Вы находитесь на странице: 1из 18

La méthodologie

La méthodologie
La méthodologie aide à atteindre un but fixé. Elle permet d’éviter d’être débordé,
de perdre du temps, d’être trop stressé, d’être démotivé, etc.

« Ce n’est pas assez d’avoir l’esprit bon, mais le principal est de l’appliquer
bien. »
Descartes, « Le Discours de la
méthode »

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. »


Rabelais
Il faut savoir partager son savoir, l’utiliser, l’enseigner  rester humain

Définitions
Méthode La méthode désigne l’ensemble des démarches et moyens
raisonnés que suit l’esprit humain pour découvrir et démontrer un
fait scientifique ou alors simplement pour atteindre un but fixé
préalablement.
S’interroger sur la méthode, c’est s’interroger sur la « voie »
suivie.

Méthodologie La méthodologie est l’étude des méthodes scientifiques et/ou


techniques.

La recherche
La recherche ne peut être une simple compilation d’informations ni une synthèse
de l’existant. Elle doit apporter « du nouveau », un surplus de connaissances.

La conduite d’un projet de recherche

Un projet doit s’inscrire dans un cadre précis qu’il est nécessaire de définir avant
même de commencer les recherches.

Le travail doit être découpé de manière schématique en 4 grandes phases :


- La phase préparatoire ou d’investigation
Objectif : établir la bibliographie générale et spécialisée du
domaine.
- La phase d’analyse qui consiste à décortiquer les sources, les postulats
et le contenu des études élaborées auparavant.
Objectif : établir un plan détaillé pour la recherche envisagée.
- La phase de documentation ou de tri qui consiste à trier et organiser
les données
Objectif : constituer des fiches (bibliographiques, citationnelles et
thématiques) démonstratives.
- La phase de rédaction

1 Décembre 2008
Objectif : rédiger des paragraphes et des sections en suivant la
logique démonstrative.

Ces différentes phases sont indispensables à la réussite de la recherche mais


elles peuvent être interverties.
1ère partie : Se fixer des objectifs
Objectifs et motivation

Celui qui possède un « pourquoi » qui tient lieu de but, peut vivre avec n’importe
quel « comment »
Nietzsche

C’est l’objectif qui est important. Quand on sait pourquoi on fait quelque chose,
on y arrive. Il faut trouver de la motivation pour arriver à l’objectif qu’on nous a
donné.

Le concept de motivation regroupe l’ensemble des facteurs (des plus biologiques


au plus sociaux) qui déclenchent les comportements de l’individu.

La motivation est source d’attention sur un objet, un événement, une situation ou


certains de leurs aspects, une tâche.
La motivation est source d’énergie pour mener une tâche à son terme.

Savoir où l’on veut aller et par quel(s) moyen(s)

Se fixer des objectifs, c’est se donner un sens et du sens.

Le but (objectif) est souvent fixé mais pas la façon d’y arriver.

Dans une entreprise, les objectifs sont fixés par la hiérarchie ou les actionnaires,
ils sont rarement négociables. Par contre, les moyens et la façon dont nous allons
les atteindre sont plus dans notre zone de contrôle. Nos actions seront plus
harmonieuses et plus justes parce que nous en aurons compris le sens.

Toute démarche visant à atteindre un objectif engendre un stress. Il est en


rapport avec ce qui est déjà fait et ce qu’il reste à faire du projet.

Une fois qu’on a défini ce qu’on veut faire et fixé l’échéance du projet, il faut
ensuite étudier les moyens à disposition pour y parvenir. Il faut tenir compte de
l’environnement tant professionnel, social que culturel en contextualisant
l’objectif. Ça permettra d’anticiper les éventuels obstacles et de repérer les
ressources dont nous pourrions avoir besoin.

Dans une entreprise, l’objectif reste une problématique car nous nous plaçons
souvent en « position de survie ». En effet, soumis à une pression constante,
nous nous privilégions souvent l’action à la réflexion. De plus, le traitement de
l’urgence génère une gratification rapide, et donc du plaisir par l’obtention d’un
prompt résultat.

2 Décembre 2008
2ème partie : La gestion du temps
C’est un sujet complexe qui irradie dans toutes les disciplines : de la
méthodologie à la diététique, de la psychologie à la spiritualité.

Les 3 composantes de la gestion du temps

Définition Composante
Organisation
Réaliser un ensemble de tâches… (économie d’énergie par une meilleure
« gestion » de la tâche)
Mesure du temps
… dans des contraintes de temps…
(durée + échéance)
Sens de l’action
… pour atteindre un but.
(intérêt et valeur ajoutée de la tâche)

Ainsi nos conceptions de la gestion du temps induisent 3 styles combinatoires de


comportements.

- Centration sur la tâche : l’effort porte sur le contenu du travail et son


organisation.
- Centration sur la contrainte : l’effort porte sur la maîtrise des durées et des
échéances.
- Centration sur le but : l’effort porte sur la finalité du travail.

Chaque personne privilégie un axe de progrès selon sa personnalité. Les


techniques de gestions du temps doivent intégrer les 3 composantes pour être
complètes. Il ne s’agit pas ici de s’acharner sur le maillon faible, mais de gérer
harmonieusement les déséquilibres.

Afin de mieux cerner sa situation de départ, il convient de se poser les questions


suivantes :
- Quel est mon style de gestion du temps et sur quoi est-ce que je centre
mon efficacité ?
- Dans quelle proportion est-ce que je centre ces trois composantes ?
- Dans quelle mesure la gestion des buts est-elle articulée à mes besoins
profonds ?

L’importance de la motivation

Après avoir défini le point de départ, il faudra se poser la question de la


motivation, du but visé.

C’est la récompense imaginée qui va déclencher notre envie nous soumettant à


un nouveau besoin, autrement dit un « manque nouveau ».

Le processus de motivation obéit aux étapes suivantes :


- Un besoin ou un manque,
- qui déclenche un désir,
- traduit en but,
- avec dépense d’énergie dans l’action pour l’atteindre,
- comparaison permanente avec un indicateur de réussite,

3 Décembre 2008
- satisfaction d’aboutir et plaisir du succès,
- capitalisation de la confiance en soi pour renouveler d’autres
expériences gratifiantes.

A quel moment le temps nous stress-t-il ?

Le temps nous stress lorsque l’un des 3 est trop dominant. Les mots clés sont ici
définition de ses priorités et conscience des buts visés. Le dévouement à une
cause est dangereux s’il ne tient pas compte des aspirations et du potentiel de
développement de chacun, source d’énergie et de progrès.

Passé un certain stade, la gestion du temps n’est plus affaire individuelle mais
collective. Si chacun est prêt à fournir sa part du travail, à optimiser ses
compétences, nul doute que bien des améliorations se profileront à l’horizon.

Les 3 usages du temps

L’un des bénéfices que procure la gestion du temps est la prise de conscience de
volume considérable de temps dont vous disposez pour vous rapprocher de ce
que vous souhaitez profondément. Votre efficacité est redoutable lorsque vous
êtes au centre de vos envies et de vos besoins ; votre paresse est insondable
quant vous en êtes si loin.

Le gaspillage
Le temps passé à réaliser un travail demandé, que vous aimez faire, mais inutile
et peu important est un gâchis d’énergie. Pour être efficace, il s’agirait de
regarder les choses en face et de réorienter le plaisir dans le sens de l’important.

Le sacrifice

4 Décembre 2008
Lorsque vous consacrez une partie de votre temps à réaliser des tâches
demandées, importantes, mais que vous n’aimez pas faire, c’est le sens du
devoir et le respect des contraintes qui vous anime.

L’électron libre
Lorsque votre emploi de temps est garni de ce que vous aimez faire, que vous
tenez pour essentiel mais qui ne vous est pas demandé, vous êtes l’électron
libre.

Comment identifier ses priorités ?

L’une des failles les plus importantes de la gestion du temps consiste à se


précipiter dans l’action.

Tout noter
Au quotidien, quand on ne note pas, on encombre sa tête d’un parasitage
permanent. Cette rumination fatigue sans garantie de succès.

Numéroter les priorités


Numéroter les tâches les plus importantes que vous devez faire jusqu’à 4. Si vous
respectez l’ordre, vous éviterez de vous disperser et si vous ne le respectez pas,
vous vous demanderez pourquoi.

Noter la durée des tâches et surveiller le cadran


Ça enseigne à se méfier de soi. Le but est de devenir meilleur appréciateur de la
durée des tâches et d’aiguiser ainsi votre sens du métronome.

Catégoriser les tâches grâce aux notions d’urgence et d’importance (UI)


Ça vient du général Eisenhower.

Les 4 types de tâches :


- UI Les tâches urgentes et importantes
- uI Les tâches peu urgentes et importantes
- Ui Les tâches urgentes mais peu importantes
- ui Les tâches ni urgentes ni importantes

Ces 2 critères se complètent car ils ne portent pas sur le même aspect. Pourtant,
l’analyse des manières de travailler de chacun montre qu’ils sont
inconsciemment utilisés de manière dissociée : parfois une tâche est urgente,
parfois elle est importante.

Clarification des notions


Notion Caractéristiques
- Définit ce qui passe avant.
Ordonnancem
Priorité - Suppose un choix.
ent
- Combinaison des critères UI.
- Que se passera-t-il si ça ne se faisait pas ?
Importance Valeur ajoutée - Est définie par la politique de l’entreprise.
- Est rattachée à ma définition de fonction.

5 Décembre 2008
- Intègre la notion de temps avec échéance qui se
rapproche en fonction d’une date butoir.
- Connotée à la sécurité physique et morale.
Urgence Temps
- Est conditionnée par la charge de travail et la
disponibilité des ressources humaines et
techniques.

La gestion du temps exige de la rigueur et de la souplesse.

6 Décembre 2008
3ème partie : La lecture et le traitement des dossiers
Tous les textes et documents ne seront pas lus de la même manière : tantôt on
fera une lecture intégrale, tantôt une lecture sélective.

Dans la majorité des cas, on ne pourra pas se contenter d’une seule lecture. Il
faudra procéder en 3 temps : d’abord une phase de repérage, puis une phase
d’approfondissement, enfin une phase de vérification. A chacune de ces
phases correspond un type de lecture différent.

Les techniques de lecture

La lecture intégrale
- Lorsqu’on lit tout le texte
- Même qu’on lit tout, il faut lire de façon flexible : plus rapidement
quand on connaît et plus lentement quand c’est plus complexe.

La lecture sélective
- 2 techniques
- Repérage - s’attaquer d’abord à faire une lecture par mots-clés.
- possible que si on sait ce qu’on recherche
- on ne lit intégralement que les passages où les mots-clés
apparaissent

- Ecrémage- moins sélective


- à mi-chemin entre lecture intégrale et repérage
- pour que ça soit efficace, il faut repérer l’idée principale
- on lit intégralement tout ce qui s’y attache et on passe le
reste

Les étapes de la lecture et du traitement des dossiers

Repérer
- On traite toujours un rapport avec un objectif précis : rédiger une
synthèse, un rapport, une analyse.
- Analyse et synthèse : on cherche la problématique et
on rassemble toutes les données qui la concernent.
- Rapport : apporter une aide à la décision en répondant à une
question donnée.

Approfondir
- Au terme du repérage, le statut des documents est établi. La densité
des passages soulignés permet de hiérarchiser les contenus du dossier.

Vérifier
- Une fois le plan de la note ou du rapport conçu, il importe de
s’assurer que, dans la masse de documents traités, aucun élément
important n’a été oublié.

7 Décembre 2008
4ème partie : La préparation aux examens
Dresser un planning provisoire
3 questions à se poser :
- Quelle matière étudier ?
- Ne pas se disperser. S’attarder sur ce qui requiert la compréhension
du sujet.
- Diviser la matière (par chapitre par exemple)
- Combien de temps consacrer à une matière ?
- Le degré de difficulté de chaque matière requiert un temps
correspondant.
- Le degré de motivation va influencer l’efficacité.
- Poids du résultat lors de l’examen.
- Quand étudier quelle matière ?
- Effectuer le travail le + ardu lorsqu’on est le + en forme et
réserver le plus facile pour la fin de la période d’étude.
- Après 24 heures, 80% des détails sont effacés. Il faut donc
répéter assez fréquemment au début, puis espacer les répétitions par
la suite.
- Se laisser du temps libre pour le rattrapage du retard.

Le planning définitif
L’idéal est de rythmer l’étude des différentes matières sur une semaine et de ne
pas travailler plus d’une heure d’affilée sur un même sujet.

Chronologie des tâches


Commencer par les travaux les plus fatigants et les moins distrayants.

Le travail en équipe
Le travail en équipe aide beaucoup respecter son planning. Comporte 4-5
personnes. Nommer un responsable et suivre le planning. Cela vous évitera les
digressions en tous genres et vous permettra de travailler de manière concentrée
et efficace.

La méthode des 3 tours


Ça ressemble aux 3 étapes d’analyse des dossiers.

- 1er tour
- Simplement lire la matière choisie.
- Lire le document en entier.
-2ème tour
- Souligner les éléments du texte.
- Reformuler la matière.
ème
-3 tour
- La restitution de la matière apprise.
- Apprendre son propre support et le restituer.

Trouver les phases d’un texte


En répondant aux questions :
- Quoi ? - Qui ? - Où ? - Comment ?

8 Décembre 2008
- Par quel moyen ? - Pourquoi ? - Quand ?

9 Décembre 2008
Les 12 étapes de la méthode de lecture active

Ces étapes illustrent que pour bien retenir il faut


- Créer de bonnes conditions d’accueil (se motiver, être curieux, etc.)
- Produire ou reproduire, sélectionner, imager, transformer le message à
assimiler, en un mot « agir » sur lui
- prévoir une activité de renforcement (faire un bilan, etc.)

1 7
FAIRE LE DETERMINER
POINT sur ce l’ordre de
qu’on sait déjà lecture en
du thème affinité avec 2
traité

2 8
DECIDER de ce
SURVOLER les
qu’on connaît
développemen
du thème
ts choisis en 7
traité

3 9
LIRE LE DEBUT REFORMULER
et les infos par
l’environneme mots-clés,
nt prise de notes

4 1
COMPARER ce
LIRE LA FIN et
qu’on a obtenu
l’environneme
par rapport
nt
aux attentes

5 1
ESTIMER ce DECIDER des
qu’on peut lectures
trouver dans le d’approfondiss
texte e-ment

6 1
LIRE la table FAIRE LE
des matières BILAN de
ou les inter- l’appris par
titres rapport au
connu

5ème partie : Question

10 Décembre 2008
Transformer toute connaissance en réponse à une question
Le but du questionnement est de renforcer les pouvoirs fixateurs de l’attention et
« mémorisateurs » de la connaissance. Formuler des questions c’est se fixer les
voies de l’observation, de la vigilance, de la sélection consciente.

Ce questionnement pourra intervenir avant le travail de lecture ou d’analyse pour


préparer la mémorisation et la compréhension. On pourra convertir le texte en
question afin d’en isoler les principaux éléments.

Les 7 questions classiques


- Avec le « quoi » on déterminera l’objet, le but.
- Avec le « qui » nous entrerons en relation avec les autres, les choses, les
faits.
- Le « où » fixe l’origine des choses et des faits.
- « Par quels moyens » nous met en demeure de trouver les ressources, les
voies pour agir. (
- Le « pourquoi » est l’allié fidèle de l’homme réfléchi.
- Le « comment » nous pousse à une réflexion sur le milieu, les conditions,
les circonstances.
- Le « quand » est le signe du temps qui passe.

La conversion d’un texte en questions


Avant de se plonger dans un texte, il est bon d’évaluer son contexte de parution
afin de faciliter sa compréhension, s’intéresser à son origine ou sa provenance,
au motif et au but de sa parution.

Pour faciliter la compréhension, on peut chercher les questions auxquelles


l’auteur a voulu répondre en écrivant.

6ème partie : la mémorisation


Les procédés mnémotechniques

Les procédés mnémotechniques sont des ensembles de liaisons destinées à


facilité la rétention. Leur efficacité repose sur l’utilisation personnelle.

Quels sont les principaux procédés mnémotechniques ?

3 catégories
- Les codes
- le code imagé Il consiste à transformer en images des
informations que l’on veut apprendre. Pour
mieux retenir, il faut détecter les mots-clés
puis les transformer en images.
(Caractéristiques des images : dynamiques,
grandes, personnelles, colorées, frappantes,
etc.)

11 Décembre 2008
- le code chiffre-consonne Il consiste a remplacé un chiffre par
une consonne pour pouvoir coder des
nombres avec des mots. Le principe est de
substituer les consonnes aux chiffres et
d’ajouter des voyelles pour former un mot
significatif.

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Ce De Ne Me Re Le Je Gue Fe
Be
Se Te Gne Lle Ge Que Phe
Pe
Ze Che Ke Ve
Sche

Pour faciliter la retenue de cet alphabet : Connaître !


- « t » qui vaut 1, possède 1 jambe Il y aura un code durant
- « n » qui vaut 2, possède 2 jambes l’exa.
- « m » qui vaut 3, possèdes 3 jambes
- « r » qui vaut 4, ressemble à un 4 retourné (Chaque chiffre donne la
(ou penser qu’une voiture a 4 Roues) première lettre d’un
- « l » qui vaut 5, est à rapprocher de « L » qui vaut 50 en chiffres romains
- « j » qui vaut 6, en manuscrit ressemble un peu à un 6
- « k » qui vaut 7, penser à K7 (cassette)
- « f » qui vaut 8, en manuscrit rappelle assez un 8
- « p » qui vaut 9, ressemble à un 9 retourné
- « s » qui vaut 0, est composé de deux demi-0 (demi-zéros)

- Les indices de récupération De nombreux indices peuvent être utilisés et


tout consiste et tout consiste à choisir l’indice
le plus évocateur pour soi et approprié à la
situation : un objet, une chanson, une image,
une caractéristique, un mot, un parfum, une
couleur, une habitude, un lieu.

- Les plans de récupération Utilisés si le nombre d’informations à


mémoriser est important.
- le plan ordinal Objectif : récupérer l’information dans l’ordre.
La méthode des lieux consiste à coder en
images les informations à apprendre et à les
placer mentalement dans lieux selon un
itinéraire connu.
Le langage : il s’agit des procédés du mot-clé,
de la phrase-clé ou de l’histoire-clé. Le
procédé du mot-clé consiste à former un mot
qui contient les initiales ou les premières
syllabes des informations (mots) à apprendre
dans l’ordre. (Ex. : Mais où est donc Ornicar ?)
Le plan basé sur un code
- le plan logique La catégorisation consiste à faire des classes
d’éléments en fonction d’un ou plusieurs
traits communs.

12 Décembre 2008
7ème partie : Les cartes heuristiques ou Mind maps
Qu’est-ce que la carte heuristique ?
« La carte heuristique représente une hiérarchie temporaire et arbitraire de liens
entre les données, suivant une architecture arborescente, dont l’objectif est de
structurer et/ou de faire émerger de l’information. »

Pourquoi est-ce efficace ?


La carte nous invite à l’utilisation de certaines de nos ressources délaissées. Les
ressources mises en avant par le Mind map vont nous permettre de résoudre des
problèmes nouveaux et appréhender un environnement complexe. Ces
ressources sont considérées comme des fonctionnalités de l’hémisphère droit de
notre cerveau. Il s’agit entre autres de l’imagination, la créativité, la vision
globale, l’analogie, la spatialisation de l’information. Cependant, la carte ne peut
pas être réduite é cette exclusivité car elle fonctionne également avec du
langage, de l’ordre, du rationnel, de la logique… Autant de fonctionnalités gérées
par l’hémisphère gauche. C’est l’un des rares outils qui combinent l’utilisation
des 2 hémisphères en parfaite synergie.

Quels en sont les utilisations ?


Au début, c’est plutôt pour les activités récurrentes. La carte est un outil qui
optimise une compétence. Une fois assimilée, la carte induit une écoute active,
un questionnement pertinent et une reformulation structurée et aidante pour les
parties en présence.

Quels bénéfices peut-on en tirer ?


Elle procure des sensations et des sentiments chez son utilisateur :
- Une plus grande confiance en soi
- Une autonomie en matière de réflexion
- Une aisance nouvelle avec sa mémoire
- L’appétit d’apprendre
- La sérénité dans des situations complexes
- Le plaisir d’utiliser de nouvelles ressources
- Un sentiment de maîtrise avec son savoir

A quels obstacles peut-on être confronté ?


- Résistance au changement
- Méfiance face à des dessins et moyens simples
- Peur d’être mal pris (non-professionnel)
- Peur de dessiner (je ne sais pas dessiner)
- Augmentation des heures de travail  non-plaisir
- Est-ce une mode ?  ça passera ?

De quel matériel a-t-on besoin ? Comment procède-t-on ?

- Feuille A4 au format paysage et non-quadrillée

13 Décembre 2008
- Thème au centre de la feuille en 3 couleurs et 5cm sur 5
- Attention : les branches doivent être de la même longueur
- Jamais de règle
- Jamais de phrase
- Le trait doit s’arrêter à la fin du mot, du dessin

8ème partie : Analyse de l’information


Objectifs
- Savoir quelle démarche utiliser pour interpréter des données chiffrées
- Savoir apprécier la portée et la limite des données chiffrées
- Développer sa capacité d’analyse et son esprit critique

8 bonnes raisons de s’intéresser à ce module :


- Décrire ou… déchiffrer ?
Les chiffres sont de puissants descripteurs de notre réalité et ils sont
abondamment utilisés.
- Les chiffres en blouse blanche
Les chiffres sont comme les blouses blanches des médecins : ils
constituent un argument d’autorité.
- Nous ne voudrions pas vous ennuyer avec des chiffres…
Cette idée est entretenue par le souci de ne pas ennuyer le lecteur
avec des considérations techniques sur la validité des chiffres avancés.
Les chiffres sont comme les gens. Si on les tortures assez, on peut leur
faire dire n’importe quoi.
- Modélisation : la simplicité trompeuse
Les processus étudiés sont tellement complexes qu’ils comportent une
part de variations dues au hasard. Ces modèles ne sont pas le reflet
exact de la réalité. Mais nous les acceptons comme vrais.
Ainsi, les chiffres avancés par les offices de statistiques peuvent être
surexploités et simplifiés à outrance dans les titres, les graphiques
peuvent offrir une présentation biaisée.
- Eux aussi ils trompent…
On pourrait constater quotidiennement diverses formes du mauvais
usage des chiffres : confusions involontaires, manipulations délibérées,
etc.
Si les chiffres ne mentent pas, il arrive que les menteurs chiffrent.
- L’âge du capitaine
Parfois même, des statistiques honnêtes peuvent induire en erreur, car
celui qui les reçoit n’est pas capable de les interpréter correctement.
Nous croyons tout ce que l’on nous rapporte, parce que nous n’avons
pas la culture des chiffres.
Rien n’est aussi trompeur que les faits, si ce n’est les chiffres.
- Et vous ?
- Esprit critique !
Il s’agit de donner du sens aux statistiques, aux chiffres.

Quelle démarche pour interpréter des chiffres ? (il faut en savoir 4


pour l’examen et connaître leur sens)

- Crédibilité
Vérifier que l’information est crédible, que les chiffres présentés ne
comportent pas d’aberration.

14 Décembre 2008
- Clarté
Le chiffre est-il présenté de manière compréhensible ? L’énoncé a-t-il
une signification précise ?
- Validité
Peut-on raisonnablement mesurer ce que le chiffre mesure ?

- Fiabilité
L’ordre de grandeur est-il adéquat ? Peut-on croire ce chiffre ? Est-il
trop/trop peu précis ?
- Contextualisation
Pouvez-vous rapporter ce chiffre à un ordre de grandeur qui a un sens
pour vous ? Ce chiffre a-t-il un contexte ?
- Sens
Il reste encore une question à se poser : même si les chiffres sont
entièrement justes, qu’ils sont honnêtement présentés et bien définis,
ont-ils un sens ?

Chiffres à examiner

Il risque d’y avoir des phrases comme celles des pages 22(verso) à 24(recto) à
l’examen et on devra les commenter.

9ème partie : Prises de notes


La prise de notes compilatoire
C’est un processus linéaire. Elle est une succession de mots, de phrases. Elle est
très personnelle. Elle consiste en une personnalisation du message d’origine. Elle
peut utiliser des codes comme la sténographie ou le speed writing.

Elle est efficace (ou non), désordonnée et rend la relecture difficile.

La prise de notes fonctionnelle


La page est divisée en 3 ou 4 parties. La partie centrale comporte l’objet et les
côtés sont réservés aux complètements d’informations. La partie du bas est
utilisée lors de la relecture.

Elle permet une meilleure concentration lors de l’écoute. Pour l’utiliser, il faut
être familiarisé avec le sujet. Elle présente l’avantage de permettre le tri
simultané et invite à compléter les notes sur la même feuille lors de la relecture,
sauvegardant ainsi une vision globale de l’information.

La prise de notes par phrases-formules


Il faut des phrases courtes et claires qui sont faciles à mémoriser. Elles sont
commandées par la volonté de retenir le message dans ses grandes lignes. Elle
suscite de longs moments d’analyse. Les reformulations sont personnelle ou une
détection à la source.

Elle fait disparaître la structure pour ne garder que les idées et non leur
enchainement. Il faut une prise de recule par rapport au message pour cette
méthode de prise de notes. Il faut simultanément mobiliser son écoute, son esprit
d’analyse et de synthèse, c’est une gymnastique de l’esprit.

15 Décembre 2008
La prise de notes arborescente (ou Mind Map)
Elle s’élabore au centre de la page. C’est une association d’idées (mots-clés ou
morceaux de phrases). Elle donne une vision globale permanente. Elle suscite
des activités mentales telles que la réflexion, la mémoire, l’organisation et la
créativité. Elle offre une rapidité de construction pour suivre le rythme et le
schéma de la pensée qui est plutôt associative. Elle a un aspect différent des
autres schémas, elle facilite la mémorisation et permet d’établir des nouvelles
associations.

La prise de notes systémique


Elle ressemble à un organigramme, s’appuie sur la logique. Il s’agit de décrire un
circuit de la pensée. Elle est souvent le fruit d’une autre prise de notes
intermédiaire. La création est lente et difficile mais garantit une meilleure
rétention. C’est également une prise de recul qui participe à la maturation
intellectuelle.

10ème partie : Méthodologie de la recherche


Comment débuter une recherche ?
Vous devez commencer par l’établissement des objectifs de recherche. Mais ces
objectifs ne vous tomberont pas du ciel, et ils ne seront bons non plus si vous
vous demandez simplement et naïvement : « Qu’est-ce que je pourrais bien
chercher ? »

Vous devez vous assurer que :


- vous avez bien cerné et compris le sujet
- vous connaissez son ampleur
- prenez en compte son contexte
- trouvez un angle qui corresponde à votre questionnement
- saurez organiser et exploiter les informations recueillies autour des points
forts.

Vous cherchez à comprendre et préciser votre sujet


- Délimitez d’abord le contexte général
- Les domaines disciplinaires
- Les thèmes concernés
- Les auteurs de référence
- La zone géographique

Vous cherchez à définir une problématique


- Formulez la/les question(s)
- Elle permet de poser une/des hypothèse(s) et de dessiner les étapes du
travail. Dans tous les cas, vous devez déterminer vous-même votre point
de vue et le défendre.
- Approfondissez vos informations pour vérifier vos hypothèses et les
vérifier.
- Prenez en note les informations avec les références précises pour les
citations.
- Hiérarchisez et classez ces informations

16 Décembre 2008
Dictionnaires et Encyclopédies
Types de dictionnaires
- Généraux
- Spécialisés
- Historiques
Encyclopédie
Dictionnaires et encyclopédies sur internet
Documentation personnelle

Etapes de recherche sur Internet

Préparation
On doit commencer par bien
connaitre ce que l’ont veut
atteindre.

Recherche
Fort de ces connaissances, on est
alors en mesure de choisir l’outil de
recherche approprié à la cible visée.

Analyse
Par la suite, il faut réussir à bien
utiliser cet outil pour « taper dans le
mille ».

Diffusion
Une fois la cible atteinte, il ne reste
qu’à faire connaître son « bon
coup »… en restant honnête comme
tout sportif qui se respecte !

White papers
Les white papers sont des articles écrits par des spécialistes pour expliquer des
notions ou principes liés à une discipline, pour décrire le fonctionnement et les
avantages d’un produit ou d’une méthode complexe, etc.

Les white papers ont plusieurs avantages. Ils sont :


- gratuits
- relativement courts
- écrits par des auteurs compétents et de manière compréhensive
- centrés autour d’un sujet précis
- Attention : ils ne sont pas toujours neutres, ils peuvent être utilisés pour
vendre !

La nature de la recherche et le choix général des outils

17 Décembre 2008
Questions précises : Robots de recherche
Recherches thématiques : Annuaires de sites ou portails
Ressources dans une discipline Index et Meta-index thématiques
universitaire :
Coordonnées d’institutions et de Répertoires
services :
Etablir une bibliographie : Catalogues et banques de données
Pour débuter une recherche Sites d’orientation
documentaire :

18 Décembre 2008

Вам также может понравиться