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CHAMBRES

D'AUVERGNE

CONSTRUIRE UN BÂTIMENT
CANTAL
EN ÉLEVAGE BOVIN

G U I D E P R AT I Q U E
D E L’ É L E V E U R
Avril 2006

G r o u p e r é g i o n a l R É F É R E N C E S B Â T I M E N T S D ’ É L E VA G E
SOMMAIRE

LE PROJET BÂTIMENT : UNE DÉMARCHE RAISONNÉE 3


A/ RÉUSSIR SON PROJET BÂTIMENT : SE POSER LES BONNES QUESTIONS 3
B/ ETAPES À SUIVRE POUR CONSTRUIRE UN BÂTIMENT 4

LE FINANCEMENT DES BÂTIMENTS D’ÉLEVAGE 5


A/ LES SUBVENTIONS 5
• Méthode d’évaluation des coûts du bâtiment 5
• Procédure d’instruction du dossier 6
• Contenu du dossier de demande 6
• Les investissements éligibles 6
• Les postes éligibles 7
• La gestion des effluents d'élevage 7
B/ LE FINANCEMENT DANS LE CADRE D'UN PLAN D'INVESTISSEMENT 8
C/ LES CONDITIONS D'ACCÈS AUX AIDES ET AUX PRÊTS 9

LA RÉGLEMENTATION ENVIRONNEMENT 10
A/ SEUILS DE CLASSEMENT DES INSTALLATIONS D’ELEVAGE 10
B/ DISTANCES D’IMPLANTATION DES BATIMENTS ET LEURS ANNEXES 10
C/ DISTANCES MINIMALES D'ÉPANDAGE DES DÉJECTIONS 11
D/ EAU ET ÉPANDAGE 11

LES PRÉCONISATIONS TECHNIQUES POUR


LE LOGEMENT DES VACHES LAITIÈRES 12
A/ RECOMMANDATIONS DIMENSIONNELLES 12
B/ DIMENSIONS DES PRINCIPAUX TYPES DE SALLES DE TRAITE 13
C/ CONCEVOIR UNE LAITERIE 14
D/ DIFFÉRENTS TYPES D'AGENCEMENTS POSSIBLES 16

LES PRÉCONISATIONS TECHNIQUES POUR


LE LOGEMENT DES VACHES ALLAITANTES 19
A/ RECOMMANDATIONS DIMENSIONNELLES 19
B/ DIFFÉRENTS TYPES D'AGENCEMENTS POSSIBLES 20

Actualisation du document réalisé en 2004


"Construire un bâtiment en élevage bovin - Guide pratique de l’éleveur"

2
LE PROJET BÂTIMENT :
UNE DÉMARCHE RAISONNÉE
A/ REUSSIR SON PROJET BÂTIMENT : SE POSER LES BONNES QUESTIONS ET
AGIR PAR ÉTAPE
Le projet résulte d’une réflexion globale sur l’exploitation, son environnement, les conditions de travail, le confort des animaux ... Autant de
questions à se poser et à résoudre.

➜ AMÉNAGER – AGRANDIR – CONSTRUCTION NOUVELLE ?


L’utilisation des anciens bâtiments avec aménagement si nécessaire, la proximité de maisons de tiers, l’avenir de l’exploitation par rapport à
l’habitation (village), déterminent les possibilités de construction sur place ou la nécessité de délocalisation.

➜ PROPRIÉTAIRE OU FERMIER ?
La situation juridique entraîne une demande d’autorisation de construire par le fermier auprès du propriétaire en précisant la nature,
l’implantation et le montant financier du projet.

➜ NATURE, NOMBRE D’ANIMAUX, OUVRAGES ANNEXES, ÉVOLUTION PROBABLE ?


Le nombre et la surface des bâtiments avec les accès détermineront l’espace nécessaire pour l’implantation et le choix de la parcelle.

➜ DISSOCIER L’HABITATION DES BÂTIMENTS D’EXPLOITATION ?


Choix personnel à conseiller et à réaliser si possible pour créer un cadre de vie agréable.

➜ CHOIX DE L’EMPLACEMENT ?
• Existence ou distance des réseaux eau potable et EDF
• Orientation des bâtiments si face ouverte
• Intégration au site selon la pente et les travaux de nivellement, organisation des bâtiments
• Prise en compte de l’impact visuel du projet et des répercussions d’éventuelles nuisances pour les voisins (bruit, odeur, ...)
• Liaison du projet entre la voirie et les bâtiments existants

➜ CONSEILS TECHNIQUES – PROJET ARCHITECTURAL ?


• Mise en relation avec les conseillers bâtiment et élevage (Chambre d’Agriculture et Groupements de Producteurs)
• Concertation avec l’architecte
• Participation aux visites Portes Ouvertes Bâtiments
• Elaboration d’un avant-projet technique et architectural
• Avis du Conseiller de Gestion sur la faisabilité du projet sur le plan économique

➜ DEVIS – PLAN DE FINANCEMENT


• L’établissement d’un avant-projet permet le chiffrage des travaux par des entreprises sur une même base de calcul ou des fournitures à
mettre en œuvre
• Prendre en compte les délais d’obtention des aides dans le cadre du financement du projet et s’assurer de l’accord de l’établissement
bancaire
• Devis signés avec délais de réalisation et date de garantie de prix
• Délai d’obtention du permis de construire (3 mois et plus si avis de l’architecte des Bâtiments de France)
• Avis de la DSV et de la DDASS
• Mise à disposition des prêts (attention aux taux d’intérêt des prêts-relais)

➜ MISE EN ŒUVRE
• La date souhaitée pour la mise en service entraîne un calendrier pour les travaux à convenir avec les entrepreneurs
• Importance et nature des travaux réalisés en auto-construction (attention au temps passé au détriment de la conduite de l’exploitation)

➜ AUTRES
• Obligation d’affichage du permis de construire
• Déclaration de début et de fin de travaux
• Nécessité de prendre une assurance construction pour d’éventuels recours si malfaçon

Un but à atteindre : construire un bâtiment fonctionnel, économique, agréable à vivre.

Construire un bâtiment en élevage bovin 3


B/ ÉTAPES À SUIVRE POUR CONSTRUIRE UN BÂTIMENT D’ÉLEVAGE

DÉMARCH E ADM I N ISTRATIVE DÉMARCH E TECH N IQU E

ETUDE PRÉALABLE
Demande d’un certificat d’urbanisme avec opération déterminée (non Réalisation avant-projet bâtiment avec le technicien spécialisé en
obligatoire mais parfois nécessaire notamment lors d’un achat de bâtiment d’élevage comprenant :
parcelle, projet de voirie…) • Analyse du projet agricole avec définition des objectifs à court et moyen
Imprimé à retirer et à déposer en mairie (délai maximum de réponse terme
par DDE : 2 mois). - Conduite d’élevage et système fourrager
- Main d’œuvre et organisation du travail
- Matériel et bâtiments existants
• Étude des alternatives techniques envisageables
• Recherche de la parcelle susceptible d’accueillir le bâtiment
• Visites de bâtiments plus ou moins récents
• Détermination de la capacité totale d’investissement
• Devis entreprise ou chiffrage par le technicien bâtiment selon le
département
Réalisation de l’étude économique et fiscale : P.I. - D.J.A.

PASSAGE CDOA
- Établissement des plans définitifs - Consultation de différentes entreprises pour chaque corps de métiers
- Demande de permis de construire à déposer ou à envoyer en mairie, - Analyses des devis et vérification des attestations d’assurance de
et simultanément déclaration ou demande d’autorisation auprès du garantie décennale
service installations classées de la Préfecture - Évaluation des possibilités d’auto-construction
- Etude d’impact si élevage soumis aux installations classées, régime
de l’autorisation
- Délai de réponse de la DDE : 3 mois

ACCEPTATION PERMIS DE CONSTRUIRE


- Dépôt du dossier de demande de subvention à la DDAF ( État, Union - Souscription obligatoire d’une assurance dommages ouvrages par le
Européenne, Conseil Régional et Conseil Général ) maître d’œuvre (éleveur)
- Affichage du permis de construire - Acceptation des marchés : signature des devis ou bons de commandes
- Récépissé de dépôt du dossier de demande de subvention délivré - Demande d’autorisation de financement à la DDAF
par la DDAF autorisant à commencer les travaux
- Déclaration d’ouverture de chantier déposée à la mairie qui transmet
à la DDE
- Engagement des travaux : ouverture du chantier à signaler à la DDAF - Réalisation des travaux : soit entreprise - soit auto-construction
suivant département - Garantie décennale exigée pour charpente et fosses
- Demande d’un acompte de subvention jusqu’à hauteur de 80 % de la - Attention aux litiges éventuels lorsqu’il y a auto-construction en cas de
subvention en 2 acomptes maximum malfaçon
- Permis modificatif si les travaux réalisés sont non conformes au
permis de construire

FIN DES TRAVAUX


- Déclaration de fin d’achèvement des travaux à déposer à la mairie - Réception des travaux avec entreprises
- Le délai de réalisation des travaux est de 2 ans après le démarrage du
chantier (déclaration faite à la DDAF)

CERTIFICAT DE CONFORMITÉ
- Demande du solde des subventions

4 Guide pratique de l’éleveur


LE FINANCEMENT
DES BÂTIMENTS D’ÉLEVAGE
A/ LES SUBVENTIONS
Méthode d’évaluation du montant du projet, du plafond et du montant subventionnable
➜ COÛT RÉEL :
C’est celui qui ressort de l’ensemble des devis établis par les différents corps de métier ou un organisme habilité, auquel s’ajoute la main
d’œuvre personnelle qui peut être prise en compte ou non à hauteur de 20 % ou 50 % des fournitures, selon les financeurs du projet. La
D.D.A.F. vérifie alors que l’ensemble ne dépasse pas le coût entreprise.

➜ DÉTERMINATION DU MONTANT ÉLIGIBLE DU PROJET AU TITRE DU PMBE (PLAN DE MODERNISATION DES BÂTIMENTS
D’ELEVAGE) ET DES PI (PLANS D’INVESTISSEMENT) :
Plafond éligible du PROJET base de 150 000 €/UTH, dans la limite de 2 UTH par exploitation et de 3 exploitations regroupées au
maximum.
Ce plafond éligible sert de valeur d’écrêtement au montant du projet retenu pour le calcul des aides et des droits à prêts bonifiés.

➜ DÉTERMINATION DU PLAFOND SUBVENTIONNABLE :


Le plafond subventionnable au titre du Plan Bâtiment ou PMBE est de :

PMBE CONSTRUCTION NEUVE RENOVATION


ZONES Montant subventionnable maximum Montant subventionnable maximum
Hors zone montagne 90 000 € 60 000 €
Zone montagne 100 000 € 70 000 €

par part PAM ou PI (Plan d’investissement). Pour les GAEC, ce montant peut être multiplié par le nombre d’exploitations regroupées dans la
limite de 3. Un sur-plafond limité à 50 000 € par dossier est autorisé pour les investissements spécifiques suivants :
- Insertion paysagère (co-financée par le Conseil Régional).
- Ateliers de transformation à la ferme des produits issus de l’activité d’élevage bovin et ovin (co-financé par les collectivités territoriales). La
transformation en élevage caprin est incluse dans le PMBE.
- Gestion des effluents hors zones vulnérables (co-financé par les collectivités territoriales)
Dans le cas d’un dossier de rénovation avec demande d’accès à un des sur-plafonds, le montant subventionnable maximum applicable ne
pourra pas dépasser le montant maximum défini pour les constructions neuves, soit 90 000 € hors zone de montagne et 100 000 € en
zone de montagne.
On ne peut accéder qu’à un seul sur-plafond par dossier.
La gestion des effluents d’élevage en zone vulnérable est exclusivement financée par le PMPOA2.
Dans le cas de projet de construction neuve en litière paillée accumulée, il est appliqué un abattement forfaitaire de 12,5 % sur le montant
total des investissements matériels retenus (avant prise en compte de la main d’œuvre personnelle de l’éleveur).
Dans les autres cas, cet abattement forfaitaire est fixé à 37,5 % du montant des investissements retenus au titre de la gestion des effluents.
Pour les autres aides bâtiments hors PMBE (financeurs Collectivités Territoriales, Offices, etc…), on se reportera au plafond maximum
subventionnable défini dans les conventions ou règlements. La plupart des investissements aidés hors plan bâtiment d’élevage sont limités
à 15 000 €.

➜ INVESTISSEMENT ÉLIGIBLE
- Si le coût réel est inférieur au plafond subventionnable, c’est le coût réel qui est retenu,
- Si le coût réel est supérieur au plafond subventionnable, c’est le plafond administratif qui est retenu.
➜ LES TAUX D’AIDE POUR LES INVESTISSEMENTS SUBVENTIONNABLES : SE REPORTER AUX TABLEAUX ANNEXÉS À CE GUIDE
DE L’ÉLEVEUR

➜ LE TAUX GLOBAL D’AIDE SUR DOSSIER :


Les taux plafonds d’aides publiques, tous financements cumulés, sont fixés à :
- 40 % hors zone défavorisée (50 % pour les J.A.),
- 50 % en zone défavorisée (60 % pour les J.A.).
La subvention équivalente (ou bonification) du montant des prêts bonifiés affectés à l’investissement s’ajoute aux aides directement versées
à l’éleveur. Le total des aides est ramené en % du total du montant subventionnable.

Construire un bâtiment en élevage bovin 5


LES SUBVENTIONS

Procédure d’instruction du dossier de demande de subvention :


• Cas du PMBE : le demandeur peut commencer les travaux dès réception de l’accusé de réception de dépôt du dossier.
La D.D.A.F. dispose d’un délai de 2 mois pour délivrer le récepissé de dossier complet.
La D.D.A.F. dispose d’un délai de 6 mois pour instruire le dossier et notifier la subvention à compter de la date à laquelle le dossier est
réputé complet. Ce délai peut être prorogé pour raisons exceptionnelles.
Le demandeur dispose au maximum d’un délai d’un an à compter de la notification de subvention pour démarrer les travaux. Il doit adresser
à la D.D.A.F. la déclaration de commencement des travaux.
Le demandeur dispose d’un délai de deux ans à compter de la date de déclaration de début des travaux en D.D.A.F. pour achever les travaux
et fournir le certificat de conformité DDE.
Paiements : en 2 acomptes pour au maximum 80 % du montant de l’aide, et paiement du solde après visite de la D.D.A.F.
• Autres aides : le demandeur peut commencer les travaux dès réception de la notification de l’aide.
Dans tous les cas : fournir pour les demandes de paiement des factures acquittées

Contenu du dossier de demande de subvention


Exemplaire de la demande, accompagné des pièces suivantes :
- l’arrêté de permis de construire ou la déclaration de travaux
- le plan de situation et le plan de masse des travaux
- le plan des aménagements intérieurs
- pour les travaux de rénovation, le plan avant travaux et après travaux
- les devis estimatifs détaillés des travaux ; 2 situations possibles :
1) les investissements de gestion des effluents sont inclus dans le plan bâtiment : des devis séparés doivent être présentés
2) la gestion des effluents est financée par le PMPOA2 : ces investissements ne doivent pas figurer sur les devis présentés au plan
bâtiment.
- ne doivent pas figurer sur ces devis les travaux financés dans le cadre d’autres procédures telles que les CAD …
- joindre un récapitulatif des dépenses en fournitures de matériaux pour chaque investissement faisant appel à de la main-d’œuvre de
l’éleveur
- la copie du dernier avis d’imposition ou de non-imposition (pour les sociétés : avis de chacun des membres)
- un justificatif de paiement des cotisations fiscales émis par la trésorerie
(impôt sur sociétés et impôt sur le revenu - si société ; pour chaque membre – au centre des impôts sur présentation des avis
d’imposition)
- en cas de non affiliation à la MSA, un justificatif de paiement des cotisations sociales au 31 janvier de l’année de la demande (ou échéancier
négocié
- le feuillet spécifique relatif à la viabilité économique de l’exploitation
- le cas échéant, l’autorisation du propriétaire (si ce n’est pas le demandeur)
- le cas échéant, le récépissé de déclaration ou l’arrêté d’autorisation au titre des installations classées
- relevé(s) d’identité bancaire ou postal (2 relevés pour une demande au plan bâtiment, plus 1 par financeur)
- un exemplaire des statuts ou l’extrait de l’imprimé Kbis si l’exploitant est une personne morale
- le cas échéant, le feuillet spécifique relatif aux collectivités territoriales
Dans le cas où le demandeur n’a pas de numéro PACAGE, il devra compléter son dossier par une copie d’une pièce d’identité s’il est une
personne physique et par un exemplaire des statuts ou l’extrait de l’imprimé Kbis s’il est une personne morale

Les investissements éligibles au Plan Bâtiment (PMBE)


Les investissements éligibles peuvent concerner :
- la rénovation d’un bâtiment existant ou
- la construction neuve ou l’extension d’un bâtiment existant
Les bâtiments d’alpage (ou d’estives) sont éligibles au dispositif.
L’agriculteur peut exécuter lui-même une partie des travaux : dans ce cas, la main d’œuvre est prise en compte pour le calcul de l’aide.
Cependant, pour des raisons de sécurité, certains travaux comportant un risque pour l’éleveur ou son exploitation ne sont pas retenus en cas
d’auto-construction (électricité, plomberie, constructions de charpente et fosses).

6 Guide pratique de l’éleveur


LES SUBVENTIONS

Postes éligibles
POUR LE LOGEMENT DES ANIMAUX :
• le terrassement, les réseaux divers,
• l’ossature, la charpente, la toiture, le bardage… (avec garantie décennale sauf pour tunnels)
• les tunnels destinés au logement des animaux,
• les aires d’attente et d’exercice pour les animaux,
• les équipements visant à une amélioration des conditions sanitaires d’élevage et de surveillance : filets brise-vents, aération, ventilation,
télésurveillance,
• les équipements visant à l’amélioration des conditions de manipulation des animaux et de la qualité : équipements de contention, tri et
pesée,
• les aménagements et équipements fixes intérieurs : logettes, cornadis, équipements de distribution de l’alimentation (ex : tapis
d’affouragement, mangeoires, abreuvoirs, impluvium), barrières.
En dehors du logement des animaux, d’autres investissements sont éligibles :
• les locaux sanitaires et leurs équipements : nurserie, aire d’isolement, local de quarantaine, de contention,
• locaux de traite et de stockage du lait et leurs équipements, à l’exclusion des tanks à lait,
• les équipements de traitement des effluents peu chargés en lien avec les locaux de traite (systèmes validés),
• les équipements extérieurs liés à la contention des animaux,
• les aménagements des abords de bâtiments : voirie, quais, accès véhicules,
• les constructions et les équipements de stockage de fourrage ; silos à grain et à fourrage, tunnels à fourrage, installations de séchage en
grange,
• les ateliers de transformation à la ferme (soit par PMBE ou Collectivités Territoriales),
• la mise en conformité des installations électriques,
• les prestations d’architecte et de maîtrise d’œuvre.

Gestion des effluents d’élevage


En dehors des zones vulnérables : financement par le PMBE possible s’il s’agit d’une construction neuve ou financement par les Collectivités
Territoriales pour une rénovation

POSTES ÉLIGIBLES :
• ouvrages de stockage des effluents,
• réseaux et matériels fixes de transfert,
• gestion des eaux pluviales,
• étanchéité des ouvrages de stockage des effluents et des silos,
• couvertures d’exercice (seulement en gestion effluents sur Collectivités Territoriales),
• traitement des effluents peu chargés (systèmes validés),

➜ en Zone vulnérable, financement sur le PMPOA 2 uniquement

NB : liste non limitative ; d’autres sources de financement autres que le PMBE permettent d’intervenir sur des
investissements ciblés tels que TRAITE OU LAITERIE, AMENAGEMENT-EQUIPEMENT ou ÉLEVAGE LAIT ou VIANDE,
en production HORS-SOL porcins, volailles, veaux batterie ou dans le cadre de la DIVERSIFICATION.
CONSULTER VOS CHAMBRES d’AGRICULTURE, votre CONTRÔLE LAITIER et vos ORGANISMES ÉCONOMIQUES

Construire un bâtiment en élevage bovin 7


B/ LE FINANCEMENT DANS LE CADRE D'UN PLAN D’INVESTISSEMENT (PI)
C’est une programmation pluriannuelle d’investissements dont la durée est limitée à 5 ans et pour laquelle peuvent être demandés des prêts
bonifiés à l’agriculture et des prêts spéciaux de modernisation auxquels l’agrément de ce plan ouvre l’accès.
Exemple d’investissements finançables :
• Constructions et aménagements de bâtiments,
• Acquisition de matériel,
• Frais d’études et honoraires dans la limite de 12 % des investissements matériels.
Les bénéficiaires : l’exploitant à titre principal … il peut céder son droit à prêt au bailleur réalisateur de l’investissement.
Réalisation d’un P.I. :
Contacter votre technicien pour élaborer et déposer un dossier (dont étude économique) auprès de votre D.D.A.F. qui adresse un exemplaire
du dossier à l’établissement de crédit choisi par l’exploitant. Celui-ci analyse les aspects financiers et réglementaires et présente ses conclusions
lors de l’examen du dossier en commission départementale. Après avis de la CDOA, le Préfet décide si le dossier est ou non recevable.

Les prêts pour financer un projet bâtiment


Taux et Durée maximale des prêts
CONDITIONS
Zone défavorisée Autre zone
PSM 3% 4%
(conditions normales) 12 ans 9 ans
PSM 1% 2,5 %
(conditions particulières J.A.) 12 ans 9 ans
PSE
4% 4%
12 ans 9 ans
Durée maximale des Prêts 15 ans en règle générale
20 ans pour les investissements immobiliers (bâtiments, plantations …)
72 000 euros par UTH dans la limite de 2 UTH par exploitation
Cas particuliers :
• pour les GAEC, montant maximum des PSM égal au produit du nombre d’UTH du GAEC
Plafond des PSM
x 72 000 , dans la limite de 2 UTH par exploitation et de 3 exploitations
• Investissements de protection et d’amélioration de l’environnement non éligibles au
PMPOA : montant du déplafonnement 19 100  par UTH et 38 500  par exploitation.
Encours plafond de 58 500  par exploitation avec un maximum de 3 exploitations regroupées
Plafond des PSE
par GAEC
Quotité des prêts PSM : 90 % pour les biens immobiliers
(si aide, quotité appliquée sur le montant PSM : 80 % pour les investissements en matériel
HT projet après déduction des aides PSM : 100 % pour les biens mobiliers hors matériels
publiques) PSE : 70 % dans tous les cas

P.S.M. : Prêts Spéciaux de Modernisation - P.S.E. : Prêts Spéciaux Elevage

La réalisation d’un P.I. permet de bénéficier d’une bonification


d’intérêt (appelée Subvention Equivalente) intégrée comme aide
dans le cas d’un investissement bâtiment. Si l’éleveur est au taux
maximum d’aide sur son projet, il peut choisir, soit de maintenir son
prêt bonifié, auquel cas, la subvention PMBE versée sera réduite,
soit de réduire ou de ne pas demander de prêts bonifiés.
DEBLOCAGE DES PRETS : un « avis technique » est envoyé à chaque
éleveur ayant effectué une demande d’aide PMBE. Cet avis technique est
à transmettre à la banque qui demandera une autorisation de financement
à la D.D.A.F. pour vous débloquer le montant (au prorata des factures
présentées sur le montant total éligible de l’investissement).

8 Guide pratique de l’éleveur


C/ LES CONDITIONS D’ACCÈS AUX AIDES ET AUX PRÊTS
• Exploitant ou société dont l’objet est la mise en valeur directe d’une exploitation agricole et dont plus de 50 % du capital social est détenu
par des associés exploitants, dès lors que l’exploitant ou un des associés de la société (appelé « associé référent ») répond aux conditions
suivantes :
- être âgé de 18 ans,
- être de nationalité française,
- justifier de connaissances et de compétences professionnelles suffisantes (diplôme équivalent ou supérieur au BEPA ou BPA, ou participation
effective de 5 ans aux travaux agricoles de l’exploitation, ou formation adaptée),
- retirer au moins 50 % de son revenu professionnel global de l’activité agricole en zone de plaine, au moins 30 % en zone défavorisée.

D’une manière générale, c’est l’exploitant qui dépose le dossier et réalise les travaux.
Les propriétaires bailleurs de biens fonciers à usage agricole, lorsque le preneur remplit les conditions d’obtention de la subvention, ainsi
que les fondations, associations sans but lucratif et les établissements d’enseignement et de recherche agricole peuvent bénéficier de ce
dispositif.

CAS DES INSTALLATIONS sans D.J.A.


Pas d’accès aux aides PMBE – OFIVAL – CONSEIL REGIONAL sauf pour les demandeurs
Moins de 5 ans d’activité qui ont un diplôme, un titre, ou un certificat de niveau égal ou supérieur au BEPA
(formation C.F.P.P.A. possible) ou BPA.

Accès aux aides en justifiant d’une participation à l’exploitation en qualité de non salarié
Avec 5 ans d’activité ou soit de salarié sur une exploitation.

Construire un bâtiment en élevage bovin 9


LA RÉGLEMENTATION
A/ SEUILS DE CLASSEMENT
Règlement Installations Classées pour la Protection de l’Environnement
Sanitaire ICPE
Départemental
RSD Déclaration Autorisation

VEAUX DE BOUCHERIE ET BOVINS A L’ENGRAISSEMENT moins de 50 50 à 400 plus de 400

VACHES LAITIERES (hors génisses) 4 à 49 50 à 100 plus de 100

50 à 100
4 à 49 plus de 100
si réf ≥ 300 000 kg de lait/an
TROUPEAUX MIXTES 50 à 100 si référence ≥ 300 000 kg
plus de 100
et réf < 300 000 kg de lait/an
et réf < 300 000 kg de lait/an

VACHES NOURRICES (hors génisses) 4 à 99 à partir de 100 non concerné

PORCS* en stabulation ou en plein air (animaux-équivalents) 6 à 49 50 à 450 plus de 450

VOLAILLES** (quel que soit l’âge) (animaux-équivalents) 51 à 4 999 5 000 à 30 000 plus de 30 000

LAPINS (de + de 30 jours) 51 à 1 999 2 000 à 6 000 plus de 6 000


En projet au 31/03/06 :
LAPINS (animaux sevrés) 51 à 2 999 3 000 à 19 999 plus de 20 000

Nombre maximum (et non pas moyen) d’animaux présents simultanément sur l’ensemble des bâtiments d’un même site d’exploitation (et non pas le nombre de places existantes)

* Porcs ** Volailles
• 1 porc à l’engrais et animal en multiplication = 1 animal équivalent (AE) • Palmipèdes gras en gavage = 7 animaux équivalents (AE)
• 1 reproducteur (truie et verrat) = 3 animaux équivalents (AE) • Dindes – oies = 3 animaux équivalents (AE)
• 1 porcelet sevré < 30 kg avant engraissement = 0,2 animal équivalent (AE) • Dindes légères = 2,20 animaux équivalents (AE)
• Dindes lourdes = 3,50 animaux équivalents (AE)
• Canards = 2 animaux équivalents (AE)
• Poules, poulets, faisans, pintades = 1 animal équivalent (AE)
• Poulets légers = 0,85 animal équivalent (AE)
• Poulets lourds = 1,15 animaux équivalents (AE)
B/ DISTANCES D’IMPLANTATION • Pigeons, perdrix
• Cailles
=
=
0,25 animal équivalent (AE)
0,125 animal équivalent (AE)
• Coquelets = 0,75 animal équivalent (AE)
S’appliquent aux :
- Bâtiments : locaux d’élevage, couloirs et surfaces sur lesquels les animaux sont présents même temporairement, enclos de porcs en plein air, volières
avec densité > 0,75 AE.
- Bâtiments annexes : stockage de paille et fourrage (sec et ensilage), aliments pour animaux. Evacuation, stockage, traitement de tous effluents. Salle
de traite.
Applicable aux nouveaux bâtiments et annexes et nouvelles extensions. - Non applicable si mise en conformité ou reconstruction.

Règlement Sanitaire Départemental Installations Classées pour la Protection de


(RSD) l’Environnement ICPE
- Habitation des tiers ou local habituellement 100 m
occupé par des tiers 50 m Dérogations préfectorales sauf pour ICPE
- Stades "Autorisation"
100 m pour les élevages porcs sur lisiers 50 m si bovins sur litière
25 m en zone de Montagne
- Terrains de campings agréés 50 m pour les ensilages sur sol bétonné, avec 15 m pour la paille et le fourrage
stockage des jus (prévention incendie)
(dossier technique et économique avec mesures
compensatoires)
- Zones destinées à l’habitation 50 m pour les volières (dont la densité est inférieure à 0,75 Animaux Equivalents/m2)
50 m pour les enclos palmipèdes et pintades
20 m pour les enclos des autres volailles
50 m pour les porcs en plein air
 Puits, forages, sources, stockage des eaux, 35 m
rivages, berges des cours d’eau 20 m enclos palmipèdes - 10 m enclos volailles (d ≤ 0,75 AE/m2)
 Lieux de baignade 200 m 200 m
 Zones aquacoles 200 m
 En amont des piscicultures en installations
classées sauf dérogations liées à la topographie 200 m 500 m (sauf dérogations liées à la topographie)

10 Guide pratique de l’éleveur


ENVIRONNEMENT
C/ DISTANCES MINIMALES D’ÉPANDAGE DES DÉJECTIONS
RSD Installation Classée ICPE
Délais d’enfouissement
Type d’effluents Distance Distance après épandage sur
terres nues
Compost élaboré conformément à la réglementation
(2 retournements ; Température > 55° : 15 10 m Non imposé
jours ou Température > 50° : 6 semaines.
Prise de température hebdomadaire – cahier
d’enregistrement

Lisiers et purins lorsqu’un dispositif permettant 50 m 15 m Immédiat


l’injection directe dans le sol si enfouissement
est utilisé dans les 24 h
- Habitation de
tiers ou local
habituellement Fumiers bovins et porcins compacts non susceptibles 100 m
occupé par des tiers d’écoulement, après un stockage (50 m si effluents 50 m 24 h
d’au minimum deux mois dans les bâtiments. désodorisés ou
- Stade Effluents après traitement et/ou procédé atténuant les enfouis)
odeurs
- Terrain de camping
agréé (à l’exception Autres fumiers de bovins et porcins
de camping à la Fumiers de volailles après un stockage d’au minimum
ferme) 2 mois dans les bâtiments
Fientes à plus de 65 % de matière sèche 100 m 50 m 12 h
Lisiers et purins lorsqu’un dispositif permettant un
épandage au plus près de la surface du sol du type
pendillards est utilisé
Eaux blanches et vertes

Autres cas, dont fientes supérieures à 100 m 100 m 24 h


65 % de matière sèche non enfouies dans les 12 heures

D/ EAU ET ÉPANDAGE
Distance minimale d’épandage des fumiers, compost, lisier et autres effluents d’élevage

RSD ICPE

Puits, forages, sources, stockage des eaux, rivages et berges des 35 m 35 m


cours d’eau 200 m si pente > 7% et absence de (et 10 m si bande enherbée ou
plan d’épandage boisée ne recevant aucun intrant)

Lieux de baignade 200 m 200 m


(50 m pour compost conforme à la
réglementation)

Points de prélèvement d’eau pour l’alimentation humaine 35 m 50 m

En amont des piscicultures en installations classées 500 m

Construire un bâtiment en élevage bovin 11


PRÉCONISATIONS TECHNIQUES POUR
A/ RECOMMANDATIONS DIMENSIONNELLES POUR LE LOGEMENT DES VACHES
LAITIÈRES ET GÉNISSES

Stabulation paillée Logettes (larg x long)

Aire paillée * Aire paillée en Largeur de raclage Avec couloir paillage Sans couloir
(en m²) pente 8 à 9% (en m²) (en m) (en m) (en m)

Vaches laitières 6à7 6à7 3,5 à 4 1,25 x 2,30 1,25 x 2,60

Génisses 6 mois et + 2,5 2,5 2,5 0,80 x 2

Génisses 12 mois et + 3à4 3à4 2,5 0,90 x 2,1

Génisses 18 mois et + 4à5 4à5 3 1,05 x 2,3

Génisses 24 mois et + 5à6 5à6 3 1,15 x 2,3

* Ce système est plus adapté pour des animaux à l’engraissement, cependant il peut permettre une économie de paille.

Pour un troupeau de vaches laitières il est fortement recommandé d’associer une aire d’exercice avec une aire paillée.

Vue d’ensemble

Logettes paillées face au mur

Détail de fixations

12 Guide pratique de l’éleveur


LE LOGEMENT DES VACHES LAITIÈRES
B/ DIMENSIONS DES PRINCIPAUX TYPES DE SALLES DE TRAITE
PRINCIPALES DIMENSIONS RECOMMANDÉES (EN M) (1)
Salle de traite par
Salle de traite épi Salle de traite épi 50° Salle de traite tandem
l’arrière

Largeur de quai 1,50 2,00 4,50 à 5,00 1,80

Largeur de salle de traite 5,00 6,00 11,00 à 12,00 5,60 à 6,00

PAS (2) 1,10 à 1,20 0,8 à 0,9 0,70 à 0,80 2,50

Longueur de salle de traite n PAS + 3,20 n PAS + 3,20 n PAS + 2,00 n PAS + 2,00

(1) ces dimensions varient légèrement selon les constructeurs Source : Institut de l’élevage, Chambres d’Agriculture Grand Ouest
(2) le PAS correspond à la distance entre deux éléments répétitifs (deux mamelles, deux faisceaux trayeurs, …)

NB : Prévoir une hauteur sous plafond en fonction du modèle choisi (lisses rotatives)

CADENCES HORAIRES PERMISES POUR 3 TYPES DE SALLES DE TRAITE, DOUBLE ÉQUIPEMENT ET LACTO EN LIGNE BASSE
(NOMBRE DE VACHES TRAITES/HEURE)

Salle de traite par l’arrière


Nombre de postes Salle de traite épi (VL/h)
(VL/h)
Salle de traite tandem (VL/h)

2X3 30-35 NC 40-45 (1)

2X4 35-45 NC 50-60 (1)

2X5 45-55 (1) NC 55-75 (1) (2)

2X6 50-65 (1) 55-70 (1) NC

2X8 65-80 (1) (2) 70-85 (1) (2) NC

2 X 10 75-85 (1) (2) 80-90 (1) (2) NC

2 X 12 80-100 (1) (2) 85-105 (1) (2) NC

Source : Institut de l’élevage, Chambres d’Agriculture Grand Ouest


NC : équipement non conseillé
(1) avec dépose automatique
(2) avec deux trayeurs pendant toute ou partie de la traite

NB : Dans le cas des simples équipements en salle de traite TPA, il faut prévoir deux postes supplémentaires par rapport à une salle de traite
épi double poste pour une même cadence de traite horaire.

HAUTEUR DES QUAIS SELON LA TAILLE DU TRAYEUR ET LE TYPE DE SALLE DE TRAITE (EN M)
Type de salle de traite
Taille du trayeur Salle de traite épis
avec plain pied
épi et tandem par l’arrière

< 1,55 0,75 0,85

1,56 à 1,65 0,80 0,90

1,66 à 1,75 0,85 0,95

1,76 à 1,85 0,90 1,00

> 1,85 0,95 1,05

Construire un bâtiment en élevage bovin 13


C/ CONCEVOIR UNE LAITERIE

LE POSITIONNEMENT :
Dans un premier temps on s’appliquera à trouver la meilleure orientation possible, celle permettant d’avoir le meilleur ensoleillement
(sud-est).
L’accès du laitier est également à privilégier, avec un cheminement aisé jusqu’à la zone de stationnement, et indépendant des circuits
de déjections et des animaux. La zone de chargement sera composée d’une plate-forme bétonnée d’environ 20 m2 résistant à de forts
tonnages :
• prévoir un empierrement sur un minimum de 30 cm
• la couche de béton sera de 15 cm avec une, voire deux nappes de treillis.

LES DIMENSIONS ET L’ORGANISATION :


Les dimensions de la laiterie dépendent de la taille du troupeau et plus précisément du quota, puisque ces éléments conditionnent la taille
du tank.
Les laiteries attribuent un tank de 1000 litres par tranche de 100 000 litres de lait.
Les surfaces à prévoir varient en fonction de la capacité du tank (de 4 à 8 m2).
Prévoir une porte suffisamment large (minimum 2 m de large sur 2,10 m de haut).
Il faut donc prévoir une surface 20 à 30 m2 pour une laiterie. De plus, un local de stockage en annexe servira à entreposer petits matériels et
fournitures.

• Les sols doivent pouvoir être nettoyés


facilement
• Le local doit être lumineux et bien ventilé
• L’accès plain-pied avec la fosse de traite
facilite le travail

LE CHOIX DES MATERIAUX


LES SOLS :

Matériaux Conditions d’utilisation Observations Coût entreprise

Béton taloché B35 Classe 5b Finition talochée 30 €/m2

Chape avec durcisseur Prévoir un primaire Finition talochée 25 €/m2


d’accrochage ou sablage quartz + 1,5 €/m2

Carrelages antidérapants Prévoir des joints anti-acides Exclusivement des grès


50 à 60 €/m2
cérame

Résine Epoxy + silice Surface d’accroche en très Respecter le délai de mise en


bon état service
Utiliser un primaire 50 à 60 €/m2
Température de mise en
œuvre > 12°c

14 Guide pratique de l’éleveur


CONCEVOIR UNE LAITERIE

LES MURS :
Matériaux Conditions d’utilisation Observations Coût entreprise
Enduit lisse Utiliser un hydrofuge Prévoir un enduit extérieur 30 €/m2
Carrelage Utiliser un matériau non gélif
Utiliser une plinthe à gorge 50 € /m2
arrondie
Panneaux plastique PET, PVC Pose sur tous supports Raccords avec profils
30 € /m2
Respecter les règles de pose Idéal en rénovation

Porte laiterie PVC Enduit lisse hydrofuge

Les peintures Conditions d'utilisation Observations Coût entreprise

Acryliques Dilution à l’eau


Séchage rapide A utiliser en partie haute des murs 7 € /m2
Faible résistance aux nettoyages

Polyuréthanes Résistante aux agressions chimiques Parties basses de laiteries et salles de traites 10 € /m2

Epoxydiques Très bonne résistance mécanique et chimique


Parties basses 18 € /m2
Respecter les conditions d’application

LES PLAFONDS :
Matériaux Conditions Observations Coût entreprise
d’utilisation

Contreplaqué
En grenier avec Epaisseur 10 mm 40 € /m2
Marine
solivage adapté 22 mm 30 € / m2
ou agglo hydrofuge

Polyuréthane avec Pouvoir isolant


Plafond
1 face alu élevé
suspendu ou 25 € /m2
Faible résistance
sous toiture
aux chocs

Lambris plastique Lames à clipser Plafond isolant suspendu


Simple à mettre Non isolant 30 € /m2
en œuvre

Construire un bâtiment en élevage bovin 15


VACHES LAITIÈRES

D/ DIFFÉRENTS TYPES D’AGENCEMENTS POSSIBLES POUR VACHES LAITIÈRES


(PLANS TYPES SIMPLIFIÉS)
■ Alimentation ■ Aire de couchage des animaux
■ Aire d'exercice ■ Bloc traite : salle de traite - laiterie - veaux - isolements

Stabulations libres à logettes

Stockage des déjections


Fumier, Purin ou Lisier

Stockage des déjections


Fumier, Purin ou Lisier

Stockage des déjections


Fumier, Purin ou Lisier
Stockage des déjections
Fumier, Purin ou Lisier

Stockage des déjections


Fumier, Purin ou Lisier

16 Guide pratique de l’éleveur


VACHES LAITIÉRES

Stockage des déjections


Fumier, Purin ou Lisier

Stockage des déjections


Fumier, Purin ou Lisier
Stockage des déjections
Fumier, Purin ou Lisier

Stockage des déjections


Fumier, Purin ou Lisier Stockage des déjections
Fumier, Purin ou Lisier

Construire un bâtiment en élevage bovin 17


VACHES LAITIÈRES

Stabulations libres paillées

Stockage des déjections


Fumier, Purin ou Lisier
Stockage des déjections
Fumier, Purin ou Lisier

Stockage des déjections


Fumier, Purin ou Lisier
Stockage des déjections
Fumier, Purin ou Lisier

Stockage des déjections


Fumier, Purin ou Lisier

REMARQUES
Pour le logement des grands troupeaux (> 80 VL), il est
possible, aussi bien pour les stabulations libres à logettes
que sur aire paillée, de créer de part et d’autre d’un
couloir d’alimentation central, deux modules identiques
de logement des animaux. Le bloc traite se situant d’un
côté, obligation sera faite de transférer un lot de vaches
pour la traite de l’autre côté du couloir d’alimentation
(passage par l’extérieur du bâtiment éventuellement).

18 Guide pratique de l’éleveur


PRÉCONISATIONS TECHNIQUES
POUR LE LOGEMENT
DES VACHES ALLAITANTES
A/ RECOMMANDATIONS DIMENSIONNELLES POUR LE LOGEMENT DES VACHES
ALLAITANTES ET DES GÉNISSES

• Logement des vaches allaitantes Surface aire Profondeur Largeur de béton


(largeur cornadis 0,83 m) de vie aire paillée

Stabulation libre paillée 10 - 12 m² 13 - 15 m


Stabulation libre paillée + aire bétonnée autonettoyante 10 - 12 m² 12 – 15 m 2–3m
Stabulation libre paillée + aire bétonnée raclée 10 - 12 m² 12 – 14 m 3 – 3,5 m
Stabulation libre paillée + béton de stabilité 10 - 12 m² 13 – 15 m 4m

• Logement génisses 1 – 2 ans Surface aire de Profondeur aire Largeur de béton


(largeur cornadis 0,62 m) vie paillée

Stabulation paillée 6 – 7 m² 10 m --
Stabulation paillée + aire bétonnée en pente 5,5 m² 9m 2m

• Logement élèves 1 an Surface aire de Profondeur aire Largeur de béton


(barre au garrot) vie paillée

Stabulation paillée 4 – 5 m² 8 - 10 m --
Stabulation paillée + aire bétonnée 4 - 5 m² 8m 1,80 m

• Stabulation libre à logettes

Longueur stalle avec couloir de paillage 2,30 m


Couloir de paillage 2,7 à 3 m
Largeur logette 1,20 m

• Etable entravée
Longueur stalle 1,90 à 2 m
Largeur 1,20 m
Couloir de service arrière 2m
Parc à veaux 3,5 – 4 m

Construire un bâtiment en élevage bovin 19


VACHES ALLAITANTES

B/ DIFFÉRENTS TYPES D’AGENCEMENTS POSSIBLES POUR VACHES ALLAITANTES


(PLANS ET COUPES SIMPLIFIÉS)
Etable entravée
■ Couchage - stalles
■ Box à veaux
■ Alimentation
■ Couloir de service
ou aire d'exercice

Box à veaux ou d'isolement

Couloir de service

Couloir d'alimentation

Couloir de service

Box à veaux ou d'isolement

Couloir de service
Box
à veaux

Alimentation

Stalles Box
à veaux
Couloir de service

Etable entravée avec box à veaux à l'arrière et couloir de circulation

20 Guide pratique de l’éleveur


VACHES ALLAITANTES

Stabulation libre avec logettes paillées

Couloir d'alimentation bétonné

Raclage

Logettes

Parc à veaux

Logettes

Raclage

Couloir d'alimentation bétonné

Raclage

Logettes Parc
Couloir de paillage à
Vêlage veaux
Logettes

Raclage

Couloir d'alimentation bétonné

Box
Box Box
à veaux Raclage

Couloir d'alimentation Logettes


Stalle Couloir de paillage
Raclage Logettes
Logettes
Box Couloir de paillage Box Raclage
Logettes Box
Box
Raclage Vêlage Vêlage à veaux
à veaux

Couloir de service

Construire un bâtiment en élevage bovin 21


VACHES ALLAITANTES

Stabulation libre paillée avec aire bétonnée auto nettoyante, box à veaux intercalés et couloir
de service

Stabulation libre paillée intégrale Stabulation libre paillée avec aire bétonnée auto nettoyante

Stabulation libre paillée avec aire bétonnée raclée Stabulation libre paillée avec aire bétonnée raclée
et couloir de circulation arrière

22 Guide pratique de l’éleveur


VACHES ALLAITANTES

Stabulation libre paillée avec aire bétonnée raclée, box à veaux et couloir de circulation à l'arrière

Construire un bâtiment en élevage bovin 23


■ RÉALISATION
Services Bâtiments des Chambres Départementales d’Agriculture - E.D.E
CHAMBRES Allier – tél 04 70 48 42 42
Cantal – tél : 04 71 45 55 00

Réalisation graphique, impression : G. de Bussac S.A. Clermont-Fd - 04 73 42 31 00 - Photos couverture : CDA Cantal Haute-Loire, Auvergne Promobois, CRA CRDP
D'AUVERGNE

Haute-Loire – tél : 04 71 07 21 00
Puy-de-Dôme – tél : 04 73 44 45 46 ou 04 73 44 46 00

■ COORDINATION RÉGIONALE
CANTAL
Chambre Régionale d’Agriculture d’Auvergne - tél : 04 73 28 78 30
GVL (GIE Lait Viande Auvergne) - tél : 04 73 28 77 01

■ RÉDACTION
Groupe Régional Références Bâtiments d’Elevage :
Gaston LAGRANGE - Yannick LAPENDRIE - Daniel BELARD - Laurent SALLARD
Jean-Paul NICOLAS – Jean-Yves CABAL – Philippe MOREAU – Catherine MESNIL
Jean-Louis RENOUX

Ce dossier a été réalisé avec le concours financier de l’ADAR, du FEOGA (Objectif 2)


et de l’Office de l'Élevage

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