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Les théories de l’apprentissage

Par Daniel IRINA

nov 2010
Les modèles et les méthodes psychopédagogiques évoluent entre le paradigme
d’enseignement et le paradigme d’apprentissage. Sans pouvoir nier la valeur d’aucune
d’entre eux, on fait la distinction entre les caractéristiques des deux paradigmes.
Parmi celles-ci on voit que le paradigme d’apprentissage valorise la création des
savoirs, les relations interactives entre l’enseignant et l’élève, une évaluation et une
reconnaissance basées sur le développement des compétences chez l’apprenti, le tout,
appui par la notion de qualité.
Le paradigme d’enseignement cherche plutôt une accumulation quantitative des
connaissances par le biais des automatismes, comme la mémorisation, serrement
contrôlée par l’enseignant. Il est statué le maitre incontestable est se trouve dans une
relation verticale avec ses élèves.
On retrouve les influences de ces paradigmes dans les théories de l’apprentissage
d’une manière semblable à celle indiquée par les flèches pointillées, cette représentation
n’étant pas exhaustive.

Le béhaviorisme est né en 1913 quand John Watson, psychologue américain né au


Canada, publie son article intitulé « La psychologie telle que la conçoit un béhavioriste ».
Il croyait fermement dans la capacité à façonner l’esprit humain à l’aide du
conditionnement, ce que nous conduit au principe d’apprentissage passif, qui donne à
l’enseignant le rôle de transmetteur et à l’élève celui de récepteur, dans une relation
fortement unidirectionnelle.
On retienne comme méthode l’apprentissage par projet géré par le
conditionnement opérant. Chaque stimulus génère une réponse satisfaisante ou non. Si la
réponse est non-satisfaisante, on applique un ajustement par renforcement positif,
renforcement négatif, punition par addition ou punition par soustraction. Ces ajustements
doivent améliorer la réponse, la perception du stimulus ou les deux.
Comme retombé éducatif on a la pédagogie de la maitrise, aussi connue comme la
pédagogie de la réussite. On s’attend que tous les élèves arrivent à la maitrise d’une
certaine quantité des connaissances dans un domaine spécifique. Les éléments
pédagogiques nécessaires pour y arriver sont : la définition de l’apprentissage visé, la
spécification d’un seuil de maitrise, l’évaluation formative à base critèriée. Si besoin, on
ajoute les activités correctives ou d’enrichissement et une reprise de l’évaluation pour
s’assurer que l’élève a franchi le niveau attendu.

Le cognitivisme a été consacré par le modèle de traitement de l’information


élaboré par Robert Gangé en 1975. En associant le fonctionnement du cerveau humain à
celui d’un ordinateur, le cognitivisme valorise la pensé humaine et propose un
enseignement explicite et accompagnateur. Il nous offre une méthode d’apprentissage en
trois phases : acquisition, rétention et transfert. On renforce le processus avec un
ingrédient couvrant quasi-permanent les trois étapes : la métacognition. Celle-là
représente la conscientisation de ce qu’on sait et de ce qu’on fait.
Cette méthode désigne à l’enseignant un rôle de facilitateur qui planifie, structure
et anime les situassions d’apprentissage. En suite, l’élève jeu le rôle actif de percevoir,
analyser et comprendre, actions qui vont activer sa mémoire de travail. Il devienne le
possesseur des connaissances.
Mais on est humaines et on oublie vite. L’enseignant, pour créer des traces
mnésiques prégnantes chez l’élève, fait appel à des techniques d’objectivation, de
consolidation et de réinvestissement qui vont amener l’élève, ayant encore les
informations dans sa mémoire à court terme (flèche pointillée bidirectionnelle), à
nommer l’essentiel et à prendre conscience de ses connaissances. Ces démarches vont
cimenter les acquis dans la mémoire à long terme et on est à la phase de rétention.
Les savoirs n’ont pas une valeur intrinsèque réelle. L’exploitation constructive de
celles-ci les rende significatives. Dans ces circonstances, l’enseignant doit créer des
occasions supplémentaires d’enrichissement qui vont permettre à l’élève de valoriser le
contenu de sa mémoire à long terme par réinvestissement. Avec cette étape, on clore le
processus et on atteint l’objectif : le transfert des apprentissages, soit vertical ou
horizontal.
Comme dans l’univers informatique, on pourrait faire affaire avec des virus : le
transfert risque d’être limité par la nature des taches, les acquis des apprenants et le
contexte de la tâche, individuellement ou de concert. La solution est dans les mains de
l’enseignant et réside dans la performance avec laquelle il accomplit son rôle.

Un autre courant commence à prendre de la vigueur au milieu du 20e siècle, le


constructivisme, et on retienne de représentatif le nom du Piaget. Considérée la
pédagogie de la découverte, le constructivisme considère l’apprentissage comme un
processus de construction des connaissances.
En principe, les connaissances antérieures assurent un certain équilibre à leur
bénéficier, l’élève. L’enseignant, dans sa qualité de vigile de l’évolution scolaire de
l’élève, met en conflit les croyances de celui-ci contre une réalité possiblement
divergente, ce que génère un déséquilibre. Conséquemment à un processus complexe
d’assimilation et d’accommodation, l’élève accepte une nouvelle réalité est gagne un
nouvel équilibre accompagné par des connaissances nouvelles.
On exploite ce principe avec un modèle pédagogique qu’on appelle
l’apprentissage en situation et qui se manifeste par des activités, idéalement, à la fois
authentiques et significatives. Au milieu d’énergie crée par cette situation (les flèches
grises), l’élève, en mobilisant ses connaissances antérieures, les savoir-faire et les savoir-
être, va vivre une réflexion métacognitive conforme au principe exposé antérieurement.
En suite, on peut assister à un repositionnement par rapport au savoir et au pouvoir.

Pour l’associer au socioconstructivisme, j’ai choisi le nom du Vygotsky. Le


socioconstructivisme souscrit aux postulats du constructivisme mais y ajoute une
dimension : celle des interactions sociales. En effet, le socioconstructivisme envisage un
apprentissage en double dimension: personnelle et sociale.

Références bibliographiques :

Gauthier C. et Tardif M. (2005). La pédagogie. Théories et pratiques de l’Antiquité à nos


jours. Montréal : Gaëtan Morin Éditeur.
Morissette R. et Voynaud M. (2002). Accompagner la construction des savoirs.
Montréal : Chenelière/Mc Graw-Hill.

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