Analyse Sur La Scène Being For The Benefits of Mister Kite Du Film Across The Universe (2007)

Analyse sur Across the Universe- Julien Croteau
Index
Introduction.............................................................................................................................p.2
La réalisatrice...........................................................................................................................p.3
Les scénaristes..........................................................................................................................p.5
L'œuvre des Beatles..................................................................................................................p.6
La vision d'une artiste...............................................................................................................p.8
Un dogme revisité....................................................................................................................p.9
La réaction du publique.........................................................................................................p.10
L'univers résumé....................................................................................................................p.11
Les personnages.....................................................................................................................p.13
Jude______________________________________________________________________p.13
Lucy______________________________________________________________________p.13
Max______________________________________________________________________p.14
Sadie_____________________________________________________________________p.15
Prudence__________________________________________________________________p.15
Jojo______________________________________________________________________p.16
Catégorie cinématographique................................................................................................p.16
Un documentaire des années 60............................................................................................p.18
Being For the Benefits of Mr. Kite.............................................................................................p.19
La durée des plans et le montage...........................................................................................p.21
L'angle des prises de vues.......................................................................................................p.22
Les raccords de regards..........................................................................................................p.22
L'échelle des plans..................................................................................................................p.23
Les mouvements de caméra...................................................................................................p.23
L'espace..................................................................................................................................p.24
Les effets spéciaux et les transitions entre les plans ..............................................................p.25
La symbolique........................................................................................................................p.26
Autres éléments d'intérêt........................................................................................................p.29
Conclusion..............................................................................................................................p.32
Médiagraphie.........................................................................................................................p.33
Appendices
Grille d'analyse de la scène For the benefits of Mr. Kite I
Plan du travail commenté II
Textes de références (voir médiagraphie) III

1
À travers L'univers de Julie Taymor
Les années 60 sont un sujet très populaire pour faire des films dans les années 2000. La
plus grandes raison du succès des films traitant de se sujet est la majorité qu'occupe les baby
boomers dans la population de l'Amérique du Nord. En effet, les films comme Hairspray
(2007) et Maman est chez le coiffeur (2008) sont des fresques
de leurs enfances. Un élément commun à tous ces films, qu'il
soit évident ou non, est l'influence des Beatles. Les Beatles
étaient si populaires qu'on a fait plusieurs films avec eux. En
1978, Michael Shultz et les Bee Gees tentent de créer une
comédie musicale à partir des chansons du groupe britannique.
Le film s'avère un flop total. On dit même qu'il insulte le travail
des Beatles. C'est dans cette ambiance lugubre que Julie
Taymor sort de la foule et retente l'expérience avec Across The
Universe (2007).
Le film aborde plusieurs sujets qui sortent directement de la jeunesse des babyboomers
tant québécois qu'américain. La révolution sexuelle, la question de l'orientation sexuelle, la
révolution contre les générations précédentes, les courants
psychédéliques, la musique des Beatles et la liberté. Il montre
l'apparition de la télévision et les événements tragiques qu'elle a
2
diffusé au cours de l'époque. Ses éléments ne font pas tous des parties intégrales des séquences
narratives. Ils sont tous amenés dans une manière différente de voir les choses.
Au cours de l'essaie, il sera question d'éléments qui
apportent plus de compréhension au film. En premier lieu,
il y aura l'analyse des différends créateurs du films. Par la
suite un petit résumé de l'œuvre des Beatles pour rappeler
leur intervention dans la création du film. Troisièmement, il
y a une analyse du public sur le film. Suivant cette section,
une autre résumant les caractéristiques des personnages et
l'intrigue du film. Puis le reste de l'essaie est consacré à
l'analyse de la scène Being for the Benefits of Mr. Kite où
plusieurs éléments perçu par les spectateurs, mais
indescriptibles se révèlent.
La réalisatrice
« Les restrictions forcent à trouver l'essence de ce que l'on veut dire, ce qui est une des
choses les plus importantes à savoir pour un artiste »1 tel est la vision de Julie Taymor sur ses
projets. C'est dans cette optique qu'elle a souvent recours à techniques expérimentales qui
définissent son style.
1 Traduction libre de « Limitations force you to find the essence of what you want to say, wich is one of the most
important things to know for an artist » - Julie Taymor.
3
Julie Taymor voit le jour en décembre 1952 à Boston. Elle est la plus petite de quatre sœurs.
Déjà à l'âge de dix ans, elle s'initie au théâtre en allant étudier au Boston Children's Theater.
Au secondaire, dans le cadre de ses cours, elle fait un voyage en Inde et au Sri Lanka, La jeune
fille débute une passion grandissante sur l'Asie. Après le secondaire, Taymor part pour Paris
afin d'étudier le théâtre. De retours d'Europe, celleci reprend l'avion, toujours dans le cadre de
ses études. Au cours de son voyage, elle visite l'Europe de l'est,le Japon et l'Indonésie où elle a
un véritable coup de cœur.
Plus tard, elle retourne en Indonésie, plus particulièrement à Java, pour y élire domicile. À
Bali, l'Américaine réalise plusieurs pièces de théâtre, puis, fonde une compagnie de
production. Julie se laisse influencé par la culture locale de laquelle on voit beaucoup de traces
dans ses ouvrages. Ensuite, La future réalisatrice rentre à sa mère patrie. Elle recommence au
bas de l'échelle en faisant des décors, des masques et des costumes pour la scène. De fils en
aiguille, elle revient sur les rails de sa carrière de metteuse en
scène et elle adapte plusieurs ouvrages pour le théâtre.
Les années 80 marquent le début du rayonnement international
de la carrière de Julie Taymor. En effet, elle exporte ses pièces dans
plusieurs pays dont le Canada et la France. Au milieu des années
90, elle réalise Titus, une de ses pièces les plus sombres où elle
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montre les scènes plus sadiques dans une ambiance de cirque. C'est sur cette pièce que seront
coulés les bases de sont premier long métrage qui porte le même nom. En 1997, la grande
réalisatrice est la première femme à gagner le Tony Award grâce à The Lion King pour le
meilleur metteur en scène. Grâce à sa grande notoriété, Julie réalise Frida (2002), une
biographie sur l'artiste peinte qui porte le même nom.
Évidement, plus tard, elle réalise Across the Universe (2007).
Lorsque Julie termine le montage du film, son producteur le
trouve trop long. Il décide alors d'enlever plusieurs séquence
pour que le film soit plus court. Taymor, voulant rester fidèle à
son art, s'embourbe contre son producteur. Finalement, elle
gagne et c'est sa version qui est portée au grand écran.
Récemment, la réalisatrice a travaillé sur Spiderman, LA comédie musicale qui a coûté le plus
cher dans tout l'histoire de Broadway. Subséquemment à tous les accidents elle s'est fait viré de
la production.
Les scénaristes
Dick Clement et Ian La Frenais ont scénarisé
le film Across the Universe. Ils sont reconnus
pour la crédibilité de leurs personnages et la
fluidité de leurs dialogues. Les deux hommes
5
sont très appréciés du publique et des critiques.
Leur collaboration commence dans les années 60, alors que Clement prépare son examen de
réalisation à la BBC. Ian La Frenais qui était alors vendeur d'assurance rencontre Clement
pendant ses vacances. Les deux se lient d'amitié. Pour l'examen de Clement, il se fait aider par
son nouvel ami. Les dirigeants de la BBC sont impressionnés par le sketch que les amis ont
élaboré. Par conséquent, ils confient aux hommes l'écriture d'une nouvelle série. C'est ce projet
qui les introduit dans le monde télévisuel. Leurs travaux ont un tel succès qu'on leur offre de
porter une de leurs séries au grand écran. Ce film est bien accueilli par le publique et marque
le début de leur carrière cinématographique. Aujourd'hui, le duo écrit toujours pour des
émissions et des films.
L'œuvre des Beatles
Les Beatles est le nom d'un des groupes
de musique les plus populaires de tous les
temps. Leurs chansons ont rayonnés sur
plusieurs domaines et ont beaucoup influencer
la musique moderne. Ils ont contribué à
changer l'idéologie des gens à travers le monde
entier. Ils ont aussi changer l'industrie du
divertissement en mobilisant la terre entière.
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Le groupe composé de John Lennon, George Harrison, Ringo Star et Paul McCarthney
s'est formé vers la fin des années 50 à Liverpool, au RoyaumeUni. Le grand publique les
découvre grâce à leur deuxième gérant, Brian Epstein. Celuici leur a inveté une image pour
que le peuple les apprécient d'avantage. Leur premier succès, Love me do, s'élève dans les
première places du palmarès des meilleures chansons, à l'époque. Au début, les Beatles
essaient plusieurs style différends. Avec l'expérience, ils mélangent plusieurs styles pour créer
leur propre emprunte sonore. On peut entendre une très grande variété d'instruments dans
leurs mélodies. Le groupe a réussi à introduire plusieurs instrument exotiques et marginaux au
grand publique. Les quatre hommes innovent en intégrant un orchestre dans leurs chansons
en premier.
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1963 marque le début de la frénésie des Beatles au RoyaumeUni. Celleci évolue pour
atteindre le monde entier. Au dessus de toutes leurs sessions d'enregistrements et leurs
tournées, ils trouvent le temps de faire des films dont A Hard Day's Night (1964), Help (1965)
et Yellow Submarine (1968). En 1967, le groupe est le premier à être retransmis en direct à la
télé à travers le monde. Plus tard dans la même année, il perdent Epstein. À la fin de leur
carrière ensemble, ils ont produits 240 chansons.
Le groupe prend ses influences dans leur passé, leur présent et les autres cultures. Leurs
chansons ont contribué à changer le monde et leur effet ne s'est toujours pas arrêté. Les
messages véhiculés dans leur chansons ont contribué à faire tomber le rideau de fer en
U.R.S.S., en dépassant la popularité de la propagande soviétique. Leur chansons sont toujours
populaires et leurs disques se vendent encore en grand nombre.
La vision d'une artiste
Julie Taymor est beaucoup aimée des artisans du cinéma à cause de sa créativité et son
affection pour l'innovation. Lorsqu'elle
obtient la réalisation du film, elle ne veut
pas faire un film historique, ni un comédie
musicale classique. Avec les scénariste,
elle choisi 33 chansons des Beatles qui
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allaient se retrouver dans le film. L'histoire du film a été inspirée des chansons qui ont été
choisis de sorte qu'elles représente les émotions des personnages, et non les actions. La
réalisatrice pense au film comme une vision récente des événements des années 60.
Après l'écriture du scénario, Julie
bâtit l'histoire autour de ses acteurs. Par
exemple, le personnage de Sadie est
complètement inspiré de la chanteuse qui
joue son rôle. Pour le film Across The
Universe, elle s'est inspiré beaucoup de
l'orient. Tout au long du film, on voit
beaucoup de masques ou de marionnettes en papier mâché qui sont inspiré de son voyage à
Bali en Indonésie. Beaucoup de références sont faites aux beauxarts dans les costumes et les
décors du long métrage. Il était très important pour Julie que le spectateur ne remarque pas les
coupures entre les séquences musicales et les autres. Aussi, elle voulait que les chorégraphies
soit invisible. Dans le film, elle a rajouté des séquences nonnarratives pour illustrer les
émotions des personnages. À la fin, l'objectif de la réalisatrice était de rappeler aux gens les
grandes batailles pour que le monde arrive à ce qu'il est aujourd'hui.
Un dogme revisité
9
La grande tâche dans le film était de retravailler les chansons des Beatles. Le plus
compliqué était que le publique avait déjà entendu ces chansons plusieurs fois et ils avaient
une grande attente par rapport au film. Pour éviter de se faire reprocher de mal imiter les
Beatles, Elliot Goldenthal, le compositeur de la musique du film, a choisi de tout transformer. Il
a épuré tous les partitions pour que seulement l'essentiel soit entendu. Il a aussi enlever
plusieurs notes aux chansons et enlever certains éléments que le publique remplissait sans
aide. Julie Taymor et lui se sont aperçu qu'en enlevant plusieurs instruments, l'émotion
véhiculé par les chansons était plus forte.
Réactions du publique
Le film est sorti le 10
septembre 2007 au festival
international de films de Toronto. Il a
coûté 45 millions en dollars
américains. Il a récolté 24.3 millions
au box office américain soit près de la
moitié du budget, ce qui est assez rare
pour un film commercial américain. La raison la plus soulevée pour son manque de succès est que le
film est très abstrait et les gens ne comprennent pas l'histoire.
Les critiques sont tous unanimes sur la beauté du film. En France, Véronique Lopes du
magasine Internet Abus de Cinéma trouve que Taymor a fait un très bon choix d'acteurs. La critique
10
salut le fait que Taymor a enfin mis une signification sur
les chansons étranges des Beatles. Plus près d'ici, Kevin
Laforest, critique de cinéma au journal Voir de Montréal,
est du même avis. Par contre, à des endroits il a
« l'impression que toute considération narrative est
évacuée et que les chansons ne font plus que s'aligner
aléatoirement. »2 Au pays d'origine des Beatles, la BBC I a
mal reçu le film. Stella Papamichael trouve qu'il y a trop
d'histoires dans le film et doute de leur cohérence. Pour elle, le choix des acteurs est le seul bon côté du
film. Dans la ville où se déroule le film, le film a aussi reçu de mauvaises critiques. Ella Taylor du
Village Voice trouve que Taymor a fait un film pour idiots parce que tout y est trop évident. Elle trouve
le film trop théâtral et déplore le choix des scénaristes à cause de leur genre de prédilection qui n'est
pas compatible avec le long métrage. Le film a remporté la grenouille d'argent pour la meilleure
photographie au festival Camerimage en Pologne qui récompense les films pour leur photographie. Le
film a été nominé pour plusieurs autres prix, mais n'a pas gagné.
L'Univers résumée
Jude, un soudeur de Liverpool, saute dans un bateau
vers l'Amérique pour rencontrer son géniteur qui avait
abandonné sa mère lors de la deuxième guerre mondiale. Le
voyageur arrive à Princeton pour découvrir que son père
2 LAFOREST, Kevin, « L'année de l'amour » dans le Voir (Montréal), 13 septembre 2007.
11
n'est qu'un concierge. Pendant son séjour, l'Anglais rencontre Max, le pitre de l'université, et ils
se lient d'amitié. Max invite Jude chez ses parents pour Thanksgiving et le bâtard fait la
connaissance de Lucy, la sœur de Max. Le pitre fait un coup d'éclat à ses parents et prend le
chemin de New York avec Jude. Dans la grosse pomme, les copains déménagent chez Sadie,
une diva du Blues. Jude devient graphiste et Max, taxi. Jojo et Prudence viennent s'ajouter
dans la commune de Sadie. La chanteuse à la voix qui rappelle celle de Janis Joplin découvre
le talent de Jojo et forme un groupe musical avec lui. Lucy visite son frère pendant ses
vacances d'étés. Sous le dame de liberté, elle tombe follement en amour avec Jude, le
magnifique.
Un peu plus tard, Max se fait convoquer pour aller à la guerre du Vietnam. Cette
situation révolte tous les personnages, surtout Lucy car son ancien copain est mort dans
l'armée. Entre temps, un impresario crée la discorde entre Sadie et Jojo. Max essaie tout ce
qu'il peut pour ne pas aller à la guerre, mais
ses efforts sont en vain. Lucy est de plus en
plus occupée par son travail, organisatrice de
manifestation, et Jude s'en offusque. Quand
Max est au Vietnam tout ne va plus. Jojo part
une carrière solo, Jude se fait expatrier au
RoyaumeUni, Lucy ne supporte plus jude et
Prudence disparaît une fois de plus. Max
revien de la guerre contre le Vietcong tout
12
amoché. Sa soeur regrette le départ de Jude et se désillusionne au sujet de son groupe
révolutionnaire. Après un ellipse, Max amène Jude sur le toit de la compagnie de disque de
Sadie. À cet endroit Sadie et Jojo chantent en choeur et Jude retrouve enfin Lucy. Les
spectateurs font leurs adieux aux personnages dans un collage de piscine polarisé.
Les personnages
Chaque personnage détient sa propre histoire. Le personnage narrateur est Jude,qui est
le plus important. Aussi, chaque personnage tire son nom d'un chanson des Beatles.
Jude (Jim Sturgess) de « Hey Jude »
Né à Liverpool, il est artiste dans l'âme. Au RoyaumeUni, il
exerce la profession de soudeur sur des bateaux parce qu'il a peu
d'éducation. Dans son quartier, il connait tout le monde et il sort
avec la plus belle fille. Il s'était toujours imaginé que son père
était un grand homme, mais il est très déçu quand il voit qu'il est
concierge. Jude est aventurier parce qu'il est déçu de sa vie en
Angleterre. Il aime beaucoup Max. Le séducteur conquiert le cœur
de Lucy malgré sa copine qui l'attend outremers. Aux Étatsunis, réalise son rêve de vivre de
sons dessin et il mène une belle vie. Quand il retourne à Liverpool,
c'est évident qu'il est déçu de quitter cette vie.
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Lucy (Rachel Evan Wood) de « Lucy in the sky with diamonds »
Dans la première partie du film, Lucy est la parfaite petite américaine. Elle fait du sport,
elle est la star de son école, elle a de bon parents et son petit ami sert sa patrie dans l'armée.
Sa naïveté la définie d'une autre part. Quand son petit meurt elle est désemparée et elle fait
une prise de conscience. Elle part pour New York seulement pour ses vacances d'été, mais
quand elle tombe sous le charme de Jude, elle décide de s'y établir. La conscription de Max lui
fait beaucoup de peine et elle décide d'utiliser tous ses moyens pour empêcher qu'il parte au
Vietnam. L'indifférence de Jude la désoriente et lui apporte beaucoup de frustration. Elle
ressent des remords envers Jude quand Max revient au pays de l'aigle. Lorsqu'elle voit son
guru fabriquer un bombe, elle perd sa naïveté et elle change de cap. Quand elle le revoit sur le
toit de l'immeuble de la compagnie de disque de Sadie elle ne peut plus contenir sa joie.
Max (Joe Anderson) de « Maxwell's Silver Hammer »
Max est étudiant seulement parce que son père a de l'argent.
Pour passer le temps, il fait des pitreries. Quand il fait la
connaissance de Jude, il rêve d'une autre vie. Il se révolte
contre ses parents et part à New York avec son meilleur ami.
C'est là qu'il survie tant bien que mal en étant taxi. Quand il
reçoit son avis de conscription, il est envahit par la peur. Il
essaie tout pour ne pas y aller, mais malgré tout il se retrouve
au Vietnam. L'expérience de la guerre le déplait et il reste
muet sur le sujet. Lorsque le pitre revient, celuici est anéanti
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autant physiquement que psychologiquement. Il pense beaucoup à son meilleur ami et espère
qu'il revienne un jours. Quand celuici revient, Max est très heureux.
Sadie (Dana Fuchs) de « Sexy Sadie »
Propriétaire d'une commune,
elle est très indépendante. La diva du
blues a aussi l'esprit libre. Quand elle
rencontre Jojo, elle devient
amoureuse de son talent et sa
personnalité. Elle commence des
spectacles avec lui. Comble de la
chance, elle est approché par un
impresario qui la fait rêver. L'impresario lui demande de prendre des décisions sans Jojo et elle
accepte avec un peu de réticence. Très contente, Sadie confronte Jojo devant un fait accompli
en croyant qu'il va être content lui aussi, mais le contraire arrive. Elle ne peut plus le supporter
et elle part de son groupe. À la fin, elle se réconcilie avec lui.
Prudence (T.V. Carpio) de « Dear Prudence »
Cette étange personnage ne vit pas dans le même
monde que les autres. Au commencement, elle est
meneuse de claques. La représentatrice du monde
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oriental fugue souvent. On la perd et on la retrouve plusieurs fois dans le film. Elle est aussi
confuse sur son orientation sexuelle.
Jojo (Martin Luther) de « Get Back »
Il est très peiné quand il va aux funérailles de son neveux au
début. Jojo vien d'un milieu très pauvre. Il décide de partir à l'aventure
et il aboutit chez Sadie. Il succombe sous son charme et décide de faire
de la musique avec elle. Sadie le déçoit quand elle lui apprend qu'elle a
pris une décision pour le groupe sans lui. Il décide alors de continuer
solo. À la fin, il oublie tous ses différends et il rechante avec son amour.
Catégorie cinématographique
Across the Universe est une fiction qui illustre une autre époque avec la vue
d'aujourd'hui. Beaucoup de personnages font des multiples références à des personnes qui ont
réellement existé. Jude fait référence à Julian Lennon.
Max fait référence au frère de la réalisatrice qui était
aussi taxi à New York. Lucy dans la chanson du groupe
britannique est une petite fille que John Lennon
connaissait et elle est aussi inspirée de la sœur de la
réalisatrice qui menait le même train de vie. Monsieur
Kite, le présentateur de cirque, a réellement existé. Jojo
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a été créé sur le modèle de Jimmy Endrix et John Lennon. Sadie est un mélange entre Dana
Fuchs et Janis Joplin. Malgré tout, ceux présents dans le film sortent directement de la tête des
scénaristes et de Taymor.
Le contexte historique et social des années 60 est réaliste, mais emprunte beaucoup au
monde d'aujourd'hui. Le document nous montre plusieurs événements qui se sont réellement
passés pour nous mettre dans le contexte. L'exemple le plus frappant est la guerre du Vietnam
avec laquelle la réalisatrice met en parallèle la guerre en Afghanistan qui se déroulait lors du
tournage. Le film n'est pas clairement situé dans les années 60 même s'il est inspiré de ses
événements. C'est dans cette optique que le film contiens des anachronismes. Les design de
certains costumes et des décors appartiennent plus à notre époque. Les hommes portaient
rarement des tshirt imprimés aussi serrés que Jude et les paillettes sur les robe étaient
généralement plus grosses.
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Le film est joué par des acteurs, dans plus de 70 décors. Taymor avait déjà prévu le
découpage des scènes à l'avance, mais a laissé beaucoup de place à l'improvisation. Il n'y a
aucun narrateur. Cependant, Jude aide beaucoup à faire comprendre le récit. Dans la scène où
les personnages se retrouvent dans un cirque, Monsieur Kite regarde fréquemment dans la
caméra. Le bris du quatrième mur est justifié car M. Kite s'adresse aux personnages situés à
l'arrière de la caméra, mais à un moment, il fait une aparté pour aider le spectateur à
comprendre qu'il n'est pas réel. Le montage est visible dans les scènes où les personnages
prennent de la drogue justement pour faire comprendre au spectateur qu'il n'est pas réellement
dans un élément narratif. Plusieurs effets spéciaux sont ajoutés pour raconter l'histoire.
D'ailleurs, le film contient plusieurs animations comme dans la séquence « Strawberry Fields
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Forever » où on voir des fraises exploser comme des bombes.
Documentaire sur les années 60
Le mode de vie et les événements dans
le long métrage nous informe sur les années
où les Beatles proliféraient. Dans le film, on
met en scène la mort de Martin Luther
King, la guerre du Vietnam, la ségrégation
aux étatUnis et le début de Beatles. À un
moment, la mère de Max fait référence à
On the road de Jack Kerouac qui était la bible des hippies. La séquence où les personnages se
retrouvent dans la ferme illustre le retour à la ferme qui avait lieu à cette époque. Les
multiples manifestations montrent la véritable contestation qu'il y avait contre la guerre du
Vietnam. La radicalisation des manifestants s'est bel et bien passée. La conscription de Max est
aussi arrivée à plusieurs Américains. Des amis de Max lui propose d'aller au Canada pour fuir
la guerre, ce qu'on fait plusieurs déserteurs. On montre aussi le contraste qu'il y avait entre les
hippies et les gens normaux. L'œuvre de Julie Taymor est remplie de plusieurs autres exemples
qui aide le spectateur à situer l'histoire.
Being For the Benefits of Mr. Kite
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L'extrait analysé dans les paragraphes suivants se situe dans le chapitre 14 de l'édition
en DVD. Elle débute à 01:09:34 et se termine à 01:12:55 pour un durée totale de 3 minutes 21
secondes et un total de 75 plans. Son début est marqué par l'arrivée des personnages dans une
ferme étrange. La scène se finit quand les personnages sortent de la tente qui ressemble à un
chapiteau de cirque. Au cours de la scène on peut entendre la chanson Being for the Benefits of
Mr. Kite des Beatles.
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Au cours de cette séquence, les personnages principaux arrivent dans une ferme en
papier mâché au beau milieu de la campagne. Ils aperçoivent un grand visage et soudain une
tente colorée sort de celuici. M. Kite, un présentateur de cirque sort de la tente avec des
créatures bleues et commence à chanter. Il invite les personnages dans la tente puis leur
montre son spectacle rempli d'éléments invraisemblables. Dans la tente, les personnages
retrouvent Prudence. Vers la fin de la chanson, M. Kite s'enfuit de la tente dans engin volant.
Les personnages sortent étonnés du spectacle.
Cette scène et celle du docteur Robert
sont un tampon entre Max à la guerre du
Vietnam et les manifestions. La séquence de
M. Kite montre les sentiments des
personnages par rapport à la situation de Max. Elle est aussi un prétexte pour une
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consommation de drogue. La scène est très joyeuse et dynamique. Ses couleurs sont éclatantes,
mais judicieusement choisies. Les costumes des personnages sont aussi très intéressants et
contrastent avec ceux du reste du film. De plus, cette scène est étourdissante et demande
plusieurs visionnement avant d'être comprise. Bien la comprendre, c'est une récompense que
peu de spectateur ont pu savourer car elle passe très rapidement.
La durée des plans et le montage
La rapidité du montage commence lorsqu'on voit pour la première fois la fanfare, c'està
dire à partir du plan 5 jusqu'au plan 74. Le rythme rapide crée de la frénésie et désoriente le
spectateur puisqu'il n'a plus de repaires pour situer le décor. Ensuite, les couleurs de la scène
changent et pleins de nouveaux personnages apparaissent. Des plans 52 à 56, le rythme est
très rapides, tous les plans durent une demie
seconde pour montrer la folie du
personnages de M. Kite. Dans la même
combinaison de plans, ainsi que dans les
plans 60 et 61 le montage devient très
visible pour supporter l'irréalité des événements. Aussi, le rythme du montage informe le
spectateur sur la situation des personnages parce que la plupart des plans recréent la vue de la
foule qui a pris de la drogue et en ressentent les effets.
La scène ressemble beaucoup à un vidéoclip car le montage est rapide, il y a peu
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d'éléments narratifs et la durée moyenne des plans est de 2,66 secondes. On utilise surtout des
plans courts. La scène de la douche dans Psycho (1960) qui est relativement vite a une durée
moyenne de 5 secondes par plans et la durée moyenne d'un plan au cinéma est de 12
secondes. On peut donc affirmer que la scène de M. Kite énormément rapide, surtout pour une
projection sur grand écran.
L'angle des prises de vues
La séquence a été filmé avec des caméras sur des grues et des « steadycams », comme
plusieurs émissions de télévision. De ce fait, les angles verticaux changent pendant le plan aux
plans 1, 2, 8, 13, 19, 43 et 46. Ces changements donnent l'illusion de bouger et parfois de
voler. Ils contribuent aussi à l'étourdissement du spectateur et donne l'impression d'être avec
les personnages et de regarder la scène. La dernière plongée au plan 74 souligne que l'espace
infini dans la tente n'est pas réel.
Les raccords de regards
La scène à partir du plan 3 est un
raccord de regard de la foule. Elle met le
spectateur à la place des personnages. Cet
élément la rend très théâtrale. En reproduisant la vision de M. Kite à quelques moments, on
rappelle aux spectateurs qu'ils regardent une séquence qui concerne tous les personnages
principaux. Aussi, en mettant les spectateurs à la place de la foule, on lui expose la pensée
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troublée par la drogue des personnages.
L'échelle des plans
Peu de plans rapprochés sont présents dans la scène qui ne contient aucun plan serré.
Vu qu'elle reproduit la vision d'un personnage, ce phénomène est normal parce qu'on voit très
rarement des plans rapprochés dans la vraie vie. Les plans 11, 15, 20, 32, 33, 37, 38, 42, 47,
51, 62 et 72 sont des plans plus rapprochés utilisés pour illustrer des nouveaux éléments ou
pour attirer le regard des spectateurs sur M. Kite pour créer un unité dans la scène. M. Kite est
privilégié dans tout la scène car il est un genre de narrateur et on regarde son spectacle.
Les mouvements de caméras
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Les plans fixes et
les mouvements de
caméra sont habillement
combinés dans la
séquence. Le plan 1
simule une envolée pour
indiquer aux spectateurs
que les personnages vont
consommer de la
drogue. Le deuxième plan est composé de plusieurs mouvements pour montrer aux spectateurs
que les personnages sont bourrés d'énergie. On utilise la caméra subjective pour mettre les
spectateurs dans la frénésie du cirque aux plans 11, 12 et 15. Plusieurs mouvements, surtout
les panoramiques, aide à simuler que les spectateurs se trouvent à côté des personnages
principaux. Dans la tente la caméra fait beaucoup de mouvement pour désorienter. Vers la
toute fin de la séquence, aux plans 60 et 61, on simule une envolée et au plan 61 il n'y a pas
de mouvement vertical, mais les spectateur a l'impression d'être tombé. Cet enchaînement
marque la fin du « trip » des personnages et la fin du spectacle. L'avant dernier plan donne
l'impression de voler avec Monsieur Kite et il donne le vertige.
L'espace
Au départ, les personnages
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se retrouvent dans une vaste campagne. À partir du plan 3, on indique aux spectateurs qu'ils
vont assister à un spectacle en simulant l'ouverture de rideau avec les mains géantes. Au plan 4
tous les élément éparpillés dans le décors se ramassent à l'arrière de la foule ce qui élimine la
quasi totalité de la campagne où ils se trouvait. Ensuite, le plan 18 élimine tout ce qui restait
du décors de la campagne pour ne garder que la tente. Finalement, du plan 73 au plan 75 on
désoriente le spectateur mettant dans l'obscurité tous les repères spatiaux autour de la tente.
L'action qui se déroule horschamp est peu importantes. La plupart du temps, la foule
est horschamp derrière la caméra ou M. Kite et Prudence prenne le relais. Au plan 42, le
spectateur devient l'élément horschamp quand le présentateur de cirque fait une aparté.
Les effets spéciaux et les transitions entre les plans
La scène est remplie d'effets spéciaux de tous les genres. Beaucoup d'éléments dans le
chapiteau sont, en fait, de l'animation. Cet effet permet d'ajouter plein d'éléments sortis de
l'imaginaire. Ce procédé a aussi permis d'épargner des coûts de production et le temps qu'il
faut pour tourner avec des animaux. La réalisatrice a choisi l'animation car elle voulait que la
scène ressemble à un collage d'enfant. Dans le même ordre d'idées l'animation est pauvre.
Ainsi, dans le chapiteau, les
personnages animés sont (en
ordre d'apparence) : les hommes
sur les échasses, les cochons
27
volants (plan 20), les tigres (plan 21), les trapézistes (plan 22), les éléphants dans des petites
tentes, les lions cracheurs de feu (plan 23), les éléphants sur des échasses (plan 25), les girafes
(plan 26), les acrobates (plan 30) , les chameauxautruches (plan 33), les éléphants
funambules (plan 37), l'homme sur l'éléphant, les acrobates sur un bâton (plan 40), les
créatures orange qui font une pyramide (plan 49) les ailes du cheval de prudence (plan 65) et
certains éléments du décor sont aussi animés. Le dédoublement est largement utilisé dans la
scène pour les créatures oranges et bleus. Les spectateurs ont l'impression qu'il a beaucoup de
créatures alors qu'il y en a seulement un petit nombre. Tous les décors sont produits à l'aide de
la transparence et de l'image de synthèse. Encore là, L'équipe n'était pas obligé de reproduire
un chapiteau, ce qui leur fait économiser temps et argent. Julie Taymor a eu recours à ces
effets plusieurs fois dans ses films lorsqu'elle manquait de budget. Étrangement, le projecteur
d'éclairage est utilisé seulement deux fois où c'est apparent (plan 60 et 61) alors que la
majorité de l'action se passe dans un décor de cirque. À la fin de la scène, on utilise le fondu
enchaîné pour faire comprendre au spectateur qu'on change de réalité
La symbolique
Dès que le présentateur de cirque sort de la tente, la scène explose de couleurs. Les
créatures oranges ressemblent énormément aux créatures brunes, mais en plus festives. La
couleur de leur vêtements est aussi très proche de celle de habits des prisonniers aux États
Unis. Certaines créatures oranges ont aussi un uniforme rayé rouge et orange pour rappeler
l'uniforme des prisonniers souvent utilisé au cinéma et leurs couleurs souligne aussi leur aspect
28
festif.
Les yeux bleus de M. Kite et ses créatures bleues créent un liaison visuelle entre la
pensée de M. Kite avec les créature. Le bleu représente la religion. De plus, les créatures bleu
représente aussi l'eau. Ceci est plus évident au plan 16 , lorsqu'elle font des vagues. Le bleu des
créatures et des yeux signifie en plus la distance entre politique et la situation de Max et la
mobilisation de Lucy.
Les créatures brunes nous mettent dans l'ambiance de la campagne. Le visage de papier
mâché est brun pour
souligne la profondeur de
son message. Aussi, le brun
de l'épouvantail habillé en
Uncle Sam souligne son lien
29
avec la mort en contraste avec son linge blanc qui lui apporte une touche d'ironie et de pureté.
Les habits blancs de la fanfare souligne leur passivité. Tous les teintes entrent brun pâle et
blanc qu'on retrouve dans la scène symbolisent aussi les couleurs de l'héroïne qui est aussi
appelée « Horse » en anglais, d'où le cheval blanc de Prudence. Les éléments rouges sur le
costume de M. Kite augment son effet de puissance et la festivité du cirque. Julie Taymore a
choisi de tourner la scène dans une nature verte pour en montrer la prospérité et rappeller le
retour à la terre des hippies.
La robe mauve de Prudence accentue le mystère de sa présence dans le chapiteau. Les
couleurs vives et chaudes, surtout le jaune, présentes dans le chapiteau aide le spectateur à
entrer dans l'ambiance festive du cirque. La combinaison de couleurs et leur contraste
rappellent ceux du mouvement artistique du fauvisme.
Tout au long de la scène, on retrouve plusieurs formes géométriques peu dissimulées.
Les rectangles illustrés dans les pancartes de chaises situent les personnages hors de la réalité
et l'Univers créé car elles créent une frontière à l'arrière des personnages. Les cercles
omniprésents dans le chapiteau et les collets des créatures bleues marquent le manque de
distinction dans l'univers de Monsieur Kite. Les lignes verticales incarnées par les créatures
bleues rappellent les poteaux d'une prison. Par ailleurs ces créatures paraissent très rigide
grâce à leur aspect et leurs mouvements saccadés. Les soleils dans la tente apportent du
dynamisme à la scène qui en déborde. Pour terminer, au plan 62, la spirale marque un bris
dans la scène telle une tempête.
30
31
Au delà de la signification des formes et des couleurs, la position du grand visage le
montre comme un personnage d'influence, soit politique ou religieux. Le chapiteau de cirque
qui sort de lui est une critique directe aux gens d'influence qui ont conduit à la Guerre du
Vietnam. L'épouvantail habillé en Uncle Sam est aussi un élément de cette critique qui illustre
le sentiment des personnages au moment de la scène. Les mains
en papier mâché qui découvre le visage et les créatures bleues
qui défilent du centre au dehors du cadre au plan 17 symbolise
le les rideaux ouvrant sur une scène.
Autres éléments d'intérêt
Cette scène est directement inspirée de la chanson des
Beatles. Comme dans la chanson, on entend des bruits de fête
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foraine au début de la scène. John Lennon l'avait écrit après avoir acheté une affiche d'un
cirque victorien chez un antiquaire. Il a réutilisé la totalité de ce qui était écrit dessus pour
écrire la chanson. Sur l'affiche on peut voir un contorsionniste qui se tient sur un bâton comme
dans le film. On retrouve aussi beaucoup d'éléments victoriens dans la scène. Il y a les coiffures
des créatures orange, les habits de tout les personnages qui sont exclusivement dans le cirque,
le style de cirque et les ornements du costume de M. Kite qui rappellent aussi la marine.
Au plan 42, M. Kite fait un appel aux
spectateurs comme Timon dans le film Le Roi Lion
(1994) que la réalisatrice à adapter pour les scènes de
Broadway. Les créatures bleues ressemblent
parfaitement à une combinaison des géants bleues,
ceuxci directement inspirés de la peinture « Le fils de l'homme » de Magritte illustrant une
pomme verte devant le visage d'un homme devant un paysage marin, et des petites créatures
bleues au visage fâché et au sourire jaune et rouge dans le film Yellow Submarine (1968), lui,
inspiré des chansons de l'album Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band (1967). La fanfare fait
référence au titre de l'album où la chanson Being for the benefits of Mr. Kite se retrouve qui se
traduit comme : la « fanfare du club des cœurs solitaires du sergent Poivre ».
33
La séquence n'est pas narrative, elle illustre plutôt la situation psychologique des
personnages et leur prise de drogue. Julie Taymor a utilisé ce procédé dans le film Frida
(2002) à plusieurs moments, par exemple lorsque Frida voit le « Chrysler Building » dans son
bain. Dans cette scène, la drogue n'est pas clairement illustré, mais le spectateur comprend que
les personnages en ont consommée surtout lorsque Lucy dit « We're going out of our minds ».
D'ailleurs, dans tout le film, aucune drogue n'est montrée. On peut comprendre que les
personnages en ont consommé dans la chanson With a Little Help from My Friends et les scène
avec le docteur Robert sans jamais la voir.
Les décors et les couleurs vives du chapiteau rappellent beaucoup le fauvisme. Les
rideaux et les dessins ressemblent à la peinture « Le cirque » de Matisse. Le costume de
Prudence et son cheval blanc semble tout droit sortis de la toile « Le cirque » de l'artiste George
Seurat, artiste du pointillisme. De plus, les couleurs de ces peintures et ceux de la scène se
34
ressemblent beaucoup. Les arrières plans ressemblent aussi aux œuvres de Braque
Conclusion
Bref, la séquence de Monsieur Kite n'est pas narrative, mais elle exprime les émotions
des personnages principaux au même moment. Julie Taymor, utilise souvent ce procédé dans
ses films et souvent elle laisse beaucoup de liberté dans leur
élaboration. Elle s'inspire beaucoup des éléments qu'elle
connait comme les différends courants artistiques et
information sur les chansons des Beatles. Sans oublier ses
35
influences orientales maquées par les marionnettes balinaises. Après une analyse, la séquence
dans le cirque semble aussi moins improvisée. La musique contribue autant à l'imagination que
les images. De plus, le naturalisme avec lequel les chorégraphies et les chansons contribuent à
les faire oublier et conserver l'attention des spectateurs dans l'histoire.
L'intrigue est très compliquée. D'ailleurs, chaque personnage possède sa propre histoire
dans le film. Malheureusement, elles ne se croisent pas beaucoup. Plusieurs chansons son dans
des scènes sans narration. De ce fait, le film contient des longueurs. Dans un autre ordre
d'idée, la photographie du film est exceptionnelle. Le film est une fiction car les événements et
les personnages ont été inventés complètement. Le montage de séquence From the Benefits of
Mr. Kite se rapproche beaucoup du vidéoclip. Par contre, sa rapidité aide les spectateurs à
comprendre la séquence a rapport avec la drogue. Il serait très intéressant de se pencher sur le
film Frida (2002) de la même réalisatrice dans une autre analyse.
36
Médiagaragphie
Articles de journaux et de magasines
HOLDEN, Stephen, « Lovers in the ’60s Take a Magical Mystery Tour » dans le New York Times
(New York), 14 septembre 2007. (Appendice III A)
LAFOREST, Kevin, « L'année de l'amour » dans le Voir (Montréal), 13 septembre 2007
(Appendice III B)
MASLIN, Janet, « Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band (1978) Screen: Son of 'Sgt. Pepper':
Many Forms Involved » dans le New York Times (New York), 21 juin 1978. (appencice III C)
TAYLOR, Emma, « Help! » dans le Village Voice (New York), 4 septembre 2007 (appendice III
D)
THOMPSON, Anne, « Julie Taymor flies 'Across the Universe' » Dans le Variety (Los Angeles), 6
septembre 2007. (Appendice III E)
Documents audiovisuels
Across The Universe, Julie Taymor, Revolution Studios, ÉtatsUnis, 2007, 133 minutes.
All about the music, Bobbie Brileffi et Beverly kopf, TV Gals Productions, ÉtatsUnis, 2007, 15
minutes.
Creating the 'Universe', Bobbie Brileffi et Beverly kopf, TV Gals Productions, ÉtatsUnis, 2007,
29 minutes.
FX on the 'Universe', Bobbie Brileffi et Beverly kopf, TV Gals Productions, ÉtatsUnis, 2007, 7
minutes
Moving across the 'Universe', Bobbie Brileffi et Beverly kopf, TV Gals Productions, ÉtatsUnis,
2007, 9 minutes
Stars of tomorrow, Bobbie Brileffi et Beverly kopf, TV Gals Productions, ÉtatsUnis, 2007, 27
minutes.
37
Documents web
Across The unvierse (2007), http://www.imdb.com/title/tt0445922/
BULMENTHAL, Elleen, Julie Taymor, 2005, http://jwa.org/encyclopedia/article/taymorjulie
(appendice III F)
Clement and La Frenais' comic chemistry, 2007,
http://news.bbc.co.uk/2/hi/entertainment/6758241.stm (appedice III J)
DOUGLAS, Edward, Julie Taymor Soars Across the Univer, 2007,
http://www.comingsoon.net/news/movienews.php?id=37341 (appendice III H)
FIDDY, Dick, Clement, Dick (1937) and La Frenais, Ian (1936),
http://www.screenonline.org.uk/people/id/462833/ (appendice III I)
LOPES, Véronique, Un des meilleurs films de l'année : tout simplement jouissif,
http://www.abusdecine.com/fichefilm.php?numero=2250 (appendice III L)
Oh, girl: A Talk with Julie Taymor, 2008,
http://subtitlestocinema.wordpress.com/2008/09/02/ohgirlatalkwithjulietaymor/
(appendice III G)
PAPAMICHAEL, Stella, Across the Universe (2007), 2007,
http://www.bbc.co.uk/films/2007/09/24/across_the_universe_2007_review.shtml
(appendice III M)
SHELOKHONOV, Steve, Biography for The Beatles,
http://www.imdb.com/name/nm1397313/bio (appendice III K)
38

Analyse Sur La Scène Being For The Benefits of Mister Kite Du Film Across The Universe (2007)

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Analyse Sur La Scène Being For The Benefits of Mister Kite Du Film Across The Universe (2007)

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Analyse sur Across the Universe- Julien Croteau

Le film est sorti le 10

septembre 2007 au festival

international de films de Toronto. Il a

coûté 45 millions en dollars

américains. Il a récolté 24.3 millions

au box office américain soit près de la

moitié du budget, ce qui est assez rare

film est très abstrait et les gens ne comprennent pas l'histoire.

salut le fait que Taymor a enfin mis une signification sur

les chansons étranges des Beatles. Plus près d'ici, Kevin

Laforest, critique de cinéma au journal Voir de Montréal,

est du même avis. Par contre, à des endroits il a

« l'impression que toute considération narrative est

évacuée et que les chansons ne font plus que s'aligner

aléatoirement. »2 Au pays d'origine des Beatles, la BBC I a

mal reçu le film. Stella Papamichael trouve qu'il y a trop

2 LAFOREST, Kevin, « L'année de l'amour » dans le Voir (Montréal), 13 septembre 2007.

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