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La newsletter pour décideurs
[ 18 JUIN 2009 – N° 23 ]

Futur marché du travail

Les partenaires sociaux doivent aussi se prononcer
vailleur évite l’expérience traumatisante d’un
licenciement définitif ; l’employeur peut
maintenir les liens avec son personnel et
réutiliser ses collaborateurs formés dès que
l’économie reprend ; les pouvoirs publics ne
voient pas augmenter le déficit public structu-
rel, mais seulement le déficit conjoncturel.
cation, le tout combiné avec un vieillissement
galopant de la population.
Comment éviter que notre économie connaisse
demain de nouvelles fonctions critiques ? Les
partenaires sociaux devraient se pencher sur
la question.

Un pays combat plus efficacement

Le service d’étude de la FEB prévoit que la
crise touchera le fond au cours des prochains
mois. Quelques lueurs d'espoir devraient se
dessiner d’ici la fin de l’année. Toutefois,
l’emploi réagit toujours avec au moins un
semestre de retard. La Banque nationale
annonce donc une perte de 140.000 emplois
d’ici à la fin de 2010. La population active
quant à elle augmentera de 60.000 unités, de
sorte que le chômage progressera d’environ
200.000 unités au cours de la même période.
Heureusement, une loi de crise en matière
d’emploi doit incessamment paraître au
Moniteur belge. Elle arrive six mois après
notre premier appel à réfléchir à l’une ou
l’autre possibilité d’étendre le champ
d’application du chômage temporaire aux
employés. On pourra ainsi éviter désormais
des licenciements secs d’employés. Les entre-
prises disposent pour la prochaine année
d’une bouée de sauvetage supplémentaire
Mais ce n’est pas tout. Nous devons penser
dès aujourd’hui à l’avenir. Comment amener
notre pays en pole position pour la période de
l’après-crise ? Le Premier ministre Van
Rompuy annonce différents chantiers destinés
notamment à remettre de l’ordre dans le bud-
get. Une des clés, voire le facteur le plus
important, de cette remise en ordre est un
marché du travail performant. Des glissements
intelligents dans la fiscalité, des ralentisse-
ments réfléchis, mais effectifs des méca-
nismes de dépenses automatiques, la
tolérance zéro en matière de fraude fiscale et
sociale … doivent contribuer à un redresse-
ment rigoureux du budget de l’État, mais ne
sont guère efficaces s’ils compliquent
l’embauche de travailleurs dans les entre-
prises. En d’autres termes, les nouvelles
mesures doivent passer le ‘test de l’emploi’.
Sinon, nous nous retrouverons, dans les six
mois suivant la reprise de l’économie, dans
une situation où les employeurs ne peuvent
la crise lorsque les autorités et
les partenaires sociaux regardent
dans la même direction.
Une étude internationale a démontré qu’un
pays combat plus efficacement la crise
lorsque les autorités et les partenaires sociaux
regardent dans la même direction. Les
accords coordonnés conclus dans le cadre de
l’accord interprofessionnel et du plan de
relance de fin 2008 devraient servir
d’inspiration.
Je répète donc mon appel antérieur aux autres
partenaires sociaux afin que nous tentions
rapidement ensemble d’examiner comment
nous pouvons contribuer au redressement.
Le moment est venu de prendre ses responsa-
bilités.
PIETER TIMMERMANS,

dans la tempête économique qu’elles traver- pourvoir à leurs emplois vacants, alors qu’un ADMINISTRATEUR-DIRECTEUR GÉNÉRAL

sent aujourd’hui. Chacun a à y gagner : le tra- demi-million de chômeurs reçoivent une allo-

A EPINGLER LE CHIFFRE DE LA SEMAINE

CONJONCTURE > Que nous apprennent les
différentes perspectives conjoncturelles ? Une lueur d’espoir dans la crise ?
> ENVIRONNEMENT > Le ministre Magnette réclame des
labels écologiques sur les produits de consommation
MESURES DE CRISE >
Du pain sur la planche !
68
MILLIARDS D’EUROS
Le remboursement, par 10 organismes
financiers américains, de ce montant de
mesures de soutien a été approuvé par le
ministère des finances américain la semaine
dernière. On peut donc, avec toutes les réserves qui s’imposent,
considérer cela comme un tournant dans la crise financière.
HEBDOMADAIRE — BUREAU DE DÉPÔT : SINT-NIKLAAS — P409959 www.feb.be > publications > chiffres et faits
[ INFOR FEB 23 — 18 JUIN 2009 ]
> ENVIRONNEMENT
Le ministre Magnette
réclame des labels écolo-
giques sur les produits
de consommation
Depuis le Printemps de l’environnement
(juin 2008), le ministre Magnette encourage
l’idée d’un label écologique sur les produits de
consommation. Cette idée se concrétise de
plus en plus. C'est ce qui ressort d’une journée
d’étude récemment organisée par
ACTION FEB
> Un Sommet européen sous
le signe de la crise, du climat
et de la nouvelle législature
Dans la perspective du Sommet européen des
chefs d’État et de gouvernement des 18 et 19
juin prochains, la FEB a rédigé un courrier à
l’attention du Premier ministre H. Van Rompuy
au sujet de la crise économique, de la politique
climatique et des priorités pour la nouvelle légis-
lature. Pour rétablir la confiance dans les mar-
chés financiers, il est important que les réformes
proposées dans le rapport Larosière soient rapi-
dement adoptées. Dans la lutte contre le chô-
mage, il faut à la fois s’attaquer à la récession
actuelle et améliorer le climat d’entreprise en
Europe via des réformes structurelles. Pour ce
qui est de la politique climatique, l’UE doit
négocier un accord international équilibré qui
n’affecte pas davantage la compétitivité des
entreprises européennes et qui répartit équita-
blement les charges financières entre les États
membres. Enfin, la FEB a plaidé en faveur d’un
successeur ambitieux à la Stratégie de
Lisbonne, d’une évaluation de la politique de
sanction dans le droit de la concurrence et d’une
approche commune pour faire face au dérapa-
ge des finances publiques.
Michael Voordeckers – mv@vbo-feb.be
l’administration fédérale de l’environnement.
Concrètement, la Belgique souhaite développer
un cadre légal pour la "communication volon-
taire des performances environnementales
quantitatives de biens de consommation". Pour
ce faire, elle se basera sur des initiatives étran-
gères (françaises notamment) et poursuivra la
concertation avec les stakeholders au cours
des mois à venir.
Convaincue de l’importance de ce thè-
me, la FEB est disposée à prendre part à la
réflexion sur les informations environnemen-
tales sur les produits de consommation. Mais,
pour elle, cette information doit être qualitati-
ve et quantitative. Le débat ne peut donc se
limiter au développement d’un label CO2, mais
doit prendre en compte tous les critères envi-
ronnementaux et les différents modes de com-
munication (site web, fiche, campagne,
brochure, …). Les méthodes en vigueur pour
mesurer l’impact environnemental de produits
étant très divergentes, une harmonisation euro-
péenne est essentielle. C’est pourquoi la FEB
donne la préférence à une démarche euro-
péenne. La Belgique peut se concentrer sur
des projets pilotes afin d’acquérir des connais-
sances et une vision quant à la faisabilité pra-
tique et à l’efficacité des informations
> Mesures de crise - Sessions
d’information FEB
Afin d’informer les secteurs et les entreprises sur
les mesures de crise, la FEB a organisé, en col-
laboration avec le Centre de recherche et de for-
mation en relations du travail, deux sessions
d’information francophones et deux néerlando-
phones à Bruxelles, Wavre et Anvers. Elle y a
expliqué en détail les conditions que doivent
remplir les entreprises pour pouvoir faire appel
au chômage de crise des employés, au crédit-
temps de crise et à la réduction du temps de tra-
vail de crise, ainsi que les possibilités qu’offrent
ces mesures pour faire face au recul de l’activité
et au manque de travail dans les entreprises.
Ces sessions ont suscité un grand intérêt et fait
l’objet d’une évaluation très positive.
Bart Buysse – bb@vbo-feb.be
> J. Thumann nommé à la
présidence et Th. Leysen
à la vice-présidence
de BUSINESSEUROPE
Le Conseil des présidents (COPRES) de BUSI-
NESSEUROPE s’est réuni à Prague le 12 juin
dernier. Jürgen Thumann, ancien président de
l’organisation patronale allemande BDI, a été
élu nouveau président de BUSINESS-
environnementales sur les produits de consom-
mation. La FEB continuera de suivre cette ini-
tiative et de veiller à ce qu’elle débouche sur
des informations utiles, correctes, compré-
hensibles, comparables et contrôlables inci-
tant à une production et à une consommation
écologiques.
Birgit Fremault – bf@vbo-feb.be
Anne Defourny – ad@vbo-feb.be
> MESURES DE CRISE
Du pain sur la planche !
La loi portant des dispositions diverses en
matière d’emploi pendant la crise sera vrai-
semblablement publiée cette semaine. Les
arrêtés d’exécution devraient être publiés fin
de la semaine prochaine. Les entreprises vont
enfin pouvoir faire appel au chômage de crise
pour les employés, au crédit-temps de crise et
à la réduction du temps de travail de crise afin
de faire face au manque de travail résultant de
la crise.
La loi entre en vigueur à la date de publication
qui marque également le lancement de la pro-
cédure spécifique appliquée pour avoir accès
au chômage de crise pour les employés et au
EUROPE, succédant
a i n s i à Ernest-Antoine
Seillière, dont le mandat
vient à échéance. Thomas
Leysen, président de la
FEB, a été nommé vice-pré-
sident. En vue du Conseil
européen des 18 et 19 juin
prochains, le COPRES a
mis en exergue la nécessité
d’une meilleure coordina- Jürgen Thumann,
tion entre les États président de
BUSINESSEUROPE
membres, la Commission et
la Banque européenne d’investissement dans
le cadre des plans d’appui en matière
d’assurance crédit et de financement des tran-
sactions commerciales. Sur le plan de l’emploi,
son message s’articule autour de trois axes :
maîtrise des coûts salariaux, investissement
dans le développement des compétences et
promotion de la flexisécurité. Enfin, dans la
perspective de la conférence climatique inter-
nationale de Copenhague, le COPRES s'oppose
catégoriquement à des charges financières
supplémentaires pour les entreprises euro-
péennes, déjà soumises au système d'Emission
Trading Scheme (ETS).
Diane Struyven – ds@vbo-feb.be
 [ INFOR FEB 23 — 18 JUIN 2009 ]
> CONJONCTURE

Que nous apprennent les différentes perspectives conjoncturelles?

Ces dernières semaines, tant la FEB, la Banque nationale de Belgique, surprenant que les pertes d’emploi annoncées pour 2009 et 2010
le Bureau fédéral du plan que la Commission européenne ont publié soient supérieures aux nouveaux postes créés. Le marché du travail
leurs perspectives économiques pour la Belgique en 2009 et 2010. Ces réagissant toujours avec un certain retard à l’activité économique, on
projections vont toutes dans le même sens. Elles partent du principe s’attend même à une perte nette d’emplois plus importante en 2010
que la récession économique ralentit, que le creux de la crise devrait qu’en 2009. L’accroissement du chômage sera plus élevé encore
être atteint d’ici à la fin de l’année et que la reprise ne sera que très puisque, en dépit du vieillissement, la population en âge de travailler
progressive. Étant donné que la consommation des ménages ne remon- continue d’augmenter. Au niveau des prix, on prévoit une inflation
tera que très légèrement en 2010 et que les investissements des entre- proche de 0% en 2009 et d’environ 1,5% en 2010. L’indice-santé ne
prises et les exportations continueront de baisser, il est évident que les reflétant pas la baisse des prix des carburants, on s’attend à ce que sa
bonnes années comme nous en avons connu en 2006 et 2007 sont bel croissance se révèle en 2009 et 2010 respectivement un peu plus éle-
et bien révolues. Avec des perspectives aussi peu favorables, il n’est pas vée et un peu plus faible. Enfin, on annonce en 2009 quelque six mois
d’inflation négative. Ce point
Evolution du pib (Q1/2008 = 100; Source : FEB) ne doit toutefois pas être
source de grandes inquié-
101,0
tudes puisque c’est essen-
100,0 tiellement la conséquence
Le creux de la crise de la chute considérable des
99,0
devrait être atteint prix pétroliers après le pic
98,0 d’ici à la fin de l’année atteint l’été dernier.

97,0
et la reprise ne sera Geert Vancronenburg –
que très progressive. gva@vbo-feb.be

96,0

95,0
Q2/2008 Q3/2008 Q4/2008 Q1/2009 Q2/2009p Q3/2009p Q4/2009p Q1/2010p Q2/2010p Q3/2010p Q4/2010p

p = prévisions

crédit-temps de crise. Les secteurs (commis-
sions paritaires) ont été informés au préalable
des mesures et ont été encouragés à conclure
un accord les ouvrant à toutes leurs entre-
prises. Ils disposent d’une semaine à partir de
l’entrée en vigueur de la loi pour conclure et
déposer une CCT. À défaut, l’initiative revient
directement aux entreprises.
Les entreprises dotées d’une délégation syndi-
cale peuvent négocier pendant deux semaines
sur une CCT d’entreprise. Si elles ne parvien-
nent pas à un accord dans ce délai, elles peu-
vent soumettre un plan d’entreprise pour
approbation à la Commission ‘Plans
d’entreprise’ constituée auprès du SPF ETCS.
Les entreprises sans délégation syndicale ont
le choix entre une CCT d’entreprise ou un plan
d’entreprise.
Si les secteurs parviennent à conclure
des accords, tant mieux. En tout état de cau-
se, les entreprises doivent avoir rapidement
accès à ces mesures. Il n’y a pas de temps à
perdre si l’on veut éviter des licenciements
d’employés. Une communication rapide des
secteurs vers les entreprises est donc sou-
haitable.
Bart Buysse – bb@vbo-feb.be
> FISCALITÉ
Travailleurs frontaliers :
procédure de ratification
en cours en France
Le 12 décembre 2008, la Belgique et la
France ont signé un avenant à la convention
franco-belge préventive de la double imposi-
tion. Cet avenant prévoit la suppression pro-
gressive du régime des travailleurs frontaliers.
A partir du 31 décembre 2011, les entreprises
belges établies dans la région frontalière ne
pourront plus engager de nouveaux travailleurs
frontaliers français. Les travailleurs français
qui, au 1er janvier 2012, auront le statut de
travailleur frontalier pourront le conserver pen-
dant 22 ans, dans la mesure où toutes les
autres conditions restent remplies. En ce qui
concerne les travailleurs belges occupés en
France, le régime est supprimé avec effet rétro-
actif au 1er janvier 2007. Cet avenant règle par
ailleurs un certain nombre d’autres points
importants, tels que les communes faisant par-
tie de la zone frontalière et le nombre de jours
qu’un travailleur peut prester en dehors de cet-
te zone sans perdre son statut de travailleur
frontalier. Dans un souci de sécurité juridique,
une ratification rapide de cet avenant est
essentielle. La Belgique l’a compris et a rati-
fié l’avenant le 26 mars dernier. En France, le
projet de loi en vue de sa ratification vient
d’être déposé au Sénat le 3 juin.
La FEB a félicité le gouvernement et le
Parlement belges pour leur prompte ratification
de l’avenant. Reste à espérer que le Parlement
français suivra l'exemple.
Alain Lecocq – ale@vbo-feb.be
> RECOURS COLLECTIFS
Non à l’industrie du litige !
En novembre 2008, la Commissaire Meglena
Kuneva déposait un Livre vert sur les recours
collectifs pour les consommateurs. Son but :
renforcer la confiance des consommateurs et
améliorer leur accès à la Justice. La
Commission européenne poursuit sa réflexion
sur cette épineuse question. Le 29 mai dernier,
elle organisait des auditions publiques ras-
semblant organisations de consommateurs,
représentants du monde des entreprises, pro-
fesseurs, avocats, etc. À cette occasion, la
[ INFOR FEB 23 — 18 JUIN 2009 ]

AGENDA La loi sur les pratiques du commerce après l’arrêt du 24 JUIN 2009
de 9h45 à 12h30
LIEU : FEB, Bruxelles

23 avril 2009 de la Cour de justice européenne INFO : Daisy Marits

T 02 515 09 11
Séminaire organisé par la FEB
F 02 515 09 15
Le 23 avril 2009, la Cour de justice des Communautés euro- dma@vbo-feb.be
péennes a rendu un important arrêt à propos de la réglemen-
tation belge sur les offres conjointes. L’interdiction de
principe des offres conjointes a été jugée non conforme à la
directive sur les pratiques commerciales déloyales. Et mainte-
nant ? La loi sur les pratiques du commerce doit être réécrite.
Que va-t-il se passer dans l’intervalle ? Autant de questions ouvertes auxquelles
ce séminaire tentera de répondre.

Le pour et le contre du Contrat de solidarité entre 10 SEPTEMBRE 2009 LIEU : FEB, Bruxelles
générations de 8h30 à 17h00 INFO : Nathalie Petit

Colloque FEB T 02 515 09 64

F 02 515 09 15
La loi du 23 décembre 2005 et de nombreux arrêtés royaux
np@vbo-feb.be
ont donné exécution au Contrat de solidarité entre généra-
tions. Quatre ans plus tard, la FEB dresse le bilan. Ce col-
loque aborde la matière en 3 grandes parties : les principales
mesures du Contrat de solidarité, des témoignages
d’entreprises et, enfin, un débat. Après les conclusions de cette journée d’étude,
le Premier ministre Herman Van Rompuy communiquera sa propre vision de la
problématique.

Plus d’infos > www.feb.be > Manifestations

Commission a pu présenter les différentes

pistes qu’elle envisageait, de la plus souple à
la plus contraignante. Les représentants des
organisations d’employeurs ont rappelé, en
guise de mise garde, les dérives auxquelles a
conduit la class action aux États-Unis. Tout en
s’interrogeant sur le fondement juridique
d’une action de l’Union européenne en la
matière, ils ont repoussé les solutions qui
heurtent le plus gravement les principes du
droit de la responsabilité civile et du droit de
la procédure des États membres.
La FEB est opposée à une initiative
législative en matière de recours collectifs, en
raison du risque de voir notre société trans-
formée en une litigation society, ce qui
conduit à des abus. Priorité doit être accordée
à l’application effective de la législation exis-
tante, à l’information et à l’éducation du
Une nouvelle brochure FEB > Pour une gestion efficace
de votre propriété intellectuelle
A commander online > publicaties@vbo-feb.be ou via
www.feb.be > rubrique Publications > brochures payantes
> FISCALITÉ tout moment, via myminfin, consulter la situa-
tion de leurs dettes ou créances et les détails
Compensation entre d’une éventuelle compensation. Cette possi-
dettes fiscales et crédits bilité n’existe pas encore pour les personnes
fiscaux morales et ne serait développée au plus tôt
qu’à partir de 2011.
Depuis 2005, le fisc a le droit de compenser La FEB estime que c’est inadmissible.
des dettes fiscales, notamment au niveau de En ce moment, on ne sait absolument pas
l’impôt sur les revenus et de la TVA, par des quel crédit est imputé à quelle dette et com-
crédits fiscaux et de ne verser que le solde au ment les intérêts sont calculés. Les entre-
contribuable. Depuis le début de 2009, cet- prises doivent elles-mêmes tâcher de
te possibilité a été étendue à toutes les dettes, découvrir ce qu’il en est auprès des différents
Graphisme et production : The Mailshop – tél. 03 771 12 30 – mail@themailshop.be

consommateur ainsi qu’à la promotion des fiscales ou autres, perçues par le SPF receveurs. Il est urgent de mettre en place un
modes alternatifs de règlements des litiges. Finances et cette compensation a été auto- point de contact central où elles peuvent en
Charles Gheur – cg@vbo-feb.be matisée. Les personnes physiques peuvent à permanence vérifier les détails de leurs dettes
et créances et d’une éventuelle compensation
de dettes. On peut en outre se demander pour-
FEB – Fédération des Entreprises de Belgique ASBL quoi le contribuable ne pourrait pas, lui aus-
rue Ravenstein 4 – 1000 Bruxelles – tél. 02 515 08 11 – fax 02 515 09 15
si, réaliser une compensation entre dettes et
RÉDACTION : Anne Michiels – tél. 02 515 09 44 – am@vbo-feb.be
Thérèse Franckx – tél. 02 515 09 50 – tf@vbo-feb.be créances. Enfin, il convient, surtout en ces
ÉDITEUR RESPONSABLE : Olivier Joris – rue du Wolvenberg 17 – 1180 Bruxelles
temps économiques difficiles, de s’interroger
PUBLICATION MANAGER: Stefan Maes – tél. 02 515 08 43 – sm@vbo-feb.be
ANNEXES PUBLICITAIRES : ADeMar bvba – tél. 03 448 07 57 – nele.brauers@ademaronline.com sérieusement sur cette atteinte à l’égalité des
CHANGEMENTS D’ADRESSE : FEB – Service mailing – tél. 02 515 09 06 – fax 02 515 09 55 – mailing@vbo-feb.be
COPYRIGHT : Reproduction autorisée moyennant mention de la source créanciers.
L’Infor est imprimé sur du papier issu de la gestion durable des forêts. La gestion durable des forêts tient compte de
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responsable d'un point de vue économique.