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bo - DES SAGES, : OV DE . LANTIMOINE - OF' SONT ‘DECRITES SES RARES 8 eo passiculieres Vereus , “Puiffances , er Qualitec, “par 1. CHARTIER , Efcuyer, Conleiller, & Medecin ordinsire da Roy , & fon Profeffeur en Medecine au College Royal de France, ‘Doéteur Regent en la Faculté de Medecine de Paris. OMB SACRE gy ‘A A PARIS, ¥ pt Santacavs,enl'Hosrst deBauieres proche la porte deS: Marcel, E Frangors 22 Corrs, mud Saint Iacques a l'Image Saint Remy, : ‘rds le College du PleGis. © t : M DG LL AVEC PRIVILEGE DY, ROY, Te A MONSIEVR CHAR TIER CONSEILLER ET MEDECIN: ORDINAIRE DV ROY, Sur fon Liure intitulé, LE PLOMB SACRE’ DES SAGES. SONET. HARTIER ,ce Plomb Sacré sce remede fublime, C ef toute la Science impoféra des Loix , Comme tu le décris, co comme en fait eflime Le premier Medecin du plus puiffane des Roy. Lilgnorant par fon Art ne fera plus de crime, Si dua prefent celefte il fait faire le choix + Ce ditin Mincral tous les mourans anime , Et répand dans les coxps cent baulmes a la fois. Ji ornit aux Métaux, les face eo purifies IL fait fier , “vomir , il purge , il forrifie , Tirons-le de la Terre, eo lélenons aux Cieax: * Pais qu'en lay les “vertus des Métaux /2 rencontrent, Si les Mécaux font Diewx comme leurs noms le mintrear,, _ Doit-on pas auoiter qu'il of le Diew des Dieux? BEYS. eahiahes Srdtaherdseodesdee SeaStohes SesSeuses Extraift du Privilege da Roy. E Roy par Lertres patentes données a Paris, le 26. iour de Iuin 1651, fignées Reguaule , & {cel- Ikes du grand Sceau; Faict defenfes 4 tous Libraires, Imprimeurs, & autres adimprimer, vendre, ou diftri- buer vn Liure intitulé, Le Plomb facré des Sages,com- pofé par le St I. CH AR TIER, Confeiller,Medecin ordinaire, & Profeffeur de fa Maiefté, 8c. & cc durant Ie temps de cing ans, fans le confentement d'iceluy, fous les peines, & aux conditions portées par lefdices Letires. LA SCIENCE PLOMB SACRE DES SAGES, ov LA CONNOISSUNCE DES RARES © particulieres vertus , puiffances , cor qualitex de VeAnTIMOINE. @ cs; les caufes de fon mélange + la ma- nicre d’en tirer le Mercure , les Soiftes, & les Sels ; & d’y choifir pour la fanté des Hommes ce que vous aurez jugé de plus precieux ; & de plus- propre a les fecourir dans leurs infirmitez. Cette curiofité a pa proceder de la farisfaction que nos. traitez Chemiques vous ont donnée , ot yous auez. apptis les moyens de refodidre facilement tout’ a La Science da Plomb Sacré corps mélé, méme jufques a {es elymens , que la Na- ture reconnoilt pour les plus fimples. Dans ce deffein vous deuez imiter Ende qui fuf. uit YOracle d'vne excellente Sibylle, apprit d’elle le chemin qu'il falloit tenir en cette entreprife , obtine ar fon moyen [a lumiere d’Apollon , reconniit les feerets de ces lieux obfeurs ob fa pieré be fon zéle le conduifoient: vous auez befoin d'vn fecours femblable pour parueniraux mémes fins, & d’vn courage pareil, pow emporter les difficiles conquétes du Rameau d'or ré4 Tunon , qui eft le guide on pliitoft le charme de ces lieux ott il fe trouue, comme ditlg Poste, Ving, 6. des Aureus oo folis (9 lento “vimine ramus Encides. Jononi inferne didus facer , bunc tegit omnis Lucus eo obfcuris clasdunt conuallibus vmbra. Creft pourquoy voftre curiogité pour fa fatisfadtion demande ie Hippocrares : linterprete dA pollon foit vétre Sibylle ordinaire: la Nature ne connoit pas vn plus fgauant , ny vn plus habile conducteur de fes ceuures que luy , qui gouuerne toutes les Maximes de cette Science par les fages conduittes , & les lu- micres naturelles , lors quil définit la Medecine La eine. CoNnNOISSANCE DEs Drgvx 3 quil ne defire decine eftdite communiquer qu’aux perfonnes facrées , ne pouuant parHlippocra- fouffric quelle foit prophanée , & mife en commun, Cem ny tratcec par dautres perfonnes que par celles qui Ch.5.delinre en font prafeffion expreffe, c’eft la conclufion de fon wes wee Liure de la Loy. eg > tee. Covre wpnyjuam leesiay ar Sepavie Ssixwumy, Be> ier, Grreian® F us, wew it TAcecow épytiew Cignuns Pwifgue ces chofés font Sacrées Hi faut les mbntrer des Sages. ‘anx hommes Jacvés il n'eft pas permis de les communi aux profanes , fi auparauant ils ne font parfaits dans les Maximes de cette Science. Cette partie de Medecine nommée la CHemre eft Anz. 11. ubli¢e vn art 5 ou vne Science facrée par les Sages oe ee ou Anciens Philofophes Medecins, & par les Grees pariede Mc- Lees men que ces peuples ont voulu honorer dutitre —— = la de /acre. Premierement , a caufe de teftime de cette ace econnoiffance ou de la grandeur de ce traité. Secon- 3+. dement, a raifon de lceuure ou trauail appellé des Greds © pmavnuce qui eft de faire Vor, & par les Iu- mieres de la Nature tirer les vercus feminales ca bles de I'engendrer , & cette fagon particuliere eft dite gvormie’” ‘Troifiémement ,dautant que c’eft vneen- treprife haiite, grande, tres-difficile , qui doit eftre de referue, & non pas communiquée atx prophanes ; lors qu'il sagit d’extraire des corps mineraux & metalli. ques ce que vous auez tirédes autres mixtes, le Afer- care, le Soifre, eo le Sel, cel a dire, leurs plus par- ticulicres effences, vertus, proprietez, parties homo- genes & heterogenes de rechercher dans leur plus fe- eret intericur, les remedes propres pour chaffer les inaladies du corps de homme. (“ef of la Sageffe eo la Nature (¢ trouuent confuses ( au recit d’Hippocrates) 4, s.du lire lors quils faut apprentre de la Nature méme ce quelle a Ws te it dans fos mélanges 4 N Quon xareppiny xtaarny th Xt ovgin Hororns Fain ae iSvouym de’ aimee cs pcowrrardindee men fier a Voila cette Sageffe que Democrite tenoit cachée ee reucla au feul Hippocrates pour la recompenfe le fa vifite, & par ce fecret l'obligea de mettre en la preface de fes ceuures le ferment folemnel qu'il fait A ij 4 La Science du Plomb Sacré deuant coutes fes Diuinitez de ne reueler ce myftert a d'autres qu’d ceux qui feroient de fa famille , ou-de la lignée de celuy qui Iuy auroit enfeigné , & pré- téle mémefermens; ou aceux qui {gauroiencla Loy,ou Ja conduitte de la Medecine & s'il eft permis de nous entretenir des termes femblables 2 ceux que le Sage Pfellus‘auoic accodtumé d'écrire au Patriarche Xiphilin Memb Uda iy ¥ Fe Sreilintal ongiay abars.rrsous co Cost theque du? XA, BOW Cras ddury dgnayw’ < toy faut-n donc que Rey intitul: ye “vous veucle en peu de mot tute la Sageffe de Demo. Art Sacre. ‘ . j enlepiftre da (Tite ,fans rien y referuer de caché, ny de fecret> vous dé- bien. bearews COUUTtirai-je les yertus cachées dans l'interieurdu Plomb Ppa Sacré des Sages? & comment Hippocrates Ja tenu cbe Xipsilin, {ecret fous le nom de fon Terpayaror : Liaffiduité de votre trauail , of votre érude vous a porte, me laiffé vaincre a vos prieres & par le mé- me ferment ie defire yous lenfeigner aU ulaSu x9) Suefegons,dautant que pour mon. particulier ie ce- de ingenuément a la vertu & au merite de ces Sages qui ont écrit du fujec dont ie trite ; mais relque cous leurs ouurages remplis d’enigmes , de fa. Eres >denoms ¢connus & d’autres pieces faites 4 plai- fir, paroiffent fi difficiles & fi ob{curs , que votre efprit , quoy que tres-delicat ,ne pouroit fans grande peine y trouuer ce que yous y cherchez, fi l’affeétion que i’ay pour vous, ne me faifoir entreprendre de yous tracer yn chemin aifé pour arriuer 4 E perfedtion de cette connoiflance. Ast.ttt, — Ieveux donc vous faire part d'vne tres-noble, tres- yaa fgauante, & ancienne fource & veritable racine de ce Vethymolo- mot de CHEMIE qui m’aclté apprife par vn des des Sages: 5 Tluftres de ce temps, m’eftant addref{éa luy pour {ca- giedela ay uoir la raifon qui l'auoit obligé de fe feruir du mot eat de CHEMIE & non pas de Cuy Mie dans les ce d'Egypte. affiches que l'on a faites depuis quelques années au Tarpgn Royat pour fe cours Chemique con- formement a l'inftitution de ce Iardin s ce qui n’auoie pas encore efté fait depuis fon eftabliffement 5 il me xépondit que CHEMIAou ALCHEMIA fignifioit La Scrence DEcY PTE, que Ion auoit igno- réiufquesa prefent quela diction Cue M1g venoit ahaa in de XEUI (hemi ancienne diéion des ee 3 opto fiue E- tirée de Cham filsdeNo€, auquel Egypte eftoit de- gyptiaco. meuréc en partage , & qu’en cette langue coptite ,qui eft l'ancienne d'Egypte ,appellée depuis aufli Pharao- nique 5 (hemi fignifioit !Egyptes d’ot on a deriud le mot de CHeM1a ou ALCHEMIA pour ex- pliquer la {cience des Egyptiens ; d’ou les Philofo- Bhies affeurent que fa premiere connoiffance a pris lon origine 7& plufieurs anciens Philofophes comme Geber & autres ont intitulé leurs écrits de AL CHR- MIA, & non pasde ALCHY MrA: Cette fcience a elté cranfportée chez les Grecs qui ont auffi pris leurs charaéteres des Coprites ; comme l'on peut voir par Alphabet Coptite , & ont nommé Egypte synut Plurarque aa & ynuldw par vn » & non pas par vn iota ni par vn eae vptiion. Pour donc reconnoiftre cette fcience tranf- Hipp. de . portée chez les Grecsil faut en prendre les Maximes Nawre ho. chez, Hippocrates a qui elle a efté reuclée, & tirer de ™n® fes oracles cette Sageffe qui y eft confufe auec la Me- + decine par les conclufions fuiuantes. Refouuenez- vous que tous les corps mélez font compofez des A ii 6 La Science dhe Plomb Sacré rene quatré elemens , 2. que la Terre a cu pour fon par- wt HE" sage plus ‘de feu é& en divers degrez que les autres, 3. que'la Loy par laquelle les mixtes font formez & fagonnez donne & permet aux yns d’auoir plus de feu & aux autres moins. 4. que la Terre ef a baze des corps mélez , & que les autres elemens qui ne fe ee ee deux-mefmes, empruntent delle leur Asitote tur, tien & leur fondement. 5. que le feu eft Fagen tundpy de la Nature ¢. que le feu comme tout autre cle- ment dans fon fouuerain domaine détruit tous les corps mélez3 méme les trois autres elemens font con- traints de luy feruir de nourriture , affiftent & ay- dent a confommer & détruire tous les mixtes , de forte que ces quatre Architectes font eftimez les Au- theursde I’éere & de fa conferuation de chaque corps mélé, & eux-mefines détruifent,corrompent 8 font perir les mefmes corps qu’ils ont dleuez ; les refotident pour cn former dautres , aufquels femblablement ils. donnent la naiffance & font les caufes de leurs per- tes : ce quia obligé la Nature 2 donner 2 vn chacun. fon temperament , c'efta dire la rremnpe pour durer & refifter quelque temps aux injures de ces Autheurs. iufques.a fa deftruction , pendant Iequel temps elle qui prefide 4 ces mdlanges ,{gauante comme elle eft . produic & fait produire divers & merucilleux effets;, wane adonnée qu’a la diuerfité des gencrations &: a rendre a chaque corps mélé ce que les Grecs ont appellé idarrynesotu eft a dire vne parfaite vertu” wi refulre du mélange particulier d'vn feul mixte , & de la jufte diftribution & graduation des-clemens.. © Voila pourquoy le Plomb Sacré a eu de la Naru— des Sages: 7 revo Corpsmed ot elle a fait vn admirable affortif- fement tdemens defquels il emprunte vne rareré rfaite & tres-fecrete proprieté & vertu, par laquel- Fil a efté mis au nombre des pretendués diuinitez: Te m'explique fur ce fujet. : Les Anciens , mon cher Philidere , qui ont caché Ant. I fes corps mélez mineraux & metalliques fous des fa Sad oe bles, caballes , & traditions pour en obfcurcirla verité ché fous les & priuer les prophanes de ces lumieres i ont recon- ada nu fous le nom de Diuinitez /-pe pwiffences princi- taux,& I'Ame piles aulgueles ils one donné des pouuoirs & des = fous * ay celuy de Vvl- forces tres-hafites qu’ils ont authorifé des noms de Gp, SATVRNE, I VvVPITER, MARS, SOLEIL; Venvs , Mercvre , Lv we. Divot les Aftrologues ont remarqué leurs characteres au Ciel 5 leurs actions fignifie par leurs courfes que nos regions baffes efprouuoient leurs influences , ou puiffances , & les ont appellés a raifon de leurs mouuemens ou courfes PagniGs les Planetes & les ont marquez dans leurs liures fous ces formes b # & © & ¥D Les Medecins Philofophes Che miftes imitans Hippocrates , fuiuans leurs fens ace compagnez de la raifon ont faic eftime de ces in- fluences , les ont confiderdes principalement lors quis ont reconnu que ces puiffances eftoient miles lans les entrailles de la terre ,comme dans le age particulier du firmament 3 of fe trouue viftble- ment ce que nous croirions eftre inuifible anos yeux, & trouuent gue ces pretendués Diuinitez ont em- pruncé des fabftances terreftres; font palpables , met- tant au jour les effers de leurs puiffances ;& fe font 3 La Science du Plomb Sacyé connoiftre aux {cauans ou aux Sages , qui lesreprefen2 tenc dans leurs écrits fous les imines charadteres & figures. Commencez-vous d'entendre les myfleres facrez de ces Dieux terreftres 3 ne voyez-vous pas S aT VR- NE reudtu de Plomb ,lvP1iTER en Efain;Mars tout de Fer; & le SoverL de lacouleur de fa lu- miere en Or 3 Venvs en RoXette ou (uiare » MERCVRE aucc {es ailesen Argent vif 5 & Ia Lvyween fin Argent ; feurs influences & leurs vertus enchaffées dans leurs mélanges par le{quelles ils fe feparent & s'vniffent. Le Promp Sacre, {gait découurir les fecretes puiffances de ces corps mélez que Yon appelle vulgairement Les M &- tTavx ; Ila efté caché fous la fable de Vv LCAN Mad. A qui, au recit d’Homere, entre & penetre dans la demene de ces Diuinitez , emporte leurs fecrets , leur Jaiffe vne admiration de fes effets , lors quiil fe preipite en terre , on il prend fon corps mele & des vertus fiexcellentes qu'il engage ces Dieux d’'Ho- mere a sanaeee eee paroiftre aux hommes fes ticulieres vertus qu'ils vouloienc leur eftreincénués. Ceft cette {cience d'Egypte qui vient de CHam, Philon buf, ainfidie dela racine Arabefque, = CHAMMON qui fignifiele feu,mais vn feu de repos qui eft benin,& cons ferue Jes metaux comme Ics hommes. Voicy cette BafleVale’ Die RRE DE FEV qui roule & penete les char triom- Corps metalliques. Pour les mefmes confiderations. il eae ché nomme La Racine Mzrarriqve, Poppius. & le PLOms Sacrg’d caulede fa naiflance, a ma. des Sages, 9 eftimé le fils naturel de SaTVRNE, & quill eft de la tace des Dieux , & paffionnement aimé de VE v§3 Ils Baflle va- ont peintcette affection par ce caradtere g. fon amour metallique a efté derind de Ja racine Arabefque Cuem, & fon mélange d’clemens la fait nom- mer Sacré par les Cages acau le qu ils Font reconnu >0- strc pa tas QUotws vn des mixtes le plus parfait dela Nature. Ceft ce que nous appellons commundément L'a n- io aa TIMGLNE , diction qui eft ndwuelle , & d'origine gus quel’ Am Frangoife, qui peut auoir eftérirée d AsSog Apsupres, €- timoine com- tant le haftre , Féclat & la fleur de lv erreR , ou I'vn mene des plus excellens mineraux de fa races L’experience appuye & confirme cette penfée. L’on {gait que ¥ Ejfain be fefitance & le /lomb n'ont pas de fubfiftance affez forte pour feruir aux ouurages des hommes , & refiltera la vic- Ience du feu , sils n’eftoient alliés a !Antimoine. 2. Les vaiffelles antimoniées defquelles on fe {ert au- jourd’huy deméntrent le luftre , V'éclae & la dureté qu’clles. empruntent par fon affiftance. 3. Les cara- 3. Le fottien. éteres qui ferment aux lmprimenes, ne pourroient met- tre en lumiere tant de lieres fi Antimorwe ne leur » ferioit en cét vlage de foiitien , d'appuy & de force ur refifter aux trauaux. 4. Les Ctoches & les tim- 4; Ea pene leSon, 2. La Dureté. res font parotftre vne nerteté en leurs fons quills ont emprunté du regale d’ANTIMOIN:. 5. Les Bombes fe prceipitent comme Vvlcan , & tombantes de: hmat en as , ruinent & foudroyent a. leur renconeres ce que Jeur refifte , affiftées de fa force. 6. Les. Canons qui 6, La durte. vomiffent les foiidres auec lefquels les Rois tirent leurs desnicrps caifons , & font fignaler leur colere, : . | B g-La Force. to Le Science du Plomb Sacré fe treuuent eftre de plas de durée 3 Ja chaleur du fea 3. La come- par Falliage del’'Ant1moine. 7. Les o: ies mémes qui ion metalli« que. 1, La gradua- feruent a la mufique ,n’auroient pas [harmonic & la delicareffe du fon & ne feroient pas affez juftes pour refonnerlescons differens fi le Forgeron n’auoit par fon mélange moderél'aigreur de lupiter. Ceft ce qui oblige les Anciens 4 luy donner les Cyclopes a gouuerner 3 leur enfeigner a s’endurcir 4 fa peine , & établir gonuerncur general des forges diuines. Vous {cauez que parmy les Meravx il y a deux fortes de Soaifres ; I'vn eft combuftible, c'eft a dire inflammable , qui prend & congoit tres-aifément la flamme; lautre eft incombuttible qui refifte au feu, #& ne s'y confomme pas 5 au contraire il referue fon metal contre toute dleuation de degré du eateae LA NT1IMoINE gouuerne toutes les forges metalli- ques ; & par fon foéifre incombuftible il fe joint a tous les Metaux , & purifie vne partie de leur fodfre im- par & combuttible 5 par qui la fubftance fufible des METAVX IMPARFAITS au lieu de refifter au Feu , fe calcine, fe defeiche & fe virrifie comme aux Satvrneg,lvpirER & VENVS,ou bien s'en- durcit & sécaille comme au Mars, ou sexhalle & senuolle comme au Mz RC Vv RE > laquelle fub- flance aux MeTAvx PARFAIT S#exalte , & fe purifie tant plus elle eft combatué de la violence du fer comme au Sorery & ala Lvnes D’ok vient que TAN TIM OINE qui feaic gounernct tous ces metaux rend au Soleil dans ton in fa clarté, le gradué de luftre de couleur & de tindakarat, Karat Celt pourquoy il a efté nomme dasdur a cau- : des Sager: | r fe quiil {gait porter la lumiere & rendre fe iuftre au Soleil , meme yevoojpa ou eens d’aurant quis * ont eftimé que de fon corps!'on pouuoit extraire KOR PotasBLe & le SANG DE LOR. 2. Ilembel- , rateinture. lic la Lv, relewe fon teint , & la rend plus ver-' meille: Et auec Mars que ne produit-il pas? Tout le monde fait que le Fer ou I’ Acier fans luy ne fe peur refondre ; il s'amollic bien au Feu pour fouf- frir le marteau && fe rendre ductile a fes coups + mais pour fe refondre vne feconde fois il n’eft pas en fa uiffance s'il n’eft affiftéde [An TimOINE quiluy Burnie le foifre incombuftible & le fait fondre auec foy. Voila pourquoy il a efté nommé des Grecs Apus mruppods TEstorLz pg Mars comme vous {¢a- uez que l'on fait au cours Chemiques dar#loperation dite regule de Mars étoillé. 4. Quanta MercvreE il eft tellement fon amy qu'il femble que ce ne foit 4, 1% Pen w'vne mefme chofe ou vn mefme Mercure, dans le liure de la Scignce facrée il eft nommé Epuys émex, Ue 2 vn autre MERCVRE a caufe de létroite alliance quils ont contratée tous deux ; de fagon que !’A n- TIMOINE luy préte fon corps, fon domicile & fes vertus 5 & pour ce fajet il eft appellé Epugs slaCur MaRCVRE RESPLANDISSANT. 5. Venus par la mefme raifon eft nommée Agesdlmns odepeeyss Porte. lumiere , & par bétroite alliance quelle a auec Vv LCAN elle a produit deux amonys armés de diuerfes ficfches ; les ynes font d'Or, && les autres dacier , pour témoigner leur affe€tion tant enuers 5. Lamour YOR que le Far. 6. Pour eftre le batard de S a- metallique. TvRNB il gel pas ‘a méprifer + puifque Yaffe. B ij: 3- La Fufion.. wm . La Science du Plomb Sacré tion du Pere fe reconnoift en ce qu'il luy a non * feulement laiffé {a puiffance , fes marques , {es cpi- e Le Fixe thetes & fes figures ; mais mefimes f'a honort du Ve titre & du nom des autres Dieux. C’eft pourquoy *vous trouuercz TANTIMOINE fous ces termes & caracteres sxpivos. MorGdyarrss . dxlor oder 5 mVEPAEKTY ‘x5 agins aSepoums 1} edup porikdoy win Aden afdian oD Adyar zeinns Qatar. oo. 1&4 3 3 4. nus. 4%, 5B 4.008 mS. K. a Enfin Lv pi TER luy confie en main fes armes qu'il luy fait exercer felon fes volontez 3 ce qui caufe quil eft fouuenc@pris pour IvprreR, & dit en Grec Kacormess. Vous remarquez ; MON CHER PHILIATRE dans ces diuerfitez de noms & dialliances , Vaffeétion que } Antimoine a pour ces metaux; lesbienfaicts qu'il leur communique; les diuerfes fabriques & compofitions que caufent fes rares vertus; a caufe defquelles ila éé nommé Mayra Aimant des Metaux par cette com- paraifon que lcimane fertde conduitte & pointe droit vers fon étoille qu'il regarde & pourfuit inceffament conime notre Antimoine 3 fa ‘vertu aimantine , par la. quelle i] ayme & fert de conduitte a tous ces méraux pour leur donner vne plus grande perfection. Vaurois peur de vous étre ennuycux fi je vous failois le re cit de tous fes autres epithetes que mettent au jour ccux qui Je veulent cognoiftre & Je tenir caché 5 drau- tant que {a beauté aimantine de laquelle il fe fert 4 des Sages. y attirer apres foy fes curieux, fait quils ne Font pas fi tée connu quils fouhaittent de le poffeder feuls 8 riuer les autres de fa connoiffance 5 ce qui eft la cau- £ quils Iuy one donné des noms quiils ont in- uentez , fans autre raifon que pour léter du jour & de la veué de-ceux qu’ils en croyoient indignes. Pour exemple,ilscachét AN TIMOINE fous les nomsdes ani maaux ou des pierres precieufes qu’ils inuententen ces termes: Prenez du Lyon soi qui ait les yeux étincelans comme Opalles, & par cette fagon de parler, veulent dires prenez del ANTIMOINE Voicy donc la clef mi- neralle que ie vous mets en main pour ouurir non feulement les corps metalliques; mais auffi pour def filler vos yeux, & leurfaire voir les reimture, & qua. litez tant exterieures qu'intericurcs de !ANTIMOINE, - Les Hebreux chez qui ley plus beaux fecrets ont ae éré trouuez, appellent en feur langue vne Pierre pre- La connoit: cieufe que nous hommons Emeraude 33 Nophech qui teed queles fe tire de 'ANTIMOINE; le docte Rhabbi Sadias jnter~ Caldéens de prete de ce mot de Nophech , veut que ce foi le Acabes one méme que les Arabes ont entendu par leur diction ae ae AY eArmidon , & conclud que Nophech & Atmasdon fignifient 'A NTIMOINES que on peur extraire de luy - des teineures & coloris diuers pour les Pierres pre- cieufes & déguifemens des eee en rubis , éme- rasdes , opalies , & autres {elon fes diuerfes prepara~ tions. Vous fcauez que! ANTIMOINE:dansfa ae re. prefente toutes les couleurs des autres Mérauxs que de fes entrailles on tire des ssineures diferentes ; tant pour colorer les Pierrerics, que pour conferuer & om B ity ™ La Science du Plomb Sacvé Golliv les yeux 5 qui font es organnes propres a dif~ cerner les divers fortes de couleurs: d’ol vient que les Chaldéens, Rabbins, & Arabes, ayans égard aux grandes vertus Antimonialles,d'vn feul moe dit JL e4lcohlen. leur langue,ont fignifié la Couleurle, Colly. re, & ! AN Timorne, pour cxprimer que!'A NTIMOINE eft propre 4 colorer, c’eft 4 dire que de fes paities in~ teticutes on: tire plufieurs fortes de couleurs 5 tant our embellir les yesx 5. que pour dter & arréter les. luxions qui pourroienc les. incommoder 5 repouffer Jeshumeurs. piquantes qui feroient caufe d’inflamma- tion , ou de folution de continuité. Ce mot doit feruir 2 faire remarquer que I'vfage de l'ANTIMOINE eftoitfi particulierement connu des randes Dames de ce temps-ld, qu'elless'en feruoient pour sembellir le vifage & les yexx. Le Prophete Ezechias reprochant 4 ces Dames qu’elles sembellif- foient pour plaire aux Affyriens, Caldéens, & Egy- ptiens explique cette verité en ces termes: A/9Us dav: wi Chie Ges spSmapors Gu x cxdopon xdopue &C. Incontinent y dit-i) , vous eftteR lautes em adouci{fieX “vos penx. asec VANTIMOINE , ¢ PAbiex “Vos ornemens pour. * “leur plaire. Pour le mot %6itu le texe Hebreu dit. noma (ahalt, Celt d dire-vous ees djuftées eo aseX lané "vos yeux atec ! ANTIMOINE. La paraphrafe caldaique ex- plique vous aneX appellé les Affjriens ,. (aldéens em E- Qoptiens » les anex enuoyé querir pareAmbaffadenrs exprés pour. offencer Dien auec eux , eo pour leur plaire dawan- sage comme des impudiques Yous “vess éres lauées , embellies en fardées @ ANTEM OINE, dol les Caldéens Font , es Sages, 4 nommé 5n3 (ohal, & les Arabes SEO (obl a canfe wil embellic la veud , les Grecs J'ont dit s@} a rai- fon de {a teinture , qui par {a noirceur embellifloit les eils & les fourcils des Dames, méme cn Efpagne les femmes ont encore cette coitume de fe noircir les cils & Jes fourcilsauec TA NTIMOINE,quelles appellent Piedra de Alcohol, diction tramfportée des Arabes en ces lieux, tirée de la racine as Cahala, dott vient Soil Jz (ahala al bama , qui fignifie il Seft mis-vn collyre aux yeux tl a froted (es yeux d'An- TIMOINE, dans | Ecriture faingte xs} MCaber trsu- oy A CGlowm Gs coIaruars Fefabel entendit, eo fe fee es yeux auec (ANTIMOIN Bele Texte He- reu dit: —y2y pea owm Vaseafem bappouch eneha. Elle compofa fés yeux auec TAN T1MOINE,OU Ja Pa- taphrafe Caldaique explique’s elle donna couleur a fés yeux anec TAN TIMOINE , NAVY MEA NoND Vecha- halath biffirah enha , d ot ils ont nommé en leur lan- gue pw Pouch, Poudre noire faite d’A NT1MOINE pour prindre les yeux & le vilage. Galien 4uoué que les Dames de Grece fe feruoient de !Antimoine pour pareil deffein ; l'eftime non 42% VIE le . a t Ga feulement propre a leur embellir les paupieres , mais lien a conna leur fortifier les yeux ,a fupprimer toute fuxion qui 1 Auimoine, ap. 12 live, pourroit les incommoder ou lacher leur temperament ¢. de la con. en ces termes 5 Ogura 3 Grdols Set ov qp.pty (erustion de ’ ~ t ~ 1 > fag lafaned. Hain hue qeomuts Epa raruely Gis Brtodesis Sauna T 10m de Char. Marten oes 1 mesGerreedey a x Gr seeapar cee : 16 La Science da Plomb Saceé Se dies Grapaede meg favo Sonuspey xh of SHC hun Yay yuragess’ BPOus vendrex aux yeux ieur forces fr vous “vous firme de Collyre fec 5 on qu'auee le pincea 1 ous en peigniés “vos paupieres fans toucher la membrane inte- rieure de Veils comme pratiquent tons les jours les Dames Antimonie’es. Creft pourquoy il fe vante d'auoir trouu¢ vn tres-excellent remede pourles yeux appellé par luy Eyov Erp mon collyre fec 5 efpece de remedes dits des Grecs simduxesuans 1} samnesusins. qui em. pelchene Ies larmes de coulcr , repouflene toutes les feroficez: picquantes. qui pouroient endommager les yeux & y fuppriment toutes fortes de fluxions 5 de fagan que: celity qni sen feruiva 5 dit.il, ne powra iamais y reffentir aucune inflammation , en voicy la defcription. Chap.6iliue. 9f aarxsd xenseupSuouT oat dcp CH Spury. —'. mempbas Ad anne xb BS iGr Quy margbaGyu S iow Srippeos On yude medicamens Alor Sale “62 dpary. Gi. murs wtyne oe xensvauon Aides rae felon yfreay ab watrudW dmdvre ards Adah ‘xs) ANS les patties, ay ot ~ : > es Edition de cutrisk, B Qapuarsy emCars Ww rersaxst émbda- Chari — Qygu Tol a! 5" Seip ly ave B wir Spay, i's celt a dire : % (aiure brillé, du poivre blanc , feiiilles de malabatron. anng 3%iij. ANTIMOINE 3xij, meélez de la pier- re briilée tj. & apres oe le rout eft bien laud prenez le remede auec if, dopobalfame fyriac qui fait en tout 3%4j. Galien ne fe contente pas de meler aucc 'A wT 1- Ghaplinsg. MOINB les autres remedes metalliques , mais il p.-lia, 9. i f des ‘medics. donne Ja raifon pour laquelle il eft employé dans les eee collyres Serius apts vy Deualiad’ ay Lneg tenn 1 oe charcien, Ed 8 apuany Thm. Ho x2} Wis Soda ruuris Papers Mei, des Sages, 17 jeyrorray 5 os 7 abate neTonduors 7 Th BAU were KA= Avera 191 Gis Enegis dN Expa xxQwera wescagsphtoron. » LANTIMOINE ce medicament’ outre fa faculté def- ficcatine a encore une aftriflion jointe; qui ef la cafe de fon milange asec les remedes qui font propres aux yeux ‘preparex pour collyres , tart humides que fecs qu'ils ong ap- pellé collyres fécs. . Vous voyez (MON CHER PHILIATRE) que fAntrmoine n’eftoit feulement pas connu par Galien, mais jugez dela raifon par laquelle il le prouue, & qualific remede. Tout remede qui par {a propre fabhance fortifie la partie malade, & chaffe les cau- {es de la maladie contraires a la particeft reputé tres- excellent. LAN Ti Morne fortifie ceil, empéche & bannic les caufes qui pourroient Yoffencer : pour cette raifon il eft tres-excellent remede de I'efpece de ceux que les Grecs ont nommé mt xrea aby! oaty Gr pod a caufe quills arrétent la fluxion; on ne * peut arréter vne fluxion qu’en deffeichant lhumeur qui fe jette fur la partie , & confequent il faut ue le Collyre ait fa vertu dethecatiue aucc yne aftri- dion mélée pour fatisfaire au raifonnement de Ga- lien gi n’appelle pas fimplement I'A NT1MO1NE remede, mais mesquagnkxsr (onferue des repr de la quelle tous les Peuples qui ctoient fous lobeiffance des Ro- mains fe font feruis , co ont trouné ce remede infaillible par experience, cans pour désourner les flaxions des yeux, que pour leur rendre“Yne nersesé brillance, diffper les wna- Ses» repouffer la fluxion on la refondre , fans quil Soit befoin de Sk G NB’, {elon Vobferuation de Gali jrulation d'vn autre Collyre dit uodSor Cc 18 La Science du Plomb Sacré gaguaver Ameesiev principalement pour les maladies des yx dites des Grecs Gnqopa} xx) a@oduins. def- quell il deliure par le fecours de [AN TIMOINE fans I'vfage de la Saignée en cette fagon. Ae vat I ¥ Ansulas wash Spay. aN. xadmeias dpary. x! ncaicy ceptions des AAU 4) marryendey Spay. n. El ucws dpa. se’. Collyres An Agus Spar. ds xpexsy Spans ys oops Spay. y'. Aus dlguce te, THUGS dpary, C. xscreetu Spay, on Sniy dpary. ©. wuts foe lernis Ga- dpa. xd veh uCeier # renois AY Ge sv xpoans meyuTl~ ue ae en; & xonrdener idwyi>* Gis Cacgdenis ‘Gagepl. defontemps, 36 Suc d dcacéa 3x) Cadmie 344). Cavure brillé ex laué. 3Vii|. ANTIMOINE. 3%¥}. Alois 31iij. Adyrrbe 3iij. Swe de Lycium, Indic, 3'\+ (aflor, 3)» Opium. 31). Gomme 3xxiiij. Pedelcoration gf auec lean de pluye , lYfage axec Tanf; la confifance plus cpaiffe, ex ce (ollyre caufe aux paupieres “yne tumenr apres ex anoir enleué les douleurs. Vous pouuez remarquer que ce n‘eft pas feulement aux Collyres fecs qu'il employe ! ANTIMOINE, mais aux Collyres humides mémes, il fait fi grande efti- me des remedes ou ce mineral eft mélé, inuentez ar fes compagnons & ceux de fon temps, quil Ee a voulu mettre en lumiere en fes écrits, que ie defire vous faire connoiftre, afin que vous n’ayez aucun doute que Galien ait {ceu comment il fal- loit prepater ANTIMOINE, Capiton compofoit vn Collyre fec duquel il fe feruoit , rant pour deffenfif de Yoeil , que pour fon embelliffement. U Kadusles Spay: a yeand aexupdus Spay. te Uy pews Spay. ne Teles x} artrcpduos req muplidr, MoAns rao stmulCan vet Crtpaeg 1 amepl xx} pes kame on : des Sages. 19 % (admie , 3viij. Cuiure brilé, 3¥iij- AnTimMoinE, gvilj. forucX- vous en apres que "yous les auvex tritureR & lane, eo Yous em AN TIMONIBZ les Paupieres * anec "ym pinceas le matin eo le foir. La Medecine a cela d'excellent de ne s’arréter pas feulement 2 guerir les grandes infirmitezs mais elle defire le paride rétabliffement des parties v{¢es, pour Ja conferuation defquelles elle fe bre de la cope » qui apprend 4 rendre 4 vne partie offencée couleur, fa beguté, & fon luftre, auec des reme- des particuliers dont elle vfe 4 deffein de reparer les. deffauts caufez aux parties, comme méntre Capiton ar fon remede quiconferue en méme temps & em- lic les yeux, pour les raifons cy-deuant expliquées. L’Antimomne étoit tellement en vfage du temps de * Galien , que vous pouuez le prowuer par cette fagon de parler aresipuiter SOVS-AN TIMONIANT les Paupieres, qui vient de suze qui fignifie !A nr1- MOINE , Adetal ( {elon Diolcorides ) a fondre les autres Métaux , duquel les femmes fe feruoient 4 noircir leurs yeux pour paroitre brunes , d’od vient siauiCense qui fignifie fe parer , donner luftre aux yeux aucc FAN TIMOiNR. Le méme Capiton, au recit de Galien, én décrit vn autre. « ¥ Kadasias xevinlans nareemeseipnres dpa. n'. yard mnsepdex Spay. 1. Exiupsos Spay. J. Apel dpay- C6. aeldjas 3 anripdons ned 7 x (admie bridle , comme dit eff, 3Vii). (sistre bréilé,, 3¥ilj. ANTIMOINES 3i¥, dArmenie, 3). le tout tri- turd ,repofe seo edulcoré, foie pore le fernice. Galien adjofie vne autre preparation que celle de C ij 20 La Science du Plomb Sacré Capiton; d’autant que Capiton calcine !ANTIMOINE & les autres remedes aie fimplement , & les e- dulcore auec l'eau de pluye. Et Galien calcine lefdits remedes eftans frottez & baignez dans la graiffe des uiperes, puis il les laue , éteint ou edulcoré en “viz: Sozander autre Medecin du temps de Galien, prepa. paroit autrement ces mefmes remedes & s'en oe apres leur calcination & edulcoration en vin, comme ildécrit, 4 Kadyusias Erippecos y pearuitas Guns plovos Eennsd ‘ahd! Spay. ns xdbes x) LEAL Qupdores Onila, nxmem eseipn- ray Emde lng xgrabpites xg} Ataaws 19} Erpatas aitrs- pines see. % Cadmie, ANTIMOINE (alcitis crué , Mify fau- wage 5 ana 3Viij. concaffex eo les enueloppex de miel , comme il oft die , ex les calcinex , puss apres les auoir éteint en Vin, triturer, les fechex Cor vous en fetuex. La preparation de Sozander eft diferente des'au- tres, en ce ql fait calciner les métaux les ayans enuironnez de miel, puis efteints dans le vin: il y adjotite du Nard & du Saftan deffeiché,comme aufli du Poivre, ot ayant mis le tout en poudre , il sen fert aucc les dofes fuiuantes. 4 yadubreas duns nadusias Srissins uiovos Lenxed dict Spay. 1. vapdu wdinis dpay: 6 xpduv mparvediy dpa. G. reemtpecs Spare. a's rae permnunse MEAL Qupairau x8) xHe~ ray xsraarestipnray Cardre cing xeracbéurcay % A€ajnirey Guris ‘aarrerey Gre vapddvor Gr xpoxvor migayaduo x94 S mimer tardre oumeariures arerpbuor yeaa. — x (alcits crué, ANTIMOINE, Mify fanuage, and, 3¥ilj. Nard d’Inde, 3'j- Safran deffeiché, 31). Paivtes : des Sages ar aie Les Aetaux font accommodeX eo prepareX asec le Mid, calcinex comme uparanant > puis om les eduelcore en-vin, eo on y adjoiite le Safran em le Poivre broyeX pour sen ferair. Autre remede tres-excellent inuenté par Galien, ur orner & embellir les paupicres , catemble pour i fortifier chaffer des yeux les ophtalmies inuete- rées. Bee Eevhupuates rongupdue % She xwmabeo hie say. i’. porueddy xanxupdis % memrupdis spay. w- Aleut aj- Qalrns ; vaplosriryvos » omupins aeparyaduns xpexou admsds gard asa Spay. al. drayre Aslavas aieruphwos wee % ANTIMOINE (4lciné eo edulcoré en Vin 3xij, Plomb calciné ¢ edulcoré 3¥ij. de la ficie d'encens, fpic nard , mirrhe deffeichée crocus, efcailles dairain anna 3i- ferueX--veus de tous ces remedes qr que “vous lesaureX sriturex ts accommodex fuiuant I ~fige. Autre collyre fec appellé KaCaspaeyr qui eft plus odoriferant que les precedens a caule de Yopobalfa- me qui y eft mélé. 2 : Ye Sarlupses dpa. ig. poricdy dpa. ne remidus dpa. al. xptreu Spay, a poduv aivdors Spay. ar» omupms Spas a. valpdoy mudinn AiGaiy dpferos mempeus Aduxsd ate par. a Pomixscargtrar dea Nx. aarme Carray Gis dnfes ssesuaqody drila, qudsmas @bdme Cle Oyau nadnerons 1} reidbas Friars CmCarguan xe~Adera dus tardre aiaxspas % Enpatas red. Y¥. ANTIMOINE 3XVj- Plomb, 3viij. écaille de (ui- ure 3}. fafran 3} fleurs de rofes 3i- mirrhe 3i+ nard dinde , encens mafle, poiyre blanc ana 3}-offelets de pal- miersen nombre de x

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