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Rhône
DOSSIER DE CREATION
RAPPORT DE PRESENTATION
MAI 2005
SOMMAIRE
Avant propos.................................................................................................................................... 3
AVANT PROPOS
L’avancée des procédures et des réflexions notamment sur le projet de reconversion du site VMC, ainsi que l’émergence de projets avoisinants – en particulier le site FIVE LILLE – et la nécessité pour la
Commune d’appréhender le devenir de ce secteur dans sa globalité ; confrontées aux contraintes réglementaires, techniques, administratives et financières, font apparaître l’opportunité de privilégier la création et la
réalisation d’une Zone d’Aménagement Concerté. En effet, par sa polyvalence, sa souplesse et son efficacité, cette procédure constitue l’outil opérationnel idéal mis à disposition des Communes pour le
développement de leur territoire.
La création d’une Zone d’Aménagement Concerté nécessite la constitution d’un dossier de création qui comprend notamment un rapport de présentation
La Commune de Givors a subi une désindustrialisation massive, et la fermeture du site VMC en Désenclaver le site et le mettre en relation avec les quartiers périphériques et les pôles
janvier 2003 est venue porter un coup brutal à l’emploi industriel de la Ville. d’attractivité proches (gare SNCF, centre historique, site FIVE-LILLE, zone commerciale « Givors
Deux Vallées ») est un objectif essentiel du projet en terme d’amélioration des déplacements entre
Outre les aspects sociaux – économiques, la fermeture de cette usine du groupe BSN a posé la les différents pôles de la Ville.
question du devenir de cette nouvelle friche industrielle d’environ 8,5 ha située au cœur de la
Commune. La mise en œuvre de voies de circulation automobiles et des liaisons douces, ainsi que leur
positionnement à travers l’ensemble du tènement répondra à cet enjeu de développement urbain.
Les élus givordins ont réagi en montant un partenariat actif entre l’Etat et l’entreprise BSN. Ainsi,
dans le cadre de la loi de modernisation sociale, le groupe BSN et l’Etat ont conclu une convention A terme, le site VMC représentera le « trait d’union » entre le centre ancien, les quartiers récents
visant d’une part à faciliter le retour à l’emploi des salariés concernés par la fermeture de l’usine, et et le centre commercial « Deux Vallées ».
d’autre part à aider à la reconversion du site et à la réactivation du bassin d’emploi par un « appel de
projet de reconversion ».
Cette réactivation du bassin d’emploi givordin devra également s’accompagner d’un effort afin
Ainsi, la Ville de Givors, garante de l’intérêt générale, a pu identifier, en concertation avec d’ancrer solidement les entreprises sur son territoires. Par sa situation géographique aux portes
l’ensemble des Givordins et des Givordines, plusieurs objectifs et enjeux de développement, et définir du Pilat, au confluent des vallées du Rhône et du Gier et à mi-chemin entre Lyon et Saint Etienne,
les orientations quant aux formes d’urbanisation à venir. Givors a des atouts à faire valoir, et doit tirer parti de son attractivité.
Ce tènement, très fermé, est uniquement bordé par la rue de Montrond, qui le relie au Nord au
quartier des Plaines et au Sud au centre historique par la rue Pierre Sémard. Il constitue un • Le Gier est le principal élément naturel marquant, à proximité immédiate du site. La nappe du Gier
véritable « verrou » dans le tissu urbain. fait partie des nappes d’accompagnement alimentant la nappe phréatique du Rhône, elle est
classée comme présentant une « très grande vulnérabilité » sur la carte de vulnérabilité des eaux - depuis l’Est à partir du demi échangeur de Montrond, cet itinéraire est ponctué de
souterraines à la pollution du BRGM. carrefours avec des temps d’attente assez longs ;
- depuis l’Ouest à partir de l’échangeur Givors Ouest en longeant à l’aller comme au
Dans l’ensemble, les eaux du Gier présentent une mauvaise qualité physico-chimique d’après un retour sur 4 kilomètres la voie de desserte du centre commercial « Givors Deux
bilan réalisé dans le cadre du Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux. Vallées ».
Par ailleurs, le Gier est soumis à un régime torrentiel qui impose au secteur des inondations De même, les accès existants ne permettent pas de répondre à l’afflux prévisible de véhicules.
rapides et violentes, en dépit de plusieurs barrages en amont et des différents aménagements de La plate-forme VMC est principalement desservie par la rue de Montrond. Cette voirie
recalibrage et de curage. En particulier, les la crue de décembre 2003 a emporté les rives du quai départementale supporte déjà des circulations importantes : en effet, elle est actuellement le seul
Souchon au droit du site VMC. passage sur le Gier permettant les liaisons entre le quartier des Plaines / Montrond, le centre
commercial, la gare SNCF et le centre historique. De plus, des circulations importantes de poids
La proximité de la rivière, la prévention des risques d’inondations et l ‘amélioration de la qualité de lourds viennent ajouter des difficultés et des nuisances supplémentaires sur cette voirie.
ses eaux, ont constitués autant d’enjeux à prendre en compte dans l’aménagement de berges du
Gier. L’accessibilité et les accès au site VMC sont donc des enjeux majeurs pour pérenniser le
développement du site et garantir son insertion dans la trame urbaine existante. Des réponses
De plus, dans le cadre de la cessation de ses activités, l’usine VMC a fait réaliser un audit concrètes seront mises en œuvre afin de faciliter la desserte du site sans pénaliser pour autant la
environnemental en juin 2003. Cette étude a fait apparaître des pollutions, différenciées selon les circulation automobile du secteur.
secteurs, résultant des différentes activités de la verrerie. Différents polluants contaminent le sol et
les eaux souterraines. • Dans sa séance du 22 octobre 2001, le Conseil Municipal de Givors a décidé à la majorité
d’adhérer au Schéma de Cohérence Territoriale de l’agglomération lyonnaise, rejoignant ainsi les
Toutefois, cette étude conclut à « une absence de risques sanitaires pour une occupation non 55 communes de la Communauté Urbaine de Lyon et 17 autres communes engagées.
sensible du site du type industriel, commercial ou artisanal, ainsi qu’à une absence d’impact de la
pollution sur l’environnement proche ». L’objectif du S.Co.T. est de doter l’agglomération lyonnaise de nouvelles orientations
d’aménagement , afin de mieux organiser les relations entre le Grand Lyon et les territoires
Le projet de reconversion du site VMC doit donc nécessairement prendre en compte l’état de avoisinants, et de coordonner les actions d’urbanisation et de développement.
pollution de cet ancien ensemble industriel. Bien que celui-ci ne présente aucun caractère
alarmant, une intervention coûteuse est apparue indispensable afin de procéder à la dépollution De par leur emplacement, leur taille et leur passé, la mutation des sites VMC et FIVE-LILLE
du sous-sol et du désamiantage des édifices. constitue un enjeu de portée régionale et doit s’inscrire dans une logique d’agglomération telle
qu’elle est pressentie par le S.Co.T..
Cette phase de dépollution, menée par l’EPORA, est d’ores et déjà en cours. La réussite du projet de reconversion de la friche industrielle VMC assurera donc Givors de
renforcer son statut de pôle secondaire structurant au sein de la grande métropole Lyon – Saint
• La desserte du site VMC est en aujourd’hui nettement insuffisante, difficile et encombrée et Etienne en gestation et lui permettra de faire entendre sa voix dans les grands projets
constitue un véritable handicap à la reconversion du lieu. d’infrastructure.
• Afin d’éviter l’exemple de friches industrielles qui restent des années en l’état, la Ville de Givors a
immédiatement réagi, d’une part en s’impliquant dans la convention entre l’Etat et le groupe
B.S.N., et d’autre part en engageant une réflexion autour de la reconversion du site VMC. Afin de
prolonger cet effort de réhabilitation, la Ville privilégiera un projet qui valorise son patrimoine
foncier. En effet, ce lieu, hautement symbolique de l’histoire et de la tradition industrielles de
Givors mérite de bénéficier d’un aménagement qui prenne en compte et respecte son passé.
OBJECTIFS :
RESPECTER L’ENVIRONNEMENT
En janvier 2003, malgré de multiples manifestations et pétitions, la verrerie VMC, après plus
1) Historique du site VMC de 250 ans d’activité, ferme définitivement ses portes.
Il convient désormais, sans pour autant renier l’histoire industrielle du site VMC, d’envisager sa
reconversion au mieux des intérêts des Givordines et des Givordins.
Autrefois dénommée « le port de Saint Etienne sur le Rhône », Givors est devenue la porte
sud de l’agglomération lyonnaise, et peut s’enorgueillir de son rôle de pôle structurant au sein de la
grande métropole Lyon – Saint Etienne.
Au lendemain de la Première Guerre Mondiale, le groupe, désormais dirigé par deux familles
givordines, s’engage dans une procédure ambitieuse d’automatisation de son usine. Cette mutation
technologique le propulse au tout premier rang des verriers français.
Toutefois, dans la seconde moitié du XXe siècle, malgré plusieurs restructurations, le groupe
BSN perd du terrain face à la concurrence étrangère et se désengage progressivement de la verrerie
givordine.
A 20 kilomètres au « sud – sud-ouest » de l’agglomération lyonnaise et 30 kilomètres au nord- Le site, aujourd’hui inexploité, se compose d’une assiette foncière de 8,5 ha.
est de Saint Etienne, le site VMC bénéficie d’un emplacement de premier ordre, au cœur de la Ville de
Givors. Depuis 2004, l’Etablissement Public Ouest Rhône Alpes est en charge des importants travaux
de dépollution, de démembrement et de démolition des bâtiments de cet ancien complexe industriel.
Le tènement est enserré entre le centre ancien de Givors et le site « FIVE-LILLE », ensemble
industriel historique désormais voué à la logistique, et lui-même concerné par des perspectives de
reconversion. Au nord, le site s’étend sur environ 300 mètres le long de la rivière Gier, dont
l’aménagement des berges nécessite une réflexion. Plus à l’ouest, sur l’autre rive du Gier, la zone
d’activité des « Deux Vallées » est un pôle commercial dont l’attractivité dépasse très largement les
limites de l’agglomération givordine. Enfin au sud, la présence de la gare SNCF et de la plateforme
ferroviaire laissent entrevoir des possibilités intéressantes en terme d’intermodalité.
La vocation future du site VMC est perceptible : conformément à la volonté de la Ville, le projet
retenu s’efforce de conserver et mettre en valeur la spécificité du lieu. Privilégiant la création d’espaces
verts, le parc d’activité s’intègre pleinement dans son environnement urbain, tout en entretenant ses
particularités. Cette ambivalence, confortée par l’interface avec le Gier, produira l’effet d’un « village »
au cœur de Givors.
- activités commerciales
- activités tertiaires
- activités de loisirs
- industrie légère ou de pointe
3) Contexte urbain
4) Contexte social
La reconversion du site VMC doit être mise en perspective avec le contexte urbain de Givors
La convention signée entre l’Etat et le groupe BSN sous l’égide de la Mairie de Givors, et la
(cf. plans précédents) caractérisé par :
démarche volontariste de l’ensemble des acteurs ont permis de reclasser la grande majorité des 300
anciens salariés de l’usine VMC.
- un centre ancien adossé à la colline Saint Gérald et coupé du reste de la Ville qui s’étend
au Nord du Gier avec les quartiers de la Presqu’île, des Plaines et, au-delà, des Vernes
Toutefois, en dépit des actions menées par les élus et la redynamisation patente du bassin
et de Montrond
d’emploi givordin, le taux de chômage demeure un enjeu fort. Le projet de mutation du site VMC devra
bien évidemment prendre en compte les aspects sociaux économiques givordins, et s’attacher à la
- la présence des emprises industrielle – en particulier le site VMC – implantées
création d’un grand nombre d’emplois.
historiquement entre le Gier et la voie ferrée, et qui constituent une « enclave » entre le
centre ancien, les quartiers plus récents et le pôle commercial des « Deux Vallées »
- la contrainte de deux points de passage obligés pour franchir le Gier et l’autoroute (la
route nationale RN86 et la rue de Montrond), aggravée par celle des passages inférieurs
sous les voies ferrées
a. L’accessibilité
Cependant, en l’état actuel, la qualité médiocre des conditions d’accès constitue un handicap ;
une réflexion globale devra être engagé afin de proposer des projets visant à l’amélioration de la
desserte.
- depuis l’est, à partir du demi échangeur de Montrond, avec une forte contrainte pour
l’accès des poids lourds par l’itinéraire de la rue Liauthaud (la bretelle de sortie des
Tuileries est d’ailleurs interdite aux poids lourds) ;
Plusieurs carrefours ponctuent l’itinéraire avec des temps d’attente assez longs. Le plus
important est celui situé entre le pont autoroutier et le pont sur le Gier, avec 4 séquences permettant de
gérer les différents flux. Plus que les ponts proprement dits, dont les gabarits sont adaptés aux trafics
supportés, c’est ce carrefour qui génère des temps d’attente trop longs à certaines périodes de la
journée.
L’utilisation de l’échangeur de la route nationale RN86 (par le centre ville et la gare) est rendue
très dissuasive par l’itinéraire très urbain, avec de nombreux carrefours à feux.
L’accès actuel du site VMC se fait immédiatement au Sud du pont de Montrond, par le quai
Etienne Souchon. Cet accès ne pourra toute fois être conservé en l’état compte tenu des contraintes
qu’il subit et impose aux carrefours de Montrond. Un report le plus au Sud possible de la rue de
Montrond doit être envisagé.
Le second accès, du quai Eugène Souchon à l’Est vers la rue Robespierre par la rue des
Gagniolles, est très fortement contraint par le passage sous la voie ferrée Lyon / Saint Etienne (hauteur
limitée à 1m90). Le maintien d’une circulation limitée aux véhicules légers ne peut s’envisager que par
un surcreusement de la voie sous les voûtes du pont avec le double inconvénient :
En tout état de cause, le débouché de la rue des Gagniolles sur la rue Robespierre
Enfin, il n’existe pas d’ouverture du site VMC sur la plate-forme SNCF située au Sud. Cette
plate-forme est ouverte au stationnement des usagers de la gare, avec un accès par la rue de
Montrond. Un aménagement de cette plate-forme et de sa desserte vers le site VMC est également
envisageable.
Le site VMC ne présente pas de qualité paysagère particulière. Marqué par un passé industriel
peu soucieux de qualité du cadre de vie, il représente un véritable potentiel à valoriser.
En effet la plate-forme VMC et les voies qui la bordent ne bénéficient plus d’aucune plantation,
les arbres d’alignements qui existaient le long de la rue de Montrond et le long du quai du Gier dans les
années 1930 ayant été supprimés.
Les bâtiments de la verrerie sont dans leur ensemble d’une qualité architecturale médiocre et
ne représentent pas en tant que tel un atout de valorisation du site. Toutefois certains éléments du bâti
peuvent constituer un héritage patrimoniale, par exemple la « maison Souchon » en bordure du Gier.
La rue de Montrond qui longe la plate-forme VMC par l’Ouest présente aujourd’hui un aspect
« routier » peu engageant. Un traitement plus urbain, par la plantation d’arbres d’alignement en
séquences paysagères, l’aménagement d’emprises piétonnes sécurisées, permettrait de requalifier
cette voirie d’accès au centre.
La partie sud du tènement verra la réalisation du projet d’extension et de relocalisation de Le traitement paysager du secteur sera à la hauteur des attentes, et constituera un atout
l’usine FAMER Industrie. Ce déménagement permettra la poursuite du développement de l’activité et majeur du projet. On privilégiera la création d’une trame verte intense, qui induira une impression
induira notamment la création d’une centaine d’emplois. d’oasis urbain.
Les bords du Gier bénéficieront quant à eux d’un aménagement de qualité, jouant au
Sur la partie Nord du tènement, les bâtiments existants sont d’une qualité architecturale maximum avec cette interface naturelle. Un traitement de type promenade, agrémenté de plantations,
médiocre, ne représentent pas en l’état un atout de valorisation du secteur, et on ne peut guère est ainsi prévu.
envisager une réaffectation de ces locaux en tant que tels – le bâtiment principal de production s’est
prolongé par ajouts successifs s’articulant autour de nouveaux fours, sans schéma d’aménagement Afin de faciliter la desserte, un reprofilage de la rue de Montrond est prévu avec un
d’ensemble. De plus, la façade massive et disgracieuse de l’édifice ne s’intègre pas dans la élargissement de l’emprise, qui pourrait permettre la réalisation de circulations piétonnes plus
composition paysagère que la Municipalité souhaite créer sur le secteur. Pour ces raisons, l’ensemble sécurisées qu’elles ne le sont actuellement.
des bâtiments sera démantelé et laissera place à une plate-forme de plusieurs hectares, où le
programme d’aménagement sera affranchi de toute contrainte de bâti existant. De plus, les accès à la plate-forme VMC seront aménagés à partir de la rue de Montrond, par
un carrefour giratoire, situé environ au milieu de la rue, qui permettra d’anticiper et de gérer l’afflux
Plusieurs bâtiments de taille raisonnable seront édifiés sur la bande centrale du secteur, et prévisible de véhicules.
assureront une transition douce entre le bâtiment de FAMER Industrie et les bords du Gier. Ils pourront
accueillir plusieurs types d’activités, avec une prédilection pour les activités tertiaires ou artisanales. On
veillera à les doter de facettes multiples et harmonieuses afin d’accentuer l’effort de reconversion et de
changement d’image du secteur. Leur implantation sera rationalisée pour laisser la part belle aux
espaces de verdure.
Enfin, les bords du Gier, véritable vitrine du futur parc d’activités, seront dédiés à l’accueil de
structures légères – commerces, restaurants - pour lesquelles l’interface avec le Gier représentera un
atout très fort, et qui sauront l’exploiter au mieux. Là encore, l'effet visuel sera soigné et confortera la
volonté d’ouverture du parc d’activités vers le reste de la ville.
1) Justification au regard des dispositions d’urbanisme en vigueur En parallèle, la Commune à l’initiative du projet doit constituer un dossier de création exposant
l’objet et la justification de l’opération, et fournissant un plan de délimitation du périmètre composant la
zone.
Les Zones d’Aménagement Concerté sont des zones à l’intérieur desquelles une Collectivité
publique ou un Etablissement Public de Coopération Intercommunale y ayant vocation décide
Une étude d’impact doit également être jointe au dossier, et permet de mesurer les effets du
d’intervenir pour réaliser ou faire réaliser l’aménagement et l’équipement des terrains - notamment de
projet afin de déterminer les incidences de celui-ci sur les milieux naturel et humain, et d’en maîtriser
ceux que cette collectivité ou cet établissement a acquis ou acquerra en vue de les céder ou de les
les conséquences.
concéder ultérieurement à des utilisateurs publics ou privés. L’affectation de ces terrains peut être très
diverse – habitat, commerces, loisirs, industrie, … - pourvu que l’opération aboutisse à un
Une délibération du Conseil Municipal approuve le dossier de création, et vaut acte de
aménagement.
création de la Zone d’Aménagement Concerté.
• Le dossier de création
L’avancée des procédures et des réflexions sur le projet de reconversion de la friche • La procédure de ZAC permet même d’alléger les contraintes réglementaires liées à
industrielle VMC, ainsi que l’émergence de projets avoisinants – en particulier le site FIVE LILLE – et la l’implantation d’activités commerciales et d’écourter par conséquent les délais
nécessité pour la Commune d’appréhender le devenir de ce secteur dans sa globalité ; confrontées aux administratifs. Le gain de temps pour la création de nouveaux emplois ne peut être
contraintes réglementaires, techniques, administratives et financières, font apparaître l’opportunité de qu’apprécié.
privilégier la création et la réalisation d’une Zone d’Aménagement Concerté.
Par ailleurs, compte tenu des enjeux urbains, la reconversion de la friche industrielle VMC ne
peut s’envisager indépendamment du contexte urbain dans lequel elle s’intègre et notamment en terme
de desserte et en terme de perspectives d’évolution des tènements limitrophes que constituent à
l’Ouest le site FIVE-LILLE et au Sud la plate forme SNCF.
Pour ces raisons, la délibération n°11 du Conseil Municipal du 31 mars 2004 a approuvé une
révision simplifiée du Plan Local d’Urbanisme.
Le périmètre choisi pour cette révision simplifiée est adapté à la problématique globale du site
VMC, et intègre les parcelles AN 50, 51, 52, 54, 55 et 56 (totalité de la friche industrielle VMC. Ce
périmètre, calqué sur celui de la Z.A.C. permettra d’entrer dans le cadre des dispositions de l’article L.
123-13 du Code de l’Urbanisme, qui autorise une révision simplifiée du P.L.U. lorsque l’objet de
l’adaptation est la réalisation d’un projet présentant un intérêt général pour la Commune. Ce périmètre
permettra de prévoir et d’anticiper le développement du site VMC en cohérence avec l’ensemble du
secteur, en particulier en terme de desserte et de réseau viaire. La création sur ce site central de Givors
de nouvelles voiries structurantes assurerait notamment la liaison entre le centre ancien et la zone
commerciale des « Deux Vallées ».
Cette révision simplifiée du P.L.U va elle aussi donner lieu à une concertation publique, à
l’issue de laquelle un bilan sera dressé et présenté devant le Conseil Municipal.
On notera par ailleurs que cette adaptation du Plan Local d’Urbanisme et la procédure de
Zone d’Aménagement Concerté, bien qu’indépendantes, s’articulent parfaitement (cf. schéma suivant)
et seront engagées parallèlement. La procédure de Z.A.C. n’aura donc aucune incidence sur les délais.
b. Insertion paysagère
L’insertion paysagère de la ZAC « VMC » a fait l’objet d’une attention toute particulière. On
notera la réelle volonté de créer au sein de la zone un maximum d'espaces verts qui viendront souligner
le renouveau de ce secteur. De plus, le projet profite au maximum de son interface avec le Gier :
l’aménagement des berges de la rivière et la création d’un cheminement piétonnier abondent en ce
sens.