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Lorsque l’on veut transporter des déchets collectés vers leur lieu de traitement en gros porteurs
plutôt qu’avec les véhicules de collecte, les déchets transitent par un centre de transfert pour
lesquels il existe une grande diversité d’organisations possibles selon les tonnages, la nature et
la densité des déchets, la distance aux centres de traitement, ....
n Les coûts d’investissement (bâtiment, génie civil, pont bascule, engins de reprise et
compacteur le cas échéant, ...) ont été différenciés en fonction du mode de chargement des
camions (cf. hypothèses détaillées en annexe 4).
D’après les informations communiquées par certains experts, les coûts de fonctionnement ne
varieraient pas de façon significative en fonction de la taille des installations.
La phase 2 de l’étude devrait permettre, pour les investissements et pour les coûts de
fonctionnement, de préciser les écarts que l’on peut constater en fonction de la capacité de
transit.
19
Poids Total Autorisé en Charge. Par exemple, 22 tonnes pour un camion 70 m3.
5.4.2 Transport
n Le transport des déchets du centre de transit vers les sites de traitement est souvent réalisé
en camion.
n Une hypothèse de 0,3 F/(m3*km utile) a été considérée, qui couvre les coûts d’investissement
et de fonctionnement du véhicule.
Ce coût est rapporté au km utile : il correspond donc à la distance sur laquelle les déchets sont
réellement transportés et couvre les coûts relatifs au retour.
Ce coût unitaire exprimé par m3 présente l’avantage de permettre de calculer les coûts de
transport pour des déchets de densité différente.
A titre indicatif (les densités qui seront nécessaires au calcul des coûts des scénarios de
gestion globale pourront être calculées plus précisément en tenant compte de la composition
des fractions), les densités suivantes peuvent être données :
• pour les OM : généralement inférieure à 0,4 t/m3,
• pour les fractions de recyclables propres et secs issues de collectes sélectives : de l’ordre
de 0,15 - 0,2 t/m3 pour les fractions sans verre et de l’ordre de 0,25 - 0,3 t/m3 pour les
fractions avec verre,
• pour la FFOM : de l’ordre de 0,3 t/m3.
Remarque : ces hypothèses permettent de retrouver, pour les OM, le coût de 1 F/(t*km)20
fréquemment mentionné.
n Le transport par rail commence à se développer et l’évaluation des coûts n’est donc pas
facile21.
Les coûts vont notamment dépendre du type de raccordement effectué entre les voies ferrées
ou gares les plus proches et, en amont, le centre de transit, en aval, le site de traitement : il
peut s’agir d’un prolongement des voies ferrées ou d’un raccordement par camion.
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0,3 F/(m3*km) * 0,4 t/m3 = 1,2 F/(t*km).
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Dans ses offres, la SNCF a tendance aujourd’hui à se caler sur les coûts du transport route.
Dans tous les cas, l’utilisation d’un camion semble indispensable, ne serait-ce que sur une
faible distance, pour effectuer les chargements et déchargements des wagons.
La solution transport mixte (un transport route du centre de transit vers une gare à proximité,
puis un transport rail jusqu’à une gare proche du site de traitement et enfin une reprise par un
camion) permet non seulement d’éviter les coûts de raccordement à une gare existant à
proximité mais elle présente aussi l’avantage de limiter les liens de dépendance vis à vis de la
SNCF (notamment en cas de grève)22.
Même si des simulations ne sont pas possibles aujourd’hui dans le cadre de cette étude (des
recherches plus approfondies seraient nécessaires qui dépassent les objectifs assignés à
l’étude), l’outil informatique a été développé pour permettre d’effectuer ultérieurement ces
analyses.
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C’est d’ailleurs cette solution que parait privilégier la SNCF dans ses actions de promotion auprès des collectivités
locales pour le transport des déchets.