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Le parc Clichy-Batignolles
Paris, 17ème
Dossier de presse
Contact presse
Clarisse Guyonnet : 01 42 76 49 61
Communiqué de presse
Le parc Clichy-Batignolles sera bientôt achevé :
les 3 premiers hectares sont mis à la disposition des Parisiens dès cet été
Le parc Clichy-Batignolles est le fruit d’une large réflexion commencée en 2002. La paysagiste
Jacqueline Osty et son équipe travaillent depuis 2004 à la conception de ce parc, en deux grandes
phases. La 1ère phase de 43 000m² ouvre en octobre 2007, mais 30 000 m² ouvrent dès le mois de
juillet afin d’en faire profiter les Parisiens cet été. En octobre, la partie plus révélatrice de la
démarche environnementale du parc sera achevée. La 2ème phase qui portera la surface totale du
parc à 100 000 m² est programmée ultérieurement.
Cet été, la partie la partie la plus végétalisée ouvre au public. Le jardin du rail (petit jardin
thématique en mémoire du site), ses chaises longues, l’aire de jeux pour les enfants et les terrains
de sports constituent l’espace détente.
Au centre du parc, une grande pelouse d’environ 1ha est vallonnée : des buttes de 1 à 4 mètres
de hauteur rappellent un muscle de la jambe. Ces courbes contrastent avec l’aspect rectiligne des
allées. Au sommet de chaque butte, une plate-forme permet d’observer les ambiances végétales
et les aires de jeux.
Le jardin de prunus, vers l’impasse Chalabre, est une zone en triangle. Elle est composée de
petites buttes d’environ 1mètre de hauteur et d’arbres à fleurs. La placette située à cette entrée du
parc est ornée de rails de chemin de fer incrustés dans le sol. Par leur géométrie particulière, ces
pièces de métal guident le visiteur vers l’intérieur du parc.
Deux zones d’aires de jeux pour les enfants et les adolescents, en particulier un skate parc, un
terrain de basket ball, une aire de « balle au mur » et une aire de jeux de ballon, sont encadrées
par des arbustes et des arbres à fleurs. Ils forment une végétation dense.
Entre les deux zones, une bande de jardins remonte depuis la rue Cardinet jusqu’au futur bassin
biotope. Elle est composée d’un mail de magnolias, du jardin du rail et de pelouses ouvertes
plantées d’arbres de hautes tiges.
La symbolique du parc
Chaque saison guide le choix des essences les plus susceptibles de la représenter et de la
symboliser pour que, graduellement du sud au nord, une saison soit mise en valeur :
- les espèces à floraison abondante, pour le printemps ;
- des graminées sous de grands sujets qui jouent de l’ombre et de la lumière, pour l’été ;
- des végétaux aux feuillages débordant de couleurs pour l’automne ;
- des ambiances forestières et des arbres aux écorces remarquables, pour l’hiver.
Dans la première phase d’aménagement, les saisons du printemps et de l’été seront déclinées.
Le sport est ici mis à l’honneur par une multiplicité d’aires de jeux et à travers le traitement des
aménagements, sols, émergences, jeux, directement inspirés de l’esthétisme graphique et
plastique du monde sportif. Implantées au sud du parc, les espaces dédiés aux jeux et aux
équipements sportifs s’inscrivent dans le prolongement de la trame urbaine.
L’eau est déclinée dans le parc sous toutes ses formes : jaillissante, étale, courante, nébuleuse et
se prête à tous les usages : source de vie, écologie, élément de jeux, d’agrément, décors,
symbole, miroir…
Historique du projet
Dès 2002, la Ville de Paris engage une réflexion sur le site des Batignolles. Le périmètre concerné
couvre environ 62 hectares, en y intégrant les voies ferrées et les voies publiques.
La Ville de Paris a lancé un avis d’Appel Public pour que des équipes pluridisciplinaires (architecte,
paysagiste et bureau d’étude) engagent une réflexion sur ce site. Quatre équipes ont dans un
premier temps été désignées.
Après la remise des projets des équipes en compétition, l’équipe retenue par la Ville de Paris est
composée de François Grether, architecte urbaniste, Jacqueline Osty, paysagiste conceptrice du
parc et le bureau d’études Omnium Général Ingénierie.
Le parc a été conçu en deux grandes phases, avec l’objectif de s’inscrire dans une logique de
développement durable. La première phase concerne 4,3 hectares sur les 5,5 hectares de terrains
acquis par la Ville. La deuxième phase couvre une superficie de l’ordre de 10 hectares.
Aménagé sur une plateforme ferroviaire, le parc s’étend de part et d’autre d’un vaste plan d’eau
central (réalisé dans la deuxième phase) traversé par la Petite Ceinture. Cette mise en scène
originale est l’un de ses points forts.
En 2004, l’acquisition des 5,5 hectares nécessaires à la réalisation de la première phase a débuté.
Le 30 novembre 2005, l’acte de vente était signé entre Réseau Ferré de France et la Ville de Paris
et entre la SNCF et la Ville de Paris.
Les travaux de démolition des infrastructures existantes sur l’emprise, commencés en janvier
2005, se sont achevés à la mi-avril 2006. Les travaux de dépollution du site ont suivi d’avril à début
juillet 2006.
Pendant ce temps, les 20 et 21 juin 2005, une zone d’aménagement concerté, appelée "ZAC
Cardinet-Chalabre" (7,3 ha) a été créée par délibération du Conseil de Paris. Elle comprend outre
une école polyvalente (2 500 m²), des logements (24 000m²), un parc de stationnement souterrain
et des locaux à usage d’hôtel et de commerces (8 000 m²), la première tranche du parc Clichy-
Batignolles, de 4,3 ha.
Le parc aujourd’hui
Un lieu de détente
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Le jardin du rail L’aire de jeux pour les enfants d’âge moyen
Le cadre de vie
Vers la rue Cardinet, deux mails se rejoindront et relieront le parc au square des Batignolles. Un
fossé planté d’arbustes, ou saut-de-loup, sera ponctué d’arbustes à fleurs. Il dissuadera les
intrusions dans le parc et permettra de créer une continuité depuis la rue.
Le bassin biotope sera implanté le long de la Petite Ceinture. Ce plan d’eau paysager aura pour
fonction d’épurer l’eau de Seine naturellement avant son utilisation pour l’arrosage. Un
cheminement en bois traversera le bassin ; les essences choisies seront issues d’une filière
certifiée « label reforestation ».
Au Sud du bassin biotope, s’ouvrira une large place des jets, où des jeux de fontaines créeront un
spectacle ludique, visuel et sonore. Les effets d’eau classiques pourront ainsi créer une colonne
d’eau de 5 mètres.
Le fossé humide de 5 mètres de large recueillera les eaux de pluie du parc. Il sera alimenté par
une éolienne.
Un jardin partagé est prévu près du bâtiment de la forge. Le bâtiment de la forge, restauré,
accueillera les locaux techniques et ceux du personnel, ainsi que des toilettes publiques et une
loge pour le gardien. La toiture du bâtiment sera en partie recouverte de panneaux solaires.
La démarche environnementale
Les préoccupations environnementales ont été une base importante du travail de conception du
parc.
Un bassin biotope permettra d’épurer l’eau non potable. Elle servira pour l’arrosage.
Une éolienne permettra d’assurer une humidification quasi constante du fossé humide.
Dans l’objectif de diminuer la consommation d’énergie liée à la gestion du parc, des Diodes
Electro-Luminescentes seront utilisées pour éclairer une partie du jardin.
Divers matériaux du site ont été conservés et seront mis en valeur dans l’aménagement du parc
afin de conserver la mémoire du site et dans l’optique d’une gestion durable.
La végétation
624 arbres
En alignement le long des allées principales, en haut des buttes ou sur les pelouses, les arbres
sont nombreux. Les essences varient pour symboliser les saisons (prunus et arbres à fleurs pour
magnifier le printemps) ou pour marquer le changement de milieux (saules au bord de l’eau).
5 600 arbustes
Le sud du parc est planté d’arbustes acidophiles (rhododendrons, azalées…) qui assurent une
floraison printanière précoce et d’arbustes caducs à la floraison plus tardive. Les arbustes bordent
aussi les clôtures et les buttes, encadrent les bancs pour créer des espaces intimes dans le jardin
de prunus de l’entrée Chalabre.
47 000 bulbes
Disséminés dans l’ensemble du parc, et plus particulièrement concentrés dans le jardin de prunus,
des bulbes (narcisses, crocus, scilles…) se naturaliseront au fil des ans.
8 400 m² de pelouses
De grandes pelouses offriront des espaces dégagés, ombragés ou ensoleillés
L’eau
- Bassin de 2 900 m2
- 78 jets d’eau
- Cuve de stockage de 1500m3 pour les besoins en arrosage
A l’issue d’une compétition lancée par la Ville de Paris en 2003, l’opération “Aménagement du
secteur Clichy-Batignolles” a été remportée par l’équipe constituée de François Grether, architecte
urbaniste mandataire, de Jacqueline Osty, paysagiste et du bureau d’études Omnium Général
Ingénierie.
La 1re tranche du parc concerne un peu plus de 4 hectares d’un parc qui en comptera 10. Elle
ouvre partiellement en juillet (3ha) et dans sa totalité en octobre 2007.
Maîtrise d’ouvrage
Ville de Paris – Direction des Espaces Verts et de l’Environnement (DEVE)
Réalisation :
Coordination du chantier (OPC) : COPIBAT
Coordination sécurité et protection de la Santé (CSPS) : JL Expertise
Bureau de contrôle technique (BCT) : BatiPlus
Economiste (AMO) : Martin & Guiheneuf
Réalisations (sélection)
Amiens : aménagement du Parc St Pierre -1995
Amiens : recomposition urbaine des Quartiers Nord -
(avec François Grether, architecte urbaniste)
Boulogne-Billancourt : aménagement du square de l' Europe - 2007
Chartres : aménagement du plateau nord/est - en cours
Chartres : aménagement du "cœur de ville" - 2006
(avec Bernard Reichen, architecte urbaniste)
Châtenay-Malabry et
Plessis-Robinson : réaménagement du parc de la Vallée aux Loups - en cours
Epinay : aménagement de l' îlot central du quartier Orgemont - travaux en cours
Essaouira (Maroc) : aménagement de la zone AMH de la nouvelle station touristique de
Mogador - en cours
Grenoble : aménagement du parc de la ZAC de Bonne - en cours
Grenoble : mise en valeur du site de la Bastille - en cours
Le Mans : aménagement du parc Théodore Monod - 2002
Le Plessis Robinson : le Jardin de Robinson - 1999
Lille : aménagement paysager du parc technologique Eurasanté - en cours
Londres (Grande-Bretagne) : aménagement Wood Wharf à avec BDP, architectes - projet en cours
Lyon : aménagement de la plaine africaine au Parc de la Tête d' Or - 2006
Lyon 2e : requalification de la place Bellecour - en cours
Lyon 3e : aménagement de l' esplanade de Francfort - 1998
Lyon 8e : aménagement de l’Espace Bachut - 1° tr 2001
Maisons-Alfort : requalification de la RN6 - 2001
Paris 6e : aménagement du jardin du Musée Delacroix - 1999
e
Paris 11 : aménagement des terre-pleins des boulevards Richard Lenoir et Jules
Ferry - 1994
Paris 13e : aménagement de la promenade Arthur Rimbaud - 1996
(avec François Grether, architecte urbaniste)
Paris 13e : étude de définition de la ZAC Austerlitz et aménagements des espaces
publics
(avec Bernard Reichen, architecte urbaniste)
Poitiers : aménagement de la place Charles de Gaulle - 1996
Mauzé sur le Mignon un port au bout du canal - 1995
Quimperlé : aménagement des espaces publics de la Basse-Ville - 1° tranche 2006
Région Auvergne : la Méridienne Verte
Rennes : aménagement paysager de la ZAC Beauregard, Quincé et porte de St
Malo - en cours
Rouen : aménagement du parc Grammont - 2005
Vitry-Le-François : réaménagement du centre-ville - 2000