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Un protocole d’accord décisif pour la mise en œuvre du plan de sauvetage de la Fédération de

la Mutualité parisienne (FMP) devait être adopté mardi par des représentants mutualistes et
l’administrateur provisoire nommé par l’Acam.

Nouvel épisode dans l’épineux dossier du sauvetage de la Fédération de la Mutualité


parisienne (FMP), placée sous administration provisoire par l’Autorité de contrôle des
assurances et des mutuelles (Acam) en décembre dernier. Depuis l’acceptation, début avril,
par cette dernière du plan de sauvetage présenté par la Mutualité française (FNMF), les
évènements se sont précipités. Des tensions entre l’administrateur provisoire et le président de
l’Union régionale de la Mutualité française (URMF, l’entité qui gère les réalisations sanitaires
et sociales, dites de « Livre III ») ont fait craindre un échec du plan de sauvetage d’un
montant global d’environ 80 millions d’euros. Des mésententes sont aussi apparues entre les
responsables fédéraux de la FNMF qui contribuent au financement du plan et l’administrateur
provisoire.

Par ailleurs, l’Acam, qui ne contrôle en principe que les activités assurantielles, a placé début
mai sous surveillance spéciale l’URMF en raison des carences constatées dans la gestion de
ses activités, dont le déficit structurel pèse lourdement sur les comptes des mutuelles. De leur
côté, les commissaires aux comptes avaient engagé une procédure d’alerte sur les comptes de
l’URMF, que l’adoption du protocole devrait lever. Depuis avril, l’Acam a aussi demandé à la
FNMF de mener son plan de sauvetage en un seul temps au lieu de deux (activités
assurantielles, puis autres). Enfin, parmi les autres points de friction figurent l’informatique,
qui pourrait être externalisée et confiée à Almerys, ainsi que les modalités de la gestion du
très emblématique Palais de la Mutualité dans le 5ème arrondissement parisien. Dans ce
contexte difficle, pour éviter un échec du plan de sauvetage, la FNMF, l’URMF et
l’administrateur provisoire devaient absolument signer ce protocole d’accord. Ce dernier
devra ensuite être soumis aux assemblées générales de l’URMF et de la FMP, prévues pour
les 20 et 27 juin.

Laure Viel

La section des Finances du Conseil économique, social et environnemental (CESE) soumettra


demain son projet d’avis sur l’assurance vie en séance plénière.

Marcel Fresse, rapporteur de ce projet d’avis, « l’assurance vie : protection individuelle et


financement du développement économique », lève le voile sur ses principaux points. Le
projet d’avis a été construit en trois parties : il est d’abord question du consommateur et de
l’assurance vie comme produit de protection individuelle. En la matière, la préconisation
majeure du CESE consiste en une simplification de la fiscalité de l’assurance vie. « La
simplification fiscale pourrait être la première proposition à traduire en actes. C’est quelque
chose qui est possible et que le législateur peut faire », note Marcel Fresse. Le CESE insiste
aussi sur la nécessité de mieux informer et de mieux former l’épargnant, et ce, en concertation
avec les associations de consommateurs.

La deuxième phase du projet d’avis se présente comme une « boîte à outils », qui redonne les
clés de fonctionnement de l’assurance vie, mais met également en avant ses écueils :
l’incapacité de transférer les contrats, des commissions versées aux conseillers qui diffèrent
selon le contrat choisi, ou encore l’impossibilité de sortir du contrat sans pénalités fiscales en
cas de coup dur. « Si l’on ne veut pas pénaliser ceux qui veulent changer de sociétés, la
transférabilité doit être facilitée », soutient Marcel Fresse. La dernière partie insiste sur le rôle
de l’assurance vie comme contribution au développement économique et propose ainsi la
création de fonds destinés à l’épargne très long terme, qui financeraient les PME. Et le
président de la section des Finances, Jean-Michel Reynaud, d’appuyer son rapporteur : « ce
sont des propositions novatrices qui apporteraient un retour de confiance des épargnants ». Le
CESE votera mercredi soir en séance plénière.

Laura Fort

Le projet de commission d’enquête parlementaire sur la question des contrats vie en


déshérence pourrait être purement et simplement abandonné.

Selon une source très proche du dossier, l’idée d’une commission d’enquête parlementaire,
lancée par le député UMP Philippe Houillon, pourrait être morte née. Il semblerait en effet
que le rapporteur de la loi du 17 décembre 2007, Eric Straumann, portant justement sur le
sujet des contrats vie en déshérence, lance un « droit de suite ».

Si cette procédure était adoptée, le principe de la commission d’enquête serait de facto annulé.

Ce sujet avait fait les gros titres du journal Le Parisien et soulevé l’indignation chez les
assureurs concernés. L’ouverture d’un droit de suite devrait arrondir les angles, et permettre
de ramener le sujet dans ses justes proportions. Si l'information s'avère juste, on pourra
regretter que la médiatisation de cette affaire ait pu jeter une défiance supplémentaire sur un
secteur qui n'en avait pas besoin pendant la crise...

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