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LA FLÛTE ENCHANTÉE
DOSSIER PEDAGOGIQUE
Mars 2010
EDITO

Chers spectateurs,
La Flûte enchantée est une oeuvre majeure du répertoire lyrique, composée par le
génie Mozart. C’est avec joie que nous vous la proposons durant cinq soirs. Vous
êtes ainsi plus de 3500 à assister à ce spectacle. Qui a dit que l’opéra n’était pas
un art populaire ?
La particularité de cette Flûte est qu’elle réunit de jeunes artistes. Ouvrir notre
scène à de jeunes étoiles montantes me paraît primordial. Chaque saison, et de-
puis plus de quinze ans, je m’attache à soutenir les jeunes talents !
Dans une mise en scène d’Eric Perez, qui avait réalisé la création française du Lac
d’Argent de Kurt Weill en 1999 à Massy, les protagonistes évolueront dans un
univers coloré et enchanteur. L’Orchestre maison sera dirigé par Joël Suhubiette qui
participait également, il y a plus de dix ans, à cette même production. Ces repré-
sentations sont possibles grâce au soutien d’un public fidèle et toujours aussi nom-
breux, celui de nos partenaires publics - notamment la ville de Massy et son maire
Vincent Delahaye - et celui de nos partenaires privés. Je les en remercie vivement
pour cette confiance accordée.
Je vous souhaite un excellent spectacle qui accorde mieux qu'ailleurs, le populaire
et le savant, le symbole et l'action, le visuel et le musical.

Jack-Henri Soumère
Directeur Général

SOMMAIRE
4___ Le compositeur

6___ L’argument

9__ La musique

11__ La flûte enchantée à l’écran

12___ Secrets de production : coiffures


et accessoires

14___ La production

21___ L’action culturelle

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Jeudi 18 (20h), samedi 20 (20h), dimanche 21 (16h), mardi 23 (20h)
et mercredi 24 mars (20h)
Durée 3h (entracte compris)

OPERA EN 2 ACTES
Musique de Wolfgang Amadeus Mozart
Livret d’Emmanuel Schilkaneder
Chanté en allemand, parties parlées en français
Création à l’Opéra comique ( 19 janvier 1884)

Direction musicale Joël Suhubiette


Mise en scène Eric Pérez
Assistant à la mise en scène Damien Lefèvre
Décors et lumières Patrice Gouron
Costumes Jean-Michel Angays & Stéphane Laverne (Studio Fbg 22-11)
Maquilleuse Pascale Fau
Chef de chant Corine Durous

AVEC
Marion Tassou Pamina
Andréa Giovannini Tamino
Christophe Gay / Laurent Arcaro Papageno
Julie Mathevet La Reine de la Nuit
Jean-Claude Sarragosse Sarastro
Dorothée Leclair / Anoushka Lara Première Dame
Sabine Garrone Deuxième Dame
Mélodie Ruvio Troisième Dame
Sarah Laulan Papagena
Alain Herriau / Mathieu Toulouse Sprecher (l’Orateur)
Lionel Muzin Monostatos
Agathe Peyrat Premier enfant
Marielou Jacquard Deuxième enfant
Albane Meyer Troisième enfant
Samuel Oddos Premier homme d’arme
Mathieu Toulouse / Julien Fantou Deuxième homme d’arme
ORCHESTRE DE L’OPERA DE MASSY
Opéra surtitré en français
Surtitrage Max Rey

En collaboration avec le festival de Saint-Céré 2009

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LE COMPOSITEUR
WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756-1791)
Né le 27 janvier 1756 à Salzbourg en Autriche. Son père, Léopold, musicien à la cour de l’ar-
chevêque de Salzbourg, sait diriger avec sagesse la stupéfiante précocité musicale de son fils.
Son influence, tant sur sa vie professionnelle que personnelle,
est profonde et ne quittera jamais Wolfgang. À six ans, le petit Mozart a déjà composé un me-
nuet, qui sera vite suivi de trois autres ainsi que d’un mouvement de sonate. Toute la jeunesse
du prodige se ponctue alors d’enseignements musicaux et de voyages.
Les nombreuses rencontres faites au cours de ces voyages constituent de précieuses
sources d’influence, comme par exemple la musique particulièrement expressive du claveciniste
silésien Johann Schobert à Paris, ou encore Johann Christian Bach à Londres... La fréquence de
ces voyages (dont trois en Italie, destination inévitable pour tout musicien aspirant à une re-
nommée internationale) est importante jusqu’en 1773. Mais le nouvel archevêque, le Comte Gi-
rolamo Colloredo, ne voit pas d’un bon oeil les longs déplacements de Léopold et son fils.
Les rapports avec l’archevêque deviennent de plus en plus tendus, et Mozart, alors âgé d’une
vingtaine d’années, s’ennuie à Salzbourg et aspire à l’intense et moderne vie musicale de la ca-
pitale. À cette époque, il est en pleine crise d’adolescence et son art se charge de notes dra-
matiques intenses. Il décide alors de tenter la grande aventure, l’évasion de «la sauvage ville
natale». Ce grand voyage commence en 1777, par les grandes villes allemandes, puis se pour-
suit à Paris où Mozart, accompagné de sa mère, espère revivre le succès de son enfance. Ses es-
poirs sont déçus, et, le 3 juillet 1778, le malheur s’abat pour la première fois sur le compositeur
: sa mère décède. Mozart entame alors un long voyage de retour, au cours duquel il ne rencontre
aucune réelle opportunité de travail fixe.
Réticent, il rentre à Salzbourg, qui au début de l’année 1779, dans son esclavage épiscopal, lui
devient odieuse. Il saisit la chance que représente la commande de l’opéra Idomeneo pour par-
tir à Munich.
Idoménée est créé le 29 janvier 1781, au Théâtre de la Résidence de Munich, avec un grand succès. Mais seules deux autres
représentations sont données avant que l’opéra ne soit retiré de l’affiche. Cette même année, Mozart est appelé à Vienne où
l’archevêque s’est provisoirement installé. Ce voyage est alors l’occasion pour lui de rencontrer toute la cour. Cependant, la
tension avec l’archevêque reste entière, et ce dernier ordonne à Mozart de retourner à Salzbourg. Cette ultime injonction
pousse le compositeur à présenter sa démission qui est immédiatement acceptée.
Débute alors une nouvelle vie pour Mozart. Désormais à son compte, il doit vivre avec les seuls revenus de son travail.
Son père, non seulement mécontent de l’attitude de son fils face à l’archevêque, fait aussi des prévisions alarmantes sur sa
nouvelle vie. Cependant, la fortune semble sourire à l’audace, et Mozart, notamment grâce à la série de ses concertos pour
piano et orchestre, acquiert auprès des viennois une grande popularité.
À ce début plus que favorable vient s’ajouter la commande d’un opéra, plus précisément d’un «singspiel», opéra populaire
comique en allemand, L’Enlèvement au Sérail, qui eut à son tour un énorme succès. C’est aussi à cette période que Mozart
épouse Constance Weber.
Le succès reste un moment fidèle au compositeur, dont la création, de plus en plus importante, se dépouille du provincialisme
de Salzbourg, tout en s’enrichissant au fil des découvertes des oeuvres de Haydn, Bach ou Haendel.
À l’approche des années 1790, la chance semble s’écarter du compositeur, qui peu à peu, perd la faveur de la cour. Cette si-
tuation ne fait que s’aggraver à la disparition de l’intelligent et moderne Joseph II en 1790. La vie privée de Mozart n’est pas
plus heureuse. Ses relations avec Constance se dégradent, souvent déclinées sur le mode de la jalousie. À cette pénible évo-
lution s’ajoute la maladie qui plongera Mozart, pour ses dernières années, dans de grandes souffrances.
Cette dégradation n’est en rien néfaste à ses compositions. Au contraire, grand nombre de ses plus beaux chefs-d’oeuvre pro-
viennent de cette période. Mais sa situation financière l’oblige souvent à s’abaisser à la création d’humbles musiques de cir-
constance.
Il compose cependant, dans sa dernière année, deux opéras : La Flûte Enchantée, représenté le 30 septembre 1791, ainsi que
La Clémence de Titus, créé le 6 septembre. Il compose ce dernier en trois semaines, pour honorer une commande des-
Don Giovann tinée aux festivités du couronnement de Leopold II à Prague comme roi de Bohême.
i, 2006
Cosi fa La dernière oeuvre, et non la moindre, est son fameux Requiem.
n tutte
, 2009
Cette commande, venant d’un inconnu, trouble
l’esprit de Mozart, déjà dévoré par l’angoisse. Il
est emporté par la mort le 5 décembre 1791.
L’écriture du Requiem est alors complétée par
son élève Sussmayer.

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SES OPÉRAS
- Bastien Bastienne (1768, Vienne)
- Mithridate (1770, Milan)
- Lucio Silla (1772, Milan)
- Le Roi pasteur (1775, Salzburg)
- Idomeneo, Rè di Creta (1781, Munich)
- L’Enlèvement au sérail (1782, Vienne)
- Les Noces de Figaro (1786, Vienne)
- Don Giovanni (1787, Vienne et Prague)
- Cosi fan Tutte (1790, Vienne)
- La Clémence de Titus (1791)
- La flûte enchantée (1791, Vienne)

EMANUEL SCHIKANEDER (1751-1812), librettiste


Emanuel Schikaneder, de son vrai nom Johann Joseph Schikaneder, est un acteur, chanteur,
metteur en scène, poète et directeur de théâtre né à Straubing le 1er septembre 1751 et mort
à Vienne le 21 septembre 1812.
En 1773, il entre dans une troupe de théâtre ambulant, dont il devient ensuite le metteur en
scène. Cela le conduit en 1780 à Salzbourg, où il fait la connaissance de Wolfgang Amadeus
Mozart.
À Vienne il dirige le Kärntnertortheater à partir de 1785 et joue également au Burgtheater. Le
30 septembre 1791 a lieu la première de son plus grand succès, La Flûte enchantée, dont il écri-
vit le livret pour Mozart. Il participa également à la première en jouant le rôle de Papageno.
Malgré des succès (inauguration du Theater an der Wien, 1801), il connaît des revers de fortune
importants, est victime d'une maladie mentale, et meurt dans le dénuement.
Il a écrit 55 pièces de théâtre et 44 livrets d'opéra. Il a collaboré avec Sonnleithner au livret du
Fidelio de Beethoven.

Dessin représentant Emanuel Schikaneder dans le rôle de Papageno.

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L’ARGUMENT

LES PERSONNAGES
__ Pamina, fille de la Reine de la Nuit- soprano 2 soprani, 1 mezzo-soprano
__ Tamino, prince - ténor __ Papagena, promise de Papageno - soprano
__ Papageno, oiseleur - baryton __ Sprecher, l’Orateur - basse
__ La Reine de la Nuit, - soprano colorature __ Monostatos, son serviteur maure - ténor
__ Sarastro, grand prêtre du Royaume de la __ Les trois enfants
lumière - basse __ Deux hommes d’armes - ténor et basse
__ Les trois dames, émissaires de la RdlN

Avec l'aimable autorisation des Amis du Festival d'Art lyrique d'aix-en-Provence


Conception et illustrations : Alyen Marseille

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LA FLÛTE ENCHANTÉE A L’ÉCRAN

1930 L'air de Papageno «Ein Mädchen oder Weibchen» fait partie de la bande
sonore du film L'Ange bleu de Josef von Sternberg.

1975 La Flûte enchantée adaptation cinématographique chantée en suédois,


et réalisée par Ingmar Bergman

1984 Plusieurs airs ainsi qu'un extrait de l'ouverture se retrouvent dans la bande
sonore du film Amadeus de Milos Forman. Les paroles sont néanmoins traduites en
anglais, en particulier pour l'air de Papageno «Der Vogelfänger bin ich ja» (Oui, je suis
l’oiseleur).

1997 L'air de Pamina Ach ich fühl's a été utilisé dans la musique du film Volte-
face de John Woo.

2006 La Flûte enchantée adaptation cinématographique chantée en anglais, et


réalisée par Kenneth Branagh.

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SECRETS DE PRODUCTION :

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LA PRODUCTION
LA MISE EN SCENE _ Eric Perez
Ayant une double formation de comédien et de chanteur, Eric Perez a commencé par
interpréter sur scène des rôles tels que Panatellas dans La Périchole, Figg dans La Veuve
Joyeuse, Dédé de Christiné au sein de la compagnie Opéra Eclaté. En 1995, il interprète
le rôle de Puck dans la production de La Grande Duchesse de Gerolstein au Théâtre Sil-
via Monfort et aux Bouffes Parisiens. Durant les hivers 1998 et 1999, il participe à la
création et aux tournées de La Belle Hélène dans le rôle de Calchas, ces spectacles étant
mis en scène par Olivier Desbordes. Après avoir exploré ces différents aspects du ré-
pertoire léger, Eric Perez décide de changer de direction et d’univers. Il aborde le théâ-
tre musical et le répertoire de la chanson française, il interprète les poèmes d’Aragon,
Ferré, Caussimon, Queneau, Vian, Prévert, Gainsbourg. Il participe à la création d’un spec-
tacle de Jean Gillibert autour de la chanson française à la Vieille Grille. En 2000, pour la création en France du Lac
d’Argent, il joue le rôle principal de Séverin sur un texte de Kaiser et une musique de Kurt Weil, dans une mise en
scène d’Olivier Desbordes, au Festival de Saint-Céré et en tournée avec Opéra Eclaté. Ce spectacle sera repris en
2003 au Centre dramatique de Bourgogne à Dijon et au théâtre Silvia Monfort à Paris avec Francine Bergé et Mi-
chel Fau. En 2001, il monte un spectacle sur les premières années de la carrière de Léo Ferré qui s’intitule Graine
d’Ananar en compagnie du pianiste Roger Pouly. Il reprend ce spectacle en 2006 au Festival de Saint-Céré et en
tournée. Parallèlement à sa carrière de comédien-chanteur, il se consacre depuis 2001 à la mise en scène. Il est as-
sistant d’Olivier Desbordes sur plusieurs opéras, notamment pour Le Brave Soldat Schweik de Kurka créé en 2004,
ou Falstaff créé en 2005. Il signe sa première mise en scène en 2003 avec Le Tour d’Écrou de Britten coproduit par
MOSAIQUES et présenté à Chalon-sur-Saône et à l’Opéra de Dijon. Il monte ensuite L’Opéra de Quat’sous avec Oli-
vier Desbordes à Saint-Céré et au théâtre Silvia Monfort. En 2005, il met en scène Les Dialogues des Carmélites
de Poulenc à l’auditorium pour le duodijon. Ses mises en scènes sont, en 2007, Les Caprices de Marianne d’Henri
Sauguet et Le Vaisseau Fantôme de Wagner au duodijon. Après Fortunio de Messager à l’Opéra de Fribourg, il met
en scène Macbeth de Verdi à l’Opéra de Dijon en mars 2008. En novembre 2008, ila mis en scène Aïda de Verdi
à l’Opéra de Dijon.

Note d’intention
Un jeu !!
Un jeu de construction, un jeu de rôles, un jeu d’épreuves
Un jeu de couleurs, un jeu de lumières.
Un jeu d’apparences, de transparences.
Un jeu de piste, également, où il est aisé de se perdre, où il est aisé de se rencontrer, de s’aimer, de se quitter.
La mobilité du décor, du costume.
La gaieté.
On se cache, on se déguise, on apparaît, on disparaît.
On passe de la lumière à l’ombre, de la nuit au jour, de l’espoir au désespoir. On rit, on pleure. On veut vivre, on
veut mourir.
La mobilité des sentiments.
On passe de la transparence à l’opacité.
Transparence de l’innocence, de la légèreté, opacité du doute et de l’angoisse.
Ils ont tout en main pour réussir le jeu de construction.
Ils ont tout en main pour le détruire, pour le rater, pour rater leur vie.
Le jeu peut devenir un piège, le décor : une prison.
Comment réunir les différents éléments pour créer un bel ensemble ? un bel ouvrage ?
Comment assembler les différentes parties de son être pour se construire solidement, sans aigreur et sans regret ?
Comment prendre la bonne direction, ne pas se tromper à la croisée des routes ?
Les héros de la Flûte ne sont pas seuls, les maîtres du jeu veillent, dans la joie, la complicité, l’amour.
Ils sont constamment présents, pour les aiguiller, pour leur montrer les obstacles sur le chemin, pour leur appren-
dre à écouter le silence et les battements de cœur.
Aiguiller, montrer mais ne jamais faire à leur place.
Les héros de la « flûte enchantée » sont jeunes…
Ce jeu-là est entre leurs mains qu’ils en fassent bon usage.

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LA DIRECTION MUSICALE _ Joël Suhubiette
Né en 1962, dans une famille où l’on pratique la musique, Joël Suhubiette étudie le
piano dès son plus jeune age. Il continue ses études musicales au Conservatoire Natio-
nal de Région de Toulouse ou il étudie l’écriture, l’histoire de la musique, l’analyse et où
il fait partit du premier corpus d’étudiants du département de musique ancienne. Après
avoir approfondi des études de chant et de direction de chœur, Joël Suhubiette se pas-
sionne très vite pour le répertoire choral. Il débute sa carrière professionnelle en chan-
tant avec « Les Arts Florissants » de William Christie puis rencontre en 1986 Philippe
Herreweghe et ses ensembles – la Chapelle Royale et le Collegium vocale de Gand –
avec lesquels il chantera pendant une douzaine d’années. La rencontre avec ce chef est
déterminante, et lui permet de travailler un vaste répertoire de quatre siècles de musique
vocale. Dès 1990, et pendant huit années, celui-ci lui confie le rôle d’assistant au sein de ses deux chœurs. Paral-
lèlement dès 1993, Joël Suhubiette prends la succession du musicologue et chef Jean-Pierre Ouvrard à la direction
de l’Ensemble Jacques Moderne, installé à Tours et composé d’un ensemble vocal de chanteurs professionnels et
d’un ensemble d’instruments anciens spécialisés dans la restitution du répertoire du XVI° et XVII° siècle. Avec cet
ensemble Joël Suhubiette explore la polyphonie a capella du XVI° siècle et interprète cantates de Bach, de Buxte-
hude, Anthems, et odes de Purcell, Haendel et de Byrd, et le répertoire italien (Monteverdi, Gabrieli, Bassano, Ga-
gliano…). En 1997, désireux de pouvoir étendre sa direction aux siècles suivants, Joël Suhubiette fonde le Chœur
de Chambre « Les Eléments », composé de 20 à 40 chanteurs professionnels. Joël Suhubiette lui consacre une
grande partie de son activité en explorant la création contemporaine et le riche répertoire du XX° siècle, ainsi que
le répertoire romantique a capella et l’oratorio baroque et classique (Bach, Mozart, Brahms, Schubert, Bruckner…).
Il crée avec le chœur de nombreuses œuvres de compositeurs contemporains tels que Philippe Hersant, Patrick Bur-
gan, Vincent Paulet, Ton That Tiet, Zad Moultaka, Ivan Fedele. En quelques années, le Chœur de Chambre Les
Eléments devient un acteur important du chant choral professionnel français et est invité à être dirigé par de nom-
breux chefs d’orchestre tels que Michel Plasson, Christophe Rousset, Philippe Herreweghe, Christophe Coin, John
Nelson, Emmanuel Krivine, Lawrence Foster, Marc Minkowsk. En 2005, l’ensemble est lauréat du Prix Liliane Bet-
tencourt pour le Chant Choral décerné part l’Académie des Beaux Arts, et en 2006, il est consacré « Ensemble de
l’année » aux Victoires de la Musique Classique. Avec ses deux ensembles, Joël Suhubiette a enregistré une quin-
zaine de disques pour Virgin Classics, Hortus, Calliope, Ligia Digital et Naïve, dont un grand nombre ont reçu prix
et éloges de la critique. Parallèlement à son activité avec ces ensembles, Joël Suhubiette est fréquemment invité
à diriger d’autres ensembles français pour le répertoire d’oratorio. Il a notamment dirigé l’Orchestre de Chambre
National de Toulouse, L’ensemble Café Zimmerman, Les Folies Françaises, l’Ensemble Baroque de Limoges, l’Or-
chestre Baroque Les Passions, Les Percussions de Strasbourg, l’ensemble Ars Nova et prochainement l’Orchestre
National du Capitole de Toulouse. Heureux d’approcher également l’autre répertoire vocal, qu’est celui de l’opéra,
il est invité chaque année depuis 1998 par le festival de Saint-Céré et la compagnie lyrique Opéra Eclaté pour di-
riger une série d’opéras et œuvres sacrées. En décembre 1999, il a dirigé la création française du Silbersee de Kurt
Weill à l’opéra de Massy. Depuis 2003, l’opéra de Dijon l’a invité à diriger Don Giovanni, La Flûte enchantée et Les
Noces de Figaro de Mozart, plusieurs opéras-comiques d’Offenbach et en janvier 2007 Les Caprices de Marianne
d’Henri Sauguet. Depuis 2006, Joël Suhubiette est directeur artistique du Festival Musiques des lumières de L'Ab-
baye-Ecole de Sorèze (Tarn). En 2007, il a été nommé Chevalier des Arts et Lettres.

NOTE D’INTENTION
« Confier un opéra à toute une équipe de jeunes chanteurs est, autant pour eux que pour l’équipe qui encadre le projet ar-
tistique, un défi et une expérience passionnante.
De part son grand nombre de rôles, son univers rempli des questionnements du jeune adulte, La Flûte enchantée de Mo-
zart semble être un des opéras les plus appropriés du répertoire à cette démarche.
D’un point de vue strictement musical, la distribution fait appel à plusieurs types de chanteurs et de formes musicales al-
liant des arias les plus virtuoses, aux ensembles, trios, duos. Si l’on est en présence de « grands rôles » comme la Reine de
la Nuit, Pamina et Tamino, qui nécessitent une technique et un acquis vocal certains, que l’on ne pourrait confier à des vé-
ritables « débutants » sans les mettre en danger, d’autres rôles comme Papageno, Papagena, le sprecher, les hommes
d’armes, les trois dames, les trois enfants sont plus accessibles à de jeunes chanteurs solidement encadrés musicalement et
scéniquement.
La forme musicale des rôles des trois dames et les trois enfants est constamment développée en trio. Elle fait appel à des
chanteurs confirmés mais aussi pouvant avoir eu une pratique vocale polyphonique (chœur de chambre, ensemble vocal).
La génération des jeunes chanteurs d’aujourd’hui n’hésite pas, contrairement à la précédente, à avoir, à la sortie de leurs
études, une activité professionnelle au sein de meilleurs ensembles vocaux français (Accentus, les éléments, Musicatreize
etc…). certains d’entres eux sont tout naturellement promis à une carrière de soliste. Le trio des trois dames, le duo des
hommes d’armes est la porte idéale pour des chanteurs ayant déjà rencontré cette expérience polyphonique et stylistique,
comme le trio des trois enfants pourrait être confié à trois jeunes femmes ayant par exemple étudié au sein d’un maitrise

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durant leurs années d’adolescence.
Exigence vocale, exigence théâtrale (importance des scènes parlées), et avant tout, ou plutôt pour synthétiser le tout, exi-
gence stylistique sont l’objectif principal de l’équipe artistique directrice du projet, pour que cette rencontre débouche sur
un véritable travail et esprit de troupe. »
Joël Suhubiette

L’ORCHESTRE DE L’OPERA DE MASSY


2010, une nouvelle décennie mythique pour l’Orchestre qui vient tout juste de célébrer ses vingt ans d’existence.
Sous la baguette de Dominique Rouits, leur devise est la suivante « La meilleure qualité pour le plus grand nom-
bre », honorée depuis leur création. Soutenu principalement par la ville de Massy, le Conseil Général de l’Essonne
et la DRAC, il compte parmi l’un des orchestres rassemblant des professionnels de haut niveau d’Ile-de-France, il
évolue vers de nouvelles perspectives, toujours axées sur le dessein de diffuser la musique classique et contempo-
raine en Ile-de-France, et créer des événements uniques.
Que ce soit en formation lyrique, symphonique ou musique de chambre, il se veut aussi de promou-
voir les jeunes talents en collaboration avec le CNSMDP et l’ENMP. Il accorde tout autant une
place centrale à la voix, oeuvrant avec les différents choeurs du département de l’Essonne.
Fort de son expérience lyrique depuis près de quinze ans, l’Orchestre peut désormais se
permettre d’aborder des ouvrages extrêmement complexes. Il est autant plus plé-
biscité par les critiques et les différents partenaires.
En résidence à l’Opéra de Massy, il se révèle ce soir comme un orches-
tre de fosse pour la représentation de La Flûte enchantée ou en mai
prochain pour Norma.
Les musiciens : Violons 1 : Guillaume Plays, Dan danilescu, Philippe Morel, Armelle Le Coz, Cécile Wiener, Romain Senac, Darina Maleeva, Stéphane Rullière / Violons 2 :
Constance Moreau, Agnès Martins Da Fonseca, Patricia Leblanc, Serge Prevozov, Patricia Hayot, Stéphane Coueffe, Karine Hayot / Altos : Ghislaine Rouits, Sylvie Vesterman, Fré-
déric Mangeon, Serge Raban, Arnaud Limonaire, Anne Krucker / Violoncelles : Raphaële Semezis, Frédéric Loisel, Sarah Hammel, Jean taverne, Antoine Fritsch / Contrebasses : Marie-
Christine Dacqui, Pierre Boufil, François Ducroux / Flûtes : Christel Rayneau, Matthieu Romano / Hautbois : Didier Costarini / Clarinettes : Marie-Cécile Courcier, Dominique Vidal,
Bruno Cohard / Bassons : Régis Roy, Cécile Jolin / Cors : Jérôme Flaum, Xavier Faure / Trompettes : Thierry Modelin, Gilles Akoka / Timbales : Michel Remy

Corine Durous / CHEF DE CHANT


Passionnée par la voix, Corine Durous est nommée chef de chant de l’Opéra de Nantes à 19 ans. Lauréate de la
Fondation Y. Menuhin, elle sera par la suite chef de chant du Centre d’Études Musicales Supérieures de Toulouse,
et sera invitée en tant que tel dans de nombreux théâtres. Au Théâtre des Champs-Elysées, au Théâtre du Châte-
let, à l’Opéra Comique, à l’Opéra de Monte-Carlo, de Montpellier, de Bordeaux, de Massy, de Besançon, de Lau-
sanne, de Genève, de Madrid ou de Tokyo, elle collabora avec des chefs d’orchestre prestigieux comme Pinchas
Steinberg, James Conlon, Kent Nagano, Antonello Allemandi, Michel Plasson, Christophe Rousset, Rudolf Bibl. Elle
sera également l’assistante de Christophe Rousset dans Mithridate de Mozart, La Cappriciosa Coretta de Martin
y Soler, et Antigona de Traetta. Aujourd’hui, elle est pianiste chef de chant à l’Opéra National de Paris, et à la Maî-
trise de Radio France. Elle est la pianiste du Choeur de Chambre Les Éléments (Victoire de la musique 2006) avec
lequel elle a enregistré un disque autour des Shakespeare Songs (Hortus 2002 Diapason d’or) et un disque Her-
sant ( EMI 2003 Choc du Monde de la Musique).

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LES DECORS, LES COSTUMES ET LES LUMIERES

Jean-Michel Angays / COSTUMES


Jean-Michel Angays commence sa carrière à dix-neuf ans, en travaillant avec Marithé et François Girbaud. Sa ren-
contre avec Thierry Mugler l’amène à participer à la réalisation des collections de 1990 à 1995. Ses premières in-
terventions dans le monde du spectacle, Jean-Michel Angays les a faites pour des ateliers de costumes comme Mine
Vergez, Véronèse et MC93 Bobigny. En 1996, il monte sa propre société et réalise des costumes pour le théâtre,
la danse avec par exemple le spectacle Lumière de Maurice Béjart, le cirque, le cinéma et des revues, comme le
Moulin-Rouge ou le Paradis Latin. Sa rencontre avec Stéphane Laverne dans les ateliers de Thierry Mugler et leur
collaboration depuis de nombreuses années ont entraîné la création en 2002, de leur atelier de costumes : Fbg 22-
11. Leur collaboration les amène dans le domaine de l’opéra avec La Traviata aux Arènes de Vérone, Le Vaisseau
Fantôme de Wagner, mis en scène par Éric Perez au duodijon en 2002, 2005 et 2007. Ils travaillent également dans
le domaine du cinéma avec par exemple Arthur I et 2 de Luc Besson, du théâtre et du spectacle vivant avec par
exemple Le Soldat Rose de Louis Chédid au printemps 2008. Ils travaillent également pour la publicité et la danse
avec Standards de Stéphanie Aubin au Manège de Reims 2004, Le Voyage d’Hiver de Schubert au CNBM en 2006,
Allegro Macabre de Francesca Lattuada au Grand Ballet de Genève en 2006, Le Tournoi de Chauvency d’Anne
Azéma-Francesca Lattuada à l’Arsenal de Metz en 2007. Pour 2007-2008, il crée les costumes des Contes d’Hoff-
mann, mis en scène par Olivier Desbordes ainsi que Aïda mis en scène par Éric Perez pour l’Opéra de Dijon.

Stéphane Laverne / COSTUMES


Trois années d’études de stylisme-modélisme à Bruxelles permettent à Stéphane Laverne de travailler tant l’univers
du spectacle que celui de la mode. À 19 ans, il crée son premier atelier de costumes, en collaboration avec Marie-
Claire Billault : L’Atelier YO. Immédiatement, ils signent leurs premières réalisations pour Atelier Lyrique de Tour-
coing La Clémence de Titus de Gluck, pour l’Atelier Lyrique du Rhin Don Juan de Mozart (mise en scène de Pierre
Bara), Buffon au Jardin des plantes, Les Savants et la Révolution à la Cité des sciences pour la compagnie Alain Ger-
main. Parallèlement et durant 10 années, Stéphane Laverne mène une collaboration régulière pour les collections
prêt-à-porter et couture de Thierry Mugler, dont le mythique défilé des 20 ans au Cirque d’hiver, en 1995. Depuis
1992, avec Dominique Louis, costumière attitrée de Daniel Mesguish, il travaille à la réalisation des costumes de
très nombreuses productions : La Vie Parisienne à la Comédie Française, Mithridate au Vieux Colombier, Antoine
et Cléopâtre au Théâtre de l’Athénée (février 2003), Le Prince de Hambourg (Athénée 2005). Pour le cinéma et la
télévision, il collabore également à la réalisation de films et téléfilms dont parmi les plus récents la suite de La
Femme en blanc d’Aline Isserman, avec Sandrine Bonnaire (juin 2002), Double Zéro de G. Pires (costumes Chatoune
, 2003), Arthur de Luc Besson (2005) Incontrôlable de Raffy Shart (2005)... C’est également au monde de l’opéra
que Stéphane Laverne consacre une part de son temps : Nixon in China (mise en scène Peter Sellars), Guillaume
Tell (Opéra de Weimar/Rütli 2004). La rencontre avec Jean-Michel Angays, chez Thierry Mugler et leur collabora-
tion depuis de nombreuses années a entraîné la création, en 2002, de leur atelier de costumes : Fbg 22-11. De-
puis, ils ont participé à la création de Nuits de folie dernière revue des Folies Bergère (2002), Hollywood dernier
spectacle d’Holiday on Ice, Le Tour d’écrou de Britten (mise en scène Éric Perez), L’opéra de Quat’Sous de
Brecht/Weill (mise en scène Olivier Desbordes), On ne badine pas avec l’amour (mise en scène Jean Lhermier, Ca-
rouge, Suisse) La Traviata pour les Arènes de Vérone (2004), Les Grelots du fou de Pirandello (Vieux Colombier Paris
2005),) La Nouvelle Ève (revue de la saison 2005), Les Dialogues des Carmélites (Éric Perez, duoDijon 2005).

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Patrice Gouron / DÉCORS ET LUMIERES
Concepteur d'éclairages au Palace, Patrice Gouron y rencontre Olivier Desbordes. Très tôt, il se consacre à l'opéra
et réalise les lumières de nombreux ouvrages lyriques : Carmen, dans une mise en scène de Jean-Luc Boutté, Les
Contes d'Hoffmann, Nabucco, Le Roi malgré lui mis en scène par Olivier Desbordes, Faust, mise en scène de Régis
Santon. Décorateur de Don Juan, La Traviata, L’Opéra de Quat’sous, L'Italienne à Alger pour le Festival de Saint-
Céré, et également créateur de décors et d'éclairages pour l'Opéra de Nantes, l'Opéra de Poznan en Pologne.
Pour la compagnie Opéra Eclaté, il signe les décors et lumières de Carmen, La Grande Duchesse de Gérolstein, La
Belle Hélène, La Cambiale di matrimonio de Rossini, mise en scène de Vincent Vittoz, La Tosca mise en scène par
Régis Santon et pour l'Opéra de Massy La Flûte enchantée et La Bohème. En décembre 1999, pour l’Opéra de
Massy, il réalise la scénographie de la première création en France du Lac d'Argent de Kurt Weill. Au Festival de
Saint-Céré, il crée les décors et éclairages de Don Juan, La Vie parisienne et L'Enlèvement au Sérail ainsi que la scé-
nographie et les lumières d’Une Carmen arabo-andalouse. Pour l'Opéra de Dijon, il réalise les décors des Contes
d'Hoffmann, de La Veuve Joyeuse, de La Grande Duchesse de Gérolstein, de Don Juan dans des mises en scène
d'Olivier Desbordes, La Cambiale di Matrimonio dans une mise en scène de Vincent Vittoz, Le Tour d'Ecrou dans
une mise en scène d'Eric Perez. Patrice Gouron a signé les décors, costumes et lumières du Brave Soldat Schweik,
mis en scène par Olivier Desbordes à l’Opéra de Dijon. Il a signé les décors et les lumières du Roi Carotte d’Of-
fenbach, mis en scène par Olivier Desbordes, ainsi que les décors costumes et lumières d’une nouvelle production
d’Un Barbier de Séville de Rossini et Beaumarchais lors de l’édition 2008 du Festival de Saint-Céré. Il a également
créé le décor des Contes d’Hoffmann lors de ce Festival.

Pascale Fau / MAQUILLEUSE


Elle débute au Théâtre des Amandiers à Nanterre où elle réalise les créations maquillages de tous les spectacles de
Jean-Pierre Vincent, en particulier celles de la trilogie Oedipe de Sophocle et des Fourberies de Scapin avec D. Au-
teuil. Au Conservatoire de Paris, elle travaille ensuite avec Pierre Vial pour sa mise en scène de La Vie Parisienne
d’Offenbach puis avec Sylvie Van Cleven pour son spectacle Je te veux construit autour des mélodies d’Erik Satie.
Parallèlement, elle réalise des prothèses et des effets spéciaux pour différentes séries télévisées et longs-métrages
de cinéma. De nombreux metteurs en scène font appel à elle, comme Daniel Mesguish, Gérard Desarthe, Michel
Bouquet ou Jean-Michel Rabeu. Elle participe à la création mondiale du Condamné à Mort sur le poème de Genet
et la musique de Capdenat, commande d’Etat, en 2000 au Festival de Saint-Céré.
Au duodijon, elle crée les maquillages de Rigoletto de Verdi, Cosi fan tutte de Mozart, Eugène Onéguine de Tchaï-
kovski (mise en scène M. Fau), Le Brave Soldat Schweik de Kurka, Falstaff, La Traviata de Verdi (mise en scène O.
Desbordes), Les Caprices de Marianne (mise en scène. Eric Perez), Tosca (mise en scène M. Fau), Le Roi Carotte (mise
en scène O. Desbordes).
Elle collabore également avec des maisons de production pour lesquelles elle crée les décors des concerts de Mi-
chel Sardou, Yannick Noah, puis de Bénabar au Palais Omnisports de Paris Bercy, de Johnny Hallyday au Stade de
France, et de la comédie musicale Attention Mesdames et Messieurs aux Folies-Bergères.
En 2009/2010, elle assure la scénographie de Tosca aux chorégies Orange et Carmen à Baalbek.

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LA DISTRIBUTION

Marion Tassou tre Verdi. Au Teatro Massimo de Palerme, il chante Al-


maviva du Barbier de Séville et Paolino du Mariage se-
cret. Il se produit également dans le rôle de Ferrando
PAMINA (soprano) dans Cosi fan tutte au Théâtre Piccini de Bari, au Tea-
Née en 1984, la soprano Marion Tassou intègre la maî- tro Piccolo de Milan et en tournée à Madrid et Bilbao.
trise de l’opéra de Nantes à l’age de 9 ans où elle fait Il revient au Teatro Piccini pour le rôle de Scaramuccio
la découverte du répertoire lyrique et c’est tout natu- dans Ariane à Naxos et une nouvelle fois Danilo au
rellement qu’elle poursuit son travail au CNR de Nantes Théâtre Verdi de Salerne. En décembre 2004, il fait ses
auprès de Maryvonne Jaffré. En 2004, elle est admise débuts dans Ottavio du Don Giovanni de Mozart sous
première nommée à l’unanimité du jury au Conserva- la direction de C. Desderi. Parmi ses récents et futurs
toire National Supérieur de Musique et de Danse de engagements : Idreno dans Sémiramide dirigé par G.
Lyon dans la classe d’Isabelle Germain et Fabrice Bou- Gelmetti à Rome, Brighella dans Ariane à Naxos à Bol-
langer, continuant ainsi son parcours à travers l’opéra zano, Rodolphe dans La Bohème pour Opera Ireland,
mais aussi à travers la mélodie et le lied. Elle y obtient Alfredo dans La Traviata à l'Opéra de Nuremberg, Fen-
son Certificat d’Etude Générale à l’unanimité en juin ton dans Falstaff à Grange Park Opera au Royaume-
2006. Parallèlement, elle suit l’enseignement de per- Uni, le conte de Bosco Nero dans La Vedova Scaltra à
sonnalités musicales telles que Donatienne Michel- l'Opéra de Nice et Montpellier, Edgardo dans Lucia di
Dansac, Cécile de Boever et Alain Garichot ainsi que Lammermoor à Dijon, Rinuccio dans Gianni Schicchi à
de François Leroux en classes de Maîtres. Passionnée l’Opéra de Massy.
de l’art vocal dans sa diversité, Marion Tassou explore
toutes les possibilités expressives de la voix, de la mu-
sique ancienne au répertoire contemporain. Ainsi, elle
est amenée à travailler au côté de Marie-Claude Val-
lin, Keneth Weiss, Bernard Têtu, les ensembles Cal-
Christophe Gay
liope, Chœur Britten, Musica Nova… PAPAGENO (baryton)
En 2007, elle tient le rôle de Suzanne dans Le Secret de Originaire d’Anjou, Christophe Gay est du CNR de
Suzanne de Wolf Ferrari mis en scène par Ruth Orth- Nancy en chant et en musique de chambre, dans la
mann au CNSMD de Lyon et de Vénus dans Le Carna- classe de Christiane Stutzmann. Il a été lauréat du
val et la Folie de André Cardinal Destouches dirigé par concours «Les Symphonies d’automne» de Mâcon en
Hervé Niquet et mis en scène par Jacques Osinsky au 2001 dans la catégorie Opéra. Il s’est produit dans Le
Festival d’Ambronay. Elle obtient, en juin 2008, son Messie de Haendel, la Neuvième Symphonie de Beet-
prix au CNSMD de Lyon avec la mention très bien à hoven, le Requiem de Fauré, La Misa Tango de Luis Ba-
l’unanimité et avec les félicitations du jury. calov, notamment avec l’Orchestre National de
Lorraine, développant ainsi ses qualités d’interprète du
style oratorio. Il a débuté à l’opéra de Nancy dans Il
Prigioniero de Luigi Dallapiccola. En 2003, il chante au
Andréa Giovannini festival de Montepulciano (Toscane) dans la création
mondiale d’Enigma de Detlev Glanert, le rôle du Re
TAMINO (ténor) Cefalo. Lors de la saison 2003-2004, il incarne le rôle-
Andrea Giovannini étudie d'abord l'art dramatique à titre dans Der Kaiser von Atlantis de Viktor Ullmann à
l'Ecole de Théâtre de Bologne, dont il sort diplômé en Nancy, puis à la Cité de la Musique à Paris. Par ailleurs,
1990. ll commence a étudier le chant et l'opéra en il interprète les rôles de Yamadori et du Commissaire
1996 et poursuit une carrière dans le théâtre musical à Impérial dans Madame Butterfly à Lille, Amiens,
travers une longue collaboration avec Massimo Romeo Nantes et Angers.Puis, il a chanté à l’Opéra de Nancy
Piparo, d'Evita et Tommy à Jesus Christ Super Star et Iphigénie en Tauride de Glück sous la direction de Jane
My Fair Lady. Il fait ses débuts à l'opéra dans le rôle de Glover et Wozzeck de Berg (deuxième apprenti) —rôle
Danilo de La Veuve Joyeuse, une production de la Fon- qu'il reprendra ensuite à l'opéra de Lille et à Caen—,
dation Toscanini dirigée par Massimo De Bernardt. Il se Andrea Chénier (Mathieu), L’Oie du Caire de Mozart à
produit ensuite à Ferrare sous la direction de C. Desderi l’Opéra Comique et en concert, Mors e Vita de Gou-
dans le rôle de Belfiore dans La Finta Giardiniera. En nod avec l’orchestre Colonne, Orfeo (Apollon) au fes-
février 2000, il chante Peer Gynt dans une production tival d’Aix-en-Provence sous la direction de René
dirigée par Gerd Albrecht et mise en scène par Pier Jacobs, Candide (Maximilian) à l’opéra de Rouen et
Paolo Pacini au Mai Musical Florentin, puis Leopold Hérisson (L’Etoile de Chabrier) sous la direction de
dans L'Auberge du Cheval Blanc au Festival d'Operette John-Eliot Gardiner à l’Opéra Comique et à Nîmes, Der
de Trieste et Don Basilio des Noces de Figaro au Théâ Kaiser von Atlantis (rôle titre)à Caen et au Luxembourg
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Très récemment, on a pu l’entendre dans Carmen
(Moralès) au Festival de Glyndebourne dans la pro- Julie Mathevet
duction de David Mc Vicar.
Parmi ses projets scéniques, signalons Les Contes
LA REINE DE LA NUIT (soprano)
d'Hoffmann (Hermann et Schlemil) à l’Opéra d’Avi- Julie Mathevet fait ses débuts à la Maîtrise de l’Opéra
gnon, Rigoletto (Marullo) à Toulon et Cosi fan tutte de Lyon. Elle travaille ensuite avec Evelyne Brunner,
(Guglielmo) en tournée en France.En concert, il a ré- puis se perfectionne auprès de Lionel Sarrazin.
cemment chanté dans La Pastorale de Charpentier à Elle chante les rôles d’Eurydice (Orphée aux Enfers) à
Hambourg et Braunschweig avec les Talens Lyriques Bordeaux et La Reine de la Nuit (La Flûte enchantée)
de Christophe Rousset, ainsi que dans un concert Mo- en concert à Lyon. Elle se produit avec l’Orchestre
zart au Festival de Lacoste.Il s’est récemment produit Symphonique Lyonnais (airs de concert de Mozart, la
avec grand succès en récital à l’opéra de Nancy. Passion selon Saint Jean de Bach).
En 2006, elle participe à la création de la compagnie
lyrique Opéra Bastide à Bordeaux avec laquelle elle
chante Frasquita (Carmen). Au Théâtre d’Agen, elle
Laurent Arcaro chante en 2008 Constance (Dialogues des Carmélites)
aux côtés de Guillemette Laurens et Maryse Castets
PAPAGENO (baryton) puis, en 2009, La Reine de la Nuit (La Flûte enchan-
tée).
Laurent Arcaro a débuté ses études musicales au En octobre 2008, elle entre à L’Atelier Lyrique de
Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris l’Opéra national de Paris. Elle y chante Elisetta (Le Ma-
dans la classe de chant de Jane Berbié. Entre 1998 et riage secret) à la MC93 de Bobigny, mise en scène de
2000, il intègre la classe de Lied d’Ulrich Eisenlohr à la Marc Paquien, Le Feu / Le Rossignol (L’Enfant et les
Musikhochschule et le studio-opéra de Mannheim en Sortilèges) à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille, mise
Allemagne dans la classe de Rudolf Piernay. À Tou- en scène de Jean Liermier.
louse, il entre au cycle supérieur du conservatoire et En concert elle interprète des extraits d’Alcina (Mor-
obtient un premier prix de chant à l’unanimité. Pen- gana) à l’Auditorium du Louvre, d’Ariane à Naxos (Zer-
dant cette période, il chante sous la direction de Mi- binette) et de L’Enlèvement au sérail (Blondchen) au
chel Plasson le rôle du Page dans Ahmal et les visiteurs Palais Garnier avec l’Orchestre de l’Opéra national de
de la nuit de G.-C.Menotti. Il est le baron Douphol Paris placé sous la direction de Jean-François Verdier.
dans La Traviata sous la direction de J.-Y. Ossonce et
chante une création contemporaine pour enfants au-
tour des Fables de La Fontaine au Grand Théâtre de
Tours. Au Staatsoper Stuttgart, on le retrouve succes-
sivement dans deux opéras contemporains pour en- Jean-Claude Sarragosse
fants : Expedition zur Erde de B. König (disque paru
chez Deutsche Grammophon) et Der Schweine Hirt de
SARASTRO (basse)
G. Schedel. Au Staatsoper Frankfurt am Main, il est Après des études de musicologie à la faculté de Tou-
Sigismund dans Ein Walzertraum d’Oscar Straus. Au louse, Jean-Claude Sarragosse est diplômé du CNIPAL
Staatsoper Unter der Linden de Berlin, il chante le rôle de Marseille. Il obtient ensuite un premier prix au
du Kapitain Stone dans une opérette de Paul Abra- Conservatoire National Supérieur de Paris dans la
ham, Die Blume von Hawaï dans une mise en scène classe de W. Christie. Membre des Arts Florissants (W.
d’Andrea Schwalbach. À partir de l’année 2004, il Christie) pendant plus de cinq ans, il participera à de
commence une collaboration artistique avec le duodi- nombreux concerts et opéras (Atys, Médée, Castor &
jon : il commence par chanter le rôle de Papageno Pollux...) ainsi qu’à plusieurs tournées internationales
dans Die Zauberflöte. En 2005, il reprend de nouveau (Brésil, USA, Chine, Australie, Canada...). Invité par les
le même rôle, puis chante dans La Vie parisienne, Le ensembles vocaux ou instrumentaux, il chante l’ora-
Brave Soldat Schweik et Figaro dans Le Nozze di Fi- torio (Passions et cantates de Bach, Requiem de Fauré,
garo dans des mises en scène d’Olivier Desbordes. En Brahms ou Mozart, Messie de Haendel, la Création de
2006, il est dans Dialogues des carmélites aux côtés Haydn, Noces de Stravinsky...) sous la direction de Joël
de madame Nadine Denize. On le voit aussi dans Or- Suhubiette, Jean Tubery, Françoise Lassere, Jean Mail-
phée aux enfers et pour la première fois dans le rôle let, Philippe Herrewege, Jean-Claude Malgoire, avec
de Figaro du Il Barbiere di Siviglia. En octobre, il était lesquels il enregistre de nombreux disques, le dernier
Figaro dans Le Nozze di Figaro à Dijon. En novembre, étant des motets de Buxtehude avec l’ensemble J. Mo-
il est Figaro dans il Barbiere di Siviglia à l’opéra de Be- derne (J. Suhubiette). Passionné par le répertoire de la
sançon. Il a chanté en tournée dans Le Brave Soldat Mélodie et du Lied, il se produit avec la pianiste Corine
Schweik et Figaro dans Le Nozze di Figaro, en 2009, il Durous au Festival de la Médina de Tunis, dans les Al-
était Figaro dans il Barbiere di Siviglia en tournée avec liances Françaises du Brésil et du Mexique, au Festival
Opéra Eclaté. de Saint-Céré, au Mai musical de Perpignan, à la Fon-
dation Boris Vian d’Eus ainsi qu’à l’Opéra de Dijon
pour un récital de mélodies inédites de Sauguet. C’est
avec l’ARCAL (C. Gagneron) ou Opéra Eclaté (O. Des-
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bordes) que Jean-Claude Sarragosse aborde le réper- péens.
toire de l’opéra ; fidèle à ces deux compagnies natio- Lauréate du Worshipful Company of Musicians
nales d’Art Lyrique, il interprète les rôles de Polyphéme Award, elle donne en 2003 son premier récital dans le
dans Acis et Galatée de Haendel (Berling/Maillet), prestigieux Wigmore Hall de Londres accompagnée
Caron et Pluton de l’Orphéo de Monteverdi (Gagne- par le pianiste Alexis Delgado avec qui elle donne ré-
ron/Lassere), Agamemnon de La Belle Hélène d’Of- gulièrement des concerts en tant que duo.
fenbach (Desbordes /Trottein), le Comte Des Grieux de Elle s’est produite avec des artistes tels que Maria-Joao
Manon de Massenet (Desbordes/Trottein), Bobinet de Pires, Philippe Huttenlocher, Jeremy Menuhin, Dimitri
La Vie Parisienne d’Offenbach, (Desbordes/Durous), Le Ashkenazy, David Stern (opera fuoco), René Jacobs
Général Boum de La Grande Duchesse de Gerolstein (Concerto Vocale), Hugo Reyne (Simphonie du Ma-
(Desbordes /Trottein), Masetto du Don Juan de Mo- rais), Gabriel Garrido (Elyma), Stephan MacLeod, Mal-
zart (Desbordes,Perez/Suhubiette), Papageno de la colm Martineau, Pascal Bertin, Pedro Memelsdorff
Flûte Enchantée de Mozart (Desbordes/Suhubiette), Fi- (soliste dans son ensemble Mala Punica) et en Suisse
garo et Bartolo des Noces de Figaro de Mozart (Des- elle a travaillé sous la direction de J. Schultsz, L. Gen-
bordes/Suhubiette), Osmin de L’Enlèvement au Sérail dre, Y. Corboz, J. Duxbury, C. Dorsaz, T. Demenga, M.
de Mozart (Desbordes, Perez/Suhubiette), Don Al- Bosch, N. Casagrande...
fonso du Cosi fan Tutte de Mozart (Fau/Verdier), Mar- En opéra, elle interprète les rôles de Calisto (Cavalli),
tino de L’occasione fa il Ladro de Rossini Poussette (Massenet), Pamina (Mozart), Lauretta (Per-
(Jemmet/Spinosi), Palivec et le lieutenant Lukash dans golesi), La Blanche Aline (Honegger), Gasparina
Le Brave Soldat Schweik de Kurka (Desbordes, Perez (Haydn), El Trujaman (De Falla), Astéria (Handel), Da-
/Trottein), Pistola du Falstaff de Verdi (Desbordes/Trot- linda (Handel), Ninfa, Musica, Proserpina (Monteverdi)
tein), Zuniga de Carmen de Bizet (Desbordes/Trottein), and La Félicité, Thetis & Diane (Le Ballet des Arts -
Colas de Bastien et Bastienne de Mozart (Fau/Durous) Lully).
et le Docteur Grenvil de Traviata de Verdi (Des-
bordes/Trottein). Régulièrement invité à l’Opéra de
Dijon, il y interprète les rôles de Figaro des Noces de
Figaro de Mozart, Don Alfonso du Cosi Fan Tutte, Co-
line de La Bohème de Puccini, le prince Gremin d’Eu-
Dorothée Leclair
gène Oneguine de Tchaikovsky, Claudio des Caprices
de Marianne de Sauguet, Panatella de La Perichole
1ÈRE DAME (soprano)
Dorothée Leclair débute le violon à l’âge de 7 ans au
d’Offenbach. Il interprète les rôles des quatre Diables
conservatoire de Nantes, sa ville natale. Elle intègre en
dans Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach, création
1997 le Conservatoire National Supérieur de Paris,
du Festival de Saint-Céré 2009, ainsi qu’en tournée
dans la classe d’alto de Bruno Pasquier , puis, son di-
nationale pour Opéra Eclaté. Il est également Piper-
plôme obtenu, elle se perfectionne au Conservatoire
trunk dans Le Roi Carotte d’Offenbach, en tournée
National Supérieur de Lyon auprès de Jean-Philippe
nationale en 2008, 2009 et 2010.
Vasseur,et se spécialise dans l’interprétation sur ins-
truments anciens. C’est au cours de ces années
d’études que va naître sa passion pour la voix , et
Anoushka Lara qu’elle va ainsi , parallèlement à sa jeune carrière d’al-
tiste, développer son potentiel vocal, au Conservatoire
1ÈRE DAME (soprano) Royal de Mons (Belgique), puis à l’Académie de Mu-
sique de Monte-Carlo, pendant qu’elle occupe un
Anouschka Lara étudie les langues modernes, la litté- poste d’altiste titulaire dans l’orchestre de la princi-
rature, la danse et le théâtre avant de faire des études pauté…
de chant avec Laura Sarti et Annette Thompson à la Après une dizaine d’années d’une vie musicale riche
Guildhall School of Music and Drama (Londres). et éclectique en tant qu’altiste au sein d’ensembles
Elle reçoit son diplôme avec la plus haute mention en prestigieux, Dorothée Leclair décide de se consacrer
2000 et elle poursuit ses études d’opéra à la Royal plus intensément à sa carrière de chanteuse : elle in-
Scottish Academy of Music and Drama de Glasgow tègre donc le département baroque du Conservatoire
obtenant le Master Diploma avec une haute distinc- Supérieur de Paris, dans la classe de Howard Crook et
tion en 2002. Kenneth Weiss, et se perfectionne notamment au cen-
Elle a suivi les cours et classes magistrales de : Rudolf tre de la voix de la Fondation Royaumont (stages avec
Piernay (Festival Heidelberg Frühling), Sarah Walker, Gérard Lesne), ou auprès de personnalités telles que
Elly Ameling, Michael Chance (Britten-Pears School), Guillemette Laurens ou Malcolm King . Au cours de
Jordi Savall, Montserrat Figueras & Gloria Banditelli ses études vocales, elle interprète notamment les rôles
(Curs de Musica Antigua a Catalunya), Dominick Ar- de Belinda (Didon et Enée de Purcell au théâtre de
gento, Emma Kirkby, Malcolm Martineau, Paul Far- Monte Carlo), Sangaride (dans Athys de Lully à Paris
rington & Thomas Allen (The Samling Foundation), sous la direction de Howard Crook), et participe à un
Graham Johnson (Young Songmaker Almanac)… programme de madrigaux italiens de Priuli sous la di-
Elle se produit en tant que soliste dans différents fes- rection de Jean Tubery.
tivals, oratorios et récitals dans plusieurs pays euro- Elle a collaboré récemment en tant que soliste avec le
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Capriccio Stravagante (Skip Sempé), en particulier
pour l’enregistrement des intermèdes de la Pellegrina Mélodie Ruvio
à Bruxelles en mai 2007 (label Paradizo) , et s’est pro-
duite avec la Simphonie du Marais (Hugo Reyne) dans
3ÈME DAME (alto)
un programme d’extraits des Indes Galantes de Ra- C’est en 1988, à l’age de six ans, que Mélodie Ruvio
meau ,lors de concerts en Vendée de Juillet à Sep- débute ses études de formation musicale et de flûte à
tembre 2007, ainsi que pour le concert anniversaire bec à l’ENM de Créteil. Un an après, elle intègre le
de l’ensemble à la salle Gaveau en novembre 2007. Chœur d'Enfants Sotto Voce sous la direction de Scott
Elle a également enregistré avec ce même ensemble le Prouty. En 2003, après une licence d’espagnol, elle
Ballet Des Arts de Lully (à paraître prochainement). rentre au centre de formation pour jeunes chanteurs
Dorothée Leclair participe également en tant que cho- du Jeune Choeur de Paris dirigé par Laurence Equil-
riste à des productions du Concert d’Astrée ( Emma- bey où elle obtient son DEM de chant en 2006. De-
nuelle Haïm), et Opera Fuoco (David Stern). puis, elle a interprété de nombreux oratorios en tant
que soliste (« Stabat Mater » de Pergolèse, « Via Cru-
cis » de Liszt, « Requiem » de Mozart et cantates de
Bach…). Elle donne plusieurs récitals dont un récital
Sabine Garrone de lieder dans le cadre du Mois Molière de Versailles
et un récital de mélodies françaises à l’Ecole Normale
2ÈME DAME (mezzo-soprano) Supérieure de Paris.
En 2007-2008 elle interprète le rôle-titre de la Folie
Sabine Garrone achève sa formation au Flanders Ope- dans Le Carnaval et la Folie de Destouches sous la di-
rastudio auprès de Rudolf Piernay après avoir suivi ses rection d’Hervé Niquet à l’Opéra Comique de Paris, au
études vocales auprès de Laura Sarti à la Guildhall Capitole de Toulouse, à l’Opéra de Bucarest et à
School of Music & Drama de Londres.Elle bénéficie l’Opéra de Varsovie. En 2008, elle chante le rôle de la
pour ses études du soutien du Mécénat Musical de la Paix, de Junon et de Bellone dans Le Ballet des Arts
Société Générale et remporte le prix Gabriel Fauré – de Lully avec La Simphonie du Marais, sous la direction
Déodat de Séverac au Concours International de Mé- d'Hugo Reyne (C.D pour Universal-Accord). Elle est
lodie Française de Toulouse 2005. également soliste du choeur dans King Arthur de Pur-
Sabine fait ses débuts au festival de Saint-Céré dans le cell avec Le Concert Spirituel, sous la direction d'Hervé
rôle de Nicklausse et de la Mère (les Contes d’Hoff- Niquet en 2008-2009 à l’Opéra de Montpellier, au
mann, Offenbach) dirigé par Dominique Trottein, à Théâtre des Champs-Elysées, au Barbican de Lon-
l’Opéra de Dijon dans le rôle de Suzuki (Madama But- dres...
terfly, Puccini) sous la direction de Claude Schnitzler ; Elle travaille également en tant qu’artiste des chœurs
au théâtre de La Monnaie à Bruxelles et à l’Opéra Na- sous la direction de chefs tels René Jacobs, Kazushi
tional du Rhin dans le rôle de Georg (Frühlings Erwa- Ono, Alain Altinoglu, Jean-Christophe Spinosi, David
chen, Benoît Mernier) sous la direction de Jonas Alber Levy, Laurence Equilbey, Françoise Lasserre, Michel
et Daniel Klejner, où elle est également la doublure de Ono, Alain Altinoglu, Jean-Christophe Spinosi, David
Frau Gabor et Frau Bergman; au Festival de Glynde- Levy, Laurence Equilbey, Françoise Lasserre, Michel Pi-
bourne dans le rôle de Rosina (Les Fiançailles au Cou- quemal...
vent, Prokofiev) sous la direction de Vladimir Jurowski
et participe aux scènes du programme Jerwood où elle
chante le rôle de Ruggiero (Alcina, Haendel). Elle
chante le Pie Jesu du Requiem de Duruflé avec l’Or-
chestre Philharmonique de Liège dirigé par Pascal Sarah Laulan
Rophé et le rôle de Sœur Mathilde (Les Dialogues des
Carmélites, Poulenc) sous la direction de Michel Plas-
PAPAGENA (soprano)
son à Toulouse. Elle se produit également dans des ré- Après 10 ans de Piano, Sarah Laulan, soprano, se
citals en France et à l’étranger et bénéficie de forme au Chant Lyrique auprès de Sophie Hervé, tout
l’enseignement de Philip Doghan. en suivant une formation de Comédienne en Cycle
Professionnel au CNR de Tours (P. Lebas, C. Joly…).
En Janvier 2006, elle intègre l’Atelier Volant : théâtre
et musique, au Théâtre National de Toulouse, où elle
travaille notamment avec J. Brochen, J. Béres, B.
Gacon (clown), A. Bory… Puis elle participe à la créa-
tion de plusieurs spectacles : Un ange Passe (cabaret),
mise en scène de M.-C. Orry, Oh oui Oh là là, d’après
G. Aperghis et R. Dubelski , et Le Commencement du
bonheur, de J. Nichet (repris à la MC93). Elle a parti-
cipé à divers stages : Le chanteur est un comédien (V.
Vittoz et V. Leterme) ; Festival de Monthodon (U. Rei-
neman) ; Les Académies Internationales de Nancy,
avec S. Hervé, et Maciej Pikulski : Sur son invitation,
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elle s’est produite en Récital lors du Festival Jeunes Ta- Lyrique de Miskolc en Hongrie pour y chanter le rôle
lents «De Varsovie à Paris». Elle a aussi chanté en de Ramon dans Mireille de Gounod en juin 2007. La
2008 en tant que soliste à Sarajevo, pour la création saison dernière, il a été le Grand Prêtre dans La Lé-
de la Comédie Musicale Lyssi (d’E. Breton), ainsi qu’à gende de David de Sassoun à l’Opéra de Marseille, Ce-
Poitiers dans Andrea Del Sarto, Opéra de D. Lesur (rôle prano dans Rigoletto à Rouen et le docteur Grenville
de Lucrèce), dir. P. Godefroid. A Tours, elle était soliste dans La Traviata en tournée avec la compagnie Opéra
dans le Mass de Bernstein, sous la direction de J.-M. Éclaté.
Cochereau.
Finaliste du Concours Musique et Langue Française,
sous le parrainage notamment de F. Leroux ; elle se
produit au Restaurant Le Bel Canto, à Paris ; enseigne
le chant à la Faculté. de Musicologie de Poitiers ; et Mathieu Toulouse
chantera de Janvier à Juin 2009 dans les Chœurs per-
manents de l’Opéra de Metz. Elle est en Cycle Spécia-
SPRECHER / (baryton-basse)
lisé au Conservatoire. du 18° arrondissement (art 2EME HOMME D’ARME
lyrique : C. Dune), dans la classe de S. Hervé.
Matthieu Toulouse débute le chant en parallèle de ses
études universitaires. Après l'obtention d'un master
en géopolitique, il se consacre entièrement au chant
lyrique. Élève au CNR de Toulouse puis à la Schola
Alain Herriau Cantorum, il y obtient son diplôme supérieur de
chant. C’est au sein de l’atelier lyrique dirigé par Na-
SPRECHER (baryton-basse) thalie Spinosi qu’il fait l’expérience de la scène. Il s’y
Alain Herriau débute le chant à Stuttgart avec l’Amé- produit entre autre dans les rôles de Mustapha, de Fi-
ricaine Freda Herseth en1993. Il entre au Conserva- garo, ou encore de Don Pasquale dans le cadre du fes-
toire de Rennes en 1994 ainsi que dans les choeurs de tival des voix mêlées des Pavillons-Sous-Bois.
l’Opéra de Rennes. En 1995, il chante le rôle du 2ème Il perfectionne sa connaissance de la mélodie dans le
commissaire dans Les Dialogues des Carmélites de F. cadre d'un master à la Sorbonne dirigé par Françoise
Poulenc puis Sciarrone dans Tosca dePuccini ainsi que Tillard. Son affection pour ce genre musical l'amène à
Pasquino dans Don Procopio de Bizet. se produire régulièrement en récital, notamment à la
En 1996, il entre au Conservatoire National Supérieur Péniche Opéra lors de l’Odyssée de la Mélodie.
de Paris. Il obtient son prix de chant avec mention en En 2008, il obtient un premier prix d’excellence au
2000. Pendant ces études, il chante le rôle d’un étu- concours international de musique Leopold Bellan.
diant dans Der Jasager de K. Weill au Quartz de Brest, Cette même année, il chante au festival de Saint-Paul-
le rôle d’un conspirateur dans Madame L’Archiduc les-Trois-Chateaux le rôle d’Alidoro dans la Ceneren-
d’Offenbach à l’Opéra de Rennes, le rôle de l’Orateur tola de Rossini mis en scène par Isabelle du Boucher.
dans La Flûte Enchantée de Mozart à l’Opéra de Du même compositeur, il interprète également la Pe-
Massy.Puis il intègre l’Académie Européenne de Mu- tite Messe Solennelle, inscrivant ainsi l’oratorio à son
sique d’Aix-en-Provence, ce qui lui permet de chanter répertoire. Egalement intéressé par ce genre musical,
l’homme d’arme et le deuxième Prêtre dans La Flûte il chante le Requiem de Mozart en 2007 et 2008, dans
Enchantée de Mozart au Festival d’Aix-en-Provence, le cadre du festival Musique en l’Ile en l’église Saint-
au côté de Nathalie Dessay dans une mise en scène Germain-des-Près ainsi qu’en l’église Saint-Louis-en-
de Stéphane Braunschweig. l’Ile sous la direction de Mark Shepherd et Théophanis
En 2000, il enregistre Marine de Decoust pour la So- Kapsopoulos.
ciété Internationale pour la Musique Contemporaine,
chante Zaretsky dans Eugène Oneguine de Tchaïkovski
à l’Opéra de Rennes. Il obtient un prix spécial du jury
au concours international de chant de Marmande et
intègre l’opéra studio de Lyon où il chante Géronte
Lionel Muzin
dans Le Médecin malgré Lui de Gounod et Kokoriko MONOSTATOS (ténor)
dans Bataclan d’Offenbach. Il part en tournée avec La
Diplômé en art dramatique il travaille très tôt avec
Flûte Enchantée de Mozart d’Aix-en-Provence à Pa-
Denis Liorca au Centre Dramatique de Franche-
doue, Venise et Rouen en 2002. Il chante Jupiter dans
Comté. Il a joué tant le répertoire classique (Plaute,
Orphée aux Enfers d’Offenbach aux opéras de Reims
Shakespeare (Flute/Tisbé), Molière (Géronte), Cor-
et de Rouen ainsi que le rôle d’Osmin dans Zaide de
neille, Marivaux (Arlequin), Hugo (Flibbertiggibet),
Mozart à l’Opéra de Rouen et à la Cité de la musique.
Rostand...) que moderne, Labiche (Fadinard), Courte-
Il participe à de nombreux oratorios comme la Missa
line, Feydeau, Guitry, Synge, Anouilh, Dostoïevski,
Di Gloria de Puccini ou la Messe de Sainte Cecile de
Obaldia (le cosmonaute agricole), Albee (Jerry), Vian
Haydn. Il chante également le rôle de Bob le Noir dans
(le Général James Audubon Wilson de la Pétardière
Le Petit Ramoneur de B. Britten dans le cadre de la sai-
Fenouillou), le jeu masqué (Goldoni, Pantalon) et le
son de l’Opéra de Lyon. Lauréat du concours Maria
spectacle burlesque (Garçon, un Kir ! / Fiat Lux). Pa-
Caniglia, il est l’invité du Festival International d’Art
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rallèlement à sa carrière de comédien, sa passion pour cours de chant et de théorie musicale au conservatoire
l’expression scénique le pousse à s’initier à la danse du IXe arrondissement de Paris et à l'ENM d'Issy les
contemporaine et aux arts du cirque à l’école d’Annie Moulineaux, ainsi que des études de Médiation cultu-
Fratellini. Par ailleurs, il étudie la technique vocale et relle à la Sorbonne.
l’art lyrique avec Françoise Guinchat. Il chante aussi
bien l’oratorio la Petite Messe Solennelle (Rossini), le
Requiem (Mozart), l’Hymne aux Nations (Verdi) que
les “ténors de caractère” (Kekikako de Bataclan, Mé-
nélas de La Belle Hélène, le Brésilien de La Vie pari-
Albane Meyer
sienne d’Offenbach, Bertie Basset dans Lady Be Good 3EME ENFANT
de Gershwin, Tibia des Caprices de Marianne de Sau-
Albane Meyer commence à étudier la musique à l’âge
guet, le Professeur de Médecine du Petit Opéra Thé-
de 7 ans. Elle intègre la Maitrise de Radio France en
rapeutique d’Isabelle Aboulker, Agnelet dans La Farce
1998 alors dirigée par Toni Ramon et obtient en 2007
de Maître Pathelin de Coralie Fayolle. Avant d’inter-
son diplôme de fin d’études. Pendant toutes ces an-
préter Séraphin dans Véronique de Messager à
nées elle a l’occasion de travailler avec des chefs tels
l’Opéra d’Avignon début 2009, il jouera à la fin de
que Kurt Mazur, Myung-Whun Chung, Ricardo Mutti
l’année les rôles-titres des Travaux d’Hercule (créé à
et Herve Niquet. En parallèle, elle pratique le piano au
l’opéra de Rennes) de Claude Terrasse et d’Orphée aux
conservatoire.Elle poursuit actuellement son cursus de
Enfers d’Offenbach à l’Opéra de Metz. Il est Spalan-
chant à l'ENM de Pantin et achève ses études de piano
zani dans Les Contes d’Hoffmann, création du Festival
au conservatoire tout en suivant une formation uni-
de Saint-Céré 2009, ainsi qu’en tournée nationale
versitaire de biologie médicale.
pour Opéra Eclaté.

Agathe Peyrat Samuel Oddos


1ER ENFANT 1ER HOMME D’ARME (ténor)
Après neuf années passées à la Maîtrise de Radio Licencié en musicologie de l’Université Paul Valéry de
France où elle a chanté sous la direction de Toni Montpellier, il étudie le chant avec Elène Golgevit, Da-
ramon, Kurt Mazur, Myung-Whun Chung, Geoffroy niel Salas puis Tibère Raffalli, tout en se perfection-
Jourdain, Hervé Niquet, Jean Tubéry, elle poursuit sa nant avec le ténor Gilles Ragon. Sa rencontre avec
collaboration avec la Maîtrise en tant que supplémen- Marie-Paule Nounou lui permet de découvrir le réper-
taire sous la direction de Toni Ramon puis de Sofi toire baroque au sein des résidences d’été de l’En-
Jeannin, Hervé Niquet, Vincent Dumestre, Myung- semble Vocal Ars Musica pendant les Nuits Musicales
Whun Chung. d’Uzès et de participation, régulières aux productions
A chanté également sous la direction de Jean-Marie de l’Ensemble Arianna. Avec le chœur ECUME (grand
Puissant, dans le cadre du Quatuor Féminin de Paris chœur et chœur d’hommes) il se produit en soliste
(Tournée en Slovénie pour le projet international « dans Lost in the Stars comédie musicale de Kurt Weill
Women singing for Peace » ), dans Douce et Barbe à l’Opéra de Montpellier. Son parcours artistique l’a
Bleue d’Isabelle Aboulker, mise en scène Anne-Marie conduit à interpréter en public la partie de ténor so-
Gros et dans Didon et Enée de Purcell mise en scène liste de la Petite Messe Solennelle de Rossini avec l’En-
Christian Daumas (rôle de la première sorcière) . semble Vocal de Pézenas, de nombreux lieder de
Parallèlement à ses études universitaires (Lettres et Schubert ainsi qu’un rôle de comédien-chanteur au
Arts), elle poursuit une formation lyrique dans la classe Théâtre du Hangar dans La Vedette (Compagnie
de chant d’Anne Constantin au conservatoire du 9° Jacques Bioulès). Il chante aussi bien la musique an-
arrondissement de Paris . cienne que celle du XXème siècle et affectionne par-
ticulièrement le répertoire de musique de chambre.
Ayant intégré les chœurs de l’Opéra d’Avignon depuis
la saison 2006, il se voit confier les rôles de Parpignol
(La Bohème - Puccini), Giusseppe (La Traviata – Verdi),
Marielou Jacquard Premier Prisonnier (Fidelio – Beethoven) Alibey (la
2EME ENFANT Chauve Souris – Strauss). En juillet 2007 il donne un
récital en duo avec la soprano Cécile Roux dans le
Marielou Jacquard débute le chant à l'âge de 9 ans à cadre des heures musicales du Festival d’Orange ac-
la Maîtrise de Radio France, alors dirigée par Toni compagné au piano par Stefano Visconti. Il est un des
Ramon et participe en 2003 à la production du Tour piliers du Chœur Symphonique de l’Orchestre de
d'Ecrou de Benjamin Britten avec l'Opéra Eclaté. Elle Montpellier (direction Hervé Niquet) dans lequel il in-
obtient un diplôme de fin d'études de la Maîtrise en tervient régulièrement en soliste ; parmi ses projets
2007, puis un Premier Prix de Formation Musicale au une reprise en récital de Die Schöne Müllerin de Franz
CRR de Boulogne en 2008. Elle suit actuellement des Schubert .
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Julien Fantou
1ER HOMME D’ARME (ténor)
Titulaire d’une Maîtrise d’arts plastiques et d’une Li-
cence d’arts du spectacle à la Sorbonne, Julien Fan-
thou découvre sa voix tandis qu’il est engagé comme
assistant à la scénographie par la Compagnie Le Grain.
Il commence alors ses études de chant au CNR de
Montpellier puis aux Pavillonssous-Bois ainsi qu’à la
Schola Cantorum à Paris où il obtient son Diplôme Su-
périeur mention Très bien en 2008. La même année,
il reçoit le premier Prix d’Excellence de la Fondation
Bellan. A l’opéra, il interprète Monsieur Fort-Canon
dans Monsieur Choufleuri à Montpellier, Taddeo dans
L’Italienne à Alger au Festival Voix mêlées, puis Mala-
testa dans Don Pasquale pour les mêmes et au Festi-
val Sorru in Musica en Corse. On a pu également
l’entendre dans des récitals et comme soliste pour le
Requiem de Mozart. De nature curieuse et intrigué par
de nombreuses formes du spectacle vivant, Julien Fan-
thou se produit aussi en tant que « performer vocal »
dans le milieu de la danse contemporaine. Il a participé
à plusieurs workshops à la Ménagerie de verre à Paris
et est intervenu dans Opera’s Shadows, un spectacle
de Claudia Triozzi dans le cadre du Festival Montpel-
lier Danse. Au théâtre, il a joué dans Les Autres de
Jean-Claude Grumberg et Alfred III dans La Visite de la
vieille dame de Friedrich Dürenmatt.

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L’ACTION CULTURELLE

CONFÉRENCE
La flûte enchantée
HÉLÈNE PIERRAKOS (musicologue)
Mardi 16 mars 2010 _ 19h à l’auditorium
Musicologue et critique musical, Hélène Pierrakos a collaboré avec les revues Le Monde
de la Musique, Opéra International, L’Avant-Scène Opéra, Ligne 8 (revue de l’Opéra Na-
tional de Paris), etc. et produit des émissions sur les radios : France Musique, France
Culture, Radio Suisse Romande et Fréquence Protestante (où elle présente depuis deux
ans l’émission La Malle à Musiques). Elle est aussi réalisatrice de films documentaires
sur la musique (Thierry Escaich au miroir de J.S. Bach - 2007 ).
Renseignements et inscriptions au 01 69 53 62 26

EXPOSITION
Carte blanche au Musée de l’Opéra de Vichy
Du 12 janvier au 11 mai 2010 _ Mezzanine exposition
Vernissage de l’exposition le vendredi 15 janvier 2010 à 18h30
Sélection d’oeuvres (affiches, photos, maquettes) du musée de l’Opéra de Vichy sur le
thème de la programmation 09/10 de l’Opéra de Massy.
Avec l’aimable collaboration de Josette Alviset, directrice du musée et commissaire de
l’exposition.
Renseignements et inscriptions au 01 69 53 62 26

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L’Opéra de Massy est subventionné par

Le service d’Action Culturelle de l’Opéra de Massy est membre du


Réseau Européen pour la Sensibilisation à l’Opéra.

et remercie ses partenaires

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CONTACTS :
SERVICE ACTION CULTURELLE _ OPÉRA DE MASSY - 1, place de France 91300 Massy
www.opera-massy.com
MARJORIE PIQUETTE [responsable] _ 01 69 53 62 16 _ marjorie.piquette@opera-massy.com
EUGÉNIE BOIVIN [assistante] _ 01 69 53 62 26 _ eugenie.boivin@opera-massy.com

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