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'D’ici peu vous ne me verrez plus..

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Les 53 sermons du Seigneur Sermon N° 22 Gottfried Mayerhofer

( Le Sermon du 3° dimanche après pâques )


« D’ici peu vous ne me verrez plus.. »
- Jean XVI -

En ce temps je leur dis aussi que pèchent et sont responsables de


leurs actions seulement ceux qui, bien que sachant ce qu’ils doivent
faire et croire, agissent néanmoins contrairement ; alors que celui qui
ne sait pas n’est pas passible de punition, et je montrai avec des
comparaisons, que celui qui croit en moi n’est d’ailleurs pas un
esclave de ma loi, mais un libre exécuteur de cette loi ; par
conséquent il n’est pas mon sujet sans sa volonté, mais comme un
ami confiant qui suit le conseil de l’ami. Je leur dis en outre, qu’il
viendraient en conflit avec le monde à cause de ma doctrine, et que,
tandis que moi je les aurais aimés, ils seraient au contraire haïs et
persécutés par le monde.
Je les assurai cependant en même temps, que lorsque mon esprit
serai descendu sur eux, ils auraient trouvé dans les joies spirituelles
une surabondante compensation en dédommagement des misères et
des éphémères plaisirs mondains, qui progressivement se seraient
retirés d'eux.
Mes disciples vivaient encore sous l’influence immédiate de ma
présence personnelle, ils n’avaient pas une idée tout à fait juste du
pourquoi et du comment j’avais été envoyé, ni de l’importance de ma
venue et de la signification vraie de mon départ ; ils étaient des
hommes et pensaient en hommes.
Je parlais de mon départ et de ma séparation d’avec eux, et j’éclairais
la nécessité de ceux-ci ; néanmoins mes paroles leur paraissaient
encore une énigme et ils les comprenaient de travers ; et ainsi ils ne
purent pas comprendre ce que j’avais voulu dire avec ces paroles :
« D’ici peu vous ne me verrez plus, et de nouveau, d’ici peu vous me
verrez, car je m’en vais au Père. »
Jusqu’à ce que la cruelle réalité vînt les convaincre aussi et même
trop de la vérité de mes paroles ; et à peine après ces faits regrettables
comprirent-ils qui j’étais, ce qu’était le monde, et quelle était leur
mission. « Ne m’abandonnez pas ! Sans moi il n’y a ni
consolation ni salut dans le monde, parce que loin de moi il n’y
a que ténèbres épaisses ! »
Bienheureux sont ceux, qui après un bref égarement, me retrouvent
et me rattrapent, mais malheur à ceux qui me perdent totalement.
« D’ici peu vous me verrez, me toucherez et m’entendrez à nouveau
dans le souffle suave qui parlera en votre cœur, et vous me percevrez
à nouveau dans les événements des phénomènes naturels.
Mon retour dans vos cœurs soumis à dure épreuve vous le sentirez
alors, quand après de longues luttes soutenues vous serez fermement
convaincu que, si même les nuages obscurcissent le soleil, celui-ci à
la fin triomphe toujours, et toujours glorieux il percera à nouveau en
diffusant partout ses bienfaisants rayons. Cette conviction adoucira
en vous les amertumes de la vie et consolidera encore plus votre
confiance et votre amour en moi.
La mission de mes disciples en ce temps après mon départ était en
effet dure et trop grave, pour qu’il ne dussent pas être auparavant
formés à supporter même les adversités les plus graves ; ils devaient
avant tout s’habituer à mon absence pour pouvoir ensuite agir
indépendamment. Et ceci est aussi la voie qui devra être parcourue
par quiconque voudra suivre mes traces et celles de mes disciples.
Autrefois j’eus à dire à mes disciples :
« Le monde vous haïra et vous persécutera, parce que vous n’êtes pas
du monde. »; car plus ils m’aiment et mieux ils me suivent, d’autant
plus ils entrent en conflit avec le monde et avec la façon de penser de
la grande majorité des hommes.
L’aversion du monde croît en proportion de l’amour pour moi, qui
veut progresser dans l’Esprit, doit toujours entrer en désaccord avec
le monde et avec ses adorateurs.
Parfois je dois vous abandonner vous aussi, afin que vous puissiez
mettre à l’épreuve vos propres forces, pour voir si vous êtes capables
de soutenir et de confesser publiquement et sans crainte ce qui
souvent vous enthousiasme tant à la lecture et à l’écoute de mes
paroles ; parce que, doit toujours rester présent en vous la
question : « Quelle est la grandeur de votre amour pour moi, et quelle
est encore la grandeur de votre crainte du monde? Vous ne devez
donc pas penser, et d’autant moins croire, que vous possédez ce
grand courage, comme parfois il vous semble l’avoir !
C’est la raison pour laquelle je dois vous laisser souvent encore seuls
et aux prises avec les événements du monde, afin que vous puissiez
vous faire un juste critère des vertus que déjà vous avez acquises, et
de celles qui vous manque encore. Ayez toujours à l’esprit les
paroles :
« La volonté est forte, mais la chair est faible ». L’homme doit jamais
présumer de lui-même .
Recherchez donc bien avant tout dans votre cœur, pour voir quelle
confiance et quel amour pour moi il y a en vous, et cherchez à
renforcer l’une et l’autre pour ne pas rester ensuite désemparés dans
les moments où vous vous sentez et vous croyez être abandonnés,
alors que vous n’avez qu’à patienter avec sérénité et foi et attendre
que le Père au juste moment fasse retour à vous, en tant que votre
chef.
Quand vous aurez reconnu vos propres faiblesses, alors vous saurez
combien d’amour est nécessaire pour mettre effectivement en
pratique ce qui regarde la vie du sentiment qui vous paraît chose si
facile et agréable à accomplir, alors que, seulement quand vous serez
arrivés à la pleine connaissance de la voie qui conduit à moi, alors oui
vous vous rendrez compte du motif pour lequel même mes disciples à
leur époque durent être formés par mon absence, afin que, hors de
mon influence, ils aient pu se persuader de combien de courage il est
nécessaire pour l’accomplissement de la mission d’homme, et dans le
sens le plus strict du mot, de celle de mon enfant.
Cela je le dis à vous tous pour votre réconfort et comme
avertissement, afin que vous ne vous abandonniez pas à des rêves
audacieux, comme celui de croire être capable peut-être de pouvoir
porter des poids qui ne sont pas encore pour vous, alors que, vous
trouvant pressés par des conditions et des circonstances dures, et
qu’il semblât que votre père, bien que pour de juste raisons, vous ait
abandonnés à votre destin, vous puissiez alors vous remémorer ces
paroles dites par lui un jour à ses disciples :« Encore un peu et vous
ne me verrez plus, et encore un peu et vous me verrez !
AMEN !

Source: http://www.scribd.com/doc/21196332/Les-53-Sermons-Du-
Seigneur-Gottfried-Mayerhofer

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