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LA FERME
écrit et dessinée par Alain Grée

Arrivée 8

Les bâtiments de la ferme 9

Un cheval moderne ; le tracteur 11

Le blé et les moissons 13

Les autres récoltes de la ferme 15

Les animaux de la ferme 17

Quand la vache fait un cadeau 19

Visite de la basse cour 21

La grande aventure de la vigne 23

La cueillette au verger 25

Les principales denrées produites par la ferme 26


• Le Blé 27
• La Vigne 27
• Les Fruits 27
• Les Légumes 27
• La Poule 28
• La Vache 28
• Le Bétail 28
• Divers 28

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ARRIVEE

- Regarde, Bergamote! N'est-ce pas cette maison, là-bas?


La fillette secoue la tête. Lorsque l'oncle Marcellin leur a proposé de
venir passer quelques jours chez lui à la campagne, il a parlé d'une ferme
aux toits multicolores, avec une grosse tour pointue.
- Il faut d'abord franchir le petit bois. La terme des Trois Colombes
est juste après ! se souvient Bergamote.
- Alors, reprenons notre route...
Achille, au fond, est ravi. La campagne qu'ils traversent est si belle,
le silence si reposant... Quelle différence avec le vacarme de la ville !
Bergamote, elle, est plus impatiente. Quelle surprise l'attend chez
l'oncle Marcellin? La ferme des Trois Colombes est-elle envahie par
l'herbe, les lapins et les souris? S'y éclaire-t-on encore à la chandelle?

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LES BATIMENTS DE LA
FERME

Et voici la ferme. Achille et


Bergamote n'en croient pas leurs
yeux : tout y est si clair, si
propre...
— Ici, sous l'horloge,
dit l'oncle Marcellin après avoir
embrassé les enfants, c'est
l’étable, où habitent les vaches. A
gauche, il y a l'écurie pour les
chevaux, puis les bâtiments
réservés à l'élevage des cochons,
des lapins et des poules.

— Et dans la tour pointue ?


demande Bergamote.
— On y met le fourrage
dont se nourrissent les bêtes.
Ensuite, derrière cette grande
porte en bois, se rangent
tracteurs, remorques et
camions.
— Et dans le coin là-haut,
c'est votre maison ?
— Oui. Vous plaît-elle?
— Elle est magnifique !
— Ah, mais voici Firmin
avec le tracteur. Allons au-devant
de lui..

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UN CHEVAL MODERNE : LE TRACTEUR

Achille est vivement intéressé


par cette curieuse machine. Ses
questions fusent.
— L'apparition du tracteur
dans l'agriculture, répond l'oncle
Marcellin en bourrant sa pipe, a
profondément changé la vie du
fermier. Cet engin est en effet
capable, à lui seul, de faire le travail
de plusieurs chevaux, plus vite,
et sans exiger de soins
particuliers.
— A-t-il complètement
remplacé le cheval? demande
Bergamote, un peu déçue.
— A peu près totalement
pour le travail à la ferme. Bien sûr,
pour l'élevage, c'est autre chose :
que diriez-vous si je vous servais ce
midi un bifteck de tracteur?

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- Dans l'agriculture comme dans l'industrie, la machine joue un rôle
chaque jour plus important. Peu à peu, le dur labeur manuel de nos grands-
pères est remplacé par la conduite d'une machine adaptée à chaque cas
particulier. Labourage, semailles, fenaison, moisson, battage, sarclage,
sont autant de travaux qui nécessitent un matériel spécialement conçu pour
un gain d'effort et de temps.
Pour leur part, Achille et Bergamote regrettent un peu le passé. Si
amusantes qu'elles soient, les promenades en tracteur ne vaudront jamais
les longues galopades à dos de cheval à travers la campagne.

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L'oncle Marcellin emmène Achille et Bergamote vers les champs.
— La culture du blé, poursuit-il, est une des principales productions de la
ferme. Elle est très importante, puisqu'elle donne à chacun le pain quotidien.
— Quel long chemin il doit parcourir pour venir jusqu'à notre table !
— Oh, très long! Le blé doit être fauché, puis battu pour séparer le grain
de l'épi, mis en sac, transporté au moulin (appelé aussi minoterie) qui le réduit
en farine. Avec cette farine, le boulanger fera ensuite sa pâte qu'il cuira au four.
Et voilà le pain bien doré !

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En poursuivant leur promenade, Achille et Bergamote découvrent
des champs à perte de vue.
— Pourquoi n'ont-ils pas tous la même couleur, oncle Marcellin?
demande Bergamote intriguée.
— Parce qu'on y cultive des plantes différentes. Tiens, voici un
champ d'orge, céréale utilisée dans la fabrication des aliments des
nourrissons, de certaines bières, de quelques alcools, et, bien entendu, des
célèbres...

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- ... sucres d'orge! S’exclament ensemble nos deux gourmands.
- Ici on cultive le seigle, qui donne une farine dont on fait le pain
noir. Et l’avoine, destinée surtout à nourrir les chevaux. La luzerne,
comme l'herbe des pâturages, est également réservée à l'alimentation du
bétail. Le maïs, lui, régale porcs et volailles, mais on peut aussi le réduire
en farine ou en tirer de l'huile pour notre table. Enfin, sur votre gauche, un
arpent de betteraves et de pommes de terre.

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LES ANIMAUX DE LA FERME

— Regarde, Achille, des


moutons, tout un troupeau !
Bergamote est émerveillée.
— Oui, intervient l'oncle Marcellin.
A la ferme, les animaux sont nombreux.
Certains vivent en plein air. Ils ne rentrent
que la nuit, tels les moutons, les chèvres, les
chevaux, et les bovins (bœufs, vaches et
taureaux). D'autres ne quittent jamais la
ferme : les porcs, les lapins, la volaille.
Soudain, Achille fronce les sourcils.
— Mais j'y songe, ces animaux que
vous élevez, oncle Marcellin... c'est pour les
manger ? Le fermier pose sa main sur
l'épaule du garçon. Il sourit :

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— Eh bien, en général, oui. Oh, je sais!
Cela vous paraît bien triste de tuer ces pauvres
bêtes. Je le pense souvent aussi. Mais nous
veillons à ce quelles ne souffrent pas. Et puis,
nous ne pourrions les épargner sans
compromettre gravement notre propre
subsistance... et notre économie ! Où irions-
nous chercher les substances nutritives dont
nous avons besoin pour vivre ? Et peut-on
imaginer que tout le travail, toutes les
ressources qu'exigent l'élevage et l'entretien de
ces animaux restent improductifs? Il nous
revient cependant, d’apprendre à nous défaire
graduellement de la viande pour une
alimentation à base de lait, fruits et légumes.

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QUAND LA VACHE FAIT
UN CADEAU..

— Pourtant, observe
Bergamote, certains animaux
rendent service...
— Bien- sûr! Le cheval,
par exemple, et aussi le
mouton...
— ... qui produit la laine !
s'exclame Achille, très fier.
— Exactement. Il suffit
de tondre son épaisse toison qui,
aussitôt, repousse. N'oublions
pas non plus la chèvre pour son
lait, matière première de
fromages exquis. Et surtout, la
plus utile de toutes ces bêtes...
— Le tracteur ! s'écrie
Bergamote.
— Mais non, répond
en riant l'oncle Marcellin, la
vache, notre bonne amie la
vache, qui, chaque jour, nous fait
le plus joli cadeau du monde en
nous offrant un seau de lait.
Ainsi pouvons-nous, grâce à elle,
déguster au petit déjeuner notre
bol de café au lait, puis notre
yaourt, nos petits suisses et nos
fromages. Sans oublier les bons
gâteaux et les glaces que, sans
lait, nous ne pourrions
confectionner!
— Une vache produit-elle
beaucoup de lait, oncle Marcellin
?

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— Une bonne laitière fournit entre 15 et 20 litres par jour. Pour cela il
faut la traire, soit à la main, soit à l'aide d'une trayeuse électrique. Le lait, en
effet, est contenu dans la mamelle de la vache : le pis garni de trayons. C'est en
tirant d'une certaine manière sur ces trayons que se fait la traite.
- Oh, j'aimerais apprendre! s'exclame aussitôt Bergamote.
Ce n'est pas un travail facile, mais après quelques leçons, la fillette réussit
à remplir un seau.
De son côté, Achille ne reste pas inactif. Vider les seaux, traîner les
bidons, apporter du fourrage pour la vache, quel travail ! Heureusement, quand
tout est terminé, un bon bol de lait attend les enfants. Et hop ! la fatigue
s'envole...

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LA CUEILLETTE AU
VERGER

— Et puisque nous
parlons fruits, allons faire un
tour au verger, décide le fermier.
Là une nouvelle surprise attend
nos deux amis :
— Regarde, Achille! Des
poires jaunes comme des
citrouilles.
— Des prunes et des
figues !

— Et plus loin, des


pêches et des abricots.
Voici le noyer, le
châtaignier qui promettent pour
bientôt une bonne récolte de
noix et de châtaignes; le cerisier,
dont nous avons savouré déjà les
cerises juteuses.
— Tous nos fruits sont
magnifiques, explique l'oncle
Marcellin, mais ils le sont bien
davantage lorsqu'ils
apparaissent sur votre table.
Pour qu'ils puissent y parvenir*,
il faut les cueillir un à un, les
nettoyer, les trier, les emballer
dans des caisses spéciales que
l'on expédie aux halles. Là, des
commerçants les choisissent, les
présentent sur le marché ou en
boutique, pour qu'enfin votre
maman les achète.
— Quel long chemin!
pense Achille en ramassant ses
pommes.

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— Jamais je n'aurais imaginé que les produits de la ferme ont tant
d'importance, s'étonne Bergamote. Quel travail cela doit représenter !
- Écoutez, oncle Marcellin, décide brusquement Achille. Puisque nous
sommes ici pour quelques jours, nous allons vous aider.
— Formidable! approuve la fillette en sautant de joie. Mais que pouvons-
nous faire, oncle Marcellin?
— Eh bien, voyons... aider les moissonneurs, peut-être? N'obtenant pas
de réponse, le fermier ajoute :
— Les vignerons, alors? Ou les laboureurs, si vous préférez?
Nos amis ne sont guère enthousiastes. Tous ces travaux sont bien rudes
pour des enfants. Soudain Achille a une idée :
— J'ai trouvé! Nous allons aider... l'épouvantail à moineaux.
Bonnes vacances, Achille et Bergamote ! Et bon travail !

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