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EXERCICES D’OUTILS DE LANGUE : LA LETTRE

I. VOCABULAIRE :

1. Bâtir une famille de mots :

Cherchez des mots de la famille des mots suivants : poste -


épistolaire - écrire - correspondre.

2. Former des mots par dérivation :

a. À partir des verbes suivants, formez des adjectifs


qualificatifs en utilisant le suffixe -able ou -ible. Attention, le
radical peut subir une modification. Exemples: percevoir et
perceptible – élire et éligible.

boire - manger - comprendre - gouverner -lire - prendre -


joindre - voir - faire - rire.

b. Utilisez un suffixe pour former un nom à partir des verbes


suivants.

poster - écrire - correspondre - communiquer - émettre -


recevoir - destiner - expédier.

3. Chercher des synonymes :

Donnez plusieurs synonymes du mot « lettre ».

4. Employer des expressions toutes faites. Expliquez


les expressions suivantes et employez-les dans une
phrase de votre invention.

au pied de la lettre - rester lettre morte - passer comme une


lettre à la poste - courir la poste.
5. Nommer et expliquer des figures de style :

Relevez et expliquez les figures de style employées dans


cette lettre.

Laure,
Un soir où tout palpite, on vous dira je t'aime. Riez, Laure,
riez. Il pleuvra des violons, vous verrez, des sanglots longs
comme l'éternité quand on vous murmurera du Verlaine.
Moquez-vous si vous le voulez, et croyez que je vous chante
un air d'autrefois.

José Féron Romano, Lettres d'un écrivain à une adolescente, 1995.

6. Identifier les codes et les fonctions de la lettre :

a. Relevez les différentes caractéristiques de ces deux


lettres.
b. Pour chacune, précisez l'émetteur et le destinataire.
c. Quelles informations les lettres transmettent-elles sur
leurs auteurs ? S'agit-il de lettres privées ou officielles ?
d. Dans la première lettre, quel autre moyen de
communication est évoqué ? Quels sont ses avantages par
rapport à la lettre ?

Texte 1

À Emmanuel Boudot-Lamotte (1)

Hôtel Wagram
208 rue de Rivoli
Jardin des Tuileries.

Paris 13 février 1937

Cher Ami,
J'ai essayé de vous atteindre lundi au téléphone ; mais je
vous demande toujours au moment où vous êtes en
conférence ou absent. Je pars vendredi pour passer
quelques jours à Londres et j'aurais voulu vous faire tenir le
manuscrit de «Kâli... »(2) et vous retourner les exemplaires
du contrat avant mon départ. Pouvez-vous être assez
aimable pour me téléphoner l'un de ces matins vers 11
heures, ou au début de l'après-midi ? Je vous en remercie
d'avance.
Croyez à mes sentiments bien sympathiques.

Marguerite Yourcenar

Marguerite Yourcenar, Lettres à ses amis et quelques autres, 1995.

1. Directeur de collection des éditions Gallimard.


2. « Kâli décapitée », une nouvelle du recueil Nouvelles
orientales.

Texte 2

Au lieutenant-colonel et à Madame Aupick.

Lyon, le 25 février 1834.

Je vous écris cette lettre pour tenter de vous persuader qu'il


y a encore quelque espérance pour me tirer de l'état qui
vous fait tant de peine. Je sais que dès que maman lira le
commencement de cette lettre, elle dira : je n'y crois plus,
que papa dira la même chose ; mais je ne me décourage
pas, vous ne voulez plus venir me voir au collège pour
punition de mes sottises ; mais venez une dernière fois pour
me donner de bons conseils, pour m'encourager. Toutes ces
sottises viennent de mon étourderie et de mon lambinage
(1). [...]

Charles

Charles Baudelaire, Correspondance.

(1) lambinage : lenteur, mollesse.

Les mots de la communication écrite

7. Définir différents types de lettres

Vous pouvez vous aider du dictionnaire pour faire l'exercice.

Les mots suivants désignent différentes sortes de lettres :


pli, circulaire, pétition, billet, lettre de rappel, procuration,
lettre de créance, missive, sauf-conduit, faire-part, épître,
dépêche, message, lettre de cachet.

a. Proposez une définition de ces mots.


b. Relevez les mots qui désignent des lettres
administratives.

8. Utiliser les mots désignant des lettres

Complétez les phrases suivantes avec les termes appropriés


(choisis dans la liste de l'exercice 7).

1. Ce…… . doux m'a surprise, je ne connaissais pas ses


sentiments.
2. Comme le dénonçait Voltaire, au XVIIIe siècle, on pouvait
emprisonner ou exiler quelqu'un, sans jugement, sur
simple……...
3. Grâce à son……………. il a pu traverser ce territoire
dangereux sans difficultés.
4. Accablé par les.…………….., ne pouvant plus payer, il s'est
enfui.
5. N'ayant pas eu le temps de faire une…………….., il n'a pas
pu voter.
6. Cette ………………diplomatique l'avertissait d'un complot.
7. Aucun……………. électronique ne sera jamais aussi poétique
qu'une vraie missive.
8. Il recueillit de nombreuses signatures pour cette
………………….en faveur de la paix.

9. Associer des formules initiales et finales

Faites correspondre les formules initiales (formules d'appel,


liste A) aux formules finales (formules de politesse, liste B)
que l'on peut utiliser dans la correspondance.

A. 1. Monsieur le Proviseur 2. Sire 3. Madame 4. Cher


Monsieur 5. Cher Aurélien 6. Chère amie 7. Chéri 8.
Monsieur 9. Floriane chérie

B. a. Bien à toi b. Veuillez accepter, Madame, l'expression de


mes meilleurs sentiments c. Veuillez agréer, Monsieur le
Proviseur, l'expression de mes sentiments respectueux d. Je
t'embrasse tendrement e. Gros bisous, ma libellule f.
Veuillez agréer, cher Monsieur, l'expression de ma
sympathie g. Bien cordialement h. Je suis, avec le plus
profond respect, Sire, de votre Majesté, le très humble
serviteur.

10. Choisir le verbe approprié

Pour compléter chacune de ces phrases, choisissez le verbe


qui convient dans la liste suivante (conjuguez-le si
nécessaire) : raconter, assurer, confirmer, détailler,
annoncer, préciser, indiquer.

1. J'ignore encore si je vous rejoindrai le 24 décembre au


soir ou le 25 il midi. Je vous le……………… par téléphone dans
les prochains jours.
2. Estelle vous a-t-elle…………………. la grande nouvelle? Elle
se marie à Noël.
3. Pourriez-vous avoir l'obligeance de m'……………….. votre
heure d'arrivée à l'aéroport ?
4. Je vous serais reconnaissant de bien vouloir me………… . le
contenu de cette lettre qui peut orienter les recherches de la
police.
5. Je peux vous………………. que votre fille est bien arrivée à
l'heure à son examen, malgré les grèves.
6. Comme convenu, je vous ……………...la réservation d'une
suite royale pour la nuit du 1er au 2 janvier.
7. ………….. .-moi ta nouvelle vie.

11. Repérer un champ lexical : les sentiments

Dans la lettre de l'exercice 27 :


a. Relevez les mots du champ lexical des sentiments en
indiquant entre parenthèses leur nature grammaticale.
b. Quel est le sentiment exprimé par les expressions : avoir
un peu froid près du cœur, les pensées grises ?
c. Quels sont les trois sentiments exprimés dans ce texte ?

12. Former des familles de mots: les sentiments :

Reproduisez et complétez le tableau pour former des


familles de mots.

NOM ADJECTIF ADVERBE VERBE


QUALIF.
affectueux
peur
tendrement
Attrister

13. Explorer le champ lexical de la poste :


1. Quel est l'intrus : postier, poster, postillon, postillonner,
postiche ? Justifiez.
2. Que signifie: affranchir une lettre ? affranchir un esclave ?
3. Qu'est-ce qu'un timbre oblitéré ?
4. Comme nomme-t-on un collectionneur de timbres ?

14. Distinguer sens propre et sens figuré :

Dans ces expressions, le nom « lettre » est-il employé au


sens propre ou au sens figuré ?
1. Lettre recommandée : envoi dont la poste garantit
l'acheminement.
2. Passer comme une lettre à la poste: passer facilement et
sans incident; être facilement digéré ; être facilement
admis.
3. Lettre circulaire : lettre adressée à plusieurs personnes à
la fois.
4. Lettre de cachet : avant la Révolution, lettre fermée par
le sceau du roi, qui permettait d'emprisonner quelqu'un sans
jugement.
5. Rester lettre morte : rester sans effet.

15. Connaître les différents sens d'un mot : courrier

Voici les différents sens de courrier:

a. XIVe siècle, de l'italien corriere, «courir» : l'homme qui


précédait les voitures de poste pour préparer les relais.
Dépêcher un courrier.

b. Transport des dépêches, des lettres, des journaux. Un


avion long-courrier.

c. Ensemble des écrits adressés à quelqu'un, envoyés ou à


envoyer.
d. Titre de certains journaux, rubrique dans un journal. Le
Courrier de l'Ouest.

Auquel de ces sens rattachez-vous chacune de ces


expressions : le courrier des lecteurs, le courrier
électronique, dépouiller son courrier, répondre par retour du
courrier, le courrier du cœur ?

II. GRAMMAIRE & CONJUGAISON :

16. Conjuguer à l'indicatif :

Conjuguez les verbes de cette lettre aux temps qui


conviennent.

Septembre 1915

Si je viens à mourir, voilà ce que tu (faire). D'abord tu


(avoir) et (conserver) beaucoup de calme, tu (garder) ton
sang-froid et tu ne t'en (aller) pas dans les rues en criant
ton désespoir ; ta douleur (être) calme et digne.

Roland Wurtz, Lettres de poilus.

17. Malgré sa surdité, Jean apprend à écrire ! Aidez-le


en corrigeant ses erreurs de grammaire et
d’orthographe.

20 septembre 1866

Chers parents, chère ma sœur,


Regarde tous mon écriture. Elle né pas encore trop bonne
mais monsieur Chassou dit moi écrire vous pour montrer.
J'appris épeler le français avec les mains. On dit : français
manuel. Grands progrès je fais.
Je passer en deuxième niveau. Je suis plus jeune de tous.
Neuf ans demain. Je compris le voyage de notre
village à Paris coute cher. Je être courageux. Pour mes dix
ans ira vous retrouve ?
Soyez en bonne santé. Merci ma sœur des lettres je lis. Bel
dessin.
J'embrasse tous. Caresse mon chien.

Jean

Janine Teisson, Écoute mon cœur, 2005.

18. Quelle est la fonction des mots et expressions


soulignés dans ces 2 textes ?

1.
À un premier commis
20 juin 1733

Puisque vous êtes, monsieur, à portée de rendre service aux


belles-lettres, ne rognez pas de si près les ailes à nos
écrivains, et ne faites pas des volailles de basse-cour de
ceux qui en prenant l'essor, pourraient devenir des aigles ;
une liberté honnête élève l'esprit, et l'esclavage le fait
ramper. S'il y avait eu une inquisition littéraire à Rome, nous
n'aurions aujourd'hui ni Horace, ni Juvénal, ni les œuvres
philosophiques de Cicéron. [...]

Voltaire.

2.
Jeudi matin, 22 octobre 1896

Ma petite maman,

Aujourd'hui je ne sortirai pas à cause de la pluie qui tombe à


verse ; de toute façon je ne me sens pas encore assez solide
pour sortir en promenade. Je n'ai pas eu de crise d'asthme
depuis plusieurs jours. C'est pourquoi je dors mieux la nuit.
Mais on m'a quand même isolé ; j'ai une chambre à côté du
dortoir, pour éviter de réveiller mes camarades.
Je t'embrasse affectueusement.
Ton petit Marcel.

19. Nommez des propositions subordonnées.


Recopiez et nommez les propositions subordonnées
relevées dans cette lettre.

Bonjour cher Ppa.

Il fait beau aujourd'hui, le ciel est comme j'aime très très


bleu. Je voudrais bien que tu sois là pour voir le ciel. La mer
aussi est très très bleue. Bientôt ce sera l'hiver. C'est une
autre année très longue qui commence. J'espère que tu
pourras venir bientôt parce que je ne sais pas si le ciel et la
mer vont pouvoir t'attendre longtemps. Ce matin quand je
me suis réveillée (ça fait maintenant plus d'une heure), j'ai
cru que j'étais à nouveau à lstamboul. [...]

J.-M.G. Le Clézio, « Lullaby », in Mondo et autres histoires, 1978.

Le locuteur n'emploie pas de la même manière les temps et


les personnes dans une conversation, dans une lettre, dans
un roman à la 3e personne, etc. En général, un romancier
emploie «je» et «tu» seulement quand un personnage parle
au style direct et il utilise souvent le passé simple et
l'imparfait. En revanche, dans une conversation ou une
lettre, on emploie «je» et «tu », le présent, le passé
composé, l'imparfait et le futur.

20. Dans ce texte d'Alexandre Dumas, mettez les


verbes entre parenthèses au temps qui convient le
mieux (passé simple ou imparfait).

Planchet (entrer) apportant deux lettres à l'adresse de


d'Artagnan. L'une (être) un petit billet gentiment plié en long
avec un joli cachet de cire verte. L'autre (être) une grande
épître carrée et resplendissante des armes terribles de son
Éminence le cardinal-duc. À la vue de la petite lettre, le
cœur de d'Artagnan (bondir) car il (avoir) cru reconnaître
l’écriture.
La mémoire en était restée au plus profond de son cœur. Il
(prendre) donc la petite épître et la (décacheter) vivement.

D'après A. Dumas, Les Trois Mousquetaires, 1844.

Rédigez l'une des deux lettres qu'a reçues d'Artagnan dans


le texte précédent, en tenant compte des informations que
donne le narrateur sur elles.

21. Dans le texte suivant, distinguez les passages qui


doivent être attribués au narrateur de l'histoire et les
paroles à attribuer à des personnages. Expliquez
précisément votre découpage.

On répétait aux Variétés « la Petite Duchesse ». Le premier


acte venait d'être débrouillé, et l'on allait commencer le
second. À l'avant-scène, dans de vieux fauteuils, Fauchery
et Bordenave discutaient, tandis que le souffleur, le père
Cossard, un petit bossu, assis sur une chaise de paille,
feuilletait le manuscrit, un crayon aux lèvres [...].
Mais Bosc arrivait avec une belle tranquillité.
« Hein ? quoi ? que me veut-on ? Ah ! c'est à moi ! Il fallait
le dire... Bon !
Simone donne la réplique : « Voilà les invités qui arrivent »,
et j'entre... Par où dois-je entrer ?
- Par la porte, bien sûr, déclara Fauchery agacé.
- Oui, mais elle est où la porte ? »

E. Zola, Nana, 1880.

Réécrivez ce passage en remplaçant les dialogues par un


récit du narrateur qui utilisera passé simple et l'imparfait à
la 3e personne.

22. Vous raconterez l'épisode suivant de 3 manières


différentes :

a. comme le ferait un reporter de la télévision en direct


b. comme le ferait sa femme qui écrit le lendemain une
lettre à sa meilleure pour raconter ce qui s'est passé
c. comme le ferait un historien (environ quatre lignes à
chaque fois).

Une personnalité célèbre (acteur, chanteur, artiste, sportif…)


reçoit une décoration (ou une médaille) des mains du
Président de la République.

23. Bien préparer la dictée :

Ma chère Mère,

Merci beaucoup de ta lettre du 7 septembre. Ça m'a fait un


tel plaisir l'autre jour de recevoir les livres que tu avais faits
pour nous tous quand nous étions enfants. Ils étaient
entreposés à Key West et il y avait plusieurs années que je
ne les avais pas vus. Permets-moi de te féliciter des bons
soins et de ton affection pour nous tous quand nous étions
jeunes [...]. C'était charmant de voir ce que tu as écrit dans
le livre et les photos que mon père avait prises sont presque
toutes excellentes. J'espère que tu continues d'aller bien et
que tout marche bien pour Ruth Arnold à qui j'envoie mon
très affectueux souvenir.

Ernest Hemingway, extrait d'une lettre issue de Lettres choisies. trad.


M. Arnaud et recueillie dans « Ma chère Maman... »
De Baudelaire à Saint-Exupéry, des lettres d'écrivains, 2002.

1. Relevez un verbe conjugué au présent de l'impératif ; à


quelle personne est-il employé ?

2. Relevez, avec leur sujet, les verbes conjugués au présent


de l'indicatif et soulignez leur terminaison.

3. Dans les groupes de mots en gras, à quels temps les


verbes sont-ils conjugués ? Justifiez l'accord des participes
passés.

24. Accorder le verbe avec son sujet :

Recopiez cette lettre en conjuguant les verbes au temps


demandé et en les accordant avec leur sujet que vous
soulignerez.

Ma chère mère, si tu (posséder, présent de l'indicatif)


vraiment le génie maternel et si tu n'(être, présent de
l'indicatif) pas lasse, (venir, présent de l'impératif) à Paris,
(venir, présent de l'impératif) me voir, et même me
chercher. Moi, pour mille raisons terribles, je ne (pouvoir,
présent de l'indicatif) pas aller à Honfleur chercher ce que je
(vouloir, présent du conditionnel) tant, un peu de courage et
de caresses. À la fin de mars, je t'(écrire, imparfait de
l'indicatif) : nous (revoir, futur de l'indicatif)-nous jamais ?

Charles Baudelaire, Lettres à sa mère, 6 mai 1881.

25. Repérer l'émetteur d'une lettre grâce aux


participes passés

Andernach
Je vous écris encore d'Andernach, sur les bords du Rhin, où
je suis débarqué il y a trois jours. [...] Après avoir laissé
derrière moi la grande porte ogive d'Andernach, toute
criblée de trous de mitraille noircis par le temps, je me suis
trouvé au bord du Rhin. [...] Combien de temps ai-je
marché ainsi absorbé dans la rêverie de toute la nature ? Je
l'ignore. Mais la nuit était tout à fait tombée, [...] quand je
me suis, pour ainsi dire, réveillé au pied d'une éminence.
[...] Je suis monté jusque-là en enjambant des gerbes de
grosses fèves fraîchement coupées.

Victor Hugo, Le Rhin, 1842.

1. L'émetteur de la lettre est-il un homme ou une femme ?


Justifiez en relevant tous les participes passés qui donnent
cette indication.

2. Relevez les autres participes passés et justifiez leur


accord.

26. Accorder des participes passés selon l'émetteur de


la lettre :

Récrivez la lettre de l'exercice 25 en imaginant que son


auteur est une femme ; faites toutes les modifications
nécessaires.
27. Conjuguer au présent de l'indicatif

a) Recopiez le texte en conjuguant les verbes au présent.

Ma maman chérie,

Je (savoir) que tu (être) maintenant de nouveau toute


seule ; j' (avoir) peur que tu n'aies un peu froid près du
cœur, que tu ne sois très triste ; et je (vouloir) t'écrire
aujourd'hui rien que pour te dire combien je t'(aimer)
tendrement. Il me (sembler) que mon affection me (faire) si
bien comprendre toutes les pensées grises qui (devoir)
tourner autour de toi, certains jours, et te chagriner :
j'aimerais que cette lettre les (chasser).

André Gide, extrait d'une lettre issue de Correspondance avec sa mère


et recueillie dans «Ma chère Maman... " De Baudelaire à Saint-
Exupery, des lettres d'écrivain, 2002.

b) Conjuguez au présent de l'indicatif les verbes savoir,


vouloir, faire et devoir à toutes les personnes.

28. Conjuguer au futur de l'indicatif

a) Recopiez cet extrait de lettre en conjuguant les verbes au


futur de l'indicatif.

Je vous (écrire) ce qui nous (arriver) en chemin, et ce qui


me (sembler) digne d'être observé. Cependant, faites bien
mes recommandations à notre marmot (1), et dites-lui que
peut-être j' (amener) de ce pays-là quelque beau petit
chaperon (2).

Jean de La Fontaine, Lettres à sa femme, 1663.

(1)fils de Jean de La Fontaine, alors âgé de neuf ans.


(2)coiffe de cuir, pour aveugler les oiseaux de fauconnerie.
b) Conjuguez les verbes écrire et amener au futur de
l'indicatif, à toutes les personnes.

29. Repérer la situation d'énonciation

Dans la lettre de l'exercice 27 :

1. Quels sont les pronoms personnels employés pour


l'émetteur ? le destinataire ? Quels sont les déterminants
possessifs employés pour l'émetteur ?

2. Quelle est la valeur du présent de l'indicatif ?

3. Relevez deux adverbes de temps.

30. Respecter la situation d'énonciation

Récrivez le passage suivant de façon à retrouver la lettre


écrite par le personnage de Lullaby dans une nouvelle de J.-
M.G. Le Clézio. Vous commencerez par «Cher Ppa...» et
vous emploierez les pronoms personnels et les déterminants
possessifs qui conviennent.

Elle voudrait bien qu'il vienne reprendre le réveille-matin. Il


le lui avait donné avant qu'elle parte de Téhéran et sa
maman et sa sœur Laurence avaient dit qu'il était très beau.
Elle aussi elle le trouve très beau, mais elle croit qu'il ne lui
servira plus. C'est pourquoi elle voudrait qu'il vienne le
prendre. Il lui servira à nouveau. Il marche très bien ; il ne
fait pas de bruit la nuit.

25 . Distinguer les types de phrases

a) Quels sont les trois types de phrases représentés dans


ces deux extraits de lettres ?
b) Pour chaque type de phrases, relevez une phrase en
exemple.

c) Quelle est la phrase qui peut être transformée en phrase


exclamative ?

1. Maman chérie, Didi, Pierre, vous tous que j'aime


tellement, du fond du cœur, comment allez-vous, comment
vivez-vous, comment pensez-vous ? Il est tellement triste ce
long hiver.

2. Je vous embrasse, maman. Dites-vous bien que de toutes


les tendresses la vôtre est la plus précieuse.

Antoine de Saint-Exupery, extrait d'une lettre issue de Lettres à sa


mère et recueillie dans « Ma chère Maman... »
De Baudelaire à Saint-Exupéry, des lettres d'écrivains, 2002.

26. Adapter le niveau de langue

Récrivez la lettre de l'exercice 27 dans un niveau de langue


courant.

III. ECRITURE :

Écrire un récit épistolaire :

Sujet : Par groupes de 2 élèves, écrivez un récit par lettres,


auquel vous donnerez un titre de votre choix.

CONSIGNES :
Racontez une histoire à travers l'échange de lettres.
Fixez un rythme de correspondance : par exemple, chacun
des correspondants écrit une lettre une fois par semaine.
Elle sera lue par l'autre et par le professeur, dans le cadre
d'un travail de groupe.

Déterminez une durée précise de correspondance :


l'échange se déroulera par exemple sur un mois (huit
lettres). Tout dépend de l'histoire que vous voudrez
raconter.
Précisez, avant même de commencer à écrire, la fin que
vous voudrez donner à votre histoire.

La majorité de votre échange épistolaire sera composée de


lettres, mais vous pourrez aussi envisager de changer de
support, et de remplacer certaines lettres par des e-mails,
ou des SMS.

Vous veillerez à avoir un niveau de langue correct,


éventuellement familier, mais jamais vulgaire.

A. Mettre au point le scénario

1. J'imagine les personnages principaux (héros ou héroïnes)


et je fais brièvement leur portrait : fille ou garçon, jeune ou
adulte, nom, prénom, surnom éventuel, âge, goûts, etc.
Chaque personnage doit avoir un caractère, une personnalité
bien campés.

2. Je choisis, pour poser le cadre de l'histoire, au moins


deux lieux différents : ville, village, quartier, pays
étranger...

B. Commencer le récit par lettres


1, Je détermine, au préalable, si je suis l'émetteur ou le
destinataire de la première lettre : qui, de mon camarade ou
moi, va commencer à écrire ?

2. Une fois la répartition des rôles fixés, si je suis l'émetteur,


je rédige la première lettre, à laquelle le destinataire doit
répondre dans la semaine. Dans ce cas, j'explique à mon
destinataire les raisons pour lesquelles je souhaite
entreprendre cette correspondance : un départ en vacances,
une lettre trouvée dans la rue, un déménagement, un
événement étrange (des bruits la nuit, une étrange
disparition...), un événement important (fête du quartier,
concours de danse ou de rap)...

3. Si je suis le destinataire, je m'efforce de répondre aux


questions soulevées par l'émetteur.

C. Développer des péripéties

1. En fonction du thème choisi (histoire d'amour, récit


policier, récit de voyage, vie du quartier...), chacun fait
progresser l'action. Les péripéties peuvent être diverses :
conflit, brouille entre des amoureux, jalousie ; enquête pour
résoudre un mystère ; préparatifs d'une fête ; répétitions de
danse ou de musique en vue d'un spectacle ;
emménagement et nouvelle vie qui commence...

2. Dans tous les cas, je ne change pas de sujet au cours de


la correspondance : mais je fais attention, pour ne pas me
répéter d'une lettre à l'autre, à apporter des éléments
nouveaux sur le sujet dans chaque lettre, ou à changer de
point de vue. Par exemple, si ma lettre a pour sujet
l'organisation d'une fête, je ne demande pas à mon
interlocuteur dans chaque lettre : « Qui vas-tu inviter? »,
mais je lui pose des questions variées, comme :
. « Pourras-tu faire des gâteaux ? »
. « Est-ce une soirée déguisée ? »
. « Est-ce que tu as pensé à prévenir les voisins ? »
. « Vas-tu inviter Marcel et Gérard, qui ne se sont pas parlé
depuis des mois ? »
. « Julie organise une fête le même jour que toi ! Je crois
qu'elle a fait exprès ! Comment comptes-tu faire ? »

D. Imaginer le dénouement

1. Pour terminer progressivement l'histoire, chacun des deux


correspondants imagine le dénouement : rupture de la
relation amoureuse ; explication des événements étranges,
arrestation du coupable ; retrouvailles des amis durant les
vacances ; fin de la fête...

2. Chacun des deux correspondants précise dans quelle


mesure les relations entre les personnages ont évolué au
cours de l'histoire : les amis du début sont-ils toujours
complices, ou bien sont-ils devenus ennemis ? Qui a changé
de regard sur qui ? Quels personnages manipulaient les
autres, à leur insu ? Lesquels se laissaient duper ?

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