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ENCG - Settat le système politique belge

I- Introduction :

L 'organisation politique de la Belgique jouit d'une réputation pour le moins


paradoxale. Considérée co mme un exemple unique (et presque parfait) de co -habitation
pacifique entre ethnies antagonistes par des pays durement éprouvés par ces déchirements
(l'ex-Tchécoslovaquie, les Corées, ...), l'organisation politique reste généralement
incompréhensible du co mmun des mortels. Si les Belges s'y retrouvent, cela ne les
empêchent de durement ironiser sur un système aussi kafkaïen.
C ette complexité apparente découle de l'amour du consensus si typique de la
politique belge : le partage des co mpétences se répartit selon une base territoriale pour tout
ce qui concerne le sol, sur un base culturelle pour ce qui touche aux gens, on saupoudre le
tout d'un zeste de compétences nationales et d'un certain conservatisme qui permet de
retrouver dans le système actuel les traces de l'histoire assez mouvementée de la Belgique.

L e niveau fédéral gère tout ce qui concerne le pays : les affaires étrangères, la
justice, les finances, la défense, les affaires intérieures et la sécurité sociale (ce dernier
point est sujet à contro verse) Le pouvoir exécutif est exercé par le Roi et les Ministres. Le
pouvoir législatif appartient au Roi et au Parlement constitué de la Chambre des
Représentants et du Sénat.

L a Belgique comprend trois communautés, fondées sur l'appartenance linguistique


: francophone, flamande et germanophone. Les communautés prennent en charge les
domaines des affaires culturelles, de l'enseigneme nt, du tourisme, de la santé et des
affaires sociales.
La Belgique est également divisée en trois régions : wallonne, flamande et Bruxelles -
Capitale. Les régions gèrent tout ce qui concerne le territoire : logement, environnement,
emploi, développement écono mique, transports, agriculture, commerce extérieur,
coopération internationale,...

L a division communautaire ne correspond pas à la division territoriale; ainsi, la


Communauté germanophone se situe en Région wallonne alors que la Co mmunauté
française et la Communauté flamande sont toutes deux compétentes dans la Région de
Bruxelles-Capitale.

L a Belgique est encore divisée en dix provinces, survivance des départements


français de 1795. Enfin, l'entité politique et administrative de base est la co mmune. Les 589
communes de Belgique possèdent des pouvoirs très étendus qui datent de l'époque
médiévale.

II- Aperçu historique sur la Belgique :

A fin de comprendre l’évolution du système politique belge il est important de


prendre en co mpte deux éléments historiques majeurs de la Belgique notamment :
l’histoire de la politique linguistique belge et l’histoire socioéconomique.
E n effet la Belgique a été constituée en 1830, en scindant le Royaume -Uni des
Pays-Bas formé 15 ans avant par le Congrès de Vienne, en 2 pays indépendants: la Belgique

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et les Pays-Bas. Le nouvel état co mpte quatre millions d’habitants, avec une nette
distinction entre le nord et le sud du pays. La Belgique se situe alors (tout comme
aujourd’hui) sur la frontière linguistique qui sépare les peuples germanophones et les
peuples romans : Dans le nord du pays, en Flandre, on parle le néerlandais, et dans le sud
du pays, en Wallonie, le français. Parmi les quatre millions d’habitants, il y a environ
2.200.000 de Flamands, et à peu près 1.700.000 Wallons. Malgré le fait que les Flamands
sont majoritaires, le français devient la langue officielle du pays.
S ur le plan économique la Belgique est parmi les pays les plus performants.
Elle est, après l’Angleterre, la première région européenne à introduire avec succès le
système capitaliste.
Au milieu du XIX ème siècle, la Belgique figure parmi les pays les plus avancés dans le
domaine de l’industrie du verre, de l’armement et du textile.
C ependant cette prospérité n’était pas partagée par tous les belges, le pays étant
connu par ses salaires bas, ses longues journées ouvrières et ses conditions de travail
déplorables: des conditions idéales pour une accumulation rapide du capital. Dans d’autres
domaines, la répartition des richesses laisse également à désirer: alors que la Flandre
demeure essentiellement une région pauvre, l’industrie du charbon et de l’acier fleurit en
Wallonie.
Tout comme ailleurs ces inégalités internes créeront des tentions notamment entre
les Flamands et les wallons .Ces tensions continuent à s’accentuer même après la seconde
guerre mondiale ainsi pour la majorité des belges les différences entre le nord et le sud
étaient tellement importantes qu’il serait plus avantageux pour les deux parties de se
donner plus d’autono mie et de confier moins de pouvoir à l’état central, ainsi une première
réforme de l Etat a été nécessaire
L es différences de la Flandre et la Wallonie étaient remarquables aussi sur le plan
politique. En effet en Wallonie, c’est le parti so cialiste qui do mine, alors que le parti
catholique centriste CVP gouverne en Flandre.
Tous ces éléments conduiront à un consensus soutenu des deux côtés de la frontière
linguistique, pour faire évoluer la Belgique d’un état unitaire vers un état fédéral.

III- l e système politique belge entre monarchie constitutionnelle, régime


parlementaire et fédéralisme

1. Belgique : monarchie constitutionnelle

L ’institution de la monarchie en Belgique remonte à 1831 c’est à cette date que le


congrès national offrira au pays une constitution qui organisa l’état sous forme d’une
monarchie constitutionnel et parlementaire ; ainsi a été fondée la dynastie belge, qui fut la
première dans les provinces à être choisi par les élus de la nation
Dans un cadre purement constitutionnel et en collaboration avec les autres détenteurs du
pouvoir des titulaires successifs de la couronne allaient élaborer les pratiques d’une
fonction royale dont j’exposerai brièvement les traits essentiels.
Tout d’abord il faut signaler que le roi ne donne pas d’interviews, ne discute pas
publiquement de la politique du mo ment et n’entre jamais en débat avec d’autres hommes
publics donc son action politique est peu visible et caractérisé par une discrétion totale

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Il est alors nécessaire de se demander sur la portée réelle du pouvoir de l’institution royale
car à une époque où tout s’étale au grand jour, cette situation peut surprendre ou encore
induire le public en erreur sur la fonction exercée par le roi
Ce constat est en fait du à deux raisons :

A- La nature même de la monarchie constitutionnelle et parlementaire :

L es constituants de 1831 voulaient une monarchie républicaine c’est pour cette raison
qu’ ils ont adopté le principe de la responsabilité ministérielle qui précise qu’aucun acte du
roi n’a d’effet s’il n’est couvert par un ministre qui en prend la responsabilité
Ce n’est que l’action conjointe du roi et des ministres qui peut produire des effets

B- L’évolution de la vie publique en Belgique depuis 1831 :

Cette évolution fut marquée par :


 Le passage progressif au suffrage universel pur et simp le.
 Un ensemble de transformations politiques économiques et sociales.
Ceci a engendré :
 Une redistribution des pouvoirs à l’intérieure des institutions officielles
 Extension de rôle des pouvoirs de fait.
Mais tout d’abord que signifie la redistribution de pouvoir ?
 Amenuisement du rôle du parlement au profit de l’exécutif
 A l’intérieur de l’exécutif une diminution du rôle du roi par rapport au premier
ministre
 Dilution de l’action individuelle des ministres au sein d’un système collégial
 Domination des partis sur l’ensemble du système politique
 L’influence exercée sur le système par les grands groupes de pression

D ans cet ensemble de plus en plus co mplexe le rôle réel de chacun des éléments du
pouvoir parait mo ins visible et ceci s’applique à la fonction royale
Alors il convient de se demander sur les limites de l’action royale dans le cadre du pouvoir
exécutif
A cet égard il est plus intéressant de distinguer entre fonction politique du roi et sa
fonction symbolique ou représentative

I - le rôle politique du roi :

L ’article 91 de la constitution belge prescrit que le roi ne prend possession du trône


qu’après avoir solennellement prêté dans le sein des chambres réunies , le serment
suivant : « je jure d’observer la constitution et les lois du peuple belge, de maintenir
l’indépendance nationale et l’intégrité «
Quelle est la portée exacte de ce serment ?
Ce serment considéré co mme engagement solennel et personnel, évoque deux éléments
essentiels :
- L’indépendance nationale
- L’intégrité territoriale

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L e fait de les mentionner est sans doute du aux circonstances du mo ment ou il a


été rédigé : la Belgique venait alors de se constituer en état souverain et ses frontières
étaient constatées
D ans le do maine politique l’action du roi ne se traduit pas par l’exercice d’un
pouvoir propre ou personnel, c’est à travers le dialogue avec tous les détenteurs du pouvoir
(le parlement, le gouvernement et toutes les instances qui peuvent contribuer à la prise de
décision
L ’importance et l’impact de l’action politique du roi varient selon les situations et
le rythme de la vie publique ; quoiqu’elle devrait être constante, il y a des mo ments ou
l’activité royale tout en demeurant régi par la responsabilité ministérielle, s’affirme
davantage et les opinions de l’institution royale oriente l’évolution politique de manière
décisive ; il s’agit des cas ou le roi forme le gouvernement et dissout les chambres.
P our résumer la fonction politique du roi est limitée dans la perspective de
continuité, de durée et grands desseins ou le pays doit s’engager, il l’exerce par le biais de
la suggestion, l’avis, la mise en garde, l’avertissement, l’encouragement
A la fonction politique peuvent s’ajouter d’autres activités

A – le commandement des forces armées :

En effet la mise en condition des forces, la nécessité de rappeler au mo nde politique et à


l’opinion publique les obligations nationales et internationales de défense demeurent pour
autant parmi les principaux devoirs du roi.

B – le médiateur :

Par le biais de ses interventions auprès des ministres en faveur d’un bon nombre de
citoyens qui s’adressent à lui pour obtenir justice dans le relation avec l’appareil politico
administrative parfois lourd.

II Le rôle symbolique :

L e second mode de l’exercice de l’activité royale est selon nous aussi important,
bien que plus délicat peut-être à cerner que le rôle politique. Il s'agit de ce qu’on appelle la
fonction symbolique et représentative.
Elle relève de la dimension sociale de la mo narchie, distincte de sa mission politique.
Le Roi représente et incarne non pas l'État, appareil du pouvoir, mais la Nation ou si l'on
préfère le Pays, en fait c'est en cette qualité qu'il se rend à l'étranger po ur y faire des visites
de courtoisie ou d'amitié et y porter l'image de marque de la Belgique.
C'est aussi comme représentant de la nation que le Roi, aidé par la Reine, se rend dans tout
le pays en des occasions fort diverses. Il le fait pour s'informer, pour stimuler et
encourager l'évolution sociale, économique et culturelle des multiples microcosmes qui
composent un pays.

III Le Roi dans la nouvelle structure de l'État :

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D evant toute réforme touchant à la structure de l'État, le Roi doit combiner entre
son rôle constitutionnel et les réformes institutionnelles qui ont fait de la Belgique depuis
1970 un état fédéral.
Il est alors nécessaire de se demander sur la fonction royale à l'égard de ce nouveau
système, et spécialement à l'égard des nouvelles institutions fédérées, dotées d'un très large
degré d'autonomie?
Quelles relations vont s'établir entre elles et le Roi dans l'ordre juridique et politique?
Dans l'ordre juridique, nous ne constatons qu'une seule relation entre les entités fédérées
et le Roi. C'est la prestation de serment devant le Roi du Président de chaque
gouvernement co mmunautaire et régional.
D ans l'ordre politique, il n'existe à proprement parler pas de relation organique
entre le Roi et les gouvernements des entités fédérées. Mais le chef de l'État et ces
institutions ne peuvent s'ignorer: ils font partie d'un même ensemble national et ont des
contacts réguliers.
D ans le concret, le Roi sans s'immiscer évidemment dans le fonctionnement
interne de ces institutions, s'informe sur la vie, les projets et les réalisations des entités
fédérées.
I l est normal que le Roi se préoccupe de ces sujets qui continuent à concerner
l'ensemble des citoyens belges, et aussi qu'il s'intéresse à la manière dont ils sont réglés
dans chacune des entités en cause.
E n dernier lieu quels sont les moyens mis à la disposition du roi pour pouvoir
exercer l’ensemble de ses foncions
Pour assumer l'exercice de sa fonction, le Roi dispose naturellement de l'aide de tout
l'appareil gouvernemental et administratif du pays. Il est admis, en outre, depuis que
l'institution monarchique a été organisée, que le Roi doit pouvoir disposer librement de
collaborations personnelles et de moyens matériels.
C 'est dans cet esprit que la Constitution alloue au Roi une Liste Civile, c'est-à-dire
non pas un traitement, mais un budget d'institution qui doit lui servir à
 rétribuer ses collaborateurs,
 entretenir les résidences royales,
 assurer le fonctionnement de ses services,
 pourvoir à ses dépenses personnelles et aux frais

C 'est dans cette perspective qu’on notera la création de l'institution coutumière qu'est
la Maison du Roi. Elle regroupe ses collaborateurs personnels en quatre services:
- La Cour (activités représentatives),
- Le Cabinet du Roi (politique, administration, relations publiques),
- La Maison militaire (relations avec les forces armées et le Ministre de la Défense
nationale)
- Le Service de la Liste Civile (finances et gestion de la Maison)

2. Belgique : Etat fédéral :

A. Coexistence des communautés et des régions

a) communautés

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L escommunautés sont des collectivités politiques fédérées autonomes co mpétentes en


matière d'enseignement, de culture, de politique de santé, d'aide aux personnes et, sauf à
Bruxelles, d'emp loi des langues.

La communauté française La communauté flamande La communauté


germanophone
Capitale: Bruxelles Capitale: Bruxelles Capitale: Eupen
Population: 3,3 millions Population: 5,9 millions Population: 70 400 dans la
(2000) Langue officielle: région de langue allemande
Langue officielle: français néerlandais (110 000 pour toute la Belgique)
Groupe majoritaire: français Groupe majoritaire: Langue officielle: allemand
(Wallons et francophones néerlandais (Flamands) Groupe majoritaire: allemand
de Bruxelles) (95 %)
Système politique: Système politique:
Système politique: gouvernement gouvernement communautaire
gouvernement communautaire avec base avec base territoriale dans la
communautaire avec base territoriale en Flandre et à région de langue allemande
territoriale en Wallonie et à Bruxelles-Capitale (qui occupe l’extrémité est de
Bruxelles-Capitale (Flamands la Wallonie)

Ondistingue la Communauté flamande, la Communauté française et la


Communauté germanophone.

C hacune des co mmunautés dispose d'un Conseil co mmunautaire (ou Parlement


communautaire) et d'un Exécutif (ou gouvernement communautaire) dirigé par un
ministre-président. Ce sont ces trois communautés qui ont compétence dans le do maine de
la langue, une juridiction qu’elles partagent avec le Parlement fédéral.

L ’article 129 de la Constitution, lequel précise l’article


30, est clair et impose deux
limites. D’une part, les Co mmunautés ne peuvent régler l’emp loi de la langue que dans
l’administration, l’enseignement et le secteur privé. D’autre part, les Co mmunautés ne
sont compétentes que dans leur région linguistique, leurs institutions unilingues de
Bruxelles et, seulement pour la Communauté flamande, de ses «Maisons flamandes» à
l’étranger (il s’agit d’une sorte d’ambassades). La juridiction de la Co mmunauté
germanophone est encore plus limitée: l’emploi de la langue dans l’enseignement. C’est le
Parlement fédéral qui adopte les lois concernant l’administration et le secteur privé, mais
ce sont les Co mmunautés qui les appliquent.

Le champ de juridiction territoriale de la Co mmunauté française ne s’applique


qu’aux institutions unilingues francophones et à l’administration de ces institutions dans
la mesure où celles-ci sont situées en Wallonie — la Région wallonne sans la région
linguistique allemande — et dans la Région bilingue de Bruxelles-Capitale. La
Communauté flamande, pour sa part, est compétente pour les institutions unilingues
néerlandaises situées dans la Région flamande (Flandre) et dans la Région bruxelloise.
Enfin, la base territoriale de la Co mmunauté germanophone correspond à la région
linguistique allemande, laquelle est située dans la Région wallonne. La Co mmunauté
germanophone ne dispose pas d'un Conseil régional et ne peut adopter de décret
linguistique que depuis 1997, et ce, uniquement dans le domaine de l’enseignement; les

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domaines reliés à l’administration et au secteur privé continuent de relever du


gouvernement fédéral pour ce qui concerne la région linguistique allemande.

À strictement parler, l’emploi de la langue du citoyen n’est pas réglementé.


Cependant, lorsque celui-ci fait appel aux institutions d’une région linguistique, il ne
pourra le faire que dans la langue de la Co mmunauté dont ces institutions dépendent. Par
exemple, dans les régions linguistiques unilingues, il n’existe pas de choix, car les
institutions ne fonctionnent que dans une langue donnée. À Bruxelles, le citoyen a le
choix: il peut choisir, par exemple, le français ou le néerlandais co mme «langue
administrative» et/ou comme «langue de l’éducation».

L es Communautés disposent de six grands domaines de compétences: l'emp loi des


langues (conformément aux lois fédérales), les matières culturelles, l'enseignement, la
coopération (interco mmunautaire et internationale), la recherche scientifique, les finances,
les matières «personnalisables» (santé, famille, aide sociale, handicapés, jeunesse). En ce
qui concerne la langue, les Co mmunautés peuvent adopter des lois qui sont appelées
décrets., mais qui doivent se conformer aux dispositions prévues dans les lois fédérales.

L es représentants des Communautés sont aussi présents chaque fois qu’une


question les concerne, que ce soit à la Francophonie (pour la Communauté française) ou à
l’Union de la langue néerlandaise (la Nederlandse Taalunie, une organisation
intergouvernementale créée par la Flandre et les Pays-Bas), à l’Organisation de
coopération et de développement économique (OCDE), à l’Union européenne (UE), à
l’Organisation mo ndiale du commerce, etc. Ils ne siègent pas à l’Organisation des Nations
unies, mais ce n’est pas impensable.

b) Régions

La Belgique fédérale est constituée de tro is régions: la Région wallonne, la Région


flamande et la Région de Bruxelles-Capitale.

L es Régions disposent d'une autonomie étendue en particulier dans les do maines: de


l'économie, de l'emploi, de l'aménagement du territoire, de l'agriculture, des travaux
publics, du logement, du tourisme, de l'énergie, de l'environnement, des travaux publics,
des voies navigables, des eaux et forêts, de la tutelle sur les pouvoirs subordonnés, de la
politique familiale, des handicapés, du troisième âge (etc.), partiellement de l'aide aux
personnes, de l'enseignement (bâtiments, transports scolaires) ou du patrimoine et les
communautés en disposent en matière culturelle ainsi qu'en matière d'aide aux personnes
et d'enseignement.

La région wallonne :
Le territoire de la Région wallonne est divisé en 262 communes, dont 253
communes dans la région de langue française et 9 communes dans la région de langue
allemande, qui forment la Co mmunauté germanophone de Belgique (2% de la population
wallonne). Les Wallons représentent environ un tiers de la population belge et la
Wallonie près de 60% du territoire du Royaume.

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L a Région wallonne dont la capitale est Namur et la langue le français, habitée par
plus de 3 millions de Wallons. est située au sud du pays et englobe cinq provinces: la
province du Brabant wallon, la province du Hainaut, la province de Liège, la province du
Luxembourg et la province de Namur. La Région wallonne comprend donc la région
linguistique française (la Wallonie) et la région linguistique allemande. Autrement dit, le
terme Wallonie désigne la seule région linguistique française, contrairement à la Région
wallonne qui en compte deux.
Les habitants de la Région wallonne (3,3 millions d’habitants) parlent majoritairement le
français, mais certains parlent également d’autres idiomes issus du latin co mme le wallon,
le picard ou lorrain, le champenois et le gaumais; d’autres habitants de la région parlent
l'allemand (province de Liège) ou le luxembourgeois (province du Luxembourg). La région
couvre 55 % de la surface de la Belgique et rassemble 32,4 % de la population, soit 3,3
millions d’habitants (en 2000) répartis dans 262 communes

L e Conseil régional wallon (ou Parlement wallon) est constitué de 75 membres élus
directement par la population; il siège à Namur. Les neuf communes germanophones font
partie de la circonscription électorale de Verviers pour le Parlement wallon. Cela signifie
qu’il peut arriver que quelques germanophones siègent au Parlement wallon.

La région flamande :

La Région flamande ou Flandre a pour capitale Bruxelles et réunit les cinq


provinces du Nord: la province d’Anvers , la province du Brabant flamand, la province de
la Flandre occidentale, la province de la Flandre orientale et la province du Limburg

L a Région flamande recouvre 44 % de la superficie du pays, rassemble 57,6 % de la


population belge, soit 5,9 millions d’habitants, et compte 308 communes. Exception faite
des minorités linguistiques, les habitants de cette région parlent surtout le néerlandais
ainsi que différents dialectes néerlandais (flamand, brabançon et limbourgeois). En ce qui
concerne le Conseil régional flamand, il est confondu avec le Conseil communautaire; cela
signifie qu'il n'y a qu'un seul Conseil flamand et qu'un seul Exécutif qui exercent à la fois
les co mpétences communautaires et régionales: il s’agit du Parlement flamand et du
gouvernement flamand.

La région bruxelloise (ou Bruxelles-Capitale)

L a Région de Bruxelles-Capitale est formée des 19 communes de l'agglo mération


bruxelloise. Cette Région n'est pas divisée en provinces et représente un dixième de la
population totale du pays. Elle est officiellement bilingue bien que très majoritairement
francophone, et est entièrement enclavée dans la Région flamande.
L a ville de Bruxelles est quatre fois capitale : c'est à la fois la capitale de la
Belgique, de la Flandre, de la Co mmunauté française et de l'Union Européenne. C'est une
région officiellement bilingue formant au centre du pays une enclave dans la province du
Brabant flamand avec moins de 960 000 habitants, soit 9,3 % de la population du pays (en
2000).
L e Conseil régional de Bruxelles-Capitale (co mposé de 75 membres élus) comprend
des membres issus des deux grandes co mmunautés linguistiques, selon qu'ils ont été élus

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lors des élections sur les listes françaises ou les listes flamandes. Le nombre des députés
francophones et néerlandophones peut varier à chacune des élections. En général, on
compte approximativement une bonne soixantaine de francophones et environ une
douzaine de néerlandophones.

L e gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale exerce le pouvoir exécutif. Il est


formé d'un ministre président et de quatre ministres dont deux francophones et deux
néerlandophones. Le président du Conseil de la Région de Bruxelles-Capitale est toujours
un francophone, alors que deux francophones et deux Flamands doive nt être élus à
l’Exécutif régional. Rappelons que le Parlement régional de Bruxelles -Capitale ne peut
adopter de décrets linguistiques, puisque de tels décrets relèvent de la co mpétence à la fois
des communautés et du Parlement fédéral.

3. Le parlement belge: structure, fonctionnement :

En 1830, la Belgique était, outre une monarchie parlementaire dotée d'une


Constitution écrite, un état unitaire. Les révisions constitutionnelles de 1970, 1980, 1988 et
1993 ont toutefois transformé le pays en un État fédéral. Chaque communauté et chaque
région a son propre parlement, élu directement, et son propre gouvernement : ils ont leur
propre législation (décrets) dans certains do maines spécifiques et en assurent l'exécution.

Le tableau suivant clarifie cette division parlementaire :

Système Parlement Structure fonctionnement


-Constituer une majorité gouvernementale

Contrôler la politique gouvernementale


1. la chambre des
représentants : - Contrôler les finances publiques
compte 150
députés élus - Légiférer
directement
Système Le parlement - S'informer sur la gestion de l'Etat
bicaméral fédéral
- Et de no mbreuses autres tâches ... :exp La
no minatio n du médiateur fédéral
2. le sénat : compte
- exerce avant to ut sur trois plans : la législatio n, les
72 membres et
relations internatio nales et les rapports entre l'État
répartis en trois fédéral et communautés et régions.
catégories ( 10
sénateurs
- Le Sénat peut demander au Gouvernement de
cooptés,

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sénateurs de s'expliquer - Il peut créer des commissio ns


droit et 21 d'enquête
sénateurs
communautaires
).

Le conseil WALLON se Le Parlement wallo n se


compose des 75 membres réunit en séance publique
deux fo is par mo is au mo ins, - élit les
également sur la demande de membres de
deux cinquièmes de ses son Gouverneme
membres . et il se peut qu’il nt et exerce sur
se réunisse po ur entendre les celui-ci un
interpelatio ns et les contrôle
questio ns adressées au politique, par des
gouvernement - interpellatio ns,
Le consil de la exerce conjointement avec le des questio ns
Système Gouvernement le pouvoir orales ou des
communauté
monocaméral législatif régional questio ns
française
Conseil de Bruxelles- - voter les lo is régio nales d'actualité
Capitale se compose de 19 - appelées ordonnances développées en
conseillers appartenant - contrôler le gouvernement. séance plénière
au groupe linguistique - adopter les budgets, et des questio ns
français écrites
 son rôle consiste à faire
fonctio nner la démocratie au .
niveau de notre Région

- 118 députés élus au - exerce le pouvoir législatif de l’Etat fédéré


suffrage universel direct flamand au sien de la communauté flamande et à
par les habitants de la Bruxelles.et les compétences régionales flamandes
Région flamande uniquement dans la Région flamande - Il vote les
Système Le conseil décrets
monocaméral flamand 6 députés élus par les
habitants de la Régio n de
Bruxelles-Capitale ( les
6 premiers élus
néerlandophones )
- Les parlementaires de la Co mmunauté
germanopho ne votent des décrets au no m des Belges
germanopho nes dans les do maines de co mpétence
de la Co mmunauté.
La populatio n élit 25
Le conseil de la
Système députés directement qui - crée les conditio ns-cadrelégales pour les matières
communauté
monocaméral siègeront dans so n communautaires qui lui o nt été co nfiées par l’Etat
germanophone
Parlement fédéral.

- avoir une actio n législative dans certaines


matières qui ressortissent en fait aux co mpétences
de la Région wallo nne.

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4. le gouvernement :

I. Introduction :

L e Gouvernement fédéral assure la direction centrale de la Belgique.. Il demeure


compétent pour la politique étrangère et la politique européenne, la défense, la justice et la
police, la santé publique, la sécurité sociale, les impôts, la politique macro -économique et
l'emploi, la politique scientifique, la mobilité et les télécommunications.

L e Gouvernement fédéral est co mposé de maximum quinze Ministres. Ils forment


ensemble le Conseil des Ministres dirigé par le Premier Ministre. Les Ministres et le
Premier Ministre sont no mmés par le Roi et demeurent généralement en fonction pendant
quatre ans. Ils doivent répondre de leurs décisions devant le Parlement, qui est composé
d'une Chambre et d'un Sénat. Ils disposent d'un cabinet propre et collaborent avec
l'administration qui correspond à leurs co mpétences.

L es Ministres et le Gouvernement se concertent également avec les


Gouvernements des entités fédérées, les partis politiques, les employeurs et les
travailleurs, les médias, diverses organisations sociales, avec les villes et communes,
l'Armée, les universités et les entreprises publiques pour ne citer que quelques exemples.

II. Formation du Gouvernement :

1/Consultations royales :

P endant les jours suivants, le Roi reçoit une série de personnalités en audience afin
de déterminer les possibilités de formation d'un nouveau gouvernement. Le Roi rencontre
ainsi les Présidents de la Chambre et du Sénat, les présidents des principaux partis du pays
et une série de personnalités du mo nde politique et socio -économique.

2/Informateur-formateur-accord de gouvernement :

Le Roi désigne ensuite un informateur ou un formateur. L'informateur est un


responsable politique expérimenté, qui rassemble des informations auprès des différents
partis quant à leurs points de vue et souhaits concernant la formation d'un nouveau
gouvernement. Il vérifie comment une majorité peut être dégagée et avec quels
partenaires. Il en fait rapport au Roi et conseille ce dernier quant à la désignation d'un
formateur. Un informateur peut, par exemple, être désigné lorsque les résultats des
élections offrent plusieurs possibilités de former un gouvernement ou lorsque la formation
d'un gouvernement pourrait s'avérer très difficile.

Comme indiqué, le Roi peut immédiatement désigner un formateur.


Le formateur
a pour mission la formation d'un gouvernement. Lorsqu'il y parvient, il devient
généralement le Premier Ministre du nouveau Gouvernement.

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3/Déclaration gouvernementale :

Après la prestation de serment, les nouveaux ministres rédigent la déclaration


gouvernementale (les lignes de force de l'accord de gouverneme nt) qui est présentée par le
Premier Ministre devant la Chambre des représentants. Vient alors un débat mené en
séance plénière, qui est à son tour suivi d'un vote de confiance. Si la Chambre des
représentants vote la confiance au Gouvernement, l'accord de gouvernement peut être
exécuté sur une période de maximum quatre ans.

La formation du gouvernement peut prendre quelques jours, quelques semaines


voire quelques mo is. Il est également possible que différents informateurs ou formateurs
soient désignés.

III. Le Conseil des Ministres en Belgique :

1/Composition :
L 'article 99 de la Constitution dispose que le Conseil des Ministres compte quinze
membres au plus et que, le Premier Ministre éventuellement excepté, le Conseil des Ministres
compte autant de ministres d'expression française que d'expression néerlandaise.
L 'article 104 de la Constitution dispose expressément que les Secrétaires d'Etat ne
font pas parti du Conseil des Ministres. De manière strictement formelle, les Secrétaires
d'Etat sont donc censés n'assister au Conseil des Ministres que pour l'examen des dossiers
pour lesquels ils sont compétents ou qui les concernent particulièrement. Si tous les
Secrétaires d'Etat sont invités, on parle alors d'un Conseil du Gouvernement.
N éanmoins, dans la pratique, il est devenu habituel les dernières années que les
Secrétaires d'Etat, vu leur no mbre restreint, assistent à la totalité de la séance du Conseil
des Ministres, sans que l'on ne parle de "Conseil du Gouvernement" et sans que les
Secrétaires d'Etat ne soient formellement membres du Conseil des Ministres.

2/ Compétences :

L e Conseil des Ministres est une institution qui trouve son origine dans la coutume.
De par l'évolution des institutions, le Conseil des Ministres est devenu l'épicentre de la
politique belge. Le rôle du Conseil des Ministres est de délibérer et de décider de la
politique générale. Il est également le forum où, chaque semaine, se veille à la cohésion
politique au sein de la coalition gouvernementale.

Sous peine de nullité, il doit délibérer sur :

- Tous les projets d'arrêtés royaux qui doivent en vertu de la Constitution ou d'une loi,
faire l'objet d'une délibération préalable en Conseil des Ministres ;
- les "projets de délibérations" ayant pour but, soit d'autoriser le dépassement des crédits
votés, soit de demander un visa provisoire à la Cour des Comptes, soit d'imposer le visa de
la Cour des comptes ;

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ENCG - Settat le système politique belge

- l'introduction d'un recours en annulation d'un décret communautaire ou régional, ou


d'une ordonnance à la Cour d'arbitrage.

L 'avis ou l'accord du Conseil des Ministres doit également être demandé sur toutes
les questions qui engagent la responsabilité du Gouvernement :
 les avant-projets de loi ; Les projets d'accord de coopération, auxquels l'Etat fédéral est
partie, ainsi que les avant-projets de loi portant assentiment à de tels accords en
exécution de l'article 92bis, § 1er, alinéa 2, deuxième phrase, de la loi spéciale du 8 août
1980 de réformes institutionnelles, inséré par la loi du 8 août 1988 et modifié par la loi
du 16 juillet 1993 ;
 les projets d'arrêtés royaux ou ministériels qui, par leur objet et leur portée peuvent
avoir une répercussion politique ou budgétaire importante ;
 les projets de circulaires à incidence budgétaire ;
 Toute question qui peut compromettre la solidarité gouvernementale.

3/ Délibération et processus de décision :

En règle générale, le Conseil des Ministres tient une séance par Semaine, le
vendredi matin, et, seul peut y assister également le Secrétaire du Conseil. Il est la figure-
clé qui peut co mmuniquer avec le Secrétariat pour demander les informations et
documents nécessaires à la discussion. En cours de séance, il transmet déjà les décisions au
Secrétariat en vue de leur transcription sous forme de notifications.
L e principe de la solidarité gouvernementale, qui doit garantir la cohésion au sein
des Gouvernements de coalition que nous connaissons en Belgique, veut qu'il n'y ait, en
principe, pas de vote. Suivant la coutume constitutionnelle, le Conseil des Ministres
délibère et arrive à une décision selon la procédure du consensus.
L e Premier Ministre clôt le débat lorsqu'il constate l'existence d'un consensus pour
approuver la proposition et donc pour prendre une décision qui devra être couverte par la
solidarité gouvernementale. Cela implique la responsabilité solidaire de tous les Membres
envers la décision prise par le Conseil des Ministres. Il ne peut, dès lors, être admis qu'un
Membre du Gouvernement fasse ouvertement, par la suite, des réserves au sujet d 'une
décision prise collégialement. D'autant plus lorsqu'il s'agit d'un avant-projet de loi ou d'un
projet d'arrêté royal qui doit être soumis à la signature du Chef de l'Etat.
Lorsqu'il n'est vraiment pas possible d'arriver à un consensus, le dossier est remis.
Dans la plupart des cas, le dossier est alors renvoyé à un groupe de travail "intercabinets"
en vue d'arriver à préparer un consensus via des propositions et contre-propositions.
E nfin, il y a lieu de souligner que la teneur des débats en Conseil est secrète et que
la déontologie ministérielle en la matière recommande la plus grande discrétion.
D epuis les années 1970, iln'y a plus beaucoup de partis politiques qui sont belges
dans le sens de représentants de Belges aussi bien des néerlandophones, que francophones
ou germanophones. En effet, tous les grands partis sont depuis cette période des partis
politiques des Co mmunautés.
D ès lors, il s'impose de parler des partis politiques Flamands, des partis politiques
francophones et des partis politiques germanophones. Les Régions en elles-mêmes n'ont
aucun parti représentant des électeurs de la Région et pas d'autres. Tout au plus, l'on
pourrait qualifier le FDF de parti politique des Bruxellois francophones. Néanmoins, ce

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ENCG - Settat le système politique belge

parti est en fait lui aussi un parti communautaire, vu qu'il ne compte que des électeurs
d'une Communauté à Bruxelles.
L a Belgique est l'un des rares pays où le vote est encore obligatoire. Cela signifie
que tous les citoyens disposant du droit de vote sont obligés de se rendre dans l'isoloir.
Celui qui ne désire vraiment voter pour aucun parti ou aucun candidat peut glisser dans
l'urne un bulletin blanc ou nul ou choisir l'option 'vote blanc' sur l'écran de l'ordinateur.
L es personnes malades, incarcérées, séjournant à l'étranger ou se trouvant dans
l'impossibilité de se rendre au bureau de vote en raison de leurs activités professionnelles
ou scolaires ou de leurs convictions, peuvent voter par procuration. Elles désignent alors
un autre électeur qu'elles chargent de voter en leur no m. Le formulaire de procuration à
remplir à cette fin est disponible à l'administration communale et doit être signé à la fois
par l'électeur empêché et par l'électeur qu'il délègue. L'impossibilité de se rendre au bureau
de vote doit être prouvée par une attestation.
C elui qui, sans motif valable, ne se présente pas au bureau de vote est passible d'une
sanction. La première fois, il encourt une réprimande ou une amende de 27,5 à 55 euros
infligées par le juge de police. En cas de récidive, l'amende peut a tteindre jusqu'à 137,5
euros.
Les Belges qui résident de manière permanente à l'étranger peuvent également voter aux
élections législatives fédérales. Ils ont le choix entre différentes possibilités. Ils peuvent
voter en Belgique ou à l'étranger. S'ils so uhaitent voter en Belgique, ils devront s'inscrire
comme électeur dans la co mmune belge de leur choix. S'ils sont à l'étranger, ils pourront
voter auprès du poste diplomatique ou consulaire de carrière où ils sont inscrits. Dans les
deux cas, ils pourront voter soit personnellement, soit par procuration.
5. Les partis politiques et le système électoral :

Loi électorale :
4 Décembre 1894
Dernier amendement: 18/12/1998
Mode de scrutin (Ensemb le des opérations nécessaires à un vote ou une élection) :
Proportionnel: - scrutin de liste avec répartition proportionnelle, selon la méthode
D'Hondt, pour les sénateurs élus au scrutin direct. Le panachage n'est pas prévu, mais le
vote préférentiel dans le cadre d'une même liste est possible.
Les sénateurs de communauté sont désignés par les Conseils de communauté en leur sein,
tandis que les sénateurs cooptés le sont par leurs collègues des deux autres catégories.
La répartition des sénateurs de communauté et des sénateurs cooptés est déterminée par le
résultat des élections pour les sénateurs élus au scrutin direct, sauf pour le sénateur de
communauté germanophone, élu au scrutin majoritaire.
E n cas de vacance en cours de législature de sièges de sénateurs élus au scrutin
direct, ils sont occupés par les suppléants, élus en même temps que les titulaires. Pour les
sièges des deux autres catégories, il est procédé à une nouvelle désignation.
Vote obligatoire, l'abstention non justifiée étant sanctionnée par une amende, voire par la
radiation du registre électoral.

Le vote automatisé

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ENCG - Settat le système politique belge

L a loi du 11 avril 1994 organisant le vote automatisé a permis l’introduction


progressive du vote électronique pour toutes les élections.

C haque isoloir d’un bureau de vote est équipé d’une machine à voter. L’électeur
reçoit du président du bureau une carte magnétique. Pour exprimer son vote, l’électeur
introduit d’abord la carte magnétique dans le lecteur de cartes de la machine à voter.
L’écran de visualisation affiche alors le numéro d’ordre et le sigle de toutes les listes de
candidats. L’électeur indique la liste de son choix au moyen du crayon optique qu’il tient
perpendiculairement à l’écran. Il peut également exprimer un vote blanc. Il confirme son
choix ou il l’annule et choisit une nouvelle liste.

IV- Exclusivité du système politique belge :

I l s'agit d'un fédéralisme récent. Il est d'abord le produit d'une évolution longue et
mouvementée qui a marquée l'histoire belge depuis le XIXème siècle.

Après son accession à l'indépendance en 1830, la Belgique devient au terme de la


Constitution de 1831, "un État unitaire décentralisé". Influencé par l'expérience française,
ce système cachait en réalité les divisions religieuses et culturelles profondes d'un pays où
le concept de nationalité restait très incertain

Toutefois, ce caractère plurilinguistique et multicommunautaire n'allait pas être


fatal à l'unité de cet État mais allait révéler des particularités importantes que la
démocratisation devait accentuer.
D u fait de cette spécificité, la Belgique va être analysée comme une "démocratie
consociative". Ce concept, élaborée au milieu du XX éme siècle, rend compte de la
structuration identitaire de certains pays : Belgique, Pays-Bas, Suisse …

D ans ces États, au demeurant très différents sur le plan de leur organisation
politique et des caractères de leurs sociétés respectives, on observe, au-delà même des
structures politico administratives officielles, une segmentation de la communauté
nationale sur des bases :
- Religieuse,
- Ethnique,
- Linguistique
- Idéologique

P our ce qui est de la Belgique et de sont exclusivité dans le domaine il est


impératif de parler de deux principes a savoir :

1) compétence exclusive

Définition :

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ENCG - Settat le système politique belge

L e principe de l'équipollence des normes est un principe possible d'organisation


d'un État fédéral selon lequel chaque entité constitutive est souveraine dans le cadre de ses
compétences particulières telles que celles-ci sont fixées par les textes fondamentaux de
l'État fédéral, sans qu'une entité fédérale ait la possibilité d'exercer une quelconque
autorité sur les entités fédérées, en dehors, le cas échéant, de certains cas exceptionnels
limitativement déterminés.

L 'application de ce principe implique la


mise en place de compétences exclusives
et, idéalement, de mécanismes permettant d'éviter les conflits de compétence et d’intérêts
entre entités fédérées et État fédéral.

En ce qui concerne LA Belgique :


La démarche du fédéralisme belge a consisté à imbriquer les Régions et les
Communautés aux institutions existantes, soit l'ancien État unitaire belge, ce qui
consacrait trois pôles entre lesquels les compétences furent distribuées, conformément à la
double logique de l'équipollence des normes et le principe des co mpétences exclusives 1.
Selon Charles Étienne Lagasse 2 , on peut considérer ces échelons comme équivalents ou
équipollents, parce qu'il n'existe entre eux aucun lien de subordination. Chacun reçoit un
certain no mbre de compétences matérielles, pour lesquelles des organes législatifs,
exécutifs et administratifs exercent leur mission à titre exclusif pour une matière ou un
territoire donné. On notera toutefois que les compétences respectives des Co mmunautés,
Régions et État fédéral ont été fixées par la constitution et les lois fédérales, et que l'état
fédéral a conservé certaines compétences exceptionnelles.

La paternité de cette disposition est notamment attribuée à Jean-Maurice


Dehousse. L'équipollence des normes a été voulue par les fédéralistes wallons et cette
équipollence n'existe pas en Suisse. Le « problème » qu'ils avaient à résoudre était
d'échapper à un État où ils n'avaient jamais eu la majorité numérique, et où une
prééminence du fédéral aurait pu remettre en cause l'autonomie gagnée. Ainsi, les textes
sont no mbreux où des dirigeants wallons se réjouissent de cette disposition comme
Philippe Swinnen 3

2) équipollence des normes

D ans un État fédéral, cet État lui-même et chaque État fédéré :


 soit gèrent chacun des compétences exclusives, une liste énumère les compétences
du centre (ou État fédéral) ou des entités fédérées, les compétences résiduelles
revenant à l'autre pôle ;
 soit reçoivent des co mpétences concurrentes ou partagées pour un certain no mbre
de matières.
 En Belgique, la répartition des compétences est globale : en d'autres termes, si un
niveau de pouvoir est compétent pour une matière, il l'est non seulement pour la
fonction normative, mais également exécutive, budgétaire, et, de surcroît, pour les
relations internationales. C'est ce que souligne C.E. Lagasse 1 ou encore les sites
officiels: les entités fédérées disposent du prolongement international de leurs

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ENCG - Settat le système politique belge

compétences (...) les compétences sont attribuées en bloc : dès lors qu’une matière
est confiée à une entité fédérée, l’échelon fédéral n’a plus à en connaître

V- Problèmes du système politique belge :

Mise en situation :

L es problèmes politiques belges sont étroitement liés à l’héritage d’un passé


historique très mouvementé. En effet, depuis son indépendance en 1830, la Belgique
contient deux communautés qui cohabitent sur son territoire. Il s’agit de la communauté
flamande et la communauté française. La constitution que régit le pays belge indépendant
ne donne le caractère officiel qu’à la langue française.
C ette hégémonie linguistique de la communauté française rend mécontents les
intellectuels flamands attachés à leur langue flamande qui se sont réunis en mouvement
revendicateur. Ce mouvement flamand acquis dans une Flandre dont la population
surpasse celle de la Wallonie détentrice de l’hégémonie linguistique a envenimé la
question et surtout avec l’acquisition du suffrage universel. Ainsi, l’opposition n’est plus
entre deux langues, mais elle s’étend aux peuples wallons et flamands. Cette nouvelle à
laquelle s’est greffé d’autres éléments économiques, donne une incidence négative sur la
vie politique du pays.

Les partis politiques belges :

L es parties politiques belges émanent des communautés qui peuplent le pays. Ce


sont les grandes étiquettes linguistiques qui priment lors du classement et des orientations
politiques des partis. Ainsi, les notions gauche, centre, droite et extrême droite sont
fondues dans trois grandes communautés linguistiques : flamande, francophone et
germanophone.
A ujourd’hui, environ trente partis meublent le décor politique belge. Leur
répartition sur l’échiquier communautaire qui obéit lui-même à des considérations
régionales, ne facilite pas la tâche à la gouvernance du pays et menace même le fédéralisme
belge.

L es problèmes qui se posent au gouvernement fédéral belge issu des partis


communautaires suscités proviennent des instances gouvernantes communautaires. Les
parlements et les gouvernements des co mmunautés linguistiques s’acharnent à défendre
leurs propres acquis quitte à mettre en péril l’existence même de l’état belge.
C ette éventualité est illustrée par la difficulté de la Belgique à asseoir un
gouvernement fédéral suite aux élections qui se sont déroulées au début de l’année 2007.

VI- Le système politique belge : actualités et perspectives :

La Belgique : sans tête, sans gouvernement (31 août) :

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ENCG - Settat le système politique belge

C e que nous qualifions depuis longtemps de « crise existentielle » de l’Etat belge


se vérifie désormais quotidiennement. Le temps des mauvais compromis « à la belge » est
en train de se passer.
C ela fait 78 jours que la Belgique est sans gouvernement. En effet, si les chrétiens-
démocrates flamands (CD&V) dirigés par Yves Leterme ont hérité du plus grand nombre
de sièges lors des législatives de juin dernier, ils ne sont pas parvenus à s'entendre avec des
partis tiers . Pourtant, plusieurs tentatives ont été menées par le chef du CD&V pour
composer un gouvernement assez rigide.
M ais, le scrutin proportionnel plurinominal favorisant la dispersion des voix,
l'éclatement politique, personne ne veut s'entendre avec personne. À cause de quoi? De
la ferme volonté manifestée par les Flamands d'obtenir davantage de pouvoirs ; et celle,
tout aussi prononcée, des Wallons, francophones, de s'y opposer. En clair, les Wallons
veulent le maintien d'un système fédéral, les Flamands souhaitant l'émergence d'une
confédération.
R évélateur de la gravité de la crise actuelle, le roi Albert II a essayé, à plusieurs
reprises, de trouver une issue:
I l a nommé un médiateur une fois. Puis, il a rencontré tout ce que le pays compte
de personnalités politiques influentes. En vain, pour l'instant du moins.
L a Belgique étant plus fragile que lors de la crise linguistique du début des années
60, il semble que les Flamands n'entendent pas lâcher prise. D'autant moins que le nombre
d'entre eux qui rêvent désormais d'indépendance est plus élevé que jamais.
L 'ambition des leaders des partis flamands étant l'autonomie complète, il faut
s'attendre à ce que la crise actuelle perdure pendant des mois.

Les Belges reprochent aux politiques de n'être plus en phase avec eux (13 nov)

D ans les deux jours qui ont suivi le vote flamand sur la scission de BHV, plus de
sept Belges sur dix estimaient que le monde politique n'était plus en phase avec la
population (selon un sondage de "Soir Magazine").
1005 belges (58 pc de flamands, 32pc de Wallons et 10 pc de Bruxellois) ont été
interrogé. L’idée consistant au fait que le mo nde politique n'était plus en phase avec la
population était un peu plus répandue en Wallonie (78 pc) qu'à Bruxelles (72 pc) et en
Flandre (67 pc).
Les Belges ne sont dans l'ensemble que 10 pc à penser que les ho mmes et femmes
politiques répondent encore à leurs préoccupations. Les Bruxellois et les Flamands sont les
plus nombreux (78 et 77 pc) à considérer qu'il existe encore un avenir pour leurs enfants
en tant que Belges dans une Belgique unie. Les Wallons ne sont que 65 pc à le penser.

Le gouvernement adopte des mesures urgentes sur la justice (9 nov)


L e Conseil des ministres a approuvé une série de dispositions et pris des décisions
en matière de justice qui relèvent des affaires courantes.
L e gouvernement sortant a notamment approuvé un arrêté royal qui vise à relever
les barèmes pour certains postes liés aux laboratoires d'analyses agréés, qui effectuent des
expertises à la demande de la Justice (les analyses d’ADN).
P ar ailleurs, le Conseil des ministres a lancé les appels à candidatures en vue de
compenser les départs de conseillers à la Cour d'appel po ur lutter contre l'arriéré judiciaire.

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ENCG - Settat le système politique belge

Enfin, le Conseil des ministres a décidé de reporter la date ultime d'entrée e n vigueur des
compétences à transférer aux tribunaux d'application des peines au 01/01/2009 au lieu du
01/07/2008.
U ne première estimation de la charge de travail que représenterait l'entrée en
vigueur du transfert de ces nouvelles compétences démontre qu'il faudrait engager 28
magistrats supplémentaires ainsi que le personnel administratif nécessaire pour les
assister.

L'orange bleue va déposer son premier texte de loi (6 nov)

F aute de gouvernement, des députés de la future coalition gouvernementale vont


déposer la semaine prochaine au Parlement un texte qui pourrait être le premier acte
législatif de l'orange bleue.Il porte sur l'assurance "petits risques".
U ne loi sur la généralisation de l'assurance "petits risques" en soins de santé été
établie, mais il manque toujours les arrêtés d'exécution pour la rendre effective.

Une commune wallonne sur deux est en déficit ! (5 no v)

U ne épidémie de déficit budgétaire touche les communes wallonnes. En effet, plus


d’une commune sur deux est concernée! En cause, les coûts énergétiques.
A Namur, où siège le gouvernement wallon, il manque par exemple 5 millions d’euros
pour boucler le budget 2008.

Devenir de la Belgique ...

La Belgique opte pour une forme de "fédéralisme ethnique", un modèle qui ne


favorise pas la rencontre et le dialogue des parties. C'est davantage un fédéralisme de
distanciation qu'un fédéralisme de coopération.
Peut-être le modèle bruxellois pourrait-il, mieux que le système fédéral belge,
inspirer l'Europe. Pourquoi?
I l y a une spécificité bruxelloise qui est en train d'émerger. Il s'agit d'une véritable
prise de conscience identitaire: les francophones et les néerlandophones de Bruxelles ne
sont ni des Wallons de Wallonie ni des Flamands de Flandre.
O n assiste à Bruxelles à des tentatives de faire fonctionner des institutions sur la
base d'un multiculturalisme intégrant de surcroît une importante population issue de
l'immigration - Bruxelles est l'une des villes d'Europe où la représentation politique des
populations immigrées est la plus importante.
C e multiculturalisme bruxellois, loin d'être parfait, mérite toutes les attentions: on
retrouve dans un espace restreint le condensé de tous les défis qui seront peut -être ceux de
l'Europe de demain.
I l se passe à Bruxelles quelque chose de prometteur pour le devenir d'une Europe
urbaine, démocratique et multiculturelle.
-Bruxelles, district européen ?
-Vers le confédéralisme ?
-la Belgique sans la Flandre ?

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ENCG - Settat le système politique belge

BRUXELLES NE DEVIENDRAIT-ELLE PAS UN DISTRICT


EUROPÉEN ?

B ruxelles, capitale de l'Europe, est aussi la capitale de la Belgique... et de la


Flandre.
Mais les Wallons ont, de leur côté, choisi Namur co mme capitale.
C ’est une idée à première vue intéressante, mais irréaliste et dangereuse
pour les Bruxellois .Elle est proposée par certains Flamands qui en tireront sûrement
profit.
C réer un district européen reviendrait à faire de Bruxelles un territoire sous
tutelle de la Co mmission européenne ! Cela ne règlerait en rien la question du
financement des communes et de la région et la langue française serait encore plus écrasée
!
C ela couperait définitivement Bruxelles de la Wallonie et n’empêcherait pas la
Flandre de poursuivre sa reconquête. "Bruxelles district européen" est donc une mauvaise
solution

Vers le Confédéralisme ?

Le ministre-président annonce qu’il veut une Belgique à deux, avec un statut


spécifique pour Bruxelles, un district européen avec un statut particulier et un
financement adapté à ce statut. Il rêve de changer le fédéralisme !
E largir les limites de la région bruxelloise...
Les partis flamands demandent la scission de l'arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-
Vilvorde, ce qui porterait évidemment atteinte aux droits des francophones ainsi que ceux
qui vivent dans des co mmunes dites flamandes.
Un projet de création de Communauté urbaine de Bruxelles a été imaginé pour faire face
au carcan économique et social qui fragilise la Région de Bruxelles-Capitale.
A noter que certains envisagent de rattacher la Belgique francophone à la France et la Flandre
aux Pays-Bas.
Etat Wallonie-Bruxelles
S i les dissensions communautaires amenaient les Flamands à quitter la Belgique,
cela ne signifierait pas la fin de la Belgique. Cette dernière existait déjà depuis l'antiquité,
sans les Flamands. Donc, s’ils se retirent de l'Etat belge, nous pourrions toujours appeler
ce pays : Belgique.

La Belgique sans la Flandre ?

Pourquoi ne pas proposer à la Flandre de quitter cette Belgique tant honnie ?


La Flandre veut s'en aller. Certaines conditions lui sont imposées en contre partie:
* La Flandre devient une république unilingue néerlandophone et la Belgique une
monarchie unilingue francophone.

* La Belgique est constituée des actuelles régions wallonne et bruxelloise ainsi que des
actuelles co mmunes à facilités et des quelques co mmunes actuellement flamandes situées
sur les axes de circulation reliant Bruxelles à la Wallonie, ainsi que de toute commune

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ENCG - Settat le système politique belge

limitrophe de la frontière linguistique existante, dont la population présente depuis plus de


dix ans aurait majoritairement décidé son rattachement à la Belgique.

* Les deux pays traitent les minorités linguistiques résidant sur leur sol en vertu des lois et
traités internationaux (représentation parlementaire et emploi des langues dans
l'administration).
* La Flandre doit se choisir une autre capitale et y déménager ses institutions actuellement
établies à Bruxelles.

* La Belgique garde ses institutions nationales existantes (ministères, armée, police, Poste,
etc.), à charge pour la Flandre de créer les siennes.

* Les infrastructures (routes, ports, chemins de fer, aéroports, etc. ) sont partagées suivant
le droit du sol .

* Les dettes fédérales et celles des entreprises publiques fédérales sont partagées suivant
une clé basée pour moitié sur la population et pour moitié sur le PIB de chaque pays.

* Les impôts sur le travail et les charges sociales afférentes sont dus dans le pays où la
fonction est exercée.

* La Flandre ne fera éventuellement partie de l'Union européenne et de la zone euro


qu’après avoir respecter les critères d'admission normaux.

* La Belgique interdit tout survol de sa capitale et de sa banlieue à moins de 10 000 pieds.

Utopique, tout cela ? Impossible pour les francophones ?

Essayez de mesurer le nombre d'emplois récupérés, notamment à Bruxelles en


appliquant ces mesures !

Essayez de mesurer le potentiel de développement, notamment en Wallonie, que cette


liberté nouvelle nous forcera à conquérir !

Exorbitant pour la Flandre ?

Peut-être, mais la liberté a un prix, et, dans un divorce, il est rare que celui qui s'en va
emporte la maison !!!

II- Conclusion

La Belgique opte pour une forme de "fédéralisme ethnique", un modèle qui ne


favorise pas la rencontre et le dialogue des parties .En conséquence, divers problèmes
surgissent , notamment :

 La fragmentation du pays en diverses régions .

 La diversité des cultures.

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ENCG - Settat le système politique belge

 La multitude de langues parlées .

N éanmoins, il s’avère que beaucoup de Belges sont satisfaits de la situation actuelle


, car en fait ce qui peut paraître comme faiblesse est une force :

Le multiculturalisme est une source d’enrichissement pour les Belges et la Belgique par la
même occasion.

La langue ne peut et ne doit être en aucun cas la cause de la séparation d’un peuple qui est
né sur une même terre et dont les racines sont identiques.

Le séparatisme ne nie nullement le fait que tous les Belges sont Belges de naissance et
c’est là leur réelle identité

C ependant, ces citoyens privilégiés accusent les politiciens d’avoir abusé de leurs
fonctions, d’avoir mystifié le peuple en ne pensant qu’à leur intérêt propre, de renier l’idéal
du parti qu’ils étaient censés servir!

A lors, d’après les belges : « Il est temps de mettre au placard tous les politiciens qui
prônent le séparatisme et que ceux qui ne défendent que leur région aillent vivre ailleurs,
eux, plutôt que de vouloir éliminer leurs supposés ennemis. »

Donc pourra-t-on un jour assister à la concrétisation des amb itions belges ?


Les événements actuels favoriseront-ils leurs attentes ?!!
Et si c’est le cas, espérons nous voir une Belgique sans conflits ?

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ENCG - Settat le système politique belge

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