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Qu’est ce que la bid’a

Date 1/9/2002 17:34:21 | Sujet : innovations

Qu’est ce que la bid’a ?


Shaikh ‘Ali Hassan Al-Halabi

C'est un point très important qui, lorsqu’il est discuté, clarifie des principes détaillés sous la
lumière desquels on peut savoir si une action est une bid’a ou non. « Ceci parce qu'Allah, le
Béni et Glorifié, n'acceptera pas une action tant que deux conditions ne sont pas remplies:

- Qu’elle soit faite sincèrement, en cherchant la Face d'Allah, le Tout Puissant.

- Qu’elle soit correcte et elle ne peut être correcte que lorsqu’elle est en conformité avec la
Sunna, et non en contradiction. »

[Hujja Nabi (p. 100) de notre shaykh Al-Albani (qu’Allah lui fasse miséricorde). Je dis et
c’est sur ces deux principes que Shaykh Al-Islam ibn Taymiya a basé son superbe livre 'Al-
‘Ubudiya' .]

Notre shaykh, Al-Albani, a dit dans son livre ' Ahkam Al-Jana'
iz ' (p. 242) :

« Certes la bid'a que la Shari'a a textuellement exposé comme étant un égarement


comporte de nombreux types :

1. Tout qui contredit la Sunna, que ce soit une action, parole ou croyance, même si
cela provient d'un ijtihad. »

Je dis (shaikh ‘Ali Hassan) : As-Suyuti dit dans Al-Amr bil-Ittiba’ (pp. 92-93) :

« Cela varie selon les différentes circonstances et la mesure dans laquelle elle contredit la
Shari'a. Parfois cela mène à ce qui nécessiterait l’interdiction et parfois cela n'excède pas
les limites du détestable. Il est possible à tout juriste habile de différencier les deux types,
surtout s'il a une connaissance enracinée et la foi.

[ Plutôt toutes les innovations dans la religion sont interdites].

Cette catégorie d'innovation vile se divise en deux :

a. Dans les questions de croyance qui mènent à l’égarement et à la perte.

Les adhérents des sectes égarées sont de six types et chaque type est divisé en 12 sectes
– ce qui donne les 72 sectes dont le prophète (Prières et bénédictions d’Allah sur lui) nous
a informés qu’elles seraient dans le Feu. Nous n’allons pas les détailler ici, mais celui qui
s’accroche à la Sunna et à la Jama' a et voit clairement les bases et les ramifications de ces
innovations sera parmi la Secte Sauvée avec la Permission d'Allah.

b. Les actions sont divisées en deux :

i. Le type que chacun connaît, l'élite et la masse, pour être une bid'
a, interdite ou détestée.

ii. Le type que la majorité pense être des actes d'adoration et des moyens de se rapprocher
d'Allah et une Sunna.

Ainsi, dans le premier type, est tombé un groupe d’ignares - ceux qui ont cessé de suivre
les imams de la Religion - ceux qui appartiennent au Faqr dont la réalité doit être pauvre de
foi, en se liant d’amitié aux femmes et en restant seul avec elles.

Ceci est interdit d’après le consensus des musulmans et celui qui considère que cela est
licite est un mécréant. Celui qui fait cela, en le considérant de moindre importance est un
pécheur, égaré et égarant (les gens), ayant abandonné la religion et s’étant détaché de la
Jama' a des musulmans – qu’Allah nous éloigne de celui qui le fait – car regarder les
femmes qu’il n’a pas le droit de regarder et rester seul avec elles et les écouter parler est
illicite (haram) pour toute personne pubère, à moins qu'il n’ait des liens de parenté. Haram
selon le Livre, la Sunna et le consensus des musulmans.

Ce n'est pas le lieu pour détailler les preuves concernant cela, plutôt le but est de clarifier ce
qui constitue une bid' a et ce qui en constitue la preuve et ceci n'est pas caché du
musulman. »

Puis il a dit (p. 153) :


« Quant au deuxième type que les gens pensent être une obéissance à Allah et un moyen
de se rapprocher de Lui, alors que ce n'est pas le cas, ou le laisser est meilleur que de le
pratiquer - alors c'est ce que le Législateur a ordonné de faire sous une forme spécifique, à
un temps spécifique ou en lieu spécifique. Par exemple, jeûner le jour et tourner autour de
la Ka' ba. Ou ce qui a été commandé à une personne spécifique comme les choses
spécifiques au prophète (Prières et bénédictions d’Allah sur lui), si bien que l'ignare
trouverait une analogie avec lui et les accomplirait alors qu’il lui est interdit de les faire, ou
qu’il fasse une analogie entre une adoration et une autre, sans prendre en considération le
temps et le lieu. »

Puis notre shaykh a dit :

2. « Chaque chose par laquelle le rapprochement d’Allah est cherché, mais que le
messager d'Allah (Prières et bénédictions d’Allah sur lui) a interdit. »

Je dis : Comme jeûner continuellement, ou spécifiquement, le jour du Jumu' a jeûner ou


prier la nuit et ce qui se rapproche de cela. Ceci parce qu’en elles, ce sont des choses qui
rapprochent d'Allah, car à la base ce sont des adorations, mais elles ne rapprochent pas
d'Allah, car elles sont faites d’une manière interdite.

As-Suyuti dit dans Al-Amr bil-Ittiba'(p. 152) en mentionnant la bid'


a:

« … Et cela arrive chez certains d'entre eux en raison de leur désir d'exécuter beaucoup
d'adorations et d’actes d'obéissance, donc leur désir les mène à faire cela en des temps et
lieux où la Shari'a a interdit de les pratiquer.

Par cela, il y a ce que l'on interdit et ce que l'on déteste. L'ignorance et l'ornement de
Shaytan mettent ces gens dans un dilemme lorsqu’ils disent : « Ce sont des actes
d'obéissance, il est établi qu'ils ont été faits à d'autres moments, donc nous les ferons
continuellement, car Allah ne nous punira jamais pour des actes d'obéissance sans
regarder le moment où nous les exécutons! »

Puis notre shaykh a dit :

3. « Chaque chose ne peut être légiférée que par un texte et il n’y a aucun texte pour
cela alors c'est une bid'a, à l'exception de ce qui est rapporté d'un compagnon qui
accomplissait régulièrement cet acte, sans l’objection de quiconque. »

Je dis : Abu Sulayman Ad-Darani a dit :


« Il n’appartient pas à celui qui reçoit l'inspiration (ilham) que quelque chose est parmi les
bonnes actions de le mettre en pratique, jusqu’à ce qu'il l'entende d'un texte. Ainsi quand il
l'entend d'un texte il doit le mettre en pratique et louer Allah que ce qui est dans son cœur
soit conforme au texte. »

[ Al-Ba'
ith (p. 108) d'Abû Shama.]

Et il n'y a rien qui a été dit de plus beau que la parole de l’imam Ibrahim Nakha'i :

« Si les compagnons avaient essuyé (mas’h) sur leurs ongles alors je ne les aurais pas
lavés en raison de la grande vertu de leur suivi. »

[Al-Ibana (n°254) d'Ibn Batta. Une narration semblable a été rapporté par Ad-Darimi dans
ses Sunan (1/72)]

Ibn Abi Ad-Dunya rapporte dans Kitab Al-Iyal (n°56) que ‘Ata a dit :

« J'ai interrogé ‘Aisha à propos de la ‘aqiqa : quel est ton avis sur celui qui sacrifie un
chameau d'abattage ? ' Elle a répondu : La Sunna est meilleure et plus excellente. »

Je dis : Et y a-t-il quelque chose de meilleur à suivre !!

On a interrogé Taqi As-Subki dans ses Fatawa (2/549) sur une question nouvellement
inventée et pratiquée par certains de ses contemporains à qui il a répondu :

« La louange est à Allah. C'est un bid' a sans aucun doute et personne ne doit avoir de
doute sur cela. Il est suffisant de déclarer que l'on ne l'a pas connu du temps du prophète
(Prières et bénédictions d’Allah sur lui) et ni du temps des Sahaba et cela n’est connu
d’aucun des savants des Salaf. »

Ce sont des mots en or qui cimentent ce qui a précédé, que la Shari'a est suffisante et
complète et que le droit de législation appartient à Allah. Il n'est pas permis d'outrepasser
ses limites ou d’inventer de nouvelles choses.

Parmi les exemples de ceci est ce qu'Al-Hakim dit dans son Mustadrak (1/370) en
commentaire au hadith qui est rapporté concernant la prohibition de l'écriture sur les tombes
[dont la base est dans Sahih Muslim (n° 970)] :
« Ce hadith ne doit pas être appliqué ! En effet les imams des musulmans de l'est à l'ouest
ont des mots écrits sur leurs tombes, c'est une action que les Khalaf ont pris des Salaf ! »

Adh-Dhahabi a suivi cette déclaration en la corrigeant et en disant :

« Ce que vous dites n'a aucune conséquence ! Nous ne connaissons aucun compagnon qui
ait fait cela, plutôt c’est quelque chose qui a été introduit par quelque tabi'
in et ceux qui sont
venus après eux parce que la prohibition ne les a pas atteints (c’est à dire qu’ils ne la
connaissaient pas). »

Une discussion détaillée concernant cela suit plus tard.

Puis notre shaykh a dit :

4. « Les choses qui sont prises comme adoration, mais sont en réalité des habitudes
des mécréants. »

Je dis : As-Suyuti dit dans Al-Amr bil-Ittiba’ (p. 141) :

« Et parmi les bid'a et les mauvaises actions est de ressembler aux mécréants et de se
joindre à eux et accepter leur fêtes et festivités maudites comme cela est fait par beaucoup
de musulmans ignorants … »

Shaykh ibn Al-Islam Taymiya dit dans Iqtida As-Sirat Al-Mustaqim (p. 214) :

« L’ensemble de ces actions prises des chrétiens et d'autres qui ne sont pas rapportées
(dans notre religion) - Satan les a ornés et les a faits sembler attirantes à ceux qui
revendiquent l’islam, et il a fait que leurs cœurs les acceptent et aient une bonne opinion
d'elles. Ainsi ceux-ci (les musulmans) ont ajouté certaines choses et enlevé d'autres, ils ont
mis en avant certaines et retardé d'autres, de même qu'ils changeaient quelques aspects
de la Vraie Religion. Mais en raison de ces jours (de fête) et de leurs semblables qui ont été
spécifiés alors que la Shari'a ne l'a pas fait, et les rendre spéciaux dans la Religion est faux
et invalide plutôt la base du fait de les rendre spéciaux vient de la religion des mécréants, et
en réalité, cette spécification leur ressemble.

Et il n'est pas possible que quelques ignares pensent qu'en changeant ces aspects venus
des mécréants, ils ont réussi dans leur opposition à eux, comme cela est arrivé dans le cas
du jeûne le Jour de ‘Ashura. Ceci parce que la base de ce jeûne a été légiférée pour nous
et ils avaient l’habitude de le faire, mais la forme de notre jeûne diffère du leur. Quant à ce
qui ne fait nullement partie de notre Religion, et est plutôt parmi leur religion innovée et
abrogée, alors nous ne devons pas leur ressembler - ni dans sa base, ni sa description. »

Je dis : Un des exemples les plus clairs de cela qui a été inventé dans le passé par
beaucoup de musulmans ignorants est la célébration annuelle du Mawlid du messager
(Prières et bénédictions d’Allah sur lui). En cela, ils ressemblent aux juifs et chrétiens qui
font ce genre de célébrations dans leur fêtes et saisons festives !!

J'ai réfuté les doutes que ces gens ont levé dans mon introduction au livre, Al-Mawrid fi
Amal Al-Mawlid de Taj Al-Fakihani et la louange est à Allah.

Alors notre shaykh dit :

5. « Ce que certains savants, particulièrement les derniers, ont textuellement exposé


comme étant recommandé alors qu'il n'y a aucune preuve pour cela. »

Je dis : Malheureusement les exemples de ceci sont abondants. Parmi eux est ce que An-
Nawawi (qu’Allah lui fasse miséricorde) cite d'Abul-Hassan Al-Qazwayni dans Al-Adhkar (p.
276) qu'il a dit :

« On recommande à celui qui voyage de réciter : « li Ilafi Quraysh » parce que cela le
préserve de tout mal »!

Et An-Nawawi a approuvé cela !!

Notre shaykh, Al-Allamah Al-Albani dit à la suite de cela dans Silsila Ad-Da'
ifa (1/374) :

« C'est légiférer quelque chose dans la religion pour laquelle il n'y a aucune preuve sauf la
simple revendication, donc où qu’il aille cela le protège de tout mal ?! Certes, ce genre d'avis
pour lequel rien n’est rapporté dans le Livre ou la Sunna aurait été parmi les moyens de
changer cette religion par des voies que l'on ne connaît pas, si Allah n’avait promis de la
sauvegarder. »

As-Sakhawi dit dans Ibtihaj bi Adhkar Al-Musafir wa Al-Hajj (p. 17) :

« Je n'ai rencontré aucun hadith concernant cela. »


Puis notre shaykh dit :

6. « Tout acte d'adoration dont le mode d'exécution vient seulement d’un hadith faible
ou inventé. »

Je dis : Il a aussi dit dans Hajja Nabi (p. 102) en comptant les différents aspects de la bid'
a:

« Il n'est pas permis de dépendre d’un hadith faible ou de l’attribuer au prophète (Prières et
bénédictions d’Allah sur lui) et à notre avis il n'est pas permis d'agir sur un tel hadith. C'est
l'avis d'un groupe des savants comme ibn Taymiya et d'autres …

Quant au hadith inventé ou qui n'a aucune base alors ce fait n'était connu par aucuns des
juristes et c’est pourquoi ils ont des jugements basés sur eux ! Ceux-ci sont le cœur de la
bid'a et des choses nouvellement inventées. »

Un exemple de ceci est Salat Al-Ragha' ib que l'on prie le premier vendredi de Rajab. As-
Suyuti dit dans Al-Amr bil-Ittiba’ (p. 166) :

« Sachez, qu’Allah vous fasse miséricorde, que glorifier ce jour et cette nuit a été inventé
dans l’islam après le quatrième siècle et le hadith à ce sujet est inventé selon l'accord des
savants. Le contenu de ce hadith concerne l'excellence du jeûne ce jour et la prière pendant
cette nuit et ils l'ont appelé Salat Al-Ragha'ib !

Quant à ce sur quoi sont les savants, est d’interdire la spécification de ce jour pour le jeûne
et interdire la prière pendant la nuit avec cette prière inventée et tout qui contiendrait
l'exaltation de ce jour comme les banquets et ornements, etc, avec le but que ce jour arrive
au même niveau que d'autres jours (normaux). »

[ Référez-vous à : Iqtida As-Sirat Al-Mustaqim (p.283), Al-Fatawa Al-Kubra (1/177), Al-Ba' ith
(p. 39), Tabyin Al-Ajab (p.47), Al-Madhkal (1/293), Masajila Ilmiya d'ibn Salah et Al-Izz ibn
Abd As-Salam. Référez-vous aussi à Al-Mawdu' at (2/124) et Al-La'
i Al-Masnu'
a (2/57).]

Puis notre shaykh a dit :

7. « Excéder dans l’adoration. »


Je dis : Allah blâme les mécréants pour leur extrémisme dans leur religion en disant : « Ô
gens du Livre (Chrétiens), n’exagérez pas dans votre religion, et ne dites d’Allah que
la vérité. » [An-Nisa : 171]

Le messager d'Allah (Prières et bénédictions d’Allah sur lui) a averti contre cela en disant :

« Je vous mets en garde contre l'extrémisme dans la religion, en effet ceux qui sont venus
avant que vous n'
ont été détruits qu’en raison de leur extrémisme dans la religion. »

[Rapporté par An-Nasa'i (5/268), ibn Maja (n°3029), Ahmad (1/215, 347) avec un isnad
sahih.]

Shaykh Al-Islam ibn Taymiya dit dans Iqtida Sirat Al-Mustaqim (1/72) :

« Exagérer en ce qui concerne les prophètes et les pieux est arrivé parmi quelques groupes
de fidèles et soufis, au point que beaucoup d'entre eux ont mélangé cela avec la croyance
en l’incarnation et ittihad qui a fini par être plus vil que la parole des chrétiens ou parfois
semblable ou parfois un peu moins que cela. »

Tous cela tombe sous la signification d’excéder dans l'adoration.

La signification d'excès (ghulu) est de transgresser les limites appropriées. Parmi les
exemples de cet excès est ce que certaines personnes disent dans l'éloge du prophète
(Prières et bénédictions d’Allah sur lui) :

« Certes c’est toi qui accorde le plaisir et le mal de ce monde

Parmi ta connaissance est la connaissance des Tables Préservées et de la Plume »

Peut-il y avoir un excès plus extrême que cela ?!

L’imam As-Shatibi a dit dans Al-Muwafaqat (2/242) :

« Dans les limites de temps mises par le Législateur pour les actes d'adoration, obligatoires
et recommandés, à certains temps connus pour des raisons apparentes ou non, résident
assez pour amener la certitude que la raison derrière la législation est de tenir les actions
continues et constantes.

Il est dit concernant la Parole d'Allah : « Mais ils ne l’observèrent pas comme il se
devait. » [Al-Hadid : 27] qu'en effet leur manque d’observation de cela réside en son
abandon après l’avoir commencé et pratiqué (un court moment.)

A ce stade nous pouvons tirer un jugement pour ce que les soufis font en ce qui concerne
l'exécution de rituels et dhikr (wird) à certains moments. »

Je dis : A ce point, il serait bon de mentionner le livre publié par Al-Luknawi Abû Al-
Hasanat, Iqama Al-Hujja ala Anna Al-Ikthar min Ad- Ta' bud Laysa bi Bida' a. Il déclare bon
ce qui a été rapporté de certains savants et imams en ce qui concerne l’exercice à l'extrême
dans l'adoration, comme rester debout la nuit entière pour prier, ou réciter tout le Qur'an en
une raka' a, ou faire 1000 raka'
at !

L’énorme majorité de ces narrations est rapportée par des chaînes desquelles on ne peut
dépendre ! Ces citations sont-elles des actions légiférées par la Shari'a ou des innovations
nouvellement inventées ?!

Je dis : Il n'y a aucun doute dans les yeux de celui qui comprend la signification de la Sunna
et la signification correcte de la bid'
a et dont le cœur a orné pour lui le suivi continu de la
Sunna et a enlaidi le suivi de la bid'a, que ces voies, manières et dépassement des limites
sont en opposition avec la Sunna du prophète (Prières et bénédictions d’Allah sur lui), et
tombent en fait dans ce qu'on a interdit - excéder dans la religion et l'innovation méprisable.

L’imam Adh-Dhahabi dit dans son livre étonnant Siyar Al-A'lam Nubala (3/84-86) après la
mention de la parole du prophète (Prières et bénédictions d’Allah sur lui) à ‘Abdullah ibn
‘Amru, « … récite le Qur'
an en sept jours et ne va pas au-delà de cela. » [Rapporté par
Muslim]

« Il est authentiquement rapporté du messager d'Allah (Prières et bénédictions d’Allah sur


lui) que cela a été réduit à 3 nuits et il a interdit de réciter le Qur'an en moins que cela.

[Rapporté par Abû Dawud (n°1394), At-Tirmidhi (n°2950), ibn Maja (n° 1347), Al-Baghawi
(4/498) d’après ‘Abdullah ibn ‘Amru que le prophète (Prières et bénédictions d’Allah sur lui)
a dit : « la personne qui récite le Qur'
an en moins de trois (nuits) ne l'
a pas compris. »]

Ceci à un moment où tout le Qur’an n’était pas révélé, ensuite après cette parole du
prophète (Prières et bénédictions d’Allah sur lui) le reste du Qur'an a été révélé. Le dernier
niveau de l’interdiction est qu'il est répréhensible de réciter tout le Qur'an en moins de trois
nuits. Il n'y a aucune compréhension ou contemplation de la part de celui qui le récite en
moins de trois nuits. S'il était lu et récité en une semaine et ceci constamment, cela serait
une action excellente et la religion serait facile.

Par Allah la récitation d’un septième du Qur'an pendant At-Tahajjud, avec la préservation
des prières surérogatoires prescrites et la prière de Duha et la prière de salutation de la
mosquée, avec la préservation des rappels authentiquement rapportés, des invocations au
sommeil, au réveil, après les prières prescrites et à la rupture du jeûne, avec l'étude de la
science bénéfique et en se consacrant à cela sincèrement pour Allah, la recommandation du
bien et l’interdiction du mal, la guidée des ignorants et leur enseignement, la réprimande au
pécheur et les choses semblables, avec l'exécution des actions obligatoires et l’éloignement
des péchés principaux, la constance dans l’invocation et la recherche du pardon et de la
miséricorde, le respect des liens de parenté, l’humilité et la sincérité dans tout de ce qui a
été mentionné – certes il y a en tout cela une grande occupation. C'est la position des Gens
de la Droite et des Pieux Awliya d'Allah, dans tout ce qui a été mentionné.

Donc quand le serviteur s’occupe à essayer de finir tout le Qur'an en une nuit, il s'est
opposé à la Religion Droite et devient incapable de faire beaucoup de ce que nous avons
mentionné et il n'a pas médité ce qu'il a récité.

Voici le maître, le serviteur, le Compagnon qui disait alors qu’il avait vieilli : « Malheur à moi,
si seulement j'avais accepté l’autorisation donnée par le messager d'Allah (Prières et
bénédictions d’Allah sur lui) »

[ Comme rapporté par Al-Bukhari]

Cela parce qu'il lui a été dit par le prophète (Prières et bénédictions d’Allah sur lui)
concernant le jeûne surérogatoire, il continuait à réduire (le temps entre les jeûnes) au point
qu'il a dit : « Jeûne un jour et romps ton jeûne un jour, c'
est le jeûne de mon frère Dawud. »

[ Même hadith que ci-dessus]

Et il (Prières et bénédictions d’Allah sur lui) ordonné de dormir une partie de la nuit en
disant : « mais je prie la nuit et je dors, je jeûne et je romps le jeûne, j'
épouse les femmes et
je mange de la viande, donc celui qui se détourne de ma Sunna n' est pas de moi. »

[Rapporté par Al-Bukhari et Muslim].

Qu’Allah nous inspire, ainsi qu’à vous, de suivre la meilleur des voies et de nous écarter des
désirs et de l’opposition (à la Sunna). »

Puis notre shaykh a dit :

8. « Tout acte d'adoration que la Shari'a a généralisé, mais pour lequel les gens ont
mis quelques restrictions comme un lieu spécifique, un temps, une description ou un
nombre. »

Je dis :L’imam Abu Shama a dit dans Al-Ba'


ith (p. 165) :
« Il n'est pas permis de spécifier un acte d'adoration à un temps qui n'a pas été spécifié par
la Shari'a, plutôt tous les actes pieux sont applicables à tout moment, il n'y a aucun temps
spécifique qui soit meilleur qu'un autre à l'exception de ce que la Shari'a a déclaré être
ainsi, comme le jeûne le jour de ' Arafat et ‘Ashura, la prière dans la profondeur de la nuit et
l'accomplissement d’une ‘Umra pendant le mois de Ramadhan.

Et Parmi les lieux que la Shari'a a déclaré meilleur pour exécuter les actes d'adoration sont
les 10 jours de Dhul-Hijja, Laylatul Qadr qui est meilleure que mille mois …

En résumé : Ce n'est pas au serviteur de spécifier, plutôt que c'est au législateur (Prières et
bénédictions d’Allah sur lui) et c'est la description de l'adoration du messager d'Allah
(Prières et bénédictions d’Allah sur lui). »

[ Référez-vous à Iqtida (pg. 308-309)]

Et les savants, morts et vivants, ont établi ce principe : « Ce que le législateur (Prières et
bénédictions d’Allah sur lui) a généralisé doit être appliqué de sa façon générale et il n'est
pas permis de le restreindre ou de le limiter. »

[ Al-Ikhtiyarat Al-‘Ilmiya Li Shaykh Al-Islam ibn Taymiya (p. 73) d'Al-Ba'li]

Je dis : Ibn Al-Qayim dit dans Igatha Al-Lufhan (p. 371) :

« …Parmi ceci est que la Sunna a déclaré répréhensible la spécification de Rajab et du


Jumu' a pour le jeûne, afin que cela ne puisse pas être pris comme moyen d'innovation dans
la religion par la voie de la spécification d'un temps que la Shari'a n'a pas spécifié pour
l'adoration. »

Notre shaykh a dit dans Hajja An-Nabi (Prières et bénédictions d’Allah sur lui) (p. 103) :

9. « Les Habitudes et les superstitions qui n' ont aucune preuve dans le Shari'a et
dont aucun intellect ne témoigne, même si quelques ignares les appliquent, en en
faisant une partie de leur loi légiférée et même si certaines personnes présentent qui
les aident en ceci, prétendent la science. »

Je dis : Les exemples de ceci sont trop nombreux pour pouvoir être énumérés, cela dépeint
la condition de beaucoup d’enfants de cette époque qui suivent leurs désirs et la voie des
Khalaf. C’est pourquoi : « Il n'est pas permis de quitter la voie des Salaf, car elle est la
meilleure la plus complète de voies. »
[ Ikhtiyarat Al-Ilmiya'(p. 54) d'ibn Taymiya].

Il est nécessaire de s’éloigner de ceux qui s'opposent aux Salaf, car ils sont les plus égarés
et les plus ignorants.

Article tiré du site troid.org

Source : Tiré du livre '


Ilm Usul Al-Bid'
a'de Shaykh Ali Hasan (pp. 75-90, Chapitre 2 : Kayfa
Na'
rifu Al-Bid'a)]

Traduit par Abû Rumaysa

Traduit en français par les salafis de l’Est

Cet article provient de Salafi de l'est


http://www.salafs.com

L'adresse de cet article est :


http://www.salafs.com/article.php?storyid=151

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