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Introduction
le droit commercial
Autres :
droit comptable
Matières à cheval :
droit du travail
droit fiscal
droit de la consommation
Le champs du droit des affaires est très vaste, il ne peut être étudié de
manière autonome, il fait en permanence référence au droit civil, lequel est son
droit commun (il s’applique à défaut de règles spéciales). Un bon juriste en droit
des affaires est avant tout un bon civiliste. C’est la limite des écoles de
commerce.
Le droit des affaires était moins cohérent que le droit commercial. Le droit
commercial était une véritable branche du droit. Il avait ses propres
qualifications, acte de commerce, commerçant, fond de commerce. Il se
dégageait de ses qualifications des règles spéciales souvent dérogatoires au
droit commun : règles de preuve (libre même pour les actes juridiques),
sanctions (solidarité). Une juridiction spéciale : les Tribunaux de commerce, Les
chambres commerciales des CA et ibid pour la Cours de Cassation. Il y avait des
institutions juridiques propre aux commerçant au départ : les baux commerciaux,
les sociétés commerciales et les règles relatives à la faillite. Mais le droit
commercial a perdu beaucoup de sa cohérence, c’est ce que l’on appelle la crise
du droit commercial. Petit à petit les règles et institutions propres au droit
commercial ont été étendues au delà du cercle des seuls commerçants. la faillite
s’applique aussi maintenant aux agriculteurs, c’est pourquoi, on préfère parler
aujourd’hui de droit des affaires conçu comme un droit des activités
professionnelles.
1) la rapidité
2) la simplicité
3) la sécurité
Ce besoin est encore plus aigu dans le droit des affaires : elles sont des
choses sérieuses car elles impliquent de l’argent, beaucoup d’argent et pose la
question de la subsistance de la société. Toutes les transactions journalières
doivent être sécurisées pour éviter les conséquences en chaîne.
1 le progrès technique
La force sidérurgique est à l’origine de la création des SA, car pour leur
financement elles avaient besoin d’argent extérieurs et de moyens de payements
souples.
Elles sont les plus puissantes, les plus opaques. Le droit des affaires varie
entre les pays libéraux et non libéraux, ces choix influencent directement le droit
des affaires. La conception libérale au coeur de la construction européenne a eu
une incidence très importante sur le droit des affaires des pays de l’Union.
L’entrée du RU dans le marché commun a été un accélérateur incontestable.
DÈroulement du cours
Droit commercial polémique sur sa définition, pour certain c’était le droit des
actes de commerce, il s’agissait d’un conception objective défendue par Thaller
et Percerou. D’ autres retenaient que le droit commercial était le droit des
commerçants, il s’agissait d’une fonction subjective des droits en cause. La
doctrine contemporaine retient que le droit commercial est celui des
commerçants et des opérations commerciales. Cette polémique serait
transposable au droit des affaires.
Le droit des affaires est celui des activités professionnelles. doit elle être
objective ou subjective. Le droit des affaires se distingue du droit civil car il est
applicable aux professionnels et aux relations qu’ils entretiennent dans le cadre
des relation professionnelles et non aux particuliers. Ce droit prend le point de
vue des acteurs de la vie des affaires qui ont une positions particulière, qui
doivent s’organiser et choisir la structure juridique pour exercer leur activité
économique. Ils doivent embaucher des particuliers : le droit du travail, il rentre
en relation avec d’autres professionnels du droit des contrats commerciaux, il
paye ses autres personnes. Ces acteurs de la vie des affaires ont des rapports
de vendeur et client (droit de la consommation) ils se positionnent sur un marché
(droit concurrence et distribution). Ils doivent se financer (droit bancaire et
marchés financiers). Ils doivent s’approvisionner (distribution, transport). Ils
doivent payer des impôts : droit fiscal.Ils ont éventuellement à faire phase à des
difficultés de gestion : droit des entreprises en difficultés. Pour la professeur, le
centre de la vie des affaires est donc subjectif.
De la fin de l’empire romain à l’an 1000, il n’y avait que peu d’échanges
économiques. C’était une période de trouble dans laquelle de nombreux
désordres sont apparus en droit international, ils avaient provoqué un
dépeuplement des villes et un retour au travail de la terre. Divers facteurs ont
conduit au rétrécissement des échange : effacement des voix de
communications romaines surtout terrestres et disparition de la monnaie
commune. Le morcellement géographique a laissé place au règne de l’insécurité
et de la pauvreté. Pas de stabilité, donc pas de droit commercial.
la faillite : elle reflète mieux que tout autre de l’esprit du droit commercial.
La faillite telle qu’on la nommait autre fois n’a plus du tout ce nom. Si mauvaise
comptabilité, si dépense sans recouvrement : jusqu’en 1967 procédure
collective en elle même. Une procédure collective est applicable aux
professionnels ( à l’origine juste les commerçants). On ne peut plus faire face à
son passif exigible avec l’actif disponible.
Dès l’origine elle est conçue comme une sanction très rigoureuse pour
écarter le commerçant malhonnête et donc nuisible à la communauté des autres
commerçants. Elle s’appelait au départ la banqueroute. A l’époque, elle avait une
forte portée symbolique, qui réalisait une forte publicité au nom de tous les
marchands, solennellement lors de la foire, on rompait le banc du commerçant.
Le banc du commerçant était rompu au vu et au sus de tous afin d’avertir qu’il ne
fallait plus faire commerce avec ce commerçant. La faillite comportait un aspect
patrimonial qui a le plus subsisté aujourd’hui : organiser le règlement de dettes
du commerçant en difficulté, on a fait admettre 2 règles très vite pour contourner
l’inadaptation des règles classiques du droit civil.
B) la codification (napoléon)
Epoque de Louis 14 sur l’initiative des marchands : poser par écrit les
règles du droit commercial en les unifiant. Malgré une communauté européenne
de marchands, l’acceptation et l’interprétation du droit commercial variée d’une
région à l’autre. les marchands du royaume ont demandé l’uniformisation du droit
local. La première ordonnance est celle de 1673 : Code Savary du nom de son
rédacteur, sous la demande de Colbert. Elle pose les règle du droit commun du
commerce : unification des règles de la faillite sur tout le territoire. La seconde
ordonnance date de 1782, elle pose les règles de droit commercial spécial et ne
réglemente que le commerce maritime. Elles marquent 3 phénomènes :
Dès le 19 siècle : il était incomplet : rien pour les sociétés. Rien pour le
commerce de banque. La seule disposition est celle qui prévoit que le commerce
de banque est un acte commercial. Les assurances est les transports étaient peu
réglementées. Il n’était pas cohérent : il n’a pas su choisir entre 2 conceptions
de la commercialité objective fondée sur les actes et subjective fondée sur la
personne qui réalise l’opération. Il s’est rapidement révélé archaïque : évolution
.entre 17 et 19 siècle.
C) évolution postérieures
De cette période, il reste quelques grandes lois : 24 juillet 1966 qui réforme
le droit des société, elle est votée en mai mais le ministre de l’époque par soucis
d’esthétisme a voulu attendre le 24 juillet par rapport à celle de 1867.
L’ordonnance fondatrice des groupements d’intérêts économiques : GIE 23
septembre 1967. 11 juillet 1972 institue les coopératives favoriser la
concentration d’entreprise pour faire phase à la concurrence européenne et
mondiale.
dès les années 50, le droit commercial est apparu dépassé parce qu’il était
essentiellement construit sur la notion d’actes de commerce et de commerçant.
Cette notion n’apparaissait plus à même de relater de la vie économique.
L’entreprise a supplantée le commerçant et certains auteurs ont plaidé en faveur
de la construction d’un droit de l’entreprise. Mouvement doctrinal qui s’est
développé sous l’égide de C Champeaud. Le droit des affaires est défini comme
l’ensemble des règles de l’entreprise.
L’importance du concept d’entreprise s’est trouvé relaié par les textes pour
prendre appui en faveur de sa cause. Plusieurs textes touchant à la vie des
affaires y ont fait une large place. Traité de Rome d 1957, le droit de la
concurrence communautaire les a érigé en sujet du droit de la concurrence.
les années 1980 sont le bing bang du droit commercial, qui délaisse la
notion de commerçant. Elles sont nés beaucoup plus tôt en droit du travail.
Originellement et traditionnellement il était conçu comme un droit applicable aux
relations des salariés liés par un contrat de travail aux employeurs. Les relations
individuelles du contrat de travail l’était. On a après la guerre considéré le salarié
comme une personne et nopn plus un cocontractant faisant parti d’une société
humaine : l’entreprise. dès l’ordonnance du 22 février 1945 ont été crée les
comités d’entreprise, en 1968, on a mis en place les représentants du personnel,
les délégués syndicaux qui se sont vu le droit de se déplacer dans les
entreprises.
Lois Auroux en 1982 qui ont organisé la négociation des accords collectifs
au niveau de l’entreprise. La notion de commerçant y est totalement déplacée. la
notion d’entreprise a été consacrée dans le code civil : par une loi du 19
décembre 1961 : les régimes matrimoniaux et les successions : régime spécial
de transmission successorale dans la cas où le défunt exploitait une entreprise
commerciale (pas de tirage au sort pour savoir qui hérite de quoi). Entreprise
attribuée à l’héritier par le sang le plus à même de la mettre en valeur. Article
832 al 4 du Code civil aui défunt ou à tout héritier de demander l’attribution de
toute entreprise commerciale industrielle ou artisanale dont l’importance n’exclue
pas un caractère familial.
Exemple : règles des libéraux : pas une entreprise pour cabinet médical.
Le droit civil se rapproche des règles traditionnellement attachées au droit
commercial dans de nombreux domaines. Ces règles ont été étendues à
d’autres professionnels qui relevaient du droit civil. Ce phénomène s’est
manifesté dans plusieurs matières : société, commerçants, entreprises en
difficultés.
La faillite est une sanction vigoureuse qui s’appliquait à l’origine aux seuls
commerçants. Depuis la loi de 1967, celle qui a consacrée la séparation entre
l’homme et l’entreprise. Le droit de l’entreprise en difficulté a été étendue à
d’autres personnes qu’à des commerçants : toute personne morale de droit privé
même non commerçante : Sociétés civiles, associations et au GIE. Puis il a été
étendu à d’autres personnes physiques que les commerçants.
Conclusion = Bilan
Elles sont spéciales, particulières mais cette spécificité n’est que relative :
elles sont de même nature qu’en droit civil. L’importance respective de ses
sources est différente. D’importantes sources réelles (opposées aux formelles)
nées de la pratique. Elles sont très présentes en droit des affaires : coutumes,
usage et réglementation diverses qui émanent d’autorités professionnelles. La
place des sources réelles est très importante, beaucoup plus qu’en droit civil, on
appelle souvent ses sources sources d’origine privé. La doctrine propose
plusieurs distinctions pour les classifier.
On distingue les sources émanants des autorités publiques (le droit imposé)
et les sources d’origine privé (le droit spontané).
A) les textes
1) la constitution
Leur importance est plus grande qu’en droit civil car le droit des affaires est
international plus que le droit civil. Le commerce a toujours été international or
pour toute opération internationale, les protagonistes veulent savoir qu’elle règle
va s’appliquer et si possible être soumis à des règles uniformes. L’Europe a pris
de plus en plus de place dans le domaine économique : principe de libre
concurrence. Les institutions européennes produisent leur propres règles. Ce
droit occupe une place croissante : texte internationaux et communautaires de
plus en plus importants.
Les traités normatifs ils posent des règles matérielles pour trancher la
situation, en substance le vendeur a 3 mois pour livrer la marchandise.
On trouve beaucoup de traités normatifs qui posent des règles
substantielles qui tendent à uniformiser les règles applicables aux opérations
économique pour rassurer les opérateurs économiques. On favorise les
échanges entre les Etats par la sécurité juridique. Soit le traité laisse intact le
droit interne des pays signataires et ne s’applique qu’aux opérations
internationales ( affectées d’un élément d’extraédité). Certaines ont un objectif
plus ambitieux : loi uniforme dans tous les pays signataires que l’opération soit
interne au pays ou affectée d’un élément d’extraédité.
Convention de Vienne 11 avril 1980 sur la vente internationale de
marchandise seulement si élément d’extraédité.
Convention de Genève du 7 juin 1930 et du 19 mars 1931 portant loi
uniforme en matière de lettre de change, de billet à ordre et de chèques. (porte
loi uniforme) entraîne une grande réforme des effets de commerce : décret loi du
30 octobre 1935 qui les régit encore.
Note ‡ BenÍt Portée juridique du droit dérivé dans l’ordre juridique interne
des Etats membres : Ce qui distingue les traités communautaires des autres : ils
ne sont pas soumis à la condition de réciprocité. Ces textes s’inscrivent dans un
système plus large qui ont mis en place des juridictions particulières : CJCE qui
siège à Luxembourg dès qu’il existe une juridiction pour sanctionner les Etats qui
ne respectent pas leur obligation, on n’a plus besoin de la condition de
réciprocité.
Les décrets lois et les ordonnances sont les deux sources principales. elles
empiètent sur le domaine législatif, elles permettent au gouvernement après
habilitation du Parlement de prendre des mesures qui relèvent du domaine de la
loi, elles doivent revêtir un caractère urgent. Depuis les années 1980 : train après
élection Mitterrand, 86 pour cohabitation, 2000 et enfin 2004-2005. dans
certaines branches de droit des affaires : fiscal on trouve beaucoup
d’ordonnances.
Les sources écrites en droit des affaires sont les mêmes qu’en droit
commun avec deux spécificité : grande place prise par les textes internationaux
et par la place complémentaire des règles spécialisées dans chacun des
domaines.
B) La jurisprudence
1) la jurisprudence nationale
Composition : elle provient des TGI, par des professionnels et par certaines
AAI (conseil de la concurrence, commission bancaire, autorité des marchés
financiers) ont aussi un pouvoir juridictionnel et font prendre des décisions dans
leur matière et font oeuvre de jurisprudence. Les CA sont exclusivement
compétente pour recours des AAI (Paris), la chambre commercial de la Cours de
Cassation.
2) la jurisprudence internationale
1) la coutume
C’est un usage spécial : consacré par le juge auquel celui ci donne force de
loi car il revêt des caractéristiques précisent avec un usage suffisamment
fréquent et régulier et que la communauté perçoit comme obligatoire. La
jurisprudence a acceptée les pratiques régulières, les juges doivent la connaître.
En principe, la coutume ne peut déroger qu’à une loi supplétive mais il existe des
exceptions.
Les usages spéciaux sont très courants, ils traduisent des habitudes
contractuelles suivies par des professionnels et ils deviennent des usages
professionnels. Le régime contractuel de ses usages en fait des usages
conventionnels que l’on distingue d’usage de droit ou usage ayant force de loi.
Les usages à force de loi sont suivis couramment dans la profession et vu
comme normales ; la pratique crée les usages, un usage est collectif : Exemple :
la facturation du prix s’entend hors taxes : 19 janvier 1981. Les usages sont
souvent cristallisés par des organismes professionnels qui réfléchissent aux
pratiques dans la profession et accordent leur valeur aux usages à certaines
pratiques, ils rédigent des contrats types que les professionnels peuvent ensuite
réutiliser Exemple dans le secteur bancaire : les usages des places (usages des
banques en France). Ils peuvent poser une difficulté probatoire : pas force de loi,
le juge n’est pas sensé être connu du juge, il faut rapporter la preuve de l’usage.
Pour cela on peut demander aux chambres de commerces ou organismes
professionnels de délivrer des parêres attestant de l’usage allégué dans le cours
d’un procès. La force de l’usage : pas obligatoires : supplétifs en revanche à
défaut de manifestation de volonté contraire, l’usage sert de référence pour
interpréter la volonté des cocontractants : il a une valeur supplétive : à défaut de
manifestation de volonté contraire ; le juge s’y réfère s’il a interprété la volonté.
Ils sont souvent matérialisés dans les contrats types et parfois même dans
les règlements volontaires :
B) la réglementation professionnelle
Conclusion :
Les raisons qui expliquent l’importance des règles privées en droit des
affaires, droit éminament pratique :
historique : professionnels ont au fil des siècle pris une place importante
obligeant le législateur à les respecter, cette place se justifie par l fait que les
règles de droit des affaires doivent répondre au besoin de la critique : le droit des
affaires vient d’en bas et non pas d’en haut comme le droit civil.
Partie 1 :
Participe d’une approche objective du droit commercial mais pour autant les
dispositions participant d’une approche subjective de la matière : article L121-1
qui reprend l’ancien article premier du code de commerce : sont commerçants
ceux qui exerce des actes de commerce et en font leur profession habituelle.
Prolongement d’une logique objective, mais la doctrine y voit une logique
subjective. Autre disposition très importante qui traduit l’approche subjective de
la matière : dans l’article L110-1 le neuvièmement : prévoit que la loi répute acte
de commerce toutes les obligations entre négociants marchands ou banquiers.
Toute personne qui passe l’acte sans se soucier de la nature de l’opération en
cause : qualité qui confère sa nature commerciale à l’obligation.
“Il sera libre ‡ toute personne de faire tel nÈgoce ou d’exercer telle
profession, art ou mÈtier qu’elle jugera bon” Cette liberté pour le Conseil
Constitutionnel a valeur constitutionnelle.
personne intéressée :
- capacité commerciale : majeur L 121-2 C Com “ le mineur même
émancipé ne peut être commerçant” : prohibition générale et absolue s’explique
par l’idée de protection du mineur de la rigueur des sanctions du droit
commercial et le mettre à l’abris des procédures collectives sous peine de nullité
relative et pleine capacité juridique (ni tutelle, ni curatelle ni sauvegarde de
justice) tutelle = absolue, curatelle = ne peut pas faire seul les actes les plus
graves affairent au fond de commerce, majeurs sous sauvegarde de justice =
actes susceptibles de récision pour lésion ou de réduction pour excès.
- pas être sous le coups d’une interdiction ou incompatibilité. Interdiction
pour défaut d’honorabilité de la personne : condamnation pénale (correctionnelle
pour vol, escroquerie, détournement, abus de confiance), elle peuvent être
prononcées dans le cadre de procédure de redressement de de liquidation
judiciaire : interdiction de gérer, diriger une entreprise (Tapis) ou faillite
personnelle. (gang des auto-écoles : fermaient puis réouvraient avec les forfaits
des élèves). Incompatibilités : personnes qui exercent certaines professions :
fonctionnaire (problème pour les brocantes tous les dimanches du mois),
certaines officiers publics et ministériels (notaires, huissiers commissaires
priseurs) certaines professions libérales (avocats, experts comptables). Volonté
de garantir le sérieux et la disponibilité de l’intéressé dans l’exercice de sa
profession et volonté de préserver la profession non commerciale contre les
préoccupations mercantiles qui pourraient en pervertir l’esprit.
Personnes physiques mais peut aussi concerner les personnes morales qui
bien qu’ayant une forme sociale civile vont accomplir des actes de commerce.
§ 1 l’activité commerciale
Bilan : il faut résoudre à accepter qu’il n’y a pas de critère général pour
décider si telle opération ou activité est commerciale ou non. Ils donnent quand
même une idée générale du droit commercial. Aucun n’est en lui même suffisant
mais combinés tous les trois ils sont presque suffisants sauf pour certains actes
spéciaux car la loi répute acte de commerce certains actes sur des critères
purement formels, la création d’une société commerciale est un acte de
commerce par la forme. On ne peut pas les expliquer par les critères de la
doctrine car leur origine commerciale provient de l’histoire. Les actes énumérés
par la loi comme étant actes de commerce répondent à des considérations
pratiques et pas à une élément fédérateur, mais à des considérations pratiques :
envi de soumettre les litiges afférents à certains domaines à des juridictions
professionnelles.
1) le principe
L’achat pour revendre les meubles est l’achat le plus fréquent : meuble
corporels ou incorporels (créances, valeurs mobilières, fond de commerce,
oeuvres de l’esprit). L’achat pour revendre les immeubles n’est pas toujours acte
de commerce, en 1807, on considérait que l’immeuble ne pouvait pas être objet
de commerce (plutôt du domaine civil) mais avec le développement de la
spéculation foncière, ils sont entrés dans la catégorie des actes de commerce,
opéré par une loi du 13 juillet 1967 qui a modifié l’énumération légale de l’ancien
article 632 du C de Com pour rendre légal la spéculation sur les immeubles ; une
loi de 1970 a restreint le champs d’application de ses nouveaux actes de
commerce, elle a prévu que l’acte ne serait pas commerciale si l’acheteur a agit
en vu d’édifier un ou plusieurs bâtiments et de les vendre en bloc ou par locaux.
Exemple : (promotion immobilière n’est pas commerciale, mais civile) en
revanche l’activité de marchand de bien est commerciale. Le lotisseur qui revent
le terrain par lot est commerçant car il n’a pas édifié de bâtiment. Le particulier
qui achète un appartement pour le revendre en vu de faire une plus value
effectue un acte de commerce mais ne devient pas commerçant, il subit les
règles de droit commercial.
Il faut deux autres conditions : un achat qui est en lui même acte de
commerce, c’est un acte à titre onéreux, il peut aussi prendre la forme d’un
échange (pas forcément somme d’argent). On exclue les donations et les
héritages, la possession acquisitive (immeuble) ou de bonne fois (meuble).
Toutes les ventes qui n’ont pas été précédés d’un achat sont excluent de la
qualification d’acte de commerce, elles ne constituent pas des actes de
commerce (brocanteurs qui n’ont pas acheté les vieux meubles ne sont pas
commerçants). Les activités extractives ne sont pas commerciales en principe
mais l’exploitation des mines est commerciales (pas les carrières). L’agriculteur
qui ne vend que sa production ne commet pas d’actes de commerce en principe
et affirmé par la loi du 30 décembre 1988, elle dispose expressément que
l’agriculture est une activité civile et comprend tous les prolongements de
l’activité agricole même les ventes sur les marchés. Mais s’il achète des biens
pour les vendre il fait de la pluriactivié.
Il faut que l’achat soit opéré avec une intention de revendre, il faut qu’elle
soit concomitante de l’intention de revendre. Seul l’intention compte, si
finalement le bien n’a pas été vendu, cela n’importe peut. La preuve de l’intention
peut se faire par tout moyen, souvent cela résulte de l’activité professionnelle de
celui qui achète. Le consommateur n’accomplit pas d’actes de commerce
lorsqu’il achète et s’il est ensuite amené à revendre le bien, la revente ne
constitue pas un acte de commerce. Les pharmaciens d’officine sont des
commerçants, on estime que la revente consécutive à l’achat est un acte de
commerce.
Tout acte de commerce n’a pas cette portée : il en ai qui ne confèrent pas
la qualité de commerçant.
2 les exceptions
commerçant banque 2
Ils ne sont pâs énumérés par L 110-1 mais comme ils sont l’accessoire à
une opération commerciale ou s’attachent à une société commerciale. Ils suivent
le principal. L’opération commerciale ou le fait que cela soit à propos d’une
société commerciale.
Les plus fréquents sont les obligations relatives à une société commerciale.
La souscription des parts ou action d’une société commerciale constitue un acte
de commerce mais c’est l’acte par lequel une personne devient associée l’ors de
l’émission des parts ou actions. Acquérir, acheter des actions au moment où on
émet des actions, la simple acquisition de droit sociaux est en principe civile mais
la jurisprudence décide qu’elle devient commerciale lorsqu’il s’agit d’une cession
de contrôle : permet à la personne qui acquière les titres de détenir le pouvoir de
direction dans la société. L’obligation d’un dirigeant de société commerciale dont
la responsabilité est engagée est commerciale alors même que le dirigeant n’est
pas lui même commerçant.
Cela ne signifie pas que l’activité commerciale doit être son activité unique
ou principale. On parle alors de pluri-activité. Un artisan peut exercer une activité
commerciale annexe, un médecin exploiter une clinique.
Pour les individus qui ont l’interdiction de faire des actes de commerce. Les
juges ont parfois retenus la qualification de commerçant pour des personnes qui
avaient l’interdiction de faire le commerce. Dans un arrêt de 1966 : la CC a
retenue la qualité de commerçant d’un avocat (conseil juridique). En 1970, elle a
retenue celle d’un notaire car il se livrait à des prêts. un personne peut se voir
qualifier quand même de commerçant. Pour les fonctionnaires, la jurisprudence
refuse le plus souvent la qualification de commerçant : 1974 épouse d’un
restaurateur qui exerce de manière habituelle une autre activité : institutrice.
C) à titre indépendant
Les agents commerciaux négocient des contrats, ils peuvent même les
conclure. Ils sont régis par le code de commerce ; les courtiers en assurance
sont commerçants pas les agents.
HypothËse 4 : le conjoint n’a opté pour aucun de ses statuts mais participe
pourtant à l’exploitation du commerce. La vraie question est de savoir quelles
sont les conséquence de cette collaboration innomée : la co-exploitation. Est il
commerçant ? On retombe sur les principes L 121-3 du code de commerce. Le
seul fait que le conjoint soit co-exploitant ne suffit pas à le rendre commerçant.
s’il ne fait qu’assister son époux commerçant, il ne devient pas lui même
commerçant. Quelle est la frontière entre assister ou participer? Le conjoint
exploitant peut être qualifié de commerçant s’il établi les 3 points.
La cours de cassation a retenue que lorsque le conjoint entretient des
relations suivies et fréquentes avec les clients de son épouse et qu’il a conclu un
contrat d’assurance pour le magasin, en son nom et que son nom figure sur les
publicité du magasin, il est commerçant.
Lorsque le conjoint a opté pour l’un des trois statuts, le juge a un pouvoir de
requalifixation de son statut : il est commerçant de fait et doit se soumettre aux
règles du droit commercial. Peut être très grave lors d’une faillite.
En pratique, les tiers qui prouvent l’existence d’une société crée de fait,
doivent établir que les deux concubins ont créé une apparence de société. en
principe, sur le plan théorique, pour qu’il y ait une société, il faut 3 éléments
constitutifs :
les personnes doivent avoir réalisé des apports (argent, nature, industrie)
Dans la pratique, certaines sociétés civiles peuvent malgré tout exercer une
activité commerciale. SCI (sociétés civiles immobilières) si la société achète pour
revendre des immeubles, activité intégrée à la liste des actes de commerce en
1947 (avant civil) mais certains achats sont exclus et par une loi du 9 juillet 1970,
une nuance a été introduite : reste civil l’achat pour revendre un immeuble
lorsqu’il s’agit d’édifier des bâtiments et de les vendre par blocs ou par locaux.
L’activité de promotion immobilière est civile, la CSI a acheté mais elle ne revend
pas par bloc, elle loue, la elle tombe dans le critère de l’activité commerciale.
Cette question : que se passe t-il si une société civile a une activité
commerciale ? Pas de réponse claire : la société civile peut perdre sa
personnalité morale et que les associés devront payer tout eux mêmes et
solidairement (vu les sommes utilisées ...). Pour d’autres, il n’y a pas perte de la
personnalité morale mais pouvoir de requalification du juge avec l’aide de la
société crée de fait. Les associés sont solidairement tenus de payer à la société
civile donc les conséquences sont les mêmes. D’une manière générale les
sociétés dotées de la personnalité morale ne peuvent être qualifiées du fait de
leur activité commerciale. Donc la forme compte beaucoup plus que l’activité.
Si une personne entend poursuivre une activité civile mais choisit malgré
cela d’adopter une société à forme commerciale : SARL, elle accepte de se
soumettre aux règles du droit commercial.
Que se passe t-il si la société commerciale a malgré tout une activité civile.
La jurisprudence refuse parfois de tirer toutes les conséquences de cette
commercialité imparfaite. Par exemple, les juges refusent de faire bénéficier ses
sociétés du bénéfice des baux commerciaux. Dans la pratique, l’hypothèse d’une
société commerciale ayant une activité civile est de plus en plus fréquente. Il y a
des lois qui ont offert à des professionnels libéraux ou à des agriculteurs dont
l’activité est civile par nature la possibilité de ses constituer sous forme de
société commerciale. Quand cette hypothèse est prévue par la loi, le principe est
inversé, l’objet l’emporte sur la forme. Les litiges afférents à ces sociétés relèvent
de la compétence des juridictions civiles. Si l’activité est civile, les juridictions
civiles sont compétentes. Le cas général reste que les sociétés commerciales
ont une activité commerciale.
La personne morale crée un écran entre les associés et les tiers. Les actes
juridiques conclus par la sociétés n’engagent que son patrimoine, elle protège le
patrimoine personnel contre les associés. Certaines sociétés confèrent la qualité
de commerçant à leur associés ce qui suppose qu’ils puissent l’avoir. Ces
sociétés qui confèrent la qualité de commerçant à leur associés sont des
sociétés de personnes qui sont opposées au concept de société de capitaux.
dans la société de personne, les associés regroupés entre eux sont sensés se
connaître, se faire confiance et donc la personnalité de chaque associé est
importante.
Une seule structure de base : SARL. Elle se décline en URL quand il n’y a
qu’un associé (unipersonnelle à responsabilité limité). Elle est introduite en
France en 1925 sur le modèle du droit allemand. Elle a tout de suite eu un vif
succès car elle permet de faire le commerce avec un risque limité. Le
commerçant ne risque plus de subir les conséquences de l’échec de son
commerce car il ne peut en principe perdre que son apport. Le capital de départ
n’est soumis à aucun plancher. Le commerçant peut se faire radier du registre
des commerçants.
La garantie offerte par la SARL est souvent dérisoire, dans les faits pour
deux raisons : l’associé(s) sont souvent contraints de se porter caution de la
société. Ils exposent alors leur patrimoine personnel si la société ne peut exercer
ses engagements à l’égard du créancier bénéficiaire de la caution. En cas de
procédure collective, il n’est pas rare dans les faits bien que cela ne soit pas
automatique que les associés subissent les conséquences de la procédure
collective contre la société.
Il s’agit de la société anonyme, ils ont fait un apport qui leur donne le droit à
des actions qui est librement cédée. La responsabilité est limitée.
Les sociétés en commandite par action : même distinction que celle prévue
parles sociétés en commandites simples : 226-1 les commandités ont le même
statut que les associés des SNC et les commanditaires ont la qualité
d’actionnaires et peu importe leur personnalité, ils n’ont pas la qualité de
commerçant, ils ont un risque limité à leur apport. la société par action simplifiée
: les actionnaires n’ont pas la qualité de commerçant. dnas tous ces types de
société il faut juste les situer cette années, les associés gardent leur statut civil
s’il ont un statut civil. Les actes qu’ils accomplissent entre eux sont en principe
des actes civils. Le principe est donc que la cession de part de SARL ou de URL
comme la section d’action sont des actes civils.
A) Obligation d’immatriculation
Pour les personnes morales, la loi ne prévoit aucun délai pour les obliger à
s’immatriculer. Mais le défaut d’immatriculation a une conséquence très grave :
ces sociétés n’auront pas la personnalité morale. Les fondateurs de la société
subiront directement sur leur patrimoine les conséquences de tous les actes
réalisés avant l’immatriculation. Quand l’immatriculation a eu lieu, la personne
morale peut faire rétroagir la personnalité juridique.
2) la portée de l’immatriculation
L’immatriculation a une portée double : elle a des effets tant sur les actes
réalisés par l’intéressé que sur son statut.
Tous les commerçants ont l’obligation de tenir une comptabilité : une règle
très ancienne (1873) et le code de commerce de 1807 n’a fait que les reprendre.
Les livres comptables : le commerçant doit tenir un livre journal (ce qui
récapitule jour par jour les mouvements affectant le patrimoine de l’entreprise),
doit tenir un grand livre (qui centralise toutes les écritures du livre journal dans
des comptes répertoriés) et un livre d’inventaire. Les micros entreprises qui sont
fiscalement assujetties aux forfaits sont dispensées de la tenue de ces livres.
Elles peuvent depuis un décret du 26 février 2002 se contenter de documents
simplifiés.
C’est un outil de gestion pour l’entreprise. Sur la plan juridique, elle a une
autre finalité : la comptabilité est un mode de preuve. L’art. L123-23 du code de
commerce dispose que la comptabilité régulièrement tenue peut être admise en
justice pour faire preuve entre commerçants pour faits de commerce. A contrario,
si la comptabilité n’est pas régulière, elle ne peut pas être utilisée par celui-ci :
com. 1992. Le juge pourra utiliser la comptabilité pour en déduire des situations
de faits. Un commerçant ne peut pas opposer sa comptabilité à un non
commerçant (Art. 1329 CC). Une grande particularité par rapport au droit
commun : non seulement la comptabilité peut être utilisée pour prouver à
l’encontre du commerçant mais surtout elle peut être invoquée comme mode de
preuve par le commerçant lui-même. Or ceci constitue une véritable dérogation à
un principe général du droit de la preuve : nul ne peut se constituer de preuve à
soi même.
Peut on demander au juge de forcer le commerçant de produire ses
propres documents à son encontre ? La recherche de la vérité milite pour cette
solution. Mais un autre impératif joue un rôle : c’est le secret des affaires. Le
secret des affaires interdit parallèlement de retenir cette possibilité sans
condition : le législateur a pris une position médiane : L123-23 alinéa 3 du Code
de commerce : la communication des documents comptables peut être ordonnée
en justice uniquement dans certains cas limitativement énumérés : la
succession, la communauté (conjugale), le partage de la société et en cas de
procédure collective. L’article 1330 du Code civil précise que la comptabilité ne
peut être divisée. Cela signifie que celui qui l’invoque ne peut prétendre épuiser
des informations au soutient de sa prétention et écarter celles qui lui sont
défavorables.
L’équivalent de l’impôt sur le revenu est l’impôt sur les bénéfices industriels
et commerciaux pour les personnes physiques et il y a l’impôt sur les sociétés. Il
y a la taxe professionnelle qui a remplacée la patente créée sous la Révolution. Il
y a différentes taxes sur le chiffre d’affaires ramenée à une taxe unique en 1968 :
la TVA. Il y a différentes taxes sur les salaires : taxe d’apprentissage…
Elle doit avoir été “convenue entre les personnes ayant toutes contractées
en qualité de commerçant”. Cette première condition est une condition de fond.
La clause est nulle dans plusieurs hypothèses : insérée dans un contrat passé
avec un agriculteur ou une profession libérale ou dans un contrat conclu avec
une personne qui accomplit un acte de commerce isolé et nulle si le commerçant
l’a accepté pour des besoins extra-professionnel et évidement en cas d’acte
mixte.
Elle doit avoir été “ spécifiée de façon très apparente dans l’engagement de
la partie a qui elle est opposée”. C’est une condition de forme. L’exigence posée
est double : la clause doit avoir été acceptée (contrat) elle est réputée non écrite
si elle figure seulement dans un bon de commande non signé ou sur une facture.
Il faut aussi qu’elle ait été stipulée de manière très apparente (pas pour tous
petits caractère ou verso d’un imprimé). La clause est privée d’efficacité dans ce
cas car elle est réputée non écrite.
3) la clause compromissoire
C’est une clause qui prévoit le recours à l’arbitrage. Les parties conviennent
à l’avance de soumettre à l’arbitrage tout litige qui pourrait survenir entre elles à
l’occasion du contrat. Cas pour mise en cause de nullité du contrat que fait on?
La clause est elle autonome?
Peut être utile pour des raisons de confidentialité : les sentences ne sont
pas publiées.
1) la formation de l’acte
La preuve n’est pas libre pour les actes juridiques par un écrit près
constitué en tout cas lorsqu’il dépasse 1 500 euros depuis un décret du 20 août
2004. La preuve par témoin est exclue ou au moins de valeur inférieure à l’écrit
mais au contraire en droit commercial, le principe est celui de la liberté de la
preuve. L’exigence de rapidité et de simplicité de conclusion des opérations
commerciales qui a imposée cette liberté de preuve. L’article L 110-3 du Code de
Comm pose qu’à l’égard des commerçants, les actes de commerce peuvent se
prouver par tout moyen à moins qu’il n’en soit posé autrement par la loi. Aucune
règle limitant la preuve par témoin ou présomption ne joue en droit commercial.
Quelle est la portée de la règle dans la pratique ? La preuve par correspondance
est admise (fax, télex, mail), par témoins et par présomption (intime conviction).
L’exigence de l’article 325 du C Civ : les formalités multiples ne s’applique pas :
un seul original est valable. 326 du C Civ n’est pas valable non plus : l’exigence
de la mention manuscrite de la somme due dans les actes multilatéraux ni au
cautionnement commercial ni à la date certaine de l’article 328 du C Civ.
a) la réfaction
b) le remplacement
c) la solidarité
Cette solidarité est présumée pour toutes les dettes commerciales : les
obligations contractuelles mais pour toutes les obligations quasi contractuelles ou
pour les dettes d’origine légales, on parle de solidarité passive. Cause de litiges.
Les règles relatives à la prescription. C’est une règle qui s’applique quand
une des personnes est commerçante.
§ 2 les règles applicables aux actes impliquant un commerçant
Cela vise l’hypothèse d’un acte commercial pour une des parties et pas
l’autre.
1) la prescription
Remarques :
elle n’est pas d’ordre public et les parties peuvent prévoir une prescription
plus courte
Dans les deux cas, la nullité est absolue, le commerçant peut lui même se
prévaloir de cette nullité. La jurisprudence a tendance à admettre dans les actes
mixtes la validité des clauses qui prévoient la compétence du tribunal de
commerce (1965). Le consommateur peut accepter que le litige soit traité devant
le tribunal de commerce.
On admet qu’un gage puisse être commercial qu’il soit constitué par un
commerçant ou un non commerçant. Si l’obligation garantie est commerciale le
gage sera commercial indépendamment de la qualité de celui qui le constitue.
Cela s’applique aussi au cautionnement : par le dirigeant d’une société
commerciale est commercial.
Chapitre 2 : les professionnels non
commerÁants
Ils sont soumis par la loi du 5 juillet 1996 et par deux décrets du 2 avril
1998. Ils permettent de préciser la notion de artisan puis sont statut.
§ 1 la notion d’artisan
Ces activités dans l’ancien droit relevaient de corporation, dans le code civil
aucun statut spécifique n’a été prévu mais les commerçants relevaient aussi du
droit commun. Au 19 eme siècle les artisans ont tout fait pour échapper aux
règles rigoureuses du droit commercial. La distinction entre artisans et
commerçants n’est pas toujours facile et le critère mis en place par la
jurisprudence tien à l’absence de spéculation qui caractérise la jurisprudence
commerciale.
A) le statut administratif
Dans les textes le secteur de l’artisanat est qualifié de secteur des métiers.
La loi du 5 juillet 1996 et les deux décrets d’avril 1998. Certaines règles sont
relatives à l’accès au professions artisanales.
L’artisan n’est pas soumis aux règles du droit commercial : arrêt de principe
de la Cour de Cassation de 1909. Il n’a pas l’obligation de tenir une comptabilité
commerciale. En principe l’artisan est soumis aux règles du droit civil, il échappe
aux règles du droit commercial. Dès le début du 20 eme siècle les commerçants
ont bénéficié de règles protectrices et les artisans ont demandé à en profiter.
La loi de 1988 prévoit que l’agriculteur confère la nature civile aux actes
qu’il réalise, il transmet la nature civile aux actes qu’il réalise même s’ils ont un
caractère commercial. Sont réputés agricoles les activités exercées par un
exploitant agricole qui sont dans le prolongement de l’acte de production ou qui
ont pour support l’exploitation. Elles ont donc un caractère civil.
La loi de 1988 a étendu aux agriculteurs ou aux société ayant une activité
agricole la possibilité de rentrer dans le champs des procédures collectives.
Le dÈroulement de la
vie des affaires
Chapitre 1 :
le support de la vie des affaires : le fond de
commerce
La notion de fond de commerce n’a pas été crée par les rédacteurs du code
de commerce. Elle n’existait pas pendant le 19 ème siècle. Durant la première
partie du 19 eme siècle, les commerçants ont pris conscience de la valeur de
leur activité : elle peut être cédée, donnée en garantie et ceux grâce aux
notaires. Il a fallu attendre la loi de 17 mars 1909 (article 1 et suivant du C Com)
pour régler la vente et le nantissement de fond de commerce. Elle ne régit que la
vente et le nantissement du fond de commerce. Elle ne réglemente pas le
fonctionnement du fond de commerce : la vente et le nantissement. Il n’existe
aucune disposition générale relative à l’exploitation du fond de commerce. La loi
donne une liste d’éléments composants le fond de commerce. On dégage la
nature juridique du fond.
Ils n’ont pas d’existence matérielle, de corpus. Ce sont les plus nombreux
et les plus importants du fond de commerce, ils constituent l’élément d’attraction
de la clientèle.
1) la clientèle
a) le nom commercial
c) la marque
4) le droit au bail