Вы находитесь на странице: 1из 26
 
 VENDREDI 11 OCTOBRE 2013
QUOTIDIEN NATIONAL SPORTIF N° 2432 PRIX 20 DA
www.lebuteur.com
J-1
Ghilas
incertain
 Absence de protection, busdéfaillant, joueurs fouillés…
commenceàl’aéroport
Laprovoc
Burkina Faso-Algérie
Halilhodzic met ses joueurs en garde
«Donnez-vous à fond, maisévitez-moi les cartons !»
 Yebda
«C’est incroyableque nos supportersnous aient suivis jusqu’ici
Bancé, la star burkinabé, annonce :
«OnvaassurerlaqualifàOuaga»
De nos envoyés spéciaux
HUS Agadir-JSK,
aujourd’hui à 16h
 ANWAWIGUIDIMAZIGHEN!
 Yesli : «Nous avons uneréputation à défendre»
En amical
CRB Hennaya 0 - MCA 3
LeMouloudiagagneenfin!
 Aksas
«J’ai récemmentdécliné une offredu CRB»USMA
CourbishospitaliséenFrance
De nos envoyés spéciauxà Ouagadougou
 
L
arrivée de l’Equipe nationalehier en début d’après-midi àOuagadougou était un événe-ment qui ne pouvait pas échap-per aux Burkinabés, même ceuxqui n’ont rien à voir avec le foot-ball. A l’aéroport international de Ouagadou-gou, on dirait qu’on était à Alger, tellement lescouleurs algériennes dominaient. En effet, en- viron 200 supporters se sont rendus à l’aéro-port pour accueillir les protégés de VahidHalilhodzic et les encourager, en vue de cetterencontre importante prévue demain au stadedu 4-Août de Ouagadougou. A l’arrivée desVerts à Ouagadougou, et avant qu’ils quittentla salle d’embarquement, l’anarchie a régné àl’aéroport, car tout le monde voulait voir les joueurs de près et prendre des photos souve-nirs avec eux. Cette situation n’a pas du toutplu au président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua. Il était dansune colère noire. D’ailleurs, sollicité par nossoins, le président de la FAF nous a déclaré :«
De quelles impressions vous parlez, pas dansces conditions.»
La salle d’attente trop exiguëpour les fans de l’EN
Les supporters des Verts et la presse algé-rienne présente en force ici à Ouagadougouont commencé à envahir l’aéroport plus d’uneheure avant l’atterrissage de l’avion de la com-pagnie nationale Air Algérie sur le tarmac del’aéroport de Ouaga. Au fur et à mesure, lenombre de supporters augmentait, sans parlerdes journalistes présents sur les lieux. Ainsi, lasalle d’at-tente s’estavérée tropexiguë pourcontenirtout cemonde. Ace moment-là, il fallait s’attendre à ce que leschoses débordent face à la présence très faiblede policiers.
Ils ont envahi la salle d’arrivéepour accueillir les Verts
Une fois les joueurs de l’EN sont apparus dela salle d’attente, les supporters ont commencéà s’approcher de la porte qui mène vers la salled’arriver. Soudain, ils ont commencé à s’in󿬁l-trer à l’intérieur, alors qu’il leur est strictementinterdit d’y pénétrer. L’un après l’autre jusqu’àce que la salle soit envahie par les supporters etles journalistes algériens en même temps. Cequi a rendu la sortie des Verts pratiquementimpossible.
La police burkinabée dépassée
Les Burkinabés étaient complètement dé-passés, que ce soit les responsables de l’aéro-port ou la police locale, qui était censée êtreprésente en grand nombre à l’aéroport, commeau Joly Hôtel, lieu d’hébergement des Etalons.L’ambassadeur d’Algérie à Ouagadougou ettous les représentants de la diplomatie algé-rienne dans ce pays, le vice-président de laFAF, Djahid Zefzef, et Brahim Benyacine, onttenté de régler le problème en essayant deconvaincre les supporters de laisser les joueursquitter l’aéroport pour aller se reposer, aprèsun harrasant long voyage.
Les Burkinabés ont laissé faireles choses pour déconcentrer les Verts
La question qui se pose actuellement, c’estpourquoi les autorités burkinabé n’ont pas prisles mesures nécessaires pour permettre à la dé-légation algérienne de quitter l’aéroport deOuagadougou immédiatement, pour lui per-mettre de se reposer à l’hôtel Laico. Celle-cireste sans réponse, puisque les aéroports dumonde entier sont très sécurisés, y compris enAfrique noire. D’ailleurs, à Cotonou au Bénin,il y avait une cinquantaine de fans des Verts etde nombreux journalistes, mais les autoritésavaient maîtrisé la situation à l’intérieur del’aéroport en donnant des instructions fermesaux policiers. De leur côté, les Burkinabésétaient plus indulgents. Pire, c’est qu’ils ontfermé les yeux sur tout. A-t-on fait exprès pourtenter de déstabiliser les Verts ? C’est fort pos-sible que ce soit le cas car, souvent en Afrique,on a recours à ce type de pratique.
Halilhodzic est sorti difficilement
Le premier à quitter l’aéroport était le sélec-tionneur national, Vahid Halilhodzic. Il étaitsurpris de voir tout ce beau monde à l’attentedes Verts. D’ailleurs, il a trouvé les pires diffi-cultés à se libérer de ce lieu. Entouré de lapresse, Halilhodzic a refusé de faire la moindredéclaration, alors que les supporters voulaientprendre avec lui des photos souvenirs.
Les joueurs sont allés en marchevers le bus… à cause de sonstationnement
Un autre point qu’il faut signaler aussi, lebus qui devait transporter les Verts de l’aéro-port était resté au parking. Le chauffeur nepouvait garer devant l’aéroport, comme d’ha-bitude. On ignore jusque-là les raisons, mais ilfaut savoir que cela a tout simplement rendu latâche des joueurs difficile. Pour rejoindre lebus, il fallait faire plus de cent mètres avec lessupporters.
Le bus a quitté l’aéroportdifficilement
Une fois dans le bus, le chauffeur a trouvéles pires difficultés pour avancer, ne serait-ced’un mètre. Les supporters ont couvert le busentièrement en scandant
«One, two, three, vival’Algérie !»
Il aura fallu une dizaine de minutespour qu’il quitte le parking et rejoindre l’hôtelLaico.
Les agents de police algériensont fait le travail des Burkinabés
Si les joueurs ont réussi à quitter l’aéroportde Ouagadougou, c’est quelque part grâce auxagents de sécurité algériens qui essayaient partous les moyens de leur frayer un chemin aumilieu de la foule. C’est pour dire que les poli-ciers algériens dépêchés par la DGSN ont faitle travail de leurs homologues burkinabés.
Les joueurs étaient contents de l’accueil chaleureux
De leur côté, les joueurs étaient très ravis del’accueil chaleureux du public. La majoritéd’entre eux ne s’attendaient pas à une telle ré-ception, au point où Liassine Cadamuro, le dé-fenseur de la Real Sociedad, a déclaré :
«C’est un accueil chaleureux. Nos supporters sont for-midables et on les remercie pour la circons-tance.»
Les Verts n’étaient pas escortés
Le plus étonnant dans toute cette affaire,c’est que l’Equipe algérienne n’a pas eu droit àune escorte de la police burkinabé. D’ailleurs,le bus a mis du temps pour arriver à l’hôtelLaico. Autour du bus, il y avait des supportersde l’EN et des représentants de la diplomatiealgérienne au Burkina Faso. Un comportementgrave de la part des responsables de la Fédéra-tion burkinabé, lesquels n’ont pas daigné fairele moindre effort.
Hamza R.
02
équipe nationale
Coup d’œil 
N° 2432
 www.lebuteur.com
 Vendredi 11 octobre 2013
De nos envoyés spéciaux à Ouagadougou
Farid  Aït Saâda Adlène ChouialHamzaRahmouniNedjmeddineSidi AthmaneKamelCherif 
Burkina Faso-Algérie
J-1
L’aéroport de Ouagadougou se transforme en souk dès l’arrivée des Verts
 
Raouraoua en colère
Alors Djamel comment était le voyage ?
Le voyage s’est déroulé dans debonnes conditions, dans une trèsbonne ambiance surtout. On est ainsiarrivés à Ouagadougou pour réaliserun bon résultat. On est décidés à réa-liser un grand match.
Vous avez été accueillis au- jourd’hui (NDLR : entretien réa-lisé hier) par un grand pu-blic, quelles sont vos impres-sions ?
On est vraiment contents de cetaccueil. On a été accueillis par ungrand nombre de supporters. Toutd’abord, on les remercie d’être venusici. Cela veut dire qu’ils nous fontcon󿬁ance. On doit de notre côté leurfaire plaisir en réalisant un très bonrésultat lors de ce match aller.
La pression sera énorme sur vous?
Non, on veut à tout prix réaliser unbon résultat. Ce sera notre objectif, àl’instar des Burkinabés. On veut don-ner la joie à nos supporters, notam-ment à ceux qui sont venus jusqu’icipour nous soutenir. Ils doivent quitterle stade avec de la joie. Avant de pen-ser au match retour, nous on pense àce match car il sera d’une très grandeimportance pour nous.
Comment avez-vous trouvé leBurkina Faso ?
C’est une équipe assez solide. On l’a vue et on a constaque c’est unebonne formation qu’il faut impérati- vement prendre très au sérieux. Il nefaut pas oublier qu’ils ont réalisé der-nièrement un très bon parcours. Entout cas, il ne faut rien craindre car,même nous, nous avons de bons joueurs et un très bon groupe.
Ne craignez-vous pas lesconditions climatiques ?
Non, il ne faut pas se fo-caliser uniquement surles conditions clima-tiques. Certes, elles sontdifficiles, mais on doits’adapter. On est à pré-sent habitués à ce genrede situation. Le plus im-portant, c’est de resterconcentrés sur cette ren-contre.
 Entretien réalisé à Ouagadougou par H.R.
Mesbah
«Il faut faire plaisir à nossupporters qui se sont déplacés à Ouaga»
 
Djamel Mesbah estime qu’il ne faut pas se focaliser uniquement sur les conditions climatiques. Pour l’arrièregauche du FC Parme, il faut à tout prix réaliser un bon résultat ici à Ouagadougou, avant de penser au matchretour à Blida. Dans ce court entretien qu’il nous a accordé à l’aéroport, juste après l’arrivée de l’Equipe natio-nale, Mesbah a tenu à saluer et remercier les supporters qui se sont déplacés en masse pour soutenir les Verts.
Taïder : « Merci aupublic algérien !»
Saphir Taïder était content de l’accueilréservé à la sélection algérienne par lessupporters. Le milieu de terrainde l’Inter s’est contenté,à l’aéroport de Ouaga,d’une brève déclara-tion :
«Je suis content de cet accueil, merci au public algé- rien qui est venu ici pour nous soute- nir.» 
Kourichi : «Onest venus ici pourréaliser un bonrésultat»
Dans une déclaration accordée à lachaîne sportive qatarie, al Jazeera Sport,l’assistant de Vahid Halilhodzic, NordineKourichi, s’est exprimé juste après l’arrivéede l’Equipe nationale à Ouagadougou. Il adéclaré :
«On a entamé la préparation tôt. Cela veut dire qu’on est prêts pour ce match. Le moral est au beau fixe et on est venus ici pour réaliser un très bon résultat, afin de bien gérer le match retour.» 
 
Burkina Faso-Algérie
J-2
De nos envoyés spéciaux à Ouagadougou
03
équipe nationale
Coup d’œil 
N° 2432
www.lebuteur.com
Dimanche 11 octobre 2013
Farid  Aït Saâda Adlène ChouialHamzaRahmouniNedjmeddineSidi AthmaneKamelCherif 
L
es Verts sont à Oua-gadougou. Aprèscinq jours de prépa-ration au Centretechnique de Sidi-Moussa, ils sont ar-rivés hier dans la capitale duBurkina Faso où la premièremanche des barrages pour laquali󿬁cation à la Coupe dumonde 2014 les attend.
Le commandant Barachefait atterrir l’avion à13h40
Comme c’est devenu une habi-tude, c’est par vol spécial que ladélégation algérienne a ralliél’aéroport international de Oua-gadougou. L’avion, piloté par lecommandant Barache, a atterrisur l’aérodrome à 13h40, heurelocale, soit presqu’à l’heure d’ar-rivée prévue. Comme le tra󿬁cn’est pas important dans cet aé-roport, l’avion a fait moins detrois minutes pour arriver à sonaire de stationnement. La navettea transporté les passagers jusqu’àla zone internationale des arri- vées.
Les formalités de policefacilitées
Comme promis par les autoritésdu Burkina Faso, les formalitésde police ont été allégées. La vé-ri󿬁cation des visas et l’appositiondu cachet d’entrée se sont faits demanière collective par l’intermé-diaire d’un membre de l’ambas-sade d’Algérie à Ouagadougou.Les joueurs ont été rapidementregroupés et sortis du hall inter-national. Restait à les sortir del’aérogare, une tâche qui n’a pasété facile vu la présence de nom-breux supporters algériens etl’absence d’un cordon de sécuritéclair.
Pas facile aux joueurs dese frayer un chemin versle bus
Toujours est-il que les joueurs sesont plus ou moins facilementfrayés un chemin jusqu’au par-king de l’aéroport où le bus quileur a été affecté était stationné.Entre les sollicitations des jour-nalistes, celles des supporterspour des photos souvenirs et laprésence curieuse de plusieursbadauds, cela n’a pas été choseaisée. Il aura fallu une dizaine deminutes pour que l’ensemble des joueurs et quelques membres desstaffs technique et administratif montent dans le bus.
Le bus escorté par desvéhicules de l’ambassadeet… des supporters
Le transfert de l’aéroport vers leLaico Hotel, lieu d’hébergementdes Verts, s’est fait en une ving-taine de minutes.Finalement, il n’y apas eu d’escortepolicière, commec’était prévu, et celaétait bien curieux.Le bus était escortéuniquement pardes véhicules del’ambassade d’Algé-rie à Ouagadougouet ceux de… sup-porters algériens.Pas de motards nide policiers. Il adonc roulé à une vitesse normale,s’arrêtant mêmeaux feux de signa-lisation, mais heu-reusement qu’il n’y avait pas d’encom-brement à ce mo-ment-là.
Les joueurs dans leurschambres à 14h30
Les joueurs ont pu regagnerleurs chambres vers 14h30 pours’installer et effectuer une courtesieste réparatrice. Le reste de ladélégation est arrivé par minibusquelques minutes plus tard.Quant au matériel transporté(équipements et nourriture), il aété ramené dans un camion. La journée s’est terminée par uneséance de décrassage qui a dé-buté à 16h, heure locale, soit àl’heure du match, et par le dînerpréparé par le cuisinier attitrédes Verts, Farid, avec des ingré-dients ramenés d’Algérie. Les joueurs ont donc pris leurs quar-tiers à Ouagadougou. Le match,dans les esprits, a déjà com-mencé.
F. A.-S.
I
maginez une sélection na-tionale qui arrive dans unpays où elle doit jouer unmatch officiel et qui ne trouvepas le bus chargé de la transpor-ter vers l’hôtel. N’est-ce pas unesituation embarrassante ? LesVerts ont failli vivre cette situa-tion insolite, à cause de la mau- vaise appréciation d’unchauffeur.
Zefzef avait demandéde maintenir laclimatisation allumée,en attendant les joueurs
Tout a commencé avec l’arrivéeà l’aéroport international deOuagadougou du bus affecté autransport des Verts. Djahid Zef-zef, vice-président de la FAF, en- voyé au Burkina Faso trois joursà l’avance, pour préparer l’arri- vée de la délégation algérienne,a demandé au chauffeur demaintenir la climatisation allu-mée, a󿬁n que les joueurs netrouvent pas une atmosphèrelourde lorsqu’ils y monteront.Mais voilà que ledit chauffeur seprésente à l’entrée du hall des ar-rivées internationales et faittransmettre à Ze󿬁zef qu’il doitse déplacer avec le bus, pourfaire le plein d’essence.
Le chauffeur a voulualler faire le plein car la climatisation a consommé le carburant
Informé, le vice-président de laFAF a accouru vers lui pour luidemander des explications. «Jelui ai expliqué qu’à force d’avoirlaissé la climatisation fonction-ner, la quantité du carburant abaissé dans le réservoir et que j’étais obligé de passer à lapompe, si la délégation tarderaitencore à arriver», nous a expli-qué le malheureux chauffeur.Furieux, Ze󿬁zef lui a demandé :«Comment osez-vous venir àune mission avec un manque decarburant ? Et si le bus tombaiten panne d’essence ?» Impassi-ble, le chauffeur lui a rétorquéqu’il y avait encore assez de car-burant pour aller à l’hôtel, àcondition que l’attente ne soitpas trop longue.
Pas question que lebus se déplace, avantl’arrivée des joueurs
Le représentant de la FAF a étécatégorique : pas question que lebus quitte l’aéroport sans les joueurs. Il pourrait tarder en al-lant refaire le plein et les joueursseraient condamnés à attendredebout dans le parking, puisqu’iln’y avait pas de salon où ilspourraient patienter. Pour lebonheur des Algériens, l’aviondes Verts a atterri quelques mi-nutes plus tard et le bus a pu lestransporter vers leur hôtel enayant maintenu la climatisationallumée et sans panne d’essenceen chemin. Ouf ! Ze󿬁zef a eu…chaud !
Le bus changé pour le décrassage
Ce qui est sûr, c’est que le bus aété changé –et le chauffeur avec,certainement- puisque, pour laséance de décrassage qui a eulieu une heure et demie aprèsl’arrivée des joueurs au LaicoHotel, c’est un bus bleu (le pre-mier était vert) qui a fait faireaux Verts le très court trajetentre l’hôtel et le terrain. Sûrque, désormais, les responsablesde la délégation véri󿬁eront l’in-dicateur de carburant, avant dedémarrer…
F. A.-S.
Les supporters«algérianisent»
Ouaga et conquièrent
les Burkinabés
L
’ 
espace d’un après-midi, l’aéroport interna-tional de Ouagadougou a été «algéria-nisé». La présence conjuguée d’unecinquantaine de supporters algériens et d’autantde représentants des médias a fait qu’un brouhahaterrible a été vécu dans le hall des arrivées. Celaconforte l’impression constatée ici depuisquelques jours : ce sont les supporters algériensqui font l’ambiance dans la capitale burkinabèe.
Tambour, drapeau, maillots etmême les drapeaux de laPalestine et du… Brésil
Hier, toute la panoplie du parfait supporter étaitde sortie : le tambour, la vuvuzela, l’emblème na-tional, les maillots de la sélection, les écharpes…On a vécu en miniature ce que ce même aéroportva vivre demain, samedi. L’ambiance folle était demise. Pour la circonstance, deux drapeaux natio-naux n’ont pas été oubliés : celui de la Palestine,devenu presque une «constante» dans les dépla-cements des supporters algériens, et celui du…Brésil. En effet, on ne perd pas le nord parmi lesfans. C’est bien pour aller au Brésil que cette aven-ture a lieu et c’est la moindre des choses que l’em-blème du pays que les Verts veulent visiter à titre«officiel» l’été prochain soit exhibé.
Les joueurs apprécient, même siles «collants» les énervent
«Qui aime trop mal étreint.» C’est ainsi qu’onpourrait expliquer la relation aussi passionnée quetendue entre les joueurs algériens et les suppor-ters. Autant les Verts ont été ravis et rassurés devoir des Algériens présents à Ouagadougou pourles soutenir, autant ils ont été dérangés par leurprésence un peu trop «collante», ce qui les aquelque part exaspérés. Ce n’est pas simple, maisil faut faire avec. Même si des joueurs ont refuséde prendre des photos à l’aéroport, estimant quele moment était inapproprié, ils étaient au fondtrès heureux de se voir soutenus même au paysdes Burkina.
«On espère que vous serez toutaussi sympas avec nous»
La plus belle image de l’avant-match BurkinaFaso-Algérie a été incontestablement la commu-nion fraternelle entre les supporters algériens et lapopulation locale. Les Burkinabés sont d’une gen-tillesse inouïe et, tous patriotes et motivés qu’ilssont dans l’espoir de voir le Burkina Faso pour lapremière fois dans un Mondial, ils n’en font pasune question de vie ou de mort. Ils veulent que leBurkina gagne, mais sans plus, d’où leur amuse-ment à voir les Algériens créer une ambiance fes-tive dans la ville en s’adhérant totalement. On sechambre, on se taquine, mais sans plus. «On es-père que vous serez tout aussi sympas avec nousau match retour», a «osé» Soumaïla, chauffeur detaxi. Ça reste à voir…
F. A.-S.
leurs quartiers au Laico Hotel
Les Verts ont pris
Le bus des Verts a failli tomber en panne
Halilhodzic : «Il fait chaud, Il fait chaud, le match seratrès chaud !»
 Vahid Halilhodzic n’a pas souhaité communiquer tout au longdes jours qui ont précédé Burkina Faso- Algérie. Le sélection-neur national n’a pas communiqué de liste (la FAF s’estcontenté d’envoyer les convocations aux joueurs» et n’a pasorganisé de point de presse, comme il est de coutume chezlui depuis sa venue. Très stoïque, le Bosnien est resté long-temps de marbre aux sollicitations des journalistes avant delâcher, à l’arrivée à Ouagadougou, une petite phrase à chaud! «Il fait chaud, il fait chaud ! Le match sera très chaud !»Prometteur !

Вознаградите свое любопытство

Все, что вы хотели прочитать.
Когда угодно. Где угодно. На любом устройстве.
Без обязательств. Отменить можно в любой момент.
576648e32a3d8b82ca71961b7a986505