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Résolution des équations différentielles en physique

Notation: On utilisera u pour les exemples ci-dessous mais on peut l'appliquer aux autres unités
(distance avec x(t) par ex.). On notera que a et A ou B et b ne désigne pas les mêmes choses.
=  et = = 
   
  
Aussi:

Equa diff du 1er degré:


Elles ont pour forme:  + =  où τ peut être composé de plusieurs éléments (exemple: R.C)

La solution est du type:



 =  + .  

Info: dans le cas particulier où b=0, la solution devient  = .  /

On détermine A et B:

=
B est le plus simple:
On le trouve en évaluant u(t) en +oo (en trouvant ce qu'il vaut). Soit  
→!"
+

# =  + .  $/ =  + . 1 = & + '


A se trouve en t=0 , soit:

Ainsi:  = +∞ + .  /


Connaissant déjà B, on peut alors trouver A.

Quand u(0)=0, alors on a:


 
 = +∞ − +∞.   = +∞1 −   

Equa diff du 2nd degré:

  
Type: *   + +  + , = 0

. / + . ,
Forme canonique:
+ ∙ + ∙=0
. / * . *

./ .
On introduit 2λ et ω0:
+ 22. + 3$ /.  = 0
. / .

 7 7
Où 2λ = 4 et 5# 6 = 8 donc 5# = 98
;# 
On peut aussi introduire le facteur de qualité Q avec 6: = <
=4

Démonstration de la solution:

U(t)= =.  >
La solution générale est du type:

On calcul les dérivées:


  

= =. ?.  > = ?. @  
= =. ? / .  > = ? / . @
? /.  + 22. ?.  + 3$ /.  = 0
On remplace dans l'équation:

? / + 22. ? + 3$ / = 0
On simplifie par u:

On résout alors cette équation comme un polynôme du 2nd degré

∆ = 22/ − 4.1. 3C /
Calcul du discriminant (rappel: Δ=b²-4.a.c ):

= 422/ − 3C / 

Si ∆< 0 => Régime pseudo-périodique


3 solutions possibles:

Si ∆= 0 => Régime critique


Si ∆> 0 => Régime Apériodique
On le calcul en remplaçant 2λ et ω0 par leur équivalent (contenant a, b ou c ici)
5# H 5#
On sait que 6F = G
= 8 on peut donc exprimer G = 6F
De là:
Si I < => Régime pseudo périodique
J
/
J
Si I = /
=> Régime critique
J
Si I > /
=> Régime apériodique

Une fois qu'on connait le régime, il est possible de trouver la solution u(t) qui convient.

1/Régime Pseudo-périodique:
On est dans le cas mathématique où le Δ indique qu'il y a 2 solutions complexes conjuguées.
KL√∆
On détermine ces solutions (rappel: J = /N
; en physique i=j ):

−22 − Q√−∆ −22 − QR−42/ − 3$ /  −22 − 2QR3$ / − 2/


OP = = = = −: − SR;# 6 − :6
2 2 2
−22 + Q√−∆ −22 + 2QR3$ / − 2/ 
O6 = = = −: + SR;# 6 − :6
2 2
Note: Il est préférable de ne pas oublier le j …

La solution s'exprime alors de 3 façons possibles:


La compliquée:
 = .  >T . + .  >. =  U. . V.  WRXY + .  !WRXY Z
 U .  U .

L'usuelle:
 =  U. . V. cos ^R3$ / − 2/. _ + . sin R3$ / − 2/. Z

 = . cos 3$.  + b


La compacte (il faut déterminer ϕ, ce qui ne sera pas aborder dans ce document):

Il faut désormais déterminer A et B, on utilise pour cela les conditions initiales:


pour pouvoir trouver A et B, on pose aussi: f = R;# 6 − :6
cd
ce
On doit nous donner u(o) et

On utilise la solution usuelle (par exemple), et on la détermine en 0 tel que:

# =  U.$. V. cos ^R3$ / − 2/. 0_ + . sin ^R3$ / − 2/ . 0_Z = 1. [. cosh + . sin0] = &
De là, on peut facilement dire que A=u0 car on a: A=u(o)=u0 (valeur initiale)

Pour trouver B, il faut dériver cette solution u(t), on arrive à ce résultat (rappel: f = R;# 6 − :6 :
.
= [. j − Aλ. cosj. t − A. j + B. λ. sinj. t]. ep.q
.

On nous donne 0 = r 0 (Ne pas utiliser cette notation, on remplace par les valeurs numériques), on




procède comme précédemment:
# = [. Ω − Aλ. cosΩ. 0 − A. Ω + B. λ. sinΩ. 0]. ep.$ = '. j − tF


Soit: ' =  r 0 + =  r 0 + = r # + = r 0 +


u.U Y.U # .;# Y.XY
v v 6.<.f /.w.RXY  U
Infos: On a souvent u'(0)=0, ce qui simplifie la chose. De plus, vous êtes libre d'utiliser l'une des
expressions ci-dessus, tout dépend du niveau de développement souhaité.

Il reste finalement à remplacer A et B par leurs valeurs, on va éviter ici afin de ne pas avoir une
expression super lourde qui se simplifierait si on avait des valeurs numériques.

Le régime pseudo-périodique offre un panel d'études assez vaste, voir plus bas pour la détermination
d'autres éléments tels que le décrément log., les manières de déterminer Q, To, T, ω0 et ω.

2/Régime critique:
C'est le régime le plus simple, la solution a pour forme:

 =  U. . .  + 

On procède de la même façon pour déterminer A et B, soit:


B=u0

.
La dérivée est:
=  U. . −2.  + ' +  =  U. . −2.  + d#  + 
.

r# =  U.$ . −2. 0 + $  +  = −:. # + &


Donc:

Là encore, on remplacera A et B par les valeurs trouvées.

3/Régime apériodique:
Il se résout de la même manière que le régime pseudo-périodique.
La nuance se situe sur le discriminant car il indique 2 solutions réelles et non plus complexe.
On a donc les 2 solutions:
−22 − √∆ −22 − R42/ − 3$ / −22 − 2R2/ − 3$ /
?J = = = = −2 − R2/ − 3$ /
2 2 2
−22 + Q√−∆ −22 + 2R2/ − 3$ /
?/ = = = −2 + R2/ − 3$ /
2 2

La solution s'exprime alors:


 = .  >T . + .  >. =  U. . V.  RU XY . + .  !RU XY . Z
   

On remarque la similarité avec le régime pseudo-périodique, sauf que cette fois c'est l'unique
solution.
Il faut là aussi déterminer A et B:
# =  U.$. V.  RU + .  !RU Z =&+'
 X  .$  X  .$
Y Y

On calcul la dérivée:
r  = −2.  U. . V.  RU + .  !RU Z (Le marron met en valeur ce qui résulte de la dérivation)
 X  .  X  .
Y Y

+ . V−. R2/ − 3$ / .  RU XY  .


+ . R2/ − 3$ / .  !RU Z
U.  X  .
Y

Après factorisation (ouf!) en posant f = R:6 − ;# 6 :

r  =  U. V& ^− x. 2 + y_ + ' ^ x. −2 + y_Z

r # = −2.0 V ^−−Ω.02 + y_ +  ^Ω.0 −2 + y_Z = −&: + f + '−: + f


Et on résout u'(0):

On résout alors un système à l'aide de u(0) et u'(0) pour déterminer A et B.


On notera que r  = qu'on peut trouver par exemple avec: z = ,. .{|, =
  L 
  } 

Eléments supplémentaires pour le régime pseudo-périodique:

Détermination de ω et ω0:
Pour ω (pseudo-pulsation):
On peut en réalité directement lire ω car il s'agit de la partie imaginaire des solutions r1 et r2:
3$ / 1
3 = R3$ / − 2/ = ~3$ / − = 3$ ~1 −
4. I / 4. I/
X
Ceci car 2 = /.wY
Pour ω0 (pulsation propre):

 3$ + 
On a 2 manières simples à condition de connaître les valeurs de a, b, c ou Q (cf. équation plus haut):
;# = 9  22 = = .{|, ;# = . <
4 I * 4


Si on connait T0:
;# =
#
Dans ce cas, il faudra déterminer T0

Détermination de T0 et T:
6€ 6€
Le plus simple si on connait déjà ω0 et/ou ω: # = ; et  = ;
#
Si on ne les connait pas, on les trouve à l'aide de la relation qui lie T et T0, démonstration:
1 2. ‚
3 = 3$ ~1 − =
4. I / ƒ

2. ‚ 1 2. ‚ #
~1 − = .{|,  =
ƒ$ 4. I/ ƒ P
9P −
„<6
On utilise alors cette relation pour déterminer l'un des 2 à partir de l'autre.
Une question peut vous tracasser l'esprit: Quelle est la différence entre T et T0 ainsi que ω et ω0?
En fait, cette distinction est due au régime pseudo-périodique, et surtout au pseudo…
En effet, ce régime est proche d'un régime périodique pure (une sinusoïde), mais pas identique!
Il y a une petite différence entre la pulsation propre caractérisant un régime périodique et la
pseudo-pulsation (même chose pour la période) qui est due à l'atténuation.
C'est d'ailleurs pour cela que quand Q>>1 on peut dire que ω≈ω0 (de même avec T et T0)


Détermination du décrément logarithmique:
… = 2.  = ln ‡ ˆ
 + ƒ

On remarquera que cos(S.t)=cos(S.(t+T)) car cos est périodique:


 U. . V. cos^R3$ / − 2/. _ + . sin^R3$ / − 2/. _Z
… = ln ‰ ‹ = ln  U.!U.!Š 
 U.!Š . V. cos ^R3$ / − 2/.  + ƒ_ + . sin R3$ − / 2/ .  + ƒZ

X X 3$ ;# . 
 −  + ƒ =
 Y .! Y .!Š
Œ = ln  /w /w Ž =
2I 6<

2. ‚
…=
R4. I/ − 1
/ J
Cette dernière écriture se justifie par 3$ = ŠY
et que ƒ$ = ƒ. 91 − w 

Détermination de Q:
Il est parfois demander de déterminer Q, car il n'est pas nécessaire de le connaître pour trouver le
régime et donc engager une résolution.
Là encore, on dispose de plusieurs méthodes.
}
La plus simple (rappel: 3$ = 9N ):

3$ + ;# . 4 √,. * 2‚. *
22 = = . ‘à {| *: < = = =
I *  + ƒ$ . +
Attention toutefois car T0 contient aussi Q si vous cherchez à le déterminer, donc il vaut mieux éviter
de tourner en rond ^^.

2. ‚
A l'aide du décrément logarithmique:
…=
R4. I/ − 1

R4. I / − 1 =
…
1 2‚ /
I/ = . ‡ Ž + 1ˆ
4 …

1 4. ‚ /
I = .~ / + 1
2 …
Dans ce cas, il faut déterminer le décrément graphiquement.

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