Академический Документы
Профессиональный Документы
Культура Документы
GALE
1. DEFINITION
2. AGENT PATHOGENE
de pattes sont situŽes et dirigŽes vers l'avant, deux vers l'arri•re. Les femelles
mesurent environ 330 mm, les m‰les 220 mm. Certaines pattes sont pourvues de
ventouses appelŽes ambulacres. Les femelles en poss•dent aux paires de pattes
1 et 2, les m‰les aux paires 1, 2 et 4. Le rostre est court.
La femelle creuse un tunnel (appelŽ sillon) dans la peau entre la couche cor-
nŽe et la couche de Malpighi.
Elle progresse de 1 ˆ 2 mm par jour. Sa durŽe de vie est de deux mois.
Chaque jour, elle pond deux ou trois Ïufs qui sont dŽposŽs dans le tunnel.
Ils Žclosent en 3 ˆ 4 jours pour libŽrer des larves qui le quittent. ArrivŽes
sur la peau, celles-ci creusent une poche, ou se rŽfugient ˆ la base des fol-
P
3. EPIDEMIOLOGIE DE LA GALE
410
La transmission est directe dans 95% des cas, surtout vŽnŽrienne, mais Žga-
lement d'enfants ˆ enfants, de nourrice ˆ enfants,... En gŽnŽral, un contact assez
intime est nŽcessaire.
EN
La transmission se fait aussi par la literie, les v•tements, les couches des nou-
veaux-nŽs. Cependant, la durŽe de vie des sarcoptes en dehors des tŽguments ne
dŽpasse pas 48 heures.
4. CLINIQUE
IM
C'est la pŽriode pendant laquelle le sujet se sensibilise aux sarcoptes.
Le sympt™me principal de la gale installŽe est le prurit. Il est d'intensitŽ variable
et intense au moment du coucher.
Les localisations caractŽristiques sont les faces latŽrales des doigts, puis par
ordre dŽcroissant, poignets et coudes, bord antŽrieur des creux axillaires (nodules
scabieux), nombril, fourreau de la verge (chancre scabieux), mammelons,
cuisses.
L'examen permet de dŽcouvrir le sillon, petite tra”nŽe en zigzag de 1 ˆ 2 cm.
EC
Celui-ci est difficile ˆ voir chez les gens aux mains propres, plus facile ˆ recon-
na”tre chez ceux dont le sillon a ŽtŽ progressivement rempli de crasse qui lui
donne une teinte gris‰tre.
Sa partie antŽrieure est marquŽe par la vŽsicule perlŽe, bulle minuscule de la
taille d'une t•te d'Žpingle liŽe ˆ une petite rŽaction ÏdŽmateuse locale due ˆ la
prŽsence de la femelle.
GŽnŽralement, ces signes sont difficilement reconnaissables car ils sont mas-
quŽs par des lŽsions de grattage et des surinfections souvent importantes. Leurs
localisations caractŽristiques restent Žvocatrices. La notion dÕun prurit familial
ou collectif doit faire rechercher une gale.
P
CÕest une maladie chronique dont le diagnostic est cliniquement aisŽ au dŽbut.
La recherche des parasites par effondrement du sillon avec une aiguille ou un vac-
cinostyle, confirme le diagnostic. Cette recherche est difficile et assez alŽatoire.
411
4.2.2. Gale norvŽgienne
Il s'agit d'une forme particuli•re, dŽcrite pour la premi•re fois en Norv•ge,
mais qui atteint des sujets dont les dŽfenses sont amoindries (maladies de syst•-
EN
me, insuffisances immunologiques, personnes tr•s ‰gŽes, terrains dŽbilitŽs).
Il n'y a pas de limitation ˆ la prolifŽration des acariens. Les malades ont une
importante Žrythrodermie. Le prurit est intense. Des formations hyperkŽrato-
siques squamo-crožteuses apparaissent. Les crožtes et, par endroit, une vŽritable
carapace blanc jaune soufrŽ se forment sur tout le corps. Elle se dŽtache facile-
ment; la peau sous-jacente est rouge et suintante. La face, les oreilles et le cuir
chevelu peuvent •tre atteints.
Le diagnostic est facilement confirmŽ par l'examen direct microscopique des
squames o• les parasites sont tr•s nombreux. La forme est alors tr•s contagieuse.
5. TRAITEMENT
Les produits actifs sont nombreux : benzoate de benzyl (ASCABIOL¨),
esdŽpallŽthorine, butoxyde de pyrŽthrine et pipŽronyle (SPREGAL¨), lin-
dane (ELENOL¨, SCABECID¨), crotamiton (EURAX¨).
Chaque produit a maintenant son mode d'emploi particulier bien Žtabli, variant
en fonction de l'‰ge et des circonstances qu'il importe de respecter. Une seule
application est gŽnŽralement suffisante. L'emploi chez le nourrisson n'est pas indi-
quŽ pour le crotamiton; il est possible pour les autres produits tels que benzoate
de benzyl et esdŽpallŽthrine butoxyde de pipŽronyle avec des prŽcautions qu'il
importe de prendre pour Žviter l'absorption par voie digestive (bandage des mains)
P
ou autres muqueuses et pour tenir compte du passage transcutanŽ chez les nou-
veau-nŽs (application moins longue ou limitŽe quant ˆ sa surface).
A la fin du traitement, le sujet doit prendre un bain. Son linge de toilette,
le linge de corps, les draps de lits sont lessivŽs. Les v•tements, les couver-
tures, les chaussures sont saupoudrŽs d'un insecticide hexachlorocyclohexa-
ne (APHTIRIA¨) et sont conservŽs deux jours dans un sac plastique avant
S
412
EN
INSECTES
Les pi•ces buccales, lorsqu'elles sont toutes prŽsentes, sont formŽes d'une
l•vre supŽrieure (labre), de 2 maxilles, de 2 mandibules, d'un hypopharynx creu-
sŽ d'un canal salivaire, d'une l•vre infŽrieure (labium) et de 2 palpes maxillaires.
Le canal alimentaire par o• le sang est puisŽ est gŽnŽralement compris entre le
labre et l'hypopharynx. Sa partie antŽrieure comprend ensuite un pharynx qui
fait office de pompe aspirante, un proventricule et un Ïsophage. Deux glandes
salivaires se dŽversent dans 2 canaux qui se rŽunissent dans l'hypopharynx.
L'intestin moyen est composŽ de l'estomac et l'intestin postŽrieur de l'ilŽon et du
rectum. Beaucoup d'insectes sŽcr•tent une membrane pŽritrophique ˆ la jonc-
tion de l'intestin antŽrieur et de l'intestin moyen. Il s'agit d'une sorte de manchon,
P
2. DEVELOPPEMENT
La femelle fŽcondŽe pond des Ïufs (parfois des larves ou des pupes). On
retrouve ensuite le dŽveloppement habituel par les stades larvaires, nymphaux et
enfin adultes (imagos).
413