//26 BD de la prairie au duc // Nantes // France // 44200.
PORTRAIT DE L’ARTISTE AVEC
GUITARE Le peintre et musicien nantais multiglotte et polytalentueux Pablo Espallergues expose ces jours-ci au Melting Potes. Une occasion de prendre de l’avance en découvrant l’artiste qui fera bientôt la hype. Il accroche le tableau, recule pour vérifier l’effet et empoigne sa gui- tare. « Ecoutez ça, c’est du blues ». Il balance deux trois accords défi- nitifs. Il revient de Memphis où il a suivi une formation roots de blues delta. « Le blues delta, c’est ce qu’il me fallait si je veux continuer de créer le style « blues de l’estuaire à la nantaise ». OK, mais quel rap- port avec le portrait de son ami Simon, qui explose en un festival de couleurs noir et rouge ? « Ce tableau c’est du rock. Si je mêle les deux, c’est ce qu’on joue avec Heart Rate». Heart Rate : nom du groupe dont il est le parolier et composi- teur et traduction en français : le pouls. Pablo Espallergues, un cha- risme à la Jim Morrison est à peine dans le bistrot du boulevard de la prairie au duc qu’il en donne l’en- comme l’autre, là », répond-t-il en riant. Dans la tête : « un univers tière pulsation. musical, romantique, tourmenté parfois et plus ou moins perché ». www.francismizio.net Pablo le nantais qui parle avec la Perché ? Que veut-il dire par là ? On cherche rapidement quel mot même aisance le français, l’espa- d’anglais ou d’espagnol il a voulu exprimer. Il l’explique en se passant gnol et l’anglais est sans doute la la main dans sa chevelure frisée et drue : « J’aime tout ce qui touche à valeur sûre, la tendance à suivre. la création finalement, du bricolage à la photo, du dessin à la couture, Lui qui a rempli l’an dernier des de la peinture à la musique en passant bien sur par l’architecture. J’ai salles au Japon où il fit se pâmer plus ou moins la sensation que mon approche dans tous ces domaines les collégiennes d’Osaka et parvint reste la même, à savoir ne pas trop calculer à l’avance et se laisser même à faire sortir de leur cham- aller. ». D’accord… Allons-y pour « perché ». Perché sur une liberté bre les otakus (« un coup de bol d’inspiration, sans doute, et pour le moins un éclectisme roboratif. », dit-il modestement) a décidé de Ceux que communiquent tant ses tableaux que la musique d’Heart venir se ressourcer dans l’île Beau- rate. Il est parfois de ces artistes qui donnent un sens aux mots que lieu, à deux pas de l’école d’archi- l’on ne comprendra, nous autres, que tardivement. tecture où il usa les bancs. Dans Il repose sa guitare. Va chercher une autre toile que Marc, le patron son sac : ses pinceaux, ses tubes du Melting Potes l’aide à accrocher. On le regarde faire, concentré et qui ne le quittent pas depuis qu’on désinvolte à la fois. Et on se dit qu’on a besoin de ça. De types comme lui commande des portraits, que ça. De ces énergie et liberté là. Il a dix-huit ans. Il va les réussir et on ï Francis Mizio son nom circule dans la hype blu- entendra parler. es-rock. Dans son étui : sa guitare. Dont il refuse de donner le nom Sur Myspace : http://www.myspace.com/heartrateband « Non, ce n’est pas Lucille, Sur Facebook : http://www.facebook.com/pablo.espallergues
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