Вы находитесь на странице: 1из 10

Le Camp de Meskene

New York Times [FEB. 1917]

Story of an Eyewitness

--------------------------------------------------------------------------------

THOUSANDS of exiles Armenians are held in Turkish prison camps in the Valley of the Euphrates and in
Northern Arabia and Syria. The first neutral to visit these camps ( he is not an American) has written a
report of what he saw and handed it to the American Committee for Armenian and Syrian Relief, which
vouches for the reliability of the witness. The writer of the report says that he was permitted to visit the
Armenian encampments all along the Euphrates, and was able to see and to gather data concerning the
exiles.

"It is impossible," he writes, "to give an account of the impression of horror which me journey across the
Armenian encampments scattered all along the Euphrates has given me, especially those on the right bank,
between Meskene and Der-i-Zor. These can hardly be called encampments, because of the fact that the
majority of these unfortunate people, brutally dragged out of their native land, torn from their homes and
families, robbed of their effects upon their departure or en route, are penned up in the open like cattle,
without shelter, almost no clothing, and irregularly fed with food altogether insufficient."

The writer says that the remnants of the Armenian nation disseminated along the Euphrates are composed
of old men and women and children.

"Meskene, through its geographical position on the border between Syria and Mesopotamia," the writer
continues, "is the natural point of concentration of deported Armenians coming from the vilayets of
Anatilia and sent afterward all along the Euphrates. They arrive there by the thousands, but the majority
leave their bones there. The impression which this immense and dismal plain of Meskene leaves is sad. This
information was obtained on the spot, and permit me to state that nearly 60,000 Armenians are buries
there, carried off by hunger, by privations of all sorts, by intestinal diseases and resultant typhus. As far
as the eye can reach mounds are seen containing 200, or 300 corpses buries in the ground pell mell, women,
children and old people belonging to different families. At present nearly 4,500 Armenians are kept
between the town of Meskene and the Euphrates. These are but living phantoms.

"I saw under a tent of five or six square meters about 450 grams of bread a day. However, at time, and
this is more often the case, they remain two days without eating anything them. This tent was sheltering
450 victims while I was passing through. Eight days afterward, upon my return, disease had carried off
seventeen of them.

"About Herrera is a small place north of Meskene on the bank of the Euphrates. It is the worst part of the
desert. On a small hill 200 meters from the river are confined 240 Armenians under the surveillance of two
gendarmes."

Similar conditions of suffering were found at Hammam, where there were 1,600 Armenians; at Rekka,
where there were encamped. In conclusion, the writer says.

"I believe there are some 15,000 Armenians scattered about all along the Euphrates between Meskene and
Der-i-Zor, passing through Rekka. As I have already said, these unfortunate people, abandoned, ill-treated
by the authorities, are gradually dying of starvation. Winter cold and dampness will add their victims to
those of famine. I funds are not sent, these unfortunate people are doomed."

The London Times has received the personal narratives of two Mussulmans whose former official standing
is known and those veracity has been tested by personal examination.

"In the month of August, 1915," relates one of these eye witnesses, "at about two hours from Zaart I saw
masses of Armenian bodies piled up in two ravines. I estimated the number at about 15,000. I learned that
the Armenian Bishop of Zaart was not killed with the others, but at his own request had been shot in a cave
near by. On my way back from Zaart to Mush there were 500 Armenians herded together in a stable near
Mush and locked in. Through an opening in the roof gendarmes threw flaming torches. I saw the flames and
heard the screams of the victims, all of whom were burned alive.
"At Mush the streets were strewn with Armenian ventured out he was killed on the spot. Neither old, blind,
nor sick was spared.

"On the way from Mush to Hanis I saw headless Armenian bodies at short intervals in the fields by the
roadside. Between Hanis and Sherkiskeui I saw two ravines filled with Armenian corpses, mostly men. there
were about 400 in each ravine."

The second eyewitness was stationed at Erzerum in April, 1915, when the order came from Constantinople
that the Armenians should be deported to the interior. He says:

"At Kamach I saw in prison a Kurdish chieftain, Mursa Bey. I asked him why he was there. He said:

" 'I have killed 70,000 Armenians, and now they have arrested me for striking a gendarme.'

"He was afterward secretly executed."

This eyewitness says he saw no German officers actually connected with massacres, but that the German
military authorities in Turkey knew of them and made no attempt to stop them.

http://armeniapedia.org/index.php?title=Horrors_of_Armenian_Encampments_-nyt191702a
HORREURS DES CAMPS ARMÉNIENS

Récit d'un témoin oculaire : New York times février 1917

Des milliers d'exilés arméniens sont retenus dans des camps d'internement turcs dans la vallée de
l'Euphrate, et dans le nord de l'Arabie et de la Syrie. Le premier témoin neutre (ce n'est pas un Américain)
à visiter ces camps a écrit un rapport de ce qu'il a vu et l'a remis à l'American Committee for Armenian and
Syrian Relief, qui se porte garant de la fiabilité du témoin.
L'auteur du rapport dit qu'il a été autorisé à visiter les camps arméniens tout le long de l'Euphrate, et a pu
voir et rassembler des données concernant les exilés.

« Il est impossible », écrit-il, "de rendre compte de l'impression d'horreur que m'a laissée mon voyage à
travers les camps arméniens disséminés tout le long de l'Euphrate, particulièrement ceux sur la rive droite,
entre Meskene et Deir-i-Zor. On ne peut même pas les appeler des camps, à cause du fait que la majorité de
ces infortunés, brutalement tirés de leur terre natale, arrachés de leur maison et de leur famille, dévalisés
de leurs effets à leur départ ou en route, sont parqués à l'air libre comme du bétail, sans abri, presque sans
vêtement, et nourris irrégulièrement d'une nourriture tout à fait insuffisante".

L'auteur dit que les restes de la nation arménienne disséminés le long de l'Euphrate se composent de
vieillards, de femmes et d'enfants.

« Meskene, de par sa position géographique à la frontière entre la Syrie et la Mésopotamie », continue


l'auteur, « est le point naturel de concentration des Arméniens déportés issus des vilayets d'Anatolie, et
envoyés ensuite tout le long de l'Euphrate. Ils arrivent là par milliers, mais la majorité y laissent leurs os.
L'impression que laisse cette immense et lugubre plaine de Meskene est une impression de tristesse. Cette
information a été obtenue sur place et m'a permis de certifier que presque 60 000 Arméniens y sont
enterrés, emportés par la faim et les privations de toutes sortes, par des maladies intestinales et résultant
du typhus. Aussi loin que l'œil puisse parvenir, on voit des tertres contenant 200 ou 300 cadavres enterrés
dans le sol pêle-mêle, femmes, enfants et vieillards appartenant à différentes familles. A présent, près de
4500 Arméniens sont détenus entre la ville de Meskene et l'Euphrate. Ce ne sont plus que des fantômes
vivants. »

« J'ai vu sous une tente de cinq ou six mètres carrés, (des gens disposant d’) environ 450 grammes de pain
par jour. Cependant, quelquefois, et c'est le plus souvent le cas, ils restent deux jours sans rien à manger.
Cette tente abritait 450 victimes quand j'y suis passé. Huit jours après, à mon retour, la maladie en avait
emporté dix-sept. »

« Aux environs d'Herrera, il y a un petit endroit au nord de Meskene sur la rive de l'Euphrate.C'est le pire
lieu du désert. Sur une petite colline à 200 mètres du fleuve sont confinés 240 Arméniens, sous la
surveillance de deux gendarmes ».
Des conditions similaires de souffrance existaient à Hammam, où il y avait 1600 Arméniens; à Rekka, où ils
étaient dans des camps. En conclusion, l'écrivain dit :

« Je pense qu'il y a 15 000 Arméniens dispersés tout le long de l'Euphrate, entre Meskene et Deir-i-Zor, en
passant par Rekka. Comme je l'ai déjà dit, ces infortunés, abandonnés, maltraités par les autorités, meurent
progressivement de famine. Le froid et l'humidité de l'hiver ajouteront leurs victimes à celles de la famine.
Si des fonds ne sont pas envoyés, ces infortunés sont perdus ».

Le London Times a reçu les récits personnels de deux Musulmans dont la position antérieure officielle est
connue; la véracité de leurs récits a été vérifiée par un examen personnel.

"Au mois d'août 1915", raconte l'un de ces témoins oculaires, « à environ deux heures de Zaart, j'ai vu des
monceaux de corps arméniens, empilés dans deux ravins. J'ai estimé leur nombre à environ 15 000. J'ai
appris que l'évêque arménien de Zaart n'avait pas été tué avec les autres, mais à sa propre demande avait
été tué dans une caverne proche. Sur mon chemin de retour de Zaart à Moush, il y avait 500 Arméniens
parqués dans une étable près de Moush, et enfermés. Par une ouverture du toit, des gendarmes lançaient
des torches enflammées. J'ai vu les flammes et j'ai entendu les cris des victimes, dont toutes furent
brûlées vives ».
« A Moush, les rues étaient jonchées d'Arméniens qui s'étaient aventurés dehors et avaient été tués sur
place. Ni les vieillards, ni les aveugles, ni les malades n'avaient été épargnés ».

« Sur le chemin de Moush à Hanis, j'ai vu des corps d'Arméniens sans tête, à peu d'intervalles les uns des
autres, dans les champs, sur le bord de la route. Entre Hanis et Sherkiskeuy, j'ai vu deux ravins remplis de
cadavres d'Arméniens, la plupart des hommes. Il y en avait environ 400 dans chaque ravin ».

Le second témoin oculaire était en poste à Erzeroum en avril 1915, quand l'ordre vint de Constantinople, que
les Arméniens devaient être déportés à l'intérieur. Il dit :

« A Kamach, j'ai vu en prison un chef de tribu kurde, Mursa Bey. Je lui ai demandé pourquoi il était là. Il dit
:
« J'ai tué 70 000 Arméniens, et maintenant on m'a arrêté pour avoir frappé un gendarme ».

"Il a été par la suite exécuté en secret."

Ce témoin oculaire dit qu'il n'a pas vu d'officier allemand ayant eu réellement des liens avec les massacres,
mais que les autorités militaires allemandes étaient au courant et n'avaient fait aucune tentative pour y
mettre fin.

Traduction de Louise KIFFER, d’après un document publié dans le New York Times (février 1917), repris par
armeniapedia.org

http://www.inhomage.com/index.php?page=sevres&language=french
Map of the Armenian Genocide -- Southeast

http://www.armenian-genocide.org/images/genomap/southeast.gif

Full Map :

http://www.armenian-genocide.org/map-full.html
Figure 1Map T.C. GENELKURMAY BASKANLIGI ANKARA
Figure 2 Map T.C. GENELKURMAY BASKANLIGI ANKARA ( modern turkish )
Figure 2 :
Genelkurmay : Grand Etat-Major général .
Baskanligi : présidence .
Merkez Vilayet : siège du département ( équivalent de la préfecture ? ) .
Merkez Liva : Garnison de centrale.
Kaza : Sous prefecture .
Nahiye : Commune .
Karakol : Gendarmerie .
Sinir : Frontières
Yol : Route
Nehir : Rivière / Fleuve
Goc edenler icin Belirlenen yerlesim yeri : Hébergement des déportés .
Yerel Idareleri gosteren il haritasindan cogaltilmistir 12 aralik 1916 : reproduction de la carte du département avec indication des municipalités administratives 12
décembre 1916 .
Yerlesim Bölgesi : Région de ré-installation (des Emigrants-Déportés)
Selmas vadis : vallée de Selmas

* Merci à tous les participants du forum d’Armenews ( http://www.armenews.com )


* Sous réserves d’une bonne traduction . ( la participation de chacun s’est faite sans avoir pu consulter ces cartes ) .

Armenian Genocide Museum : http://www.genocide-museum.am


Armenian Archives : http://www.imprescriptible.eu

Вам также может понравиться