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oe Alain Michel L'INFLUENCE DE L’ACADEMISME CICERONIEN SUR LA RHETORIQUE ET LA PHILOSOPHIE Au XvII® stEcLE: LA MOTHE LE VAYER, HUET, PASCAL, LEIBNIZ ja potsie; mais je pensa: jes dons de 1' esprit plutét que des fruits de 1" étu- de, Ceux qui ont le raisonne pensées afin de les rendre cla! mieux persuader ce qu’ ile proposent, encore qu’ bas-breton et qu’ ile n’ eussent jamai ‘ci influence la rhétorique apparaft comme I’ hé ur ce point que nous voudrions wee aspects de cette filiation, finement les rapports de la rhétorique ot i mieux distinguer, dans sa réflexion eur le ‘enseignement des sceptiques et celui des Académicien On doit toujours avoir 21’ esprit le Lien étroit que Cicéron eka Converbus Neo-Lakini Ar Steloda mensts PTruinman Miraceh bdo dae Hoe , 1944 13587 floquents?), Rappelone divers éléments majeurs de 1! enseignement qui ae dégage de cette constatation, sophique, Carnéade de Cyréne appa n juge- Dane I’ ordre de la théorie ph raft comme un héritier ’ Arcésilas. Il suspend sur toutes choses je peut arriver eur certains point ment; il pense que le . mais qu’ probabi ” exerce en particu! jade de Carnéade ne se confond pas avec celle des Sceptiques, Pyrrhon ou montrer notamment les Enésidéme. Ces derniers, comme viennent de le monti i ne eroient qu’ a ‘ 5) " rejettent toute tentative de la depasser”), Au contraire, V apparence, et rejet c tes hommes de I’ Académie sont des platonicien 1e nom mame de I’ Geole nétre dans le monde des idées 1 indique); ils croient que le vrai existe-peat -», mais disent simplement qu’ on ne eaurai ce qui les oppose aux sceptique ‘est au temps de Montaigne que Ia seconde tendance commence & 7) 1 appartiendra done au XVII sigcle de méler ces dewe tre bien connue. Aistinguant, soit en les confondant. a ordre de la culture, le doute de Carnéade lui permet de dévelop- Dans fen étonnera pas. La re- per toute une éloquence philosophique, On ne 2! P cperche du probable comme 1a critique de I’apparence #e trouvent 1iges & Tabondance de Ia parole et de la pensée: fl faut voir tous les a9 fur tons sujets, le pour et le contre. A ce propos, on no- eta pects dos tera qu’ Arcéeilas ot Carnéade rejoignent Aristote, ce mafire de di 760 Alain Michel expert @ toute discussion, épris de culture général deux grandes tendances de la doctrine carnéadienne. Gicéron les reprend & son compte, abl tun Lien entre elles, et les trans- met a la postérit tras forte aux Jean de §: ury. Nous avons dé quelle importance fat toujours attachée au probléme du goute, nee dla ue. Les questions de la cul essayerone de x: 1e de Descartes que nous cit commengant, Mi rons d’ insister seulement sur deux aspects sane part, 1a tradition de Montaigne, et les rapports entre le Scepticisme etl Académie; d’ autre part, orique du langage pl ceptique, ques (ou plutée a* "hom! cette forme stymologique: car I’ auteur reprend dition ehrétienne, m. ane 8 Tubero, ar son nom symbo- sisme et le Socr: + Tubéron, ami de Cictron, avait celui du seeptique Enésidéme'!, Autrement dit, La Mothe le Vayer tend a rappro- L'influence de 1’ académisme cieéronien 4 tome et Académie. cher oud confondre Scept Sa double admiration pour Montaigne et pour Cieéron le conduit & cele Soulignons que I'un et I'autre sont des conciliateurs, en méme temps a Cela explique peut-8tre I' attitude de notre auteur. 1 ree esp: peut se servir de Cicéron soit pour faire passer le Scepticisme pystho- nien, soit pour en atténuer la portée, Cela n’ était pas sans commodite dans 1a problématique du temps. L' Académie devait paradoxalement au Contra Academicos de garder auprés des Augustiniens une relativ faveur, que le Scepticisme n' aurait pas obtenue. Inversement, le De » tura deorum de Cieéron appuyait golidement par des arguments issu ‘Academie le Pyrrhoniame fidéiste que Montaigne avait i s' agisse de prudence ou de con Aeration qui dominait chez La Mothe le Vayer s” inspirait de 1a méthode portance, Quelle que soit la part de la griice & cette constatation, souligner la cohérence nous citons, on peut de la penate "sceptique" au XVIO sidcle, Il ne 8’ agit pas de trompeurs jouant sur 1’ équivoque, mas tent comme Cicéron de confronter le doute et 1a croyances Mais Descartes en tout cela? Nous le retrouvons chez un auteur néo- 1s Sceptiques par une démarche trés pro- latin qui rejoint précisément 1s: Pierre Daniel Huet, fut, fonde, dont il se sert pour critiquer Dese: avéque 4’ Avranches, a certainoment possédé une fof sineére: sans cela, la défendre? Mai ant travaillé 1a voyait dans un ‘pourquoi aural prit dla fe fl devient précepteur du Dauphin, I a commeneé @ cri seopos de 1a querelle des anciens et des modernes fentifique!?), Au moment gui nous oceu jer Descartes « fen tant que et que nova 1a pris parti pour les premiera, en tant que sava car il faut bien, par exemple, savoir I’ hébreu) «2 Alain Michel trera en 1690 par sa Ceneura Cartesii, et, ensuite, par son traite vost sur La faiblesse de l’entendement humain qui ele méme suj Huot est un éradit qui correspond avee Leibniz, qui Origane, et qui, nous hébreu, L’un des as- cts les plus originaux de oa réfutat dans I" 6v0- 1n de Descartes réei ation précise et détaillée dee doctrines propost par le Scepticisme ot Académ D'une part, Huet rattache #a penaée @ la premiére de ces coles, dont il comprend trés bien I! esprit: lui aussi recuse, chez Platon omme chez Descartes (qu’ il rapproche de ce pi losophe) les idées innées, t prétend ne croire qu’a I apparence fl se rend compte que I’ mpirisme se raméne @ ce phénomés et non @ la négation de toute onnaissance; avee beaucoup d’ originalité, i prétend méme que cette ma- are de penser lui permet de rejoindre le réalieme thomiste!”), D' autre evéque d’ Avranches cherehe, sur les autres points, hement entre le Scept francais eonnatt une fagon four des deux ‘oles, et qu’ efforcant de les reste d parler du second aspect du carnéadisme. Depuis Cie éron tte doctrine se trouve fe & une réflexion sur la culture, Nous nous bor- Fons iei @ quelques indications qui peuvent ouvrir des pistes de recherche. a notera tout d’ abord que La Mothe le Vayer'est bien I’ auteur de divers avaux sur I! éloquenc e frangaige rejoint ain le sceptique et académicien, 1a double orientation de son modéle Cicéron, qu'il a beau- up lu, nous avons, Passons 2 Huet. Selon le point de vue auquel on place, son oeuvre apparait diverse et méme contradictoire, Il traduit igdne et 1 ne ceese. Il écrit aur I’ art de traduire ou sur I' ori- ne des romans, Il réfute De Jame eceptique. des démarches aussi différentes? Simple- Liinfluence de Vacadémisme ciebronien 763 jonisme dans I’ esprit Scept jes confondre les deux écoles, Cette me et Pl ment, en liant, comme i le de V Académie, en rapprochant san‘ déniarche s'affirme dds 1670 dan: mane, Huet défend ces derniers avec une pent sant une analyse érudite de la tradition alexandrine. et Pes platonicien (Por fois au myt ton qui on peut faire des mensonges sans mentir, si on les présente com- 218) nous semble que la confrontation a’ Huet avec les sources cicéronien- nes permet & a fois de mettre en valeur la fécondité de ces dernidres, et de donner de cet auteur une image plus favorable que celle gu’ on en pro- pose parfois. Ne réui point, par ea culture méme a concilier & 1” avance Ia tendance sensu gue te XVII® sidele opposera presque toujours, avant te dobat des grandes querelles qui vont diviser I’histoire, des hommes yn capable a’ épar- jsolés, qui proposent a I’ avance Ia solu | Voltaire et les philosophes auront de la sympathie pour avait une ori- ai Huct. Mais sa voix n’ était pas assez forte, ce qu’ el un peu trop paradoxal de 1670, La méme an- Le traité De 1’ origine des romans e née paraft un autre ouvrage: I’ Apologie de 1 religion chrétien- tneorie de Ia connaissance et & I' expression, convergent etn’ en font plus sment la question du langage philosophique qui se trou- gu’ un: c'est ve poste. $0 1’ agit de Wart de perauader. Pascal connaft bien les régles a vee Alain Michel quer ‘rancaise, Ma parlé avec Méré, et cer! rent assez qu’ il a réfléehi eur les probl D'autre part, ces débate avec Méré semblent avoir concerné surtout le rapport entre la eultur: 'mondaine! 11a formation mathématique. Tout cola se trouve en n directe avec le texte de Dese: ) ue nous sait comment Pascal a réagi. I a Geri per suader, C’était prendre nettement par’ cartes, Pase ese entendre qo’ ne suffit pas de bien concevolr les que 5 pour persuader I’ auditeur, Tl faut aussi parler a sa volot gu’ d von entendement. Car ce sont 5 passions qui obscurcisee: jugemnent, et eréent un type de doute auquel Descartes ne faisait pas mais que les Sceptiques, au contraire, connaissent bien. Pour des raisons analogues, Paseal oppose I’ esprit de finesse aI esprit de geome- trie, et explique qu’ tl faut s'adresser au coeur, ou 4 I’ intuition naturelle quand, au plan des prineipes, les autres certitudes font ‘Toutes ces r sont appliquées dans I' Apologie, et justifi technique de son éer . Je ne pratends pas bien Gr que Pascal s" seulement de Cicéron et de Carnéade; mais il connaft avec précision I' oeu- vre du premier, comme attestent diverses citations gui figurent dans 51 dossiers'®), Pour le rejoindre, passe par Saint Augustin, don! loctrina christiana peut avoir inspiré sa cf quence qui se moque de I” loquence. Surtout rupture radicale entre le probable et le vrai, La veri par sa a distinction, 6” opposait absolurnent au vraisemblable, dont le * abauche le ealeul des probab’ Liinfluence de I’ académisme cictronten 765 traire, une réflexion vraie probable est une espéce, Pour Pascal, au & la pondér: jances. Tl des vraise peut s'appliquer aU évale: fea, et trouve une grande joie 4 découvrir, dane une adresse latine & \' Académie des sciences, ‘i a les, découvrir des certitudes au sujet de Yon pout, grace aux mathematiques, a probable lut-méme, On observera que cette réflexion aeveloppée, & les conversations avec Méré, Tout propos de la roulette et des paris, dans joindre le homme" peat ici se tient, ot Ia traction de I'"honndte a este eee eg ee ocean eed ae le moyen mathematique des chances, devie Ie pari, avec son eval par excellence de la persuasion philosophique, \ée, Paseal, on le jours de combiner Ie doute avec agi fe tent entre les devx, C'est pour cela at! les renvoie dos 2 inspire @ la fois des salt, 2 a os, On a pt iques et des Pyrrhoniens, et au! seconds avee les Académ: dogms _ cn croire qu’ il confond: ferme d ces observations sur les Penséesy pour mettre un t a'en est rien. Pascal {2 sc woia bien qu'on applique ces mots dans les mémes o°co- @’ application on tire une puissante con rn’ est pas absolument convain= 1a dernigre conviction, quatau’ fe souvent les mémes consequences de s4pPO~ qu’ on sait qo’ on Cela suffit pour embrouiller au moi Je qui nous assure de ces ins ta matidre; non que cela a cabale pyrrhonienne, qui consiste dont nos doute f¢ ambigut et dans une certaine obscurite doutewsey ie ja clarté, ni nos lumiéres n Om volt bien a’ aprés ce texte que les Académicien Je philosophe francais a discerné au" ‘aturelles en chasser tout ne peuvent see Le modéle de Pascal loregu' it pas rente dee Pyrrhoniens qui, au demeurant, 1’ empor ile Gtatent en cela 766 Alain Michel tont sur les dogmat les dogmatiques, quand on pose la seule question du vrai, et non celle de I’ evaluation du vraisemblable uunité de la pense riques. Past "inspire des seconds pour ié mathématique succade a la ire (notons au passage qu’ en rendant ainsi quelque cert tique); cette théorte de ta connaissance et de la ps dans le Christ, " ee aftre intérieur ment dans le cadre de ci anciens, Augus veaiment sigue, V ont aide en més aidé en méme temps a trouver see pensées et son langage. Exactement au méme moment, un homme qui ne réflexion scientifique et mathématique aboi logues sur le langage des pl s' agit de Leibniz, Celui-ci va venir & Paris de 1672; il y connaftra 1a pen © Roannez, étudiera auprés a’ eux @ de Pascal, et notamment les rapports de ce dernier avec TL médite Ie auss apr en ce qu'il rend sa place au probable le pondérer, & salculer" dans le cadre d’ une combinatoire universelle, Cette dem: Cotte démarche est trés proche de la tradition académique L’influence de l’académisme cicéronien 767 ‘que nous connaissons par Cicéron, eft elle aura de grandes conséquences stémologie qui en découle. Sans 1a science moderne et dans dani 1¢ vaste question, nous voulons plat ier ineister davantage sur cett fei un texte qui date, lui aus Leibniz devant la culture humaniste, et sa conception d fois I’ at , de 1670, et of se manifestent 3 1a itude de sion: cette anné Contra pacudophilosophos de Nix complite & I objection cartésienne, et ila jus. Cet ouvrage apparatt comme la réponse 1a plus signale par M. Bélaval””). Pourquoi Leibniz éprouve-! jzolius adresse au réalisme logique, # la scol contenu de cette philosophic le cicer fote? TL nous: que Gigvale et a Ar ordre de la métaphysique, Mais natamment dan: lui paraft un peu court, moins le contens que 1a forme: Nizo- ce qui intéresse ici Leibniz, ¢” , au XVI® siécle, fefenseur de 1a pureté cicéro- le prine! ius avai fone; et e’ est bien De stilo ph osophico Nixolii que Leibniz | iL eat conduit a’ emblée & définir, av: toutes sex nuances, amire, certes; il rejette avec lui de Descartes, me tardif, Mai sa position pour procéder de la fleur modale lui est fourni par les humanistes, dont te en par a Brasme, I in complate, de Pétrary me & V'egard de Lorenzo Valla, qu’ i yn admiration et son e: 24) pr autre part, il affirme, contre certains jophe agit de mouere, a émou- 1s philosophes meuvent tiealler sur sor citera dans la Theodicée Ramistes, qu’ tne convient pas de les deux eas, il tinguer 1a rhétorique des phil et celle des orateurs: dan: voir; mais les orateurs émeuvent les passions, tes exprite” inte ragles de la persuasion. Ce qui te pas ici sur les ge = nous dirions: la sémantique Leibniz a’ c'est a proprement parler le lan ce Alain Michel ses youx &tre employés qu’en 25, Le grand mérite de Nizolius a été de parler la langue commune, d’ employer des termes universels, universellement compréh " abstraction veritas, fas (pour I"une et 1’ autre on reconnaft Dei de Valla et attest sorte de complément humaniste que Leibniz ajouter au car ft qui lui permet a’ ailleurs de rendre aux 27) anciens I’ hommage mér Par ces derniers) Nous pouvons maintenant conclure cette esqu: Diune part, nous avons mis en lumigre certains aspects de 1” influence cicéronienne sur la pensée francaise et européenne au XVII° sigele, ot Plus particulidrement sur la réfutation du cartésianirme, Que les objections Portent sur la persuasion philosophique ou sur I" usage du doute, ¢’ est tou- Jours le méme courant de pen: eu de I" humanisme antique, qui se fait jour, et les auteurs en ont conseienc Mais cela n’ aurait qu'un intérat documentaire ei I’ on ne avi de 1’ exemplaire fécondité de cette démarche: ici comme ailleurs, le plus large) et rendue de leur sartesianisme, sensualisme et platonisme. Qui eait beaucoup doute beau- Liinfluence de Macadémisme cicéronien 769 coup, mais aussi comprend beaucoup. jon concerne le latin et la Langue vulgaire, Dans 1a Une autre cones cl eat présente comme un des mi dissertation de Leibniz, moyens de concilier le sens du concret avec le bon usage"), Cela confir- me l'une des tendances les plus originales et les plus fécondes de I’ hama- 1a de le récuser. nisme latinisant, qui se met au service du vulgsire au tions 8" accomp! Ajoutons en finigeant que la principale de ces cont re qui se pose aujourd’ hut plus que jamais, alors que & propos a’ un pre! lettres of sciences semblent en conflit, ot que I’ esprit de spécialité pro- ‘voque en tout cas de tant de manires I’ extension de cette dictio priva- avise en médi ibnie. On nt eur le elassicisme que me abstraite, mais comme une réponse aux questions du doute et aux-exi- gonces de la réflexion, Leibniz, Paseal decouvrent qu’ entre cette larté Entre science et langage, il ne 1a place au doute, et ad- ait y avoir rupture, méme si la science hamain, Ce n’ est assurément point com! n'y a pas est plut8t découvrir qu’ de géomiétrle sans finesse, de claritas sans elegantia. NOTES Ed, E.Gilson, Paris, 1964, p. 52. Hi GOUKIER, La sfsiatnce au wat ete prblime crtien ne coor Nanahdeoriques dame Retorice « baroeee, ACG seer eee ccnsoInternasionte ak Shadi Ursamities, Venise, 1954, pe 85-97. 6 70 “ 6) @ O) (10) ay Alain Michel Académie" de Carngade (qu'il connaft 2 travers ses successeurs Ciitomaque, Charmadas et Philon de Larissa), v.A. MICHEL, Le philosophie en Gréce et 4 Rome de 130 av.J.C, & 250 ap J.C.» Histoire de la philosophic, tl, Enc. de la Pléiade, Paris, 1969, p. 773-885, Cf, CICERON, De'natura deorum, 11. J.P, DUMONT, Le Heation et les origin lepticisme et le phénoméne. Essai sur la signi- éu pyrrhonisme, Paris, 1972. Gf. 1a synthése récente de H.J. KRAEMER: Platonismus und helle- nistische Philosophie, Berlin-New-York, 1971. H,Estienne traduit les Hypotyposes en latin en 1562, et G.Her~ vat TAdversus mathematicos en 1569. C'est d partir de ce Tnoment que I' influence de Sextus #'exerce de maniére indépendante, fans Btre dominge par celle des Academiciens et de Cicéron. Notons Que juegu’a cette date, elle existait aussi, mais de facon plus dis~ Grate et mélée; ef. J.P. DUMONT, op. cits, p. 33 saq- (8 Pro~ pos de Nicolas de Cues, d’ Erasme-qui doit aussi beaucoup & Lucien- Ge Pig de 1a Mirandole et principalement a’ Agrippa de Netteshey™, Sur Ie courant academicien, v. Charles B. SCHMITT, Cicero scepti~ cus, A Study of the influence of the Academica in the Renaissance, La Haye, 1972; Richard H, POPKIN, The History of Scepticism from Erasmus to Descartes, Assen, 1960. Sar Aristote et les problémes de la culture, on consultera par ox: H.LMARROU, Histoire de l'éducation dans 1’ Antiquité (cf. a bibl.)- Une tendance analogue conduit notre auteur 4 composer des Soli - loquea seeptigues. Le "solilogue" est un procédé augustinien, gu’ on accorde ici au doute, Sur La Mothe le Vayer et le dialogue, ¥. Gn particulier H, BEUGNOT, La fonction du dialogue dans La Mothe te Vayer (Cahiers de I’ Ass, internationale des études francaises, Mai n° 24, p. 32-41) et: L'entretien au XVII® sigcle, Legon inaugu- rale, Univ, de Montréal, 17 fev. 1971. Sur Enésidéme et ses tropes, bornons-nous ict d renvoyer a J.P DUMON: " Souligaone que I’ ami de Ciceron dont il est question velius Tubero (et non Horatius); cf. PHOTIUS, Bib: Cf. R.PINTARD, Le libertinage érudit dans la premigre moitié da xvue) ‘qq, ; 506 sqq. et les ouvrages cites plus hact (2) a3) a) as) ae aH Liinfluence de I’académisme cictronien sar 1n eritique religieuse cher Huet, SeLDUPRONT, Pierre Daniel Huet WAieigele, Paris, 1930, Précisons ques natur lierent, Oe faisons ici un choix. Le a ‘avec lee philosophes ae tempa est beaucoup plus 1aFge- perspective qui est 18 top tem faudeait notamment penser & Gassendi- eurir ot mourir les lettres et que je le "ye pale Sons Huetians, 1; "SL y a la mgme difference onere Of 2 at errs iaele ot un savant d”aujourd’ hui qu’ entre CHF!stere c de XT onvrant le nouveau monde et Le maftre @'an paahsbol So tom arus, Tacova alfrescare nelle atanse delle proprie residense, suggeriva selle decorazioni © ornamentazioni dei palazsi pubblici e nel iconogratia Ni medaglis © monete, accanto a queste, dicevo, accostava per un pubblice erie Pil Fistretto, ma forse pid pericoloso perché eriticamente attento, 1 Tonumenta rerum geetarum in cui avevano rilievo exigua ree oragma braku), ma anche verbum (rema) che 1! aspetto dialettico del Biografia @ raccolte biografiche principe in un mondo che aveva la parola come dimensione dominante © speego unico veicolo ai comunicazione ¢ condizionamenta, ed infine - ma non ultimi - jocus (paidia) che é la dimensione ludica della vita umana n ubblico e nel privato, ai cui Huizinga ricordave, per il periodo che ci Ps riguarda, che: "Non esiste neasuna élite conscia e ritirata in se, che abbi cercato di costringere la vita a un gioco di immaginata perfezione, cost autentica come la societd del Rinasciment" (Homo ludens, Milano 1964 ? p. 2! alla lettura dei testi degli autori sopra citati rigultano, in parte impliciti ma talvolta espliciti, Lmoventi delle raccolte biografiche, perlomeno quelli che & possibile identificare comuni a molte: perché sarebbe ebagliato unificarle in un genere I munanza di interessi dal Villani, che scriveva alla fine del trecento, 1a quer elle dell’ Accolti, agli abborsi del Piccolomini ¢ alla schede 4el Facio - quasi contemporanee - fino alla pid tarda raccolta dialogata, del Cortesi, che pus easere considerata e per maturitd di contenuth ¢ per causticitd di giudizi come I' opera pid compinta nel suo genere. Cosi se in Filippo Villani é soprattutto evidente 1a volont3 di esaltare il mondo comunale florenting attraverso I’ esaltazione di coloro che patria suac pomen longius propagant, Il discorso ai Paolo Cortesi é ormai legame od é veramente II discorgo di un tomo che sent Nibero da qualsias: Ai appartenere solo ¢ soltanto alla respubblica delle lettere, incomplete lavoro di Enea Silvio Piccolomini, una raceolta Trai due biografica che - ai ripete - prepara il forte racconte autobiogratico dei Commentari, ed in effetti 2 denso gid di ricordi personali e ¢i un eccezionale gusto narrativo che con pochiasimi tratti descrive un persona; © speaso lo colpiece con una sententa moraleggiante. Ancora una volta ba: lun esempio: Bartolomeo Visconti vescovo di Novara tenta il Piccinino con! Eugenio IV; le sue lettere sono intercettate (ut Florentinorum est in malur viene imprigionato e costretto a confessare. 782 Massimo Miglio Questo il commento del Piceolom: "Episcopus dum vult secretum ‘que suorum communicare, magis deci tur, Nam ai ex suis wer consului non deceptus fuisset: sed animi magnitudo non patitur comitem, sola i omnia arrogat", su Bartolomeo cia trascinare dalla propria ambizione e non é capace ai giudicare gli uomini: “vir perditus in m: ignitatem natus eum delusit! 1 racconto del Piccolomini ¢ sempre condotto con una discor confine tra dal Duon sengo ed 2 tono moraleggiante, in cui le preoecupazioni @' ordine politico si mescolano al tentative di centrare a fondo la per son (0 etopeia) det contenuto nella forma che richiamano alla mente lo stile dt Ma quello che é pid segnalare sono appunto gi che allargano sempre il discorso; « incisi di tipo morale "natus haud obscure loco, inops tamen, ut saepe nobilitas pauper: "Fuit adthodum felix, sed non fortuna cum semper esse fel Foseari: "vir fuit enim sempe: sm semper esse felicem’ jearis "vi 2 fult enim semper fortunatue, nune Tommaso Campofregoso: "quanvis ‘hil prodest industria terra: "Sed aliter homines cogitant, Liter disponit Deus, Gome si vede anche per il Piccolomini cura costante é di tentare di Uuminare ‘ethos del personaggio in esame attraverao un partico! dal apore i aneddoto - un piccolo = secondo quanto avrebbe detto Plutarco; ‘08 omnes plumas, in Biografia ¢ raccolte biografiche quibue dormiebatur, prohibuit, levosque lana dura fieri decrev: corpora hominum mollescere ‘Sens’ altro diversa per contenuti ¢ per interessi I! opera di Bartolo. che abbiamo esaminato is meo Facio, Le giustificazioni sono altre opere: "elarorum hominum,.. exempla animos natura bene con: tos, quasi atimull quidam ad decus, ad honestatem, ad gloriam concit: care la se: con una variante che vuole giv i esempi contempora con 1” inacee: a degli esempi el ‘cam nobis veterum exemsl proponimus, aubit animus desperatio quaedam, ne eorum gloriam adai valeam: e8 magn! fuerint,., nobis non omnino auferre spem videntur, qui tis vel virtute, gloria pares esse valeamus! Ma in questa opera pid che in altre importanza; sembrano gid canonizzati n udia humanitatis; basterd in tal senso canoni del cultore degli Iettura della brevissima scheda sul Manetti: c’é 1’ annotazione dell pa 1a conoscenza della Lingus I oramai un discriminante fondament ricordo di tre opere: il De viris, il D ate hominis non senza un accenno pol 6° infine qualche breve per collocare socialmente fl Manetti: "Sacrarum quoque litterarum am Nicolao Pontifice inter secretarios et ab Alphonso rege inter consiliar receptus"’, Gome ei vede anche nella searna schematicita delle pochi notizie date I” opera non delude le aspettative di chi doveva legger! diversa attenzione di quella con cui noi oggi consultiamo gl n fornendo ti wmenti necessari ad un inserimento del blografato | contesto preciso - anche per quelli che erano i suoi importa ee poi lo stesso spazio era dedicato ad un personaggio pr oggi scomparso dal nostro oriezonte come Lampugnino Birago.

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