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ET POPULAIRE
ET DE LA VIE
FILIERE: BIOLOGIE
RAPPORT DE STAGE
THEME:
1. Introduction …………………………………………………………………………………….. 1
3. Résultats ………………….……………………………………………………………………... 8
4. Discussion ……………………………………………………………………………………….
13
SOMMAIRE DES FIGURES
Figure 2. Extraction (Shibko et al., 1966) et dosage des métabolites (glucides, lipides et protéines)
ovariens chez les adultes femelles de B.germanica.................... 5
Figure 3. Dosage des protéines : courbe de référence (droite étalon) exprimant l’absorbance à 595 nm
en fonction de la quantité d’albumine (µg)………….. 8
Figure 4. Dosage des glucides ovariens : courbe de référence (droite étalon) exprimant l’absorbance à
620 nm en fonction de la quantité du glucose (µg)………......
10
Figure 5. Dosage des lipides : droite de régression exprimant l’absorbance en fonction de la quantité
en lipides (µg). R2 : coefficient de détermination…………….. 11
SOMMAIRE DES TABLEAUX
Tableau 4. : Densités optiques (D.O) obtenues à 595 nm en fonction de la quantité d’albumine (µg)
………………………………………………………………. 8
Tableau 6. : Densités optiques (D.O) obtenues à 620 nm en fonction de la quantité de glucose (µg)
…………………………………………………………………. 9
Tableau 8. Densités optiques (D.O) obtenues à 530 nm en fonction de la quantité de lipides (µg)
…………………………………………………………………… 11
1. INTRODUCTION
les Blattes appelées aussi cafards ou cancrelats, sont des insectes Dictyoptères, sous-
classe primitive dépourvue d’ailes qui sont apparues à l’époque silurienne (Elie, 1998), âge de
chaleur torride et d’humidité étouffante. Parmi les espèces identifiées, 4000 se sont adaptées
aux conditions de vie urbaine (Schal et al., 1984 ) et certaines sont qualifiées de domestiques
(Garfield, 1990); les espèces les plus courantes (Grandcolas, 1998; Wattiez & Beys, 1999)
sont Periplaneta americana (Cornwell, 1968), Blattella orientalis (Cornwell, 1976), Supella
longipalpa (Aouissi-Cherairia, 2003) et Blattella germanica (Guillaumin et al., 1969).
Les Blattes sont susceptibles de transporter des agents pathogènes pour l’homme
(Rivault et al., 1993) et constituent ainsi un important problème en terme d’hygiène et de
santé publique (Monk & Pembrok, 1987; Guerrier & Noiret, 1991; Robert, 1996; Grandcolas,
1998). Les Blattes se trouvent souvent à l’origine d’allergies (Rust et al., 1995 ) et leur
présence peut déclencher des crises d’asthme (Mindykowski et al., 2010; Peden & Reed,
2010; Sheehan et al., 2010) et transmettre aussi des maladies infectieuses comme l’hépatite, le
choléra et la tuberculose (Gordon, 1996; Tokuda et al., 2008).
La lutte contre les Blattes a surtout été réalisée grâce à une méthode chimique, utilisant
différents types d’insecticides possédant chacun des caractéristiques physiques et chimiques
propres, car le taux de toxicité, la dégradation, la biotransformation ou l’accumulation varient
d’un insecticide à un autre (Strong et al., 2000), la recherche a développé des insecticides
moins toxiques et plus spécifiques, qui perturbent le développement des insectes (Staal, 1982;
Dhadialla et al., 2005) basés sur des données physiologiques de l'insecte.
2. 1. Matériel biologique
2. 1. 1. Cycle biologique
Les femelles matures déposent leurs oothèques, environ 8 jours après l’émergence.
L’oothèque comporte environ 40 œufs qui arrivent à éclosion après une période d’incubation
de 17 à 22 jours, pour donner naissance à des larves aptères (Swandner, 1995); ces dernières
subissent un nombre de mues variant de 5 à 7 au cours d’une période de 5 à 6 mois suivant les
conditions environnementales (Fig. 1). Les larves du dernier stade subissent enfin la mue
imaginale pour donner naissance à des adultes ailés. La longévité de l’adulte est de 128 jours
pour le mâle et de 153 jours pour la femelle (Cornwell, 1968).
Oothèque
(37 œufs)
(x 3,8)
Ponte
(8 jours)
Période d’incubation
(17-22 jours)
♀ ♂
Adultes
(x 2,7) Stade larvaire
LI
(x 3,2)
5 à 7 mues
(5 à 6 mois)
Embranchement: Arthropoda
Sous embranchement: Mandibulata
Classe: Insecta
Sous classe: Pterygota
Section: Polyneoptera
Ordre: Dictyoptera
Sous ordre: Blattaria
Super famille: Blaberoidae
Famille: Blattellidae
Sous famille: Blattellinae
Genre: Blattella
Espèce: germanica (L.)
Les protéines ovariennes ont été quantifiées selon la méthode de Bradford (1976) qui
utilise le bleu brillant de coomassie G 250 (BBC) comme réactif et l’albumine de sérum de
bœuf (B.S.A) comme standard.
La gamme d’étalonnage (Tableau 1) a été réalisée à partir d’une solution mère de B.S.A.
(1 mg/ml) et le B.B.C (conservation environ 21 jours à 4°C) qui se prépare comme suit :
Les absorbances ont été obtenues grâce à un spectrophotomètre et la lecture a été réalisée
à une longueur d’onde de 595 nm.
Tubes 1 2 3 4 5 6
B.S.A. (µl) 0 20 40 60 80 100
Eau distillée (µl) 100 80 60 40 20 0
BBC (ml) 4 4 4 4 4 4
Paire d’ovaire
1 ml (TCA 20) %)
Broyage
(ultrasons)
Centrifugation
(5000 tours/min, 10 min)
Surnageant I Culot I + 1 ml
d’éther/chloroforme (1V/1V)
Surnageant II Culot II
Figure 2. Extraction (Shibko et al., 1966) et dosage des métabolites (glucides, lipides et
protéines) ovariens chez les adultes femelles de B.germanica.
Après chauffage du mélange dans un bain marie (80°C pendant 10 min) une coloration
verte se développe. L’intensité de la coloration mesurée à une longueur d’onde de 620 nm est
proportionnelle à la concentration des glucides présente dans l’échantillon.
Tubes 1 2 3 4 5 6
Le dosage des lipides ovariens a été effectué selon Goldsworthy et al., (1972). Cette
méthode utilise la vanilline comme réactif (0,38 g de vanilline, 195 ml d’acide
orthophosphorique à 85% et 55 ml d’eau distillée) et une solution mère de lipides (2,5 mg/ml)
comme standard (Tableau 2).
Aux échantillons est additionné 1 ml d'acide sulfurique (98%), après agitation, les tubes sont
chauffés un bain marie (100°C pendant 10 min); de chaque tube 200 µl sont ensuite prélevés
et il est ajouté 2,5 ml de réactif.
Les absorbances sont lues après 30 mn d'obscurité à une longueur d’onde de 530 nm.
3. RESULTATS.
3.1. Quantité de protéines dans les ovaires:
Figure 3. Dosage des protéines : courbe de référence (droite étalon) exprimant l’absorbance à
595 nm en fonction de la quantité d’albumine (µg).
Chez les séries étudiées des femelles adultes de B. germanica, le contenu en protéines
ovariennes (Tableau 5) au cours de la maturité sexuelle augmente à 2 et 4 jours où se produit
un pic; le contenu en protéines diminue ensuite à 6 jours.
103,40 ± 6,04
0
226,96 ± 4,21
2
265,26 ± 6,53
4
181,92 ± 4,44
6
Chez les séries étudiées des femelles adultes de B. germanica, le contenu en glucides
ovariens (Tableau 7) au cours de la maturité sexuelle augmente à 2 et 4 jours où se produit un
pic; le contenu en protéines diminue ensuite à 6 jours.
0 176,11 ± 6,78
2 388,21 ± 10,14
4 510,5 ± 22,29
6 285,66 ± 23,17
3.3. Quantité de lipides dans les ovaires:
0 186,12 ± 14,11
2 307,91 ± 16,69
4 527,04 ± 30,51
6 466,56 ± 22,72
DISCUSSION
4. DISCUSSION
Le potentiel reproducteur des insectes étant le facteur le plus important à leur pullulation,
la perturbation de la capacité reproductrice semble être un outil fondamental dans le
programme de lutte.
Le vitellus constitue les réserves énergétiques utilisées par les embryons durant le
développement embryonnaire. Il est produit par l'organisme maternel et s'accumule dans
l'ovocyte au cours de l'ovogenèse. Ce sont les corps gras qui le produisent chez les insectes
puis acheminés par l'hémolymphe (insectes) vers les ovaires.
Les lipides ovariens représentent une partie important des réserves; faiblement
synthétisés par l’ovocyte et les follicules, ils proviennent des corps gras via l’hémolymphe
sous forme de lipoprotéines (Cassier et al.,1997).
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