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Compte‐rendu de la réunion du
groupe édition numérique du 9
février 2009
Alain Pierrot : Normes et
Standards 1
LISTE DES PARTICIPANTS AU GROUPE DE RÉFLEXION
Jacques Angelé Jean Gondé
Sylvain ANGER-VALOGNES Gérard GONFROY
Luis Arias Sylvio Hodos
Christine Balagué Laure Jouteau
Dominique Batteux Eric Julien
Thomas Baumgartner Jean-Hughes Lauret
françoise benhamou Laurence Lauret-Vassor
daniel bessis Yves-Marie Lhour
Olivier Blanche Eric Mahé
Pascaline BLANDIN Corinne MARTIGNONI
Alexandra Boucherifi Stéphane Michalon
Abdel Bounane Valérie Peugeot
Frédérique Bouyeure Vincent Piccolo
Philippe Chantepie Olivier Pierre
Yann Chapin Alain Pierrot
Isabelle Chipault Gaelle Pinson
Yves Clavier Pierre-Yves Platini
Virginie Clayssen Marine Pouyat
Nathalie Colombier Vincent Puig
Amaury de Buchet Georges-Marie Putois
Laure de Lataillade Bruno Rives
Thierry de Vulpillieres Rémi Rousseau
Florence Delarbre Pierre Schweitzer
Dominique Bournazac de Lastours Jean-Baptiste Soufron
Vincent Dondaine Bresson Stéphane
Sandra Fieseler Stéphanie Van Duin
Catherine Gabay Henri Verdier
Marie Gaillard Chantal Vieuille
Hadrien Gardeur Nicolas Weeger
Didier Giraud
Introduction
Comment rendre le marché du livre numérique lisible, fournir un accès aisé au
plus grand nombre de livres pour le lecteur et permettre à des acteurs diversifiés
d’échanger leurs produits (plateformes, distributeurs, etc.) ?
La chaine du livre numérique
La concurrence est nécessaire à tous les niveaux pour avoir une diversité de
produits et accéder à différents marchés. Le lecteur quant à lui veut avant tout
avoir accès à tous les livres et se trouve face à une multiplicité de points d’accès
(et à une plateforme dominante, Amazon).
Histoire des standards
Il a fallu plusieurs étapes pour définir des permettant d’afficher du texte sur un
écran, des illustrations, de les mettre en page et de référencer les œuvres.
Diversité des normes d’indexation, va‐t‐on « crouler sous le bruit
» ?
A l’heure actuelle, il n’y a pas de norme unique permettant de référencer une
œuvre.
L’ISBN, a été créé en 1972 pour le livre papier, mais il n’est pas obligatoire pour
les livres numériques. Et il n’est pas forcément adapté puisqu’il ne différencie pas
l’œuvre (unique, création intellectuelle appartenant à un ou plusieurs auteurs),
de ses expressions et manifestations (différentes éditions, traductions, formats
audio/vidéo/texte). C’est particulièrement problématique pour les contenus
numériques qui sont presque toujours une itération particulière d’une œuvre et
qui sont différents les uns des autres.
Si l’on recherche un livre aujourd’hui de chez soi, on passe par Google, Amazon
ou Gallica.
Google donne des liens vers des éditeurs papiers, alors que Gallica utilise
également les métadonnées (accès à la table des matières, etc) mais met des
liens vers des plateformes de livres numériques. Amazon fait des relations entre
des œuvres selon les acheteurs précédents (« ils ont aimé »). On s’y perd.
Aujourd’hui, une personne qui met en ligne sa production intellectuelle utilise les
métadonnées pour être plus facilement référencée et donc diffusée, mais les
développeurs n’utilisent pas tous les mêmes standards (notamment la triade
XML/DTD/système de transformation) et l’interopérabilité est difficile.
Normes, standards et intégration de la chaîne de production
L’intégration verticale semble fonctionner en matière commerciale : le bloc
Amazon-Kindle-iPhone bénéficie déjà d’un avantage compétitif.
Il est similaire à celui des jeux vidéos : des opérateurs se partagent le marché et
les contenus, il n’y a pas d’interopérabilité.
Quels acteurs ?
Se pose finalement la question des acteurs : qui contrôle la chaîne de l’édition,
qui édite les normes, qui référence les ouvrages ? Quelle politique du livre face à
des acteurs aux poids très différents ? On observe une volonté de centralisation,
afin de fournir des ouvrages référencés sur le même modèle, avec des standards
dominants (ONIX) et des acteurs cherchant à s’imposer comme moteurs de
recherche (Electre), mais la tendance est plutôt à l’agrégation et la collecte
maximale de données, ce qui suppose des mécanismes d’interopérabilité, pour
l’instant déficients. La standardisation permet à la fois un meilleur accès pour le
lecteur et une meilleure lisibilité, tout en bridant les capacités d’innovations et
d’expression (nouveaux formats, échanges, personnalisation) et l’entrée de
nouveaux acteurs sur le marché.
Pour toute question relative à Think Digital ou au contenu des réunions, merci de
contacter Jean-Baptiste Soufron : jb.soufron@capdigital.com