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la Mutualité parisienne (FMP) devait être adopté mardi par des représentants mutualistes et
l’administrateur provisoire nommé par l’Acam.
Par ailleurs, l’Acam, qui ne contrôle en principe que les activités assurantielles, a placé début
mai sous surveillance spéciale l’URMF en raison des carences constatées dans la gestion de
ses activités, dont le déficit structurel pèse lourdement sur les comptes des mutuelles. De leur
côté, les commissaires aux comptes avaient engagé une procédure d’alerte sur les comptes de
l’URMF, que l’adoption du protocole devrait lever. Depuis avril, l’Acam a aussi demandé à la
FNMF de mener son plan de sauvetage en un seul temps au lieu de deux (activités
assurantielles, puis autres). Enfin, parmi les autres points de friction figurent l’informatique,
qui pourrait être externalisée et confiée à Almerys, ainsi que les modalités de la gestion du
très emblématique Palais de la Mutualité dans le 5ème arrondissement parisien. Dans ce
contexte difficle, pour éviter un échec du plan de sauvetage, la FNMF, l’URMF et
l’administrateur provisoire devaient absolument signer ce protocole d’accord. Ce dernier
devra ensuite être soumis aux assemblées générales de l’URMF et de la FMP, prévues pour
les 20 et 27 juin.
Laure Viel
La deuxième phase du projet d’avis se présente comme une « boîte à outils », qui redonne les
clés de fonctionnement de l’assurance vie, mais met également en avant ses écueils :
l’incapacité de transférer les contrats, des commissions versées aux conseillers qui diffèrent
selon le contrat choisi, ou encore l’impossibilité de sortir du contrat sans pénalités fiscales en
cas de coup dur. « Si l’on ne veut pas pénaliser ceux qui veulent changer de sociétés, la
transférabilité doit être facilitée », soutient Marcel Fresse. La dernière partie insiste sur le rôle
de l’assurance vie comme contribution au développement économique et propose ainsi la
création de fonds destinés à l’épargne très long terme, qui financeraient les PME. Et le
président de la section des Finances, Jean-Michel Reynaud, d’appuyer son rapporteur : « ce
sont des propositions novatrices qui apporteraient un retour de confiance des épargnants ». Le
CESE votera mercredi soir en séance plénière.
Laura Fort
Selon une source très proche du dossier, l’idée d’une commission d’enquête parlementaire,
lancée par le député UMP Philippe Houillon, pourrait être morte née. Il semblerait en effet
que le rapporteur de la loi du 17 décembre 2007, Eric Straumann, portant justement sur le
sujet des contrats vie en déshérence, lance un « droit de suite ».
Si cette procédure était adoptée, le principe de la commission d’enquête serait de facto annulé.
Ce sujet avait fait les gros titres du journal Le Parisien et soulevé l’indignation chez les
assureurs concernés. L’ouverture d’un droit de suite devrait arrondir les angles, et permettre
de ramener le sujet dans ses justes proportions. Si l'information s'avère juste, on pourra
regretter que la médiatisation de cette affaire ait pu jeter une défiance supplémentaire sur un
secteur qui n'en avait pas besoin pendant la crise...