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Loenertz Raymond-Joseph. Ordre et désordre dans les Mémoires de Jean Cantacuzène. In: Revue des études byzantines,
tome 22, 1964. pp. 222-237.
doi : 10.3406/rebyz.1964.1327
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rebyz_0766-5598_1964_num_22_1_1327
ORDRE ET DÉSORDRE DANS LES MÉMOIRES
DE JEAN CANTACUZËNE
démarquait s'appelait Sphrantzès et non Phranlzès) et c'est aux sources qu'il faut renvoyer.
En traitant de rinauthenticité du Chronicon mains (Miscellanea G. M errat i, I. Ill, Shidi
e Testi, 123, Vatican 1946, 273-309) j'ai essayé de montrer (p. 296-307) que le faussaire
employa le Βι&λίον ιστορικόν du Pseudo-Dorothée de Monembasie, ouvrage de la fin du
xvie siècle. Or on vient de démontrer que toute la partie de cet ouvrage où se trouvent les
passages cités par moi copient simplement VHcthesis chronira de 1517; E. Zakhari \υυι ,
Μία 'Ιταλική πηγή του ψευδο-Λωροθέου. Πελοποννησιακά. 5 (1961) 46-59. Au point de vue de
l'inautlienticité du Chronicon mains cette découverte intéressante ne change rien, car Georges
Sphrantzès, né en 1400, n'a sûrement pas copié un ouvrage écrit en 1517.
(3) Sources principales Greg. IX \1-\'λ = I 454. 7-456, 7 Schopen. Cant. II 21 = I 428.
4-430, 15 Schopen.
:
(4) II ne s'agit pas de la ville, mais de la région, dont elle était la capitale et portait le
nom ; Πελαγόνων χώρα dit Grégoras (455, 20) et dans Cantacuzène (428, 15) le contexte
montre aussi que c'est une région. Rappelons qu'on n'identifie plus aujourd'hui Pelagonia-
Monaslir avec l'antique Heraclea Lyncestis, dont Florina occupe plus ou moins le site;
Hieroci.ks, Synecdonus, éd. E. Honigmann, Bruxelles 1939, 14 n° 639, 1 e( 15 n° 5.
(5) C. Jirkckk, Geschichte der Bulgaren, Prag 1876, 294, 295; Geschichte der Serben, I,
Gotha 1911, 362.
(6) Sur Theodora ν. Fr. Dölgkr, Paraspora, Ettal 1961, 222-230, Einiges über Theodora,
Zarin der Bulgaren (1308-1330). On y corrigera un détail : la « mère de l'empereur », prison
nièreet mourante, que Theodora, devenue la moniale Théodosie, visita, soigna et enierra.
n'était pas la mère d'Andronic III (et de Theodora), la moniale Xéné, morte à Thessalonique
en été 1333, mais celle de Jean Cantacuzène, Theodora; Cant. III 36 = II 222, 15-223. 3.
Î7) Sur le règne de Jean-Étienne Sisman (1330-1331) voir A. Burmov, Istonja na Blgarija
prez vremeto Sismanovci, Godisnik na Sofijskija Universitet, Istoriko-filologieeskij Fakultet,
t. ΧΕΙ II (1946-47). fasc. 2. Ivan-Stefan 1330-1331. Ees sources qui racontent l'avènement
de Jean-Étienne mettent en évidence, pour une raison qui nous échappe, le rôle île sa mère.
( )n en a conclu à tort que le prince était mineur. Burmov (p. 9 n. 34) sur les traces de 1. Dujcev
munir*1 qu'il devait avoir environ trente ans.
224 REVUE DES ÉTUDES BYZANTINES
(8) Sur la personne et la carrière de Syrgiannès Paléologue Philanthropène, fils d'un chef
coinan baplisé cl, d'une nièce de Michel VIII par la sœur de ce dernier, épouse de Joannice
Cantacuzène, voir S. Binon, « A propos d'un prostagma inédit d'Andronic III Paléologue »,
Byzantinische Zeitschrift, XXXVIII (1938) 133-155; 377-407. Condamné à la prison perpét
uelle en 1822 par les deux Andronic, momentanément réconciliés, qu'il avait trahis tous
les deux, il fut gracié en 1328 ou 1329 par Andronic III, à la demande de Jean Cantacuz
ène, son parent. Durant la maladie grave qui menaça, en hiver 1329-1330 les jours d'An
dronic III, Cantacuzène, le régent, lui confia le gouvernement des provinces occidentales
de l'empire; cf. Fr. Dölckr, Regesten der K aiser Urkunden des oströmischen Reiches, 4. Teil
(1282-1341), München-Berlin 1960, 2764 et 2766.
H. S. LOENERTZ : SUR LES MÉMOIRES DE JEAN CANTAC.l'ZÈNE 225
(9) Parmi ceux qui oui opté, directement ou indirectement., pour l'année 13.31, plaçant
en 1332 la bataille et le traité de paix de Khossokastron, il y a M. P. Lf.merle (L'émirat
d'Ai/din. 73-7Ί), mais il le t'ait comme à regret, et seulement sur l'autorité des savants bul
gares qu'il cite (73 n. 2 et 7Ί n. 1). M. Doi.gkr Regelten. 2709, 277Ί, 277G-79, lient, au cont
raire, pour Canlacu/ène et l:!30- 1 33 1.
(10) V. Latrent, ■< La chronologie des patriarches de Constantinople de la première
moitié du \ iv1-' siècle (129Ί-1350) ,.. R.E.B. (Ί9Ί9) 1 -'* Γ> -155; ν. ρ. 15-Ί.
(11) La date precise de la morl de Syrgiannès est connue par le Chvonicon brève Thessu-
Innicrnse ; éd. R.-.l. Lokmîktz. Déinélrius Ci/donès, Currcs/iondancr, t.. 1 (Slndi e Tesli, 18<>).
Vatican 1956, 17 4, nu 1. (Corriger une faute a la ligne 2 au lieu de ζω <μγ'> lire ς£ϋ <μό'>.
comme il est imprimé correctement en note). S. Binon connaissait de celle notice seulement
:
un texte partiel et inexact, et ne pouvait pas se rendre compte de toute sa valeur, qu'il
iivai néanmoins eut revue, et en lin de compte, acceptée: Β Ζ., XX XVI 1 1 38i> el n. 5.
I
15
226 REVUE DES ÉTUDES BYZANTINES
ït)Xéné est décédée un an el. demi environ après Andronic II (Cant. II 28 = Ι 473, ΙΟΙ
2), à Thessalonique, où elle fut enterrée. Orégoras prononça l'oraison funèbre, qu'il ne
manqua pas d'insérer dans son Histoire (X 6, 2 = I 490, 14-495, 1 1). On y voit (490, 14-15)
que l'empereur assista aux funérailles de sa mère. — Av. Th. Papadopii.os, Versuch einer
Genealogie, der Palaiologen [München] 19:58, 36 n° 59 écrit « Xene ... soll später ins Gefängnis
gekommen sein, wo sie bis zu ihrem Tode im Jahre 1333 verblieb. » On chercherait en vain
:
une allusion à ce fait dans les sources qu'il cite. Il doit s'agir d'une confusion avec un épisode
de la guerre civile entre les deux Andronic : en 1322 Andronic II fit amener de force sa bru
à Constantinople (Cant. I 26 = I 129, 11-130, 6). Mais loin de la mettre en prison, ilia renvoya
comme ambassadrice auprès d'Andronie III, qui, entre- temps, avait occupé Thessalonique :
Cant. I 34 = I 166, 10-12.
(13) La date précise et précieuse est fournie par l'inestimable Chronique brève du cod.
Mosquen. 426; éd. B. T. Gorjanov, Vizantijskij Vretnennik, II (1949) 281-287. On y lit, aux
lignes 97-100, le texte que le H. P. V. Laurent a traduit et commenté, R.E.B. VII (1949)
211. Cantaeuzène (II 24 = I 446, 16-448, 7) raconte l'épisode et le lie au procès de Syrgiannès
d'une façon qui ne laisse pas de place au doute. Syrgiannès fut donc jugé à Constantinople
en août ou en septembre 1333, s'enfuit alors à Galala et en Eubée, puis en Serbie, où il pro
voqua l'invasion de printemps 1334. Grégoras (X 5, 2 = I 489, 17) exagère singulièrement
quand il dit que Syrgiannès écrivit à l'empereur, d'Eubée, un an après sa fuite (ou après
le début de son procès). S. Binon (B.Z. XXXVIII, 383-384) n'avait aucun moyen pour
contrôler l'assertion de Grégoras. — M. Döm;kr, qui a connu trop tard la Chronique du
Mosquen. 426 pour l'exploiter à fond, place l'épisode en automne 1330 (v. Regesten, 2762)
et donne l'impression qu'il s'agit d'une ambassade partie de Constantinople, alors que
l'empereur était en rade de Nieomédie, et de là traitait avec Orkhan. Corriger en conséquence
le regeste 2762, qu'il faut {»lacer après le n° 2800. ·
R. J. LOENERTZ : SUR LES MÉMOIRES DE JEAN CANTACUZENE 227
Pour mettre en lumière l'ordre qui règne dans chacune des deux
sections dont l'inversion a causé tant de confusion, nous les résumons
en trois tableaux synoptiques. Le premier correspond à la section
1331-1333 (458, 17-476, 2), le second à la section 1334-1335 (431, 20-
458, 16). Ils sont divisés en 27 paragraphes, avec une numérotation
continue, dont nous nous servirons pour éviter des renvois fréquents
et fastidieux au texte. Le paragraphe 19 du deuxième tableau embrasse
une portion plutôt longue du récit, laquelle forme un tout littéraire,
et qu'on peut subdiviser en neuf articles. Nous l'avons fait dans le
tableau III, où les articles sont désignés par les neuf premières lettres
de l'alphabet.
Les dates en regard des paragraphes veulent mettre en évidence la
chronologie impliquée, mais rarement énoncée, dans la narration de
Cantacuzène. Nous pensons qu'elle est historiquement valable; mais
ce point est ici secondaire; il importe surtout qu'elle soit cohérente
et sans contradiction interne.
Pour renforcer un peu le squelette grêle de la chronologie extraite
du texte nous avons inséré — en italiques — dans nos tableaux quel
ques dates, historiquement certaines celles-là, provenant d'autres
sources, comme Grégoras, les Chroniques brèves, les chartes ana
lysées dans les Regesten de M. Fr. Dölger. Telles sont p. e. les dates
de la prise de Nicée par les Turcs, de la naissance de Jean V Paléo-
logue, du séjour d'Andronic III à Nicomédie en 1333, de l'assassinat
de Syrgiannès.
(I'll P. Li·: m KRi.r. Uéitiifdt dWi/dm. 1 07- 115. -— Lue l'ois de plus la Chronique du ms. de
Moscou ! Γ. Γ.. Π, 2ΝΊ. lin. 1<ιΓ>- 1 07 précise el continue les résultats du la critique And rouie
.
;
I
228 REVUE DES ÉTUDES BYZANTINES
1331-1333
II
1334-1335
(17) 1334, février, Con Jean Calécas, prêtre séculier, originaire d'Apros
stantinople. . . . et membre de la chapelle impériale, est élu
patriarche œcuménique. — 431, 20 διατρίβοντι —
435, 20 μικρόν.
(18) 1334, début prin Andronic III anéantit une bande turque qui
temps pillait le pays de Rhaidestos, mais arrive trop
tard pour empêcher une autre, qui pillait Kissos,
Polybotos et Aconite, de partir avec son butin.
— 435, 21 βασιλεύς — 436, 10 αυτών.
(19) 1330-1333 Histoire antérieure de Syrgiannès, servant de
préambule au § suivant 436, 10 Συργιάννης — 451,
·
2 ώκισμένην. Voir le détail au tableau III.
(20) 1334, printemps . . Andronic III se rend à Didymotique et concent
re son armée, pour faire face à l'invasion serbe
que Syrgiannès cherche à provoquer. — 451, 2
πυθομένω — 451, 1 έκστρατεύσων.
(21) 1334, début été, Di- Andronic ITI donne à Paléologue Sphrantzès
dymotique. . . . le commandement de quelques places-frontière
et le charge de s'emparer de Syrgiannès par ruse.
Puis il part pour Thessalonique. — 451, 6
Άσχολουμένω — 454, 8 βαδίζων.
(22) 1334, été Sphrantzès, invité par Syrgiannès à se joindre
à lui, feint d'accepter et tous les deux se rendent
auprès d'Ktienne Dusan, qu'ils décident à envahir
le territoire grec. On campe sur l'Axios. — 454, 8
Σφραντζγ) — 455, 3 ποταμόν..
(23) 1334, été, Chalcidi- Andronic III et Cantacuzène, qui étaient cam
que pés entre Rendina et Thessalonique, donnent
la chasse à une importante bande turque, puis
entrent à Thessalonique. — 455, 3 και ό βασιλεύς
— α Ot), 1/ ήμεραις..
(24) 1334, août 23, Ga- Sphrantzès assassine Syrgiannès, rejoint l'em
lykos pereur à Thessalonique et reçoit sa récompense.
456, 17 Συργιάννης — 547, 14 έκαστοι.
(25) 1334, août Etienne Dusan enterre Syrgiannès et fait la
paix avec Andronic III. Les deux souverains se
rencontrent sur le Galykos. Les villes qui avaient
suivi Syrgiannès rentrent dans l'obédience im
périale. — 457, 14 Κράλης — 457, 24 πάλιν.
R. J. I.OEiNERT/. : SUR LES MÉMOIRES DE JEAN CANTACUZENE 281
Ill
{(ή 1329- 1331), hiver ... Andronic 111, malade, libère Syrgiannès et le
fait gouverneur de Thessalonique. — /i36, 10
Συργιάννης — 436, 12 ώμολόγει.
(h) 1330 ss Syrgiannès commence à s'armer. — 436, 12
έπειτα — 437, 6 αρ/ειν.
(r) 1330 ss Syrgiannès conspire. — 437, 7 ό δ'ετι — 437, 15
βουλευσομένω.
(d) 1333, printemps-été, Arsène Tzamplakôn accuse Syrgiannès auprès
Chalcklique d'Andronic III. — 437, 1.5 άλλα ταΰτα — 446, 15
προσέχειν.
(e) 1333, juillet -août ... Syrgiannès accompagne Andronic 111 à
tantinople, afin d'y être jugé. — 446, 16 βασι
λεύς — 446, 20 άπανταν.
(/') 1333, aoùt-septem- Andronic III ravitaille la ville et fait la paix
bre, Xicomédie . avec Orkhan. — 446. 20 μελλόντων — 448, 5
.
έπανηκε.
(tif) 1333, aoùl-septein- Andronic 111 juge Syrgiannès. -— 448, 5 και
bre, Constantino- μηδέν — 449, 25 ομολόγων.
pie
(h) 1333, automne .... Syrgiannès s'enfuit de Constantinople à Calât a,
de là en Eubée, puis en Serine. — 449, 25 επιγε
νόμενης — 450, 21 ύποποιήσειν.
(/) 1334, printemps . . Etienne Dusan, sollicité par Syrgiannès, envahit
.
τούτων οϋτω: εχόντων (490, Π). Or Syrgiannès fut jugé el pril la fuite après que l'empe
reur fui rentré à Constantinople, et après qu'il eùl fait sa seconde visite à Nicomédie, celle
où il conclut la paix avec Orkhan: Cant. II 24 -= 446, 16-20 el Ί48, 5-7; Fi';. Vrem. Il
(1949) 283, 96-11)0.
(17) Pour l'époque correspondante Grégoras raconte seulement la mort de Théodore
Métochite, survenue le 13 mars 1332 (47Ί, 12-481, 24), puis la naissance de Jean Y Paléo-
logue à Didymolique, le 18 juin 1332, et les joutes et tournois que l'empereur fit célébrer
à celte occasion (482, 1-483, 20), enfin (par erreur) la deuxième partie de la guerre de Bul
garie de 1331 (48:!, 21-483, 20) dont, il a déjà raconté la première partie — l'offensive de
Jean-Alexandre — au bon endroit, en 1331 (Ί58, 3-12). Pour compléter la chronique, de
l'année 1332 il faul recourir aux nos 2781-87 des Regesien de M. Fr. 1 »olger.
(18) riur Etienne Gabriélopoulos et les fantaisies mises en circulation à son sujet par
K. Hopf ν. ce que j'ai écrit dans Archivum Fralrum Praedicatorum, XXV (1955) 184-185
et P. Lkmkhlk, L'émirat dWydin, 119 et n. 5.
(19) Voir ci-dessus p. 107 n. 13. — Andronic III alla deux fois ravitailler Nicomédie;
d'abord avant sa campagne en Bulgarie (1331 selon Cantaeuzène, 1332 selon Grégoras),
puis avant le procès, de Kyrgiannès (1333. VIII). Comme par suite de l'inversion que nous
éludions la deuxième visile, dans le texte actuel de Ganlac.uzène, est racontée avant la pre
mière on l'a placée en 1330; Dölof.r, Regesten, n° 2762; G. G. Arnakks, Oi πρώτοι 'Οθωμανοί.
\Te.rte und Forschungen zur byzantinisrh-neugrierhisrhen Philologie. XLI) Athènes 1945,
195. Dé plus, comme durant celte visite, Andronic III fit la paix avec Orkhan, et que l'autre
visile suppose l'empereur en guerre avec l'émir, Arnakes (p. 196) a conclu que ce dernier
δέν έτήρτ,σε τα συμφωνημένα. Π est vrai que la guerre recommença après la paix d'août 1333
et que les Turcs prirent la ville. Mais tous les torts étaient-ils nécessairement et uniquement
du côté ottoman? Ne faut-il pas au moins envisager la possibilité qu'Andronic n'ait pas payé
le tribut, et que l'émir se soil trouvé en droit de rouvrir les opérations, sans manquer à la
parole donnée? Le portrait que (race Canlaciizène de l'ennemi qu'il prit pour gendre n'est
pas celui d'un homme sans foi ni loi.
20; 11 faudra modifier en conséquence les regestes 2797-2800 de M. Dolger. qui sont d'été
333, non d'automne.
I
234 REVUE DES ÉTUDES BYZANTINES
(21) Tous ces épisodes que ratl.ar.fie à l'ensemble un simple lien chronologique sonl en
fait des épisodes « turcs »; §§ 2 el 9 du lableau I, §§ 18 et 2.'i du lableau II; § / du tableau III.
(22) Excepté toutefois une allusion (i.'iC), 11) à la maladie d'Andronic III de 1.Ί29-ΐ:ί:!(ΐ,
qu'on [»eut à peine appeler une date.
(23) Ce fait explique à la fois la rareté des dates précises et un occasionnel lapsus memoriae
comme ceux que j'ai signalés dans Oricnlalia Christiana Periodica XIX (1953) 178 et n. :î et
de nouveau dans Archivum FF. J'rardicaiorum XXX (1960) 1 69- 1 70.
R. J. LOENERTZ : SUR LES MEMOIRES DE JEAN C Α.ΝΤΛ Cl'ZÈNE 235
III. Ex ρ τ . ι c. a τ ι ( > ν d υ pu κ s ο m è χ ε
(2Ό V. P.VRisox, Ciinldruzt'nc, 12(i: noire § 24. ['ourla date v. ci-dessus, p. 1 M > n. II.
(25| Diilger, liegesien n" 2 7»i(j : cf. 2 7 β Ί
(
(2(')| S. BiNov Ihjz. Zeilschr. XXXVHI. :>8:î-:<84. Irompé par Grégoras. date cel événe-
.
(second) voyage d'Àndronie 111 à Nieon édie. où il fil la paix avec Orkha i. < *r Andronic
pari il pour Nicomédie avant la lin du m lis d'août WV.ÏA: \'ιζ. Y rem. II (194 '.)) 28o, 97-100.
Corriger en conséquence |.)üi.<;kr. Reiicstr /, n" 27iî2. qui doit prendre place ; près 1<> n» 2800
lui- uè nu- λ dater, nun me les n"s l'V'-W. tr I :i :>:■!. date du séjour d'Andron c en Thessaliei.
ι
1
236 REVUE DES ÉTUDES BYZANTINES
(28) I. Hkkkkk (t. III, [). 552) nota ce désordre au début- du chapitre xi-v. Il aurait bien
fait, et mieux servi son lecteur, s'il l'avait noté aussi à la lin du chapitre x.xxvi 1 (p. 50,'i).
Mieux encore, il aurait dû rélabliiTordre authentique et rejeter en marge les mots καΐταΟτα...
έπαναλήψομαι νυν que le copiste intercala pour remédier à l'hiatus béant qui sépare — et
pour cause — le chapitre xxxvn -Ί5 de celui qui précède.
(2'J) V. Parisot, Canlacuzène, 112. — Parisot, qui énonce le principe de l'inversion, ne
cherche pas à délimiter les sections interverties. Eût-il essayé de le faire qu'il n'y aurait pas
réussi. Ignorant la date du procès de Syrgiannès et celle de son évasion de Constantinople
ci-dessus p. 107 n. l.'i) révélées par la chronique brève de Moscou, ignorant celle de la mort de
Syrgiannès, révélée par la chronique brève l.hessalonicienne, il ne pouvait pas reconnaître
l'unité littéraire des deux sections, fondée en grande partie sur l'unité chronologique.
R. J. I.OENERTZ : SIR LES MEMOIRES DE JEAN CANTAClZÈiNE 237
(H0) "Une fois admise l'inversion dont nous venons de traiter il sera permis de se demander
s'il n'y en a pas d'autres dans l'ouvrage. 11 vaudrait la peine, p. e. d'examiner si la section
Bekker t. Ill Ί3, 4 Τών Καντακουζτ,νφ Γ>:>, 1 άποφαίνειν ne doit pas être lue après 62, 19
φροντίς.