Une réimpression de la Bintu- LETTICA de Riga Reunia [P. Diac], localité,de la Vénétie,
(1689) a été donnée à I\endshurg en 1739, sous ce auj. Ragogna (?). [Forbiger.]
titre Biblia, tas irr ta Swellta Grahmata jeb
Dccwa Stvelitt Wahrdi. Rensbergfl, 1739, in-8». Reussu, Rusa, Uhsa, le Reuss, affl. de
C'est là peut-être
cette ville.
le premier livre imprimé dans l'Aar, riv. de Suisse, qui traverse le lac
des Quatre-Cantons.
Renfroana, Renfrew, ville et comte
Reuvisium, Reunvisius, la presqu'ile de
d'Ecosse, près de l'embouchure de la en Bretagne sur la-
Ruys, (Morbihan),
Clyde. existait une abb. de St-Benoit.
quelle
Rentica, Renty, bourg de Fr. (Pas-de-Ca- Reval en russe,
lais) anc. marquisat; bataille en 1554. Revalia, Revel, (Kolyvan
Tallinas, Tallianas, en esthonien),
Renus, voy. RIIENUS. ville forte de Russie, chef-lieu dugouv.
Reontium, Rions (Serion), pet. ville de la d'Esthonie, sur le golfe de Finlande;
Guienne (Gironde). anc. vill'e imper., réunie à la Russie
en 1710.
REPANDUNUM u
[Not. Irap.], ville des Cori- Cette ville n'est pas comprise dans la liste des im-
tani dans la Britannia Rom., auj. Rip- donnée mais
primeries suédoises, par Alnandcr;
ton, ou Rippon(l), pet. ville du comté nous trouvons ailleurs la preuvequ'uneou plusieurs
d'York. typographies y ont fonctionné au xvue sieclei
M. Ternaux cire un volume imprimé en 1635, que
RERIGONIUS SlXUS, 'Psji-pV.0; x6X™; [Ptol.j, nous ne connaissons pas Vlltpius. ililliodica pœ-
le Loch Ryan, en licosse. dias Isagoge. Ileval, 1635, in-4°. Mais presque
simultanément nous trouvons la preuve de l'exis-
Resetum, Rosetum, Rozoy-en-Brie, ville de tence d'une typographie qui suivit probablement de
Fr. (Seine-et-Marne). très-près l'érection de la ville en évêché Joaâhi-
mus Ilieringius. 'Jv^TTiut; théologien de Ordine
Resinum, Retina, ville, de la Cainpanie> et Reqimine Ecclesiastico habila in Synodo lleual.
Anno 1639. Kevaliœ, s. d., in-A". Cet orateur fut le
qui formait le port dïlerculanum, auj. premier évêque de Revel, il mourut à Siockholin
Ûesi7ia. le 18 juillet 1657, après avoir occupé pendant 18 ans
le siège épiscopal. Un ouvrage de droit de Corn.
Respax, dep. Resuacum, Rebais, pet. ville Pynacker est donne par le catal. des Elzevirs de
de la Brie (Seine-et-Marne) anc. abb. 1681 (p. 340), comme imprimé à ftcvel en 1650.
de St-Benott, fondée en 610. Le premier nom d'imprimeur que nous voyons
figurer sur un livre nous est donné par J. Schcffer
Resse, Reesz, Rees,.pet. ville de la Prusse [Sucda Lin., p. 214) J. J. Hudbeck. Dispulatio-
Rhénane, chef-lieu de cercle, dans la nes aliquol, quorum prima de Dco uno et trino.
Revaliœ, lypis Adolphi Simonis, gymnasii typogr.,
rég. de Dusseldorf, sur la rive droite anno 1661, in-4°.
du Rhin. Sous le nom de Talinnas, nous trouvons de nom.
Noustrouvons trace d'imprimeriedanscette loca- breux vol. souscrits; voy. particulièrement le cat.
lité auxvie siècle; le livre quenous citons est-il le Dubois.
fait d'unetypographie temporaireou fixe, voilAce ville de Fr.
Revessio, St-Paulien, (Haute-
que nous ne denpouvons déterminer Evangeliubi du xie siècle.
Nicodem.lit Namcn desIleeren beginl dat Loire) église
Euangelie, wclck tœbeschreven lieeft Mcodemus.
Ala fin: Gedruckt Uecsz,by my DerickWylicks Revignum,Ruvignium[Geo.R.J, Rivoniumj
van Santen,158»,pet. in-8°. ville de l'Istrie, sur la route d'Aquileja
1083 REV1LLIACUM. RHENA. 1084
à Pola, auj. Rovigno ou Trevigno, pet. imprimée a Lucca, par Vinc. Busdraghi, 1595, in-8°.
La typographie remonte dans cette ville au milieu
ville maritime du gouv. de Trieste. du xvnc siècle environ, bien que M. Cotton signale
un pamphlet de Michael Bocignolius, publié à l'oc-
REVILLIACUM, Beuilly, pet. ville du Berry casion de la guerre contre les Turcs, en 152&, sous
(Indre). la rubrique: Jlagnsi; du reste Jl. Cotton ne men-
tionne cette pièce que d'après un catal. Londonien,
Revinum, Ravin, bourg de Fr. (Ardennes), et sans l'avoir vue. Falkenstein accepte également
près Rocroy. cette donnée, qui nous parait invraisemblable.
Haym nous donne les titres de deux volumes publiés
Reykranes, Beikiavik, Reikevik, capit. de sous la rubrique « Ragusa » à la date plus modeste
l'Islande; elle a un lycée, une bibl. de 1666 et 1667; malheureusement il est évident que
trois sociétés savantes, deux journaux les pamphlets en question sont désignés sous un nom
de lieu imaginaire Gli Amori di Carlo Gonzaga
et 800 hab. fiuca di Mantova, et della Contessa llarglicrita
della llovcre di Giulo Capocoda (Gregorio Leti).
Rezna, voy. REGANUM FL.
Ragusa, pel Fabj, 1666, in-t2 et l'année suivante
Rua fl. |Mela] 'Pâ [Ptol.], gr. fl. de la Vita di Donna Olimpia M aldaccliini dell' Abate
Gualdi (Greg. Leti) mtovamente rislampata con
Sarmatie Asiat., lè Volga, afflue à la aggiunte. Ragusa, pel Giuglj,1667,in-8°. Melzi nous
mer Caspienne. donne le véritable lieu d'impression de ces écrits
satiriques du célèbre pamphlétaire ce lieu est Ge-
Riiabon FL., 'Poéêuv, dev Sylfluss, le Syl, en nève, et ces imprimeurs de fantaisie, les Jules et les
Yalachie. Fabius, sont probablement Widcrhold.
L'imprimerie, croyons-nous n'a commencé à
RiiiîBA, 'Paiëa [Pt ], ville d'Irlande, à l'O. Raguse qu'à la fin du siècle dernier, vers 1780, et le
d'Eblana, dont Camden fixe la position premier typographe serait Carlo Antonio Occhi.
sur les bords du Lough Erne, et près Redones. >
Riiepones, voy.
A\Enniskilleii (comté de Fermanagh).
Riiegil'm [Liv., Mêla, Plin., Cic., It. A.],
RhjEdestus, VOy. BISANTIIE. 'Pityigv [Herod., Thuc, Str., Diod.],
Rium [L,iv., PI.], 'l'a'Toî [Polyb., Str.], 'Prlfiov 'icuXi&v [Ptol.], Regium Julu,
RIIETI, peuple de l'Italie Septentr., oc- Regium Caladkl* ville du Bruttium,
cupant le territoire sillonné par: les auj. Reggio, chef-lieu de la prov. na-
ramifications des ALPESRii.etic. arrosé pol. de la Calabre-Ultér. I, sur le dé-
par l'Inn, l'Adige, la Brenta, la Dra- troit de Messine; Ferdinand IV, qui
ve, etc.; ce pays, la Rhjëtia, 'Pâma, l'avait relevée de ses ruines, lui donna
forme auj. le Tyrol, le canton des Gri- le nom deSanf Agata delle Galline, qui
sons, et le cercle bavarois de Souabe et n'a pas prévalu.
Seubourg. Archevêché, bibliolh.; ce fut dans cette ville, au
dire de Ilossi, que fut imprimé le premier livre exé-
Rti.CTicA VALUS, Rhetico, le Bruttigau, cuté en car. hébreux R. Sàmmioms jAncHi Com-
vallée des Grisons. mentarius i/i l'entatcuclium. A la fin: Ego filins
Carton filins Isaac Abrahamus in Regio urbe
Riletic^e ALPES,VOy. ALPES. quœ secus mare est sita in fine Calabriœ ubi
peregrinaiiir Abraham anno 0. C. quinque mille-
RlLETOHUM CIVITAS,VOJ'RlVAVjf.LA. simo ducentesimo trigesimo quinto (5235, Christi
die x adar (12e mois juif) postremi
Rll.ETOHUM CURIA,voy. CuKIA. iicccçLxxv),
mensis jitxta supputalionein Abrahami. In-fol. en
Rhamidava, 'PaïAÎJaua [Pt.], ville de Dacie, pet. car. ra'hbin., rude et singulier, 37 lignes à la
page, sans ch.,récl. ni sign.
auj. Roman, au confluent du Sereth et (le livre est si rare et si peu connu, que de Uossi
de la Moldau, dans la Basse-Molda- (vide Ann. Ilebr. part. 1, p. 3, m>l), qui le décrit
vie. d'après un exemplaire qui n'avait que 113 feuillets,
pense qu'un exemplaire parfait aurait 115 ou 116
Riiamnus [Mêla, PI.], 'Pap.vcO;[Str., Paus., feuillets; mais il ne 'peut l'affirmer, et depuis ce
nous ne voyons pas que la difficulté ait
Suid.], bourg de l'Attique, sur les bibliographe
été éclaircie.
bords de l'Euripus, auj. Ovrio Kastro L'imprimerie n'a pu avoir une bien longue exis-
(en ruines). = Une ville du mêmenom, tence à neggio, car en 15M Barberousse, en 1558
en Crète, porte auj. le nom de Romno Mustapha Pacha, la ruinèrent de fond en comble, et
les tremblements de terre se chargèrent d'achever
ou Bamne, suiv. Pashley. ce que les pirates de la Méditerranée avaient déjà si
largement commencé. (
RllAUCUS,'Paùxc; [Pol., Elian.], 'Pauyc;
[Scyl.J, ville de Crète, à-l'E. du Mont Rhegium Lepidum, voy Regium.
lda^auj. Haghio Miro. de la Bri-
Riiegni, 'Pvp/oi [Ptol.], peuple
RlIAUGIA,RlIAUGlUM,RUÀCSIUM,'PaoOa'.Cv, tannia Rom., que Camden dit avoir
'pfowcv [Ptol.], R-agusium [G. Rav.J, occupé le territoire compris entre Lon-
lîuguse, Ragusa, ville forte de Dalrna- dres et Northfleed.
tie, chef-lieu du cercle du même le Rheinthal, dans la Prusse
Rhegusia,
nom, sur l'Adriatique (Autriche). Rhénane.
Archevêché;biblioth.;patrie du jésuite mathéma-
ticien Boscovich. La Storiadi Ilagusa a a élé Riiiln'a (?), Reenen, Rheenen, pet. ville du
1085 RHENEAINS. RHOD1G1UM. 1086
roy. de Hollande dans la prov. Lancashire, suiv. Mannert; ctRichmond,
d'Utrecht, sur la rive droite du Rhin. dans le comté de Surrey, suiv. Rei-
L'imprimerie parait avoir existé dans cette petite chard.
localité à la lin du xvc siècle les bibliographes ne
citent qu'un seul volume souscrit à ce nom, mais il Riup.*i MONTES, Ta 'Pt^aîa epr,, les Monts
est authentique Kukf.iu (S.) Dat leeven ende die Ourals, Poyas-Daghs, vaste chaine qui
passie endc nerhessinge der H. Maget Sinte Ku- s'étend de l'Océan glacial Arctique à la
nera, die in clic Sladt van Rcenen is kustende mit
haer Selcenen endc Alirakelen, die geschiet zyn mer Caspienne, séparant l'Europe de
ende noch dagelick geschiedeii. De God gedacn l'Asie.
heft door die Ifeiliglie Magltct sinte Ktmera. Te
koop in de stad van Rlieenen (ou, suiv. qq. bibliogra- RjIITYMNAj'Pl'6uu.va |Pt.|,1, RllYTUYMNA
phes Gheprent in die Stadt Rcenen). Sans date (vers [Plin.], ville de la Crète, auj. Retimo,
1500), in-Zi» goth. fig. sur b., sans ch. ni sign. Ce chef-lieu du Sandschak du môme nom
livre rarissime est sans aucun doute le fait d'une de
ces imprimeries ambulantes, comme nous en avons (Candie).
déjà signalé plusieurs, destinées presque 'toujours à
répandre les livrets religieux ou populaires, Alpha- RiiiumProm., Capodi Feno, sur la côte E.
bets, Donats, Figures de la Bible, etc., à l'usage des de l'île de Corse, ou, suiv. Reich., Capo
classes pauvres; depuis 368 ans l'imprimerie n'a Muro.
point reparu à Kheenen, que nous sachions.
Riieneains. [Mela|, 'Prmla [Thuc, Str.],
Rhiusiava, 'Piouffiacûa [Pt.], leRiesgau, das
'Pr.vxîa 'Pïivta Ries, district du Wurtemberg.
[Hom.|, |Plllt.l, Dhiles,
l'une des petites Cyclades, dans l'Ar- RuizimuM [Plin.J, Ruizon [Liv.], 'Piîoûc
chipel. [Scyl.], 'Pi'^v [Pol., Str.J, 'PiÇa'va[Pt.],
Rueni Augia, l'ile et le bourg de Rheinau, ville de l'Illyrie, auj. Rizano, bourg de
dans le canton de Zurich; anc. abbaye Dalmatie, anc. évêché dépend, dep.
de Bénéd., fondée en 778; la biblioth. iS40, du dioc. de Cattaro.
de l'église actuelle possède quelques Rhobodunum, 'PgS6Souvov [Ptol.], Hradisch,
beaux mss. du ix° s., et de précieux ville de la Moravie, chef-lieu du cercle
objets d'art. du mèmenom (Autriche).
Ruenibuhgus, Rheinsberg (Reinsperg), pet. Ruoda [Mêla], 'P6o\> [St. B.], .Rhodus,
ville de Prusse (Brandebourg), sur le 'PoSoî [Str.l, 'Poîlmxiî LPt.], ville des
lac du même nom, dans la rég. de Indigetes, dans la Tarrac., auj. Rosas,
Potsdam. = Rheinberg, petite ville ville forte de Catalogne, distr. de Ge-
prussienne, de la rég. de Dusseldorf, rone c'est une anc. colonie sicilienne,
sur le vieux Rhin et la Lub. dep. station maritime romaine.
Nous trouvons un livre souscrit au nom de Reins-
perg en 1008 mais il ne nous est pas possible de Rhodanus fl., Galliarum fwtilissimus
déterminer à laquelle de ces villes doit être attri- amnis, ex Alpibus se rapiens per Le-
buée l'impression:
liebe Evangelischen,
IVamung
sich fur
D. Luthern an seine
den Sacrament- mannum Lacum [PI.], ô 'PooW; [Pol.,
schwermern, das ist Zwinglianern und Caluinis- Str.], le Rhône,grand fleuve qui arrose
tell, fleissig zu hüten, etc. Reinsperg, bey Johann le midi de la France, duMontFurca, en
llertstroit, 1608, in-ii°. Suisse, à la Méditerranée,dans laquelle
Riienum(AD),Rheineck, pet. ville du can- il se jette par trois embouchures; voy.
ton de St-Gall, à l'embouchure du au sujet de ces Ostia Riiodani l'excel-
Rhin dans le lac de Constance. lente dissertation de d'Anville.
Ruenus kl., ô 'Privo;, le Rhin, der Rhein, Rhodanusia, Ruoda [Plin.], colonie des
l'un des plus grands fi. de l'Europe Massiliens sur le Rhône, dont la situa-
centrale. tion actuelle n'est point déterminée
Rhenus FL. [Plin., Sil.J, Bononiënsis Am- (voy. d'Anville).
affl. à la bran- Nous avons cité cette place, parce que plusieurs
nis, leReno, riv. d'Italie, livres ont été publiés sous la rubrique évidemment
che S. du Pô, appelée Pô di Primaro. de Rhodanusia; mentionnons: Antonio
supposée
Perez. Retrato al vivo del natural de la fortuna.
RlIETIA, voy. RlJiËTIA. in-8°
En Rhodanusia, 1625, [Bauer, 111, p. 182].
Rhetico MONS[Mêla], dus Siebengebirge, RIIODIA Ducis, Herzogenraid, ville et châ-
dans la Prusse Rhénane. teau du Limbourg.
wortlen, reimenweis gestellet. Rotenburg, 1569, seignements voici la note consacrée à Redon
in-8°. Un seul imprimeur-libraire, Joachim Guémené, âgé
Au commencement du xvne siècle, l'imprimeur de 36 ans, établi par l'acquisition de l'imprimerie de
de la ville s'appelle Hieron. K6rnlein. Pierre Garlavois, qui le précédait, lequel avait suc-
cédé à son père, du même nom. Le sr Guémené a
Rotehodamum, Rotterdam, ville de Hol- été conservé sa vie durant par l'arrêt de 1759. Il ne
lande, chef-lieu de district, dans la possède qu'une presse. Nota. On demande la conser-
vation d'une imprimerie dans cette ville.
prov. de la Hollande Mérid., sur la
Meuse et la Rotter; musée, biblio- Rotoïalum [Greg. Tur.], le ValdeReidl,
thèque, etc. village de Normandie, au confinent de
La maison où naquit le grand Erasme en 1667 l'Eure et de la Seine (Eure).
existe encore elle est située dans la Breede Kerks.
traat, et occupée par un débitant de boissons. Rotoïiàgus
On ne fait ordinairement remonter [1. A. Amm., Greg. Tur.],
l'imprimerie
a Rotterdam qu'à l'année 1589, avec Dierck Mullem 'PaTou.aps [Ptol.j, Metropofjs Civ. Roto-
comme premier typographe; et pourtant nous pou- MAGENSIL'M, RATUMAfiUS [T. P.], ROTIIO-
vons citer un livre français souscrit au nom de cette
mus, Rotomus [Fréd.], Rotomocivitati,
ville, à la date de 1580, et exécuté par un imprimeur
du nom de Jean Waesberghe, qui venait d'Anvers; Rotomociv, Rotoom Mérov.j,
[Monn.
ce fut probablement l'ancêtredes imprimeursd'Ams- anc. capit. des Vélocasses, dans la
terdam Johann Jansson et Wolffgangà Waesberghe, 11e Lyonnaise; en 497, capit. de la
dont les noms se présentent si souvent au siècle sui-
vant. Neustrie; en 912, capit. du duché de
Au xvne siècle nous mentionnerons un bon im- Rouen, sur
Normandie; ville de France,
primeur du nom de Van Slaart. la Seine; chef-lieu du dép. delaSeine-
Mais, au commencement du siècle suivant, nous
devons tout particulièrement citer un excellent Inférieure archevêché, musée, bi-
typographe du nom de Rcinicr Leers, qui, à partir de bliothèque c'est la patrie des Cor-
1080 environ, exploita à Rotterdam un des plus im-
neille, de Fontenelle etdeMézeray.
portants établissements typographiques de la Ilol-
lande en 1691, 92 et 93 il publia trois catalogues M. Frère, le bibliogr. normand, a consacré à l'his-
des livres de son officine. toire typographique de cette illustre ville une cu-
rieuse et intéressante monographie (Rouen, 18&3),
ROTEVILLA, ROTOVH.LA, ROTWILA, Rottwtil, que nous analyserons en quelques mots.
Rothvill, pet. ville appart. au Wurtem- Une délibération desnotables de la ville de Rouen,
berg depuis 1802, dans le cercle du en date du 16 juillet
M. André Pottier,
iUOU (publiée et annotée par
le regrettable conservateur de la
Schwarzwalde, sur la rive gauche du bibl. de la ville), établit que l'imprimerie fut intro-
Neckar (voy.ARE Flavije). duite a Rouen par une noMe famille du nom de Lal-
lemant cette famille, composée de cinq frères,
Imprimerie en 1605; premier typogr. Maximilian
Helmlin. F. Mart. Pierre, Jean, Guillaume, Robert et Richard, descen-
Digasseri geistliche Kâsllein dait du chev. Henry de Conterey, surnommé Lalle-
Ordnvng der tûlichen Briiderschafft S. Sebas- mant probablement à cause de son extraction, et ce
liant. Rotweil, bey'Max. Helmlin, 1605, in-8°. Du surnom était devenu le nom de famille de ses des-
même auteur citons encore Zivo J'redigten. I. cendants. Les frères Lallemant, voulant faire jouir
Vom Sieg vint Triumph dess Creutzes Christ. Il. leur patrie adoptive des bienfaits de l'art nouvelle-
Von den siebm Worten Christi am Creutz. lb., ment découvert et mis en pratique par les compa-
ibid., 1605, in-fi"Mais à la même date nous trou-
triotes de leur père, choisirent des jeunes hommes
vons un second typographe Paradisus Precum.
industrieux, parmi lesquels on cite particulière-
Lustgarten Catliolischer "Gebet, durcit andâclitige ment Martin Morin, « homme loyal et inventif en la
vnd geistliche Personen zusammen gelragen. Rot- resserche dudit œuvre, qui a cueilli èspays d'Alle-
weil, bey Johann Strassern, 1605, in-8". Ce dernier magne », et Pierre Maufer, son compagnon ces
imprimeur était de Fribourg en Brisgau. Nous
-jeunes apprentis typographes reçurent de leurs pro-
pourrions multiplier ces citations, à l'aide des divers tecteurs lesmoyens sonnants d'aller étudier les pro-
cat. des foires de Francfort. cédés de t'imprimerie, soit à Paris, soit au berceau
ROTOMAGUS. même de l'art nouveau, sur les bords du Rhin.
Rotiio.magus, voy. A leur retour, les frères Lallemant installèrent dans
ROTINICUM,voy. RUTHENENSIS PROV. leur hôtel, paroisse St-Ilerbland,
maisons situées sur la paroisse St-Nicolas,
et dans d'autres
les pres-
RoTO,Redon, pet. ville de Bretagne, sur ses et tout le matériel nécessaire à la typographie,
la Vilaine (Ille-et-Vilaine); anc. abb. et confièrent l'exploitation de ces établissements
aux jeunes apprentis, devenus maîtres.
de St-Benoît fondée en 818. Martin Morin, après avoir imprimé pour le compte
Le premier imprimeur de Redon s'appelait Pierre des frères Lallemant, fonda un établissement per-
Garlavois il s'établit dans cette ville vers 1708. sonnel qu'il installa dans nne maison de la rue
L'arrêt du conseil, en date du 31 mars 1739, sup- St-Lô, devant le prieuré de ce nom, à l'enseigne de
prime cette imprimerie, mais il ne fut point mis à l'image St-Eustachc. Sa renommée s'étendait au
exécution. A Pierre Garlavois succéda paisiblement loin, et il imprima un grand nombre de livres pour
son fils du même nom, lequel cède son établisse- l'Angleterre et pour les provinces de France, entre
ment, vers 1755, à Joachim Guémené. L'arrêt du autres la Bretagne (sa marque se trouie sur une
conseil du 12 mai 1759, exclusivement consacré à la réimpression des Coutumes données à Rennes en
réglementation des imprimeries de la province de 1484 par P. Bellesculée et Josses) la Picardie
Bretagne, dit expressément Les imprimeries éta- (Brio, de Noyon), l'Artois (Missalc et llreu. d'Ar-
blies à Dol, Morlaix, Bedon, etc., seront et demeu- ras), la Toiirraine [Coutumes), le Maine, l'Anjou,
reront supprimées fait S. M. défense d'en établir etc. Sa marque bien connue représentait un globe
à l'avenir dans lesdites villes, et néanmoins a perm s surmonté d'une croix dans la partie supérieure du
par grâce, et sans tirer à conséquence, aux nom- globe sont les lettres MM, et dans la partie infé-
més X. X. Joachim Guéinené, etc., de continuer rieure une tête de More, sorte d'armoirie par-
à imprimer dans lesdites villesleur vie durant, o etc. tante.
Le rapport fait à M. de Sartines complète ces ren- Son chef-d'œuvre est certainement le beau etcélè-
1109 R0T0M0V1CUS.
KOYSTON. 1110
bre MISSEL de 1Ù99, parfaitement décrit au Manuel graphes aux imprimeries normandes nous dispen-
et par M. Frère. sent de prolonger cette dissertation; nous deman-
Pierre 51auft;r, au lieu de revenir à Rouen avec dons la permission de renvoyer le lecteur aux ou-
son compagnon Morin, s'en alla chercher fortune en vrages de 51. André Pottier, Ed. Frère, etc.
Italie nous avons signalé son imprimerie à Modène L'imprimerie avait pris b Rouen un développe-
et à Padoue nous aurons occasion d'en reparler à ment excessif aux xvic et xvno siècles les arrêts
Vérone et à Venise. du conseil y mettent ordre; celui du 21 juillet 1704
Les archives rouennaises ne font malheureusement fixe le nombre des imprimeurs autorisés à 18. 11 n'y
mention que de ces deux hommes, et Rouen possé- avait en France qu'une seule ville après Parisqui
dait à celle époque un nombre considérable d'im- eut droit à pareil nombre, c'était Lyon; mais 35 ans
primeurs éminents, ce qui prouve l'extension qu'a- après le chiffre parait trop fort, et l'arrêt du 31 mars
vaient prise dans la capitale de la province et le 1739 ramène ces deux villes de Lyon et de Rouen au
commerce et l'impression des livres. Ce sont Noël chiffre de douze, qui est encore exagéré, puisque
de Harsy, et Guillaume le Tanneur, qui tous deux un nouvel arrêt du 12 mai 1759 le réduit à dix. Le
impriment une édition parfaitement distincte des rapport fait à M. dcSariinescn 17fifi dit qu'à Rouen
Chroniques DE NORMANDIE, sous la même date de il existe 18 librairies et 10 imprimeries, ayant en
mois et d'année; c'est Jean le Bourgeois ou le Bour- tout 39 presses, et on ajoute Le sr Lallemant est
gois, l'associé et peut-être le commis de Jehan celui desimprimeurs de Rouen dont la réputation
est le mieux établie.
Petit, de Paris, auquel on doit de magnifiques ro-
mans de chevalerie, qui remontent à l'année 1G88; Ce Lallemant de 1704 descend-il des cinq frères de
c'est l'illustre Richard Pinson ou Pynson, l'ami et le 1480 ?
correspondant de Le Talleur, qui va en 1493 fonder
en Angleterre un établissement important (voy. Rotomovicus, Rotomovic [Monn. Mér.],
LONDiMUiM); et Jacques le Forestier, Pierre Olivier, Pont-de-liuan, village de Fr. (Indre-
Jean de Lorraine, Jean Dumoulin, etc. « Qui nous
dit (ajoute 51. Ed. Frère) que Jacques Durandas et et-Loire), suiv. M. d'Amécourt.
Gilles Quijouc, les typographes ambulants (Caen, ROTTOVILLA, VOy. ROTEVILLA.
M80), que Laurent llostingue, également impri-
meur àC'aen, que Jean Belot, le célèbre imprimeur Rotundus MonSjRomont, bourg de Suisse
de Grenoble, de Valence et de Genève, enfin que les
frères le Signerre, les typographes milanais, ne sor- (canton de Fribourg), avec château et
tirent pas de cette école de typographie rouennaise couvents.
fondée par les frères Lallemant? » Et le fait n'a rien
d'improbable. ROUCEIUM, ROUCIACUMj RuCCI CASTKUM
Quel est maintenant le premier livre exécuté et Roucy, commune de Fr. (Aisne); c'est le
publié dans la ville de Rouen ? Serait-ce la fameuse titre d'un des anciens oomtés-pairiei
COUTUME DE NORMANDIE,à la date présumée de
1483 ? Mais le bibliographe le plus exact que l'on de Champagne.
connaisse, l'abbé Mercier de St-Léger, a prouvé jus- Rouvra Castrum, Rouko, Rouvres, com-
qu'à l'évidence, que cette date est celle de la rédac-
tion et pas du tout celle de l'impression des Cou- mune de Fr. (Eure-et-Loire); plusieurs
tumes, et M. Brunet démontre que l'exécution typo- localités en France portent encore ce
graphique a d0 en être confiée aux presses parisien- nom.
nes de Jehan du Pré. CeJ. du Pré devait être à la
fois et libraire et typographe, et par-dessus tout fon- ROVERE (?). C'est le titre d'une illustre
deur de caractères il entreprenait, sans nul doute,
maison d'Italie qui a donné Jules 11 à.
pour le compte des municipalités qui aspiraient a
doter leurs villes de l'art nouveau, l'installation du la papauté mais n'est-ce pas de Ro-
matériel, presses, types, etc., et fournissait jus- veledo, enTyrol, qu'il s'agit ici ? (Voy.
qu'aux typographes. C'est ainsi que nous pouvons
Roboretum.)
expliquer son nom figurant ? sur les premiers livres
d'Abbeville c'est ainsi que nous le voyons Rouen Nous trouvons trace d'imprimerie dans cette loca-
exécuter les Coutumes et s'associer avec Gaillard lité à la fin du xvïi" s.: P. Clémente Maria da
et Jehan le Bourgeois pour la publication d'un ira- Salo Specchio dei Tempo. Historia sincera cou-
portant roman de chevalerie, le Lancelot du Lac, secrata nella Maestà della Christianissima e se-
en deux vol. in-fol., sur l'un desquels chacun des' renissinta republica di Veneiia. Rovere, per
typographes associés impose son nom distinct, alors Antonio Gojo, 1692, \n-k". L'auteur, Clémente Maria
• qu'ils sont tous deux exécutés avec le même carac- Rizzi, était dominicain et natif de Salo en Lom-
tère c'est encore à ce typographe parisien que les bardie [Valentinelli, Bibi. della Dalmazia],
Normands doivent l'impresstoh de leurs premiers
Et à ce propos devons-nous ad- ROVERITUM FORESTIS IN PAGO PaMSUCO,
livres de liturgie.
mettre l'existence affirmée par Maittaire, d'un cer- la forêt de Rouvray, près Paris; le
auj.
tain Bréviaire à l'usage de Rouen, exécuté en 1080 ? Bois de Boulogne.
Mais personne ne le connaît, personne ne l'a décrit
de visu, et l'autorité de ce bibliographe est trop ROYINIUM, voy. RllODIGlUM.
généralement discutée pour que son assertion soit
admise comme preuve. Roxolani, 'PoÇo'Xavot[Ptol.], peuple de la
c'est à l'année 1487 seulement que
En définitive
l'on peut avec sécurité faire remonter l'introduction
Sarmatie Europ., habitait le pays com-
de la typographie à Rouen; et à cette date nous pris entre le Don et le Dnieper.
trouvons, ainsi que nous l'avons dit, les deux édi-
tions des CHRONIQUES DE Normandie, exécutées Royston, bourg d'Angleterre aux confins
l'une par Noël ou Natalis de Harsy (c'est le même des comtés de Cambridge et d'Hert-
datée du iour de
nom), celle-là est « quatorzième ford. Village du West-Riding du
mai) »; l'autre de Guillaume le Talleur « natif et
demeurant a la paroisse Saint Lo a Rouen », du Yorkshire, près de Barnesley.
même mois de mai, mais sans désignation de quan- M. Cotton dit que l'imprimerie a existé dans
tième. (Voy. l'excellente description qu'a faite de l'une ou l'autre de ces petites localités en 1669; le
ces précieux incunables M. Brunet, Man. 1 col. renseignement est quelque peu vague.
1871.)
Les travaux spéciaux consacrés par divers biblio- Ruaii, voy. MONAST.
S. Makuî.
HH RUBEACUM. RUFIANA. 1112
désignent sous ce nom la ville d'Op- par Jean Moussai, (levait avoir été installée dans ce
fort en ruines, plutôt que dans le bourg même de
penheim, voy. Ba.xcona. Maillé (voy. Catal. Luzarche, n» 510).
compris entre l'Oder et la Vistule. plusieurs vol. à cette date sont décrits par les bi-
bliographes Nicol. de Ausmo (vel Auxmo). Sunt-
Rugium, 'Poûfiov[Ptol.], ville des Rugii, ma Pisani, que alias Magistratia seu Pisanetta
que l'on croit être auj. Regenwalde, appellalur. anno dni si. cccc. Lxxxij. Sabbato
sur la Rega, dans la Poméranie (rég. ante Epine. In Rutlingen de auxiliante
natum
opus termi-
insigne. In-fol. de 617 ff. à 2 col. de 45 1.
de Stettin). [llain, no 2103]. Breviarium secundum consuc-
tudinem et modum Constanticnais diœccsis.
Rugdljs, Rugles, bourg de Normandie feliciter elaborati in Rutlingeu expensis loanuis
(Eure). Otmar anno 1482, in-d» [Hain, 3828].
Le troisième vol. cité par Panzer à la date de 1482
Ruïen, village de Livonie. et intit.: Caroli Virvli Jipistolœ, est décrit par Hain
Voici la note bibliographique relat. cette loca- au nom de Manekcn; c'est un iii-£i° de
lité presque inconnue, qu'a fournie à 11. Brunet 110 ff. à 31 lig., imprimé in Jlutlingen per Joha-
l'érudit bibliophile russe, M. Serge Poltoratsky La nent Othmar Arcift UberaliÙ magistrtt »
Henriadc,poëme en dix Chants, impr. à Ruïen, en Joh.Othmar ou Otmar disparait en 1495 un se-
Livonie, 1788-89, 2 vol. in-8» de 125 et 138 pp. cond imprimeur s'établit a Reutlingen au xvc siècle
édition sortie de l'atelier typogr. particulier établi (1Ù86-1496); il s'appelle Michael Greytr.
par Gustave de Bergman, à Ruïen, près de Biga, en anc. PORTUS SANTO-
Rupella, Rupecula,
1785, et où fut également donnée en 1789 une édi-
tion du célèbre roman de Zadig, in-16, avec cet inti- num, la Rochelle) anct capit. du
pays
tulé Histoire orientale, petit roman refondu à la sur l'Océan,
d'Aunis, auj. chef-lieu dulu
portée des enfants. de
M. Quérard n'a pas connu ces éditions. dép. la Charente-Inférieure; patrie
de ltéaumur.
Ruhxiacus, Reuilly-sw-Arnon, bourg de
Le calvinisme s'introduisit dans cette ville et)
Fr. (Indre). 1557 et jusqu'en 1628 ce fut le port de guerre et le
boulevard des réformés. Depuis, en 10!i9 l'évéché
Ruines DU D'OIGNON. Maillezais fut
de y transféré, probablement dans un
Ix Dognon était un château fortifié, construit vis- but de purification.
à-vis de Maillé, et appartenant à Ïhéodore-Agrippa L'imprimerie suivit de près à la Rochelle l'enva-
d'Aubigné; un opuscule que l'on attribue à tort au hissement du protestantisme; vers 1558 un typo-
célèbre historien protestant est souscrit à ce nom graphe du nom deBarthélemy Breton (vulgô Berton)
Histoire du siége de la Rochelle où est emplement s'y établit; en 1560 il y donne une édition in-ù" du-
traité du plan et assiette de cette ville. Maillé sur Grand Boulier Z pilotage de la mer, de Pierre
les ruines du d'Oighon, 1021, in-12. Quelques carac- Oarcie (on Gracie), fort altérée quant au style, dit
tères d'imprimerie du xvne siècle, trouvés il y a M. Brunet, maispour laquelle l'imprimeur s'est servi
quelques années dans les ruines mêmes du Dognon des grossières fig. sur bois des premières éditions ».
il
par SI. Poey d'Avant, ont fait penser A SI. Claudin, En 1503 public un livre célèbre; c'est l'édi-
libraire parisien, chercheur et instruit, que la tion originale du traité de Bernard Palissy Jie-
fameuse imprimerie d'Agrippa d'Aubigné, dirigée cepte véritable par laquelle tous les hommes de
Hiu RUPELMUNDA. RUPES GU1D0NIS. IHO
Francc pourront à multiplier et aug-
menter leurs trésors.
apprendre
composé par Maistre Ber- bourg d'Alsace, attenant presque à
nord Patissy ounrier de terre, et inuenteur des Strasbourg (Bas-Rhin).
rustiques figulines du Boy. demowant en la ville Rupekti Villa, Rapperswyl,Ruppcrschweil
de Xaintes. A la Rochelle, de l'imprimerie de Bar-
thélémy Berton, 15C3, pet. in-4°. Quelques exempt. bourg de Suisse, dans le canton de St-
portent la date de 1564 (voy. au Manuel le titre dé- Gall.
tailléde ce vol. précieux). Le succès du livre fut
tel, que les plus anciens catalogues des foires de Rupes, Roche, la Roche; un grand nombre
Francfort le mentionnent tous sans exception et en de localités franc., belges,
a suisses, etc.,
donnent le long titre in extenso, honneur qu'ils ne
font qu'à un bien petit nombre d'ouvrages fran- portent ce nom/
çais.
Berton mourut en 1573, niais son
RUPESAlba, voy. Alba Hei.viohum.
Barthélémy
imprimerie continua à être exploitée par sa veuve.
Rupes Allobhoguji, la Roche, pet. ville de
Le développement imprimé à la typographie par Fr. (Haute-gavoie).
le protestantisme ne fit que s'accroître pendant les
guerres de religion, et, lors du célèbre siège de 1628, RUPESBer.vahdi, la Roche-Bernard, pet.
il était arrivé à son apogée. Nous donnerons la liste ville de Bretagne (Morbihan).
des principaux imprimeurs qui exercèrent dans cette
ville pendant ces trois quarts de siècle. En première Rupes Cavarm, Rocca Cavarm, Roche-
ligne nous devons citer Pierre et Ilierosme Haultin
le premier, qui avait été reçu im-
chouart, ville de Fr. (Haute-Vienne), au
(ou Ilautin)
primeur à Paris en 15îi9, débute à la Rochelle en pied d'un anc. château, berceau dune
1568, et le second, qui meurt en 1612, est remplacé des plus vieilles familles de la féoda-
par ses fils qui exercent jusqu'à l'époque du siège. lité.
On doit au premier fimpresston d'un livre célèbre;
c'est un Nouveau Testament traduit en langue bas- RUPESDeriani, la Roche-Derrien,bourg de
que par Jean de Licarrague de Briscous voici le titre
Bretagne (Côtes-du-Nord).
exact: lesvs christen gvre iavljnarem Testament»
llerlrico, ioannes Leicarragaiberascoizcoac. Ro- RupEs Fehgusit, Knockfergus, ville d'Ir-
Pierre Havtin, 1571, pet. in-8», lett. ron-
chellan,
20 lande [Graësse].
des, à long. lignes; en tête II. non cïiif.; corps
d'ouvrage paginé 1 à M59; suiv. 32 ff. non chif- RUPES Fortis, Rupifortium, Rochefort et
frés sur le titre un écusson aux armes de Jeanne
d'Albret et de son mari Antoine de Bourbon. Ce Roquefort; nom commun à un grand
rare vol. est décrit par DomGerdes, Bauer, etc. nombre de lieux; nous ne citerons que
Antoine Chuppin, qui publie en 1578 la première
et précieuse édition du Voyage de Jean de Léry en Rochefort,ville forte et port de guerre
la terre dit Brésil dite Amérique, pet. in-8°, fig. Sur la Charente (Charente-Inférieure);
sur bois; Théophile le Roy; Abraham, qui imprime fondée par Louis XIVen i 664 et forti-
en 1581 l'hist. de France en 2 vol. que fiée par Vauban.
M. Brunet attribue à la Popelinière. Cet ouvrage est
souscrit va la Rochelle, de l'impr. d'Abraham Un. L'imprimerie remonte à Rochefort à la fin du
xvne siècle; l'arrêt du conseil du 21 juillet
Que veut dire cette initiale? Ne serait-ce point en- 1704
core un membre de la famille des Haultin, quiaurait classe cette ville parmi celles qui ont droit à uu
dissimulé son nom ? typographe, et cet arrêt est confirmé par celui de
Citons encore: Pierre Davantes, qni venait de 1739. Le rapport fait à M. de Sartines en l"6d donne
Pié de Dieu; le nom du titulaire en exercice à cette date; c'est
Bâle Bruyn Schinckel Barthélemy un membre de la famille des Ménier de la Rochelle,
Blauchet, etc. nommé Charles, âgé de 50 ans et exploitant
Après la prise de la Rochelle et la dispersion des deux
ateliers réformés, la typographie tombe instantané- presses.
M. Cotton signatc une édition de l'ouvrage de Des.
ment, et ce n'est qu'à l'époque de l'établissement du
un landes, Réfleocions sur les grands hommes qni sont
nouvel évêché qu'elle reprend peu mais pendant
la seconde moitié du xvne siècle, les deux impri. morts enplaisantant,exécutéea Ilocbeforten
1714.
meurs, qui pourtant ont à imprimer la propagande RUPESFucaldi, la Rochefowault, ou Roche-
antiréformiste des nouveaux évêques, et travaillent
en même temps pour la marine et pour la municipa- Foucauld, pet. ville de l'Angoumois, avec
lité, ont bien de la peine à vivre. Nous ne mention- titre de duché-pairie, sur la Tardouère
nerons qu'un seul des typographes de cette époque
c'est Mesnier, dont les héritiers conservent et ex- (Charente). Ce fut là que naquit en 1613
ploitent l'imprimerie pendant plus d'un siècle.
le duc François de la Rochefoucauld,
L'arrêt du conseil de 1704, celui de 1739, accordent l'auteur d'un livre trop vanté, les Maxi-
et confirment à la ville de la Rochelle le droit de pos-
séder deux imprimeurs et le rapport, fait a M. de mes, dont' le manuscrit autographe est
Sartines en 1764, donne le nom des titulaires en conservé au château de la Roche-
à cette ce sont: Pierre-Nicolas Mes-
exercice date; Guyon.
nier, de la Rochelle, fils et petit-fils d'imprimeur,
âgé de 51 ans, reçu imprimeur en 1735: trois pres- RUPESGuidoms, RUPESADGuibonem, la
ses. Jérôme Léfyer, d'Amboise, âgé de 58 ans
exerce par arrêt du conseil du 19 février 1759; trois
Roche-sur-Oyen, la Roche-sur-Yon, de-
presses. puis Bourbon-Vendée, enfin Napolèon-
Vendée, ville de France, chef-lieu du
Rupelmunda, Rupelmonde, bourg de Bel- dép. de la Vendée.
gique (Flandre Orient.). Rupes Guidonis,la Roche-Guyon, bourg de
Rupemaurus, Rochemaure, bourg de Fr. Fr. (Seine-et-Oise), sur la Seine; avec
(Ardèche), avec les ruines d'un anc. un magnifique château^ autrefois siège
château. d'un duché-pairie, appartenant auj.
Ruperti AuGiA,Ruprechtsau, Robertsau, aux La Rochefoucauld.
1117 RUPES
MAUKA.RUTUP1/E. 1118
RUPESMaiira, Roq.uf.aiuretum,Roquemauve, de Louis le Débonnaire, et s'appelait
pet. ville de Fr. (Gard). alors Rosciliona son nom s'étendit à
RUPES RUPESRegia, Rocroy, pet. la province, et sur ses ruines s'éleva,
RADULFI, au xii° siècle, Perpignan.
ville de Fr. (Ardennes) bataille en
1643. Ruscino kl., le Tet, petit fleuve des Pyré-
Rupes Fr. nées Orient., passe à Perpignan.
Varia, Roquevaire, pet. ville de
(Bouches-du-Rhône), sur la Veaune. Ruselljs [Liv.],'Pou«'XXaifp. Hal., Ptol.],
RUPIFORTIUM, voy. RUPES Fortis. l'une des douze cités étrusques, auj.
RuppinumNovum,Ruppin, ville de Prusse Rosellu, en Toscane.
(Brandeburg), rég. de Potsdam sur le Rusidava [T. P.], dans la Dacie, auj. Os-
lac qui porte son nom. tmva, Ostrowa, bourg de la Valachie, au
L'imprimerie existe dans cette ville au début du nord de Rimnik.
xvme siècle; Luderwald. Evangelische Gedanlc-
sprüche. Ruppin, 1715, in-8°. Russia, la Russie, Russland, vaste empire
RURA fl. [G. la Rom' ou la Ruhr,
d'Europe, peu civilisé.
riv. dela
Rav.1,
Prusse afflue à la
Rusticiana [H. Ant.], localité des Vettu-
Rhénane,
Meuse. nes, dans la' 'rarragonaise, auj. Cw-
chuela, ou plutôt Corehuela, suiv. Meu-
Rukemunda, Roermonde, Ruremonde, ville telle.
de Belgique (Limbourg), sur un con-
fluent de la Meuse et de la Ruhr; pa- Rutcopia, Ratkôpinrj, bourg du Dane-
trie du géogr. Mercator. mark.
Imprimerie en 1620 [Falkenstein| et en effet Rutenensis Proviscia, Rodenicus, Ruthe-
nous trouvons: Geldrische Landl ende stadts Regten nicus PAGUS,le Rouerguc, anc. prov.
française, qui formait l'extrémité N.-O.
in't oberquartier van RuremwuU. Huremundt,
1620, in-fol. (Cat. Dubois, 2287).
du gouvcrn. de Guyenne et Gascogne
Rus Régis, Rye, pet. ville du comté de
Sussex
forme auj. l'Aveyroti.
(Angleterre).
Ruteni [Cajs., Plin.], 'Poutinvoî [Strab.],
Ruschiburgum, Rauschenburg, Rauschen- 'Poutuvoî [Pt.], peuple de la Gaule Nar-
pet. ville de la Hesse
berg, Electorale, bonnaise, occupant le Rouergue.
auj. à la Prusse.
RUTENORUM ClV., RUTENA, voy. SEGODU-
Une tradition dit que ce fut dans le château de
cette petite ville que fut inventé l'art typographique NUM.
(voy. Irenicus, Exeges. Germ., 1. II, cap. xlvii).
RUTICLEI, voy. Rugii.
Adolphe Rausch (nusehius), gendre et associé de
Mentelin à Strasbourg, était originaire de Rauschen-
burg (voy Lichtenberger, luit. Typogr., p. 74).
RUTUBA FL. [Plin.], Il. de Ligurie, auj. la
Rova, pet. tl. de la prov. de Gènes.
Ruscia RUSCIANA fit. A.], ville du
[Proc.],
Bruttmm, auj. Rossano, dans la Cala- Rutuli [Liv. Plin.], 'Po'jtcuXoî [Strab.J,
bre Citérieure. peuple du Latium, dont la capit. était
Ardea, au S.-E. de Rome.
RUSCINO [It. 'Pouffxivmv Pol.],
A.],
'PoÛTCtvov [Pt.l, RUSCIO [T. P.],
fStr.,
COLONIA Rutuniom [It. A.], dans la Britannia Ro-
RUSCINO RUSCINO Latinorum mana, auj. Roudon,bourg près d'High-
[MelaJ,
Rvscinne Apoll.], ville Ercoll, suiv. Camden.
[Plin.], fit. Aq.
Ru-
de la Gaule Narbon., détruite par les RUTUPIdî, RUTUFINA LlTTORA [AUSOD.]
iNormands; elle existait encore au temps tupinusFundus [JuT.en.], voy. Rm'P/E.
DICTION
«. DE GÉUUn. 36
SAARDAM, ZAANDAM, ville de la Hollande pet. ville épisc. de la prov. de Gènes,
septentr., district de Haarlem, sur la chef-lieu du district de la riv. di Po-
Zaan, célèbre par le séjour de Pierre nente patrie de deux papes un
le Grand, en 1696. troisième y fut interné de 1809 à
1894.
M. Cotton dit que l'imprimerie fut exercée dans
cette ville en 1648, par Henry Jacobsz; il appuie
L'imprimerie fut introduite dans la patrie de
cette assertion du catal. de Trinity College à Du- Sixte IV et de Jules II par les religieux Augustim
blin. de la ville; lepremier livre parut en 1474: tloETalI
COXSOLATIOPIIILOSOPIIIE. A la fin impresszim in
SABALl1\Gl!, !<1b/1),ÍntO< [Pt.], peuple ger- Sauona in conuentu Sancti Augusti Il ni per Fra-
main habitant le Schleswig. trembonitin /o/!an)tem.' BmendanteOVenturino
Priore. Anno !I.CCCC. LXXIV,ln .40 di carattere
SABANA, SABioNA, Sitbzla, pet. ville d'Au- tondo elegante.
ro-
triche. Le nom du correete!lr précité semble devoir indi-
quer le lieu d'impression d'une édition précieuse et
SABARtA [PI., I. A., T. P.], SAVARIA, !<10U<1pÍ/1 rare du DoCTBMAt.E irillexandre de Ville-Dieu, dont
[Pt.], ville de la Pannonie, auj. Szo?n- la souscription mérite d'être reproduite; Maure
bathely, pet. ville de Hongrie (cercle les plus intéressantesBoni consacre a ce livre importantune de seslettres
voici cette souscription
au-delà du Danube) le nom allemand Alexandri de Villa Dei Doctri. neo LAUDES: Feli-
est S<et?!-am-AH~M'. citer explicit. )mpressum sat incommode; cum
aliquaritm rerum qute ad hanc nrtem pe7,liiieili
Cette ville épiscop. conserve de belles antiquités
impressori copia ~cri non potuerit in huius artis
romaines; l'imprimerie y fut introduite à la fin du initio: Peste Genue: ast: alibique militante.
dernier siècle. Jos.-Aut. Siess, fils de l'imprimeur
en fut attiré Bmendautf aMtent /ioc ipsum optts Ventttrinus
d'OEdenburg, Jean-Jos. Siess, mort 1787,
Prior grammaticus eximius diligenter. Amen.
à Szombathely par l'évêque de cette ville; iiitaissa à ln-fol. sans lieu ni date et sans nom d'impr.
sa mère la plus grande partie du matériel, et vint
Mauro Boni démontre encore que l'imprimeur de
avec le reste s'établir à Szombathely (1789-1806) Savona, Fra Bono Giovanne, cbassé par la peste ou
Xtt«M''7f!a'B<ird Laudonnak Nandorfejérvari tout autre motif, alla s'établir à Milan, et y produi-
C~M<<~me (Versekben). SzombatheJyen, 1790, sit une édition des Confessions de S. Augustin,
in-8° de 48 pp.
1475, in-40, sur laquelle Sassi, Jac. Morelli et autres
Sasnxta FL., la Mur, affl.. de la Drave. bibliogr. ont longuement
Giovanni Wurster
discuté, l'attribuant
aussi dans le cat.
à
deKempten;
SABATE[Tab, P.], SA-BATIS,[G. Rav.], Pinelli figure-t-elle simplement avec cette désigna-
]Pt.], SABBATIA [Mêla], VAnA tion S. Augustini Con(es. Afedjolani Johannes
Edetani, dans la Tarraconaise, fondée On voit que cette imprimerie était exclusivement
par les Carthaginois, dans une île du consacréeextraordinaire
au service du clergé il n'est donc pas
que l'arrêt du conseil en date du
Xucar, citée dans l'It. des AquœApoll., 31 mars 1739 supprime purement et simplement la
auj. Alcira, ville d'Espagne de l'intend. typographie dans la ville de Séez.
et au S.-O. de Valence; les Arabes
SAGONNA, S,aogonnAjvoy: ARAR.
l'appelèrent Al Gesirah, ou Al Djézyréh
(l'lle). SAGRA FL. fPlin., Cic.], '0 Sxjfa;, petit
fleuve
S^tabis, SATIVES, Sathive (anc. Mss.), du Bruttium, auj. il Sagriano.
connue par les Romains sous le nom Sàgrl's FL., 2<%o? [Str., Pt.], fl. du Sam-
d'AuGUSTA Valeria, ville de la Tarra- nium, auj. il Sagro ou Sangro.
con., auj. Xativa, ou San-Felipe, ville Saguntia
forte d'Espagne, au confl. de l'Abayda [Liv., Pl.], Sa-pûma [Pt.], ville
de la Bétique, auj. Xigonza, près de
et de la Montesa (intend. de Valence). Médina Sidonia.
SAGADAVA [T. P.], Sanadapa [G. Rav.], ville Saguntum [Plin., Liv.], s^ouvtov [Pt., Str.,
de laMœsie, auj. Danjankm ou Dajakoî,
Pol.], Saguntus [Mêla], célèbre ville des
bourg du Pachalick de Silistrie. Edetani, dans la Tarrac., sur l'emplace-
SAGANUM Silesi^e, Sagan, ville de Prusse ment de laquelle s'est élevée Murvie-
et chef-lieu de cercle, dans la Silésie, dro (Mûri Veteres), dans le roy. de Va-
anc. titre de duché. lence.
C'est a 1629 que Falkenstein et Cotton font re-
monter à Sagan, et nos recherches, SAD, voy. SAGIUM.
l'imprimerie
pour arriver à la reporter plus haut, sont restées
sans résultat. A cette date nous trouvons plusieurs Sailentes, Saillans bourg de France
volumes; la plupart des ouvrages de l'illustre astro- (Drôme).
nome Kepler à partir de 1628, époque oii il fut attiré
par le duc de Sagan et vint se Oser dans cette ville, SALA,Sajue PALAT.,Sais,, bourg de Ba-
ont été publiés là. Il est donc permis de croire que
c'est à ce gland homme que la ville de Sagan est
vière, près de Neustadtj on y voit les
redevable de l'établissement d'une imprimerie:
ruines de l'ancien palais de Salzburg,
J. Keppleriad EpistolamJ. Bartschii reiponsio résidence des rois francs.
1125 SALA. SALIA VETUS. 1120
Est-ce à cette petite localité, est-ce à la petite basse Pannonie, auj. Szlatina, bourg
villede Seltz (Saletio), que s'applique le rensei-
gnement bibliographique suivant? Nous trouvons de Hongrie [ReichJ.
aucatal. des Elzevirs de 163û Sclirôderi defensio SALDUBA, VOy. C^esaraugusta.
Laurenbergii in Aphorism.Salae,162ïi,in-ù". Salduba fl., le Rio Verde, pet. fl. d'Es-
Sala, 2âXa [Pt.], SALLE [It. A.], ville de pagne.
Pannonie, auj. Szala Egerssek, bourgFi
de Hongrie sur la Szala. Salebia, Selby, bourg d'Angleterre (York-
shire) patrie du roi Henri ler.
SALAfi. 2<£Xa?[Str.J, la Saale, riv. de Salebro [I. A.], SALEMBRO [G. Rav.], dans
Saxe, affl. de l'Elbe. sur le fl. Pecora, Scarli-
l'Etrurie, auj.
SALAFL., plusieurs riv. portent encore ce no, bourg de Toscane.
nom la Selle, pet. riv. du Hainaut Salembrucca, voy. Sar. Pons.
français la Saale, affl. du Main
la Sétida, près de Malaga (Espagne). SALENTINI [Liv., Plin.], SiXevtïvm[Ptol.J,
Sallentini [Mêla], peuple du S. de l'Ita-
Salacia [Mêla, Pl., 1. A.], laXâma [Pt.], lie, occupait les rivages du golfe de
Urbs Imperatoria [Grut.], municipe des Tarente.
Turdetani, dans la Lusitanie, auj. Al- SALENTINUM PROM., voy. Japygium.
cacer do Sal (ou Alcaçar), ville de Por-
SALERA, la Sauldre, affl. du Cher.
tugal (Estremadura).
Salernum [Liv:, Vell.], 2âX£pvov |Strab,].
Saladiensis Comit., le Comitat de Szalad, anc. col. grecque, appartint aux Ro-
en Hongrie (cercle au-delà du Danube). mains, aux Goths, aux Lombards, aux
Salasiantica, VOy. SALMANTICA. Normands; auj. Salerno, chef-lieu de la
Citérieure, sur le golfe
Salamis INS., SaXo^i;, île de la mer Egée, Princip. qui
son nom, au S.-E. deNaples.
dans le golfe Saronique, sur la côte E. porte
L'université de Salerne, illustrée par une école
de la Mégaride, auj. Kolouri, Colouri(en de médecine, fut fondée par l'aventurier Robert
turc), Salamin (en grec); victoire de Thé- Guiscard au xi° siècle.
mistocle sur les Perses, l'an 480 av. J.-C. Nous avions relevé dansles vieux calai, de la Bod-
léiennc qui sont sous nos yeux (Oxford, (620, in-ft",
Salamis, 2aXajx(;, ville principale de l'île et ibid., 1674, in-fol.), l'indication d'un livre imprimé
de Chypre, fondée par Teucer; rebâtie à Salerne eu 1543 mais la description en est telle-
ment sommaire que nous sommes heureux que
par Constantin à la suite d'un tremble- M. Cotton, dans son Typogr. Gaz. de 186G, nous
ment de terre, et appelée Constantia; permette de suppléer au laconisme des susdits catalo-
Pautus (de Salerno). Libetlus
auj. Porto-Constanza. gues drysignamis
de Pulsibus et Vi-inis. A la fin Saler-
Impressum
Salancia Sabaudorum, Sallanches, bourg ni per C. Allifanum, anno salutiferœ incarnalio-
de Savoie, dans le Faucigny, au pied ni» mdxliii, die vero 25 mensis Junii. Teucrorum
(Turcarum) magna classe molestante regnum
du Mont-Blanc; auj. à la France (Hau- Neapolitanùm. In-12, dit M. Cotton; in-8", disent
te-Savoie). les deux catal. de la Bodléienne.
Salaniana [1. A.J, ville de Lusitanie, au Salertium, Salers, bourg d'Auvergne (Can-
N. de Bracara Augusta, auj. S. Jaime tal).
de Yillela. SALESIA, Saletio [It. A.], Saliso [Amm.
SALAPIA,2«Xarefa, en Apulie, Salpi, au N. M.], Saloissa CASTRUM [Frédég.J, voy.
de l'Ofanto, dans le Napolitain; c'est EUZATIUM.
l'anc. port d'Arpi, sur le Salapina Palus, SALFELDA [Struv.], Saalfeld, ville du duché
Lago di Salpi. de Saxe -âteiningeii Hildburghausen
Salaria, Col. Salariensis [Plin.], ville des sur la Saale.
Bastitani, dans la Tarracon., auj. Sa- Imprimerie en 1710: Roseti. Dermit
der Jacob. Saalfeld, 1710, in-12.
Gott reden-
biste? entre Baeza et Ubeda (intend. de
Jaën), ou peut-être Chincilla, ville d'Es- Salganea [Liv.J, saXfiveu; [Str.], bourg de
pagne, dans l'intend. d'Albacète. Bœotie, sur les ruines duquel s'élève
auj. le Monast. de St-Georges, Haghio
Salassi, 2aXaaaoï, peuple de la Ligurie Giorgio (Voiotia).
(Gaule cisalpine), occupait la vallée de
la Doria et le territ. d'Aoste. Salhusium Salhausen, et
[Struv.], bourg
anc. titre de seigneurie, en Thuringc.
Salauris, dans la Tarracon., auj. Puerto riv. de
de Salon? Saliafl., la Seille, France, afO.
de la Moselle. La Sella, riv. d'Es-
SALAVII,VOy. SALYES. dans les Asturies.
pagne
SALCA,voy. Longosaussa. Saua" vêtus, Oldensael, Oldenzaal, ville
SALDA[T. P.], SALDUM[G. Rav.], dans la de Hollande (Overyssel).
m7 SALICE. SALIS AQUA. H28
Salice INPAGOParisiaco [Gesta Dagob.J, cette même date nous citerons Agrippa (Zf C.)
in artem brevem Raymundi Lullli Commentaria.
Saulx les Chartreux, commune de France Salingiaci, J. Soter, 1538, in-8° de 143 ff. dont les
(Seine-et-Oise), près Corbeil [Lebeuf, 2 derniers bl., fig. gr. sur b. dans le texte
Piccolomini
et en-
de Bohe-
core JEneœ Sylvii Barth.
IX, 305). morum origine ac gestis historia ad Georgium
Satjcetanum, Saulçay, Saulzay-le-Potier, Poggiebracium Regem electum anno 1458. Salin-
commune de France (Cher). giaci, Soter, 1538, in-8°. Nous pourrions multiplier
ces citations.
Salicetum, Sauzet, commune de France SALINIS (DE), Saches EN SAUMOIS [Frois-
(Allier). sart], Salm, anc. princip. d'Allemagne,
SALICETUM (?), Salicetto, bourg du Pié- divisée auj. entre la Prusse et le Luxem-
mont, sur la Bormida (prov. de Mon- bourg.
dovi). SALINIS,Salikense OPPIDUM, SALINE,SCO-
N'est-ce point là un nom de lieu d'impression
imaginaire ? On peut l'admettre d'autant mieux que tincorum vicus (Vallis Scodinga in Se-
le livre souscrit à cette rubrique, que nous avons à quanis ubi nunc Salinarum Locus, Vita
citer, est un de ces pamphlets qui de touttemps ont S. Anatolii), Salins, ville de France
aimé à dissimuler leur provenance Leosthenis
(Gratiani) Elixir Jesuilicutn, sive Quintessentia (Jura), au pied du mont Poupet, sur
Jesuitarum. Saliçeto, 1645, in-12. [Bauer, Suppl. II, la Furieuse.
175] ce livre doit être fort rare, puisque Melzi ne Les Romains exploitaient déjà les sources salines
l'a point connu.
qui donnèrent leur nom à cette ville on a fréquem-
M. Cotton traduit SALICETUM par la Saussaye, ment découvert, aux environs de Salins, de précieux
ville de France (inconnue); et signale une impri- antiques grecs et romains; ce fut là que M. Pour-
merie existant en 1646 a in collegio Saticetano ». talès trouva les quatre petits bronzes grecs, les plus
précieux de sa riche collection.
Samci, VOy. SALYES. exista à Salins au xve siècle un
L'imprimerie
Salina, Hallein, ville de la Haute-Au- imprimeur du nom de Jean Després, qu'il faut bien
se garder de confondre avec le célèbre typographe
triche (cercle et au S. de Salzburg). parisien, Jean Dupré, y exécuta dès 1485 un livre
SaXïvai ClVITAS SAUNARUM, important: Missale secundum usum ecclesiœ Bi-
SALINE, [PtOl.], suntinœ. A la lin Divinis exactum auspiciis claro
CASTELLONA, Castellane, ville de France Salinensi oppido, secundum Bisuntinœ melropo-
(Basses-Alpes), sur le Verdon [Bouche, litanœ ecelesiœ missarum annualium usum opus
clarissimum caracteribus impensa Joannisde Pra-
Eist. de Prou., III. 2]. D'Anville conteste
lis diligenter correctis. Olympiadibus Domini mil-
cette attribution, et traduit SaijnjE lesimo cccc lxxxv, in-fol. en gros car. rouges et
de France «un
par Seillans, bourg (Var). noirs, fort bien imprimé'; véritable chef-d'œu-
La ville de Castellane a appartenu jadis en toute vre d'impression », dit le P. Laire, dans sa Disserta-
souveraineté à l'illustre maison de ce nom; l'impri- tion sur l'origine de l'imprimerie en Franche-
merie parait y avoir existé à la fin du xvme siècle, Comté. Ce beau livre est le résultat d'un contrat
car nous connaissons Vllistoire de la ville et du d'association passé entre Jean Després (ou Desprels),
Benoit Bigot et Claude Baudrand, dont les noms
comté de Castellane. Castellane, 1775, in-12. sont rapportés dans l'avertissement qui précède le
Saline [It. A., T. P. J, en Apulie, auj. volume. Ce rare volume manque à la Bibliothèque
delle Saline, dans le Napolitain. impériale M. Claudin, libraire de Paris, dit en avoir
Torre
découvert un exemplaire mais, comme nous n'avons
SaliNjE, SaXîvai [Pt.], dans la Dacie, auj. point eu la bonne fortune d'examiner ce précieux
Torda ville de Transylva- incunable, nous sommes, à notre grand regret, forcé
Thoretiburg, de nous en tenir à la description qu'en a donnée le
nie, chef-lieu du comitat de ce nom. P. Laire.
Les arrêts du conseil de 170a et de 1739 compren-
Saunje, voy. AD Salinàs. nent Salins parmi les villes qui ont droit à un im-
le rapport fait à M. de Sartines en 1764 dit
Salingiacum, Solingen, ville de Prusse, primeur
qu'à cette date le titulaire se nommait Antoine Bes-
chef-lieu de cercle (prov. du Rhin), sur son, établi en 1741, confirmé par l'arrêt de 1759;
la Wipper; célèbre par ses fabriques de ce typographe était né à Lyon en 1705, il possédait
deux presses.
coutellerie et d'armes blanches.
L'imprimerie remonte à Solingen à une date assez SaliOCANUS PORTUS, 2a).idx<xvoç
(ETaXio'xavoç)
reculée; Panzer, Falkenstein, etc., la reportent à [Ptol.], au N. du prom. Gobaeum,
Xi(i.7Îv
1538 mais nous trouvons déjà trace de l'établisse-
ment de Johann Soter l'année précédente Johannis
cap St-Matthieu, petit port que d'An-
Rivii Castigationes locorum ex ville croit avoir existé dans l'Anse du
quorumdam,
M. T. Ciceronis Bruto, Oratore, Epistolis fami- Conqitet, mais que Sprüner place posi-
liaribus, adiecta explicatione. Solingiaci, 1537, in-8" tivement à Plouescat, chef-lieu de can-
[Bunemann, p. 102; Bauer, III, p. 325, etc.]. ton du Finistère, entre St-Pol et Les-
M. Cotton signale également un vol. à cette date
Origenis Tropotogiœ Salingiaci. apud Molam neven, au fond de la baie de Kernic.
Chartaceam, cis Viperam, Joannes Soter excude-
bat, anno 1537; mense Junio. Cette souscription a SAUOCLITA [It. A.], Sarcum: villa, super
le mérite de nous apprendre que J. Soter était, en
fabricant de papier.
fl. Joina in pago Stampensi [Dipl. Da-
même temps qu'imprimeur,
Le vol. que cite Panzer a Super Âggœo Pro- gob.J, Saclas, commune de Fr., sur la
plieta Joannis Eckii Commeiilarius. Salingiaci, Juisne, arr. d'Etampes (Seine-et-Oise).
typis Joh. Soteris, in^8° » figure au cat. Le Tellier,
p. 15, sous la date de 1536, mais cette date est erro-
Salis aqua, Saisie aqu2e, Selzach, bourg
née, et Panzer rétablit la véritable qui est 1538. A de Suisse (canton de Soleure).
1129 SALISBURGIUM. SALOMACUS, 1130