La population animale et végétale, la faune et la flore
ont elles aussi été touchées lors e la catastrophe de Tchernobyl. En effet les mammifères et autres animaux se nourrissant de végétaux ont été contaminés par des doses de radiations très élevées. Ces contaminants (radioactifs) sont présents dans les cultures, et dans le lait, la viande, et y resterons une longue période (cf. schéma explicatif) Une chercheuse américaine, Mona Dreicer, a établi une théorie selon laquelle le niveau de radioactivité à la surface du sol a été divisée par 100 dès l’automne 1986 et qu’en 1989, l’environnement avait commencé à récupéré. De nos jours, la région abrite des élans, des cerfs, des renards, des sangliers, et approximativement 200 loups. Mais cette région reste contaminée, notamment ses sols, sa végétation et la couche de branchages et de feuilles qui composent les forets, elle est devenue la « Première Réserve Radioactive ». Il se peut que dans les forets (proche de l’explosion) les champignons, les baies, ou le gibier sauvage continuent de poser des problèmes de radiations pendant longtemps. On a observé également que les organes internes des loups, et de la plupart des animaux, sont toujours radioactifs. Ce qui a entrainé une mortalité accrue des animaux invertébrés et mammifères, ou des malformations génétiques semblables a celles que l’on peut observé sur les humains. Les substances responsables de cette contamination peuvent s’infiltrer de maintes façons en dehors de la zone contaminée. L’eau a été la principale menace écologique, de l’après Tchernobyl, les concentrations de substances nocives dans les cours d’eau parfois multipliées par quatre. La zone contaminée a été inondée six fois depuis la catastrophe. Cette contamination pourrait devenir problématique ( touchant les poissons mais également les nappes fréatiques ). Ces substances, à chaque fois, ont été emportées en aval, en particulier le long du Pripiat, qui termine sa course dans la Mer Noire. Or 9 millions d’Ukrainiens boivent de l’eau provenant de réservoirs artificiels construits sur le Dniepr, ils sont plus nombreux encore à consommer des produits agricoles. Certaines substances radioactives continuent de circuler, plus de 20 ans après l’explosion, dans les sols de l’écosystème. « L’environnement ne se débarrasse pas de la pollution aussi vite que nous l’avions pensé » Jim Smith (Centre for Ecology and Hydroly). A certains endroits le Césium « se rediffuse à nouveau dans l’écosystème. »