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Bull - Inst. Fr. Et. And. 1973, I, N° 3, p. 75 — 92 ECOLOGIA Y OCUPACION DEL ESPACIO EN LOS ANDES TROPICALES DURANTE LOS ULTIMOS VEINTE MILENIOS ©. DOLLFUS* y D. LAVALLEE* Résumé: Les Andes tropicales sont constituées por un ensemble de facettes écologiques dont: Je nombre est fonction du volume montagneux, du régime thermique a la base, de la diver- Sité des modelés, du stock floristique, des effets de facade et d'cbri, des modalités d'ulilisation Go Vespace. [utilisation de ces faceties par les sociétés d'abord non agricoles, ensuite agii- coles, ct &té tres différente, Dans ceite zone climatique les changements du climat au cours du Quaternaire ont moins affecté Ie milieu qu’aux latitudes moyénnes, a exception des cotes touchées par les variations eustatiques. Aussi, une remarque importante est lx constance de Thobitet cu cours des 20 derniors millénaires, variant cependant en fonction des diversos fa- cettes écologiques dont Ie comportement était différent suivant les modifications climatiques. Les glaciations dans les Andes sont relativement synchrones de celles des montagnes des la- titudes moyennes, au moins pour le Quaternaire récent; elles seraient dues a une meilleure distribution des précipitations au cours de Tannée, a une nébulosité plus constante et ¢ un bcissoment des tempéraiures compris entre § et 9°, Les avancées glaciaires entre 20.000 é& 16.000 et 14.000 et 10.000 ans BP ont ou des conséquences diverses suivant les milieux hu- mides ou secs et les offets de dominance (en général glace au dessus de 4.000 m mais, jus- que vers 2.900 m en Colombie et seulement 4.800 m dans les Andes seches). Des processus Périglaciaires se développent sur 1.000-1.500 m en contrebas dans les Andes seches alors quis naffectent qu'une marge tres étroite dans les Andes humides (500 m). L’englacement n'a jamais constitug une coupure dans Ia circulation N-S dans les Andes. Si la haute mon- tagne entre 5 et 10° S était difficiloment franchissable, les vallées et bassins intra-andins si- tués entre 1.500 et 3.400 m étaient tiedes, avec une humidite micux répartie durant l'année, moins secs qu'actuellement, donc favorables aux chasseurs et xécolteurs, Pendant les xégres- sions le réchaulfement se fait avec le rétablissement du rythme saisonnier des précipitations, ‘et les haules surfaces se couvrent d'une végétation favorable au développement d'une faune de guanacos et do cervidés; par contre Ia sécheresse atfecte les bassins intérieurs. Les données archéologiques les plus anciennes concerent le bassin d’Ayacucho qui teprésente un bon exemple de 1a diversité andine: 500 sites archéologsques couvrent une s6- quence d'occupation humaine de pres de 20.000 ans et les nivecux les plus anciens soraient parmi les plus viewx en Amérique lotine. Entre 23.000 et 14.000 ans BP on peut observer une variation du climat vers humide avec extension de lx couverture forestiere ot multipli- cation des grands mammiferes (avancée glaciaire du Wiirm Il); ensuite intervient un desse- choment suivi par une nouvelle poussée humide entre 14.000 et 11.000 ans BP (phase Aya- * Profesor de Geografia. Universidad de PARIS VII — 10 Rue Royale —-75008 PARIS. * ‘Arquedloga, Encargada de Investigacién CNRS, Résidence Val Flory, Rue Alexcndre Du- mos 78 MARLY LE RO! (Francia). 6 ©. DOLLFUS, D, LAVALLEE cucho de Mac Neish équivalente au Tardiglaciaire), coractérisée par Vimportance de la chas- se. A partir de 5.500 BP on voit apparaitre Jes indices d'une domestication d'especes végé- tales et animales (quinoa, haricot, Jama, cpbaye). Sur les versants montagnards couverts de foret, les données archéologiques font malheureusement encore défaut, le milieu étant pew. favorable a la conservation. La cote désertique pacifique offre par contre un grand intéret. Durant les erues glaciaires, le désert est chaud et ensoleillé mais recoit de violentes averses Spisodigues, clors que le courant cotier iroid est rolenti; la foune marine est moins cbon- dante que pendant les périodes interglacicires, d’ou des conditions de vie médioctes pour es qroupes humains. On retrouve cependant des traces de vie au N de Lima entre 12.000 et 10.000 ons BP, contemporainos somble-til d'un boisement important des vailées clors que Ja cote était désertique (groupes de chasseurs). Lors des ‘interglaciaires, Ix cote baigne dans les brouillards tiedes comespondant a la saison seche de Ia sierra (forte subsidence de Van- ticyclone pacifique, inversion thermique a basse altitude et récctivation du courant froid). Elle est aussi aifectée par la transgression lente lige a Ia fusion des islandsis qui se fait un rythme tres diféront (millénaiie) de celui de la fusién des glaciers de montagne (sécu- lcire); les bruines (gcruas) olimentent 1a végélotion des “lomas” et ume vie intenge se dé- veloppe lo long du littoral. Plusieurs sites correspondant cu début da post-Glacidire (opti- mum climatique des latitudes moyennes) jalonnent la cote et les “lomas”. ‘On peut ponser que los chasseurs et récolteurs de cette époque se déplacaient sai- complémentaires, Cette utilisation ponvait varier en fonction également de fluctuations courtes— par exemple éloignement momentané du courant froid cotier — lors que les milieux fores- tiers sont beaucoup plus stables. Lea bassins intra-ondins bien protégés somblent avoir été les berceaux de Vagricul- ture andine, alors que la cote, avec les “lomas” et surtout les vallées tiedos aux faibles ‘omplitudes thermiques a été colui de la maitrise de Yeau (environ 2.000 ons BP). La cultu- re du mais apparait sur la cote entre 1.500 et 1.200 B.P, scit 2.000 ans plus tard que dans les Andes, et va orienter la cote définitivement vers Yagriculture, favorisont ainsi ler constitution d'unités politiques ot le développement urbain. Cette fixation humaine était ce- pendant restée assez souple pour que chaque unité politique conserve des tert mis en valour aux différents paliers écologiques, utilisant ainsi au maximum les facettes écolo- giques andines (verticalité) (Résumé de P. Usselmann), La variedad de las facetas ecolégicas (geofacies) de potencialidades diferentes y complementarias hace de las grandes montafias tropicales un campo geogréfico fécil de ser utilizedo por grupos humanos que dispongan de una herramienta limitada. La presencia del hombre en los Andes que se remonta, por lo menos segin el esfado actual de conocimientos, a unc veintena de milenios, no se tratoré aqui brevemente mas que de las con- diciones ecolégicas en los Andes durante este lapso de tiempo. I — Un mosaico de facetas ecolégicas Un rasgo caracteristico de las grandes montaiias es el gran mime- ro de facetas ecolégicas que por otro lado son a menudo de dimensiones Jimitadas. Su contidad estéen funcién: — del volumen montafioso, recortado‘en pisos, — del régimen térmico en la base de la montafia (asi, e] mimero‘seré ECOLOGIA Y OCUPACION DEL ESPACIO 7 més elevado en una montafia tropical que se baiie, en altitudes bajas, en un medio célido, que en una montafia de latitudes medianas o altas), — de la diversidad de los modelados, — del stock floristico, modificado por las intervenciones humanas, — de los efectos de fachada y de abrigo, — de las modalidades de utilizacién del espacio por las sociedades hu- manas, As{ pues la riqueza del mosaico esté dirigida por factores cuya naturaleza es distinta y que quedan marcados en distintas escalas espa- ciales. ‘A titulo de ejemplos, vamos a considerar aqui sucintamente algunos de estos factores. a) amplitud del volumen montafioso Las cordilleras pacificas culminan a més de 6500 m; tienen una an- chura de varios centenares de kilémetros. La montafia esté constituida al Sur del Ecuador por una athplia boveda que comprende mesetas y Ianu- ras a mds de 4000 m, con numerosas cuencas y disecado en sus flancos por valles profundos. Al norte del Ecuador, la montafia se divide en tres ramales cuyas alturas superiores a 4000 m. sdlo cubren un porcentaje muy limitado de Ia superficie. La aeracién del relieve es mas pronunciada que en los Andes tropicales del Sur mas macizos. A pequefia y mediana escala, el escalonamiento impuesto por el gradiente térmico medio, introduce una sucesién de discontinuidades eco- légicas. Los pisos principales tienen una mayor amplitud que en las mon- tafias de las latitudes medias. Ello se debe a una gradiente térmica me- nor y més regular en el afio que en las latitudes medias (del orden de 0,5 a 0,6 por 100 m.). La ausencia de contrastes térmicos entre estaciones importantes reduce ciertas limitaciones climdticas con los factores corres- pondientes: por ejemplo, el frio invernal en las montafias de latitudes me- dias. Mientas en los Alpes la amplitud de los pisos principales es del or- den de 400 a 500 m., aqui es aproximadamente el doble. Sin embargo es- te factor que deberia contribuir a disminuir el mimero de facetas ecolégi- cas impuestas por el escclonamiento, esté contrabalanceado por la impor- tancia del volumen montafioso, y el hecho de que la base de la montaiia forma parte de la zona cdlida. En Colombia se distinguen como grandes pisos: — él piso “célido”, a menos de 1000 m. y cuya temperatura media anual es superior a 22°, — el piso “templado”, donde la temperatura media queda superior a 18° y que esta comprendido entre 800-1000 m. y 1800-2000 m., — el piso “frio" de 1800 - 2000 m. a 2900 - 3000 m. en e] que algunas ligeras heladas noctumas se hacen sentir en la parte superior, — el piso del “paramo” — por encima de 3000 - 3200 m. b) Pluviometria y regimenes térmicos Los datos groseros, pero fundamentales, del escalonamiento se_mo- difican por la pluviometria y los regimenes témicos regionales. A escala 78 ©. DOLLFUS, D. LAVALLE regional se distinguen asi los Andes del Norte del Ecuador, de fachadas ex- temas himedas, de los Andes del Sur donde se oponen una’ fachada otien- tal regada y una fachada pacifica seca, fresca a proximidad del litoral, que se ensancha y se espesa hacia el Sur hasta abarcar al conjunto de la montafia de latitudes subtropicales. La humedad modifica considera- blemente el régimen térmico, tanto medio como diumo. Asi, a igual alti- tud y en situaciones geogréficas bastante cercanas, la temperatura es de 4 a 6° més baja en los Andes himedos colombianos que en los Andes Centrales peruanos més secos. Bogoté, a 2700 m. tiene una temperatu- ra media del orden de 12°- 13%, andloga a la de Huancayo (Peri) a 3,200 m. A latitud y altitud igual, los Andes del Norte son més frescos que los Andes al Sur del Ecuador, lo que acarrea una serie de consecuencias eco- légicas y modifica ciertos datos paleocliméticos (ver infra). A los efectos regionales de fachadas se agregan, a escala local, los fenémenos contra- tios de abrigo: valles y cuencas "secos” bajo el viento. ©) efectos de predominio Se ejercen sobre todo en las vertiontes y perturban, al nivel local, ta regularidad del escalonamiento, contribuyendo asi a multiplicar los "geofacies”. Entre los efectos de predominio se clasifican todos los fenémenos de "catena” que intervienen en la superficie de largas vertientes y estén en xelacién con la circulacién del agua dentro y sobre el manto de detritos, pero igualmente todos los procesos que presiden la evolucién geomorfo- légica de la vertiente por gravedad. Los més visibles sobre las pendien- tes fuertes son aparentemente discontinuos en el tiempo: son los movi- mientos de masa catastréficos, derrumbes, lavas torrenciales, avalanchas. Crean medios especializados; sus consecuencias son temibles cuando la montafia esté equipada por redes de infraestructura. Finalmente, en lo gama de los efectos de predominio, conviene considerar los vientos locales dirigidos por efectos topoclimdticos: chorros frios que bajan a las cuencas, vientos de los valles de efectos mecdmicos y desecantes. Pueden afectar localmente las actividades agricolas. d) exposicién El papel de la exposicién interviene diferentemente y en menor me- dida que en los latitudes medias. Las altas pendientes orientales estén ge- neralmente bien solecdas por la mafiang; se calientan répidamente mien- tras que las pendientes occidentales reciben el sol mas tarde, en el momen- to en que, sobre todo en estacién himeda, la montafia esté cubierta de nu- bes. El papel de la exposicién es importante al borde de ciertos pisos, para el limite de posibilidades agricolas de una planta. De esta manera, debido a la combinacién de estos factores geogriti- cos, se tiene una gran variedad de medios ecolégicos con todos los pasa- jes del célido al frio, del seco al himedo, del Iano al empinado y, teniendo en cuenta el stock floritico pero también las intervenciones humanas, del ECOLOGIA Y OCUPACION DEL ESPACIO 7 cubierto al descubierto, de la selva cerrada a Ia Ianda con matorrales, a la pradera, a la estepa arborescente o herbosa, al desierto irio y célido. A los datos propios a la montafia se agregan los de los piedemontes y de las regiones lim(trofes: colinas y Ienuras forestales célidas y himedas del Este pasando al Norte del 4° « sabanas de selvas galerias, llanuras pan- tanosas del Magdalena, estepas de arbustos espinosos y cécteas de las ri: beras caribes, llanuras litbrales cdlidas e hiperhimedas del Pacifico colom- biano, estepas y desiertos cortados por los torrentes andinos de las regio- nes costeras al Sur del Ecuador. Se pueden sacar algunas consecuencias de estas observaciones ge- nerales. La montafia esté ocupada hasta alturas elevadas. El frio no es un elemento limitante decisive para la vegetacién herbécea sino a partir de 4500-4800 m en los Andes relativamente secos (menos de 800 mm por afio); Jos grandes mamfferos, salvajes o domésticos, pacen en la’ estepa hasta esa altura. En cambio el irfo, agregado « la humedad permanente, se con- vierte en un factor limitamte por encima de 3400-3500 m en Ia vertiente orien- tal y en las fachadas himedas de los Andes del Norte. Sin embargo, en los. Andes colombianos, las superficies a mas de 3400 m sélo tienen una impor- tancia reducida. Debe distinguirse entre los Andes del Norte, més bajos, en conjunto més himedos y forestales que los Andes del Sur, donde dominan las supertficies planas o débilmente onduladas a mds de 3800-4000 m y que La extensién de estas altas superticies, utilizables por cazadores, .ga- naderos y agricultores, plantea la pregunta de la adaptacién a Ia altura de las poblaciones humanas. Sabido es que la hipobarria crea: una obligacién del medio ambiente de la cual no se escapa el hombre con una respuesta tecnolégica y cultural, lo cual le obliga a adoptar una solucién fisiolégica. E] elemento fundamental, aunque no exclusivo, es la. adaptacién a la hipo- xic-hipocapnia, Este estado del medio ambiente no es biolégicamente una funcién lineal de Ic altura, pero debido a la forma de la curva de disocia- cién de la hemoglobing, se atraviesa un umbral critico en los alrededores de 3500 m. Por encima de esta altura, el hombre se ve obligado & compen- sar Ia falta de oxigeno por una modificacién de sus funciones respiratorias y circulores; de ahi el problema de la adaptacién de las: poblaciones que viven en altura y otro, que le esté estrechamente ligado, el de la seleccién genética. En esta forma a ambos lados del. limite de 3500 m existe una dis- continuidad de adaptacién. Cualquiera que sea la importancia de este If mite, debe observarse que no ha impuesto el reparto de las densidades de poblacién. Es el mosaico de los “geofacies” el que explica en parte el ca- racter descontinuo, en archipiélagos, de la poblacién. Sin embargo, las "baldosas" del mosaico se han modificado como consecuencia de los cam- bios climdticos, muy localmente como consecuencia de las erupciones vol- cénicas, pero también por la accién antrépica. El significado de cada bal- dosa es distinto en funcién de las densidades, de la organizacién social y técnica de los grupos. Un mismo espacio tiene un valor distinfo y es perci- bido distintamente por los individuos y las sociedades. 80 ©, DOLLFUS, D. LAVALLEE II — Los cambios -en el mosaico y sus incidencias sobre sociedades no agricolas En la zona tropical, los cambios climéticos han afectado menos los medios terrestres que en las latitudes medias, excepto los sectores costefios afectados por los cambios eustiticos. En esta forma, cualquiera que haya sido la impotiancia de las modificaciones de los medios provocadas por las oscilaciones climéticas, el conjuntd de la montafia ha sido siempre “habita- ble” durante los tillimos veinte milenios. Los diversos elementos del mosai- co ecoldgico son desigualmente resistentes « las variaciones de los climas. a) La alta montafia andina Las glaciaciones en los Andes tropicales parecen reldtivamente sin- crénicas de las de los montafias de las latitudes medias, por lo menos. pa- ra el Cuaternario reciente, pero han sido de menor amplitud. Probablemen- te hon sido provocadas por la extensién durante el aiio de las precipita ciones —disminuyendo la vigorosa altemacién entre estaciones, sobre to- do en los Andes del Sur del Ecuador—, por una nebulosidad mds constan- te reduciendo la evaporacién ‘y los contrastes témmicos cotidianos, y por un descenso de las. temperaturas comprendido entre 5° y 9°. Este sistema esté impuesto por Ia extensién sobre los Andes tropicales, en permanen- cia, de le calma ‘barométrica ecuatorial. Las crecidas glaciales registra- das entre 20000 y 16000 y 14000 y 10000 an.JC se traducen por un des- censo de las lenguas glacicles de unos centenares de metros a un nivel inferior de los limites actuales; las montafias himedas se revisten enton- ces de una capa de hielo por encima de los 4000 m. Localmente, el limite inferior de los glaciores puede descender ovin més, a un nivel de los gran- des macizos (efecto de predominio), pero igualmente en las montafias hi- medas: es asi como glaciares recientes (tiltima crecida fria del Cuaterna- rio) bajarén a 3100 m a] NE de la Sabana de Bogoté en la parte inferior de las cimas culminando hacia 3600-3700 m, y se observan trazos mas bo- roses de una glaciacién antigua hacia 2900 m. El limite de las glacia- ciones cuaternarias se eleva en los Andes secos; se encuentran trazos de Glaciares cuaternarios por encima de 4800 m. Sin embargo, en esta ulti- ma zona el piso afectado por los procesos periglaciares cctivos. y cotidia- nos se desarrolla sobre 1000 a 1500 m, mientras que est& reducido « una delgada franja marginal en los glaciares en la montafia hiimeda, donde ‘el limite forestal es elevado (més de 3300 m). En ningiin momento la extensién del hielo ha constituido una ba- mera absoluta para Ja circulacién N.S. en los Andes. El franaueo de Ja montafia era en cambio més dificil entre el 5? y el 10° Sur, donde los a- bras se encuentran por encima de 4200 m. La disminucién de los Iimites de os glaciares, 1a extensién de las superficies frias y htmedas, limitaban las posibilidades de utilizacién de la alta montafia, incluso para los cazadores. En cambio los valles y las cuencas intra-andinas, que estén actualmente re- lativamente secas y en posicién.de abrigo, y cuya altura se escalona entre 1500 y 3400 m estaban tibias. La humedad, debido a las luvias y a los ma- nantidles alimentados por ¢l agua de la montafia, estaba mejor repartida ECOLOGIA Y OCUPACION DEL ESPACIO al en el espacio y en el aio, y la vegetacién més tupida que actualmente, con una fauna correspondiente. Estas cuencas constitufan sectores favorables para los cazadores y cosecheros. En el curso de las fases de regresién glacial, el recalentamiento se acompaiié del restablecimiento del ritmo entre estaciones de las precipita. ciones. Se caracterizé por la conquista de las morrenas recientes con una vegetacién herbdcea; las acumulaciones pro glaciales estén colonizadas por una vegetacidn hidrdfila, los conos de escombros por drboles (Polylepis). Céspedes andinos y plantaciones poco tupidas son pacidos por los rebaiios de guanacos y de ciervos. Son medios favorables a los cazadores. Los vas- tos espacios de la “puna” permitian desplazamientos répidos. En cambio, en las cuencas secas, la ocupacién se retractaba sobre algunos bidtopos privilegiados, alrededor de los manantialés sobre todo, y la vegetacién se hacia més xerdfila. Los datos arqueolégicos mds antiguos que se poseen para las altas regiones andinas conciernen la regién de Ayacucho, situada en los Andes peruanos entre el 12° y 13° aproximadamente. Esta ancha cuenca triangu- Jar de unos 110 km de largo esté bordeada en tres de sus costados por ca- denas montaiiosas que sobrepascn los 4000 m; su piso se extiende entre 1800 y 2800 m. Esta cuenca esté en posicién de abrigo, sin embargo sus hordes montafiosos son himedos, lo que favorece la diversidad de los me- dios ecolégicos. Las altcs explanadas inclinadas, al pie de los macizos, tie- nen actualmente una vegetacién de “puna” que pasa hacia la parte baja a una landa de arbustos. Las pendientes expuestas a los vientos himedos esidn cubiertas de un bosque “sombrdfilo” de montafia. La parte baja de Ia cuenca esté cubierta de una estepa de espinosos pasando a lo largo de las quebradas a selvas galerias abiertas de espinosos. Se tiene pues en es- ta cuenca un buen ejemplo de la diversidad andina, del seco al himedo, del frio al cdlido. Unos 500 sitios arqueolégicos, descubiertos en los distin- tos medios, han permitido establecer una secuencia casi continua de ocupa- cién humana que cubre cerca de 20000 afios (I), El mds famoso de entre ellos, le gruta de Pikimachay (2,900 m. en la parte central de Ia cuenca), contenia niveles (j y i) datados de 17650 y 14100 a.JC. respectivamente, mientras que un nivel mds profundo ain (k), pero que no contenia restos orgénicos, podria datar, segin la opinién de los gedlogos, de 22000 6 23000 . JC. lo que seria el nivel de ocupacién humana més antiguo conocido hasta hoy dia en los Andes e incluso en el Continente sudamericano (2). Los tres niveles, considerados como pertenecientes a un mismo complejo cultural “Pacaicasa”, han proporcionado unos cincuenta objetos liticos de tufo y de basalto, de los cuales algunos, o quizés todos estén indudable- (1) El conjunto de las investigaciones efectuadas dentro del “marco del Proyecto Arquoolé- gico Boténico de Ayacucho-Huanta (PABAH) sélo ha sido objeto, por ahora, de dos in- formes preliminares, Io cual explica el carécter @ veces hipotético de los hechos a que nos roferimos, y que homos tomado directamente de los autores, cf. R.S. Mac Neish, 1969 et R.S. Mac Neish, A. Nelken-Temer et A. Garcia Cock, 1970. (2) En Ecuador, un eréneo descubierto hace 14 afios cerca de Otavalo seria, segin Davis, de una edad de 28,000 aiios. &2 ©. DOLLFUS, D. LAVALLE mente ‘tallados: raederas y denticulados, “choppers”, grandes cascos utiliza- dos, Avesia industria estaban asociados alrededor de 70 fragmentos éseos pertenecientes a una fauna que comprendia megaterideas, camelideas o equideas y roedores. Parecerfa que el medio se hubiese modificado durante la fase “Pa- eaicasa’’ es decir, entre 23000 y 14000 an. JC.; el clima se hizo progresi- vomente més himedo, favoreciendo Ia extensién de Ia cubierta forestal y Ja multiplicacién de los grandes mamiferos. Esto corresponderia a un avan- ce glacial (fase I del Wiirm). Una desecacién se-inicia hacia el final de esta fase, seguido de un nuevo aumento de la vegelacién entre 14000 y 11000 an. JC. (fase “Ayacucho” en la secuencia de Mac Neish, que seria ¢] equivalente del Tardiglacial). Puma, cervidea, camelidea, moteta y ‘qui- zés.mastodonte sirven de caza a las pequefias bandas de cazadores cuyo equipo Iitico se ha diversificado y enriquecido con muevos tipos: raederas de diversos tipos, puntas de proyectiles unifacicles, buriles. Este. comple- jo cultural no ha sido descubierto por el momento més que en Pikimachay (niveles hi y h) y no parece presentar analogias con otras industrias de Ja regién andina atribuidas al mismo perfodo, por ejemplo Tagua-Tagua en Chile central; Exacto en Ecuador, El Abra en Colombia, aunque diver- s0s autores hayan sugerido relaciones (Montane J. 1968, Hurt W. 1970, Lan- ning E.P. 1970) Los sitios dutados del final del Glacial y de los comienzos del Post- Glacial son mds.numerosos: en Ia cuenca de Ayacucho, un complejo cul- tural “Huanta” (8800-7700 an. JC) est& representado en Pikimachay y Jay- wamachay (3300 m, en la zona de selva himeda); el complejo siguiente “Puente” (7700-6600 an JC) existe en un mayor numero de sitios y en me- dios ecoldgicos mds diversos, que van de la “puna” a la estepa de espi- nosos. Fuera de la cuenca de Ayacucho, la gruta de Guitarrero (Callején de Huaylas, 2600 m esté ocupada desde 10000 an. JC (3); Ia de Toquepo- la (departamento de Tacna, 1700 m.) desde 8000 an. JC (4); las de Lauri- cocha (departamento de Hudnuco, 4020 m.) desde an. JC (5). Las indus- trias Iiticas de estos sitios presentan numerosos puntos comunes, tales como la presencia de puntas ‘bifacicles, que se afiaden a los percusores, raede- ras, buriles y laminas ya presentes en los periodos precedentes. A comien- zos de este perfodo, estas puntas son del mismo tipo que las encontradas en los niveles infetiores de la gruta Fell, en Patagonia (dotados de 8760 an. JC) o que las de El Ynga, cerca de Quito en Ecuador; més tarde apare- cen las puntas folidceas del tipo Ayampitin, en Argentina. De una mane- ra general las armas 0 artefactos de caza se multiplican y se perfeccionan. La diversidad en Ia eleccién de sitios y la presencia en casi todos los ni- veles de este perfodo de osamentas de grandes mamiferos (cervideas y ca- melideas, quizés equideas), prueban que las bandas de cazadores que los ocupan de manera esporédica saben explotar distintos medios y perseguir (9) Lynch, T.P. y Kennedy, K.A.R. @) ‘Muelle, 7.C., 1969. (5) Cordich, A., 1964. ECOLOGIA_Y OCUPACION DEL ESPACIO 83. la caza en los distintos “refugios” ecolégicos donde se ampara segin las estaciones. Los tres milenios que siguen (de 7000 a 4300 an. JC, siempre segin la cronologia de Mac Neish) serém marcados por innovaciones econémicas sumamente importantes. En efecto, es en el curso de las fases “Jaywa” (6600-5500 an. JC) y sobre todo “Piki” (5500-4300 an. JC) que se ven apa- recer en la cuenca de Ayacucho los primeros indicios de una domestica- cién de especies vegetales y animales. Los sitios habitables se diversifican cada vez més. Los de las partes bajas més secas estén ocupados durante la estacién huimeda, donde e] hombre vive de la caza de péjaros y de la caza menor terrestre, asi como de la cosecha de plantas o semillas silves- ttes, como lo atestigua la aparicién de los primeros instrumentos de mo- Tienda; entre esas especies vegeicles, semillas de achiote (Bixa orellana), cucurbitéceas, mas tarde quinoa (Chenopodium quinoa) pertenecen tal vez ya a especies cultivadas. En la gruta de Guitarrero (Callején de Huaylas) hon sido hallados, en un nivel datado de 5730 an. JC (nivel Guitarrero I), una treintena de especimenes de frijol domesticado (Phaseolus vulgaris) de- mostrando que este cultivo era practicado en los Andes a 2000-2400 m. desde el. 6? milenios antes de nuestra era (6), En cuanto a los sitios de 20- na hiimeda, son ocupados en estacién seca, durante la cual se practica la caza mayor, Hama y cervidea; la llama, as{ como el cobayo, comien- zan, quizés, ser domesticados. El paso de una economia de pillaje a una economia de produc- cién va a modificar notablemente la forma de ocupacién del suelo andino, as{ como la importancia de las fluctuaciones climdticas sobre las socieda- des humanas. En cierta medida, la diversidad de los medios ecolégicos es quizés mejor aprovechada por los grupos de cazadores-colectores, obli- gados de seguir Ja caza en la época de sus migraciones de estacién y de cambiar de regién segin los ciclos de crecimiento vegetal que des- pués, cuando las obligaciones debidas a una economia agricola impon- drén la sedentarizacién. b) las vertientes montafosas abiertas de selva Apenas se. modifican con los cambios climaticos porque son medios relativamente estables y las modificaciones climdticas no afectan més que. Jas mérgeénes. Es posible, ol menos en las vertientes orientales, que un re- porto mds regular de las precipitaciones durante los “glaciales” andinos haya sido favorable a una extensién de la cobertura forestal, desplazén- dose las especies arbéreas sobre la vertiente en relacién con las modifi- caciones termo-pluviométricas. Conviene hacer la diferencia entre Ia selva fresca y himeda de al- tura @ partir de 2000 m. de epifitos y espesuras de bambis y helechos ar- borescentes (selva nublada o Nebelwald), y la selva ombréfila con grandes Gzboles ‘de los pisos inferiores, més cdlidos. La primera es dificilmente pe- () Kaplan L., Lynch T.F., Smith Jr. C.E. 88 ©. DOLLFUS, D. LAVALLE netrable, bastante pobre en vida animal, pero no constituye sino un cin- turén bastante delgado en el flanco de las grandes vertientes. La selva de montafia en medio célido y himedo no ofrece grandes molestias parc los pequefios grupos de cazadores y cosecheros némadas; presenta un medio de produccién constante todo el atic. Pero no existen datos arqueoldgicos en este medio natural de explo- racién dificil y donde, ademés, las materias orgémicas no pueden conser- varse mucho tiempo. Los sitios mds antiguos encontrados en: la regién del Alto-Amazonas no se remontan probablemente mds alld del 2° milenio an- tes de nuestra era, y ya tienen alfareria (niveles Tutishcainyo (7). c) la costa “desértica” pacifica En el momento de las crecidas glaciales de la alta montaiia, el de- sierto costefio es célido y soleado, pero recibe episédicamente violentos chu- bascos (disminucién del dinamismo del anticiclén de] Pacifico Suz). En el momento del desarrollo de los inlandsis continentales de las latitudes me- dias, el desierto est més extendido hacia el Oeste debido a la regresién marina. La corriente costefia es moderada, las subidas de aguas frias son raras. La vida en la franja maritima;litoral es menos intensa que en los pe- rfodos en que el caudal de la corriente {ria es maximo (interglaciales andi- nos). La habitabilidad de la costa es mediocre para las hordas de cazado- res y de cosecheros. Parece ser, sin embargo, que durante Ia tiltima época glacial hubo ‘unc ocupacién humana en la costa central del Peri, a] Norte de Lima, don- de se han encontrado sobre las colinas de Chivateros y Oquendo inmensos talleres de talla (8). Los miles de herramientas de cuarcita abandonadas a menudo du- zante la fabricacién, pertenecen, segtin sus inventores, a cuatro complejos tipolégicamente y estratégicamente distintos; los més antiguos — Red Zone (cuya existencia es sin embargo hipotética) y Oquendo— compuestos sobre iodo de buriles, de raederas y de denticulados, son asignados a un periodo de clima hiimedo que corresponderia al avance glacial Janca 3 (entre 12000 y 10000 an.JC); el nivel siguiente —Chivateros 1— donde abundan los bifa- Cios tallados a percusién, ha sido datado més precisamente de 8480 an.JC {contempordneo del avance glacial Janca 4 = Valders ?). Durante esas cre- cidas glaciales, la costa ya era desértica, pero los valles transversales de- bian estar abundantemente poblados de arboles; es posible que algunos grupos humanos ocuparan esos valles donde la iniensiva explotacién agri- cola ha‘ hecho desaparecer todo rastro de eventucles poblaciones muy anti- guos; Lanning piensa que los hombres sacaban su subsistencia de la explo tacién de los recursos vegetales silvestres mds que de la cazc, lo que pare- ce confirmar la clase de herramientas liticas. En cambio, durante los “interglaciales” de la sierra, la costa al Sur del Ecuador se baiia unc gran parte del aiio — durante la estacién seca de ) Lothrop D.W. 1970. (8) Patterson Th. C. 1966 y Lanning E.P. 1967. ECOLOGIA. Y OCUPACION DEL ESPACIO 85 Jos Andes — en neblinas tibias ligadas a la fuerte subsidencia del anticiclén sobre su borde oriental, acompofiada del restablecimiento de la inversién térmica a baja altura y de la reactivacién de las corrientes frias bajo la ac- cién de los alicios. Sobre la costa y en una fromja litoral progresivamente afectadas por la transgresién — al ritmo lento, milenario, de las oscilaci nes de los inlandsis, distintas de las seculares de los glaciares de montaiic debido a la importancia del volumen de los hielos — las neblinas, las “ga- rias” alimentan por temporadas la vegetacién de las “lomas”, oasis de las neblinas. Las “lomas” son frecuentadas por gasterdpodos, péjaros y gran- des mamiferos. Una vida intensa se concentra en Ia franja litoral: peces, moluscos, péjaros, mamiferos marinos. El agua de mananticles puede aflo- rar al pie de algunas “lomas”. Se trata de medios cuyc bioniasa es varia- da y que son muy favorables, por lo menos por temporadas, a recolectores, pescadores y cazadores. Los sitios arqueolégicos descubiertos en el litorcl peruano y que pue- den datarse del comienzo del Post-glacial y del periodo correspondiente al Optimum climdtico de las latitudes medias son por otra parte’ numerosos: siempre sobre la costa central, al Norte y al Sur de Lima, han sido descu- hiertos varios restos de campamentos o de talleres, establecidos en antiguas “lomas" reconocibles por el color marrén del limo, sedimeniado por las ne- blinas, por los rastros de Iiquenes incrustados en las rocas, y por la presen- cia de numerosas conchas de gasterépodos. Los vestigios orgémicos y los tipos de herramientas liticas encontrados en esos sitios indican que el prin- cipal recurso alimenticio era de origen vegetal (granos y tubérculos silves- tres) y, en menor cantidad, de origen animal, (cervidea, zorro, caracol); en cambio los restos de pescado o de conchas marinas son raros, signo de que los recursos del océano, situado entonces a veces a 6 ti 8 kilémetros de los campamentos, estém todavia poco explotados, Cinco complejos de herra- mientas han sido definidos, que corresponden probablemente a cinco fases cronolégicas distintas: Arenal, Luz, Canario, Corbina y Encanto, en las “lo- mas” al Norte de Lima (9); campamentos similares han sido hallados en Chilea y Pucusana,’al Sur de Lima (10). Segiin las comparaciones tipolégicas establecidas con complejos de herramientas procedentes de las tierras altas ondinas, estos campos de “Jomas” datarian de] periodo 7000-2500 an. JC. aproximadamente, lo que haria de los mds antiguos entre ellos —Arenal, Luz y Canario— los con- tempordmeos de viviendas en gruta de los Andes, como Lauricocha, Pare- ce sin embargo que la importancia econémica de las antiguas “lomas” no deba ser sobreestimada; la hipétesis segiin la cual ellas habrian sido mu- cho més extensas anteriormente no es aceptada por todos los autores (11). d) los valles de la vertiente occidental de los Andes del Sur del Ecuador. En el momento de las crecidas glaciares, el gradiente térmico es mé- ximo entre el desierto célido y las cimas heladas. El paso de masas de (9) Lanning E.P., 1963. (10) Engel F., 1968. (1) Craig A.K., y Psuty 1968, 8 ©, DOLLFUS, D. LAVALLEE aire htimedo sobre la vertiente occidental provoca entonces precipitaciones violentas. Estos provocan movimientos de masa en las vertientes, que se canalizan en lavas torrenciales en el fondo de los valles localmente relleno. Durante los “interglaciales” la estacién seca, con una desecacién. acentuada for los vientos de valle, es muy marcada en las vertientes; el agua es entonces el factor limitante, pero en el momento en que la costa esté brumosc. En cambio esta esta soleada cuando la temporada de in- vierno en la montafia se acompatia de nieblas y de chubascos sobre las vertientes, que se cubren de vegetacién: foliacién de los drboles y arbustos, brote de las gromineas formando un tapiz continuo. Es posible imaginarse que los cazadores y recolectores se despla- zan por temporadas entre la costa y los valles andinos en funcién de los recursos de cada medio. Los més antiguos campos de “lomas” parecen haber sido ocupados durante la temporada de las nieblas (que correspon- de a la temporada seca en la montafia), pot grupos que no pasan de 50 individuos y que, cuando la costa vuelve-a estar soleada, deben despla- zarse persiguiendo la caza y subir hacia Jas altas tierras a través de los valles de la vertiente occidental. Algunos sitios de altura intermedia, tal como la gruta de Guitarrero ya mencionada, pueden entonces constituir lu- gares de etapa en el‘camino de esta trashumacién temporal (12). En resumen, el conjunto costa-vertiente occidental constituye, en el momento de los “interglaciales”, y en el comienzo del post-glacial, una ca- dena de facetas ecolégicas temporalmente complementarias. Estas mismas faceias en cambio se desvalorizan para los mismos grupos durante los pe- riodos glaciales. No se trata sin embargo aqui més que de condiciones medias, pre- sentadas esqueméticamente. Durante los interglaciales, algunos medios, tal como el océano, ofrecen recursos utilizables todo el aiio; algunas semi- Uas 0 tubérculos silvestres pueden ser cosechados en las “lomas” atin cuan- do éstas estén secas, y las riberas de los torrentes aumentados por las Ilu- vias en Ia sierra pueden ser fértiles durante el verano austral; inversamen- te ciertas plantas andinas que maduran durante la temporada de invierno pueden incitar a grupos de cazadores-recolectores, 0 de hortelanos primiti- vos, a permanecer en las regiones alias durante esta temporada. Es igualmente importante tener en cuenta fluctuaciones climdticas cortas, desigualmente soportadas: el alejamiento de la costa de la corrien- te fria, la aminoracién de las subidas de agua fria, la disminucidén de las nieblas durante varios afios modifican los datos de la ecologia animal en el mar en el momento en que las “lomas” desaparecen. Pero estas fluctua- ciones cortas son dificilés de descubrir a posteriori. Pueden sin embargo, con las epidemics (13), explicar las lagunas temporcles en la poblacién de cierlos lugares, donde se observan “silencios” arqueolégicos de varios si- glos. (12) Lynch T.P., 1971 y 1967, (19) Parece sin embargo casi cierto que las poblaciones amerindias eran particularmente sa- nas hasta el momento de la conquista: qusencia de paludismo, ninguna posibilidad de stock do virus transmisibles cl hombre en los monos, etc, ECOLOGIA Y OCUPACION DEL ESPACIO En cambio, en los medios forestales mds estables, una variacién en la pluviosidad o una modificacién, limitada, de la curva térmica, no tie- nen précticamente ninguna influencia en los ecosistemas. Hay que hacer notar finalmente en los Andes las consecuencias lo- cales de erupciones volcdmicas: afectan el corredor ecuatoriano y una par- te de la vertiente occidental de los Andes ecuatorianos. Los temblores de tierra no ‘tienen incidencia ecolégica para los cazadores ni siquiera para los agricultores; pero tienen efectos devastadores sobre todo en las ciuda- des y en los redes modernas. Tl — Las incidencias de las modificaciones climéticas para sociedades agricolas Los datos topocliméticos revisten entonces una gran importancia. Los umbrales -climdticos se siticm diferentemente y las oscilaciones climéticas de cora duracién tienen efectos decisivos para los agricultores, sobre todo en los sectores en los bordes de las posibilidades ecolégicos de ciertas plantas. En los Andes Peri-bolivianos donde las superficies planas por en- cima de 3800 m. tienen una singular extensién, un ligero recalentamiento, una disminucién de las heladas de interestacién, aguaceros de gronizo en temporada seca bastan para hacer disponibles vastas extensiones para la agriculture. ‘Puede entonces cultivarse la quinua, tubérculos andinos como el olluco, la papa, etc. Si actuclmente se observa unc ‘disminucién de los rendimientos en funcién de la disminucién de las temperaturas, esas dife- rencias eran quizés menos sensibles para una agricultura rudimentaria, raseando el sol y précticamente sin utilizar abonos. Cuando sdlo se practica un cultivo temporal por atic, poco importa que el ciclo de la planta, des- de la siembra a la cosecha, sea de 4, 6 6 7 meses. De todas maneras los rendimientos eran escasos y dleatorios. Pero en este mismo medio de Ia- nuras de altura (altiplanos) basia una pequefia modificacién climatica (lu- vias més abundantes en temporada de invierno, y por lo tanto extensién de las inundaciones en los sectores deprimidos, derrames frios en estacién seca que queman las plantas), que a pends se marca en las “medias” pa- ra-que extensos espacios queden inutilizables para la agriculturc. Los sec- tores “tiles” se contractan: los mejores ierrufios son entonces las pendien- tes suaves que miran hacia el oriente, mds abajo de las grupas y corni- sas y por-encima de las Ilanuras inundables en estacién htimeda, y sen- sibles a las inversiones térmicas en estacién seca. A la luz de los descubrimientos més recientes, es en las cuencas in- traandinas bien protegidas, de vertientes bien expuestas, y cuyo piso se sitiat entre 2,000 y 3,000 m. donde parece ser que nacié la agricultura an- dina. Hemos visto que una primera domesticacién de algunas especies ve- getales tuvo lugar desde el 6° milenio antes de nuestra era en la regién de Ayacucho, y -quizé también en el Callején de Huaylas. En la fase “Chi- hue” (4300-2800 an. JC.), una forma primitiva de maiz era ya cultivada, antepasado probable del maiz peruano; hasta: entonces se creja que el maiz habia podido venir de Meso-América, donde erc cultivado desde quizds 5000 an. JC. En la costa, las “lomas” estacionales son favorables a una horiicul- 85 ©, DOLLFUS, D. LAVALLEE iura incipiente. Los suelos arenosos son fdciles de trabajar, la humedad sostenida durante varios meses permite el cultivo. Pero esas “lomas” son fragiles; pueden desaparecer durante varios afios seguidos. A partir de 2500 an. JC aproximadamente, se van secando progresivamente y el com- plejo de Encanto (ver Il, c) representa la ultima fase de utilizacign intensi- va de este medio, mientras que los recursos sacados del océano tomaron, desde aproximadamente un milenio, cada vez mayor imporlancia. Sin emborgo, los primeros signos seguros de una agricultura cos- tefia remonta al 4° milenio an. JC. En Chilca, los habitantes de los pueblos de pescadores y colectores de conchas cultivan igualmente el zapallo y el frijol desde 3730 am. JC, (14), Es evidente que la mayoria de las especies cul- tivadas, que reclaman mucha humedad, no pueden ser originarias. de la regién cosiefia. La aparicién de la agricultura sobre el litoral no debe ser estudiada independientemente de los movimientos de trashumacién esta- ciona] practicada por los cazadores-recolectores. Los primeros horticultores de la costa peruona no fueron forzosamente sedentarios, y la importancia de la caza es generalmente sub-estimada desde que aparecen en los nive- les arqueolégicos especies cultivadas. Si es cierto que algunos lugares del perfodo 4000-2500 an. JC. presentan el carécter de establecimientos perma- nentes, podfan sin embargo estar en relacién con otros lugares estableci- dos en micro-cmbientes distintos. La agriculiura de Ia costa seca depende de Ia maestria en el empleo del agua. La tibieza htimeda de la costa, el debilitamiento de las amplitu- des térmicas, son elementos favorables, pero el desarrollo agricola reposct principalmente en la utilizacién de las aguas alégenas que Ilegan de Ia sie- ra humeda: lechos mayores de los “oueds” barridos por las crecidas de invierno, bordes de los estanques bloqueados aguas abajo por el océano, utilizacién de las capas epidérmicas mediante pozos. En periodo glacial y a comienzos del retroceso, el caudal de los torremes, cuyas cabeceras se encuentran a mds de 4400 m de altura esté alimentado por el deshielo de las méxgenes glaciales, permanece bastante sostenido durante el afio. En cambio, durante los interglaciales estos torrentes tienen un caudal irregular, Jo cual no excluye una agricultura estacional pero cleatoria sobre los le- chos de inundacién de los “oueds". Es seguro que el balance del agua uti lizable en el desierto es funcién por una parte de los datos naturales (cau- dal y reparto en el afio), por otra, de las técnicas de irrigacién. Le utiliza- cién de los grandes rfos y de las capas fredticus que les corresponden re- quiere la instalacién de equipos hidréulicos: canales de derivacién de las aguas superficiales, conocimiento de las reglas de riego y de drenaje. A portir de 2500 an:JC la importancia y el mimero de plantas culti- vadas por las poblaciones costefias Gumenta progresivamente, pero lc acti- vidad principal siempre se vuelve hacia el océano. El cultivo del algodén aparece en esa época (en 2343 an.JC en Huaca Prieta), Al mismo tiempo (14) Engel F, 1969. En una otra publicacién, el autor seiiala haber encontrado huellas de agricultura en Paracas, on’ un nivel fechado de 6860 an. J.C. Sin embargo, no esté verdaderamente comprobad que se tratan de especies cultivadas (ct. Engel F. 1966, p. 31) ECOLOGIA Y OCUPACION DEL ESPACIO 89 —caso nuevo— los pueblos edificados en Ia Ianura aluvial costefia y en el interior del valle se multiplican y crecen; algunos alcanzan chora 10 hectd- reas. El intercambio de productos entre pueblos costefios y pueblos del va- lle se intensifica, y se encuentra en los distintos lugares una proporcién ca- da vez mayor de productos procedentes de lugares distintos (15). El stock etnoboténico se enriquecié de nuevas especies (pimiento, achira, etc.) Los habitantes de los pueblos de valle, para los cuales los recursos agricolas se hacen primordiales, comienzan a practicar un riego rudimentario, pero suficiente para hacer los terrenos cultivables todo el aio. La ultima innovacién técnica de importancia, en la costa, es el culti- vo del maiz, que implica esta vez la total maestria de las técnicas de irriga- cién. Aparece entre 1500 y 1200 an.JC o sec, si se da crédito a los descu- brimientos del equipo de MacNeish cerca de Ayacucho — més de dos mil @fios mds tarde en la costa que en los Andes. La difusién de esta planta rica en elementos nutritivos va a dar a la agriculture un lugar preponderan- te y reducir definitivamente la importancia econémica de los recursos ma- ritimos. Va igualmente a permitir que las unidades politicas se constituyan; los lugares habitados —ciudades o pueblos de varios miles de habitantes, organizados en grandes aldeas que gravitan alrededor de centros ceremo- niales —ocupan cada vez mds alto hacia el interior los valles transversa- les; se establecen en el limite de las colinas éridas y de las tierras cultiva- bles, que la extensién de las redes de canales de irrigacién permite explo- tar al méximo de sus posibilidades. A partir del siglo X? an.JC aproxima- damente, el desarrollo urbano se prosigue yegularmente en los principales valles costefios, y las tentativas més o menos logradas de integracién poli- tico-militar (horizonte cultural Chavin, estados Mochica y Nazca, imperios Wari, después Chimt, para no citar sino los mas importantes) se van'a su- ceder hasta la conquisia espaficla del siglo XVI sin que se modifique nota- blemento el esquema de ocupacién de las regiones costefias. En las grandes vertientes estépicos del flanco seco de los Andes, las variaciones climaticas se acompafian, como se ha notado anteriormente, de una modificacién del equilibrio geomorfolégico de las pendientes, que aca- wea periurbaciones ecoldgicas locales sin provocar sin embargo cambios decisivos. Asi puede ocurrir una variacién de algunas centenares de metros en Ia ubicacién de los diversos pisos, 0 sea una erosién més 0 menos inten- sa y activa de las vertientes por los torrentes. Sin embargo, para el maiz, lds Iuvias del comienzo del invierno, utiles durante la siembra y las de fi- nes del inviemo, para la madurez de Ia espiga, revisten importancia; a este respecto, las pequefias crecidas glaciales, como las registrados entre 1700 y 1300 an.JC. y entre el siglo XVII y el XIX de nuestra era, que se desta- coron por unc prolongacién de la temporada de Iuvias, debieron ejercer una influencia favorable, mientras eran nefastas en el piso frio. En los tierras altas y las cuencas intra-cndinas, la ocupacién huma- na esté organizada desde la época Formativa (unos 1500-200 an.JC) en una (18) Esto ha sido notado particularmente on los Iugares de la costa contral del Pert: per- tenecientes a la fase “Gaviota” (1900-1750 an. JC.), tales como Chira Villa y Chuqui- tanta Patterson (I.C. y Moseley E., 1968). otirits RAST vrens Rewrows, corr peolatse i — Iprpes dvoasuoasion | peptove végdt,oaliivd oomreaant a, OF extn 100 Ferasti? a fLinges Cecriesiiers| ate ote seaaresien (1) a piers ,"Sekire zoo} & ‘oven (7) 1 : Nie ' . as aertionseee| es aoe evtenynate() ofan intcoeseeeses oe sey 4 sucpenote eteraiors | MESO enlsanne ae insararerte,outsteaee SeRittseseecescente — ou toe Slonas™ 6 000 : soatovepenetae ined 7 009 1 00 phiae Caicatere T | mse orsents 9 000 10 000 eroteeh minisacracte 235 | srance eee 28 000} nazat~ ® i — eee) 2 | — : - | eolcea. 3 | ‘16 000 ba : \ 11000} ease e Passing | a : (2) enn oes ote 1 settee = =o fa = 1 : oo oe { Giablte pour ts obte centrale 49 Mra La plus coapldte ase foam. ECOLOGIA Y OCUPACION DEL ESPACIO 91 multitud de pequefias comunidades agro-pastorales a veces agrupadas en "sefiorios” o confederaciones de importancia variable. En ciertos momentos existieron “estados” més poderosos nacidos de Ia agrupacién de varios “sefiorios” o etnias (imperio de Wari-Tiahuanaco, del VIL? al XII? siglo, confederaciones Wanka y Chanka, del XII? al XIV° siglo en los Andes cen- trales, en fin imperio Inka a partir del siglo XIV). Los pueblos andinos ocu- pan los fondos de las cuencas, entre 2000 y 3500 m, o se desparraman en las vertientes entre 3500 y 4000 m; raros son los que se encuentran en ple- na estepa (por encima de 4200 m.), mientras que el fondo de los valles en- cajonades es inhabitable o inexplotado. Estos valles representa por otra parte una fosa que separa los grupos sociales, mientras que los abras cu- biertos de nieve de las cordilleras constituyen las vias normales de comu- nicacién y de intercambio. La subsistencia depende a la vez de la cria de auquénidos domésticos (llama y alpaca) y de una decena de especies ve- getales cuyos cultivos se escalonan en los distintos pisos ecolégicos: tu- bérculos (papas, oca, olluco, mashua) y quinoa en las tierras de altura in- mediatamente inferiores a la estepa, maiz en los flancos de los valles a ni- vel inferior en las vertientes bien expuestas y bien-abrigadas de los vien- tos y del hielo y a menudo acondicionadas en terrazas. Cada unidad poli- tica posee a la vez territorios agrupados en torno a su base territorial y o- tros enclavados en el interior del territorio de grupos mds 0 menos alejados. En efecto, una de las preocupaciones primordiales es la de asegurarse el control del mayor numero posible de terrenos situados en pisos ecolégicos distintos, con el fin de tener acceso a los recursos més variados. Esta "ver- ticalidad” de la economia de las poblaciones andinas (segtin la expresién de John Murra), que se esfuerzan de llegar por este medio a un estado ideal de autarquia supone a la vez una gran movilidad geogrdfica —ciertos gru- pos tienen que desplazarse por temporadas para ir a explotar las “colo- nias” alejadas— y, como se ha indicado anteriormente, una sorprendente facultad de adaptacién biolégica a climas muy contrastados. Es asi como durante los ultimos veinte milenios, los Andes han pre- sentado siempre un juego de facetas ecolégicas utilizables ya sea por los cazadores, por los pescadores 0 los recolectores, ya sea por sociedades al- deanas y pasiorales. Estas facetas no estén nunca muy alejadas unas de las otras: de una a diez jornadas de marcha como méximo; el obstaculo de Ia pendiente no cuenta nada para hombres que se desplazan a pie. Estas facetas pueden ser utilizadas ya sea simulténeamente por un mismo grupo © por un grupo que controla a otros — y es el cdntrol de la “verticalidad” caracteristico de las sociedades aldeanas incorporadas en el imperio Inka — ya sea por grupos distintos independientes los unos de los otros. El espacio andino, hasta la introduccién del eje y de la maquina, se ha caracterizado siempre por su gran permeabilidad a los desplazamientos y por su habitabilidad ecolégica. Esto explica probablemente la diferencia de las densidades en el momento de la Conquista, entre las cordilleras ame- ricanas tropicales bien pobladas (la-poblacién del imperio Inka a media- dos del siglo XVI esté estimada en 6 6 7 millones de individuos; el imperio se extendia sobre 950,000 km2) y las Ianuras forestales de muy poca den- sidad. 22. ©, DOLLFUS, D. LAVALLEE BIBLIOGRAFIA CARDICH, B., 1964 — Léuricocha — Studie Prohustérica Ul, Centro argentino de estudios pre- histéricos, Buenos Aires. 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