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A NOS MERES :
A NOS PERES :
A MONSIEUR LE DIRECTEUR :
INTRODUCTION……………………………………………………………….1
PHASE CONCEPTUELLE……………….………….…………………………3
ENONCE DU PROBLEME……………………………………………..4
BUT DE LA RECHERCHE……………………………………………..6
QUESTIONS DE LA RECHERCHE…………………………………...6
JUSTIFICATION DE L'ETUDE…………………………………….….6
RECENSION DES ECRITS………………………………………….….7
PHASE METHODOLOGIQUE……………………………………………….18
DEVIS DE RECHERCHE……………………………………………………..19
TYPE D'ETUDE………………………………………………………..19
POPULATION CIBLE…………………………………………………19
LIEU D'ETUDE………………………………………………………...19
METHODES DE COLLECTE DES DONNEES……………….…….21
LIMITES DE L'ETUDE……………………………………….……….22
CONSIDERATIONS ETHIQUES………………………….………….22
PHASE EMPIRIQUE…………………………………………….…………….23
CONTRAINTES DE L'ETUDE……………………………………….24
PRESENTATION DES RESULTATS………………………………...25
DISCUSSION ET ANALYSE DES RESULTATS………..…………..45
SUGGESTIONS………………………………………………………...………49
CONCLUSION…………………………………………………………...……..52
REFFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIQUES……..53
Il s'agit d'une étude prospective descriptive de l’évaluation de la douleur post-
opératoire, portant sur cent patients, menée au sein de la SSPI du bloc opératoire centrale de
l’hôpital MOHAMMED V, sur une période de trois mois.
Cette étude a montré que la douleur post-opératoire est influencée par plusieurs
facteurs, qu’il est impératif de les prendre en considération pour apaiser cette douleur en effet
l’association NEFOPAM+PARACETAMOL a prouvé son efficacité dans la prise en charge
de la DPO puisque 29% des opérés ayant pris cette association ne l’ont pas éprouvée.
La prise en charge de la douleur aiguë postopératoire est encore une grande nouveauté.
La douleur aiguë postopératoire est issue d’un grand désagrément des patients opérés chose
qui influence négativement sur le fonctionnement métabolique et viscéral. Ce
dysfonctionnement peut contribuer à un retard de rétablissement physiologique et de retour à
la vie normale.
QUESTIONS DE RECHERCHE :
JUSTIFICATION DE L’ETUDE :
Douleurs par excès de nociception : Dues à des lésions des tissus périphériques
provoquant un excès d'influx douloureux dans le système nerveux, il y a une stimulation
excessive des nocicepteurs périphériques. Elle correspond aux douleurs habituelles des
brûlures, des traumatismes, des suites d'une opération et d'un grand nombre de maladies,
entrainant soit des douleurs aiguës, soit des douleurs chroniques. (BOUREAU, 2006)
Douleurs psychogènes : Regroupent toutes les douleurs que l'on ne sait pas classer
dans une des deux catégories précédentes. Ce sont des douleurs sans lésions apparentes,
malgré un bilan médical approfondi. Il semble probable que des phénomènes psychiques
amplifie cette sensation douloureuse. (BOUREAU, 2006)
Cette étude ne tient pas en compte la douleur dans sa globalité mais elle spécifie
exclusivement la DPO, qui se définie comme suit :
« La DPO est une sensation douloureuse par excès de nociception, en rapport avec
des lésions tissulaires créées lors d'une intervention chirurgicale et qui survient dès
la fin de l'opération. L'intensité de ces douleurs évolue en une durée brève. »
(« Pratique du traitement de la douleur » édition 2006 Dr. François BOUREAU
pages : 91 et 92)
La douleur est un phénomène subjectif, sa mesure est donc difficile et il n'existe pas de
méthode clinique de référence pour l’évaluer. Il est actuellement admis que la mesure de la
DPO doit être réalisée systématiquement.
L'auto-évaluation: Par le patient lui-même, est la règle chaque fois que possible, car
l'hétéro-évaluation par le personnel soignant conduit à une sous-estimation.
Généralement, pour être valide, une méthode d'évaluation doit être : Facilement et
rapidement comprise, applicable à une large population de patients et facile d'utilisation et de
présentation.
En post-opératoire immédiat, ce sont généralement les méthodes d’auto-évaluation de
l’intensité de la douleur qui sont le plus utilisées et qui sont : l´EVA, l´EVS et l´EN.
L’EVA ou L’ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE (Annexe N°2) permet la
cotation de la douleur et de son soulagement. Il s’agit d’une réglette avec un curseur à placer
entre « pas de douleur » et « douleur maximale », correspondant au dos à un résultat entre 0 et
10 appelée : « algodécimètre »ses principaux avantages sont : Mode d’évaluation fiable, et la
disponibilité de différentes versions, pédiatriques et adultes. Elle doit être présentée à
l’horizontale, curseur sur « pas de douleur ». Il faut demander au patient d’étalonner par
rapport à une douleur antérieure. Il faut noter le résultat sur la feuille de suivi post opératoire
réservée à cet effet, sans le communiquer au malade.
C’est l’échelle la plus utilisée en post-opératoire, car les résultats sont plus objectifs, les
réponses possibles sont nombreuses et le patient ne peut pas mémoriser la position
précédente. La position initiale du curseur est importante.
L’EVS ou L´ECHELLE VERBALE SIMPLE est moins courante. Elle propose
simplement au patient une série de qualificatifs de la douleur : absente, faible, modérée, forte,
intense, extrêmement intense. Le malade doit choisir le terme qui illustre au mieux sa douleur.
Elle reste compréhensible par le patient mais peu précise.
Les antalgiques classiques utilisés dans cette étude sont: le PARACETAMOL, les
A.I.N.S, le NEFOPAM et la MORPHINE.
Le but est d'assurer une analgésie efficace en limitant au maximum les effets
secondaires du TRT (dépression respiratoire, nausées, vomissements...).
L´ajustement de ce dernier sera guidé par l´évaluation de la douleur et détermination
de son degré.
Il est le premier à administrer en post-opératoire immédiat, « Le PARACETAMOL »
est à la fois un antalgique et un antipyrétique, dépourvu d’effet anti-inflammatoire, son
mécanisme d´action antalgique est central se fondant sur l’inhibition des enzymes centrales,
mais ce mécanisme reste différent de celui des A.I.N.S et de l´acide salicylique. À coté de
cette action antalgique, le PARACETAMOL possède une activité antipyrétique qui consiste à
l´inhibition de la synthèse des prostaglandines au niveau hypothalamique.
Le PARACETAMOL est indiqué dans les céphalées et les états fébriles de toute origine, et
en post-opératoire. Or il est contre-indiqué en cas d’insuffisance hépatocellulaire et
d’insuffisance rénale aigue.
Il est prescrit par voie orale chez l´adulte, à raison de 1g toutes les 6 heures, mais en cas de
DPO, il est préférablement utilisé par voie intraveineuse à la posologie de 1g toutes les 6
heures sans dépasser 4 g /24 heures.
Le palier I fixé par l’OMS, englobe le PARACETAMOL et les A.I.N.S ou les anti-
inflammatoires non stéroïdiens dont le chef de fil est l’acide salicylique.
Les A.I.N.S possèdent des propriétés anti-inflammatoires plus ou moins comparable,
autrement dis, ils luttent contre l’inflammation et par là, contre la douleur, leur action est
essentiellement périphérique, par inhibition de la sécrétion de substances génératrices de la
douleur ; les prostaglandines.
Chaque A.I.N.S possède une activité spécifique à une affection, ce qui explique la multitude
des indications telles que : les rhumatismes inflammatoires, les névralgies, les arthroses… Ces
produits sont utilisés également dans d’autres pathologies douloureuses comme le cas des
céphalées, douleurs dentaires et douleur de la sphère ORL, DPO, et douleurs post-
traumatiques … Toutefois ils sont strictement contre-indiqués en cas d’ulcère gastro-
duodénal, d’insuffisance hépatique ou rénale, et au cours de la grossesse. Leurs principaux
effets indésirables se résument dans des douleurs gastro-intestinales, des nausées et parfois
des diarrhées. (CASTELLI et col, 2005), (ELKORRI, 2007)
Les A.I.N.S sont disponibles pour les différentes voies d’administration : comprimés,
suppositoires, en suspension buvable et sous forme injectable. (CASTELLI et col, 2005),
(ELKORRI, 2007)
L’autre antalgique intéressé par l’étude, c’est le NEFOPAM ou Le chlorhydrate de
NEFOPAM, élément du palier II de l’OMS, il a comme dose unitaire standard 20 mg que ce
soit par voie IV ou IM. Le délai d’action par voie IV est de 15 à 30 min d’où l’intérêt de
commencer l’administration sous anesthésie générale et son rythme d’administration est d’une
injection toutes les 4 à 6 heures. Les effets indésirables du produit sont surtout de type
neurovégétatif à type de sueur, de somnolence, de nausées et de vomissement, de vertige.
Quelques manifestations atropiniques à type d’hyposialie et de tachycardie sont également à
noter ainsi qu’une douleur au niveau du trajet veineux. A noter que ces effets indésirables sont
de durée brève et diminuent en fréquence ainsi qu’en intensité par une perfusion continue. La
cible de cet analgésique sont les douleurs d’intensité faible et moyenne en association mais
certainement pas en monothérapie de part l’existence de ces effets secondaires bénins mais
gênant dans le contexte postopératoire. Cet antalgique d’action centrale s’intègre donc dans le
cadre d’une analgésie multimodale et permet une épargne en produit morphinique.
(« http://www.sitanest.net/alr_ambu pain/techniques_et_strategies_de_pris.htm»).
Quant à l’antalgique le plus puissant : C'est le médicament qui fait peur, qui évoque le
danger par la simple énonciation de son nom : MORPHINE, comme "mort fine". Un
antalgique pourtant "indiqué pour les douleurs résistantes aux autres traitements,
extrêmement efficace et peu dangereux, dès lors qu'il est utilisé en cure courte", selon
François CHAS dans son article « Tout un arsenal pour combattre la douleur (spéciale
enquête) »
C’est la molécule de référence, active quelle que soit la voie d’administration : Il est à la fois
un produit anesthésique (dont l’effet se manifeste à partir de 15min ou 30min après
l’administration) et analgésique (si voie orale, l’analgésie dure de 4 à 6 heures). Il a comme
effets indésirables capitaux, les dépressions respiratoires, nausées, vomissements, prurit,
rétention urinaire, constipation ou retard de reprise du transit. La MORPHINE est strictement
interdite en cas d’insuffisance rénale. (METZGER et col, 2002 pages : 48 ,67)
DEVIS DE RECHERCHE :
Le devis présente la phase méthodologique. Elle consiste à déterminer la démarche
suivie pour répondre aux questions tirées de la problématique de l’étude et permet de
déterminer les outils indispensables à la réalisation de cette recherche.
1. TYPE D’ETUDE :
Il s’agit d’une étude prospective descriptive de l’évaluation de la DPO au niveau de
la SSPI du BOC de l’Hôpital Mohammed V s’étalonnant du 01 JANVIER au 30 MARS
2010.
2. POPULATION CIBLE :
La population cible de cette étude est constituée des opérés des deux sexes, âgés de
14 ans et plus,(vues la difficulté de l’utilisation des échelles pédiatriques) atterrissant à la
SSPI du BOC de l’Hôpital Mohammed V.
Le type d’échantillonnage adopté est accidentel dont le nombre est de cent opérés sur 400
opérés durant la période du premier FEVRIER au 30 MARS 2010.
3. LIEU D’ETUDE :
L´étude présente a été réalisée dans le BOC de l'hôpital Mohamed V. ce dernier se
présente comme suit :
L’hôpital MOHAMED V de Meknès a été crée en 1953, inauguré le 17 juillet 1956
par Feu Sa Majesté Mohamed V, dont il porte le nom
L’hôpital est à vocation régionale et dessert la population de la région Meknès
TAFILALET dont le nombre est estimé de 2.065.000 habitants
Il est Géré en mode SEGMA depuis1987, et constitue la formation de référence par
rapport aux trois autres hôpitaux de la ville (hôpital Sidi Saïd, hôpital Moulay Ismail
et hôpital Pagnon à vocation mère enfant) et ceux des provinces de la région
Meknès-Tafilalet (Ifrane, Khénifra et Er-Rachidia).
Caractérisé par une structure verticale de neuf niveaux : cinq étages, un rez de
chaussée et trois sous sols.
Sa capacité litière est de 576 lits
L’effectif total du personnel s’élève à 515 professionnels. Se divisant comme suit :
Le personnel médical représente 18%
Le personnel infirmier constitue 59%
Le personnel administratif et technique constitue 11%
Et le personnel de soutien représente 12%
En ce qui concerne le BOC, il s’expose comme suit :
Il est situé au premier étage à droite. Le BOC comprend : Un vestiaire pour les infirmiers, un
vestiaire pour les infirmières, un vestiaire pour les médecins, un ascenseur, trois bureaux
des gestionnaires, une salle de repos, une salle de réveil ou salle de soins post-
interventionnels(SSPI), six salles opératoires, quatre sas de lavage chirurgical des
mains, unité de stérilisation, dépôt de matériel, et La pharmacie. (Annexe N°5). « F.
HOUSNI/ F. KAJJAJ/ Z. LAKHLOUFI : Étude des procédés de l’asepsie
au niveau du bloc opératoire central de l’hôpital Mohammed Vde
Meknès, 2008 pages :18, 19 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES »
Personnel infirmier :
o Polyvalent : 17
o Anesthésiste : 9
o Auxiliaire : 4
Personnel médical :
o Chirurgiens : 17
o Réanimateurs : 2
Le BOC fonctionne durant la semaine selon un programme reparti sur les différents
types de chirurgie : traumatologie, la chirurgie viscérale, la chirurgie infantile, la
neurochirurgie, la cœlio-chirurgie, l’urologie, la chirurgie cardio-vasculaire et les récents
types introduits dans le programme sont l’oncologie et la chirurgie plastique.
Consultation des sites d’internet et des différents documents en rapport avec le thème
de l’étude.
5. LIMITES DE L’ETUDE :
6. CONSIDERATIONS ETHIQUES :
CONTRAINTES DE L’ETUDE :
La sous estimation des mémoires de fin d’étude par certain personnel du BOC. (3%
de l’ensemble du personnel)
Commentaire :
On distingue que parmi 100 opérés :
64% ont un âge compris entre 23 et 60 ans ;
15% sont agés entre 14 et 22 ans ;
21% sont agés de plus de 60 ans ;
Graphique N°2 : Répercussion de l’âge sur la DPO :
Commentaire :
D’après le graphique on observe que :
27% des opérés âgés de 14 à 22 ans ressentent la DPO alors que 73% de la même
tranche d’âge ne la ressent pas.
17% de la deuxième tranche (23-60 ans) d’âge ressent la DPO.
Et 19% de la troisième tranche représentée par les opérés âgés de plus de 60 ans
éprouve la DPO.
Commentaire :
D’après le tableau, on constate que les femmes représentent 53% de l’ensemble des opérés.
Commentaire :
Le graphique ci-dessus montre que La DPO est perçue chez les deux sexes avec des
pourcentages rapprochés de 19% ;
Tableau N°2 : Les antécédents des patients :
LES ANTECEDENTS
OUI : 5% NON
HTA HTA+CARDIOPATHIE ANTECEDENTS 95%
D'OPERATIONS
40% 20% 40%
Commentaire :
A la lumière de ce tableau on remarque que :
Parmi 100 % des opérés, 5% ont des antécédents répartis comme suit :
40% d’opérés ont une HTA.
40% d’opérés ont des antécédents d’autres opérations.
Et 20% d’opérés ont des antécédents d’HTA+ cardiopathie.
Et 95% d’opérés n’ont pas d’antécédents.
LA PREMEDICATION ET LA DPO :
Commentaire :
A la lumière de ce graphique, on note que seulement 19% des opérés sont prémédiqués.
Commentaire :
Ce tableau avise que malgré la prémédication la DPO s’exprime chez les opérés à une
proportion de 26%.
Graphique N° 5:Produits utilisés dans la prémédication et DPO :
Commentaire :
Le graphique stipule que parmi 19% d’opérés qui ont reçu la prémédication :
93.75% d’opérés ont pris MIDAZOLAM (DCI), dont 33, 33 % ont évoqué la DPO
Or, 6.25% d’opérés parmi 19% ont pris HYDROXYZINE, et personne d’entre eux n’a
exprimé la DPO.
EXPLICATIONS DU DIAGNOSTIC :
NON OUI
OPERES 10% 90%
Commentaire :
Le tableau ci-dessus indique que :
10% des opérés n’ont pas des explications sur le Dg, dont 11% ont manifesté la
DPO ;
Et 90% d’opérés ont des connaissances sur leurs Dg, 20% d’entre eux ont éprouvé la
DPO.
Graphique N°6 : Relation entre le niveau d’assimilation du Dg et la DPO :
Commentaire :
Le graphique ci-dessus précise que :
1% d’opérés qui ont des explications faibles concernant le Dg, ressent la DPO ;
34% d’opérés connaissent des explications moyennes sur leurs Dg, dont 23% ont
exprimé la DPO ;
Et que dans 65% des opérés qui ont de bonnes explications sur le Dg, 19% ont
éprouvé la DPO.
EXPLICATIONS D’EVA :
Commentaire :
Le graphique démontre que :
Pour 28% des opérés sous RA, 18% d’entre eux ont exprimé la DPO ;
65% des opérés sous AG+INTUBATION ,20% d’entre eux ont éprouvé la DPO ;
Et que dans 7% des cas qui ont été sujets d’autres types d’anesthésie, 14% d’entre eux
ont fait l’expérience de la DPO.
DUREE D’INTERVENTION ET DPO :
Commentaire :
Le graphique montre que :
42% des opérés ont passé moins d’une heure dans la salle d’intervention dont 14% ont
exprimé la DPO.
49% des opérés ont resté dans la salle d’intervention moins de deux heures dont 27%
ont fait l’expérience de la DPO.
9% des opérés ont dépassé les deux heures à la salle d’intervention et personne
d’entre n’a éprouvé de la DPO.
LE TRT DE LA DPO EN PHASE PER-OPERATOIRE :
Commentaire :le graphique illucide que parmi 100% d’opérés, seulement 12% des
opérés qui ont benéficié d’un TRT en phase per-opératoire.
Graphique N°10 : Expression de la DPO en fonction de l’utilisation des
antalgiques en période per-opératoire:
Commentaire :
A la lumière de ce graphique ci-dessus on observe que:
34% des opérés ont pris le NEFOPAM (DCI) comme antalgique en phase per-
opératoire, dont 50% ont fait l’expérience de la DPO.
58% des opérés ont pris le PARACETAMOL(DCI), dont 14% ont la DPO.
Et 8% des opérés ont pris une association « NEFOPAM –PARACETAMOL », et
personne d’entre eux n’a été sujet de DPO.
La DPO ET LA TA :
Commentaire : d’après le graphique, les opérés qui ont bénéficié d’un TRT
antalgique en période post-opératoire représentent 56%.
Graphique N° 12 : Effet du TRT antalgique post-opératoire sur
l’évolution de la DPO :
Commentaire :
Le graphique ci-dessus illustre que :
9% des opérés ont pris le NEFOPAM comme TRT de la DPO en période post-
opératoire dont 20% ont eprouvé la DPO ;
le PARACETAMOL est administré chez 62,50% des opérés en post-opératoire
dont 29% ont exprimé la DPO ;
29% des opérés ont reçu une association de deux antalgiques : NEFOPAM et le
PARACETAMOL et personne d’entre eux n’a éprouvé la DPO ;
1% des opérés ont reçu la MORPHINE et ils n’ont pas manifesté la DPO ;
LE Dg ET LA DPO :
Tableau N°7 : Perception de la DPO selon l’organe opéré :
ORGANE OPERE OPERES DPO
TRAUMATOLOGIE 22% 32%
TUMEUR 4% 25%
APPAREIL VISCERAL 46% 21%
GLANDE TYROIDE 10% 20%
ORGANES NOBLES 4% 17%
APPAREIL GENITAL 8% 0%
SN 5% 0%
AUTRE 1% 0%
Commentaire :
Ce tableau dévoile que la DPO est exprimée en ordre décroissant chez :
Les opérés de la traumatologie par un pourcentage de 32%
Les opérés des tumeurs : 25%
les opérés de l’appareil viscéral : 21%
les opérés de la glande tyroïde : 20%
les opérés des organes nobles : 17%
Et 0% pour les opérés de l’appareil génital et ceux du SN.
OUI NON
EVA1 63% 37%
Commentaire :
A travers ce tableau, on remarque que l’EVA1 est mesurée (immédiatement après la
sortie de la salle d’intervention) pour 63% des opérés.
Graphique N °13 :L’évolution de la DPO selon la mesure de l’EVA1
Commentaire :
Le graphique ci-dessus illustre que :
La DPO augmente chez 2% des opérés.
Elle reste stable chez 41% d’entre eux.
Alors qu’elle baisse chez 57% des opérés.
Commentaire :
Le tableau élucide que l’EVA a été mesurée à la 15ème minute dans la SSPI
chez 60% des opérés ;
Graphique N °14 :L’évolution de la DPO entre la mesure de l’EVA2 et l’ΔEVA :
Commentaire :
Le graphique désigne que :
La DPO a augmenté chez 5% des opérés ;
La DPO est restée stable chez 30% des opérés ;
Et qu’elle a baissé chez 65% des opérés ;
Tableau N°10 : mesure de l’EVA 3 :
OUI NON
EVA3 71% 29%
Commentaire : ce tableau témoigne que 71% des opérés on leurs a mesuré l’EVA à la
45ème minute.
Commentaire :
Le graphique indique que la DPO a baissé chez 63% des opérés, alors qu’elle a
demeuré stable chez 37% des opérés restants ;
En premier lieu, l’âge, en effet on remarque par exemple que seulement 17% des
opérés âgés entre 23et 60 ans qui ont exprimés la DPO, or 83% de la même tranche
d’âge ne l’ont pas exprimés ;
Le sexe, en deuxième lieu, n’agit pas sur la DPO étant donné que cette dernière est
perçue chez les deux sexes avec des pourcentages qui sont rapprochés de 19%. Une
autre étude a déduit le même résultat, en effet la thèse menée par Mamadou ALPHA
BAH en 1998 pour l’obtention de docteur en chirurgie dentaire (Diplôme d’Etat) a
dévoilé que les paramètres tels que l'âge, le sexe, n'influencent pas l'apparition de
douleur postopératoire, puisque 14% d’hommes et 25% de femmes ont présenté la
DPO et a considéré la différence statistiquement non significative.
Et en troisième lieu, les explications d’EVA fournies pour les opérés n’ont aucun effet
sur l’évolution de la DPO puisque le patient n’arrive pas à mémoriser la position
précédente du curseur de l’EVA. Ainsi soit les opérés sont informés sur l’EVA ou
non, ils ont éprouvés la DPO du même pourcentage (19%).
L’étude a montré également que seulement 26% du total des opérés ont reçu des
explications d’EVA ceci peut être expliqué par l’une des causes, soit que la durée
réservée à l’entretien avec le patient avant son entrée à la salle d’intervention est
courte, soit que l’état général de l’opéré ne permet pas de prendre le temps à expliquer
la méthode d’évaluation.
Parmi 100 opérés, 19% seulement ont bénéficié d’une prémédication dont 93.75% ont
pris le MIDAZOLAM, 33.33% d’entre eux ont manifesté la DPO. Et 6.25% ont pris
l’HYDROXYZINE et personne n’a exposé la DPO ;
En outre, le fait d’avoir des explications concernant le Dg fait appel à l’évolution de la
DPO, puisque la quasi-totalité (90%) est informée sur le Dg et seulement 20% parmi
eux qui ont dévoilé la DPO.
Les résultats ont révélé de même que plus que l’opéré assimile bien son Dg plus que
la DPO diminue en effet, 65% des opérés ont de bonnes connaissances sur le Dg ,19%
seulement d’entre eux ont exposé la DPO, elle est éprouvée par 23% des opérés qui
ont des informations moyennes sur leur Dg, alors qu’elle est exprimée chez 100% des
opérés qui ont des connaissances faibles sur le Dg.
En ce qui concerne le type d’anesthésie il est notable que la DPO est perçue par 18%
des opérés qui ont subi une RA. Or pour les opérés sous AG+INTUBATION 20%
d’entre eux se plaignent de la DPO, et d’une manière globale, la DPO est marquée
chez tous les opérés quelque soit le type d’anesthésie ;
L’analyse des resultats a révélé de même que le TRT antalgique en période per-
opératoire basé sur l’association « NEFOPAM+PARACETAMOL »agit et d’une sorte
très efficace sur la DPO, effectivement, les 8% des opérés ayant pris cette association
n’ont pas exposé la DPO. L’utilité de cette association a fait preuve aussi en période
post-opératoire, puisque chez 29% des opérés ayant reçu
« NEFOPAM+PARACETAMOL »personne d’entre eux n’a réclamé la DPO.
Effectivement, un article de revue intitulée « Effet analgésique de l'association
PARACETAMOL-NEFOPAM après chirurgie abdominale par laparotomie »
élaboré par JAOUA H et col a montré que l'association NEFOPAM-
PARACETAMOL à doses optimales améliore l'analgésie postopératoire après
chirurgie abdominale sus-mésocolique par laparotomie.
Quant à la relation concomitante entre l’EVA et la DPO, cette étude est basée
particulièrement sur l’ΔEVA calculée par la différence entre l’EVA3 qui est la mesure
à la 45ème min et l’EVA1 qui est la mesure à l’entrée de l’opéré à la SSPI, cette
comparaison a décelé que chez les deux tiers des opérés, la DPO baisse, tandis que
chez presque tous les opérés du tiers restant, la DPO reste stable.
Il est mémorable que : lorsque l’opéré demeure plus longtemps dans la SSPI, sa DPO
diminue, en effet, les opérés ayant passé une heure et plus en SSPI, seulement 8%
parmi eux qui sont sortis avec la DPO. Ce qui implique que l’équipe soignante doit
prendre le temps suffisant pour assurer le suivi et la PEC de la DPO en post-opératoire
immédiat.
A noter finalement que, seulement 14% du total des opérés, qui ont bénéficié d’une
prescription du TRT de la douleur à la sortie de la SSPI.
La PEC de la DPO est confirmée insuffisante :
Ce qui conduisait à des souffrances inutiles, à une angoisse pour l’opéré, et dans
certains cas à des complications et à une prolongation des durées de séjour des malades à
l’hôpital. D’où la lutte contre la DPO est devenue une des priorités dans la PEC du malade
par l’équipe soignante.
1. OUVRAGE :
Dr. François BOUREAU : « Pratique du traitement de la douleur » édition 2006
M.L CASTELLI /Dr L.BRAVERMANN : Encyclopédie pratique des
médicaments, 2005
CHRISTIANE METZGER/ANDE MULLER/MARTINE
SCHWETTA/CHRISTIANE WALTER : Soins infirmiers et douleur », 2002
2. COURS :
Abderrahmane ELKORRI, Cours de pharmacologie à l’IFCS LALLA
MERIEM DE MEKNES, 2007
D Fletcher, Objectifs de l’analgésie postopératoire Module 3 CHU Raymond
Poincaré -Ambroise Paré à Garches, PARIS, 2008
3. JOURNAL /MAGAZINE :
François CHAS : Tout un arsenal pour combattre la douleur (spéciale enquête)
L'express magazine, publié le 01 /11/2009
JAOUA /H ZGHIDI S. M/SGHAIER S. /KHELIFIL S. / BEN MAAMER A.
/BEN FADHEL K.: Effet analgésique de l'association PARACETAMOL-
NEFOPAM après chirurgie abdominale par laparotomie : Journal maghrébin
d'anesthésie-réanimation et de médecine d'urgence, 2008, vol. 15, N°65
4. MEMOIRES ET THESES :
Mohamed Farka MAÏGA : DPO : PEC dans le service de chirurgie
orthopédique et traumatologique, 2005 la Faculté de Médecine, de Pharmacie et
d’Odonto - Stomatologie du Mali
F. HOUSNI/ F. KAJJAJ/ Z. LAKHLOUFI : Étude des procédés de
l’asepsie au niveau du bloc opératoire central de l’hôpital
Mohammed v de Meknès, 2008 IFCS lalla MERIEM DE MEKNES
Mamadou ALPHA BAHA : incidence de la douleur post-opératoire après
pulpectomie réalisée en une séance, 1998 L’université CHEIKH ANTA DIOP de
DAKAR, faculté de médecine, de pharmacie et d'odonto-stomatologie, du
SENEGAL
WEBOGRAPHIQUES :
@ http://www.caducee.net/dossierspecialises/algologie/douleur-
chronique.asp: consulté le 20/11/09
@ http://www.infoanesth.fr/content/suivi-post-operatoire-douleur-post-
operatoire : consulté le 30/12/09
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ANNEXE N°1
CODE :
IDENTITE DE L´OPERE :
Nom et prénom :……………………………………………
Age : …………… Sexe :………………
N° d´entrée :………………………………………………..
Diagnostic :…………………………………………………
chirurgien :………………………………………………….
Antécédents :………………………………………………..
ASA : Mall :
AUTRE :…………………………………………………….
VISITE PRE-ANESTHESIQUE :
Prémédication :
………………………………..
………………………………..
Explications concernant l´intervention : OUI: NON :
Est-ce que c´est assimilé : BIEN : MOYEN : FAIBLE :
Explications d´EVA : OUI: NON :
Type d´Intervention:……………………………………………………
PERIODE PER-OPERATOIRE :
EVA
SPO 2
TA
FR
TTT
PRESC-
RIT
DURÉE
EN
SSPI
OBSERVATIONS :
…………………………………………………
…………………………………………………
ANNEXE N°2
Face patient :
Son extrémité gauche est marquée « pas de douleur ». Elle est reliée par un trait bleu à
l’extrémité droite marquée « douleur maximale imaginable ». L’infirmière demande au
patient de déplacer le curseur de la gauche vers la droite sur la ligne bleue selon ce qu’il
perçoit de l’intensité de sa douleur.
Face de mesure :
L’infirmière retourne alors la réglette sur son envers qui est gradué de 0 à 10 de droite vers la
gauche. Elle peut alors visualiser le score d’EVA localisé par le trait rouge du curseur que le
patient a positionné. Elle réalise périodiquement une même évaluation afin d’informer le
médecin sur l’efficacité du traitement antalgique ou de l’adapter selon le protocole
thérapeutique.
ANNEXE N°3
ECHELLE DOLOPLUS 2 :
TOUT CHANGEM PE
ECHELLE DOLOPLUS - 2
DATES
NOM : Prénom :
Observation comportementale
RETENTISSEMENT SOMATIQUE
pas de plainte 0 0 0
Plaintes plaintes uniquement à la sollicitation 1 1 1
somatiques plaintes spontanées occasionnelles 2 2 2
plaintes spontanées continues 3 3 3
pas de position antalgique 0 0 0
Positions
le sujet évite certaines positions de façon occasionnelle 1 1 1
antalgiques
position antalgique permanente et efficace 2 2 2
au repos
position antalgique permanente et inefficace 3 3 3
pas de protection 0 0 0
Protection
protection à la sollicitation n'empêchant pas la poursuite de l'examen ou
de zones 1 1 1
des soins
douloureuse
protection à la sollicitation empêchant tout examen ou soin 2 2 2
s
protection au repos, en l'absence de toute sollicitation 3 3 3
mimique habituelle 0 0 0
mimique semblant exprimer la douleur à la sollicitation 1 1 1
Mimique mimique semblant exprimer la douleur en l'absence de toute sollicitation 2 2 2
mimique inexpressive en permanence et de manière inhabituelle (atone,
3 3 3
figée, regard vide)
sommeil habituel 0 0 0
difficultés d'endormissement 1 1 1
Sommeil
réveils fréquents (agitation motrice) 2 2 2
insomnie avec retentissement sur les phases d'éveil 3 3 3
RETENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR
possibilités habituelles inchangées 0 0 0
possibilités habituelles peu diminuées (précautionneux mais complet) 1 1 1
Toilette
possibilités habituelles très diminuées, toilette et/ou habillage étant
et/ou 2 2 2
difficiles et partiels
habillage
toilette et/ou habillage impossibles, le malade exprimant son opposition
3 3 3
à toute tentative
possibilités habituelles inchangées 0 0 0
possibilités habituelles actives limitées (le malade évite certains
1 1 1
Mouvement mouvements, diminue son périmètre de marche)
s possibilités habituelles actives et passives limitées (même aidé, le
2 2 2
malade diminue ses mouvements)
mouvement impossible, toute mobilisation entraînant une opposition 3 3 3
RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL
Communica inchangée 0 0 0
tion intensifiée (la personne attire l'attention de manière inhabituelle) 1 1 1
diminuée (la personne s'isole) 2 2 2
absence ou refus de toute communication 3 3 3
participation habituelle aux différentes activités 0 0 0
participation aux différentes activités uniquement à la sollicitation 1 1 1
Vie sociale
refus partiel de participation aux différentes activités 2 2 2
refus de toute vie sociale 3 3 3
comportement habituel 0 0 0
Troubles du
troubles du comportement à la sollicitation et itératif 1 1 1
comporteme
troubles du comportement à la sollicitation et permanent 2 2 2
nt
troubles du comportement permanent (en dehors de toute sollicitation) 3 3 3
SCORE / 30 :
RSONNE ÂGÉELexique :
plaintes somatiques : le patient exprime sa douleur par la parole, le geste ou les cris-
pleurs-gémissements.
positions antalgiques : position corporelle inhabituelle visant à éviter ou à soulager la
douleur.
protection de zones douloureuses : le malade protège une ou plusieurs zones de son
corps par une attitude ou certains gestes de défense.
mimique : le visage semble exprimer la douleur à travers les traits (grimaçants, tirés,
atones) et le regard (fixe, absent, ou larmes).
sollicitation : toute sollicitation quelle qu'elle soit (approche d'un soignant,
mobilisation, soins, etc.)
toilette, habillage : évaluation de la douleur pendant la toilette et/ou l'habillage, seul
ou avec aide.
mouvements : évaluation de la douleur dans le mouvement pour les changements de
position, transferts, la marche, seul ou avec aide.
communication : verbale ou non verbale.
vie sociale : repas, animations, activités, ateliers thérapeutiques, accueil des visites,
etc.
troubles du comportement : agressivité, agitation, confusion, indifférence,
glissement, régression, demande d'euthanasie, etc.
ANNEXE N°4
ECHELLE ECPA :
Nom :
Prénom :
SCORE TOTAL (sur 32) :
Service :
Date :
Zone souillée
SALL SALL SALL SALL SALL Unité
E1 E2 E3 E4 E5 Centrale de
Stérilisation
DEPOT DE
GAZ Zone 3
équipements
Pharmaci
MATERI
Bureau du
Dépôt
médecin
EL
Zone
e
Salle 6
CHEF
SSPI
réanimateur
3
Salle de
repos
VESTIAI
RE
HOMME Bureau
de
Zone 4
S
l’infirmie
r chef
Bureau
du
médecin
chef Vestiair
e
BUREA femmes
U IA
Salle
ZONE 5
d’attente
ANNEXE N°6
Variations de la douleur selon le type de chirurgie :
DPO Durée < 48 h Durée > 48 h