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Droit public et administratif

NOTES DE COURS AVRIL-MAI 2009


Professeur : Mme F. Christiane

1.Introduction

Qu’est-ce que le droit ?

Le droit, c’est un ensemble de règles juridiques qui existent à un endroit donné, à un moment
donné.

Qu’est ce qu’une règle ?

Une règle, c’est un ordre ou une interdiction d’une activité déterminée.

Qu’est ce qu’une règle de droit ?

Une règle de droit, c’est une règle imposée par le pouvoir politique (fédéral, régional,
communautaire, provincial ou communal ).

Qu’est ce qu’une loi ?

Une loi, c’est un ensemble de règles juridiques ; elle a été votée par le pouvoir législatif.

Sources du droit

- la loi ( à tous les niveaux de pouvoirs)


- la jurisprudence : ensemble des décisions prises par les juges, lesquels doivent
trancher les conflits en appliquant les lois « sur le terrain » ; ce faisant, ils sont parfois
amenés à interpréter les lois.
- la doctrine : ensemble des écrits –livres, articles, études, colloques, ..- relatifs au Droit,
dont les auteurs sont juristes,

La jurisprudence et la doctrine peuvent parfois faire évoluer le Droit : p.ex.lorsqu’une


nouvelle loi présente des lacunes, les auteurs, (profs d’univ, avocats spécialistes, magistrats..),
par leurs articles critiques, invitent le pouvoir législatif à « revoir sa copie » .

Démocratie représentative et directe

En Belgique, nous sommes dans une démocratie représentative, c’est-à-dire que les décisions
sont prises par les représentants du peuple, élus par les citoyens.

En outre, quand une loi est votée ainsi par le Parlement, le Gouvernement est obligé de
l’exécuter.

Le chef du Gouvernement, c’est en théorie le Roi ; mais en réalité, c’est le Premier Ministre
qui exerce ce rôle (actuellement M. Van Rompuy).
Pourtant, c’est le Roi qui signe les lois ; mais en réalité, il n’a pas le choix, il y est obligé :
seul, le Roi Baudouin se mit jadis lui-même « en incapacité de régner » durant quelques
heures, subterfuge juridique qui lui permit de ne pas signer lui-même la loi dépénalisant
l’avortement ; celle-ci heurtait profondément ses convictions et ses scrupules l’emportèrent
sur son devoir de Roi .Le Premier ministre signa cette loi à la place de Baudouin mais cela fit
couler beaucoup d’encre… !!

En Démocratie directe, les lois sont votées directement par le peuple et non par ses
représentants. P.ex : en Suisse, il existe un système de « votation » : ce sont les citoyens qui
s’expriment par oui ou non sur des projets de lois élaborés par le Parlement.

La Dynastie belge

- Léopold 1er
- Léopold II
- Albert 1er
- Léopold III ( le Régent Charles, son frère, pendant l’exil de Léopold III )
- Baudouin 1er
- Albert II

C’est Philippe ou Astrid qui succédera au Roi Albert II.

2. Droit constitutionnel

Section 1 : A quoi sert le droit ?

Le droit sert à régler les rapports en société. Sans règles, toute société se résume au « stuggle
for life », la lutte pour la survie, et à la loi du plus fort. Forcément, on en reste au stade du
chaos, de guerres incessantes et aucune place n’est accordée au Progrès .

« Limiter notre liberté permet de mieux en jouir »

Cela implique que la résolution pacifique des conflits est importante dans la société, et mieux
encore leur prévention. Dans le cas de conflits entre citoyens, il faut en référer aux tribunaux
et non se faire justice soi-même.

Section 2 : classification Droit public / Droit privé

Le droit privé recouvre les relations entre les personnes elles-mêmes (obligations, les biens,
les personnes, les relations commerciales, etc.).
Le droit public recouvre les relations entre les personnes en tant que citoyens et l’Etat. Il régit
également le fonctionnement de l’Etat.
Droit privé

- Droit civil
- Droit du travail
- Droit commercial
Droit public public, recours du citoyen contre
l’administration)
- Droit fiscal
- Droit pénal : car rapport du citoyen - Droit constitutionnel : régit le
à l’Autorité fonctionnement de l’Etat
- Droit social : sécurité sociale, (institutions politique et mode de
assistance sociale : CPAS, gouvernement) et ses rapports avec
allocations, …) les citoyens(élections, libertés
- Droit administratif (qui régit les publiques)
décisions de l’Etat, sa gestion - Droit des finances publiques
quotidienne (règles du service

La grande caractéristique du droit public par rapport au droit privé c’est qu’il est
contraignant : on ne peut y déroger, il s’impose.

Dans le droit en général, certaines règles sont impératives, contraignantes, surtout si elles sont
d’ordre public.
Les autres règles sont supplétives, c’est-à-dire qu’ on peut y déroger.

Exemple :
Un couple décède dans un accident de voiture, laissant deux enfants majeurs. Ceux-ci vont
automatiquement recueillir en tout cas 2/3 , soit chacun 1/3 , de la succession. Car on doit
TOUJOURS et d’abord tenir compte de la Réserve des enfants (règle impérative=> on ne
peut pas y déroger par testament )1. Par contre, les parents pouvaient disposer de la Quotité
Disponible de leur succession comme ils le souhaitaient , par testament : p.ex, ils avaient
prévu de léguer cette Quotité Disponible (Q.D.) de 1/3 (soit 3/3 – la Réserve de 2/3 vu la
présence de 2 enfants) à quelqu’un d’autre, ou à une œuvre .
Mais lorsque les parents meurent sans testament, alors cette Q.D. va aux enfants : c’est donc
une règle supplétive puisque les parents peuvent y déroger par testament.

Section 3 : Conditions d’existence d’un Etat

 Un territoire

 Une population

 Un gouvernement

 La Souveraineté pour ce Gouvernement (pouvoir du dernier mot sur ce territoire : pas


d’autorité supérieure à laquelle le Gouvernement serait soumis).

Section 5 : La Constitution belge :

C’est l’ensemble des normes fondamentales qui déterminent les attributions, l’organisation et
le fonctionnement des grandes institutions publiques, ainsi que les droits et libertés
fondamentaux reconnus aux citoyens
.
1
1 enfant = ½ ; 2 enfants = 2/3 ; 3 enfants et + = ¾.
La Constitution au sens formel recouvre l’ensemble des règles qui sont jugées à ce point
essentielles à l’organisation de l’Etat que leur établissement et révision sont assujettis à une
procédure spéciale, plus rigoureuse que celle qui préside à l’élaboration et à la modification
des lois ordinaires.

Elle a été révisée à plusieurs reprises. Une fois en 1970 et en 1990 : révisions qui ont fait de la
Belgique un Etat fédéral (création des Communautés et des Régions) alors qu’elle était jusque
là un Etat unitaire.

Enfin, l’on retiendra que la Constitution Belge a fait l’objet d’une coordination en date du
17.02.1994. Elle contient désormais 198 articles.

Section 6 : Les pouvoirs en Belgique

- Pouvoir législatif
- Pouvoir exécutif
- Pouvoir judiciaire

Section 7 :Des belges et leurs droits (page 4 à 12 du syllabus) -> je donne des exemples +
annotation-> mais pour cette partie il faut tout étudier-> rajouter les petites annotation que je
vous donne en dessous

Chapitre 1 : la liberté individuelle et la protection de la personne

Section 2 : droit de propriété

Droit d’user d’une chose comme on le veut-> vendre, louer, donner, prêter perdre, détruire

L’expropriation pour cause d’utilité publique : ex : le juge prononce l’expropriation-> par


exemple pour construire une autoroute-> on vous indemnise et vous partez ailleurs-> le
jugement doit être motivé-> la loi motive

La servitude d’encrage est une limite du droit de propriété-> personne ne peut pas s’opposer
par exemple à l’installation d’un câble électrique-> servitude d’utilité publique

La servitude entre 2 propriétés (terres) ex : droit de passage sur le fond A dit servant au profit
du fond B dominant-> le droit de passage peut être demandé en cas de passage enclavé

Section 5 : le droit à la dignité humaine

 phrase du syllabus : à la sécurité sociale, à la protection de la santé et à l’aide sociale,


médicale et juridique (ex : mutuelle, CPAS, « prodéo »)

Chapitre 2 : le principe d’égalité

Section 2 :

mot du syllabus-> pas de discrimination-> à une situation donnée-> on donne la même


solution pour la personne
Le paragraphe commençant par « selon la jurisprudence » n’est pas à retenir, le reste bien

L’article 11 : idéologique (idées politiques => ex : parti extrême droite n’ont pas de
subvention alors que les partis démocratiques bien) et philosophiques (absence de religion)

Chapitre 3 : la liberté d’opinions

Section 1 : définitions

Régime préventif (3ème paragraphe)->pas tenir des propos raciste-> sinon condamnation
pénale

Section 2 : la liberté de spectacle

Bourgmestre et échevin (2ème paragraphe)->territoire communal


Ordre public : arrêté d’urgence pour arrêté tel ou tel spectacle

Section 5 le régime des cultes : dernier paragraphe : traitement des ministres du culte (art
181) : financé par état

Section 6 le régime de l’enseignement :

paragraphe 2 : réseau -> libre, subventionné ou officiel (3type d’enseignement)-> il existe une
différence entre le réseau officiel et le libre-> ex : quand il y a des dégâts aux bâtiments dans
le régime officiel-> c’est la propriété de la commune-> ouvriers communaux qui vont réparer-
> dans le régime libre c’est la bonne volonté des parents etc…qui permettront de réparer

N.B : le droit d’enseigner : tout le monde peut enseigner tant qu’il a un diplôme dans la
matière qu’il enseigne sauf dans le cas par exemple où une école serait en déficit de
professeur dans une matière, elle peut engager « un enseignant article 20 » qui n’a pas
forcément le diplôme de la matière mais qui possède suffisamment de compétences pour
enseigner cette matière.
A: les Pouvoirs Législatif et Exécutif : le Pouvoir Politique

Les niveaux de pouvoirs

Pouvoirs Pouvoir législatif Pouvoir exécutif


Niveaux
Fédéral (4 ans) Parlement Gouvernement (ministres)
Chambre (députés) + Sénat Conseil des Ministres (si
(sénateurs)  Lois conseil restreint, le Kern)
 Arrêtés (A.R. et A.M.)2
Communautés (5 ans) Parlement flamand Gouvernement flamand
Conseil de la Comm. fr. Gouv. de la Comm. fr.
Conseil de la Comm. germ. Gouv. De la Comm. germ.
 Décrets  Arrêtés
Région (5 ans) Parlement flamand Gouvernement flamand
Parlement wallon Gouvernement wallon
Parlement bruxellois Gouvernement bruxellois
 Décrets  Arrêtés
Provinces (6 ans) Conseil provincial Députation provinciale
 Règlements  Arrêtés
Communes (6 ans) Conseil communal Collège du Bourgmestre et
 Règlements des Echevins  Arrêtés

Le Parlement flamand (niveau de la région et de la communauté) siège à Bruxelles.

Le Parlement Wallon siège à Namur.

Le conseil de la Communauté française siège à Bruxelles.

Le conseil de la Communauté germanophone à Eupen ( la communauté germanophone c’est :


Eupen, Kelmis (La Calamine), Lontzen, Raeren, Butgenbach, Büllingen (Bullange), Amel
(Amblève), St-Vith, Burg- Reuland).

Compétences

Compétences au niveau fédéral :

- la défense ( P. De Crem)
- agriculture (S.Laruelle)
- l’environnement (Paul Magnette)
- la justice (S De Clercq)
- les finances (Reynders)
- l’emploi (Joëlle Milquet)
- les affaires sociales (Laurette Onkelinx)
- les affaires étrangères (Karel De Gucht)

2
Arrêtés Royaux et Arrêtés Ministériels
- ….

Compétences au niveau de la région (principalement économiques et territoriales)

- l’économie (Jean-Claude Marcour)


- les travaux publics , le sport et le budget (Daerden)
- l’environnement, la ruralité, le tourisme et l’agriculture (Benoît Lutgen)
- les transports , l’énergie, l’urbanisme(André Antoine)
- la tutelle , la fonction publique (Ph. Courard)
- santé, affaires sociales ( anc. D.Donfut, qui vient de démissionner- compétence reprise
par le Pésident R. Demotte jusqu’aux élections de juin 2009)
- les relations internationales (M.D. Simonet)

Compétences au niveau de la communauté (principalement centrées sur la langue, la culture)

- la culture (Fadila Laanan) (audio-visuel , bibliothèques, musique, théâtre, danse, . )


- l’enseignement supérieur et la recherche scientifique ( Marie-Dominique Simonet)
- l’enseignement obligatoire – fondamental et secondaire- ( C. Dupont)
- la santé, la petite enfance et l’aide à la jeunesse (Catherine Fonck)
- délivrance des diplômes

Compétences au niveau provincial

- la prévention / santé (cars de dépistage de certaines maladies p.ex.)


- les domaines publics( domaine de Wégimont, des Prés de Tilff..)
- les affaires sociales
- la culture
- l’agriculture
- le sport
- les C.P.M.S.
- l’enseignement provincial
- ..

Hiérarchie des lois

1. La Constitution et toutes les lois spéciales priment toutes les autres

2. Les lois et les décrets ont la même valeur ; c’est spécifique à la Belgique

3. Une loi plus récente annule la loi plus ancienne. Autrement dit, une loi existe jusqu’à
ce qu’elle soit abrogée.
4. Les actes du pouvoir législatif ont une plus grande force que les actes du pouvoir
exécutif du même niveau.
C’est l’arrêté royal qui doit appliquer la loi. Le Conseil d’Etat ou les Juges peuvent,
en vertu de l’article 159 de la Constitution, refuser d’appliquer un arrêté qui irait au-
delà de la loi.

Ex de décret primant une loi plus ancienne : le Décret Courard (Région Wallonne) a réformé
la très ancienne loi communale fédérale

Avant, était bourgmestre la tête de liste du parti majoritaire qui faisait partie de la coalition au
pouvoir, qq soit le nombre de voix récoltées par cette personne.
Maintenant, est désignée bourgmestre la personne qui a récolté le plus de voix sur la liste
majoritaire faisant partie de la coalition au pouvoir. Et donc pas nécessairement la tête de
liste !

Elaboration des lois au niveau fédéral

Au Parlement fédéral, ce sont les Députés qui proposent les lois qu’ils rédigent .

La loi est discutée d’abord au sein de la commission concernée par le sujet de la proposition,
càd en petit comité de députés spécialisés dans la matière visée (p.ex : si on propose une loi
réformant la procédure d’expertise, elle passera d’abord au crible de la com. Justice). En com,
les députés peuvent proposer des amendements à la proposition initiale, càd

Ensuite, elle est discutée en séance plénière (tout le monde est présent) et doit obtenir la
majorité simple des votes (la moitié + 1) pour passer.
10 jours après sa publication au Moniteur, tout citoyen est censé la connaître et l’appliquer

Composition du Parlement

Chambre :

150 députés élus directement tous les 4 ans sauf si le Gouvernement tombe et que les
chambres sont dissoutes. Il faut alors procéder à de nouvelles élections.

Sénat :

74 sénateurs dont :

- 40 sénateurs élus directement


- 21 sénateurs de Communauté (délégués par les Communautés et les régions)
- 10 sénateurs cooptés (choisis par les partis)
- 3 sénateurs : les enfants du Roi (Philippe, Laurent, Astrid)

Rôle du Sénat

Proposition de loi
Projet de loi  Dépôt au Bureau du Sénat  Peut exercer son droit d’évocation
(sur les textes adoptés par la Chambre, ce qui permet aux sénateurs d'amender ces projets, le
dernier mot restant toutefois à la Chambre)
 Si 15 sénateurs le
souhaitent
 Dans un délai de 15 jours
depuis le dépôt
 Si pas d’évocation  Loi
 Si évocation
(60 jours pour discuter)  Approuvent le texte  Loi
 Amendement
(améliorer le texte)  Retour à la Chambre
pour la décision finale  Loi

les élections fédérales

- le peuple élit directement les députés et sénateurs, et le système est proportionnel, ce


qui veut dire que chaque député élu siège, et que donc certains partis peuvent ne
compter qu’1 seul député.

- la coalition qui se met en place au cours d’âpres négociations entre partis doit
nécessairement présenter une confortable majorité sinon gare à l’instabilité ! après les
élections fédérales de 2007, le pays est ainsi resté pendant des mois dans l’attente d’un
nouveau gouvernement, faute pour les partis d’avoir enfin pu former une coalition…
souvenez-vous des tribulations de l’ « orange bleue » … ! En attendant, le précédent
gouvernement expédiait ce qu’on appelle les « affaires courantes », de sorte que le
pays soit quand même gouverné un tant soit peu ..

- ce sont les partis ainsi au pouvoir qui vont choisir leurs propres ministres, qui seront
ensuite nommés par le Roi. Les ministres ne sont pas nécessairement des députés élus,
et ne figuraient parfois même pas sur les liste- p.ex : Paul Magnette était prof d’Univ
et a été sollicité par le P.S. pour devenir Ministre du Climat et de l’Environnement ;
M.D. Simonet, Ministre à la Région, était directrice du port autonome de Liège et a été
choisie par le C.d.H ..

- le premier acte du nouveau Gouvernement est sa Déclaration de Politique Générale,


contenant en fait l’accord de majorité relatif aux points principal des actions que le
Gouvernement s’engage à mener pendant les 4 prochaines années ; chaque parti de la
coalition au pouvoir devra ainsi négocier avec les autres partis au pouvoir les points de
son propre programme électoral qui lui paraissent incontournables .

- Cette Déclaration est lue devant le Parlement

Rôles du P.L=> pouvoir législatif


il peut « tout » faire .

attribution de principe :Il fait la loi (caractère d’une loi : être impersonnelle et abstraite et
correspondre à l’intérêt le plus général possible(équitable))

Fonctions exclusives : approuve les conventions internationales, accorde également la


naturalisation, vote le budget (proposé par le gouvernement-> il faut une majorité simple->
quorum minimum : 50% +1 voix), il contrôle le budget (vérifie si on utilise l’argent pour les
actions prévues et attribue des sommes supplémentaires si nécessaire) et enfin il contrôle le
gouvernement : comment ? Chaque député a le droit de poser des questions orales ou écrites
aux ministres concernés par la matière qui est abordée par ces questions. En théorie, ils
doivent répondre mais beaucoup ne le font pas. Les questions écrites sont publiées dans un
Bulletin et sur le site de la chambre alors que les questions orales font l’objet d’un compte-
rendu analytique (secrétaire qui note phrase par phrase). Les questions peuvent aller jusqu’à
l’interpellation d’un ou plusieurs ministres, suivi d’un vote de méfiance (ex : affaire Fortis :
le Ministre de la Justice et le Premier ministre, Yves Leterme, mis sur la sellette, ont
démissionné ).->peut arriver que le gouvernement tombe car méfiance…

Notons que le Parlement est composé de 150 députés et que pour changer la Constitution il
faut une majorité spéciale. Les autres lois sont votées à la majorité simple 50 % +1 voix. (Art
44 de la constitution : important).

Rôle du P.E.=> pouvoir exécutif

Le P.E. est composé du Gouvernement et du Roi .

Le roi est inviolable et ce sont ses ministres qui sont responsables = art 88 de la constitution .

le roi est irresponsable du point de vue juridique et politique -> immunité juridique absolue; il
ne pourra être poursuivi que s’il abdique.
De même, le roi ne rend pas compte devant le parlement, contairement au Gouvernement.

Les pouvoirs constitutionnels du Roi sont héréditaires (il faut que la descendance soit légitime
et naturelle). A défaut de successeur, le Roi pourra en désigner un en accord avec la Chambre.

Le Roi peut dissoudre les Chambres dans 3 cas (Chambre et Sénat-> dissous-> nouvelles
élections) :
• Si la Chambre vote la méfiance vis-à-vis du gouvernement sans proposer de successeur
au premier ministre.
• Si la Chambre rejette une motion de confiance déposée par un député, sans avoir proposé
de successeur au 1er ministre.
• Si le gouvernement démissionne de lui-même avec l’accord de la chambre pris à la
majorité absolue.

Les ministres peuvent être poursuivis au pénal moyennant l’accord de la Chambre et il faut
qu’ils aient préalablement démissionné car ils jouissent d’une immunité parlementaire
Les perquisitions ou saisies doivent être faites en présence du président de la Chambre.
Si ils sont pris en flagrant délit, alors ils peuvent être poursuivis directement.

Le conseil des ministres est composé de 15 ministres (7 flamands et 7 wallons et un Premier


ministre- lequel est Flamand depuis 36 ans ..) et certains ont un secrétaire d’Etat pour les
aider dans leur tâche. Seuls les Belges peuvent être ministres, sauf la famille royale.

Le Kern : c’est en fait le conseil des ministres restreint. Celui-ci est composé du premier
ministre et des ministres concernés par la matière concernée par le problème et/ou la matière
abordés.

Ministre d’Etat : c’est un ancien ministre-> titre honorifique car a été ministre plusieurs
fois . mais il n’a plus aucun pouvoir et ne fait plus partie du gouvernement.

Attributions générales du pouvoir exécutif

Exécuter les loi, organiser la sécurité et la sûreté de l’Etat ainsi que l’ordre public ( au besoin
utiliser la force public), attentif aux besoins généraux de la société (politiques, économiques,
sociaux, environnementaux …), publier les lois au moniteur belge

Attributions spéciales du pouvoir exécutif

Toutes les relations internationales (organisations supranationales (ONU par ex) et autres
pays)-> c’est le gouvernement qui conclut des traités avec d’autres Etats

Le commandement de l’armée

le droit de grâce (demande auprès du gouvernement)

le pouvoir de nommer les directeurs des principaux parastataux (directeurs de organismes


publics comme la SNCB-> organisme public facilitant l’administration belge ) et le pouvoir
de gestion et de contrôle sur des organismes publics comme la Poste et sur la monnaie par ex.
B. le pouvoir judiciaire

À Bruxelles ( 1 ) : Cour de Cassation : -> (arrêts)

Ressort de la Cour du travail (arrêt) Cour d’appel (2 en Flandres : Anvers et Gand, 1 à


cours d’appel(5) Bruxelles et 2 en Wallonie (Liège et Mons) et plusieurs
chambres

Province (10) Cours d’assise (arrêt) siège par


session-> pas d’appel-> cassation
(pénal)

Arrondissement T. du travail T. de 1ère instance


judiciaire (27) (jugement) T. commerce (jugement)
(Liège , Eupen , (jugement)
Verviers, Huy,..)
T. civil T.
T. de la
correctionn
jeunesse
el ( pas
(pénal et
uniquement
civil )
pénal)

Canton( 225) (et il


y a 586 Justice de paix : jugement T. de police ( pas
uniquement pénal)- Flèche allant
communes) ;
jugement- plusieurs vers la haut
par canton c’est l’appel !

Flèche verte : seul moyen pour le


prévenu pour que le jugement soit
renvoyé vers un autre tribunal->
pourvoi en cassation
Droit d’opposition

Quand on ne sait pas venir à une audience et qu’un jugement est prononcé en notre absence,
« par défaut », on a une nouvelle chance d’être entendu si on forme opposition contre ce
jugement par défaut, et ce, devant le même juge ->on est jugé à nouveau -> jugement dit
« contradictoire », qui peut être différent du premier, en mieux ou pas..

Si on ne se présente à nouveau pas à l’audience, le premier jugement est confirmé mais cette
fois il n’est plus susceptible d’opposition.

Droit d’appel

Le degré d’appel n’est pas possible si le jugement a été rendu « en dernier ressort » :
- C’est le cas pour les affaire à enjeu financier de petite importance à la justice de paix
p.ex (moins de 1860 euros ).
- C’est le cas aussi si on a déjà fait appel -> pas de possibilité de faire une nouvelle fois
appel.

Si donc on n’a été entendu qu’une seule fois -> possibilité d’être entendu une deuxième fois
en formant appel cette fois à la juridiction supérieure .

Résumons-nous :

l’opposition, c’est le droit d’être entendu quand on ne l’a pas été ; cela a lieu devant le même
juge.
L’appel, c’est le droit d’être entendu une 2ème fois , à la juridiction du degré
supérieur.

Le rôle de la cour de cassation :

compétence sur toute la Belgique-> chien de garde du respect de la loi par les différentes
composantes du pouvoir judiciaire. Son rôle c’est de « casser » les jugements ou arrêts qui
selon elle, contiennent :

 Soit une mauvaise application de la loi


 Soit une grave erreur de procédure

!!! en outre, il faut que la décision ait été rendue en dernier ressort -> càd qu’elle n’est
plus susceptible d’appel -> la cour de cassation est alors le dernier recours . Par contre, on
ne peut pas aller en cassation d’un jugement rendu en dernier ressort par le juge de paix
(dossier de faible importance financière)

La cour de cassation ne juge pas le fond de l’affaire (on ne juge pas à nouveau).

En fait, si elle casse la décision, elle renvoie alors le dossier devant un tribunal du même
niveau que celui qui avait rendu la décision cassée, mais dans un autre lieu . exemple :
jugement du trib correctionnel de Liège cassé : la cour de cassation peut renvoyer le dossier
au trib. Correctionnel de Verviers, ou de Huy , ..
Pour aller en cassation, il faut signer « un pourvoi en cassation ».

Si la cour de cassation estime qu’il n’y a pas lieu à cassation, c’est terminé, le jugement est
définitif. .

Les frais pour aller en cassation sont élevés car on doit faire appel à un avocat agréé. C’est
pourquoi avant d’aller en cassation, on demande l’avis préalable d’un avocat près la cour de
cassation , c’est plus prudent !

Comment se présente une salle d’audience ?

1 ou 3 juge(s) Greffier
Procureur du roi

Parties civiles Prévenu (accusé) +


(victimes) + avocat avocat

PUBLIC

Les audiences sont publiques-> n’importe qui de + de 18 ans peut y aller (règle générale),
cependant, le juge peut prononcer le huit-clos, par exemple pour certaines affaires de
mœurs ; les audiences en matière de divorce par consentement mutuel ont toujours lieu à
huis-clos, sans avocat et sans public.
Au tribunal de la jeunesse, lorsqu’un enfant de plus de 12 ans est concerné en matière de
droit d’hébergement , le juge le convoque et l’enfant est entendu s’il le souhaite, mais il n’est
pas obligé. L’enfant est auditionné par le juge, seul, en présence uniquement du procureur du
roi et du greffier, donc hors parents et avocats.

Compétences des différents tribunaux :

• Justice de paix (siège seul) = juge de proximité

 Affaire de bail -> baux (propriétaire, locataire->ex : kot) ; lieu : juge de la


situation du bien loué
 «Petits litigse » civils ou commerciaux, de peu d’importance financière.
 Administration des malades mentaux : 1 fois que le juge a les certificats
médicaux et a auditionné différentes personnes ( le malade, + avocat + famille
etc.), il décide de colloquer ou non la personne dans un établissement
hospitalier et désigne un administrateur, généralement un avocat, chargé de
gérer les biens du malade mental. Le juge lui-même va surveiller cette gestion.
 Problème entre conjoints , hors demande en divorce, lorsque « l’entente est
sérieusement perturbée ». C’est le cas par exemple des personnes qui veulent se
séparer provisoirement pour réfléchir. Le juge de paix , qui est celui du lieu du
domicile conjugal, rend toujours un jugement pour une durée limitée, 6 mois en
général.
N.B : si les époux décident de rester séparés après les 6 mois ,ils peuvent.
 Troubles de voisinage (tant qu’il n’y a pas de plainte pénale -> sinon poursuite
devant le tribunal de police par le Procureur du Roi, si celui-ci l’estime
opportun )

• Tribunal de la police (siège seul) + procureur du roi en matière pénale

 Infractions (ex : vol simple, coups, divagation d’animaux sur la voie publique,
tapage nocturne,.. : là où l ‘infraction a été commise

 Toute la matière de roulage : au trib du lieu de l’accident :


o audience pénale : si il y a intervention de la police, dossier répressif
suivi par le parquet qui décide de poursuivre le ou les conducteur(s)
devant le tribunal-> envoi d’une citation à comparaitre au prévenu et 1
avis constitution de partie civile (CPC) aux victimes. Notons que si il y
a des blessés-> il y a toujours intervention de la police dès qu’on
demande une ambulance .

o audience civile :
-chaque fois qu’il n’y a pas d’intervention de la police-> simple constat à
l’amiable mais les parties ne sont pas tombées d’accord sur les
responsabilités et demandent au juge de les départager.
- il y a eu constat de police mais le Parquet a classé le dossier sans suite
pénale ; donc, si les parties ne sont pas d’accord sur les responsabilités,
elles vont devant la chambre civile du trib. de police

• Tribunal civil

 Plénitude de compétence : -> compétent pour ce que les autres tribunaux n’ont
pas.
 Si affaire supérieure ou égale à 1860€ (ex : affaire entre commerçant et
particulier et si affaire entre particulier et particulier)
 Créance
 Divorce
 Filiation
 Appel de juge de paix
N.B : Il se divise en plusieurs chambres avec des juges par spécialité
• Tribunal correctionnel

 Délit (ex : stupéfiants (drogue), vol, coups et blessures, homicide involontaire,


recel, délits liés à la construction, mœurs, …)
 Peine de 5 ans et si avec circonstances aggravantes->peine de plus de 5 ans (par
ex : récidive, si déjà casier judiciaire…)

• Tribunal de la jeunesse

 Mineurs délinquants sauf dessaisissement du Juge de la Jeunesse si plus de 16


ans et fais graves.
Peine pour le mineur : va de la pure remontrance (sermon oral) jusqu’à
l’emprisonnement dans une IPPJ ou AMO
Si le juge de la jeunesse se déssaisit de l’affaire, le jeune peut aller en
correctionnel ou en cours d’assises suivant la gravité des faits commis.
Si l’infraction, le délit, le crime cause des dommages à quelqu’un-> victime->
les parents de l’enfant mineur sont responsables des dommages causé par celui-
ci car ils sont déclarés civilement responsable en vertu d’un défaut de
surveillance ou d’éducation dans leur chef. Ils sont donc condamnés à
indemniser la victime.

 Mineurs en danger-> problèmes avec les parents-> soupçons de maltraitance,


privation de soins ou de nourriture, éducation inadéquate, …> prise de mesures
de protection du mineur -> placement dans la famille proche, dans une famille
d’accueil ou dans un home . L’enfant pourra retourner en famille après
évaluation sauf dans le cas de la déchéance parentale -> là l’enfant ne pourra
pas retourner en famille.

 Problèmes relatifs à l’hébergement de l’enfant-> séjour chez son papa ou chez


sa maman
- chaque fois que les parents ne sont pas mariés
- ou après divorce prononcé et transcrit : les parents ne sont
plus mariés
-
 qq mots de la garde alternée : introduite par une loi récente -> si un des parents
demande la garde alternée égalitaire, -> le juge examine cette solution en
priorité et ne pourra la rejeter que pour des motifs sérieux dans le but de
préserver l’intérêt de l’enfant. Mais cet intérêt n’est pas défini par la loi et donc
c’est le juge qui apprécie et définit, ce qu’est pour lui, l’intérêt de l’enfant->
subjectif. Notons que les conditions matérielles doivent être satisfaisantes (lieu
de vie des parents proches tous 2 de l’école, logement suffisant, etc..) On estime
qu’il est souvent indiqué que la garde principale de l’enfant entre 0 et 6 ans soit
laissée à la maman, avec un élargissement progressif des séjours chez papa.
Entre 6 et 12 ans, c’est le bon âge pour pratiquer la garde alternée égalitaire. Par
contre les adolescents ont souvent envie de poser leur sac quelque part. Ils en
ont marre d’aller à droite à gauche-> l’enfant va 1 week-end sur 2 chez l’autre
parent qui n’a pas la garde. En cas de divorce par consentement mutuel-> il
arrive que l’enfant, après des années, veut changer d’endroit, de lieu de vie et
donc de parent ou alors c’est un des parents qui demande ce changement.

N.B : Rôle de l’AS : assurer le suivi des familles d’origine et le suivi de l’enfant en famille
d’accueil. Faire des enquêtes sociales à la demande du juge de la jeunesse…

• Tribunal du commerce : juge professionnel + 2 juges consulaires ( issus du monde


des affaires -> aident le juge)

 Compétent pour les litiges entre commerçants d’un montant supérieur ou égal à
1860€
 Appel juge de paix pour les affaires entre commerçants
 Droit des Sociétés commerciales
 Faillite, concordat (avant la faillite), liquidation
 Chèque, lettre de change

• Tribunal du travail : juge professionnel + 2 juges sociaux ( 1 représentant du


patronat et 1 représentant des travailleurs et syndicats)-> pour prendre décision la
plus neutre possible

 Droit du travail : liges entre employeurs et travailleurs (droit privé )


 Sécurité sociale (droit public), assistance sociale, mutuelle, chômage, CPAS,
allocations familiales, ….
 Médiation de dettes

• Cour d’assise

 Siège par session ( pas tout le temps)


Quand l’instruction du dossier criminel est terminé-> le prévenu est cité devant la
cour d’assise + CPC
 Présidé par 3 juges : le président (mène les débats) + 2 autres, juges
professionnels également
 Jurés tirés au sort (12) parmi la population + les suppléants-> à la 1ère
évidence on va choisir les jurés, effectifs et suppléants.
 Présence du Procureur Général
 Procédure orale et publique sauf huit-clos dans les affaires où le juge le
prononcerait
 Verdict : coupable ou non coupable, avec ou sans préméditation -> jury
 Verdict est prononcé par le porte-parole du jury
 Peine finale prononcée par la Cour qui a délibéré sur la peine avec le jury ->
prononce l’arrêt quant à la peine-> c’est le seul endroit de la pyramide
judiciaire où l’arrêt ne doit pas être motivé et où les arrêts ne sont pas
appelables. Le seul recours possible est le pourvoi en Cassation. Mais la
Belgique a été condamnée tout récemment par la cour Européenne des Droits de
l’Homme pour ces 2 raisons – affaire Taxquet. Elle va devoir changer sa loi sur
la cour d’Assises.
 L’accusé a toujours le dernier mot avant le verdict-> le juge demande à l’accusé
si il a quelque chose à ajouter
 Tous les crimes (ex : meurtre)

• Cours d’appel

 1 appel pas plus


 Différentes chambres présidées par 1 conseiller, parfois seul ou + 2 autres->
chambre civile, chambre commerciale, chambre pénale, chambre de la
jeunesse : appel du trib civil, correctionnel, de la jeunesse, du commerce.
Ex : un jugement du trib de commerce de Eupen a son appel à la cour d’appel
de Liège ; un jugement du trib de la jeunesse de Charleroi a son appel à la cour
d’appel de Mons ; un jugt du trib civil de Nivelles a son appel à la cour d’appel
de BXL, section francophone
 Construit certains courants du droit
 Avocats généraux (substituts du procureur général) et le Procureur général sont
présents pour représenter le ministère public quand c’est nécessaire.

• Cour du travail

Appel du tribunal du travail


Présidée par un conseiller à la Cour + 2 conseillers sociaux
p.ex. appel d’un jugt du T.T. de Verviers à la cour du travail de Liège ; de Leuven, à la cour du
travail de BXL, section Néerl. ; de Namur à la cour du travail de Mons…

3. Le droit administratif
(étudier cette partie (page 32 à 43) qui se trouve dans le syllabus + commentaires que je vous
donne ci-dessous-> il arrive qu’à certain moment je vous dit de pas retenir certaines choses
dans le syllabus alors attention)

Chapitre 1 : les principes généraux, et l’objet du droit administratif :

Section 1ère : l’objet du droit administratif :

4ème paragraphe à la fin du 3ème tiret -> erreur de frappe : c’est pas le principe d’égalité mais le
principe de légalité

Section 3 : le principe de légalité :


Troisième échelon : retenir dans les lois fédérales que les lois à majorité spéciale et les lois
« ordinaires », le reste des lois n’est pas demandé

Quatrième échelon : les règlements provinciaux-> rajouter à côté du mot « législatif de la


province »-> voter par le conseil provincial

Les arrêtés et règlements communaux -> a côté du mot commune mettre-> voter par le
conseil communal
Chapitre 2 : les moyens d’action de l’administration :

Section 1 : en ce qui concerne le personnel de l’administration :

Notes à rajouter : on devient fonctionnaire quand on obtient un statut. Cependant en attendant


d’avoir un statut, l’administration engage du personnel sous contrat-> contractuel

Responsabilité civile -> page 38 du syllabus-> rajout à mettre-> la responsabilité civile est
principe en vertu duquel tout acte « fautif » qui cause 1 dommage à autrui et oblige celui qui
en est l’auteur à réparer le dommage et donc dédommager la victime. Celui qui est civilement
responsable doit aussi réparer les dommages -> plusieurs cas de personnes civilement
responsables :
• Parents sont responsables à l’égard de l’enfant mineur
• Gardien d’animaux sont responsable de leur animal
• Employeur est responsable à l’égard de son travailleur (ex : accident du travail ; dégât
causé par le travailleur)
• Le propriétaire est responsable de son bâtiment-> si bâtiment en ruine et qui cause des
dommages à autrui
• Les instituteurs sont responsables de leurs élève
N.B : pour que la victime soit dédommagée si il y a eu dommage-> elle doit prouver 3
choses :
Qu’il y a faute
Qu’il y existence d’un dommage ( ex : dommage physique -> conserver certificat médical
pour preuve)
Lien entre la faute et le dommage (ex : dans le cas d’une infraction de roulage-> personne me
rentre dans le par choque arrière, je suis blessé car ma tête tape contre le par brise, mais à ce
moment là, j’avais pas ma ceinture de sécurité-> c’est moi qui est responsable
personnellement-> responsable de mon dommage car j’ai pas respecté le code de la route)

Chapitre 3 : Les contentieux administratifs :

Section 2 : la prévention et l’extinction

exemple pour l’enquête : pour empêcher des conflits de voisinage (recours en permis de
bâtir), on fait une enquête de voisinage pour savoir leur avis.

L’ombudsman : médiateur-> personne qui guide la communication entre les parties mais ne
propose pas de solution-> pas réellement médiateur -> personne indépendante des administrés
et de l’administration mais nommer par l’administration

Section 3 : le recours à l’administrateur actif :

Recours spécifique (se trouvant dans le paragraphe intitulé le recours en tutelle) -> ex de cas
où on peut faire un recours -> recouvrement d’amendes, acte d’urbanisme)

Section 4 : les recours juridictionnels

Normalement le recours est porté, soit devant une juridiction administrative (ex de cas : faute
du fonctionnaire-> pas d’accord de la décision-> recours administratif
Section 5 : le conseil d’état (page 28)-> placé ce chapitre dans la partie du droit
administratif)

Chapitre 4 : La prévention et le règlement des conflits entre Etat,


communautés et régions (page 29 à 30)

Section première : principes :

Conflit d’intérêt -> problème de Francorchamps-> publicité tabac-> interdite-> grand prix
annulé-> la Belgique a voulu devancer l’Europe dans cette décision d’interdire les
producteurs de tabac sur les cours de F1-> conflit d’intérêt entre Etat, région et
l’intercommunal du grand-prix

Section 2 : les conflits de compétences et la cours constitutionnelle :

Art 8 à 32 de la constitution-> droit de liberté


Art 170 à 172 de la constitution-> l’égalité et la légalité des personnes face à l’impôt
Art 191 de la constitution -> protection des étrangers

Question préjudicielle-> bien retenir ça-> un juge( de l’ordre judiciaire) pose une question
à la cour constitutionnelle avant de prononcer son jugement-> 1 fois qu’il a la réponse, celle-
ci n’aura d’effet que entre les parties en litige-> ça vaut pas pour toutes les personnes qui sont
dans la même situation -> cette réponse fait partie de la jurisprudence

Chapitre 5 : Les institutions communales et provinciales ( page 42,43)

Section 2 : la province :

Comment est organisé un conseil provincial-> schéma :

FN
gouverneur
CDH
accesseur
greffier

MR
Présidente

PS
orateur
accesseur

ECOLO

huissier

Députation
provincial
Compétences de la province : (que la prof à donner pour cette partie du cours :

• Agriculture
• Tourisme
• Culture
• CPMS (qui dépend de la province)
• Enseignement provincial (Haute école et secondaire)
• Prévention de santé (car prostate)
• Affaires sociales (points cannabis, prévention suicide)
• Sport ( bâtiment où la province est propriétaire)

Organes exécutif : députation provincial->Députés provinciales sont choisis par les


partis politiques et c’est le conseil entérine

Députés provinciaux et échevins sont choisis parmi les élus

Section 3 : les communes :

Le collège des Bourgmestre et Echevins -> échevins sont choisi par les partis politiques et les
bourgmestre sont élus directement-> la personne qui a obtenu le + de voix de la majorité
(décret courard)

Le maintien de l’ordre-> bourgmestre-> peut faire régner l’ordre en sortant des ordonnance de
police communale -> pour les fêtes par exemples

4. Quelques notions concernant le mode de résolution des


litiges civils-> entre citoyens-> 4 modes
(étudier toutes les notes ci-dessous car c’est pas dans le syllabus)

Chapitre 1 : la médiation :

La médiation c’est un mode alternatif de résolution de conflits qui a été dernièrement englobé
dans le code judiciaire. En étant englobé dans le code judiciaire, elle est reconnu par les
tribunaux pour autant que l’accord de médiation soit signé par les parties et pour autant
qu’elle ait été conclue devant le médiateur agréé (agréé car loi qui détermine qui est capable).
Cet accord de médiation peut avoir la même force du jugement si il est présenté au juge-> et
donc vu que ça devient un jugement, si la médiation n’est pas respectée-> on peut faire appel
à un huissier.

L’avantage de la médiation c’est qu’elle est + rapide, moins onéreuse et les parties peuvent
décider de la solution elle-même et donc , vu que c’est une décision prise par les 2 parties->
plus de chance que cet accord soit respecté.

Le médiateur intervient en temps que tiers et il favorise la communication entre les parties
car à la base, quand les parties se rencontrent, et il y a plus ou pas de communication. Si les
parties ne trouvent pas de solutions, il peut proposer des solutions et les parties procèdent par
élimination. Le médiateur veille que la médiation respecte 3 balise :
• Respect de la loi
• Équité entre les parties
• Si des enfants mineurs sont mises en jeu dans une médiation-> veille à l’intérêt des
enfants (ex : médiation familiale)

L’accord de médiation s’appelle un PV d’accord de médiation

Chapitre 2 : l’arbitrage

L’arbitrage est principalement utilisé pour les matières commerciales (ex : quand c’est prévu
par exemple dans les conventions générales des parties-> contrat commercial). La décision
prise par les 3 arbitres (collège arbitraire) s’appelle la sentence arbitrale

Chapitre 3 : La Conciliation

La conciliation se fait devant le juge :

Le juge de paix par exemple essaye de concilier les époux


Le président du tribunal du travail : concile les litiges entre employeur et travailleur
En matière de baux : obligatoire devant le juge avant mais maintenant plus obligatoire car une
loi est passée

Est présent à l’audience que les parties -> absence d’avocat


Imaginons qu’il y ait conciliation en audience-> « jugement de conciliation » ->si ça rate->
« PV de non-conciliation »-> peut avoir une autre audience si non conciliation et là les
avocats peuvent reprendre leurs rôles alors que à la première audience non.

Le désavantage c’est que c’est trop rapide (15 minutes pour dire qu’on est d’accord ou pas), le
juge n’est pas tout à fait neutre car il a une idée du dossier (à déjà une idée de la solution)

Les parties doivent expressément marqué leur accord sur la solution que le juge a proposé

Chapitre 4 : La procédure civile

Si on veut réclamer quelque chose à quelqu’un (litige)-> on doit attraire la partie adverse en
justice -> différents modes d’introduction d’une procédure :
• PV de comparution volontaire (évite de faire intervenir le huissier)
• Requête qu’on dépose au greffe (on peut faire ça que dans certaines matières->ex : bail,
ou tribunal de la jeunesse)
• Citation par huissier de justice (très couteux)-> avocat va faire un projet de citation->
huissier lui va faire un papier officiel de citation et l’enverra à la partie que vous
souhaitez convoqué en justice-> la personne qui reçoit la citation sera convoqué à
comparaître-> dossier arrive à l’audience d’introduction-> pas obliger d’être assisté d’un
avocat. L’affaire est mise dans une liste d’attente mais il existe un agenda-> le greffier va
dire quand l’avocat de tel partie doit faire sa plaidoirie. Quand il y a la plaidoirie des
différentes avocats, le juge peut poser des questions et si les parties sont présentes-> ce
sont elles qui doivent répondre. Au tribunal correctionnel et au tribunal de la jeunesse les
parties sont obligées d’être présente. Le juge prononce son jugement ensuite après avoir
délibéré. La partie qui fait l’objet du jugement doit dire qu’il n’accepte pas le jugement
dans le délai d’un mois, en dehors de ce délai, le jugement est définitif, il ne peut plus
revenir dessus-> obligé d’accepter. Le huissier va signifier le jugement prononcé par le
juge. Le juge a 3 obligations :
• Respect du droit de la défense : chacun a droit de faire valoir son avis et de répondre à
l’avis de l’autre (débat contradictoire)
• Obligé de trancher-> sinon commet un déni de justice(dit pas la loi)
• Obligé de motiver son jugement
N.B :Pourquoi , ces 3 obligations ? pour éviter la partialité, le travail bâclé et parce que le
jugement est susceptible d’être publié à la jurisprudence

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