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ANNEEUNIVERSITAIRE: 200s-2006
DU COURS: MR SADIKABDALLAH
RESPONSABLE
Pl :r rtrl c In M:rti èrc:
Etymologiquementle ternre<<Econot
(nraison)et < nomos> (lois ou règles),ce qu
offaires tle la mai.ron.En cffct, zîl'épôqrreik
prcsqucla fin du nroycn- âg.), la ccllulcfanr
dcs règlcspréciscs(par cxcrnplc,lc partagcr
n'étaientconsidérés qu'en son scin. Il a fali
Morrtchlcstierrajoute le nrot trpoli(ique> pot
(écortomïe politique..gestiondesaffaircsdc la cité).
IJc nos jotrs, oll utilise alternativctrtcnt
lcs tcrnrcs: la .çcierrce
éconotrtique, I,écortorrtic,
l-'éc,otrctntie
po[itiquc,l'analy';sécortontique, ...Cesappcllatiorrs,
ploposées,lans clescontextes
cliflférerit.s,
ont rclativctrtentle mêtuesctrs.Nou.spréscnteru,rr,cin,l,ce clrrisuit, cer.tai'csclc
cesdéIinition.s lesplLrsutilisées,
' S c ic t t c c: c n s c rtt[l ldcc c o ttttl ti s s l rtclcosrtrli cssrrrl ' ûtutl c.Ij rrscrrrblrlr:c corrrl ri ss:rrrcr:s
rcl rrl i vcs
i i trrtobj ct:
s c ic t t c cllnlu
s rc l l c ss, c i c trc clstrtn ta i rtessc, i c ttces
qrri ^orrl
porrrotrj ctdc corrl aîtrcl estl i tTércrrts aspccts dc
l' hor nr ncc t d c l a s o c i é ti ,c o n l n rcI' h i s (o i rcl,i r soci ol ogi c,...
- lessociétésprénéolithicytesavaientpour principalespréoccupations/a ttounitttrc et la
perpétttatiotn de I'espèce,Elles avaicntadoptéccrtainesrèglespour éviterde détruire
la nature.Danscessociétés,le pouvoir est lié à I'accèsà Ia suntie;
- Dans les sociétésnéolithiqrres,qui sont sédentaires,I'homme se fxe et conquiert
I'environnement. Un surplusse fornreet il est lié à la <<renter, (La terre e*' devenue
ainsi le facteurrare danscessociétés);
- Dans les sociétés industrielles,c'est à dire les sociétés des ternps modernes,
I'accumulation acquiert ur nivcau très élcvé, Dans ce nouveau contexte, lc facteur'
n'est plus la terre mais /e capital.
Cependantcettedéfinitionqui insistesur le caractèrcrare des ressources productivesne fait
pai réfererrceau choix que doivent opérer les agents économiques. D'où la deuxième
définition:
- L'économie politique est la sciencequi étudie Ie r contporlemenlhumainI en tant que
relntionentre les fins ct les moycnsÀ usogcsaltcrnnlifb.Cettc définitionntct I'accentsur le
comportementcle I'homrne qui choisit parmi lcs facteursrares qui peuventêtre affectésà
diveis emplois,à clifferentes productions,ceux qui ltri paraissenttes plus appropriés,les plus
rentables,les moins cotteux potrr réaliserunc productionou satisfaireun bcsoin.Ainsi, /a
rareté desres.çottrcesinrposecl'cffeclucrdes r clutix tt.
Néannroinscette clélurition polarise I'attention sur /es rapports de I'ltomnrc avcc les
produclivcs sans évoquer les rapports dcs honnnesentre eux. D'oùr la nécessité
ressoLtrces
d'une troisièmedéfinition:
- L'économiepolitiquc est l'étLrdedes ralsportssociaux qui s'établissententre hotnmesou
cntre les sociétéselles-mômesà I'occasiorrde la lutte pour Ia productiondes moyensde
substance quiest au centrede la vic écononiquc.
Cette définition ajoute une dimensionnouvelle: Io dimensiottsociale. En effet, I'activité
économiqueimpliqueunc doublerelation:
* [Jne relatiott de I'homnte svec Ia nnture qui s'inscrit dans le cadre du t<processttsde
produclion > ,'
* IJne relatiott des homntes enlre errx qui déterniine la répartition du prodttit enlre les
membresrJela sociéty'.D'oir I'importancede la pri.seen cornpte des rapports dc forces qui
prévalentau seind'une sociétédonnée'
PIIIiNOMDNtrS NAT'UIUILS
(ol.rserv:rtiort)
et Lois
Théorics
t . ' . , . . . -. , . . . . . . . . . V é r' ilic a t io rt
'1""""
Y
POLTTIQ ECONOMIQUES
iT
La nréso-économie, écltelon
La rnicro-économie, c'està La rnacro-économie, ctrtrcla trticroct la
intcrnrédiairc
dirc dcs
I'analysc c'cstà dircI'rnalyscdcs ; la tttûso-
rnncroécortorrric \
comportctncnts individucls conrpoftcrncnts collccti [s écononricanalysc Ics groupcs qui,
(exemples : consomtilateur, et globaux(commcla quellcqucsoitlcurtaille,
productcur) production à l'échelledc détienncntsufFtsamtnent de
la nation) pouvoirpourpesersurla destinée
dc l'éconouricnationale.
) La comp.dsante lcntpsclsnsl'analyseéconotnique ,,
lbndamentalc " I'analyscéconorniquc.
daru Considérons
Le'tempsest unecomposantc
deuxmome'tscleI'analyse: ie ternps(T0) et le tcmps(Tl). Si nousanalysons la situation
Cconomique cleT0, notreanalysccst, danscc cas,s/a/l4tte'Par
ep Tl n paitir clcsclonnées
de T0 et plus(c'està diretous
contre,,inou, aralysànsla situationTl à partirdestlonnées
lcs clrangements qui t. sont déroulésentre Tl et T0), dans ce cas, notre onolyseesl
dynomique.
évolut ions intermédiaires
[,'analyseécottomiqtrcprcnd, donc,en considération les d ifferentes
que comaissentlcs variablespendanfle cléroulcnrentdu phénomène économique(exemple:
évolution technologique).
danrentau
Comme toute scicnce,l'économie fait usage d'un certain notnbre clc ternreset de
plus
conceptsqui lui sont proprcs. f)ans ce qui suit, nous préscntcroqsquclqttcsuns lcs
inrportants.
8 . 1- La no ti on de besoin:
L'homme assureson existenceet sa reproductionpar la satisfactionde sesbesoins.Ie
besoirtcolstilue donc I'élénrcnîcatalysar de l'activité éconontique'
Dans le senscourant clu tcrme, Ie besoirt esldéjirti conmrcune nécessitéduc à la nalw'e où à
la vie sociale.
Le terme besoina un contenuohiectif et un contenvsubjectif.
L'aspectobjectifse subdiviseeu clcuxéléments '
- L'élémentphysiologique: le besoinde se nourrir par exemple;
ttne civilisation,à urle
- L'élément crilturel: le besoin de s'iclentifierpar rapport à
religion,à une langue,..,
toutefoisaux
Le contenrisubjectif n'eit pas totalementindépendantdu premi.l. Il est lié
(facteur
éclelles individirellesdc piéfét*r''... Âirïsi, tout inclividu a besoin dc sc nourrir
objectif). Mais, c6acun choisira sa nourritureen fonction de scs goûts (facterrrsubjectif).
Cùte distinctiol n'est plus nécessairelorsqu'on utilise un terme plus généralque le terme
r besoiypr,celui < tl'uriiité n, quiintègretousles besofurs,mêmesles plus subjectifs.
D'une manière générale,les besoinsprésententtrois caractéristiqucs principalcscomme
I'irxliquele schémasuivant:
Les cnractéristiquesdcs besoirts
Lesbesoinssontsouvcnt
A côtédesbesoitrs L'intcnsitë d'unbcsoin substiluables,mêlne
vitaux (manger,sevêtii, diirtintreau filr et à mesurc imparf,aitement, lesuns
scloger,...) aPparaissent qu'il est'satisfait ; audclà auxautrcs(parcxcmple
sârlsccsscdc trouveaux d'uncccrtaineintellsitédc lc besoind'allerau
besoinsliéstantau sàtisfactiott,le besoinsc cinérnaet le besoinde
caractère proPreà trouvesaturé. lirc ou rcgardcrla
chaque individuqu'à télévision); cerlairusont
I'environnement mêmecomplënentaires
économique, socialct ftesoind'automobile et
culturel. bcsoind'essencc).
D'unemanière généralc,
ils sontindépendants.
*ï> varcur
<.i:,":-" <ï;ïï 2-",i*
:
It.4 - Notion dc <<bicns>>écottorttiqllcs
Les bicns éconoruiqucssont lcs moycnsqui perrncttcntclc satisfairelcs besoins.Face
aux bcsoinsillimités, lcs biens sont relativementrares,car eux nrêmesproduits à partir de
facteursde procluctionrares(capital,travail,...).Les bienspeuventfaire I'objet de dilferentes
classificationsou typologiesqrt'on pounait les résumerdansle schéntasuivant:
Biensmatéricls: ce sonldcsproduitsphysiques
Naturc
p hysi q u ed cs
b i cn s
Biensintermédiaire: produitsbrutsdontla
et la combinaison
tralsformation donncront
licuà un
biendeproduction ou à un bicndeconsommation.
'lrfà\,,:5 gr
'#)ç'1r't#
:
écononlicluc
ScctionJi- Les principauxcourantsde la nensée
économiquc : cltacunciomine
Trois grandscourantsjalorurentI'histoirede la pensée
qu'il apporteauxgtandes
ron apoqu"-"nroisonde la justesse
intellectuellemcnt
desrépouscs
emps.
le tnarxisme
It a; 1gè..siècleavecla révolutionindustrielle;
le avecI'apparitioncl'importantescontradictionsau seindu
ant Keynésiencleui"ntâominatrtà I'occasiond'une crise
économique qui frappele mondedéveloppé'
rnoncliale ,
A- L c c o u r an tl i b é ra l : i i , i : I'une,
,, apparaîtà la frn du
clossiqtte,
Le courantlibffie composede detx branches
àla fin du 19èmesiècle.
lgèr"siècle;l,autren,i,O-classique,
:
4.1- Le couruntlib6ralclassique
* Le contexte globarlj , . -rme caractérisépar une évolution
Le courant.iassiqu. appâraîtdans un 18è" siècle il s'agitde
économiques;
raclicaledesinentalitd;JàvrËrirr,'d.*ttechtriqueset desprocessus
>'
.. qu. l'on appelle: la < tévolutionindtrstrielle
déte.tio' de bien de production,
La puissan.*e.oni-rquu ie*ia, désonnaisdans ra
d. provoqgerun enrichissetlentimportant'
,onride,grseulscapâblei'
* Lo petrséelibéraleclassÏque :
sttr
cn 1716< La reclrcrclte
C,esten Ar;ù;;;'avec AdantSMITH,qui avaitpublié (r<
des,tationsi, Multhuret DavidRICARDO Principes
ra,atrtreet rescauiisde Ia richesse
'à,é"o,rorrin (1767-
polrtiquitt, publiéen 1871),puis en FranceavecJean- BaptisteSay
1832)ques'èstdéveloppée économique'
la pensée
< ntaTttittvisiblen) :
D ÀdarrtSMITII (La divîsÏondu travailet Ie principedeIn A.
;u travaill est un coticeptfondamcntal dc la pcnsécclassique.
- La <rdivi.yiott fabriquant des
SMITH(1723- l7g0)montre,à partirde I'exempled'unetnanufacture
qucla productivité perÂctd'acuoîtrcla ricli,;se dcs nations et du bienêtre
épingles,
éconornique.
- selon le principe de la t<nrain cl'ceuvre >, lorsquechacuîr.rechercheson intérêt
à la prospéritégénérale. Leslois naturellesde l'économie, dans
p"iro*"1,'il coËtribue -oir
cle régulatettr, oriententles
ùn systèrneconcuffentiel i.r pri* joucnt un rôle
versl' oplirnwttcollectif'
individuelles
décisions
dc Ia richcssc)>'
F Excmplc d'annlyscctrczlcs classique: <<le problèrncdc Ia répartition
chez les classiques:
Là répartitiona" la richesse," to." sur trois catégoriesde revcnus
propriétairesfonciers et Ie profit
Ie salaire rémunérarrtle travail, Ia rente récupéréepar les
allant au,xcapitalistes'
pour Ricarclo.Ies .çalairesnominaux évoluent dans la même proportion que le
- Le salaire ..
c coiit de lavie ll maislcs salaircsréclsdemeurentconstants.
Le travail est glc rnnrcfiancliscconuï]elcs au(rcs,i! a trn prix naturclqtri est cloncson cott de
production,qui corresponcl au minimum nécessaire à I'entretiende I'ouvricr et de sa famille'
par A. Srnitlr et Malthus corume le < don
- La retie.. La rentË fcrncièreétait considérée
tlu lirit dc sa
gratuitr clc la nuturc. Ricarclocléfinit lc principc rlc la rcntc dil'fércnticllc
variationd'une propriétéà utreautre.
La progressionilcs besoinsalin'rentair-cs fait augnrentcrcontinuellementle prix des récoltes.
clela baissedcs
i" p.iiou marcSédoit couwir les lrais croissantsde production,qui résultent
rendementsdestencs moins fertiles-
Sous l,effct dc l,accroisscmcnt lcs prix clu nrarcltésc forntctttrl partir dc la
clc la clcr-narrctc,
des propriétairesdes
tcrre Ia moins fcrtilc. Ailsi va apparaîtreunc situationde renteau prolit
terreslesplus fertiles'
La rente pas un élénrentconstitutifdu prix du !_lé,celui-ci se détcrmineau niveaude la
sur la terre la
te*c la moins fcrtile. Elle est, plutôt, r,,r r"venu différentielqui se déterrnine
''est
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,i$r."',t.
Lestraitsessentielsde h pcnsée
libér aleclnssique'
L'afiirmntion dc ln Ln permancnccde
L'individunlismc
libert6 économiqub L'équilibre économique
:
A,2 -Lecourâtltlibérainéo-clnssique
il apparaîtque les outils de
de croissance,
tlcsgrandsactcursde la
3r les comportcntcnl'i
le rerrouvcllementmâis ausside cotrtestation
rique.
* La penséelÏbërale,réoclassÏque:.. ,
pr"f.nJeÀ""t fondéepar Walras'
libéraie,la pensée,.néo-classique,
D,essehce
:
pâr deuxélérnents
Marshallet Pareto,sedistinguedç l'écoleclassique
de la
Lcs pnrticularités
néo- Ln notioti tlc l'équilibrc
Ltapprothc hicro- pcnséelibéralc
gérréral
écononnique clrssiquc
Comnrcchezlesauteursclassiqucs, l'équilibre
La valeurd'un biendépendnondesott maisavec lesnéo-classiques,
estici postulé;
coûtdeproductionmaisde I'utilitéqu'un
lui accordc; cc dcnrierva cctéquilibrccxistcà un doublenivcau;
consommateur I
- ou,riu.audechaqueitrdividuquellequesoit
donccherchetà maximiserl'utilité (consommateur ou
safonctionéconornique
retiréede saconsommation' 1
productcur) ;
I ct aunivcaudechaqucnrarclté. I
C'cstcctéouilihrcs!n[ra[ quifait dc I'artalyse
néoclassique unevéritabletnécanique'
il
* <rl-Iomo-oeconomicusD : est un être < fictif >. absolumentrstiontrcl, dont toutesles actions
sont guidéespal le sorrci dc maximiser sa satisfaction.Le raisonnementnéo-classiqueest
avant tout miclo-économique:lc marginalismeconduit chaqueagentù gomparerIe gain et Ie
coût d'une unité supplémentairepour clnque décisiottéconomique.
* tr L'ëquïlibre général l est obtenu par la juxtaposition des préférencesindividuelles des
agents,qui donneune courbed'offre croissanteet une courbede la demandedécroissante. A
I'intersectiondesdeux courbes,l'équilibreestobtenuet représente un ( Optirnumde Pareto t
Bu sensoù aucuncamélioration dc la situationd'un agentnc peutêtreobtenucsansque cellc
d'au moins un autre ne soit détérioréc.Le réajustenrentpar les prix permet de revenir à
l'équilibreen toute situation,ce qtrirend impossibleles crisesdurables.
J*"*L
d-
ptt-X . r
'\ t 2 .ll I
d l't"
)
"rPtÀ
caractéristiqucdse la p c n s é et n a rx is t e :
R.2 - L cs pr irrcipalcs
Karl Marx, clansson ouvrageinrportants< le Capital >, construitune critique raclicale
du systèmecapitaliste.Trois idéesconstituentles fonclements économiques
du marxisme.
l2
cleIa pcnsécmarxistedansle domaine
I-esfonclcnrents
éconontique
du
Lescontradictions Ln propriétécollectivedes
La notion de
plus-valuc capitalismc moycnsdeproduction
A _M- A'
la
fr o-,'7,
'
i*.t
C - Lc courantKcYtt6sicil:
ré s ic n n c:
ificnt de < révolutionnairen tant elle prend lg '
ordonneautour de trois principaux axesqu'ori
14
, *p* p "l&to
#'. 't
l5
C on clu sio n(scclionlrol et rroé):
D'unc nranièrcgénéralc,on pcut clirc quc la scicnce Ccotronrirlrrc a une cloublc
vo ca ti on :
- la premièrc,concrèle,e^st d'étudierl'homrnedansson rniliett;
- la seconde, plu.s abslraite, esl d'anall,ssy la manière rlont il ntaîtrise son
environncntenl en s'organisanlau seinde Iq société.
Ccs deux approchcs dc l'économie sont cornplémentaircs;ainsi montre-t-on que les
principauxcourantsdc penséeéconomiquequi, corlrmeon I'a vu, ont chcrchéà expliquerla
réalité du moment à partir cl'instiumcntsappropriés,ont égalementconstruitles giandes
ligncs de modèlesd'ensemblccl'organisation de la société,ou cle ce que I'on nomrnedes
( $tstèmeséconomiques t.
Ces sysl.èntes préserttcnl.plusicurscaractéristiquesoriginalesqu'on pourrait lcs syntSétiser
dans le tableausuivant :
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