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LA FERME
écrit et dessinée par Alain Grée
Arrivée 8
La cueillette au verger 25
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ARRIVEE
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LES BATIMENTS DE LA
FERME
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UN CHEVAL MODERNE : LE TRACTEUR
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- Dans l'agriculture comme dans l'industrie, la machine joue un rôle
chaque jour plus important. Peu à peu, le dur labeur manuel de nos grands-
pères est remplacé par la conduite d'une machine adaptée à chaque cas
particulier. Labourage, semailles, fenaison, moisson, battage, sarclage,
sont autant de travaux qui nécessitent un matériel spécialement conçu pour
un gain d'effort et de temps.
Pour leur part, Achille et Bergamote regrettent un peu le passé. Si
amusantes qu'elles soient, les promenades en tracteur ne vaudront jamais
les longues galopades à dos de cheval à travers la campagne.
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L'oncle Marcellin emmène Achille et Bergamote vers les champs.
— La culture du blé, poursuit-il, est une des principales productions de la
ferme. Elle est très importante, puisqu'elle donne à chacun le pain quotidien.
— Quel long chemin il doit parcourir pour venir jusqu'à notre table !
— Oh, très long! Le blé doit être fauché, puis battu pour séparer le grain
de l'épi, mis en sac, transporté au moulin (appelé aussi minoterie) qui le réduit
en farine. Avec cette farine, le boulanger fera ensuite sa pâte qu'il cuira au four.
Et voilà le pain bien doré !
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En poursuivant leur promenade, Achille et Bergamote découvrent
des champs à perte de vue.
— Pourquoi n'ont-ils pas tous la même couleur, oncle Marcellin?
demande Bergamote intriguée.
— Parce qu'on y cultive des plantes différentes. Tiens, voici un
champ d'orge, céréale utilisée dans la fabrication des aliments des
nourrissons, de certaines bières, de quelques alcools, et, bien entendu, des
célèbres...
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- ... sucres d'orge! S’exclament ensemble nos deux gourmands.
- Ici on cultive le seigle, qui donne une farine dont on fait le pain
noir. Et l’avoine, destinée surtout à nourrir les chevaux. La luzerne,
comme l'herbe des pâturages, est également réservée à l'alimentation du
bétail. Le maïs, lui, régale porcs et volailles, mais on peut aussi le réduire
en farine ou en tirer de l'huile pour notre table. Enfin, sur votre gauche, un
arpent de betteraves et de pommes de terre.
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LES ANIMAUX DE LA FERME
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— Eh bien, en général, oui. Oh, je sais!
Cela vous paraît bien triste de tuer ces pauvres
bêtes. Je le pense souvent aussi. Mais nous
veillons à ce quelles ne souffrent pas. Et puis,
nous ne pourrions les épargner sans
compromettre gravement notre propre
subsistance... et notre économie ! Où irions-
nous chercher les substances nutritives dont
nous avons besoin pour vivre ? Et peut-on
imaginer que tout le travail, toutes les
ressources qu'exigent l'élevage et l'entretien de
ces animaux restent improductifs? Il nous
revient cependant, d’apprendre à nous défaire
graduellement de la viande pour une
alimentation à base de lait, fruits et légumes.
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QUAND LA VACHE FAIT
UN CADEAU..
— Pourtant, observe
Bergamote, certains animaux
rendent service...
— Bien- sûr! Le cheval,
par exemple, et aussi le
mouton...
— ... qui produit la laine !
s'exclame Achille, très fier.
— Exactement. Il suffit
de tondre son épaisse toison qui,
aussitôt, repousse. N'oublions
pas non plus la chèvre pour son
lait, matière première de
fromages exquis. Et surtout, la
plus utile de toutes ces bêtes...
— Le tracteur ! s'écrie
Bergamote.
— Mais non, répond
en riant l'oncle Marcellin, la
vache, notre bonne amie la
vache, qui, chaque jour, nous fait
le plus joli cadeau du monde en
nous offrant un seau de lait.
Ainsi pouvons-nous, grâce à elle,
déguster au petit déjeuner notre
bol de café au lait, puis notre
yaourt, nos petits suisses et nos
fromages. Sans oublier les bons
gâteaux et les glaces que, sans
lait, nous ne pourrions
confectionner!
— Une vache produit-elle
beaucoup de lait, oncle Marcellin
?
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— Une bonne laitière fournit entre 15 et 20 litres par jour. Pour cela il
faut la traire, soit à la main, soit à l'aide d'une trayeuse électrique. Le lait, en
effet, est contenu dans la mamelle de la vache : le pis garni de trayons. C'est en
tirant d'une certaine manière sur ces trayons que se fait la traite.
- Oh, j'aimerais apprendre! s'exclame aussitôt Bergamote.
Ce n'est pas un travail facile, mais après quelques leçons, la fillette réussit
à remplir un seau.
De son côté, Achille ne reste pas inactif. Vider les seaux, traîner les
bidons, apporter du fourrage pour la vache, quel travail ! Heureusement, quand
tout est terminé, un bon bol de lait attend les enfants. Et hop ! la fatigue
s'envole...
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LA CUEILLETTE AU
VERGER
— Et puisque nous
parlons fruits, allons faire un
tour au verger, décide le fermier.
Là une nouvelle surprise attend
nos deux amis :
— Regarde, Achille! Des
poires jaunes comme des
citrouilles.
— Des prunes et des
figues !
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— Jamais je n'aurais imaginé que les produits de la ferme ont tant
d'importance, s'étonne Bergamote. Quel travail cela doit représenter !
- Écoutez, oncle Marcellin, décide brusquement Achille. Puisque nous
sommes ici pour quelques jours, nous allons vous aider.
— Formidable! approuve la fillette en sautant de joie. Mais que pouvons-
nous faire, oncle Marcellin?
— Eh bien, voyons... aider les moissonneurs, peut-être? N'obtenant pas
de réponse, le fermier ajoute :
— Les vignerons, alors? Ou les laboureurs, si vous préférez?
Nos amis ne sont guère enthousiastes. Tous ces travaux sont bien rudes
pour des enfants. Soudain Achille a une idée :
— J'ai trouvé! Nous allons aider... l'épouvantail à moineaux.
Bonnes vacances, Achille et Bergamote ! Et bon travail !
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