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L'action Sanofi-Aventis perd près de 9% ce vendredi matin, signant pour la deuxième séance
consécutive, la plus forte baisse du CAC 40. Les investisseurs font part de leurs inquiétudes
sur le devenir de plusieurs médicaments.
Le marché affiche ses craintes d'un éventuel risque cancérigène de son antidiabétique vedette
Lantus , le produit le plus rentable" du groupe pharmaceutique, selon la banque
d'investissement Jefferies International. Ce médicament est un "blockbuster" (médocament de
plus d'un milliard de dollars de chiffre d'affaires annuel) avec des recettes de 2,45 milliards.
C'est le troisième médicament du groupe, en termes de ventes, derrière les anti-coagulants
Lovenox et Plavix.
Sanofi-Aventis a rétorqué que "les données d'études cliniques portant sur plus de 70.000
patients ainsi que les données de surveillance de post-commercialisation (...) confirment le
profil de sécurité de Lantus ".
"Nous allons prendre toutes les mesures nécessaires pour procéder à un retrait progressif du
Di-Antalvic et de nos génériques du Di-Antalvic en accompagnant les professionnels de santé
dans l'intérêt de leurs patients". Créé il y a quelque 45 ans, le Di-Antalvic était en 2007, selon
l'Assurance maladie, le 28ème médicament le plus remboursé (en quantité) avec 7,4 millions
de boîtes prescrites. Et les français sont les plus gros consommateurs européens de DXP
associé au paracétamol (Di-Antalvic et ses génériques), puisqu'ils représentent "95% de la
consommation européenne", selon Fabienne Bartoli, adjointe au directeur général de
l'Afssaps.
L'Afssaps prévoit un retrait définitif d'ici un an, pour laisser le temps aux médecins de trouver
des alternatives.
Le titre, qui fait grise mine avec plus de 15% perdus en cinq séances, subit également ce
vendredi une baisse de recommandation de la part de Morgan Stanley.
Il annonce en effet ce vendredi son projet de réduire ses effectifs d'environ 3% soit la
suppression de 1.600 emplois dans le monde.
Le groupe précise que ces mesures affecteront surtout des emplois non productifs et qu'il ne
prévoit pas de fermeture d'usines.
Ce plan coûtera 140 à 150 millions de dollars qu'il passera en charges dans les prochains
trimestres dont 110 millions au deuxième. Il doit générer une économie annuelle équivalente
dont 60 millions de dollars dès le second semestre 2009.