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Depuis la destitution du prsident gyptien Mohamed Morsi le 3 juillet dernier, l'Union europenne et ses institutions sont rticentes qualifier l'intervention militaire en Egypte de coup d'Etat. Prsident de l'Alliance progressiste des socialistes et dmocrates au Parlement europen, Hannes Swoboda s'est exprim Zaman et soutient que la destitution de Morsi n'tait rien d'autre qu'un coup d'tat militaire qu'il a catgoriquement condamn.
Pourquoi pensez-vous que l'Union europenne en gnral, le Haut reprsentant Catherine Ashton, la Commission europenne et mme certains membres du Parlement europen ont t aussi rticents qualifier cet vnement de coup d'tat ?
Pour diverses raisons, Morsi n'a jamais t le partenaire favori de nombreux acteurs europens et occidentaux. Ainsi, les consquences de ce coup d'Etat pourraient mener une amlioration, la fois pour les Egyptiens et les partenaires internationaux.
Cette raction signifie-t-elle que l'Union europenne souhaiterait une dmocratie de seconde classe dans le monde arabe o l'arme peut intervenir quand elle veut pour mettre fin des rgimes non voulus par le monde occidental ?
Bien sr que non. Au contraire, il serait prfrable qu'il y ait une dmocratie qui fonctionne bien en Egypte et dans la rgion du MoyenOrient, o le parlement appellerait un vote de confiance pour remplacer le gouvernement lorsque ce dernier n'est plus soutenu par ses citoyens et que son travail se rvle insatisfaisant. Les manifestations qui ont prcd l'intervention militaire appelaient justement un vote de non-confiance et des lections prsidentielles anticipes. Il ne doit plus y avoir de violence, de morts et de blesss. Une feuille de route claire et urgente sur les prochaines lections est dsormais ncessaire.