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I- Introduction :
L e niveau fédéral gère tout ce qui concerne le pays : les affaires étrangères, la
justice, les finances, la défense, les affaires intérieures et la sécurité sociale (ce dernier
point est sujet à contro verse) Le pouvoir exécutif est exercé par le Roi et les Ministres. Le
pouvoir législatif appartient au Roi et au Parlement constitué de la Chambre des
Représentants et du Sénat.
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et les Pays-Bas. Le nouvel état co mpte quatre millions d’habitants, avec une nette
distinction entre le nord et le sud du pays. La Belgique se situe alors (tout comme
aujourd’hui) sur la frontière linguistique qui sépare les peuples germanophones et les
peuples romans : Dans le nord du pays, en Flandre, on parle le néerlandais, et dans le sud
du pays, en Wallonie, le français. Parmi les quatre millions d’habitants, il y a environ
2.200.000 de Flamands, et à peu près 1.700.000 Wallons. Malgré le fait que les Flamands
sont majoritaires, le français devient la langue officielle du pays.
S ur le plan économique la Belgique est parmi les pays les plus performants.
Elle est, après l’Angleterre, la première région européenne à introduire avec succès le
système capitaliste.
Au milieu du XIX ème siècle, la Belgique figure parmi les pays les plus avancés dans le
domaine de l’industrie du verre, de l’armement et du textile.
C ependant cette prospérité n’était pas partagée par tous les belges, le pays étant
connu par ses salaires bas, ses longues journées ouvrières et ses conditions de travail
déplorables: des conditions idéales pour une accumulation rapide du capital. Dans d’autres
domaines, la répartition des richesses laisse également à désirer: alors que la Flandre
demeure essentiellement une région pauvre, l’industrie du charbon et de l’acier fleurit en
Wallonie.
Tout comme ailleurs ces inégalités internes créeront des tentions notamment entre
les Flamands et les wallons .Ces tensions continuent à s’accentuer même après la seconde
guerre mondiale ainsi pour la majorité des belges les différences entre le nord et le sud
étaient tellement importantes qu’il serait plus avantageux pour les deux parties de se
donner plus d’autono mie et de confier moins de pouvoir à l’état central, ainsi une première
réforme de l Etat a été nécessaire
L es différences de la Flandre et la Wallonie étaient remarquables aussi sur le plan
politique. En effet en Wallonie, c’est le parti so cialiste qui do mine, alors que le parti
catholique centriste CVP gouverne en Flandre.
Tous ces éléments conduiront à un consensus soutenu des deux côtés de la frontière
linguistique, pour faire évoluer la Belgique d’un état unitaire vers un état fédéral.
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Il est alors nécessaire de se demander sur la portée réelle du pouvoir de l’institution royale
car à une époque où tout s’étale au grand jour, cette situation peut surprendre ou encore
induire le public en erreur sur la fonction exercée par le roi
Ce constat est en fait du à deux raisons :
L es constituants de 1831 voulaient une monarchie républicaine c’est pour cette raison
qu’ ils ont adopté le principe de la responsabilité ministérielle qui précise qu’aucun acte du
roi n’a d’effet s’il n’est couvert par un ministre qui en prend la responsabilité
Ce n’est que l’action conjointe du roi et des ministres qui peut produire des effets
D ans cet ensemble de plus en plus co mplexe le rôle réel de chacun des éléments du
pouvoir parait mo ins visible et ceci s’applique à la fonction royale
Alors il convient de se demander sur les limites de l’action royale dans le cadre du pouvoir
exécutif
A cet égard il est plus intéressant de distinguer entre fonction politique du roi et sa
fonction symbolique ou représentative
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B – le médiateur :
Par le biais de ses interventions auprès des ministres en faveur d’un bon nombre de
citoyens qui s’adressent à lui pour obtenir justice dans le relation avec l’appareil politico
administrative parfois lourd.
II Le rôle symbolique :
L e second mode de l’exercice de l’activité royale est selon nous aussi important,
bien que plus délicat peut-être à cerner que le rôle politique. Il s'agit de ce qu’on appelle la
fonction symbolique et représentative.
Elle relève de la dimension sociale de la mo narchie, distincte de sa mission politique.
Le Roi représente et incarne non pas l'État, appareil du pouvoir, mais la Nation ou si l'on
préfère le Pays, en fait c'est en cette qualité qu'il se rend à l'étranger po ur y faire des visites
de courtoisie ou d'amitié et y porter l'image de marque de la Belgique.
C'est aussi comme représentant de la nation que le Roi, aidé par la Reine, se rend dans tout
le pays en des occasions fort diverses. Il le fait pour s'informer, pour stimuler et
encourager l'évolution sociale, économique et culturelle des multiples microcosmes qui
composent un pays.
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D evant toute réforme touchant à la structure de l'État, le Roi doit combiner entre
son rôle constitutionnel et les réformes institutionnelles qui ont fait de la Belgique depuis
1970 un état fédéral.
Il est alors nécessaire de se demander sur la fonction royale à l'égard de ce nouveau
système, et spécialement à l'égard des nouvelles institutions fédérées, dotées d'un très large
degré d'autonomie?
Quelles relations vont s'établir entre elles et le Roi dans l'ordre juridique et politique?
Dans l'ordre juridique, nous ne constatons qu'une seule relation entre les entités fédérées
et le Roi. C'est la prestation de serment devant le Roi du Président de chaque
gouvernement co mmunautaire et régional.
D ans l'ordre politique, il n'existe à proprement parler pas de relation organique
entre le Roi et les gouvernements des entités fédérées. Mais le chef de l'État et ces
institutions ne peuvent s'ignorer: ils font partie d'un même ensemble national et ont des
contacts réguliers.
D ans le concret, le Roi sans s'immiscer évidemment dans le fonctionnement
interne de ces institutions, s'informe sur la vie, les projets et les réalisations des entités
fédérées.
I l est normal que le Roi se préoccupe de ces sujets qui continuent à concerner
l'ensemble des citoyens belges, et aussi qu'il s'intéresse à la manière dont ils sont réglés
dans chacune des entités en cause.
E n dernier lieu quels sont les moyens mis à la disposition du roi pour pouvoir
exercer l’ensemble de ses foncions
Pour assumer l'exercice de sa fonction, le Roi dispose naturellement de l'aide de tout
l'appareil gouvernemental et administratif du pays. Il est admis, en outre, depuis que
l'institution monarchique a été organisée, que le Roi doit pouvoir disposer librement de
collaborations personnelles et de moyens matériels.
C 'est dans cet esprit que la Constitution alloue au Roi une Liste Civile, c'est-à-dire
non pas un traitement, mais un budget d'institution qui doit lui servir à
rétribuer ses collaborateurs,
entretenir les résidences royales,
assurer le fonctionnement de ses services,
pourvoir à ses dépenses personnelles et aux frais
C 'est dans cette perspective qu’on notera la création de l'institution coutumière qu'est
la Maison du Roi. Elle regroupe ses collaborateurs personnels en quatre services:
- La Cour (activités représentatives),
- Le Cabinet du Roi (politique, administration, relations publiques),
- La Maison militaire (relations avec les forces armées et le Ministre de la Défense
nationale)
- Le Service de la Liste Civile (finances et gestion de la Maison)
a) communautés
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b) Régions
La région wallonne :
Le territoire de la Région wallonne est divisé en 262 communes, dont 253
communes dans la région de langue française et 9 communes dans la région de langue
allemande, qui forment la Co mmunauté germanophone de Belgique (2% de la population
wallonne). Les Wallons représentent environ un tiers de la population belge et la
Wallonie près de 60% du territoire du Royaume.
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L a Région wallonne dont la capitale est Namur et la langue le français, habitée par
plus de 3 millions de Wallons. est située au sud du pays et englobe cinq provinces: la
province du Brabant wallon, la province du Hainaut, la province de Liège, la province du
Luxembourg et la province de Namur. La Région wallonne comprend donc la région
linguistique française (la Wallonie) et la région linguistique allemande. Autrement dit, le
terme Wallonie désigne la seule région linguistique française, contrairement à la Région
wallonne qui en compte deux.
Les habitants de la Région wallonne (3,3 millions d’habitants) parlent majoritairement le
français, mais certains parlent également d’autres idiomes issus du latin co mme le wallon,
le picard ou lorrain, le champenois et le gaumais; d’autres habitants de la région parlent
l'allemand (province de Liège) ou le luxembourgeois (province du Luxembourg). La région
couvre 55 % de la surface de la Belgique et rassemble 32,4 % de la population, soit 3,3
millions d’habitants (en 2000) répartis dans 262 communes
L e Conseil régional wallon (ou Parlement wallon) est constitué de 75 membres élus
directement par la population; il siège à Namur. Les neuf communes germanophones font
partie de la circonscription électorale de Verviers pour le Parlement wallon. Cela signifie
qu’il peut arriver que quelques germanophones siègent au Parlement wallon.
La région flamande :
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lors des élections sur les listes françaises ou les listes flamandes. Le nombre des députés
francophones et néerlandophones peut varier à chacune des élections. En général, on
compte approximativement une bonne soixantaine de francophones et environ une
douzaine de néerlandophones.
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4. le gouvernement :
I. Introduction :
1/Consultations royales :
P endant les jours suivants, le Roi reçoit une série de personnalités en audience afin
de déterminer les possibilités de formation d'un nouveau gouvernement. Le Roi rencontre
ainsi les Présidents de la Chambre et du Sénat, les présidents des principaux partis du pays
et une série de personnalités du mo nde politique et socio -économique.
2/Informateur-formateur-accord de gouvernement :
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3/Déclaration gouvernementale :
1/Composition :
L 'article 99 de la Constitution dispose que le Conseil des Ministres compte quinze
membres au plus et que, le Premier Ministre éventuellement excepté, le Conseil des Ministres
compte autant de ministres d'expression française que d'expression néerlandaise.
L 'article 104 de la Constitution dispose expressément que les Secrétaires d'Etat ne
font pas parti du Conseil des Ministres. De manière strictement formelle, les Secrétaires
d'Etat sont donc censés n'assister au Conseil des Ministres que pour l'examen des dossiers
pour lesquels ils sont compétents ou qui les concernent particulièrement. Si tous les
Secrétaires d'Etat sont invités, on parle alors d'un Conseil du Gouvernement.
N éanmoins, dans la pratique, il est devenu habituel les dernières années que les
Secrétaires d'Etat, vu leur no mbre restreint, assistent à la totalité de la séance du Conseil
des Ministres, sans que l'on ne parle de "Conseil du Gouvernement" et sans que les
Secrétaires d'Etat ne soient formellement membres du Conseil des Ministres.
2/ Compétences :
L e Conseil des Ministres est une institution qui trouve son origine dans la coutume.
De par l'évolution des institutions, le Conseil des Ministres est devenu l'épicentre de la
politique belge. Le rôle du Conseil des Ministres est de délibérer et de décider de la
politique générale. Il est également le forum où, chaque semaine, se veille à la cohésion
politique au sein de la coalition gouvernementale.
- Tous les projets d'arrêtés royaux qui doivent en vertu de la Constitution ou d'une loi,
faire l'objet d'une délibération préalable en Conseil des Ministres ;
- les "projets de délibérations" ayant pour but, soit d'autoriser le dépassement des crédits
votés, soit de demander un visa provisoire à la Cour des Comptes, soit d'imposer le visa de
la Cour des comptes ;
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L 'avis ou l'accord du Conseil des Ministres doit également être demandé sur toutes
les questions qui engagent la responsabilité du Gouvernement :
les avant-projets de loi ; Les projets d'accord de coopération, auxquels l'Etat fédéral est
partie, ainsi que les avant-projets de loi portant assentiment à de tels accords en
exécution de l'article 92bis, § 1er, alinéa 2, deuxième phrase, de la loi spéciale du 8 août
1980 de réformes institutionnelles, inséré par la loi du 8 août 1988 et modifié par la loi
du 16 juillet 1993 ;
les projets d'arrêtés royaux ou ministériels qui, par leur objet et leur portée peuvent
avoir une répercussion politique ou budgétaire importante ;
les projets de circulaires à incidence budgétaire ;
Toute question qui peut compromettre la solidarité gouvernementale.
En règle générale, le Conseil des Ministres tient une séance par Semaine, le
vendredi matin, et, seul peut y assister également le Secrétaire du Conseil. Il est la figure-
clé qui peut co mmuniquer avec le Secrétariat pour demander les informations et
documents nécessaires à la discussion. En cours de séance, il transmet déjà les décisions au
Secrétariat en vue de leur transcription sous forme de notifications.
L e principe de la solidarité gouvernementale, qui doit garantir la cohésion au sein
des Gouvernements de coalition que nous connaissons en Belgique, veut qu'il n'y ait, en
principe, pas de vote. Suivant la coutume constitutionnelle, le Conseil des Ministres
délibère et arrive à une décision selon la procédure du consensus.
L e Premier Ministre clôt le débat lorsqu'il constate l'existence d'un consensus pour
approuver la proposition et donc pour prendre une décision qui devra être couverte par la
solidarité gouvernementale. Cela implique la responsabilité solidaire de tous les Membres
envers la décision prise par le Conseil des Ministres. Il ne peut, dès lors, être admis qu'un
Membre du Gouvernement fasse ouvertement, par la suite, des réserves au sujet d 'une
décision prise collégialement. D'autant plus lorsqu'il s'agit d'un avant-projet de loi ou d'un
projet d'arrêté royal qui doit être soumis à la signature du Chef de l'Etat.
Lorsqu'il n'est vraiment pas possible d'arriver à un consensus, le dossier est remis.
Dans la plupart des cas, le dossier est alors renvoyé à un groupe de travail "intercabinets"
en vue d'arriver à préparer un consensus via des propositions et contre-propositions.
E nfin, il y a lieu de souligner que la teneur des débats en Conseil est secrète et que
la déontologie ministérielle en la matière recommande la plus grande discrétion.
D epuis les années 1970, iln'y a plus beaucoup de partis politiques qui sont belges
dans le sens de représentants de Belges aussi bien des néerlandophones, que francophones
ou germanophones. En effet, tous les grands partis sont depuis cette période des partis
politiques des Co mmunautés.
D ès lors, il s'impose de parler des partis politiques Flamands, des partis politiques
francophones et des partis politiques germanophones. Les Régions en elles-mêmes n'ont
aucun parti représentant des électeurs de la Région et pas d'autres. Tout au plus, l'on
pourrait qualifier le FDF de parti politique des Bruxellois francophones. Néanmoins, ce
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parti est en fait lui aussi un parti communautaire, vu qu'il ne compte que des électeurs
d'une Communauté à Bruxelles.
L a Belgique est l'un des rares pays où le vote est encore obligatoire. Cela signifie
que tous les citoyens disposant du droit de vote sont obligés de se rendre dans l'isoloir.
Celui qui ne désire vraiment voter pour aucun parti ou aucun candidat peut glisser dans
l'urne un bulletin blanc ou nul ou choisir l'option 'vote blanc' sur l'écran de l'ordinateur.
L es personnes malades, incarcérées, séjournant à l'étranger ou se trouvant dans
l'impossibilité de se rendre au bureau de vote en raison de leurs activités professionnelles
ou scolaires ou de leurs convictions, peuvent voter par procuration. Elles désignent alors
un autre électeur qu'elles chargent de voter en leur no m. Le formulaire de procuration à
remplir à cette fin est disponible à l'administration communale et doit être signé à la fois
par l'électeur empêché et par l'électeur qu'il délègue. L'impossibilité de se rendre au bureau
de vote doit être prouvée par une attestation.
C elui qui, sans motif valable, ne se présente pas au bureau de vote est passible d'une
sanction. La première fois, il encourt une réprimande ou une amende de 27,5 à 55 euros
infligées par le juge de police. En cas de récidive, l'amende peut a tteindre jusqu'à 137,5
euros.
Les Belges qui résident de manière permanente à l'étranger peuvent également voter aux
élections législatives fédérales. Ils ont le choix entre différentes possibilités. Ils peuvent
voter en Belgique ou à l'étranger. S'ils so uhaitent voter en Belgique, ils devront s'inscrire
comme électeur dans la co mmune belge de leur choix. S'ils sont à l'étranger, ils pourront
voter auprès du poste diplomatique ou consulaire de carrière où ils sont inscrits. Dans les
deux cas, ils pourront voter soit personnellement, soit par procuration.
5. Les partis politiques et le système électoral :
Loi électorale :
4 Décembre 1894
Dernier amendement: 18/12/1998
Mode de scrutin (Ensemb le des opérations nécessaires à un vote ou une élection) :
Proportionnel: - scrutin de liste avec répartition proportionnelle, selon la méthode
D'Hondt, pour les sénateurs élus au scrutin direct. Le panachage n'est pas prévu, mais le
vote préférentiel dans le cadre d'une même liste est possible.
Les sénateurs de communauté sont désignés par les Conseils de communauté en leur sein,
tandis que les sénateurs cooptés le sont par leurs collègues des deux autres catégories.
La répartition des sénateurs de communauté et des sénateurs cooptés est déterminée par le
résultat des élections pour les sénateurs élus au scrutin direct, sauf pour le sénateur de
communauté germanophone, élu au scrutin majoritaire.
E n cas de vacance en cours de législature de sièges de sénateurs élus au scrutin
direct, ils sont occupés par les suppléants, élus en même temps que les titulaires. Pour les
sièges des deux autres catégories, il est procédé à une nouvelle désignation.
Vote obligatoire, l'abstention non justifiée étant sanctionnée par une amende, voire par la
radiation du registre électoral.
Le vote automatisé
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C haque isoloir d’un bureau de vote est équipé d’une machine à voter. L’électeur
reçoit du président du bureau une carte magnétique. Pour exprimer son vote, l’électeur
introduit d’abord la carte magnétique dans le lecteur de cartes de la machine à voter.
L’écran de visualisation affiche alors le numéro d’ordre et le sigle de toutes les listes de
candidats. L’électeur indique la liste de son choix au moyen du crayon optique qu’il tient
perpendiculairement à l’écran. Il peut également exprimer un vote blanc. Il confirme son
choix ou il l’annule et choisit une nouvelle liste.
I l s'agit d'un fédéralisme récent. Il est d'abord le produit d'une évolution longue et
mouvementée qui a marquée l'histoire belge depuis le XIXème siècle.
D ans ces États, au demeurant très différents sur le plan de leur organisation
politique et des caractères de leurs sociétés respectives, on observe, au-delà même des
structures politico administratives officielles, une segmentation de la communauté
nationale sur des bases :
- Religieuse,
- Ethnique,
- Linguistique
- Idéologique
1) compétence exclusive
Définition :
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compétences (...) les compétences sont attribuées en bloc : dès lors qu’une matière
est confiée à une entité fédérée, l’échelon fédéral n’a plus à en connaître
Mise en situation :
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Les Belges reprochent aux politiques de n'être plus en phase avec eux (13 nov)
D ans les deux jours qui ont suivi le vote flamand sur la scission de BHV, plus de
sept Belges sur dix estimaient que le monde politique n'était plus en phase avec la
population (selon un sondage de "Soir Magazine").
1005 belges (58 pc de flamands, 32pc de Wallons et 10 pc de Bruxellois) ont été
interrogé. L’idée consistant au fait que le mo nde politique n'était plus en phase avec la
population était un peu plus répandue en Wallonie (78 pc) qu'à Bruxelles (72 pc) et en
Flandre (67 pc).
Les Belges ne sont dans l'ensemble que 10 pc à penser que les ho mmes et femmes
politiques répondent encore à leurs préoccupations. Les Bruxellois et les Flamands sont les
plus nombreux (78 et 77 pc) à considérer qu'il existe encore un avenir pour leurs enfants
en tant que Belges dans une Belgique unie. Les Wallons ne sont que 65 pc à le penser.
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Enfin, le Conseil des ministres a décidé de reporter la date ultime d'entrée e n vigueur des
compétences à transférer aux tribunaux d'application des peines au 01/01/2009 au lieu du
01/07/2008.
U ne première estimation de la charge de travail que représenterait l'entrée en
vigueur du transfert de ces nouvelles compétences démontre qu'il faudrait engager 28
magistrats supplémentaires ainsi que le personnel administratif nécessaire pour les
assister.
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Vers le Confédéralisme ?
* La Belgique est constituée des actuelles régions wallonne et bruxelloise ainsi que des
actuelles co mmunes à facilités et des quelques co mmunes actuellement flamandes situées
sur les axes de circulation reliant Bruxelles à la Wallonie, ainsi que de toute commune
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* Les deux pays traitent les minorités linguistiques résidant sur leur sol en vertu des lois et
traités internationaux (représentation parlementaire et emploi des langues dans
l'administration).
* La Flandre doit se choisir une autre capitale et y déménager ses institutions actuellement
établies à Bruxelles.
* La Belgique garde ses institutions nationales existantes (ministères, armée, police, Poste,
etc.), à charge pour la Flandre de créer les siennes.
* Les infrastructures (routes, ports, chemins de fer, aéroports, etc. ) sont partagées suivant
le droit du sol .
* Les dettes fédérales et celles des entreprises publiques fédérales sont partagées suivant
une clé basée pour moitié sur la population et pour moitié sur le PIB de chaque pays.
* Les impôts sur le travail et les charges sociales afférentes sont dus dans le pays où la
fonction est exercée.
Peut-être, mais la liberté a un prix, et, dans un divorce, il est rare que celui qui s'en va
emporte la maison !!!
II- Conclusion
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Le multiculturalisme est une source d’enrichissement pour les Belges et la Belgique par la
même occasion.
La langue ne peut et ne doit être en aucun cas la cause de la séparation d’un peuple qui est
né sur une même terre et dont les racines sont identiques.
Le séparatisme ne nie nullement le fait que tous les Belges sont Belges de naissance et
c’est là leur réelle identité
C ependant, ces citoyens privilégiés accusent les politiciens d’avoir abusé de leurs
fonctions, d’avoir mystifié le peuple en ne pensant qu’à leur intérêt propre, de renier l’idéal
du parti qu’ils étaient censés servir!
A lors, d’après les belges : « Il est temps de mettre au placard tous les politiciens qui
prônent le séparatisme et que ceux qui ne défendent que leur région aillent vivre ailleurs,
eux, plutôt que de vouloir éliminer leurs supposés ennemis. »
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