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DE GRANDPARIS
PARI(S)
PLUS
(CAPA-CITY)
PETIT
L’INTENSIFICATION
SYNTHÈSE
MVRDV
AVEC ACS ET AAF
4 LE GRAND PARI DE GRANDPARIS 88 SOCIété
4 QUELLE DISTANCE ? 90 QUALITÉ DE VIE
4 Les DEMANDEs sur la recherche 92 CONNECTIONS EXTERIEURES
21 grandeur de Paris 94 SOLIDARITÉ
22 INTELLIGENCE 96 QUALITÉ URBAINES
34 SCEPTISISME 98 LOGEMENT
36 Grandparis est-il réellement ‘Grand’? 100 EQUIPEMENTS culturelles
36 MER 100 MONUMENTS
38 ILE 102 ÉVALUATION
40 NOUVEAU elan COLLECTIF 106 LE Programme de Grandparis
41 POUVOIR parisien 120 LES ConceptS DE Grandparis
42 Grandeur de la ville de l’après kyoto 122 Si nous continuIons de la meme manière ?
44 GRAND 130 Si nous utilisIons tout le programme pour ‘UPDATER’ les zones
46 EXEMPLAIRE défavorisées de Grandparis?
47 ESPACE 136 ET Si NOUS continuIONS AVEC le modèle haussmannien ?
48 CONTREVERSE . ET Si Grandparis devenait la ville la plus compacte AU monde?
48 COMPETITION (LES ZONES LES PLUS PAUVRES DE GRANDPARIS)
49 INTERDEPENDANCE
50 PLUS! 154 LA Capacité dE Grandparis
51 AU-DELA DE L’ÉCOLOGIE 154 Il y a de l’espace !
52 OBJECTIFS 168 L’espace verrouillé
53 PLUS 178 L’espace déverrouillé
54 The city calculator© 190 Une goutte D’EAU DANS LA MER
55 L’OUTIL 198 Les projets dE Grandparis
56 INTERACTIve 200 PROJECTS
57 objectifs 200 PAYSAGES
57 ce qu’il peut faire? 202 GP FOREST
58 3d matrix 208 ENERGIE
58 buts 210 GP WIND PARK
58 FONCTIONs 214 GP SOLAR PARK
59 performances 218 HYDRO SEINE
60 performance de Grandparis 224 INFRASTRUCTURE
61 Paris dans le monde 226 CDG2
62 ÉCONOMIE 230 LA GRANDE GARE DE L’EUROPE
64 TOURISME 236 GP2
66 GOUVERNANCE 242 LES GRANDES TRAVERSES, GP MAIN STREET ET CITÉ
68 SANTÉ SOUSTERRAINE
70 RECHERCHE ET DEVELOPEMENT 246 LES NOUVEAUX GRANDS AXES
72 EMPLOIS 250 LE ‘METRO PROGRAM’
74 INDUSTRIE DE LA CRÉATION 224 PROGRAMME BATI
74 PROSPERITÉ 262 HAUSSMANN SOLIDAIRE
268 LES ÉCOLES SUSPENDUES
76 ÉCOLOGIE 274 LES NOUVEAUX GRANDS ENSEMBLES
78 ÉCOLOGIE 280 THE SATURATED SPRAWL
80 POLLUTION 286 SUPER SORBONNE
82 TRANSPORT PUBLIC 294 THE FRAMED PARKS
84 TRANSPORT PRIVÉ 300 SUPERSEINE
84 DENSITÉ
86 ACCESSIBILITÉ AUX ESPACES VERTS 306 QUeL EST LE score?
308 PARISPLUSPETIT
Paris. Capitale nationale ! Capitale européenne ? La consultation du
Grand Pari de l’agglomération parisienne, nous demande d’envisager
cette mise en perspective. Quel est le rôle futur du Grand Paris au-delà
de ces limites propre limites? Quelles sont ces ambitions ? Quelles sont
ces besoins ? Quels sont ses programmes nécessaires, voir urgents
pour y répondre ? Quelles en sont alors ces dimensions physiques ?
Quels peuvent être enfin la spatialisation pour ces projets à venir ?
La Grandeur de Paris
Les Champs Elysees
Les Grands Bouldevards Haussmanniens
La Tour Eiffel,
10 11
Grands Ensembles
12 13
Villes Nouvelles
14 15
les RER, et le TGV,
16 17
La Défense,
18 19
Les Grand Projets de François Mitterand
20 21
INTELLIGENCE
Paris a su inspirer les pensées urbaines visionnaires du XX siècle. Paul
Virilio, Jean Baudrillard…
22 23
Avec Yona Freidmann, Paris Spatial
24 25
26 27
Paul Maymont, Paris sous la Seine
28 29
La tour sans Fin de Jean Nouvel
30 31
Le Corbusier, Plan Voisin
Paris a eu et continue d’avoir une influence importante sur la pensée
de la métropole.
Comment à l’avenir le Grandparis peut-il décider de ces orientations.
Quelle vision peut-il être proposée et développée ?
32 33
Scepticisme
Les conditions de réalisation souvent expérimentales de certaines
innovations ont eu des conséquences désastreuses. Si les Boulevards
par leur qualité d’achèvement sont devenus emblématiques, à
l’inverse, les villes nouvelles et la plupart des grands ensembles ont
initié une vague de scepticisme envers les développements de grande
échelle. La grandeur serait-il devenu un mot tabou?
34 35
Grandparis est-il réellement ‘Grand’?
MER
Si Paris est ‘Grand’, qu’en est-il du Grandparis ? Le développement
urbain de ces dernières décennies a consommé une quantité d’espaces
jamais atteinte, le plus souvent monofonctionnels, une ‘mer’ de
médiocrité.
Le Grand Paris est balkanisé ! L’agglomération parisienne est structurée en entités administratives enchevêtrées. Les
municipalités ont un pouvoir exorbitant, dans un intérêt strictement local. Il manque évidemment une structure
de gouvernance légitime, porteuse d’une politique durable, d’outils de coordination et de moyens d’intervention à
moyen et long terme. Andréï Feraru
36 37
ILE
Cet océan est le fait de développements locaux plus ou moins
indépendants. Iles. Déconnectés, difficile d’accès… elles sont
entretenues par la situation administrative actuelle, qui peut être
qualifiée de balkanesque. Une série de municipalité qui se comporte
comme des individualités, en compétition les unes par rapport aux
autres, enfin confortant l’intérêt de leur électorats respectifs, parfois
en opposition et renforçant les clivages sociaux. Cet état bloque de
toute évidence une approche collective du phénomène métropolitain
parisien. Bloque-t-on toute possibilité de grandeur de ce point de vue
là?
38 39
POUVOIR PARISIEN
Comment devenir plus compétitif pour mieux solliciter les qualités
cosmopolitaines du Grand Paris. De quoi avons-nous besoin pour initier
autour d’un projet un élan collectif qui aide à la construction d’une
perspective ? Au niveau international, national et local. Par des projets
identifiables. Sur des échéances plus ou moins longues de temps
approprié aux situations rencontrées.
40 41
APRES LA CRISE
La consultation coïncide exactement au moment de la reconsidération
en profondeur du système financier globalisé, la crise des crédits.
Si dans l’immédiat, elle réduit le nombre d’investissements, d’une
manière ou d’une autre, elle redéfinira une direction à économie
mondiale dont il faut suivre les immenses conséquences spatiales.
De quel type de société avons-nous besoin après une crise ? Quelles
responsabilités collectives doivent être assumées ? Plus de résilience
et plus de durabilité ? Doit-on renforcer le rôle de l’Etat ? Ce dernier
doit-il alors se faire mission d’investir autant que possible dans
ses territoires. L’efficacité de son action dans l’infrastructure, ses
ressources énergétiques, ses logements dépendent de la précision
d’intervention.
Si l’on veut sauver l’économie, nous ne pouvons pas capituler par
l’inaction. Nous ne pouvons pas demander moins. Peut-être devons
nous demander PLUS !
42 43
Grandeur de la Ville Post-Kyoto
GRAND
A quoi juge-t-on la grandeur d’une ville aujourd’hui?
Pas seulement par la taille, Certaines grandes villes sont en réalités
dramatiques par le trafic, la pollution, la monotonie et la pauvreté
qu’elles génèrent. La grandeur serait donc définit par le rapport
qualitatif qu’il pourrait exister avec sa taille. Certaines qualités comme
la prospérité, la variété, la liberté, l’accessibilité, la spécialité, la
propreté, peuvent être réunies sous la responsabilité. En même temps,
d’autres complémentaires définiraient son ambition comme sa capacité
à être unique, son attractive, jouissive, spectaculaire, exemplaire,
fixant les grandes directions. En terme sociaux, politiques, écologiques,
urbanistiques et architecturaux. Une nouvelle collection de prodiges.
44 45
ESPACE
Il est toujours possible de continuer à accommoder ces désirs selon les
conditions spatiales, économiques, politiques et techniques actuelles.
Quand, où, et comment devons-nous innover? Il est possible de
dépasser l’écart entre les demandes et les ressources ? Et comment un
tel écart pourrait être franchi ?
Il est possible que le rôle majeur des villes futures soit de générer
de l’espace pour cet écart, ce manque qui se profile. Alors le monde
peut continuer de grandir, d’assurer ces réserves comme une réelle
réponse à sa responsabilité. L’espace économisé permet de redéfinir
une condition d’existence pour le paysage. La densité permet une
augmentation de nos capacités. En conséquence, la densité d’une
ville selon la mixité de ses composants fait écho à sa possible mise
en synergie de ces derniers à la fois en termes environnemental,
économique, sociologique, culturel et architectural.
2008
604 km/h
eco footprint
2.15 earths 21,477 Mtoe
980 Gb
living planet index 3.82 billion ha total energy consumption
forest species need
ne of pasture land
EXEMPLAIRE
3.68 billion ha
9.55 billion people
oil reserves s medium scenario
th
ow
gr
millénaire, le monde n’a jamais été aussi dense ? Ces habitants sont de 6.4 billion people 47%
1.2 earths 2.36 billion ha
Topsoil loss desert as % of total land 1.36 billion global ha
built-up land footprint
écologiques diverses, aussi pour sa sécurité, en réponse aux risques 1910 1920 1930 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010 2020 2030 2040 2050 2060 2070 2080 2090 2100
« Le rythme d’artificialisation des sols de la région serait de 15 km2 par an, l’équivalent de deux fois la surface du
bois de Boulogne et majoritairement au dépend de l’espace agricole. Ceci veut dire qu’avec un pourcentage annuel
de 0,12% d’artificialisation des sols, l’agriculture aura cessé d’exister dans deux siècles en Ile-de-France.»
Sabri Bendimérad, Diagnostic des densités du Grand Paris / Un espace de production agricole qui se raréfie
46 47
CONTROVERSE
Une telle transformation est essentiellement basée sur le Traité de
Kyoto qui redéfinit des paradigmes spatiaux les plus efficaces. Mais
reste encore nombre de facteurs limitant cet agenda. La maison et son
jardin, la protection de nos ville qui limite l’ambleur des interventions
et leur moyens de réponse. Pouvons nous trouver une modalité de
développement ad hoc. Pouvons-nous, combiner les intentions susdites
à ces demandes ?
INTERDEPENDANCE
Cette aspiration ne demande pas obligatoirement de résoudre
l’intégralité de l’agenda sur son territoire. En effet, l’agenda écologique
ne doit pas être confondu avec l’autarcie. Il est en effet, plus effectif
de développer certaines spécialités propre à chaque ville. Par là,
on génère des conditions d’échanges, plus de coexistence, plus
d’interdépendance, plus d’équilibre politique.
COMPETITION
Dans ce contexte Post-Kyoto, il apparaît évident d’agir de manière
responsable pour participer à la stabilité du climat et de notre
environnement. Mais dans un temps de compétition globale, la réponse
doit être autrement ambitieuse, si l’on veut devenir ou rester le
leader selon nos possibles. Une comparaison internationale des villes
compétitives sur une base de critères permet de comprendre le profil
d’une ville en particulier et d’en dégager un premier agenda global
pour le projet. « Fabriquer de la ville durable, ce n’est pas tant travailler sur un modèle théorique de ville parfaite, héliotrope,
bioclimatique, corrélés (liés) à des lieux de connectivité, de mixité d’intensité, de mutabilité, des lieux de poésie et
des lieux de plaisir bioclimatique, perméable, à énergie grise nulle, à consommations éradiquées, que de définir des
désirs de transformations. Franck Boutté, Territorialiser l’utopie, utopiser le territoire
48 49
PLUS !
Demander plus répond à la notion selon laquelle la durabilité requiert
une réduction des champs productifs associés à la pollution. Contexte
de réduction des ressources énergétiques, réduction des émissions en
CO2…Tout ceci nous conduit donc impassiblement à une réduction des
fenêtres, réduction des trajets, etcetera
La réduction est omniprésente. Elle intimide sinon réduit les dernières
aspirations pour être compétitif. Ne devons nous pas embrasser
toujours PLUS le monde et ce le PLUS possible. Etre PLUS attractif,
plus diverse, plus ouvert, plus libre, plus collaboratif, plus unique, plus
synergique, plus vert, plus dense, plus spacieux, plus égalitaire.
AU DELA DE L’ECOLOGIE
La ville Post-Kyoto dépasse l’agenda environnemental technique. Il
met en jeu l’économie, l’écologie, la société. Il est pour ces raisons,
responsable (par les comportements qu’il suggère) et ambitieux (dans
la maximalisation de ces performances).
50 51
PLUS structurée
OBJECTIFS PLUS régulée
Nous proposons les objectifs suivant pour le développement du projet
PLUS sécurisée
en réponse à ces multiples agendas esquissés. PLUS stable
ETRE PLUS STABLE PLUS resiliente
PLUS saine
L’urbanisme est lent et demande du temps. La stabilité est l’assurance
PLUS prospère PLUS dynamique
d’une réalisation des agendas urbains PLUS flexible
PLUS performante
C’est pourquoi la sécurité, la structure, l’intégrité, la santé, la
prospérité, construisent la résilience nécessaire. PLUS efficace
PLUS innovante
52 53
City Calculator©
L’OUTIL
OBJECTIF
PERFORMANCES
FONCTIONS
LA MATRICE 3D L’OUTIL
Pour mesurer la responsabilité et les ambitions d’une ville on peut
mesurer selon une liste de critère ouverte, son profil à un moment
donné (une photo) et une tendance (dans le temps). On peut parler
dans de comportements que l’on peut alors comparer à celui d’autres
villes comparables. C’est donc un outil comparatif doit être développé.
Un logiciel qui compare les actions et les performances de la région
par rapport aux ambitions et aux responsabilités fixés au préalable.
Un City Calculator. Il pourrait même être développé comme Green City
Calculator pour répondre aux objectifs de l’Apres Kyoto. Le Grandparis
devrait prendre l’initiative de developer plus loin un tel outil. Un institut
métropolitain pourrait être le cadre de son développement de telle
sorte qu’il puisse guider l’agenda de l’agglomération ainsi qu’actualiser
son classement dans le monde.
54 55
OBJECTIF
Cet outil peut être considéré comme un outil de communication à
l’échelle de la ville. Il peut guider, qualifier et mesurer les efforts
d’une ville ainsi que les comparer à d’autres échelles : entre d’autres
villes, sur leurs empreintes, et sur leurs performances. Enfin, dernière
finalité de ce média serait de communiqué qualitativement (autour de
5 items, la liste est ouverte) ce qui définie la complexité d’une situation
métropolitaine difficile à saisir.
INTERACTIVE
Son interactivité permet à chacun de manipuler des données filtrées
et d’agir sur des enjeux qui nous dépassent. Chacun devient l’instant
d’une session un expert, un urbaniste, un politique… L’interactivité
développe le volet heuristique de l’outil. Il peut être sur internet,
accessible par tous. Il peut réagir directement. Il peut analyser et
proposer. Ceci permet une toute autre forme d’urbanisme, qui n’aurait
plus lieu que dans les mairies, mais sur tous les ordinateurs. Tout le
monde peut participer. On pourrait parler d’une nouvelle entreprise
collective.
BUTS
Un des axes décrit les objectifs de la ville. PERFORMANCES
Le deuxième axe décrit les performances de la ville: en termes
d’économie, d’écologie, de sociologie et de technologie.
FONCTIONS
Le troisième axe décrit le niveau des éléments d’’usage qui peuvent
être trouvé sur l’écran. Espaces Verts, Eau, Energie, Infrastructure,
Programme construit. Ces derniers peuvent chacun être subdivisés.
58 59
Performances de Grandparis
« Tous s’accordent à dire qu’il n y a pas d’avenir pour les villes européennes, sauf à devenir des musées à ciel ouvert.
(…) « Sur les 33 mégapoles annoncées pour 2015, 27 appartiendront aux pays les moins développés. Dans un tel
contexte, le modèle de la ville européenne, conçue comme une agglomération qui rassemble et intègre, est en voie
de fragilisation et de marginalisation». »
Jean Léonard et Martine Weissmann, Métropole coeur d’agglomération / Paris n’est pas encore mort
60 61
ÉCONOMIE
62 63
LE CE
AB CA
ST FI
EF
ATTIR
ANTE
AT
TR OU
AC VE
TIV RT
E E
COHÉSIVE
TOURISME
« Paris » est la première destination mondiale. Derrière cette marque
les principaux sites sont le centre, Eurodisney, et Versailles.
TOURISME
Nombre de touristes par ville par an
INSEE; http://www.euromonitor.com/Top_150_City_Destinations_London_Leads_the_Way
TOURISME
TURKU AVERAGE LONDRES
MADRID 3,921,000
NEW-YORK 6,219,000
LONDRES 15,640,000
BERLIN 2,309,000
TOKYO 1,467,000
SHANGHAI 4,315,000
SYDNEY 1,852,000
JOHANNESBURG
DUBAI 6,120,000
BUENOS-AIRES 395,000
64 65
E
RÉ
CE
TU
LE
CA
UC
AB
FI
R
ST
ST
EF
AT
TR OU
AC VE
TIV RT
E E
COHÉSIVE
EFFICACITÉ DU GOUVERNEMENT
Mesure la qualité des services publics, la qualité des services civils et le degré
de leur indépendance par rapport au pouvoir politique, la qualité de la formula-
tion politique et l’exécution et la crédibilité du gouvernement et son engage-
ment.
EFFICACITÉ DU GOUVERNEMENT
CUBA
FRANCE 88.6
SINGAPORE 100
ALLEMAGNE 92.4
ESPAGNE 80.6
USA 91.5
ROYAUME UNI 93.8
PAYS BAS 94.8
JAPON 89.1
CHINE 61.1
AUSTRALIE 97.2
AFRIQUE DU SUD 74.9
EMIRATS ARABES UNIS 79.1
ARGENTINE 51.7
50 100
10%
GOUVERNANCE
Le rôle de Paris sur la scène internationale est important. En quoi le
Grandparis en profite-t-il ? A l’échelle la situation est balkanesque par
ses divisions et ses compétences mal définies.
66 67
SAINE
LE CE
AB CA
ST FI
EF
SANTÉ
AT
TR OU
AC VE
TIV RT
Dans cette catégorie sont pris en compte la consommation de calories comme E E
pourcentage des quantités quotidiennes, le nombre de médecins par personne,
COHÉSIVE
le nombre de lits d’hôpitaux pour
1 000 personnes, le pourcentage de la population ayant accès à l’eau traitée, le
taux de mortalité infantile, l’espérance de vie, et les dépenses pour la santé
SANTE
publique comme pourcentage du PIB du pays.
http://www.finfacts.ie/qualityoflife2007.htm
BAKU CALGARY
PARIS 112.6
BERLIN 117.1
SINGAPOUR 114
FRANCFORT 120.9
MADRID 113.2
NEW-YORK 100
LONDRES 111.2
TOKYO 113.5
SHANGHAI 73.8
SYDNEY 111.3
JOHANNESBURG 83.3
DUBAI 112.9
BUENOS-AIRES 99.9
50 100
27.6 131.7
SANTE
Paris possède un bon système de santé, équitable. La France est
réputée dans le monde pour sa recherche médicale.
68 69
LE C E
AB CA
ST FI
EF
INNOVANTE
RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT
Pourcentage du PIB, 2006 ou l’année la plus récente disponible.
OECD, The Factbook, 2008
COHÉSIVE
SLOVAQUIE SUEDE
FRANCE 2.12%
SINGAPOUR
ALLEMAGNE 2.51%
ESPAGNE 1.12%
USA 2.62%
ROYAUME UNI 1.78%
PAYS BAS 1.73%
JAPON 3.33%
CHINE 1.43%
AUSTRALIE 1.78%
AFRIQUE DU SUD 0.92%
EMIRATS ARABES UNIS
ARGENTINE
1 2 3 4 en %
0.49% 3.82%
RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT
Grandparis est globalement fort dans l’industrie de recherché et
développement. Sa polarisation est marquée au Sud Ouest.
70 71
NTE
RÉSILIE
LE CE
AB CA
ST FI
EF
AT
TR OU
AC VE
TIV RT
E E
COHÉSIVE
EMPLOIS
Le taux d’emploi de Grandparis légèrement plus fort que dans les
autres métropoles compétitives.
DENSITÉ EMPLOIS
DENSITY OF EMPLOYMENT
Densité moyenne de l’emploi dans l’aire métropolitaine et le centre d’affaires,
en nombre d’emplois par Km2.
Metropolitan World Atlas, OIO Publishers, Rotterdam 2007
ATLANTA SEOUL
PARIS 15,700
GRAND PARIS 1,878
AMSTERDAM (Randstad) 988
SINGAPOUR 4,818
FRANCFORT 984
MADRID
NEW-YORK 872
LONDRES 5,059
BERLIN
TOKYO 4,393
SHANGHAI
SYDNEY 725
JOHANNESBURG
DUBAI
BUENOS-AIRES
289 5,980
« L’Ile de France, comme la plupart des métropoles occidentales, sont des écosystèmes qui ne peuvent fonctionner
qu’en utilisant des ressources externes et sont en quelque sorte des trous noirs énergétiques.» « L’empreinte
écologique francilienne se retrouve dans tous les compartiments de la demande puisque logements et transports en
forment que 20% de la surface nécessaire.» Jean Louis Ducreux, La dictature écologique
L’emploi métropolitain, traditionnellement concentré à Paris, poursuit son « desserement territorial» qui a débuté
72 73
SECURISÉE
LE CE
AB CA
ST FI
EF
AT
TR OU
AC VE
TIV RT
E E
COHÉSIVE
CHÔMAGE
Pourcentage de la population ayant l’age pour travailler qui est sans emplois en
1996, 2000 ou 2002. CHOMAGE
Metropolitan World Atlas, OIO Publishers, Rotterdam 2007,
Sydney (2007): Department of state and regional development / NSW employment improves http://businessnsw.e-newsletter.com.au/;
Johannesburg: http://www.sagoodnews.co.za/employment/unemployment_rate_declines.html
AVERAGE
PARIS 7.5%
AMSTERDAM (Randstad) 4%
SINGAPOUR 3.3%
FRANCFORT 5.5%
MADRID 7.2%
NEW-YORK 5.3%
LONDRES 6.7%
BERLIN 15.7%
TOKYO 4.6%
SHANGHAI 4.6%
SYDNEY 3.9%
JOHANNESBURG 23%
DUBAI 2.4%
BUENOS-AIRES 10%
5 10 15 20 en %
7.45
INDUSTRIE DE LA CREATION
Paris a marqué l’histoire par une intense créativité. Aujourd’hui que
cette vague est passée, Paris garde un puissant héritage. A l’heure du
Grand Paris, la création marque certaines villes comme Montreuil, Ivry.
Comment développer cet aspect important pour Paris et Grand Paris.
PROSPERITE
Si Paris est riche globalement, Grandparis présente une hétérogénité
74 75
ÉCOLOGIE
76 77
LE C E
AB CA
ST FI
EF
ANTE
ORM
PERF
AT
TR OU
AC VE
TIV RT
E E
COHÉSIVE
ÉCOLOGIQUE
Bien que Paris soit la première ville au monde à investir dans les
voitures électriques, sa situation environnementale est encore faible.
L’empreinte écologique est très importante, elle est même supérieur
à la moyenne internationnale et n’agit pas en conséquence de manière
plus responsable.
ECOFOOTPRINT + BIOCAPACITÉ
L’empreinte écologique mesure la demande de l’humanité vis-à-vis de la
biosphère. Elle se mesure en surfaces biologiquement productives de terre et TAUX D’INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE
de mer, nécessaires pour fournir les ressources que nous utilisons et les Le taux d'indépendance énergétique est le rapport entre la production nationale
déchets que nous produisons par personnes. d'énergies primaires (charbon, pétrole, gaz naturel, nucléaire, hydraulique,
La bio capacité (ou capacité biologique) est la capacité de production biologique énergies renouvelables) et les disponibilités totales en énergies primaires, une
utilisable totale d’une surface biologiquement productive, par exemple dans les année donnée. Ce taux peut se calculer pour chacun des grands types
limites d’un pays, pour une année donnée. Elle peut être exprimée en hectares d'énergies ou globalement toutes énergies confondues. Un taux supérieur à
EMPREINTE ÉCOLOGIQUE
globaux par personne. TAUX D’INDEPENDENCE ÉNERGÉTIQUE
100% (cas de l'électricité) traduit un excédent de la production nationale par
WWF Living Planet Report 2006 rapport à la demande intérieure et donc un solde exportateur.
INSEE, www.IEA.org International Energetic Agency
WORLD BIOCAPACITY
EMIRATS ARABES UNIS
SOMALIA WORLD AVERAGE ECOFOOTPRINT
PARIS 6.0
0.2
GRAND PARIS 5.8
0.5 FRANCE 50.3%
FRANCE 5.6
3 ALLEMAGNE
ALLEMAGNE 4,5
1,7
ESPAGNE 21.7%
ESPAGNE 5.4
1.7
ETATS-UNIS 71.3%
ETATS-UNIS 9.6
4.7
ROYAUME UNI 80.7%
ROYAUME UNI 5.6
1.6
PAYS BAS 75.9%
PAYS BAS 4.4
0.8
4,5 JAPON 19.2%
JAPON 0.7
1.6 CHINE
CHINE 0.8
AUSTRALIE
6.6 AUSTRALIE 218.7%
12.4
AFRIQUE DU SUD
2.3 AFRIQUE DU SUD
2
EMIRATS ARABES UNIS
11.9 EMIRATS ARABES UNIS
0.8
78 79
LE C E
AB CA
ST FI
EF
PROP
RE
AT
TR OU
AC VE
TIV RT
E E
COHÉSIVE
POLLUTION
POLLUTION TOTALE
Pollution Totale (NOX, CO et COV) en tonnes dans l’aire métropolitaine en 1990.
Metropolitan World Atlas, OIO Publishers, Rotterdam 2007
HOUSTON MANILA
FRANCFORT 468.3
MADRID
NEW-YORK 439.8
LONDRES 552.1
BERLIN
TOKYO 216.2
SHANGHAI
SYDNEY 425.5
JOHANNESBURG
DUBAI
BUENOS-AIRES
Paris est une ville pollée autrement (chacun le sait) que Grandparis qui
77.6 1741.7
« Le nombre de sites pollués en Ile de France serait proche de 100 000 dans 50 000 dans Paris intra muros » .
Jean Louis Ducreux, Les sites pollués dans le territoire du Grand Paris / Synthèse
80 81
LE CE
AB CA
ST FI
EF
AT
TR OU
AC VE
TIV RT
E E
AC
CE
SS
IBL
COHÉSIVE
E
RÉPARTITION DES TRANSPORTS PUBLIC
Part du transport public/privé en pourcentage sur l’ensemble du trafic et du
TRANSPORT PUBLIC
transport dans l’aire métropolitaine pour l’année 1991.
Metropolitan World Atlas, OIO Publishers, Rotterdam 2007
AVERAGE
PUBLIC
SINGAPOUR 31.2%
FRANCFORT 35%
MADRID 56.2%
NEW-YORK 9.8%
LONDRES 26.3%
BERLIN 46%
TOKYO 49%
SHANGHAI
TRANSPORT PUBLIC
SYDNEY 16.3%
JOHANNESBURG
BUENOS-AIRES
82 83
LE CE
AB CA
ST FI
EF
AT
TR OU
AC VE
TIV RT
E E
ACC
ESSI
COHÉSIVE
BLE
TRANSPORT PRIVE
Si les Grand Parisiens préfèrent utiliser leurs voitures, la durée de
transport domicile travail est plus longue que dans les autres villes.
AVERAGE
PRIVATE
SINGAPOUR 68.8%
FRANCFORT 65%
MADRID 42.8%
NEW-YORK 90.2%
LONDRES 73.7%
BERLIN 54%
TOKYO 51%
SHANGHAI
SYDNEY 86.4%
JOHANNESBURG
DUBAI
BUENOS-AIRES
10 20 30 40 50 60 70 80 90 en %
84 85
LE CE
AB CA
ST FI
EF
ACCEUILLANTE
AT
TR OU
AC VE
TIV RT
E E
COHÉSIVE
ACCESSIBILITE AUX ESPACES VERTS
L’accessibilité aux espaces vert est dans la moyenne des autres
métropoles comparées.
ESPACE VERT
ESPACE VERT
m² d’espace vert par personne
NEW YORK
PARIS 14.5
BUENOS-AIRES 2.5
10 20 30 40 50 m²/personne
29.1
86 87
SOCIÉTÉ
88 89
PIB EN US $
QUALITE DE VIE
PIB par ville en US $ bln
http://www.citymayors.com/statisitcs/
DAR ES SALAM TOKYO
PARIS 144
GRAND PARIS 460
AMSTERDAM (Randstad) 42
SINGAPOUR 129
FRANCFORT
MADRID 188
NEW-YORK 1133
LONDRES 452
BERLIN 75
TOKYO 1191
SHANGHAI 139
SYDNEY 172
JOHANNESBURG 79
DUBAI 198
BUENOS-AIRES 245
1000 en US$
5 1191
90 91
LE CE
AB CA
ST FI
EF
AT
TR OU
AC CO VE
TIV NN RT
E EC
TÉ
E
E
COHÉSIVE
CONNECTION AVEC L’EXTERIEUR
Grandparis est un HUB européen, juste un eu plus et GP peut rivaliser
avec London, New York et Tokyo
TRAFIC AÉRIEN
Somme des passagers par jour par ville dans les airs. Un passager est décrit comme arrivant,
TRAFFIC AÉRIEN
partant ou en transit pour un aéroport donné et un jour donné.
http://www.euromonitor.com; http://www.aa2000.com.ar; http://www.sasits.com;
http://www.airports.org; Civil Aviation Administration of China
AVERAGE
PARIS 233,833
BERLIN 16,600
SINGAPOUR 100,552
FRANCFORT 144,684
MADRID 124,660
NEW-YORK 291,742.5
LONDRES 349,991
TOKYO 276,123
SHANGHAI 141,242
SYDNEY 87,397.3
JOHANNESBURG 53,260
DUBAI 94,794
BUENOS-AIRES 36,040
133,000
92 93
LE CE
AB CA
ST FI
EF
SOLIDARITE
AT
TR OU
AC VE
TIV RT
E
SO
E
LID
AIR
La France est globalement solidaire, mais Grandparis par ses
COHÉSIVE
concentrations de logements sociaux sur certains territoires créé
des poches subventionnées, l’échelle de mixité doit être considérer à
plusieurs niveaux.
FRANCE 28.7%
SINGAPOUR
ALLEMAGNE 27.3%
ESPAGNE 20.3%
USA 16.2%
ROYAUME UNI 20.6%
PAYS BAS 20.7%
JAPON 17.7%
CHINE
AUSTRALIE
AFRIQUE DU SUD
ARGENTINE
15 30 en %
5.7% 31.3%
«La réalité du tissu bâti de l’agglomération parisienne est faite de lotissements aux organisations pauvres et
répétitives, le plus souvent dans des quartiers dépourvus d’urbanité, où l’on se loge plutôt qu’on habite et qui créent
des paysages indifférenciées de maisons beiges rosées qui tiennent fort peu compte du site qui les entoure. »
Monique Eleb, le tissu bâti banal de l’Ile de France
94 95
LE CE
AB CA
ST FI
EF
E
BIEN-ÊTR
AT
TR OU
AC VE
TIV RT
E E
COHÉSIVE
PRIX DU LOGEMENT AU m2
PRIX AU METRE CARRE
Prix en Euro au mètre carré
global property guide .com
NEW YORK
PARIS 6 667
AMSTERDAM (Randstad) 6 667
SINGAPOUR 8 320
FRANCFORT 2 917
MADRID 4 000
NEW-YORK 11 520
LONDRES 3 970
BERLIN 3 167
TOKYO 3 028
SHANGHAI 1 073
SYDNEY 6 440
JOHANNESBURG
DUBAI 3 900
emplois dans le sectuer R&D
BUENOS-AIRES 2 340
150-500
1000 4000 6000 8000 10 000 500-1000
euro
1000-2000
2000-6000
11 520
0 25 km
Cartes: MVRDV|ACS|AAF - Source: IAURIF 2007
QUALITES URBAINES
Paris possède des qualités urbaines avec peu d’égal. (Dense, Mixte,
environnement et service de qualité, bonne accessibilité). La majorité
du Grandparis est dominé par une faible densité, un manque de
qualification de son environnement ou le plus souvent une ignorance de
ces qualités existantes, l’hétérogénéité de son accessibilité modélise
un Grandparis moins équitable sur ce plan que Paris.
DENSITE
Alors que Paris est une des villes les plus denses au monde sur son
territoire, Grandparis ne l’est pas.
96 97
LE CE
AB CA
ST FI
EF
ACCEUILLANTE
AT
TR OU
AC VE
TIV RT
E E
COHÉSIVE
LOGEMENT
L’offre en logement du Grandparis est insuffisante. Il faut en plus
de repenser l’offre en terme quantative, répondre à la diversité
demandé. Un pas vers la mixité typologique des logements est
également un pas vers la mixité sociale. La hausse des prix dans les
zones raisonnablement équipées est une honte, quant on sait le sous
équipement des zones au prix du m2 faible.
DENSITÉ DENSITE
DE LA POPULATION
Nombre d’habitants au km2
http://www.citymayors.com/statistics
AVIGNON MUMBAI
PARIS 3,550
98 99
LE CE
AB CA
ST FI
EF
E
SSIV
JOUI
AT
TR OU
AC VE
TIV RT
E E
COHÉSIVE
EQUIPEMENTS CULTURELS
Paris possède un nombre d’équipements culturels très au-dessus des
autres métropoles du monde. Paris est-il gâté ? En considérant Paris
dans l’évaluation Grandparis est dans la moyenne…tout devient une
question de territorialisation donc.
DÉPENSES GOUVERNEMENTALES
MONUMENTS POUR LA CULTURE ET LES LOISIRS
(% DU PIB, 2005)
Paris est riche en monuments, Grandparis pas. OECD Factbook 2008: Economic, Environmental and Social Statistic 2008
DEPENSES PUBLIQUES POUR LA CULTURE ET LES LOISIRS
FRANCE 1.5
SINGAPOUR
ALLEMAGNE 0.6
ESPAGNE 1.4
ETATS-UNIS 0.3
ROYAUME UNI 0.9
PAYS BAS 1.4
JAPON 0.2
CHINE
AUSTRALIE
AFRIQUE DU SUD
0.5 1 % PIB
0 25 km
Cartes: MVRDV|ACS|AAF - Source: IAURIF 2007
« Paris est la ville la plus visitée d’Europe. On peut à Paris en quelques pas parcourir plusieurs siècles ».
Jean Léonard et Martine Weissmann, Métropole coeur d’agglomération / Paris n’est pas encore mort Paris n’est pas Rome.
Patchworks urbains.
100 101
102
VE
VE
VE
VE
ACTI
ACTI
ACTI
ACTI
TRE
TRE
TRE
TRE
ATTIRANTE
ATTIRANTE
ATTIRANTE
ATTIRANTE
ACCEUILLANTE
ACCEUILLANTE
ACCEUILLANTE
ACCEUILLANTE
ATTR
ATTR
ATTR
ATTR
29 mln
BIEN-Ê
BIEN-Ê
BIEN-Ê
BIEN-Ê
IVE
IVE
IVE
IVE
50
50
50
50
IVÉE
IVÉE
IVÉE
IVÉE
UISS
UISS
UISS
UISS
LT
LT
LT
LT
JO
JO
JO
JO
CU
CU
CU
CU
25
25
25
25
80
80
80
80
TE
TE
TE
TE
AU
AU
AU
AU
2%
2%
2%
2%
E E E E
BE
BE
BE
BE
40
40
40
40
AIR AIR AIR AIR
70
70
70
70
LID LID LID LID
SO SO SO SO
20
20
20
20
32 32 32 32
LE LE LE LE
60
60
60
60
30 AB 30 AB 30 AB 30 AB
ST ST ST ST
30
30
30
30
ITE ITE ITE ITE
OL OL OL OL
ÉE ÉE ÉE ÉE
50
50
50
50
25 25 25 25
OP OP OP OP
15
15
15
15
SM SM SM SM
CO CTUR CO CTUR CO CTUR CO CTUR
100%
100% STRU 100%
100% STRU 100%
100% STRU 100%
100% STRU
90
40
90
40
90
40
90
40
20 90 20 90 20 90 20 90
1%
1%
1%
1%
20
20
20
20
80 80 80 80
80 80 80 80
E
10
10
10
10
LÉ LÉE LÉE LÉE
70 70 70 700
70 70 70 70
100% REGU 100% REGU 100% REGU 100% REGU
30
30
30
30
15 15 15 15
90 90 90 90
60 60 60 60 60 60 60 60
MIXTE 80 MIXTE 80 MIXTE 80 MIXTE 80
50 50 70
50 50 70
50 50 70
50 50 70
20
20
20
20
60 60 60 60
10 10 10 10
10
10
10
10
40 40 40 40 40 40 40 400
5
5
5
6000 6000 6000 5 6000
50 RÉSILIENTE 50 RÉSILIENTE 50 RÉSILIENTE 50 RÉSILIENTE
30 5000 30 5000 30 5000 30 5000
30 40 30 40 30 40 30 40
4000 4000 4000 4000
10
100
100
100
30 30 30 30
20 20 20 200
5 5 5 5
20 3000 20 3000 20 3000 20 3000
20 2000 20 2000 20 2000 20 2000
100 1000 10
10 1000 10
10 1000 100 1000
20 15 10 5 0% 20 15 10 5 0% 2
20 15 10 5 0% 2
20 15 10 5 0%
SECURISÉE SECURISÉE SECURISÉE SECURISÉE
COHÉSIVE COHÉSIVE COHÉSIVE COHÉSIVE
5 10 50 5 100 50 5 100 50 5 100 50
1
1
1
1
10
10
10
10
70
70
70
70
2
2
2
2
3
3
3
3
30 30
1000
1000
1000
1000
300 300
1 1 1 1
00
0 00
00
0 00
1
1
1
1
60
60
60
60
50 50 50 50
1500
1500
1500
1500
0€ 0€ 0€ 0€
Berlin
40 40 40 40
ÉQUITAB ÉQUITAB ÉQUITAB ÉQUITAB
4
4
4
4
LE LE LE LE
60 60 60 60
10,00 10,00 10,00 10,00
0 0 0 0
70 50
PROS 70 50
PROS 70 50
PROS 70 50
PROS
5
5
5
5
50
50
50
50
Shanghai
80 80 80 80
Frankfurt
60 60 60 60
2000
2000
2000
2000
6
6
6
6
00
00
00
00
90 90 90 90
5
5
5
5
2
2
2
2
70 FL 70 FL 70 FL 70 FL
Grand Paris
100% 100% 100% 100%
EX EX EX EX
40
40
40
40
1000
1000
1000
1000
7
7
7
7
AC AC AC AC
CE IBLE CE IBLE CE IBLE CE IBLE
SS SS SS SS
IBLE 80 IBLE 80 IBLE 80 IBLE 80
8
8
8
8
30
90 90 90 90
3000
3000
3000
3000
EF EF EF EF
00
00
00
00
9
9
9
9
3
3
3
3
AC AC AC AC AC AC AC
10%
10%
10%
10%
E E CE E
20
20
20
20
500
5000
500
5000
CE ES C CE CE
SS SS S
IB SIB IB SIB
DYN
DYN
DYN
DYN
LE LE LE LE
AM
AM
AM
AM
4000
4000
4000
4000
0
0
0
0
IQ
IQ
IQ
IQ
00
00
00
00
10
10
10
10
UE
UE
UE
UE
CO
CO
CO
CO
PE
PE
PE
PE
NN
NN
NN
NN
4%
4%
4%
4%
RF
RF
RF
RF
EC
EC
EC
EC
0
0
0
0
OR
OR
OR
OR
TÉ
TÉ
TÉ
TÉ
0
0
0
0
E
E
E
E
INN
MAN
MAN
MAN
MAN
INNOV
INNOV
INNOV
TE
TE
TE
TE
OUVE
OUVE
OUVE
OUVE
OVAN
ANTE
ANTE
ANTE
TE
PROPRE
PROPRE
PROPRE
PROPRE
PROXIMITÉ
PROXIMITÉ
PROXIMITÉ
PROXIMITÉ
RTE
RTE
RTE
RTE
VE
VE
VE
VE
ACTI
ACTI
TRE
TRE
ATTIRANTE
ATTIRANTE
ACCEUILLANTE
ACCEUILLANTE
ACTI
ACTI
ATTR
ATTR
BIEN-Ê
BIEN-Ê
TRE
TRE
IVE
IVE
50
50
ATTIRANTE
ATTIRANTE
ACCEUILLANTE
ACCEUILLANTE
IVÉE
IVÉE
UISS
UISS
LT
LT
ATTR
ATTR
JO
JO
BIEN-Ê
BIEN-Ê
IVE
IVE
CU
CU
50
50
25
25
IVÉE
IVÉE
UISS
UISS
80
80
TE
TE
LT
LT
JO
JO
AU
AU
CU
CU
2%
2%
E E
BE
BE
25
25
40
40
AIR AIR
80
80
TE
TE
70
70
LID LID
AU
AU
SO SO
2%
2%
20
20
E E
BE
BE
40
40
32 32
AIR AIR LE LE
70
70
60
60
30 AB 30 AB
LID LID
SO SO
20
20
32
LE 32
LE ST ST
30
30
ITE ITE
60
60
30 30
OL OL
AB AB ÉE ÉE
50
50
25 25
OP OP
15
1
15
ST ST SM
CO CTUR
SM
CO CTUR
30
30
100%
100% STRU 100%
100% STRU
ITE ITE
OL OL
ÉE ÉE
50
50
25 25
OP OP
15
15
90
40
90
40
20 90 20 90
SM SM
CTUR CTUR
1%
1%
CO CO
20
20
100%
100% STRU 100%
100% STRU 80
80
80
80
10
10
90
LÉE LÉE
40
90
40
20 90 20 90 70
70
70
70
100% REGU 100% REGU
30
30
1%
1%
15 15
90 90
20
20
80 80
80 80 60 60 60 60
E E 80 80
10
10
LÉ LÉ MIXTE MIXTE
70 70 50 50
70 70
100% 100% 70 70
REGU REGU 50 50
30
30
15 15
20
20
90 90 60 60
10 10
10
10
60 60 60 60 40 40 40 40
5
5
80 80 6000 6000
50 RÉSILIENTE 50 RÉSILIENTE
MIXTE MIXTE
50 50 30 5000 30 55000
70 70
50 50
30 40 30 40
4000 4000
20
20
60 60
10 10
10
100
30 30
10
10
40 40 40 40 5
20 3000
5
20 3000
5
5
20 20
6000 6000
50 RÉSILIENTE 50 RÉSILIENTE 20 20
2000 2000
30 5000 30 5000
30 40 30 40 100 1000 100 1000
4000 4000
10
10
30 30 2
20 15 10 5 0% 2
20 15 10 5 0%
20 20
5 5
20 3000 20 3000
20 20
SECURISÉE SECURISÉE
2000 2000
COHÉSIVE COHÉSIVE
100 10000 100 11000
10 5 100 50 5 100 50
1
1
10
10
100 100
2
20 15 10 5 0% 2
20 15 10 5 0%
4 4
SECURISÉE SECURISÉE 20
100
20
100
COHÉSIVE COHÉSIVE
70
70
2
2
3 3
5 50 5 10 50
100 200 200
30
1
1
300
10
10
100 10
4 4
2 SAINE 2 SAINE
100 100
20 20 40 40
10,000 10,000
3
3
70
70
1000
1000
300 300
1 1
0 00
0 00
2
2
3 3
1
1
200 20
30 30
60
60
550 50
1500
1500
40 40
10,000 10,000
10
LE LE
60 60
3
3
30
10,00 110,00
1000
1000
300
1 1
0 0
00
00
1
1
60
60
50 50 PROS PROS
1500
1500
70 50 70 50
0€ 0€
5
5
Sydney
40 40
PÈRE PÈRE
50
50
ÉQUITAB ÉQUITAB
4
4
LE LE
60 60
10,00 10,00
80 80
Londres
0 0 60 60
2000
2000
PROS PROS
6
6
70 70
00
00
50 50 90 90
5
5
PÈRE PÈRE
50
50
5
5
2
2
80 80 100% 70 FL 100% 70 FL
EX EX
40
40
1000
1000
7
7
60 60
AC AC
2000
2000
IBLE IBLE
6
6
00
00
CE CE
90 90
Amsterdam
SS SS
5
5
80 80
2
2
70 FL 70 FL
IBLE IBLE
100% 100%
8
8
EX EX
40
40
1000
1000
Buenos Aires
7
AC AC 7
CE IBLE CE IBLE
90 90
3000
3000
SS SS
80 80
EF EF
00
00
9
9
IBLE IBLE
F
8
8
FIC
100 100
%
ICA %
3
3
90 90
AC
3000
3000
EF EF
00
00
AC AC
10%
10%
CE E
20
20
500
500
9
9
CE CE
FIC FIC S
100 100
SS
% A %
IB SIB
3
3
DYN
DYN
AC AC AC LE LE
10%
10%
CE E
20
20
AM
AM
500
500
C
4000
4000
CE
0
0
IQ
IQ
00
00
ES
10
10
SS
UE
UE
IB SIB
CO
CO
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30 40 100 1000
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SECURISÉE
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1500
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5
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20
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2000
COHÉSIVE COHÉSIVE
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10 1000 5 100 50 5 100 50
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20 15 10 5 0%
4 4
SECURISÉE 20
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20
100
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COHÉSIVE
70
70
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2
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10
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10,000 10,000
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1000
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1500
1500
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Le programme du Grandparis
Quel est le programme qui pourrait faire de Grandparis, disons dans
trente ans, une metrople exemplaire et unique?
104 105
Le programme de Grandparis
106 107
Grandparis est responsable. II résout son empreinte écologique en
grandissant les forets afin d’absorber les emissions de CO2.
188.123 km3 foret
108 109
En changeant ses sources d’énergies
0.492 km3 énergie
110 111
En réduisant sa demande en énergie par la diminution du trafic routier
grâce à une ville compact, mieux connectée en termes de transports
collectifs.
0.139 km3 chemins de fer
112 113
Grandparis devra investir en logements sociaux. C’est une façon
d’investir dans le futur. Si on applique au Grandparis, le rythme de
80 000 logements par an construits. Soit dans vingt ans, un total de
2 000 000 logements pour un volume de …XXX Grandparis pourrait
donc ‘mettre à jour son stock de logements’. Un manque d’habitat de
bonne qualité pour un prix raisonnable semble être une priorité. Cela
provoque alors un engouement des classes moyennes pour des villes
plus petites comme Lille…
114 115
Grandparis sera encore plus vif économiquement. Il aspire à la
croissance. Il veut attirer plus de monde et des nouveaux programmes
qui partiraient de la ville autrement. Il prend des initiatives pour
un développement plus important de son rôle au sein de l’Europe.
Il transforme les institutions locales actuelles en des institutions
européennes. Il crée de nouvelles institutions européennes. Pour le
tourisme. Pour les loisirs, pour l’économie, pour la justice, pour la
sécurité, pour l’environnement.
0.034 km3 bureaux
116 117
au total: 191.811km3
118 119
Concepts de Grandparis
De quelle manière allons-nous injecter le programme? Testons
conceptuellement différents scenarii de développement.
120 121
Si nous continuions à agir de la mÊme manière ?
Nous pourrions poursuivre cette tradition de l’Ile de France
d’artificialiser les terres agricoles vacantes en dehors de la ville
existante.
C’est peut-être choisir la facilité…
122 123
124 125
Mais cela mènerait à une étendue monstrueuse de 60 par60 kilomètres.
De la même taille que …
« (…) l’urgence est réelle, car un million de logements supplémentaires (50.000 par an) sont attendus d’ici à 2030,
et individuelles correspond à l’urbanisation d’une surface de six Paris intra-muros, (1M de logements avec la densité
de et il y a là nécessité»
Jean Léonard et Martine Weissmann, Métropole coeur d’agglomération / Paris n’est pas encore mort Paris n’est pas Hong
126 127
Avec un réseau d’infrastructures entendu accompagné d’une densité
trop faible pour pourvoir le territoire d’un réseau de transports en
commun, et une utilisation du sol négligeable.
En conséquence, le résultat serait un existant négligé et délaissé.
128 129
Si nous utilisions tous les programmes pour ‘updater’ les
zones les plus pauvres de Grandparis ?
130 131
132 133
Indéniablement, cela rendrait cette opération politique.
Mais qui pourrait être contre ça?
134 135
Et si nous continuions avec Haussmann ?
Nous pourrions transformer les zones peu ou mal définies par une
typologie reconnue.
Si le tissu haussmannien est caractéristique, apprécié et demandé,
pourquoi ne pas le prolonger ?
136 137
138 139
Cela aboutirait à une ville de 30 par 30km, et par consequent plus petite
que la ville actuelle.
« En repérant ces emprises avec le postulat qu’elles peuvent être des zones mutables à «raccrocher» avec
la ville existante, on pose le postulat d’une ville en continue, en opposition à une ville faite de parties
isolées (ou du moins autonomes) les unes des autres. » Philippe Simon, Grandes emprises et zones mutables
140 141
142 143
Et si Grandparis devennait la ville la plus compacte au
monde ? (LE CUBE)
Nous avons maintenant la possibilité d’imaginer une ville complete qui
se placerait au cœur de la ville. Un cube compact.
144 145
Le plus petit Paris qui mobilise moins d’espace que n’importe quel
autre scénario. Comme tel, il devient un modèle d’efficacité grâce à la
proximité et la mixité qu’il profère. Enfin, il libère plus d’espace pour
les réserves futures.
Il pourrait devenir l’exemple même de la ville dense sur terre, …
146 147
Un modele de ville post Kyoto ? Idéaliste et responsable.
148 149
Visible de n’importe où. Il crée également sur la ville actuelle des vues
permettant une vue générale et donc une compréhension de la ville.
‘The observer’
150 151
La capacité de Grandparis
IL Y A DE L’ESPACE
Mais où pouvons nous placer ce programme ? Où est cet espace ?
D’un premier regard, il semblerait que Grandparis a plus d’espaceque
suspecté:
« En repérant ces emprises avec le postulat qu’elles peuvent être des zones mutables à «raccrocher» avec la ville
existante, on pose le postulat d’une ville en continue, en opposition à une ville faite de parties isolées (ou du moins
autonomes) les unes des autres. »
Philippe Simon, Grandes emprises et zones mutables / Les grandes emprises, cartographie métropolitaine des mutabilités
152 153
Certaines zones où l’on trouve de l’eau semblent être sous-utilisées.
paysage lié à l’eau paysage non agricole paysage agricole non productif
154.375 km² 2954.952 km² 112.085 km²
1.285 % 24.600 % 0.933 %
154 155
Certaines routes pourraient être construites
156 157
Nous pourrions intensifier certaines zones résidentielles.
habitat collectif continu haut habitat pavillonnaire habitat continu bas habitat collectif discontinu
équipement éducation équipement public équipement activités
41.605 km² 777.278 km² 66.547 km² 110.516 km²
30.358 km² 74.711 km² 165.762 km²
0.346 % 6.471 % 0.554 % 0.920 %
0.253 % 0.622 % 1.380 %
En Ile de France 70% des immeubles sont collectifs pour 28% de maisons individuelles au total. Mais 21% de
ces maisons se situent en petite couronne, 67% en grande couronne. Donc on trouve beaucoup plus de maisons
individuelles en grande couronne que dans le reste de la France». Monique Eleb, L’habitat et le bien-être social dans le
Grand Paris
158 159
Nous pourrions intensifier the zones tangentes aux équipements
publics, et spécialement quand ces équipements appartiennent à l’Etat.
« Construire, surélever etc. (…) permettrait de densifier des parties parfois vides de la région parisienne
comme certaines villes nouvelles aux terrains viabilisés parfois depuis longtemps, mais aussi comme
certaines zones au développement dédiées aux universités, dans et hors de Paris. »
Monique Eleb, L’habitat et le bien-être social dans le Grand Paris / Quelle orientation pour le Grand Paris
160 161
Au total : 4.783,130 km2 est mutable soit 40 % de l’Ile-de-France.
landscape
26.82 %
infrastructure
2.45 %
housing
8.291 %
amenities
2.255 %
Mutable Space
« À l’échelle de la métropole, cette carte de synthèse montre que des continuités existent au-delà des limites
administratives et des sites habituels de projets. L’hypothèse consiste à donner une cohérence globale – à l’échelle
du territoire – à l’ensemble des interventions, quitte à supposer des durées d’intervention à moyen ou long terme,
quitte à bousculer les logiques administratives et politiques». Philippe Simon, Grandes emprises et zones mutables / Les
grandes emprises, cartographie métropolitaine des mutabilités
162 163
Si nous poursuivons avec ces différentes hypothèses, par exemple, si
nous plaçons tous le programme sur deux étages, les espaces mutables
pourraient accueillir un programme de … hectares et ceci dans le cas
d’une densité de … Une simple évolution de la ville : il y a de l’espace
pour … millions de personnes au lieu de 12 millions. Grandparis peut
acceuillir du monde, peut être ouvert…
164 165
L’ESPACE VERROUILLÉ
Ces espaces mutables ne peuvent bien sur pas tous etre utilisés.
Qu’est ce qui bloque Grandparis ? Ou plus encore, qu’est ce qui bloque
Petitparis ?
protection du patrimoine
1.343,429km2
11.18%
166 167
Les régulations actuelles qui limitent la densité (PLU) affectent une
surface de … km2-…%
PLU
168 169
Les règles liées à la protection et à la préservation de certains lieux
paysagers affectent une surface de 2.319,232 km² - 20.06 %
protection du territoire
2.319,232km2
20.06%
« Le grand paris souffre de tabous et de blocages car, pour préserver son cœur resplendissant, trop de règles, de lois,
de directives et de réglementations ont pétrifiées l’ensemble de la métropole par contamination. (…) Acceptons
la démolition, acceptons la reconstruction, acceptons la densification et le présent, acceptons des habitants et du
logement» . Jean Léonard et Martine Weissmann, Métropole cœur d’agglomération / Paris n’est pas encore mort Synthèse.
170 171
Les zones de nuisances sonores, par exemple autour des aéroports
Charles de gaulle, Orly… Ces zones affectent une surface de 12
750.910km2 dont 61,42% ne sont pas constructibles.
nuisances sonores
12.750,910km2
61.42%
« À l’échelle de la métropole, cette carte de synthèse montre que des continuités existent au-delà des
limites administratives territoriales et des sites habituels de projets [et] que le territoire régional est
composé d’un grand nombre de zones imperméables qui séparent et marquent des ruptures physiques.
(…) Plutôt que de continuer à mettre en œuvre des projets, commune par commune, l’hypothèse
consiste à donner une cohérence globale – à l’échelle du territoire – à l’ensemble des interventions,
quitte à supposer des durées d’intervention à moyen ou long terme, quitte à bousculer les logiques
administratives et politiques. » Philippe Simon, Grandes emprises et zones mutables / Les grandes emprises,
cartographie métropolitaine des mutabilités
172 173
Zones de Blocage Espaces Disponibles
On dit le Grand Paris saturé et inconstructible… rien de plus faux. Il y a d’abord les réserves foncières, agricoles
non-productives, les bois et les zones inondables. Il y a ensuite les friches les plus diverses, terrains en attente de
dépollution et de requalification, friches industrielles et ferroviaires, portuaires et hospitalières, militaires, et il y
a aussi les équipements administratifs, les écoles et ensuite les commerces et les stationnements. Il y en a parfois
même parfaitement viabilisés, notamment en villes nouvelles. Andréï Feraru
174 175
Au total, 4.566,138 km2 ou 38% de l’espace de l’ile de France est
bloqué.
« Construire, surélever etc. (…) permettrait de densifier des parties parfois vides de la région parisienne comme
certaines villes nouvelles aux terrains viabilisés parfois depuis longtemps, mais aussi comme certaines zones au
développement dédiées aux universités, dans et hors de Paris. »
Monique Eleb, L’habitat et le bien-être social dans le Grand Paris / Quelle orientation pour le Grand paris
176 177
L’ESPACE DÉVERROUILLÉ
Ceci réduit l’espace disponible de 226,992 km2, ou 2% de Ile-de-France.
178 179
Nous devrions reconsidérer certaines de ces lois (comme le PLU)…
180 181
ll serait intéressant d’évaluer les zones d’espaces verts, de les
concentrer et par exemple de les declarer parcs nationaux.
182 183
Par exemple, les zones de nuisances peuvent être intensifiées tout
autour. Ces zones pourraient même éventuellement être utilisées
comme des nouveaux espaces verts.
184 185
186 187
188 189
Une goutte d’eau dans la mer ?
190 191
COS 4
192 193
COS 6
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COS 10
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Les projets de Grandparis
PROJETS
Il est possible qu’un ensemble de projets très différents les uns
des autres peuvent être une façon de rénover la ville, mais aussi
de rééquilibrer les asymétries actuelles et enfin de renforcer le
Grandparis. Cela peut être considéré comme un programme ou bien
comme un catalogue. C’est l’étroite combinaison entre radicalité et
actes nuancés pour réparer la ville qui va ouvrir sur une métropole du
21e siècle, une métropole spécifique et reconnaissable.
198 199
Un tel programme doit prendre en compte les initiatives soudaines
de ces gouvernements : avec par exemple les nouvelles lignes de
tramway, le recouvrement du boulevard périphérique, et l’extension de
la densité de la petite couronne autour du vieux centre sont en cours.
Mais agissent-ils en considération de l’échelle métropolitaine ? Il est
difficile de croire qu’une ligne de tramway puisse à elle seule résoudre
le problème des banlieues. Un développement ambitieux de projets est
nécessaire pour répondre à cet objectif.
PAYSAGE
«Il devient nécessaire de penser en termes de rééquilibrage des types de logements offerts (...). Il faut donc intensifier
la diversification des types de logements, en tirant le meilleur parti de situations géographiques, topographiques,
paysagères et historiques et par exemple construire en lisière de foret, en rive des rivières et des canaux ». Monique
Eleb, L’habitat et le bien-être social dans le Grand Paris / Quelle orientation pour le Grand paris
200 201
GP FOREST
Le besoin d’ajouter des forets pour compenser les émissions de CO2
de la ville peut devenir un outil pour faire de l’Ile de France une région
innovante. Cela peut se traduire de façon radicale par « forestifier » les
espaces libres. Grandparis Sous Bois.
202 203
204 205
206 207
ÉNERGIE
208 209
GP WIND PARK
Le souhait pour une ville autarcique en termes d’énergie pour
Grandparis amène à un assemblage intéressant de sources d’énergies
différentes. L’énergie éolienne est l’une d’entre elles. Cela peut mener
à un horizon incroyable pour Grandparis. Une voie d’éoliennes autour
de la ville, une superposition de ces voies…
210 211
212 213
GP SOLAR PARK
En utilisant les toits de Grandparis pour l’energie solaire, l’espace le
plus importante de la ville devient une surface en « or ».
214 215
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HYDRO SEINE
En utilisant le courant de la Seine pour produire de l’énergie, le fleuve
peut jouer un rôle central pour la ville.
218 219
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INFRASTRUCTURE
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CDG2
Dans les discussions concernant une extension du trafic aérien, il
semble qu’un nouvel aéroport ne serait pas recommandable. Nous
pouvons toutefois imaginer étendre l’aéroport Charles de Gaulle. Il
concentrerait les nuisances sonores, optimiserait les financements
pour les infrastructures (en étendant les liaisons avec l’hinterland),
et il augmente les possibilités de transit et par conséquent améliore
la capacité des avions. Nous pouvons ajouter deux voies. Il reste de la
place.
226 227
En plaçant la nouvelle aire de l’aéroport Charles de Gaulle au centre
de forets, une compensation aux émissions en CO2 répondant aux
critères du protocole de Kyoto peut être créée. Quand par exemple un
avion atterri dans CDG Forest : Bienvenue à Paris, « the green city ». A
l’image de l’aéroport Tempelhof à Berlin…
En positionnant une nouvelle voie le long des limites de CDG Forest, des
logements peuvent etre créés tout le long. Cela donne au CDG un vrai
visage : CDG city.
228 229
LA GRANDE GARE DE L’EUROPE
Les lignes de TGV s’arretent aujourd’hui aux frontieres de Paris. Une
situation très élitiste. Est-ce comme
Si Paris regardait l’Europe de haut, comme si les trains devaient
seulement rejoindre Paris et s’y arreter ?
Cela cause de longues connexions pour quiconque veut prolonger son
voyage.
230 231
Donc, connectons ces grandes lignes.
Et donnons leur un nouveau lieu où se rencontrer, une nouvelle gare :
La gare de l’Europe.
232 233
Grandparis Centre, sous le forum des Halles.
234 235
GP2
L’actuel processus de recouvrement du Boulevard Périphérique tente
de connecter le centre avec sa périphérie c’est un bon début pour
l’intensification de la ville. Pourtant la possible augmentation du trafic
routier n’est pas prise en compte dans les projets en cours. Doubler le
boulevard périphérique peut créer une combinaison de voies express
(en sous sol) et de voies connectées au réseau urbain en hauteur.
« L’urbanisme de réseaux avec ses autoroutes et ses bretelles, peut être compris comme des établissements des
barrières souvent infranchissables. C’est évidemment d’autant plus infranchissable que, vu de haut, tout parait
proche et atteignable, alors que beaucoup contribue à séparer, à éloigner ». Patrick Céleste, Dislocations-barrières-
limites / Diversité des paysages, mais aussi proximités et barrières
236 237
Une nouvelle ligne de RER en forme d’anneau peut être positionnée
dans ce système d’infrastructure. Ainsi, on accéderait à une
combinaison de différents transports très accessibles. On peut
également récupérer la chaleur de l’énergie des voitures.
238 239
Il pourrait par conséquent être utilisé pour de nouveaux parcs qui
entourent le périphérique et payés par les nouveaux logement.
Il génère atour de lui un lieu attirant pour une densification croissante.
Il le change en un « nouveau grand boulevard mixte »
240 241
LES GRANDES TRAVERSES, GP MAIN STREET ET CITE SOUSTERRAINE
242 243
En ajoutant des connexions au réseau routier au dessus des rails
(un ancien projet qui mérite pourtant de l’attention), les avenues
principales peuvent être connectées plus fréquemment avec le
boulevard périphérique. Ce dispositif génèrerait un réseau intelligent
pour l’intensification de la ville. Ces plateformes peuvent également
absorber et localiser les nuisances sonores des voies ferrées et les
nuisances liées à la pollution, mais aussi créer plus de connexions
entre les parties isolées de la ville.
244 245
LES NOUVEAUX GRANDS AXES
Du à une trop forte hierarchie des systèmes routiers, certaines
destinations ont gagnés en accessibilités et d’autres sont devenues à
distance égales enclaveées voir reléguées.
En combinant les espaces mutables utilisables et les infrastructures
futures ou déjà existantes, nous pouvons créer de nouvelles connexions
qui seraient entourées de zones denses. Ces zones engendrent un
nouveau réseau, de nouveaux axes, des grands axes : l’Axe CDG, l’Axe
Disneyland Resort Paris, l’Axe des Forets, l’Axe Orly…
246 247
Ces nœuds forment une série de nouvelles collines dans la ville, en
étendant celles déjà existantes.
248 249
LE ‘METRO PROGRAM’
En ajoutant de nouvelles lignes de métro et donc un réseau dense très
accessible, cela permet à la ville de se densifier. Et cela créer une ville
plus cohésive.
250 251
252 253
LES BUTTES
En intensifiant les nœuds où les différents moyens de transports se
rencontrent, une série de densités ponctuelles peuvent être générées.
Ces lieux réduisent et optimisent le trafic mais aussi encouragent la
cohésion dans la ville.
254 255
256 257
258 259
PROGRAMME DU BÂTI
« Il ne s’agit donc pas de créer des villes nouvelles mais au contraire de s’appuyer sur l’existant et d’étayer
en le traitant comme un tout cohérent un territoire disparate ou chacun ignore le potentiel du voisin et
qui ne suffit pas à lui-même pour l’instant.»
Monique Eleb, L’observation du déjà-là / Un exemple de développement d’axe
260 261
HAUSSMANN SOLIDAIRE
Une ville qui se veut dense a aussi besoin d’un centre dense. Une
attitude solidaire. Nous proposons deux stratégies : Premièrement,
ajouter une épaisseur au dessus du bâti existant, Deuxièmement,
créer la nouvelle skyline parisienne avec des programmes mixtes en
hauteur.
« Le modèle républicain français n’est pas communautariste. C’est un modèle, au moins théorique, de paix sociale,
qui s’impose à la région capitale ». Michèle Attar, Le grand pari : résorber la crise du logement en Ile de France /
Promouvoir la diversité sociale : un véritable enjeu
262 263
Cela générera une interprétation nouvelle utilisation des toits
parisiens, en développant ces ’penthouse’ si populaires. Il produit
aussi une base technique pour le projet concernant l’énergie. C’est un
nouveau ‘strate programmée’ au dessus de la ville.
En transformant le tissu non-haussmannien du centre parisien
(Rue des Flandres, Montparnasse), une série de nouveaux quartiers
expérimentaux peuvent voir le jour et mettre en œuvre un…
264 265
266 267
LES ÉCOLES SUSPENDUES
Nous pouvons innover les programmes destinés au public à l’aide
« d’intensifications mixtes » qui seraient fondées sur un partage
entre le public et le privé. Certains équipements scolaires et autres
complexes sportifs sont parfois trop anciens et devraient être rénovés.
Eventuellement de l’habitat à cet endroit pourrait financer de nouvelles
rénovations ou améliorations.
« L’IAURIF et l’association régionale HLM Ile de France ont évalué à 380 000 en 2008 les demandeurs de
logements sociaux en Ile de France pour 80 000 logements attribués en Ile de France. L’écart entre offre et demande
et d’autant plus grand que l’on se rapproche de centre de la région : plus de 100 000 demandeurs pour la seule ville
de Paris ». Michèle Attar, Le grand pari : résorber la crise du logement en Ile de France / Un besoin en logement social
dans une agglomération où les prix de marché de plus en plus chers génèrent une ségrégation spatiale et sociale
268 269
« L’IAURIF et l’association régionale HLM Ile de France ont évalué à 380 000 en 2008 les demand-
eurs de logements sociaux en Ile de France pour 80 000 logements attribués en Ile de France. Certains
ménages ne demandent pas de logement social faute de croire à la possibilité d’en obtenir. L’écart entre
offre et demande et d’autant plus grand que l’on se rapproche de centre de la région : plus de 100 000
demandeurs pour la seule ville de Paris. »
Michèle Attar, Le grand pari : résorber la crise du logement en Ile de France / Un besoin en logement
social dans une agglomération où les prix de marché de plus en plus chers génèrent une ségrégation
spatiale et sociale
270 271
272 273
LES NOUVEAUX GRANDS ENSEMBLES
Les grands ensembles, objectivement, n’ont pas une bonne réputation.
Notre connaissance de leur programmation intiale complexe doit
nous interroger sur le degré d’achèvement. Leurs qualités spatiales
actuelles doit être un terrain de’expérimentation plus heureuse que
« La qualité architecturale mais aussi les dispositifs correspondant à un certain mode de vie, lié à des qualités de
par le passé. Nous devons apporter des solutions à des logements de surface, de distribution et permettant l’autonomie et ‘intimité jouent comme des signes classants et les habitants
mauvaise qualité, et causant de plus en plus de problèmes sociaux. se sentent valorisés par cet habitat. Ce qui démontre une fois de plus qu’on est aussi défini socialement par son
habitat». Monique Eleb, Dispositifs architecturaux et mixité sociale
274 275
Un programme sérieux et innovant pour les grands ensembles
devrait être envisagé en combinant les qualités et les avantages déjà
présents avec les innovations nécessaires. Cette démarche élargirait
et renouvellerait les perspectives pour ces ensembles. Cet assemblage
de programmes avec de nouvelles typologies de logement, ainsi qu’une
complexification par des activités permet de créer de l’emploi et de
relancer l’économie dans ces zones.
276 277
278 279
THE SATURATED SPRAWL
«Le travail de terrain nous apprend beaucoup sur ces questions et on ne peut confondre les horizons
L’océan de pavillonnaire semble figé, de part la nature de son de maisons, même équipées, avec une ville pleine de ressource. (…) Par ailleurs c’est aussi une base de
parcellaire. Ce tissu urbain peu dense et essentiellement en parc privé réflexion pour évaluer et transformer les grands ensembles et peut-être « finir » certaines villes nouv-
elles, car ces principes peuvent autant s’appliquer à la maison individuelle qu’au logement collectif ou
laisse peu d’amplitudes d’action. Rien ne semble possible à première individuel dense.»
Monique Eleb, le tissu bâti banal de l’Ile de France
vue.
280 281
282 283
En débloquant les réglementations, l’inspiration peut être redonnée
aux propriétaires et par conséquent mener à des incitatives pour
créer de nouveaux programmes : logements collectifs, immeubles de
bureaux.
284 285
SUPER SORBONNE
Pourvoir un espace pour les technologies et les sciences. Pas
seulement autour de Paris mais peut etre plus encore dans le centre.
Les développements récents des universités les ont placées partout
dans la région. Est-ce raisonnable ? La concentration peut aussi
amener à la synthèse. Et il semble que la Sorbonne et ses annexes sont
plus attirantes pour les étudiants et employés. Si tout le monde veut
rester à la Sorbonne, pourquoi ne pas investir à cet endroit ?
286 287
Pourquoi ne pas allonger la Sorbonne vers le haut? Un campus vertical.
Une vraie tour sans fin, une tour de 1000 metres de hauts, au milieu
de Grandparis, et visible pour tous ses habitants. Une demonstration
claire de l’importance de l’éducation et de la connaissance. En ayant
un système de transport privilegiant les liaisons avec des instituts de
recherche et les zones de développement et recherche, le centre de
Grandparis redevient le centre de la recherche et d’innovation.
288 289
290 291
292 293
THE FRAMED PARKS
Les villes denses ont besoin d’air et d’espaces verts. La densité ne
peut que survivre en présence de parcs et d’espaces verts. Le centre
de paris montre des zones denses qui peuvent malgré tout être
très attirante grâce à la qualité d’intégration des parcs. Le jardin du
Luxembourg, le Parc Monceau, le Jardin des Tuileries, les Buttes
Chaumont sont des exemples connus partout dans le monde. En deçà
d’une ceratine densité autour de ces dernières le fréqentation chute
rapidement. Ne peut-on pas à la fois constuire tandis que le Bois de
Boulogne, le Bois de Vincennes ne sont pas si connus…
«La durabilité d’un quartier est liée à sa capacité à évoluer et à s’adapter aux changements. (...) [A cette échelle]
c’est aussi envisager une superposition et une concentration des réseaux dans les espaces libres de la ville (organisés
suivant une logique de corridors verts) afin de faciliter leur renouvellement selon les besoins futurs ». Franck Boutté,
Territorialiser l’utopie, utopiser le territoire
294 295
296 297
En ouvrant les forets, en ajoutant des voies les traversant, leur
usage peut être encouragé. En entourant les parcs de zones très
denses (Saint mandé, Auteuil… mais en favorisant la mixité sociale et
programmatique), leur qualification peut se renforcer. En y ajoutant
un réseau routier et de transports collectifs, ils deviennent des
destinations beaucoup plus attractives. En proposant chaque parc à
un architecte paysager reconnu, ces zones peuvent etre agrandies
et enrichies. Elles deviennent des éléments emblématiques pour de
nouveaux programmes : des atmosphères différentes, des architectes
différents pour une collection de parcs.
L’on peut border On peut placer du logement autour des forets et
parcs existants et de cette façon améliorer les parcs en leur donnant
un usage et créer des zones de logement attirante et agréable pour
arrêter la fuite des habitants vers une autre ville.
298 299
SUPERSEINE
La seine est un fleuve attrayant par le traitement occasionnel
de ses berges. Qui ne veut habiter en proximité de la Seine ?
Pourquoi ne pas accroitre ses possiblités ? En créant un nouveau
front programmé et public qui sache profiter de cette situation. Et
cela procure à la Seine plus d’importance dans la ville.
300 301
302 303
304 305
Quel est le score?
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IBL
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306 307
PARISPLUSPETIT
Ensemble, ces propositions révèlent un agenda potentiel pour
Grandparis. Il pourvoit l’espace nécessaire pour une évolution
innovante et contemporaine dans l’optique d’une ‘atractiveness’
extrême en devenant le laboratoire du monde pour un développement
urbain mixte, dense et durable. Super(be). Pari(s) plus.......petit...
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310 311
312 313
314 315
MANDATAIRE COMMUN VISUALISATION et 3D MODELATION Chercheurs indépendants
MVRDV, Winy MAAS Wieland&Gouwens Dominique LEFRANCOIS
Marino Gouwens docteur urbanisme , chercheur associé au
RECHERCHE, DESIGN, EDITION Eline WIELAND laboratoire Le Lab’ Urba, Institut d’Urbanisme de
MVRDV avec Paris, Université de Paris 12-Val-de-Marne.
Winy MAAS mvrdv Michèle ATTAR
Directeur MVRDV, Architecte Urbaniste Di Miao géographe, DEA, AMO. Membre du conseil
Jacob VAN RIJS Architecte économique et social
Directeur MVRDV, Architecte Manuel Galipeau Directeur général de la SA Hlm Toit et joie
Nathalie DE VRIES Architecte Francoise CREMEL
Directeur MVRDV, Architecte Francesco PASQUALE paysagiste, enseignante : paysage et territoire
Jeroen ZUIDGEEST Architecte Jean LEONARD & Martine WEISSMANN
Architecte Oana RADES architectes urbanistes : écologie, durabilité
Bertrand SCHIPPAN Architecte AEU, Jean Luis DUCREUX
Architecte Maître d’œuvre Sabina FAVARO docteur géologue : écologie, pollutions, mutations
Sabina FAVARO Architecte géo
Architecte FRANCK BOUTTE CONSULTANT
Flore RAIMBAULT Design Graphique Franck BOUTTE Haute qualité environnementale
Architecte Paul OUWERKERK (HQE)
Sonia ASSOULY Graphic Language
Architecte avec THE WHY FACTORY, TU Delft
Martine VLEDDER mvrdv Winy MAAS
Urbaniste Professor
Di Miao CITATIONS Ulf HACKAUF
Architecte ACS - ENSAPM Architecte - Chercheur associé Why Factory
Manuel Galipeau Monique ELEB
Architecte Professeur et directrice du Laboratoire
architecture, culture et société, XIXe - XXe siècles,
AAF CNRS. Psychologue, Docteur en Sociologie,
Andrei FERARU Habilité à diriger des recherches, Professeur
Architecte Urbaniste à l’Ecole Nationale d’Architecture de Paris
Romain BOURSIER Malaquais
Architecte Andrei FERARU
Maître assistant associé à l’Ecole Nationale
TEXTES d’Arcitecture Paris Malaquais
MVRDV Sabri BENDIMERAD
Winy MAAS Architecte DPLG urbaniste, Maître Assistant
Directeur MVRDV, Architecte Urbaniste associé à l’Ecole Nationale Supérieur
d’Architecture Paris Malaquais
EDITION TEXTES Philippe SIMON
Jeroen ZUIDGEEST Architecte DPLG urbaniste, DEA, Maître
Architecte Assistant associé à l’Ecole Nationale Supérieur
d’Architecture Paris Malaquais
TRADUCTIONS Patrick CELESTE
Sonia ASSOULY Architecte urbaniste
Architecte Clément ORILLARD
Romain BOURSIER Architecte DPLG
Architecte urbaniste, TA à Columbia University
GSAPP
Flore RAIMBAULT
Architecte
316 317
Grandparis doit combiner responsabilité et
ambition pour rester compétitif, maintenir
et étendre ses qualités. Grandparis doit user
de tous ses moyens pour développer une
cohésion qui peut créer une base pour une
entreprise qui rassemble autant qu’elle attire.
Cette cohésion ouvre la voie vers une ville
exemplaire. Grandparis peut radicalement
devenir une des villes les plus qualitatives,
vertes et compactes au monde, si elle veut
faire appel à toutes ses ressources pour
améliorer la situation si elle veut inventer des
projets pour devenir à nouveau remarquable et
attractive. The Big Intensification Act.
PARI(S)
PLUS
(CAPA-CITY)
PETIT
Citycalculator®
DEMO
MVRDV
AVEC ACS ET AAF
STRUCTURÉE
INTÈGRE
STABLE
RÉSILIENTE
SECURISÉE
PROSPÈRE
ÉCONOME
EFFICACE
PROPRE
DYNAMIQUE
PROXIMITÉ
COMPARAISON GLOBALE
DIAGNOSTIC
EVALUER L’EXISTANT
INNOVANTE
OUVERTE
SOUPLE
MUTABLE
ATTRACTIVE
COHÉSIVE
ÉQUITABLE
CONNECTÉE
SOLIDAIRE
ATTRACTIF
COSMOPOLITE
MIXTE
CULTIVÉE
Est-il possible de mesurer la qualité?
SYNTHÈSE DU NOUVEL ESPACE TOTAL
LANDSCAPE
Les espaces dans lesquels nous vivons doivent répondre à tous nos besoins qui ne
DEBLOQUER L’ESPACE
cessent d’évoluer. En voulant être ambitieux, nous devons savoir comment désirer plus
ESPACE BLOQUÉ
ENERGY
ESPACE
INFRASTRUCTURE
en étant responsable. Les espaces dans lesquels nous vivons doivent répondre à tous
HOUSING
nos besoins qui ne cessent d’évoluer. En voulant être ambitieux, nous devons savoir
CITY CALCULATOR
AMENITIES
CAPACITÉ
CALCULER LE FUTUR PROGRAMME NÉCESSAIRE
LANDSCAPE
ENERGY
PROGRAMME
INFRASTRUCTURE
HOUSING
AMENITIES
CALCULER LE PROGRAMME AJOUTÉ
LANDSCAPE
CHANGER LE PROGRAMME
ZONES D’INTERVENTIONS
CRÉER INTERVENTION
OPTIMIZER
ENERGY
INFRASTRUCTURE
HOUSING
AMENITIES
ATTRACTIF
COHÉSIVE
OUVERTE
EFFICACE
STABLE
City Calculator Script général du City Calculator
Ce programme agit comme formation: il donne la possibilité à son utilisateur CityCalculator Matrix : Le City Calculator fonctionne selon la logique d’une Matrix,
d’appréhender la ville de son choix en l’évaluant selon les paramètres des idéaux, puis composée de trois bases : les Targets, le City Model, et le Programme. La Matrix
tester la capacité du territoire, pour que celui-ci réponde à des besoins spécifiques établie la relation entre ces trois bases.
déterminé par l’utilisateur. Finalement l’utilisateur peut tenter des optimisations sur le Les Targets sont en fait cinq idéaux qui définissent la métropole : Stable, Efficace,
territoire. Ouverte, Cohésive, Attractive. Le City Model représente les trois champs : Société,
Le CPO nous offre une visualisation des problématiques des territoires, puis la Economie et Ecologie. Finalement, Programme intègre cinq components: Paysage,
possibilité de comparer différentes stratégies d’optimisation de ces territoires. En Energie, Infrastructure, Habitat et Equipements.
permettant de spatialiser nos besoins et nos vœux, le programme répond, de part ses
données, aux nécessités de questionner les progrès futurs de nos villes.
LOCALE
ECHELLE SECURISÉE
GLOBALE Partie I : Diagnostic - Voulez-vous évaluer votre ville ?
La première étape du programme est un diagnostique de certaines villes mondiales.
L
INTÈGRE
Ce diagnostique qualitatif et quantitatif est déterminé sur la ville des idéaux.
G
Composée de cinq thématiques, la ville des idéaux mesure vingt-cinq paramètres
STABLE
L
RÉSILIENTE
qualitatifs. C’est à partir de ces termes qualitatifs que le programme répond
G
quantitativement par des données.
L
STRUCTURÉE
G
Le programme permet à l’utilisateur, après avoir effectué son choix de ville d’étude,
L
PROSPÈRE d’évaluer la ville en deux différentes échelles. La première est une échelle globale,
G
permettant la comparaison avec d’autres villes mondiales. La deuxième est une
L
INNOVANTE
échelle locale, permettant une analyse ciblant les problématiques spatiales.
G
L
PROPRE
Cette comparaison situe la ville dans un contexte globale… Quel est le rôle de cette
EFFICACE
G
L DYNAMIQUE
ville au niveau mondial ? Quelles sont ses qualités, quels sont ses défauts? Quels sont
les interventions nécessaires pour se mesurer aux métropoles du monde ?
G
QUITTER
QUITTER
Puis dans un contexte locale… Quels sont les enjeux prioritaires d’une ville ambitieuse
QUITTER
PROXIMITÉ
VOULEZ-VOUS ENREGISTRER VOTRE ÉVALUATION?
ACCEUILLANTE
économiques ? Ou se situent les priorités d’intervention ?
G
NON
CHOISISSEZ VOS VILLES
NON
ÉQUITABLE
OUVERTE
G
OUI
OUI
CONNECTÉE
OUI
G
L
ACCESSIBLE
G
L
SOLIDAIRE
G
L
COSMOPOLITE
COHÉSIVE
G
L
MIXTE
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CULTIVÉE
G
EVALUATION
ARCHIVES
ACCEUILLANTE
G
L
BIEN-ETRE
G
ATTRACTIF
L
ATTIRANTE
G
L
JOUISSANCE
G L
BEAUTÉ
Script Partie I, Diagnostic
G
D1 - Après l’ouverture du programme, l’utilisateur peut commencer un nouveau projet D2 - En se trouvant automatiquement sur le premier onglet diagnostic, la première
en allant dans Fichier, Ouvrir un nouveau projet. Une fenêtre apparait : c’est la fenêtre action est de sélectionner une ville d’étude en ouvrant la fenêtre World Navigator. La
d’intervention. La fenêtre contient trois onglets: Diagnostic, Capacité, et Optimizer. première action est de choisir une ville d’étude. A ce moment, la fenêtre de navigation
Dans l’onglet Diagnostic, il existe trois fenêtres : Echelle Globale, Echelle Locale, apparait et permet à l’utilisateur de choisir une ville entre les treize villes actuellement
Synthèse. L’ échelle globale permet une comparaison di agrammatique des villes disponibles dans le programme, par exemple, Paris.
mondiales.
D3 - En ayant choisi la ville, le programme charge la base de donnée de la ville. D4 - Dans l’espace Synthèses apparait l’étoile synthétique d’évaluation de Paris,
composée de cinq idéaux.
10 11
D7 - La fenêtre paramètre apparait, composée de cinq idéaux. Cette fonction permet D8 - L’utilisateur à le choix d’ouvrir autant d’idéaux possibles pour voir dans la fenêtre
de visualiser les composants d’évaluation de ce paramètre, repartis par thèmes. échelle locale la carte s’actualiser. Une fonction permet de superposer toutes les
cartes à sa disposition. Cette fonction permet à l’utilisateur d’étudier la relation
Par exemple, dans le thème Stable, l’utilisateur peut choisir le paramètre Sécurisé : spatiale entre plusieurs paramètres. Le programme offre non seulement la possibilité
dans ce paramètre, il est possible de comparer les deux échelles, globale et locale, de visualiser les cartes avec les zones d’interventions thématiques mais en plus de
avec respectivement un diagramme et une carte. superposer ce diagnostic.
Il est possible de changer de thèmes en sélectionnant les flèches, ainsi que de
visionner les idéaux en superposition. Par exemple, vous pouvez comparer votre ville avec Londres.
Il est également possible de choisir une ville parmi les 13 présentes dans le D’après la sélection de l’utilisateur, le programme charge l’étoile de synthèse
programme afin de la comparer avec la ville d’étude. d’évaluation de Londres superposée sur celle de Paris. En sélectionnant un des
mêmes paramètres décrits auparavant, l’utilisateur peut comparer les thèmes choisis
dans l’échelle globale par un diagramme et dans l’échelle locale par des cartes. Il
existe trois options de visualisation de ces données : une carte à la fois, une fenêtre de
plusieurs cartes, et la superposition des cartes.
12 13
VOULEZ-VOUS TESTER LES CAPACITÉS DE VOTRE VILLE?
OUI
ENERGY
ENERGY
LANDSCAPE
INFRASTRUCTURE
HOUSING
AMENITIES
LANDSCAPE
INFRASTRUCTURE
HOUSING
AMENITIES
Habitat, l’utilisateur peut changer les paramètres standards puis recalculer le futur
programme nécessaire.
% M² % M² % M² % M² % M² % M² % M² % M² % M² % M²
OUI NON
NON OUI
NON
OUI
ENERGY
ENERGY
LANDSCAPE
INFRASTRUCTURE
HOUSING
AMENITIES
LANDSCAPE
INFRASTRUCTURE
HOUSING
AMENITIES
% M² % M² % M² % M² % M² % M² % M² % M² % M² % M²
QUITTER NON
OUI
OUI
NON
OUI
NON
...
14 15
C1 - L’utilisateur peut passer à tout moment à l’onglet Capacité. La fenêtre Capacité C2 - Avec la fenêtre Navigator [Window, Navigator], l’utilisateur peut zoomer sur
permet à l’utilisateur de tester puis de visionner la capacité du territoire selon les l’espace de la fenêtre Capacité.
zones d’intervention et des champs d’intervention.
Dans cet onglet, il existe trois fenêtres : Espaces Mutables, Programme et Excursions. C3 - Le paramètre Débloquer permet à l’utilisateur, une fois avoir sélectionné une
zone, de débloquer cette zone pour l’inclure dans la zone d’ action.
Dans Espaces mutables, il est possible de visionner les components du territoire
organisées par calques.
Dans la fenêtre Programme, l’utilisateur peut accéder à la liste des besoins et
programmes du territoire.
Finalement, dans l’Espace Excursion, l’utilisateur peut agir sur le territoire et tester
ses capacités.
16 17
C4 - Lorsque l’utilisateur coche la case programme, les données apparaissent. C6 - Apparait alors une autre fenêtre temporelle de fichier Excel où l’utilisateur peut
directement changer les données, donc il est possible pour l’utilisateur de visualiser le
C5 - Sous la fenêtre programme, il existe le paramètre Datas qui ouvre une fenêtre de futur de la ville qu’il étudie.
données Excel. L’utilisateur a la possibilité de changer ces données en cliquant sur
Change Datas. Par exemple, en réduisant ou augmentant la population de la ville. Changeant
seulement un paramètre, tout le tableau Excel s’adapte selon les standards de la ville.
18 19
C7 - Une fois que l’utilisateur à changé les données, il peut agir directement dans la C8 - En sélectionnant le programme qu’il veut rajouter ainsi que les zones
fenêtre excursions en cliquant dans sa case. d’intervention, l’utilisateur peut visionner le résultat de cette intervention en cliquant
Apres avoir changé les données, l’utilisateur peut choisir une ou plusieurs zones sur tester.
d’intervention.
20 21
Partie III : Optimizer - Voulez-vous optimiser le territoire ?
La troisième partie permet de visualiser des possibles optimisations des villes selon
les idéaux, mais régulée par des champs d’intervention.
L’utilisateur peut donc modifier la situation actuelle en augmentant les curseurs
des différents paramètres selon ses hypothèses d’optimisation du territoire. Le
QUITTER
QUITTER
QUITTER
programme est une interface permettant une comparaison des différentes hypothèses
CALCULER LE RESULTAT
NON
NON
NON
SYNTHESE DU PROJET
l’utilisateur ayant accès à tous moments au diagnostic qui agit sous cet onglet comme
HOUSING HOUSING
un filtre. Il peut donc comparer ainsi que baser les actions sur les paramètres des
INFRASTRUCTURE INFRASTRUCTURE
OUI
OUI
OUI
OUI
idéaux vues dans le diagnostic.
ENERGY ENERGY
NON
LANDSCAPE LANDSCAPE
Quels sont les interventions possibles ? Et quels sont les objectifs de ces interventions
QUITTER
et quels en sont leur conséquences ?
BEAUTÉ
JOUISSANCE
ATTRACTIF
ACCEUILLANT
BIEN-ÊTRE
ATTIRANT
CULTIVÉ
COHÉSIVE
COSMOPOLITE
MIXTE
SOLIDAIRE
FILTRES D’INTERVENTIONS
ACCESSIBLE
OUVERTE
ACCESSIBLE
CONNECTÉ
EQUITABLE
PROXIMITÉ
EFFICACE
DYNAMIQUE
PROPRE
INNOVANT
PROSPÈRE
SÉCURISÉE
SÉCURISÉE
STABLE
RÉSILIENTE
INTÈGRE
STRUCTURÉ
22 23
O1 - Finalement, l’utilisateur à le choix de passer dans la fenêtre Optimizer. Cet onglet O3 - L’onglet Programme fait apparaitre sa fenêtre. L’utilisateur peut observer les
contient trois paramètres : Idéaux, City Model et Programme. zones d’urgences. Les Idéaux agissent comme un filtre.
Sous la fenêtre programme, il existe le paramètre Datas qui ouvre une fenêtre de
O2 - En cliquant sur City Model, une fenêtre, qui permet à l’utilisateur de choisir données Excel. L’utilisateur a la possibilité de changer ces données en cliquant sur
directement les champs d’interventions, s’ouvre. L’utilisateur peut choisir d’agir selon Change Datas.
Société, Economie, ou Ecologie. Contrairement à dans l’onglet Capacité, dans l’onglet Optimizer, l’utilisateur peut
choisir les components des interventions.
Par exemple, dans le champ Société, Habitat, cliquer sur Logements sociaux, et la
carte du logement social se télécharge.
24 25
O4 – En cliquant sur Targets, l’utilisateur à la possibilité de comparer cette intervention O5 - La fenêtre Optimizer permet de transformer ces données en images virtuelles 3D
avec le diagnostic basée sur les idéaux, mais il peut aussi commencer directement pour que l’utilisateur puisse visionner les changements apportés.
choisissant les zones dans Targets.
O6 - En cliquant sur Eva apparait la synthèse de l’intervention, apportant un résumé du
programme total. Par exemple, l’utilisateur a rajouté 32% de logements sociaux dans
la zone d’intervention choisie.
L’utilisateur peut commencer une autre action. Il a la possibilité d’enregistrer ses
actions ou de les superposer.
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28
MANDATAIRE COMMUN DGMR
MVRDV, Winy MAAS Paul van BERGEN
Ingénieur
RECHERCHE et DEVELOPPEMENT
MVRDV AAF
Winy MAAS Andrei FERARU
Directeur MVRDV, Architecte Urbaniste Architecte Urbaniste
Jacob VAN RIJS Romain BOURSIER
Directeur MVRDV, Architecte Architecte
Nathalie DE VRIES
Textes
Directeur MVRDV, Architecte
MVRDV
Jeroen ZUIDGEEST
Flore RAIMBAULT
Architecte
Architecte
Bertrand SCHIPPAN
Sabina FAVARO
Architecte Maître d’œuvre
Architecte
Sabina FAVARO
Architecte
Design Graphique
Flore RAIMBAULT
Paul OUWERKERK
Architecte
Graphic Language
Sonia ASSOULY
avec
Architecte
MVRDV
Martine VLEDDER
Urbaniste
Arup
Peter MENSINGA
Ingénieur
30 31
Grandparis doit combiner responsabilité et
ambition pour rester compétitif, maintenir
et étendre ses qualités. Grandparis doit user
de tous ses moyens pour développer une
cohésion qui peut créer une base pour une
entreprise qui rassemble autant qu’elle attire.
Cette cohésion ouvre la voie vers une ville
exemplaire. Grandparis peut radicalement
devenir une des villes les plus qualitatives,
vertes et compactes au monde, si elle veut
faire appel à toutes ses ressources pour
améliorer la situation si elle veut inventer des
projets pour devenir à nouveau remarquable et
attractive. The Big Intensification Act.
32
LE GRAND PARI
DE GRANDPARIS
PARI(S)
PLUS
(CAPA-CITY)
PETIT
PERFORMANCE
MVRDV
AVEC ACS ET AAF
4 Quelle est la performance de Grandparis?
52 La performance de Grandparis
Quelle est la performance de Grandparis?
régulée structurée
De bien-être stable
resiliente
sécurisée
prospère saine
connectée dynamique
accessible flexible
efficace
ouverte
performante proche
équitable
innovante
ambitieuse responsablee propre
mixte accueillante
cosmopolite
solidaire attirante
cohésive jouissante
cultivée attractive
belle
QUELLES SONT LES ECHELLES DE PERTINENCE DE
GRANDPARIS?
OÙ SONT LES HABITANTS ? [Échelle géographique] OÙ SONT LES POUVOIRS ? [Échelle administrative er gouvernances]
La première échelle définissant la métropole parisienne est l’échelle physique, de la géographie, des vallées, des Les échelles administratives et politiques définissent des échelons pertinents divers, avec des compétences et des
plateaux et de la Seine qui les traversent. La seconde, est l’échelle du bâti, au regard de la continuité et de la densité pouvoirs spécifiques, et sont assujetties aux échéances électorales. La région, les départements, les communes et
des infrastructures. Une économie dite de l’excellence installée autour d un cœur décisionnel historique, prestigieux intercommunalités ont chacun un rôle bien définis et la concertation de tous ces échelons reste particulièrement
et dense. L’étalement urbain de la métropole parisienne s’est fait de façon diffuse, en contradiction avec le plan de laborieuse dans un espace métropolitain.
Delouvrier datant de 1965.
OÙ SONT LES ACTIVITÉS ? [Échelle fonctionnelles et économiques] CES MULTIPLICITÉS SONT-ELLES LE GRAND PARIS ? [Emprise du Grand Paris ?]
Les échelles fonctionnelles et économiques se posent avec le Bassin Parisien comme territoire support pour la muta- Dans ces entrelacs, des multiples lectures d’une « métropole parisienne » sont possibles. La première et la plus
tion « ville globale » : un centre décisionnel à Paris, ses extensions (La Défense, Boulogne…), des pôles spécialisés en évidente est le cœur dense constitué de Paris et sa Petite couronne, cernée par l’A 86. Vient ensuite un anneau
première couronne (Nanterre, Vitry-sur-Seine, Créteil…); des pôles en deuxième couronne comprenant des villes nouv- contrasté jusqu’à 40 Km de Paris, comprenant notamment les Villes Nouvelles. Ensuite la lecture du cercle n’est
elles et les villes « avant-postes » (Meaux, Melun, Etampes), pôles multi-communaux de tailles contrastées, et enfin les plus pertinente, tant les discontinuités sont grandes et le système hétérogène. En parlant d’emprise plutôt que de
villes régionales structurées économiquement par Paris mais fonctionnant avec leur hinterland. limites, il s’agit d’un développement métropolitain partant d’un centre dense élargi qui se dilue.
GrandParis est-ELLE AMBITIEUSE ? 2008 Rank 2007 Rank City Country Points
1 1 Zurich Switzerland 108,0
de mer, nécessaires pour fournir les ressources que nous utilisons et les
déchets que nous produisons par personnes.
GrandParis est-ELLEÉNERGÉTIQUE
TAUX D’INDÉPENDANCE RESPONSABLE ? La bio capacité (ou capacité biologique) est la capacité de production biologique
Le taux d'indépendance énergétique est le rapport entre la production nationale utilisable totale d’une surface biologiquement productive, par exemple dans les
d'énergies primaires (charbon, pétrole, gaz naturel, nucléaire, hydraulique, limites d’un pays, pour une année donnée. Elle peut être exprimée en hectares
globaux par personne.
Comment Grandparis
énergies renouvelables) se comporte-t-elle?
et les disponibilités totales en énergies primaires, une
WWF Living Planet Report 2006
année donnée. Ce taux peut se calculer pour chacun des grands types
Lad'énergies
Franceouest loin d’être
globalement auto-suffisante.
toutes énergies confondues. Un taux supérieur à WORLD BIOCAPACITY
100% (cas de l'électricité) traduit un excédent de la production nationale par
Paris età Grandparis consomment plus que la moyenne
EMIRATS ARABES UNIS
SOMALIA WORLD AVERAGE ECOFOOTPRINT
rapport la demande intérieure et donc un solde exportateur.
et INSEE,
n’agissent pas de manière responsable.
www.IEA.org International Energetic Agency PARIS
GRAND PARIS
0.2
5.8
6.0
0.5
FRANCE 5.6
3
ALLEMAGNE 4,5
1,7
FRANCE 50.3% ESPAGNE 5.4
1.7
ALLEMAGNE ETATS-UNIS 9.6
4.7
ESPAGNE 21.7% ROYAUME UNI 5.6
1.6
ETATS-UNIS 71.3% PAYS BAS 4.4
0.8
ROYAUME UNI 80.7% JAPON 4,5
0.7
PAYS BAS 75.9% CHINE 1.6
0.8
JAPON 19.2% AUSTRALIE
6.6
12.4
CHINE AFRIQUE DU SUD
2.3
2
AUSTRALIE 218.7% EMIRATS ARABES UNIS
11.9
0.8
AFRIQUE DU SUD ARGENTINE 2.3
5.9
EMIRATS ARABES UNIS
5 10 gHa/pers/an
ARGENTINE
10 11
GrandParis est-ELLE STABLE?
Plus structurée
Plus resiliente
Plus régulée Plus stable
Plus saine
Plus flexible
Plus prospère
12 13
Grandparis est-elle structurée administrativement? Grandparis régule-t-elle trop le privé? Faut-il être plus
Le pouvoir politique et la qualité des services ne sont pas libéral? La politique économique est spatialement trop
EFFICACITÉ DU GOUVERNEMENT
les plus
Mesure efficaces.
la qualité Grandparis
des services publics, la qualité des services civilsest trop fragmentée! (Les
et le degré
de leur indépendance par rapport au pouvoir politique, la qualité de la formula-
fragmentée.
QUALITÉ DE LA RÉGULATION Une régulation plus ambitieuse permettrait-
Mesure la capacité du gouvernement à formuler et à mettre en oeuvre les
Balkans).
tion
ment.
politique et l’exécution et la crédibilité du gouvernement et son engage- elle de construire
politiques et regulations
[classement 0-100]
qui permettentGrandparis?
la promotion du développement privé.
http://infoworldbank.org/governance
CUBA
LÉE
ÉE
CE
UR
CE
REGU
LE
FRANCE 88.6 LE
85.9
CT
AB CA FRANCE AB CA
RU
FI FI
ST
ST ST
EF EF
SINGAPORE 100 SINGAPORE 98.5
ALLEMAGNE 92.4 ALLEMAGNE 92.7
ESPAGNE 80.6 ESPAGNE 85.4
USA 91.5 AT USA 90.8 AT
TR OU TR OU
AC VE
AC VE
93.8 RT 98.1 RT
TIV
ROYAUME UNI
TIV
E E ROYAUME UNI E E
COHÉSIVE
COHÉSIVE
JAPON 89.1 JAPON 83.5
CHINE 61.1 CHINE 45.6
AUSTRALIE 97.2 AUSTRALIE 96.1
AFRIQUE DU SUD 74.9 AFRIQUE DU SUD 65.5
EMIRATS ARABES UNIS 79.1 EMIRATS ARABES UNIS 71.8
ARGENTINE 51.7 ARGENTINE 21.8
50 100 50 100
10%
QUALITÉ DE LA RÉGULATION
EFFICACITE DU GOUVERNEMENT Mesure la capacité du gouvernement à formuler et à mettre en oeuvre les politiques et
Mesure la qualité des services publics, la qualité des services civils et le degré de leur indépendance par rapport au
pouvoir politique, la qualité de la formulation politique
regulations qui permettent la promotion du développement privé.
[classement 0-100] http://infoworldbank.org/governance
et l’exécution et la crédibilité du gouvernement et son engagement.
[classement 0-100] http://infoworldbank.org/governance
0 25 km 0 25 km
Cartes: MVRDV|ACS|AAF - Source: IAURIF 2007 Cartes: MVRDV|ACS|AAF - Source: IAURIF 2007
14 15
Grandparis est-elle assez forte? Grandparis est-elle sécurisée économiquement?
Le travail est dorénavant partagé à égalité, entre Paris, Grandparis comme Paris est dans la moyenne nationale.
la 1ère et la 2e couronne. La dynamique la plus forte est Grandparis
CHÔMAGE est inégalement touchée. Au Nord de
DENSITÉ EMPLOIS
dorénavant loindansde
l’aire Paris,
métropolitaine diffus dans le territoire. Paris, l’insécurité de l’emploi est aussi mauvaise que
Pourcentage de la population ayant l’age pour travailler qui est sans emplois en
Densité moyenne de l’emploi et le centre d’affaires, 1996, 2000 ou 2002.
en nombre d’emplois par Km2. Metropolitan World Atlas, OIO Publishers, Rotterdam 2007,
Johannesburg!
Metropolitan World Atlas, OIO Publishers, Rotterdam 2007 Sydney (2007): Department of state and regional development / NSW employment improves http://businessnsw.e-newsletter.com.au/;
Johannesburg: http://www.sagoodnews.co.za/employment/unemployment_rate_declines.html
SECURISÉE
NTE
GRAND PARIS 1,878 GRAND PARIS 8.1%
RÉSILIE
LE CE LE CE
AB CA AB CA
AMSTERDAM (Randstad) 988 ST FI AMSTERDAM (Randstad) 4% ST FI
EF EF
SINGAPOUR 4,818 SINGAPOUR 3.3%
FRANCFORT 984 FRANCFORT 5.5%
MADRID MADRID 7.2%
NEW-YORK 872 5.3%
AT AT
TR OU NEW-YORK TR OU
AC VE AC VE
TIV RT TIV RT
E E E E
LONDRES 5,059 LONDRES 6.7%
COHÉSIVE
COHÉSIVE
BERLIN BERLIN 15.7%
TOKYO 4,393 TOKYO 4.6%
SHANGHAI SHANGHAI 4.6%
SYDNEY 725 SYDNEY 3.9%
JOHANNESBURG JOHANNESBURG 23%
DUBAI DUBAI 2.4%
BUENOS-AIRES BUENOS-AIRES 10%
0 25 km
0 25 km
Cartes: MVRDV|ACS|AAF - Source: IAURIF 2007
Cartes: MVRDV|ACS|AAF - Source: IAURIF 2007
16 17
Grandparis est-elle en « bonne santé »? La France est Grandparis est-elle prospère? Les français ne gagnent
leader en matière de santé! Et Grandparis? La structure pas tant. Paris est riche. Grandparis est très inégale.
des équipements de santé coïncide avec la densité de la
population.
DÉPENSES POUREst-ce LA SANTÉun modèle pour d’autres programmes?
Pourcentage du PIB, public et privé, 2005 ou l’année la plus récente disponible SALAIRES
OECD, The Factbook 2008. www.oecd.org Salaire moyen par an en US $. Ces données sont annexées sur une moyenne
nationale.
FRANCE AVERAGE
public ETATS UNIS
private
PÈRE
8.9%
SAINE
FRANCE LE CE LE CE
PROS
2.2% AB
ICA AB CA
ST FF FRANCE 7,968 ST FI
E EF
SINGAPOUR
8.2% SINGAPOUR 9,904
ALLEMAGNE
2.5%
PAYS BAS 12,951
ESPAGNE 5.9%
2.4% 12,187
6.9% ALLEMAGNE
USA 8.4%
6,664
AT AT
TR OU ESPAGNE TR OU
ROYAUME UNI 7.2% TIV
AC VE
RT TIV
AC VE
RT
1.1% E E E E
ETATS-UNIS 18,516
PAYS BAS 5.7%
3.5%
COHÉSIVE
COHÉSIVE
ROYAUME UNI 13,060
JAPON 6.6%
1.4% 13,518
JAPON
CHINE
AUSTRALIE 1,901
AUSTRALIE 6.4%
3.1% CHINE
AFRIQUE DU SUD
AFRIQUE DU SUD
EMIRATS ARABES UNIS
EMIRATS ARABES UNIS
ARGENTINE
ARGENTINE
5 en %
8.2% 8.9% 10,000 en US$
12,180
Carte du nombre de lits par hôpitaux et par commune Carte du revenu moyen par commune
La bonne territorialisation des services de santé est constitutive de sa qualité. La France hérite d’une politique Les revenus de l’emploi des actifs métropolitains se répartissent dans le territoire de manière très classique, entre
volontariste qui vise à assurer une accessibilité équitable à chacun de ses citoyens. Les bassins de santé découpent un ouest traditionnellement éduqué et à revenus élevés et un est à forte immigration, prolétaire, à basse formation
le territoire en fonction du nombre d’habitants, au sein de ce bassin les équipements hospitaliers sont répartis de et revenus faibles. Entre 1975 et 1999 la dynamique des revenus de l’économie métropolitaine a été explicitement
manière homogène parmi les communes qui le composent. La territorialisation du service public est une articula- polarisante, avec l’écart qui s’est encore creusé entre les hauts revenus qui montent et les bas revenus qui baissent
tion cohérente à trois niveaux : communal, Bassin de santé, Métropole. voire au mieux qui stagnent ; l’enrichissement des nantis va de pair avec la paupérisation des communes et popula-
tions traditionnellement pauvres.
18 19
Grandparis est-elle flexible? Paris est muséifiée.
Grandparis a beaucoup d’espace mutable, mais offre-t-elle
une cohérence territoriale?
LE CE
CA
LE
AB
FI
IB
EX
ST
EF
FL
AT
TR OU
AC VE
TIV RT
E E
COHÉSIVE
Zones de protection [Monuments] zones de mutabilité
Zones de protection paysager définie par l’ IAURIF
0 25 km 0 25 km
Cartes: MVRDV|ACS|AAF - Source: IAURIF 2007 Cartes: MVRDV|ACS|AAF - Source: IAURIF 2007
20 21
GrandParis est-ELLE EFFICACE?
plus dynamique
plus performante
plus efficace
plus innovant
plus proximité
plus propre
22 23
Grandparis est-elle dynamique? Grandparis évolue peu Grandparis maîtrise-t-elle ses dépenses d’énergie ?
économiquement. Paris diminue et Grandparis se renforce La territorialisation économique, sectorisée mais diffuse,
dans la concentration. est-elle économe et efficace dans les consommations
CROISSANCE ANNUELLE MOYENNE DU PIB
ENTRE 1995 ET 2002 énergétiques?
CONSOMMATION D’ÉNERGIE
Consommation d’energie en TPES (Total Primary Energy Supply) par personne
OECD_Territorial Reviews_Randstad Holland
par pays
AVERAGE DUBLIN
COHÉSIVE
COHÉSIVE
-0.25% BERLIN PAYS BAS 5.02
TOKYO 1.5% JAPON 4.15
SHANGHAI CHINE 1.32
SYDNEY AUSTRALIE 5.96
JOHANNESBURG AFRIQUE DU SUD 2,72
DUBAI EMIRATS ARABES UNIS 10.35
BUENOS-AIRES ARGENTINE 1.64
5 en % 5 10 TPES/hab
2.3% 9.25%
pôles de spécialisation
à dominance financier
à dominance R&D
à dominance industrielle
à dominance logistique
evolution PIB in Mil euros [1990-99] % création d’emplois [1980-90]
-50000 - 0 30-80%
0 - 5000 30-1,5%
5000 - 20000 1,5-0%
0 25 km 0 25 km
Cartes: MVRDV|ACS|AAF - Source: IAURIF 2007 Cartes: MVRDV|ACS|AAF - Source: IAURIF 2007
24 25
Grandparis est-elle innovante? La France investie dans Grandparis est-elle à l’heure? Grâce à son métro, la
la recherche. La répartition des pôles de recherches est durée de transport à Paris est dans la moyenne des autres
concentrée dans
PART DU PIB DANS le Sud-ouest de Grandparis.
LA RECHERCHE métropoles.
TEMPS MOYEN DEGrandparisTRANSPORT est très inégalement desservie.
Temps moyen en minutes nécessaire à un habitant pour aller travailler en
ET LE DÉVELOPPEMENT 1991, 1996,
Pourcentage du PIB, 2006 ou l’année la plus récente disponible. 2000, ou 2002.
OECD, The Factbook, 2008 Metropolitan World Atlas, OIO Publishers, Rotterdam 2007
PARIS 30
LE CE LE CE
AB CA AB CA
FRANCE 2.12% ST FI BERLIN 30 ST FI
EF EF
SINGAPOUR AMSTERDAM (Randstad) 28
ALLEMAGNE 2.51% INNOVANTE SINGAPOUR 30
PROXIMITÉ
ESPAGNE 1.12% FRANCFORT 28
2.62%
AT AT
USA AC
TR OU
VE MADRID 33 AC
TR OU
VE
TIV RT TIV RT
E E E E
ROYAUME UNI 1.78% NEW-YORK 35
COHÉSIVE
COHÉSIVE
PAYS BAS 1.73% LONDRES 37
JAPON 3.33% TOKYO 56
CHINE 1.43% SHANGHAI 40
AUSTRALIE 1.78% SYDNEY 31
AFRIQUE DU SUD 0.92% JOHANNESBURG
ARGENTINE BUENOS-AIRES
1 2 3 4 en % 10 20 30 40 50 60 en minutes
0.49% 3.82% 20 34.4 79
Carte des effectifs liés au secteur de R&D Carte de l’évolution du temps de trajet domicile-travail
La territorialisation des emplois liés au R&D illustre une très forte logique de sectorisation. L’ancrage observé peut Le évolution des durées de déplacement domicile / travail ont été moins explicites que celle des distances sur la
néanmoins s’analyser de manière plus fine. Concernant la capitale, la densité, la diversité et la mixité des structures même période. Ces décalages éclairent le décalage de plus en plus fort entre l’étalement urbain francilien, ho-
de recherche suggèrent es possibles synergies bénéfiques. A l’inverse, en Grande Couronne, pour des effectifs mogène, trop légèrement concentré et les réseaux de transport, notamment le ferré, qui ne focalise ni les pôles
analogues, une telle concentration conduit à penser un modèle spatial différent, fortement polarisé en clusters productifs ni l’habitat dense. C’est le tout-voiture qui rend compte de cette homogénéité territoriale métropolitaine,
de grande performance. Penser les territoires d’innovation du Grand Paris demande d’interroger la pertinence de avec tous les problèmes que pose cette approche. Actuellement il n’y a pas de forme urbaine crédible qui se dégage
ces schémas contradictoires, concentrée et/ou diffuse. A l’échelle de la métropole, pouvons mettre en réseau ces sur ces bases dans le grand territoire.
ter¬ritoires d’excellence ?
26 27
Grandparis est-elle propre? Grandparis n’est pas propre.
Grandparis doit faire face à son passé industriel.
POLLUTION TOTALE
Pollution Totale (NOX, CO et COV) en tonnes dans l’aire métropolitaine en 1990.
Metropolitan World Atlas, OIO Publishers, Rotterdam 2007
HOUSTON MANILA
FRANCFORT 468.3
PROP
MADRID AT
RE
TR OU
VE
439.8
AC
NEW-YORK E
TIV RT
E
LONDRES 552.1
COHÉSIVE
BERLIN
TOKYO 216.2
SHANGHAI
SYDNEY 425.5
JOHANNESBURG
DUBAI
BUENOS-AIRES
POLLUTION TOTALE
(NOX, CO et COV) en tonnes dans l’aire métropolitaine en 1990.
Metropolitan World Atlas, OIO Publishers, Rotterdam 2007
sites pollués
0 25 km
Cartes: MVRDV|ACS|AAF - Source: IAURIF 2007
28 29
GrandParis est-ELLE OUVERTE?
plus ouverte
plus connectée
plus accessible
plus équitable
30 31
Grandparis est-elle connectée avec le monde? Juste un Grandparis est-elle accessible? 3 déplacements sur 4 se
peu plus pour rivaliser avec Londres, New York et Tokyo. Si fait à l’aide de transports privés. Grandparis se déplace
Grandparis RÉPARTITION enDES TRANSPORTS PRIVE
TRAFIC AÉRIEN doit devenir le HUB de l’Europe, nous devons fortement
RÉPARTITION DESvoiture,
Part du transport public/privé
TRANSPORTS défavorisant
en pourcentage sur l’ensemble du trafic et du les plus éloignés des
PRIVE
Somme des passagers par jour par ville dans les airs. Un passager est décrit Part du transport public/privé en pourcentage sur l’ensemble du trafic et du
sérieusement
comme arrivant, partant ou enreconsidérer
transit pour un aéroport donnénotre offre de transport. zones d’emplois.
transport dans l’aire métropolitaine pour l’année 1991.
et un jour donné. transport dans l’aire métropolitaine pour l’année 1991.
Metropolitan World Atlas, OIO Publishers, Rotterdam 2007
Metropolitan World Atlas, OIO Publishers, Rotterdam 2007
http://www.euromonitor.com; http://www.aa2000.com.ar; http://www.sasits.com;
http://www.airports.org; Civil Aviation Administration of China
AVERAGE
AVERAGE
PRIVATE
PRIVATE
AVERAGE
AC
TÉ
291,742.5
E
CE
NEW-YORK LONDRES 73.7%
SS
IBL
LONDRES
COHÉSIVE
COHÉSIVE
73.7%
E
LONDRES 349,991 BERLIN 54%
BERLIN 54%
TOKYO 276,123 TOKYO 51%
TOKYO 51%
SHANGHAI 141,242 SHANGHAI
SHANGHAI
SYDNEY 87,397.3 SYDNEY 86.4%
SYDNEY 86.4%
JOHANNESBURG 53,260 JOHANNESBURG
JOHANNESBURG
DUBAI 94,794 DUBAI
DUBAI
BUENOS-AIRES 36,040 BUENOS-AIRES
BUENOS-AIRES
100,000 200,000 300,000 Nombre de passagers 10 20 30 40 50 60 70 80 90 en %
133,000 10 20 30 40 50 60 70 80 90 en %
0 25 km 0 25 km
Cartes: MVRDV|ACS|AAF - Source: IAURIF 2007 Cartes: MVRDV|ACS|AAF - Source: IAURIF 2007
Carte de passagers par aéroports et par Gare TGV Carte de Congestion du trafic routier
A un niveau global, les « portes » de la métropole parisienne sont ces gares, aéroports, et ports. Dans ce nouveau « Logiquement, l’intensité du trafic coïncide avec une autre forme d’intensité, la densité du
village global », le territoire connaît donc ce que certains ont pu nommer l’ « effet tunnel » : un raccourcissement des bâtie. L’intensité du trafic révèle le fonctionnement des migrations alternantes héritage de
liaisons entre métropoles mondiales au détriment de territoires à proximité de ces métropoles dont le temps d’accès
restait stable. Dans la concurrence internationale entre les territoires, profiter de cet « effet tunnel » est donc indispen-
la ville postfordiste qui tend à faire se dissocier résidences et zones d’emplois. Sur le plan
sable pour assurer un développement économique. Comment réagir territorialement face à ces « portes »? Faut-il les social, la ville distendue rend les populations peu qualifiées moins assurées de trouver un
suppléer par des ports de déchargement ? de manière à stimuler plus équitablement le territoire ? travail que les cadres dans un territoire proche de leur lieu de résidence. La dépendance à
l’automobile se pose également pour des pôles d’emplois relativement proches des lieux
de résidence. Quel processus global une telle situation demande-t-elle de penser ?
32 33
Grandparis est-elle accessible? 1 déplacement sur 4 se Grandparis est-elle équitable? Paris est abordable.
fait à l’aide des transports publics. Grandparis manque d’un Grandparis
PRIX D’UN TICKET est plus chère en transports publics que Paris.
DE MÉTRO
RÉPARTITION DES TRANSPORTS PUBLIC
système
Part du transportdu transport
public/privé public
en pourcentage sur l’ensemble duefficace,
trafic et du et en plus il ne profite Un ticket pour Grandparis? Grandparis est structurée
Prix en euro d’un ticket de métro pour une zone.
Sydney: http://www.cvent.com/destination-guide/sydney/transportation.shtml;
Shanghai, Singapore, Francfort: http://www.urbanrail.net/ ; Tokyo:
pas de la proximité des gares RER. radialement mais n’est pas équitablement accessible
transport dans l’aire métropolitaine pour l’année 1991. http://de.geocities.com/tok_subway/tokyo.htm;
Metropolitan World Atlas, OIO Publishers, Rotterdam 2007 Amsterdam: http://www.gvb.nl; Madrid: http://www.metromadrid.es/01_billetes_abonos.asp;
NYC: http://www.mta.nyc.ny.us/; Paris: http://www.ratp.fr/; Londres:
AVERAGE
PUBLIC
depuis la périphérie.
GRAND PARIS 27% AVERAGE LONDON
LE CE LE CE
HONG KONG 61%
AB
ST FI
CA PARIS 1.6 AB
ST FI
CA
EF EF
AMSTERDAM (Randstad) 49%
AMSTERDAM (Randstad) 1.6
SINGAPOUR 0.5 (SGP$)
SINGAPOUR 31.2%
FRANCFORT 35%
FRANCFORT 1.5
MADRID 56.2%
AT MADRID 1 AT
TR OU TR OU
AC VE AC VE
TIV RT TIV RT
E E NEW-YORK 1.4 (2 US$) E E
NEW-YORK 9.8%
ACCE
ÉQUITA
LONDRES 5.4
SSIB
COHÉSIVE
COHÉSIVE
LONDRES 26.3%
BLE
LE
(4 livres)
BERLIN 46%
BERLIN 1.5
TOKYO 49%
TOKYO 1.1 (170 yens)
SHANGHAI
SHANGHAI 0.3
SYDNEY 1.85 (3.5 AUS$)
SYDNEY 16.3%
JOHANNESBURG
JOHANNESBURG
DUBAI
DUBAI
BUENOS-AIRES
BUENOS-AIRES 0.2 (0.9 ARS)
10 20 30 40 50 en % 1
1.49
2 3 4 5 5.4 en euros
Lille
Lille
Paris
Paris
Brest
Brest Rennes Strasbourg
Rennes Strasbourg
1Km
1Km FRANCE
FRANCE 0.15
0.15 €€
Bordeaux Lyon
Bordeaux Lyon
Montpellier
Montpellier Marseille
Marseille
Cergy Pontoise
Cergy Pontoise Aeroport Charles-de-Gaulle
Aeroport Charles-de-Gaulle
St German en Laye
St German en Laye
Versailles Disney Land Paris
St Quentin en Versailles
Yvelines
St Quentin en Yvelines Orly
Orly
Disney Land Paris
1Km
1Km IDF
IDF 0.28
0.28 €€
densité faibles dans les gâres RER Evry
Evry
Porte de Porte de
Porte de Porte de
St Ouen Clignancourt
St Ouen Clignancourt
Porte
Porte Porte des
0 25 km Maillot
Maillot
Porte des
Lilas
Lilas
Cartes: MVRDV|ACS|AAF - Source: IAURIF 2007 Ave Henri
Ave Henri
Martin Gallieni
Martin Gallieni
Porte
Porte 1Km
1Km PARIS
PARIS 0.16
0.16 €€
d’Auteil Nation
d’Auteil Nation
Le réseau de train régional RER devrait porter la majorité des déplacements pendulaires (commuter train), ce qui
Porte Maison
d’Orleans Maison
Blanche
d’Orleans
Blanche
est très loin d’être le cas. Trois explications principales : d’abord la mauvaise implantation territoriale des gares,
dans des aires de faible densité humaine et fonctionnelle ; ensuite le peu d’articulations avec d’autres réseaux, le
manque flagrant d’intermodalités notamment avec les réseaux routiers et enfin, la logique trop radiale du réseau A un niveau local, le réseau de transport interne à des territoires infra-métropolitain concerne l’ensemble des mou-
à qui manque cruellement les liaisons transversales et tangentielles. Pour toutes ces raisons, le transport public vements de la population. La question de l’équité alors se pose. C’est l’échelle de la mobilité quotidienne des habit-
francilien ne remplit pas sa fonction, très loin des performances des autres métropoles. ants. C’est l’échelle du réseau viaire urbain classique et donc de l’automobile qui domine dans les territoires qui ne
sont pas trop denses et soumis à un engorgement. C’est aussi l’échelle des réseaux de transport en commun de
desserte fine comme les bus et les tramways, voire les métros dans les zones denses. Ces questions s’adressent
directement à un niveau d’intervention politique locale mais d’harmonie entre ces territoires.
34 35
GrandParis est-ELLE COHÉSIVE?
plus mixte
plus cultivée
plus cosmopolite
plus cohésive
plus solidaire
36 37
Grandparis est-elle mixte? Non, Grandparis est Grandparis est-elle cosmopolite? Doit-elle accueillir
socialement ségréguée! Pourquoi persistons-nous d’avantage d’étrangers? Aujourd’hui certaines
à vouloir faire de la mixité par le bas, alors que c’est concentrations
ETRANGERS
laissent
pourcentage d’étrangers par rapport à la population présager
totale. de leur bonne intégration.
quantativement impossible.
Paris: http://www.insee.fr/fr/default.asp, Amsterdam (Randstad) : www.cbs.cnl, Framkfurt: www.difu.de,
Johannesburg: www.cdc.org.za Singapour, Madrid, New York, Londres, Berlin, Tokyo, Shanghai, Sydney, Dubai;
www.wikipedia.com
LE CE LE CE
AB
ST FI
CA PARIS 14.5% AB
ST FI
CA
EF EF
GRAND PARIS 11.9%
AMSTERDAM (Randstad) 29.0%
SINGAPOUR 22.0%
AT FRANCFORT 25.9% AT
TR OU TR OU
AC VE AC VE
RT RT
16.2%
TIV TIV
E E MADRID E E
CO
MIXTE
SM
36.0%
OPO
NEW-YORK
COHÉSIVE
COHÉSIVE
LITE
LONDRES 40%
BERLIN 14.0%
TOKYO 1.0%
SHANGHAI 4.8%
SYDNEY 24.0%
JOHANNESBURG 14.1%
revenus moyens [euros/an]
3900 - 8000 DUBAI 83.0%
8000 - 15000 BUENOS-AIRES
15000 - 100000
50 en %
0 25 km
Cartes: MVRDV|ACS|AAF - Source: IAURIF 2007
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Grandparis est-elle solidaire? La France est solidaire. Grandparis est-elle cultivée? Grandparis est une ville
Mais dans quel domaine Grandparis doit-elle s’améliorer? étudiante.
NOMBRE D’ÉTUDIANTS Et les POUR universités
1000 HABITANTS sont concentrées sur Paris.On
Nombre d’étudiants pour 1000 habitants dans les facultés financées
Les communes les plus riches se permettent de payer le peut néanmois observer leurs présences structurelles dans
majoritairement par le gouvernement.
http://media.education.gouv.fr/file/2008/79/3/NI0826_32793.pdf
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5.7% 31.3%
0 25 km 0 25 km
Cartes: MVRDV|ACS|AAF - Source: IAURIF 2007 Cartes: MVRDV|ACS|AAF - Source: IAURIF 2007
Carte de non respect des quotas SRU de logements sociaux par commune CARTE DES UNIVERSITÉS
Selon l’article 55 de la loi SRU chaque commune doit assurer un minimum de 20% de logements sociaux. Or sous La territorialisation de l’enseignement supérieur est de nouveau particulièrement polarisée : Paris et le quadrant
cet angle la métropole parisienne est non seulement fortement dissymétrique mais les communes les plus riches se sud-ouest concentrent la plupart des écoles les plus performantes et prestigieuses, les autres territoires du Grand
permettent de continuer de payer le fait de leur individualisme. L’intégrité d’une métropole passe forcément par la Paris ont du mal à proposer un même niveau en nombre et qualité. A l’est la Cité Descartes est visible, mais pour le
définition explicite des principes de transparence et d’équité et par le respect général des lois…c’est la base même de reste, à part les IUT… Cette logique de concentration qui a une longue histoire et a été reproduite sans arrêt depuis,
sa légitimité. répond à une logique de « cluster » vantée ailleurs comme un gage de réussite. Serais-ce encore le cas à l’échelle
métropolitaine parisienne ?
40 41
GrandParis est-ELLE ATTRACTIVE?
belle
accueillante
de bien-être
plus jouissance
attractive
42
attirante 43
Grandparis est-elle attirante ? Paris est la ville la plus Grandparis est-elle accueillante ?
visitée au monde ! La métropole est un espace de grandes mobilités,
Les visiteurs séjournent seulement dans 4 villes (Paris,
TOURISME Avec beaucoup d’arrivants mais plus encore de partants.
DEVELOPPEMENT METROPOLITAIN
Marne Disney, Versailles et Roissy.
Nombre de touristes par ville par an
INSEE; http://www.euromonitor.com/Top_150_City_Destinations_London_Leads_the_Way
Augmentation et diminution du nombre d’habitants en pourcentage dans le
cœur de l’agglomération sur le nombre total d’habitants dans l’aire urbaine.
Metropolitan World Atlas, OIO Publishers, Rotterdam 2007
COHÉSIVE
COHÉSIVE
BERLIN 2,309,000 BERLIN
24.5 42.3
TOKYO 1,467,000 TOKYO
CARTE DE NOMBRE DES CHAMBRES HOTÊL CARTE DES SOLDES MIGRATOIRES ENTRE 1990 ET 1999
La démographie francilienne de la décennie 90 a marquée un double desserrement, de Paris au bénéfice des deux
Paris reste une destination touristique forte et pérenne, à la fois de loisirs et professionnelle. Mais son modèle
couronnes et de la métropole vers d’autres régions, celui-ci à un rythme régulier de 55 000 personnes / an.
touristique est trop limité et trop concentré sur Paris, Versailles le parc Disney et Roissy. En parallèle, un certain
Depuis 2000 l’hémorragie parisienne paraît stoppée et la croissance a repris en grande couronne. Mais si en 2007
tourisme festif et évènementiel se développe, porté par les pouvoirs publics, pour compléter l’offre. Mais il faut
l’Ile-de-France compte 630 000 habitants de plus qu’en 1999, le déficit francilien avec les autres régions devi-
constater que ce modèle « par le haut » ne prend pas en compte la grande richesse monumentale et paysagère de
ent chronique : pendant cette période, un million et demi de franciliens ont quitté la métropole contre 880 000
la région métropolitaine et ignore d’autres modes et intérêts touristiques dont notamment le fluvial, le tourisme de
d’entrants. Comme dans toute métropole, les étrangers, les étudiants et les débutants professionnels arrivent
santé et l’agro-tourisme.
massivement, pour les autres catégories le solde est déficitaire, pour des raisons multiples entre les difficultés
économiques et le désamour.
44 45
Grandparis est-elle accueillante pour tous ?
La métropole est un espace de ségrégations.
La gentrification est visible, la paupérisation aussi.
PRIX DU LOGEMENT AU m2
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PARIS 6 667 LE CE
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11 520
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NEW-YORK TR OU
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LONDRES 3 970
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BERLIN 3 167
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SYDNEY 6 440
JOHANNESBURG
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BUENOS-AIRES 2 340
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0 25 km
Cartes: MVRDV|ACS|AAF - Source: IAURIF 2007
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Grandparis est-elle un lieu de bien-être ? Paris est très Grandparis est-elle jouissante? Grandparis répond de
dense et pas très « verte », Grandparis l’est plus mais dans cette offre culturelle, à Paris elle semble exceptionnelle.
l’indifférence. Paris est GOUVERNEMENTALES
DÉPENSES gâtée, et Grandparis?
POUR LA CULTURE ET LES LOISIRS
ESPACE VERT (% DU PIB, 2005)
m² d’espace vert par personne OECD Factbook 2008: Economic, Environmental and Social Statistic 2008
NEW YORK
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AMSTERDAM (Randstad) 3.9 LE CE LE CE
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Cartes: MVRDV|ACS|AAF - Source: IAURIF 2007 Cartes: MVRDV|ACS|AAF - Source: IAURIF 2007
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Grandparis est-elle belle ? Non, Grandparis est moche,
et entre les dislocations de densité naît le délaissé, la «
mocheness ». Le manque d’attachement de tous à l’espace
métropolitain est palpable.
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0 25 km
CARTE DE LA FIERTÉ
Cartes: MVRDV|ACS|AAF - Source: IAURIF 2007
La « beauté » à la fois naturelle et bâtie de la métropole parisienne paraît assez évidente même si elle soulève des
multiples questions de visibilité et de compréhension, d’intérêt et d’actualité.
Il y a d’abord la géographie des collines et des vallées de la Seine, de la Marne, de l’Oise, du Loing, de l’Yonne.
Il y a ensuite le patrimoine de l’histoire, tout ce bâti remarquable, soigné et protégé, notamment parisien mais aussi
la kyrielle de châteaux, d’églises et couvents, monuments, folies et traces et marques, parcs et jardins et paysages,
innombrables facettes kaléidoscopiques d’un espace massivement muséifié.
0 25 km
Cartes: MVRDV|ACS|AAF - Source: IAURIF 2007
CARTE DE LA MOCHENESS
La beauté francilienne est là, même si plus comme possible que réellement vécue… Mais il y a aussi, de plus en plus,
la banalité sans charme de l’association récurrente et autiste du pavillonnaire avec les grands ensembles et des zones
commerciales et productives des entrées des villes, la réelle « Mocheness » d’un étalement fonctionnel sans âme. Un
étalement prévisible, sans esprit ni invention, qui paraît chercher « le banal » là ou l’histoire s’est exercé à « la mesure
». Et le refus tenace du local, du contextuel et du différent, du genius locii, de l’exceptionnel.
50 51
LA PERFORMANCE LOCALE DE GRANDPARIS
attractive
efficace
stable
ouverte
cohésive
52 53
Résumé
Ambitieuse Ouverte
Quelles sont les performances de Grandparis? Grandparis est-elle connectée avec le monde? Juste un peu plus pour rivaliser avec
Grandparis a un bon niveau de vie mais la qualité Londres, New York et Tokyo. Si Grandparis doit devenir le HUB de l’Europe, nous devons
de vie y est moyenne. sérieusement reconsidérer notre offre de transport.
Grandparis est-elle accessible? 3 déplacements sur 4 se fait à l’aide de transports privés.
Responsable Grandparis se déplace fortement en voiture, défavorisant les plus éloignes des zones
Comment Grandparis se comporte-t-elle? d’emplois.
La France est loin d’être auto-suffisante. Grandparis est-elle accessible? 1 déplacement sur 4 se fait à l’aide des transports publics.
Paris et Grandparis consomment plus que la moyenne et n’agissent pas de manière Grandparis manque d’un système du transport public efficace, et en plus elle ne profite
responsable. pas de la proximité des gares RER.
Grandparis est-elle équitable? Paris est abordable.
Stable Grandparis est plus chère en transports publics que Paris. Un ticket pour le Grandparis?
Grandparis est-elle structurée administrativement? Grandparis est structurée radialement mais n’est pas équitablement accessible depuis la
Le pouvoir politique et la qualité des services ne sont pas les plus efficaces. Grandparis périphérie.
est trop fragmentée! (Les Balkans).
Grandparis régule-t-elle trop le privé? Faut-il être plus libéral? La politique économique Cohésive
est spatialement trop fragmentée. Une régulation plus ambitieuse permettrait-elle de Grandparis est-elle mixte? Non, Grandparis est socialement ségréguée! Pourquoi
construire le Grandparis? persistons-nous à vouloir faire de la mixité par le bas, alors que c’est quantativement
Grandparis est-elle assez forte? impossible.
Le travail est dorénavant partagé à égalité, entre Paris, la 1ère et la 2e couronne. Grandparis est-elle cosmopolite? Doit-elle accueillir d’avantage d’étrangers?
La dynamique la plus forte est dorénavant loin de Paris, diffus dans le territoire. Aujourd`hui certaines concentrations laissent présager de leur bonne intégration.
Grandparis est-elle sécurisée économiquement? Grandparis comme Paris est dans la Grandparis est-elle solidaire? La France est solidaire. Mais dans quel domaine Grandparis
moyenne nationale. Grandparis est inégalement touchée. Au Nord de Paris, l’insécurité de doit-elle s’améliorer? Les communes les plus riches se permettent de payer le fait de leur
l’emploi est aussi mauvaise que Johannesburg! individualisme.
Grandparis est-elle en « bonne santé »? La France est leader en matière de santé! Et Grandparis est-elle cultivée? Grandparis est une ville étudiante. Et les universités sont
Grandparis? La structure des équipements de santé coïncide avec la densité de la concentrées sur Paris.On peut néanmois observer leurs présences structurelles dans les
population. Est-ce un modèle pour d’autres programmes? villes nouvelles.
Grandparis est-elle prospère? Les français ne gagnent pas tant. Paris est riche.
Grandparis est très inégale. Attractive
Grandparis est-elle flexible? Paris est muséifié. Grandparis a beaucoup d’espace mutable, Grandparis est-elle attirante ? Paris est la ville la plus visitée au monde !
mais offre-t-elle une cohérence territoriale? Les visiteurs séjournent seulement dans 4 villes: Paris, Marne Disney, Versailles et Roissy.
Grandparis est-elle accueillante ?
Efficace La métropole est un espace de grandes mobilités,
Grandparis est-elle dynamique? Grandparis évolue peu économiquement. Paris diminue Avec beaucoup d’arrivants mais plus encore de partants.
et Grandparis se renforce dans la concentration. Grandparis est-elle accueillante pour tous ?
Grandparis maîtrise-t-elle ses dépenses d’énergie ? La territorialisation économique, La métropole est un espace de ségrégations.
sectorisée mais diffuse, est-elle économe et efficace dans les consommations La gentrification est visible, la paupérisation aussi.
énergétiques? Grandparis est-elle innovante? La France investie dans la recherche. La Grandparis est-elle un lieu de bien-être ? Paris est très dense et pas très « verte »,
répartition des pôles de recherches est concentrée dans le Sud-ouest du Grandparis. Grandparis l’est plus mais dans l’indifférence.
Grandparis est-elle à l’heure? Grâce à son métro, la durée de transport à Paris est dans Grandparis est-elle jouissante? Grandparis répond de cette offre culturelle, à Paris elle
la moyenne des autres métropoles Grandparis maintient son temps de transport moyen semble exceptionnelle. Paris est gâtée, et Grandparis?
mais la Grande Couronne crée des différences d’accessibilités extrêmes. Grandparis est-elle belle ? Non, Grandparis est moche, et entre les dislocations de densité
Grandparis est-elle propre? Grandparis n’est pas propre. naît le délaissé, la « mocheness ». Le manque d’attachement de tous à l’espace métro-
Grandparis doit faire face à son passé industriel. politain est palpable.
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JO
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CU
CU
CU
CU
25
25
25
25
80
80
80
80
TE
TE
TE
TE
AU
AU
AU
AU
2%
2%
2%
2%
E E E E
BE
BE
BE
BE
40
40
40
40
70
70
70
70
20
20
20
20
32 32 32 32
LE LE LE LE
60
60
60
60
30 AB 30 AB 30 AB 30 AB
ST ST ST ST
30
30
30
30
50
50
50
50
25 25 25 25
OP OP OP OP
15
15
15
1
15
SM SM SM SM
CO CTUR CO CTUR CO CTUR CO CTUR
100%
100% STRU 100%
100% STRU 100%
100% STRU 100%
100% STRU
90
40
90
40
90
40
90
40
20 90 20 90 20 90 20 90
1%
1%
1%
1%
20
20
20
20
80 80 80 80
80 80 80 80
10
10
10
10
30
30
30
30
15 15 15 15
90 90 90 90
60 60 60 60 60 60 60 60
MIXTE 80 MIXTE 80 MIXTE 80 MIXTE 80
50 50 70
50 50 70
50 50 70
50 50 70
20
20
20
20
60 60 60 60
10 10 10 10
10
10
10
10
40 40 40 40 40 40 40 40
5
5
5
5
10
10
10
10
30 30 30 30
20 20 20 20
5 5 5 5
20 3000 20 3000 20 3000 20 3000
20 2000 20 2000 20 2000 20 2000
2
20 15 10 5 0% 2
20 15 10 5 0% 2
20 15 10 5 0% 2
20 15 10 5 0%
SECURISÉE SECURISÉE SECURISÉE SECURISÉE
COHÉSIVE COHÉSIVE COHÉSIVE COHÉSIVE
5 100 50 5 10 50 5 100 50 5 100 50
1
1
1
1
10
10
10
10
70
70
70
70
2
2
2
2
10
3
3
3
3
30
1000
1000
1000
1000
00
00
0 00
0 00
1
1
1
1
60
60
60
60
50 50 550 50
1500
1500
1500
1500
0€ 0€ 0€ 0€
40 40 40 40
ÉQUITAB ÉQUITAB ÉQUITAB ÉQUITAB
4
4
4
4
LE LE LE LE
60 60 60 60
Sydney
10,00 10,00 10,00 110,00
0 0 0 0
Londres
70 50
PROS 70 50
PROS 70 50
PROS 70 50
PROS
5
5
5
5
50
50
50
50
80 80 80 80
60 60 60 60
2000
2000
2000
2000
6
6
6
6
00
00
00
00
90 90 90 90
5
5
5
5
Amsterdam
2
2
2
2
40
40
40
40
1000
1000
1000
1000
7
7
7
7
AC AC AC AC
Buenos Aires
CE IBLE CE IBLE CE IBLE CE IBLE
SS SS SS SS
IBLE 80 IBLE 80 IBLE 80 IBLE 80
8
8
8
8
90 90 90 90
3000
3000
3000
3000
EF EF EF EF
00
00
00
00
9
9
9
9
3
3
3
3
AC AC AC AC AC AC AC
10%
10%
10%
10%
E E CE E
20
20
20
20
500
500
500
500
ES C CE CE CE
SIB SS SS SS
IB IB IB
DYN
DYN
DYN
DYN
LE LE LE LE
AM
AM
AM
AM
4000
4000
4000
4000
0
0
0
0
IQ
IQ
IQ
IQ
00
00
00
00
10
10
10
10
UE
UE
UE
UE
CO
CO
CO
CO
PE
PE
PE
PE
NN
NN
NN
NN
4%
4%
4%
4%
RF
RF
RF
RF
EC
EC
EC
EC
0
0
0
0
OR
OR
OR
OR
TÉ
TÉ
TÉ
TÉ
0
0
0
0
E
E
E
E
MAN
MAN
MAN
MAN
INNOV
INNOV
INNOV
INNOV
TE
TE
TE
TE
OUVE
OUVE
OUVE
OUVE
AN
AN
AN
TE
ANTE
TE
TE
PROPRE
PROPRE
PROPRE
PROPRE
PROXIMITÉ
PROXIMITÉ
PROXIMITÉ
PROXIMITÉ
RTE
RTE
RTE
RTE
Quelles sont la performance de Grandparis par rapport aux autres métropoles?
VE
VE
VE
ACTI
ACTI
ACTI
TRE
TRE
TRE
ATTIRANTE
ATTIRANTE
ATTIRANTE
ACCEUILLANTE
ACCEUILLANTE
ACCEUILLANTE
ATTR
ATTR
ATTR
BIEN-Ê
BIEN-Ê
BIEN-Ê
IVE
IVE
IVE
50
50
50
IVÉE
IVÉE
IVÉE
UISS
UISS
UISS
LT
LT
LT
JO
JO
JO
CU
CU
CU
25
25
25
80
80
80
TE
TE
TE
AU
AU
AU
2%
2%
2%
E E E
BE
BE
BE
40
40
40
32 32 32
LE LE LE
60
60
60
30 AB 30 AB 30 AB
ST ST ST
30
30
30
25 25 25
OP OP OP
15
15
15
SM SM SM
CO CTUR CO CTUR CO CTUR
100%
100% STRU 100%
100% STRU 100%
100% STRU
90
40
90
40
90
40
20 90 20 90 20 90
1%
1%
1%
20
20
20
80 80 80
80 80 80
10
10
10
15 15 15
90 90 90
60 60 60 60 60 60
MIXTE 80 MIXTE 80 MIXTE 80
50 50 70