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Valorisation du français écrit au Campus

Nous continuons le projet débuté à l’hiver 2007 et qui se poursuivra au fil des sessions. Ce projet est issu
de la table des chefs d’équipe et repose sur un effort collectif. Il s’appuie sur la constatation, au fil des ans,
du fait que les échecs de nos étudiants à l’Épreuve uniforme de français sont attribuables en vaste majorité
à la qualité de leur français écrit. Nous espérons changer cette situation en valorisant la qualité du français
des étudiants grâce à des outils pédagogiques simples.

Nous savons que les étudiants travaillent leur français dans les cours de littérature, mais pas
nécessairement dans les autres cours. Les étudiants doivent se faire dire l’importance de la qualité de leur
français, et ce, de façon systématique dans tous les cours. Le succès de ce projet repose donc sur la
collaboration de tous les enseignants, ceux des programmes et de la formation générale.

Objectif : atteindre (minimalement) la moyenne provinciale à l’Épreuve uniforme de français pour la


session d’hiver 2009.

Pour la quatrième chronique 2008-2009, nous vous proposons d’aborder la conjugaison des
verbes.
 En français, il existe trois groupes de verbes se distinguant par les terminaisons de
l’infinitif :
• le premier groupe comprend les verbes terminés en «er» à l’infinitif et «e» à la
première personne du singulier de l’indicatif présent : aimer/j’aime;

• le deuxième groupe contient les verbes terminés par «ir» et se terminant par
«is» à l’indicatif présent et «issais» à l’indicatif imparfait : finir/je finis/je finissais;

• le troisième groupe inclut tous les autres verbes : le verbe «aller»; ceux en «ir»
faisant «ais» à l’indicatif imparfait (et non «issais») : cueillir/je cueille/ je cueillais,
partir/je pars /partais; ainsi que les verbes en «oir» et en «re»: recevoir, rendre.
Le troisième groupe se limite à 350 verbes environ. Il est considéré comme le
groupe des verbes irréguliers.

 Les verbes utilisent les modes et les temps. Les modes représentent la manière
dont les verbes expriment l’état ou l’action, par exemple l’indicatif introduit l’idée
d’une action réelle ou prise comme telle alors que l’impératif permet d’émettre un
ordre ou un souhait. Les temps sont les formes par lesquelles les verbes situent
l’action dans la durée.

 En français la conjugaison des verbes réguliers se fait à partir du radical et des


terminaisons, ainsi pour les verbes des premier et deuxième groupes, il suffit de
retrancher le «-er» ou le «-ir» et de les remplacer par la terminaison au mode et
temps voulus (voir ci-dessus) : chanter, jouer, montrer, parler, finir, envahir,
épanouir, grandir. Les verbes du troisième groupe demandent un peu plus
d’attention, car ce groupe contient un grand nombre de verbes irréguliers : tendre,
dormir; attention aux verbes comme vouloir.

 Les terminaisons en elles-mêmes sont constantes selon le groupe, ainsi les verbes
du premier groupe à l’indicatif présent se terminent par «e» à la première et
troisième personne du singulier. Le tableau 5 du Bescherelle vous donne toutes les
terminaisons des trois groupes de verbes.

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Volume 3, No 4, 23 janvier 2009


Valorisation du français écrit au Campus 2

 N’oubliez pas que l’accord du verbe dépend du choix du sujet (attention aux inversions) : les oiseaux
gazouillent, les oiseaux gazouillaient, les oiseaux gazouillèrent, les (----) oiseaux gazouilleront. Et
gazouillent les oiseaux !

Voici quelques cas particuliers :

 Les nouvelles règles d’orthographe permettent de conjuguer tous les verbes en «-eler» et «-eter»
avec un accent grave sur le «e» devant une syllabe contenant un «e» muet, sauf appeler, jeter et
leurs dérivés : il gèle, il gèlera, il achète, nous achèterons, et il appelle, il jette.

 À l’impératif, devant les pronoms «y» et «en», les verbes du premier groupe prennent un «s» :
chantes-en des chansons, penses-y!

 Les verbes possédant un «é» dans la terminaison, comme les verbes en «-éder» ou «-éyer» voient
le «é» se transformer en «è» devant une syllabe muette : céder, je cède, régler, je règle, faséyer, je
fasèye , morigéner, il morigène.

 Le futur et le conditionnel se ressemblent à la première personne du singulier : attention le «s» à la


fin du conditionnel exprime le souhait, alors que l’absence de «s» au futur reflète la certitude : je
pourrais me présenter à votre bureau à 13h30 indique que vous aimeriez un rendez-vous alors que
je pourrai me présenter laisse entendre que vous êtes disponible.

 Les verbes en «-yer» change le y en i lorsque disparaît le son [j] : broyer, je broie, essuyer, j’essuie.

 Dans les verbes en «-oir» : voir et ses dérivés prévoir, entrevoir, revoir; pourvoir et son dérivé
dépourvoir; asseoir et rasseoir; surseoir, choir, échoir et déchoir, le «i » de la terminaison se
transforme aux personnes du pluriel en «y» au présent et donc en «yi» à l’imparfait : voir, nous
voyons, nous voyions; asseoir, nous assoyons, nous assoyions.

Volume 3, No 4, 23 janvier 2009

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