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Séquence TCP/IP
Cours Internet Protocol Premier trimestre 1ère année
Durée : 2H00 Document enseignant : CoursIPv1.2.1.odt
DOCUMENTS • Polycopié
ÉLÈVES
MOYENS • Vidéo-projecteur
PÉDAGOGIQUES • Tableau
MÉTHODES • Expositive
PÉDAGOGIQUES • Interrogative
1Historique
En 1969, DoD (Departement of Defense of United States) désire relier les ordinateurs de la
défense américaine par un réseau de type maillé, assurant le plus de disponibilité en cas
d'attaque balistique nucléaire de l'U.R.S.S. Ce sera ARPANET, la base du futur INTERNET.
Il fallait définir alors un ensemble standard de procédures communes à des réseaux
d'ordinateurs utilisant des lignes téléphoniques. La partie physique était constituée de sous
réseaux très divers, il fallait donc les relier de la manière la plus transparente possible.
On désirait également utiliser différentes applications, transfert de fichiers, voix, avec un
réseau le plus disponible possible quelque soit l'état des lignes de transmission.
Des recherches menées par la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) ont
abouti à la définition d'un certain nombre de protocoles correspondant schématiquement aux
couches 3 (réseau), 4 (transport) et 7 (applications) auxquels on fait référence en nommant les
deux protocoles TCP/IP.
Ces deux protocoles sont à la base du réseau INTERNET. Cet ensemble de protocoles
permet tout aussi bien la communication de machines en réseau local que la communication de
machines sur des réseaux distincts et de types différents (Ethernet, Token Ring, X25, FDDI,
Token Bus, etc..). De plus ils permettent la communication de machines sous des systèmes
différents: tous les UNIX (Solaris, Irix, AIX, Hpux, BSD, Linux, MacOS X, QNX), Windows (9x, NT,
2K, XP, CE), OpenVMS, etc..). Il suffit donc que la machine possède les protocoles TCP/IP.
2Architecture
Le modèle OSI (Open Systems Interconnection) de l'I.S.O. (Internationnal Standard
Organization) recommande de découper un systèmes de télécommunication informatique en 7
couches. Voici la correspondance approximative avec la structure du réseau Internet :
3Protocole IP Version 4
Le protocole IP assure essentiellement 4 fonctions:
1) Transfert de données
2) Adressage
3) Routage
4) Fragmentation des datagrammes
3.2Fonction d'adressage
3.2.1Adresse IP
Sur Internet, les ordinateurs communiquent entre eux grâce au protocole TCP/IP qui utilise
des numéros de 32 bits, que l'on écrit sous forme de 4 chiffres allant de 0 à 255 (4 fois 8 bits). On
les note donc sous la forme xxx.xxx.xxx.xxx où chaque xxx représente un entier de 0 à 255. Ces
numéros servent aux ordinateurs du réseau pour se reconnaître, ainsi il ne doit pas exister deux
ordinateurs sur le réseau ayant la même adresse IP.
C'est l'IANA (Internet Assigned Numbers Agency) qui est chargée d'attribuer ces numéros.
Combien d'ordinateurs peut contenir un réseau noté 102 ? L'adresse IP des ordinateurs peut aller
de 102.0.0.1 à 102.255.255.254 (256*256*256-2=16777214 possibilités).
Combien d'ordinateurs peut contenir un réseau noté 194.26 ? L'adresse IP des ordinateurs seront
comprise entre 194.26.0.1 et 194.26.255.254 (256*256-2=65534 possibilités), c'est la notion de
classe d'adresse.
Lorsque l'on annule la partie host-id, c'est-à-dire lorsque l'on remplace les bits réservés
aux machines du réseau, on obtient ce que l'on appelle l'adresse réseau. Ainsi, 194.26.12.0 est
une adresse réseau et on ne peut donc pas l'attribuer à un des ordinateurs du réseau.
Lorsque l'on annule la partie netid, c'est-à-dire lorsque l'on remplace les bits réservés au
réseau, on obtient ce que l'on appelle l'adresse machine. Cette adresse représente la machine
spécifiée par le host-ID qui se trouve sur le réseau courant.
Lorsque tous les bits de la partie host-id sont à 1, on obtient ce que l'on appelle l'adresse
de diffusion (en anglais broadcast), c'est-à-dire une adresse qui permettra d'envoyer le message à
toutes les machines situées sur le réseau spécifié par le netID.
Lorsque tous les bits de la partie netid sont à 1, on obtient ce que l'on appelle l'adresse de
diffusion limitée.
L'adresse 127.0.0.1 est appelée adresse de boucle locale (en anglais localhost) car elle
désigne la machine locale.
Combien d'ordinateurs peut contenir un réseau de classe A ? Les trois octets de droite
représentent les ordinateurs du réseaux, le réseau peut donc contenir: 224-2 = 16777214
ordinateurs.
3.2.2.2La classe B
Dans une adresse IP de classe B, les deux premiers octets représentent le réseau. Les
deux premiers bits sont 1 et 0, ce qui signifie qu'il y a 214 (10 000000 00000000 à 10 111111
11111111) possibilités de réseaux, c'est-à-dire 16384. Les réseaux disponibles en classe B sont
donc les réseaux allant de 128.0.0.0 à 191.255.0.0.
Combien d'ordinateurs peut-il contenir ? Les deux octets de droite représente les ordinateurs du
réseaux, le réseau peut donc contenir : 216-21 = 65534 ordinateurs.
3.2.2.3La classe C
Dans une adresse IP de classe C, les trois premiers octets représentent le réseau. Les
trois premiers bits sont 1,1 et 0, ce qui signifie qu'il y a 2 21 possibilités de réseaux, c'est-à-dire
2097152. Les réseaux disponibles en classe C sont donc les réseaux allant de 192.0.0.0 à
223.255.255.0.
Combien d'ordinateurs peut contenir le réseau ? L'octet de droite représente les ordinateurs du
réseaux, le réseau peut donc contenir :28-21 = 254 ordinateurs.
3.2.3Adresses réservés
Il arrive fréquemment dans une entreprise que les ordinateurs soient reliés à Internet par
l'intermédiaire d'un routeur ou d'une passerelle. Dans ce cas, seul cet équipement relié
directement à Internet a besoin de réserver une adresse IP auprès de l'INTERNIC. Toutefois, les
autres ordinateurs ont tout de même besoin d'une adresse IP pour pouvoir communiquer
ensemble de façon interne.
Ainsi, l'INTERNIC a réservé une poignée d'adresses dans chaque classe pour permettre
d'affecter une adresse IP aux ordinateurs d'un réseau local relié à Internet sans risquer de créer
de conflits d'adresses IP sur le réseau. Il s'agit des adresses suivantes:
• 10.0.0.1 à 10.255.255.254
• 172.16.0.1 à 172.31.255.254
• 192.168.0.1 à 192.168.255.254
3.2.4Masque de sous-réseau
Il se présente sous la forme de 4 octets séparés par des points. Un ET binaire du masque
avec une adresse IP permet de déterminer le sous réseau de cette adresse IP.
3.2.5Création de sous-réseaux
Pour chaque classe de réseau, il est possible de définir des sous réseaux par un masque
les bits de poids fort de la partie machine (host-ID) de l'adresse IP. Le nombre de sous-réseaux
dépend du nombre de bits que l'on attribue en plus au réseau.
• Version: il s'agit de la version du protocole IP que l'on utilise (actuellement on utilise la version
4 IPv4) afin de vérifier la validité du datagramme. Elle est codée sur 4 bits.
• ILS (Longueur d'en-tête): il s'agit du nombre de mots de 32 bits sur lesquels sont répartis l'en-
tête
• Type de service: il indique la façon selon laquelle le datagramme doit être traité.
• Longueur totale: il indique la taille totale du datagramme en octets. La taille de ce champ étant
de 2 octets, la taille totale du datagramme ne peut dépasser 65536 octets. Utilisé
conjointement avec la taille de l'en-tête, ce champ permet de déterminer où sont situées les
données
• Identification, flags (drapeaux) et Décalage de fragment sont des champs qui permettent la
fragmentation des datagrammes, il seront expliqués plus loin
• Durée de vie: (appelée aussi TTL: Time To Live) indique le nombre maximal de routeurs à
travers lesquels le datagramme peut passer. Ainsi ce champ est décrémenté à chaque
passage dans un routeur, lorsque celui-ci atteint la valeur critique de 0, le routeur détruit le
datagramme. Cela évite l'encombrement du réseau par les datagrammes perdus
• Protocole: ce champ permet de savoir de quel protocole est issu le datagramme : ICMP: 1;
IGMP: 2; TCP: 6; UDP: 17;
• Somme de contrôle de l'en-tête (header checksum): ce champ contient une valeur codée
sur 16 bits qui permet de contrôler l'intégrité de l'en-tête afin de déterminer si celui-ci n'a pas
été altéré pendant la transmission. La somme de contrôle est le complément à un de tous les
mots de 16 bits de l'en-tête (champ somme de contrôle exclu). Celle-ci est en fait telle que
lorsque l'on fait la somme des champs de l'en-tête (somme de contrôle inclue), on obtient un
nombre avec tous les bits positionnés à 1
• Adresse IP Source: Ce champ représente l'adresse IP de la machine émettrice, il permet au
destinataire de répondre
• Adresse IP destination: Adresse IP du destinataire du message
3.3Fonction de routage
Si un datagramme peut être envoyé vers un autre réseau, alors le système devra posséder
une table de routage dont une entrée devra être l'adresse d'un routeur par défaut. Ainsi, lorsque
un datagramme est à envoyer vers un autre réseau, si on ne possède pas l'adresse du système
vers cet autre réseau, on envoie le datagramme au routeur par défaut. Si le routeur par défaut
n'est pas le chemin le plus direct pour cette destination, il retourne un paquet de redirection ICMP
avec l'adresse du chemin correct. Voir commande Windows >route print
3.4Fonction de fragmentation
Il est nécessaire d'être capable de fragmenter les datagrammes. La taille maximum d'un
datagramme est de 65535 octets. Toutefois cette valeur n'est jamais atteinte car les réseaux n'ont
pas une capacité suffisante pour envoyer de si gros paquets. De plus, les réseaux sur Internet
utilisent différentes technologies, si bien que la taille maximale d'un datagramme varie suivant le
type de réseau.
La taille maximale d'une trame est appelée MTU (Maximum Transfer Unit), elle entraînera
la fragmentation du datagramme si celui-ci a une taille plus importante que le MTU du réseau.
3.5Documentation
La RFC (Request For Comments) 791 explique le fonctionnement détaillé du protocole IP v4:
• en français : http://abcdrfc.free.fr/rfc-vf/rfc791.html
• en Anglais : http://www.ietf.org/rfc/rfc791.txt
4Internet Protocol v6
Internet commence à faire face à une pénurie d'adresse IP. Les principales causes :
• Pays émergents développent l'accès internet pour leur population
• Convergence du multimédia et d'internet: décodeur TV internet pour vidéo à la demande
• Voix sur IP pour téléphoner
• Terminaux mobile Internet comme les téléphones portables
4.1Documentation
• La RFC 2460 en français : http://abcdrfc.free.fr/rfc-vf/rfc2460.html
• La RFC 2460 originale en anglais : http://www.ietf.org/rfc/rfc2460.txt
5Référence
• http://www.commentcamarche.net
• Cours réseaux et télécoms - Guy Pujolle – Eyrolles
• Sécurité des protocoles multicast IP : MISC n° 25 mai/Juin 2006
• MISC n° 27 octobre 2006
• 6to4 : Linux magazine n° 49 avril 2003
• IPv6 et DNS : Linux Magazine n° 64 - septembre 2004
• Autoconfiguration des adresses IPv6 : Linux Magazine n° 55 - novembre 2003