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5.

- LES COMPTEURS - DÉCOMPTEURS

Jusqu'ici vous avez vu des compteurs qui incrémentent d'une unité leur
contenu à chaque nouvelle impulsion.

Il existe également des compteurs qui décrémentent leur contenu. On


parle alors de décompteurs.

Le schéma de la figure 41 est un décompteur de module 8 réalisé avec 3


bascules D. Le chronogramme relatif à son fonctionnement et le diagramme
des états sont également représentés dans cette figure. Nous pouvons
comparer ce schéma à celui de la figure 12.
La première bascule est toujours câblée en diviseur par deux puisque
le LSB passe alternativement de «0» à«1» en mode comptage comme en
mode décomptage.

Par contre, pour les deux bascules suivantes, c'est la sortie Q des bascules
précédentes qui fournit le signal d'horloge et non .

La figure 42 représente le schéma d'un décompteur synchrone de module 8.

Un réseau combinatoire composé de trois portes est ici nécessaire.

Les décompteurs existent sous forme de circuits intégrés. Ces circuits

fonctionnent soit en mode comptage, soit en mode décomptage. Il en existe


deux types.

Dans le premier type, il existe une seule entrée de commande du mode


comptage / décomptage.

Dans le deuxième type, il existe deux entrées d'horloge ; l'une est relative au
mode comptage, l'autre au mode décomptage.

La figure 43 représente ces deux possibilités.

Un exemple de compteur / décompteur intégré (le 4029) sera présenté


au chapitre 6. 2.
6. - LES COMPTEURS PRÉPOSITIONNABLES

6. 1. - PRINCIPE

Sur le marché des composants, il est facile de trouver des compteurs de


module 2n ou 10 (en général, n 4).

Par contre, pour un compteur possédant n états (n impair), il est nécessaire


de recourir à un réseau combinatoire, ce qui augmente la complexité du
circuit.

C'est pour cette raison que les constructeurs ont développé des compteurs
prépositionnables.

Ces derniers permettent de limiter le nombre des états que peut prendre un
compteur, autrement dit, ils permettent de réduire le module.

Pour un compteur prépositionnable dont le module maximal est 16, il sera


possible de réduire ce module entre 2 et 16.

Pour cela, ces compteurs possèdent autant d'entrées de prépositionnement


que de sorties. Le schéma de la figure 44 représente un tel compteur.
Les quatre entrées I1, I2, I3 et I4 sont les entrées de prépositionnement.

CARRY est une sortie de retenue ou de report. Cette sortie est au


niveau H seulement lorsque les quatre sorties Q1, Q2, Q3 et Q4 sont au
niveau H. Autrement, elle reste au niveau L.

L'entrée LOAD est une entrée de commande. Elle permet de «charger» le


compteur dans l'état logique où se trouvent les quatre entrées de
prépositionnement.

Si le chargement est asynchrone, dès que l'entrée LOAD est au niveau L,


l'état logique de I1 est transmis à Q1, celui de I2 à Q2 et ainsi de suite...

Si le chargement est synchrone, il faut tout d'abord que l'entrée LOAD soit au
niveau L (niveau actif), puis il faut appliquer une impulsion d'horloge pour
que le chargement s'effectue.

En réalisant le câblage de la figure 45, il est possible d'utiliser la


sortie CARRY pour prépositionner le compteur.
Quand le compteur passe à l'état 15, l'entrée LOAD passe au niveau L et le
chargement s'effectue au front d'horloge qui suivra (entrée LOAD
synchrone).

Le chronogramme de la figure 46 montre un exemple de fonctionnement avec


ce montage.
Le compteur est prépositionné à l'état 13 et son module est 3 (États 13,
14 et 15).

Avec ce type de montage, il est possible de passer d'un état prédéterminé


(ici 13) à l'état 15 (dans le cas d'un compteur modulo 16), mais ce compteur
ne passe pas par les états 0, 1, 2...

Si l'on veut commencer la phase de comptage à partir de 0, il est nécessaire


d'effectuer l'un des deux montages de la figure 47.
Dans la figure 47-a, quand la sortie du compteur passe à 01012 = 510,
l'entrée LOAD passe à l'état 0. Donc, au prochain signal d'horloge, le
compteur repasse à l'état 0 puisque les quatre entrées de prépositionnement
sont câblées à la masse (entrée LOAD synchrone).

Il est également possible d'utiliser l'entrée CLEAR comme indiqué à la figure


47-b ; cette entrée CLEAR étant également synchrone.

Dans les deux cas, la porte NAND sert à détecter l'état 5 du compteur afin
qu'il repasse à 0.

Néanmoins, ce système est trop rigide car il impose un réseau combinatoire


donné pour réaliser un compteur de module défini. Or, avec un compteur
prépositionnable, il suffit de changer les données sur les entrées de
prépositionnement pour modifier le module.

6. 2. - LE COMPTEUR INTÉGRÉ HEF 4029B

C'est un compteur / décompteur synchrone binaire / décimal 4 bits réalisé en


technologie MOS.

Son schéma fonctionnel et son brochage sont donnés à la figure 48.


Le signal d'horloge est appliqué sur l'entrée CP. Ce sont les fronts montants
qui sont actifs. est une entrée de validation. Si elle se trouve au
niveau H, le compteur est inhibé ainsi que la retenue. PL est l'entrée de
chargement parallèle asynchrone prioritaire. Dès qu'elle passe au niveau H,
les quatre données présentes sur P0, P1, P2 et P3 sont transférées sur les
sorties O0, O1, O2 et O3.

La commande UP / permet soit de compter (UP / au niveau H), soit


de décompter (UP / au niveau L).

La commande BIN / permet le comptage / décomptage soit en code


binaire (BIN / au niveau H), soit en code décimal (BIN / au
niveau L).
La sortie est normalement au niveau H et passe au niveau L lorsque le
compteur atteint le compte maximal en mode comptage ou le compte minimal
en mode décomptage à condition que soit au niveau L.

Nous verrons dans le chapitre suivant l'usage qui est fait de cette sortie .

Le tableau de la figure 49 présente les différents modes de fonctionnement de


ce compteur.

Fig. 49. - Tableau de fonctionnement du compteur HEF


4029B.
BIN
PL UP / CP MODE
/
Chargement
H X X X X
parallèle
Sans
L X X H X
changement
décomptage
L L L L
décimal
Comptage
L L H L
décimal
Décomptage
L H L L
binaire
Comptage
L H H L
binaire

Globalement, il existe quatre modes de fonctionnement puisqu'il y a deux


entrées de commande (BIN / et UP / ) autorisant quatre
combinaisons.

Les diagrammes des états des figure 50 et 51 représentent ces quatre modes
de fonctionnement.
Dans la figure 50, vous pouvez remarquer que si le compteur est dans un état
compris entre 10 et 15 (cas de la mise sous tension), il réintègre l'anneau des
états après un certain nombre d'impulsions d'horloge. Par exemple de l'état
12, il passe à l'état 13 puis à l'état 4 en mode comptage.

Le chronogramme de la figure 52 illustre le fonctionnement de ce compteur


en mode décimal. L'entrée BIN / est au niveau L.
A l'instant t1, la commande PL (chargement du compteur) passe au niveau L.
Donc au front d'horloge actif qui suit, le comptage peut commencer.

est à l'état «0». Le comptage est validé. Le compteur progresse donc


de «0» à «9». Dès qu'il passe à «9» à l'instant t2, la sortie (retenue) passe
au niveau L.

Pendant cet état 9, l'entrée de commande UP / passe au niveau L, donc


le compteur va passer en mode décomptage. Immédiatement, la sortie
repasse au niveau H puisque le compteur est en mode décomptage. Au front
d'horloge actif suivant, le compteur passe à 8 puis à 7...jusqu'à 0.

A l'instant t3, le décompteur passe à «0» mais la sortie reste au


niveau H puisque l'entrée de validation vient de passer au niveau H.

Par contre, après une période du signal d'horloge, cette entrée passe au
niveau L et par conséquent la sortie peut passer au niveau L.

A l'instant t4, la commande PL passe au niveau H donc le chargement du


compteur s'effectue et ce dernier passe à l'état «6».

Il serait possible de tracer le même type de chronogramme pour le mode


binaire.

7. - LES COMPTEURS DE GRANDE CAPACITÉ

7. 1. - RÉUNION DE PLUSIEURS COMPTEURS EN CASCADE

Nous pouvons faire deux remarques :

Tout d'abord en utilisant des bascules individualisées, nous sommes


très rapidement limités au niveau de la capacité d'un tel compteur.

En effet, il devient nécessaire d'utiliser un nombre important de circuits


intégrés (bascules et réseau combinatoire).

Ensuite, les compteurs existant sous forme de circuits intégrés ne


dépassent guère une douzaine d'étages (type 4040), donc limitent la capacité
à 4095 = 212 - 1.

Il existe des compteurs intégrés possédant jusqu'à 24 étages (cas du


circuit 4521) mais tous les étages ne possèdent pas de sortie. Ces circuits
sont généralement utilisés comme diviseurs et non pas comme compteurs.

C'est pour cela que l'on réunit plusieurs compteurs ensemble comme
schématisé à la figure 53.
Il suffit de relier la sortie Q4 d'un compteur (synchrone ou asynchrone)
de rang N à l'entrée d'horloge du compteur suivant (de rang N + 1). On
intercale un inverseur entre cette sortie Q4 et l'entrée d'horloge car celle-ci est
active sur le front montant (dans le cas présent).

Si chaque compteur possède un module égal à 16 (diviseur par 16), le


module total est égal à 16N, si N est le nombre total de compteurs.

Sur la sortie Q4 du Nième compteur, on peut recueillir un signal de


fréquence :

Fréquence d'horloge / 16N

Pour deux compteurs en série, le module vaut 256 (16 X 16) et le signal
d'horloge est divisé par 256.

Certains compteurs possèdent une sortie CARRY (retenue) et deux entrées


de validation du compteur (par exemple, CEP et CET).

Si ces deux entrées passent au niveau L, le compteur se bloque dans l'état


où il se trouve à ce moment-là.

Ces caractéristiques permettent de réaliser le montage de la figure 54.


Quand le compteur N° 1 atteint sa capacité maximale, la sortie CARRY passe
au niveau H et par conséquent, au front actif de l'horloge qui suivra, le
compteur N° 2 sera incrémenté (cas d'un compteur) et le compteur N° 1
passera à l'état «0». A ce moment-là, la sortie CARRYrepasse au niveau L,
ce qui invalide à nouveau le compteur N° 2.

Le compteur N° 3 s'incrémente seulement si les sorties CARRY des deux


premiers compteurs sont au niveau H. A ce moment-là, l'entrée CEPdu
compteur N° 3 repasse au niveau L, ce qui l'invalide à nouveau et ainsi de
suite...

Il faut noter que la sortie CARRY passe au niveau H seulement si le compteur


a atteint sa capacité maximale et si son entrée CET est au niveauH.

Ainsi, on est certain qu'un compteur de rang N s'incrémentera seulement si


tous les compteurs qui le précédent ont atteint leur capacité maximale.

Avec les compteurs / décompteurs possédant deux entrées d'horloge (une


pour le mode comptage, l'autre pour le mode décomptage), une
sortie CARRY et une sortie BORROW, il est possible de réaliser le montage
de la figure 55.

L'entrée UP est l'entrée de comptage et l'entrée DOWN celle de décomptage.


En mode comptage, le fonctionnement est identique à celui du montage de
la figure 53.

Dans le cas présent, la sortie CARRY est active à 0. Quand le compteur N° 1


est à l'état 15, la sortie CARRY est au niveau L. Au front d'horloge suivant,
elle repasse au niveau H et permet l'incrémentation du compteur N° 2. Le
fonctionnement de l'ensemble est asynchrone.

En mode décomptage, la sortie BORROW (retenue de décomptage) passe


au niveau L quand le décompteur atteint l'état 0.

Donc, quand un nouveau front actif se présente sur l'entrée DOWN du


compteur N° 1, ce dernier repasse à l'état 15 et la sortie BORROW à
l'état «1», ce qui décrémente d'une unité le compteur N° 2.

7. 2. - EXEMPLE DE RÉALISATION D'UN COMPTEUR DE GRANDE


CAPACITÉ AVEC LE COMPTEUR INTÉGRÉ HEF 4029 B

En reliant plusieurs compteurs HEF 4029 B comme indiqué à la figure 56, il


est possible d'obtenir un compteur / décompteur de grande capacité.

L'entrée de validation du premier compteur est câblée à la masse en


permanence.
Ensuite, la sortie de chaque compteur est reliée à l'entrée du
compteur suivant. Donc, pour qu'un étage (un compteur HEF 4029 B) derang
N puisse s'incrémenter (décrémenter), il faut que son entrée soit au
niveau L, donc que le compteur de rang N - 1 ait atteint sa capacité maximum
(dans ce cas, la sortie passe au niveau L).

Par ailleurs, pour que la sortie du compteur de rang N - 1 soit au


niveau L, il faut également que son entrée soit au niveau L.

Par conséquent, pour qu'un compteur de rang N puisse s'incrémenter (se


décrémenter), il faut que tous les compteurs qui le précèdent aient atteint leur
capacité maximale.

Avec ce montage s'achève cette théorie sur les compteurs.

La théorie suivante vous présentera les systèmes de décodage et


les afficheurs.

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