La Direction de la Dpche de Tahiti a reu, de la part de la CSIP, un pravis de grve portant
sur diverses revendications, avec mise en application compter du jeudi 18 fvrier 2016. Ce pravis porte essentiellement sur le maintien davantages acquis une poque o lentreprise voluait dans un environnement conomique favorable, trs diffrent daujourdhui, ainsi que sur linamovibilit de certaines fonctions ou postes. Dautres points sont cits, qui ne justifient en rien un pravis de grve. La Direction actuelle, en place depuis mai 2014, a toujours privilgi le dialogue social et la transparence conomique et financire. Ce qui a permis jusqu ce jour, avec lassentiment du personnel, de faire voluer lentreprise en contenant le niveau des charges celui des recettes. La crise conomique profonde que traverse actuellement la Polynsie Franaise continue davoir des rpercussions sur les budgets publicitaires de nos annonceurs ainsi que sur le nombre de personnes pouvant acheter nos journaux et magazines, rduisant nos recettes. Aucune entreprise ne peut dpenser plus que ce quelle gagne. Un plan de sauvegarde et de dveloppement pour 2016 permettant, sans licenciement, la poursuite de lactivit de lentreprise, a t propos au Comit dentreprise le 8 fvrier 2016. Il a t retenu sans rserve. Il a t rpondu, ensuite, aux diffrentes interrogations en CHSCT, runi le jeudi suivant. Ce pravis de grve qui considre que le plan de sauvegarde et de dveloppement, soumis et approuv quatre jours avant, est un simulacre , surprend la Direction comme une grande partie du personnel qui ntait pas au courant de la grve. Et aucune proposition concrte, en remplacement, na t faite. La Direction, naturellement, reste ouverte la discussion, dans lintrt de sauver les emplois du personnel et de maintenir lactivit de lentreprise. Il est important de constater que la libert dexpression des journalistes nest, en rien, mise en cause et le journal reste une rfrence en matire dindpendance et dobjectivit.