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L'erreur à ne pas faire pour que votre bébé ne devienne pas hyperactif
LA MATURATION PULSIONNELLE
LA CAUSE DE L'HYPERACTIVITE
1. Introduction
2. La sphère intime
3. L'appareil pulsionnel
4. Le traumatisme à l'origine de l'hyperactivité
5. Les erreurs à ne pas faire pour que votre bébé ne devienne pas hyperactif
LA THEORIE DE L'ATTACHEMENT DE J. BOWLBY POUR EXPLIQUER L'HYPERACTVITE
LA CAUSE PRINCIPALE DE L'AGRESSIVITE
CE QU'ILS EN DISENT (Françoise Dolto, D. W. Winnicott, B. Grunberger)
L'EDUCATION DU PETIT ENFANT SANS JOUETS ARTIFICIELS
LE DOUDOU ET L'ECOLE
LA MATURATION PULSIONNELLE
Jetons un regard vers le passé: Jusqu’au début de 1800, dans les milieux
populaires, les enfants travaillaient et n’avaient pas le temps de jouer.
Les (rares) jouets étaient réservés aux enfants des familles bourgeoises (la
poupée d’enfant est apparue au 17ème siècle). Vers 1850, l’industrialisation
rend les jouets plus accessibles. Le métal et les matières synthétiques
remplacent le bois et la porcelaine. Les premiers ours en peluche sont
fabriqués en 1902. C’est aux alentours des années 1960-1970 que l'usage des
animaux en peluches et des jouets se répandra progressivement dans toutes
les familles, riches et pauvres, et surtout de plus en plus jeune, déjà dès
le berceau, dans les pays industrialisés.
Le pédagogue canadien Daniel Kemp (de même qu'une multitude d'enseignants)
affirme que la personnalité des enfants s’est modifiée aux alentours des
années 1960-1970. Il parle d’une mutation et appelle ces mutants des enfants
téflons. Il décrit ces enfants téflons (env. 30% des enfants) comme étant
très égoïstes, agressifs; ils ne semblent pas souffrir de la solitude, ils
ne ressentent pas de culpabilité; les parents ont de la peine à les faire
obéir, les punitions ont peu d’effet sur eux, ni les récompenses. C'est
aussi à partir des années 1960-1970 que les spécialistes de la santé mentale
observent un changement des maux psychiques dominants: le névrosé
traditionnel est supplanté par le narcissique qui n'a pas appris la
frustration.
Vous aurez remarqué par vous-même que cette mutation du caractère des
enfants et ce changement des maux psychiques dominants s’est fait exactement
en parallèle avec la généralisation de l’usage des animaux en peluches et
des jouets dans toutes les familles, riches et pauvres, et surtout de plus
en plus jeune, déjà dès le berceau, dans les pays industrialisés.
LA CAUSE DE L'HYPERACTIVITE
1. Introduction
2. La sphère intime
La sphère intime est une sphère qui englobe tout ce qui est cher à une
personne, tout ce à quoi elle tient, tout ce dont elle regretterait la
perte. Chaque personne a sa propre sphère intime. Pour une personne
ordinaire, la sphère intime englobe, en général, son conjoint, ses enfants,
la personne elle-même, son métier, sa voiture, sa maison, etc.
La sphère intime n'a pas de limites nettes. A l'extérieur de la sphère
intime se trouve tout ce qui est indifférent à la personne.
3. L'appareil pulsionnel
En résumé:
Le fonctionnement de l'appareil pulsionnel consiste à déclencher des
pulsions.
La fonction physique de l'appareil pulsionnel est de rechercher
l’épanouissement de la personne, de perpétuer la vie (pulsion de vie).
5. Les erreurs à ne pas faire pour que votre bébé ne devienne pas hyperactif
Pour que votre bébé ne devienne pas hyperactif, il ne faut pas lui donner de
jouets ni d'animaux en peluche depuis la naissance jusqu'à l'âge de trois
ans environ; il ne faut pas non plus lui donner d'instruments de musique
jusqu'à l'âge de quatre ans environ.
Tous les jouets élaborés (personnalisés) sont interdits, par exemple les
poupées, les animaux en peluche, les voitures miniatures, les animaux en
plastique, etc.
Tous les instruments de musique sont interdits, par exemple le piano, la
guitare, la trompette, le violon, etc.
Je conseille de bannir définitivement les jouets pour petits enfants car
avant l'âge de quatre ans ils portent malheur et après l'âge de sept ans
l'enfant est trop grand pour jouer avec; de plus les enfants de moins de
quatre ans pourraient prendre les jouets de leurs frères plus grands.
Les petits enfants peuvent cependant s'amuser dans la nature avec les jouets
naturels (non-personnalisés) qu'ils trouvent comme par exemple les cailloux,
les bouts de bois, la terre, l'herbe, les escargots, les dent-de-lion, etc.
Les enfants ont la possibilités de se développer en pratiquant de multiples
activités et jeux comme courir, chanter, jouer à cache-cache, à tape-chaîne,
à tape-rien, aller à la piscine, regarder la télévision, jouer à la
balançoire, au toboggan, jouer avec les animaux (les animaux vivants, pas
les jouets), cueillir des fruits, se promener en forêt, grimper aux arbres,
etc., etc.
Vers l'âge de quatre ans, si l'enfant demande (de lui-même) un jouet, on
peut supposer qu'il ait atteint la maturité psychique suffisante pour lui
donner le jouet qu'il demande.
Laissez l'enfant fabriquer lui-même ses jouets; s'il fabrique lui-même un
jouet, il est assez mûr psychiquement pour l'avoir.
Les parents qui croient que leur enfant sera malheureux de ne pas avoir de
jouets doivent savoir que les enfants ne peuvent pas souffrir de ne pas
avoir quelque chose qu'ils ne connaissent pas. Ulrich Braeker raconte
d'ailleurs dans ces mémoires: "J'étais un gamin aussi insouciant qu'on peut
l'être. Il me fallait mes trois repas par jour, je ne demandais rien de
plus".
LA THEORIE DE L'ATTACHEMENT DE BOWLBY POUR EXPLIQUER L'HYPERACTIVITE
-Les modes les plus habituels de réaction des enfants à la perte d'un parent
comprenaient la tristesse ou l'angoisse chronique ou un mélange des deux;
nombre d'entre eux devaient développer des symptômes somatiques mal définis.
Cependant, bien que nombre d'entre eux paraissaient manifestement triste et
angoissés, nombreux étaient ceux qui ne l'étaient pas. Au contraire, environ
le tiers étaient hyperactifs et manifestaient un plus ou moins grand degré
d'agressivité. Certains attaquaient leurs pairs ou des adultes sans aucune
provocation, ou encore détruisaient des objets inexplicablement (p.410,
vol.3).
En conclusion:
Puisque la perte de la figure maternelle (figure d'attachement) entraîne de
l'hyperactivité chez le tiers des enfants et que le doudou peut fréquemment
tenir lieu de figure d'attachement, il est concevable que la séparation ou
la perte du doudou puisse aussi entraîner de l'hyperactivité.
Tous les jours, dans les garderies du Québec, de telles scènes se déroulent
sous les yeux du personnel qui s'efforce de pacifier les querelles avec des
baisers et des gestes apaisants. "Inévitablement, raconte le professeur de
psychologie Richard Tremblay, lorsque je présente au cours d'un colloque une
vidéo montrant une agression de bambin, on entend des rires dans la salle.
On ne peut pas croire que ces enfants vivent l'étape la plus agressive de
leur vie..."
Après avoir suivi pendant 10 ans plus d'un millier de garçons dont certains
sont devenus des criminels notoires, les auteurs concluent que les
comportements agressifs dans les garderies peuvent ouvrir la voie à la
délinquance. Mais tous ne deviennent pas des criminels. La plupart se
rangent du côté des gens qui ont compris que l'agression physique n'est pas
le meilleur moyen d'arriver à ses fins. Seul un garçon sur huit, parmi ceux
qu'on a désignés comme particulièrement agressifs en milieux de garde,
manifestera des comportements similaires à l'adolescence.
Mais les agressions sont alors plus graves et, dans la salle, plus personne
ne rit.
Dans un autre article paru dans Criminal Behavior and Mental Health, M.
Tremblay et ses collaborateurs affirment, chiffres à l'appui, que l'être
humain connaît l'apogée de son agressivité non pas à 25 ans ni à 16 ans,
mais bien à... 17 mois. Même les criminels dangereux, les délinquants
violents, les tueurs en série les plus recherchés ne sont pas aussi
agressifs, toute proportion gardée, que les chérubins dans les jardins
d'enfants.
"N'importe quelle professionnelle des milieux de garde vous dira qu'on doit
protéger les enfants les uns des autres. On ne les laisse pas jouer avec des
couteaux de cuisine par exemple: ils pourraient blesser quelqu'un. Pour
nous, spécialistes du développement, ce n'était même pas évident!" dit le
chercheur en riant.
L'agression physique est une sorte de réflexe inné qui disparaît au rythme
où l'enfant s'intègre dans la société, notamment à mesure qu'il fait
l'apprentissage du langage. La violence, la délinquance et même les
homicides trouveraient donc racine non pas dans un quelconque traumatisme de
l'adolescence, mais dans la petite enfance. A partir du premier jour
d'école, la fréquence des agressions physiques diminue pour ne subsister que
chez une minorité de jeunes. Ce sont ceux-là qui "tournent mal", comme on
dit...
L'équipe du GRIP s'est donc penchée sur une cohorte d'enfants de zéro à cinq
ans. Une seconde surprise attendait les chercheurs. "C'est durant la
deuxième année de l'existence que les enfants commencent à exprimer de
l'agressivité. Nous avons observé qu'une infime partie des sujets mordent,
poussent et tirent délibérément les cheveux des autres avant leur premier
anniversaire alors que la proportion passe à 80% au cours des mois suivants.
Dans certains cas, on peut compter des agressions toutes les 15 minutes,
soit plus souvent que pour n'importe quel criminel dangereux", explique M.
Tremblay.
J'ai observé un frère et une soeur dans la cour de la maison chaque matin
(sauf le week-end) pendant 90 jours. La fille avait 3 ans (36 mois) et le
garçon 2 ans (24 mois), au début il ne savait presque pas parler. Pendant 90
jours, je les ai vu chaque jour se disputer une fois -quelques fois même
deux fois- pour la possession d'un jouet. Parfois ils se tapaient, parfois
ils se griffaient au visage, une fois ils se sont tiré les cheveux, trois
fois je les ai même vu se mordre pour la possession d'un jouet. La majorité
des disputes était cependant sans atteintes corporelles. Je les ai aussi vu
se disputer pour une place sur la balançoire, pour la place assise au piano
et pour la possession d'un chariot. Je n'ai pas observé d'autres motifs de
dispute que la possession de jouets ou autres objets. Deux fois j'ai observé
le garçon en rage se jeter par terre et donner des coups par terre avec sa
tête -une fois sur un sol en bois, une fois sur un sol en béton- parce que
sa soeur ne voulait pas lui donner le jouet qu'elle avait.
En résumé:
- L'être humain connaît l'apogée de son agressivité vers 17 mois (chez les
enfants élevés avec des jouets).
- Vers deux ans, les enfants se disputent souvent et presque toujours pour
la possession d'un jouet ou autre objet.
- Les petits enfants élevés sans jouets sont rarement agressifs. (N'ayant
pas de jouets, ils n'ont pas de motifs de dispute; jusqu'en 1800 les enfants
du peuple travaillaient et n'avaient pas de jouets.)
En conclusion:
Le risque avéré est que ces enfants développent un tempérament agressif qui
perdure. Un garçon sur huit parmi ceux qu'on a désigné comme
particulièrement agressifs à la garderie manifestera des comportements
similaires à l'adolescence, mais alors les agressions sont plus graves.
CE QU'ILS EN DISENT
Dès que l’enfant a appris à marcher, il manifeste avec impétuosité son désir
de mouvements et de jeu. Le jeu est la plus riche source de joies
enfantines. Il assure à l’enfant un développement sain et normal.
Les enfants souffrent de la solitude et de l’ennui; ils ont besoin de
société, de compagnons de leur âge. Les parents qui n’ont qu’un enfant
seront bien avisés de le placer le plus tôt possible dans un jardin
d’enfants. Ainsi seulement ils parviendront à mettre de la joie dans la vie
de leur enfant.
Les enfants qui ont grandi sans animaux en peluches ni jouets artificiels
sont toujours gais. Ils s’amusent avec les jouets naturels qu’ils trouvent
dans les bois, au bord de la mer tel que coquillages, pierres, racines aux
formes bizarres. Ils s’amusent aussi avec des bouts de bois, des boîtes, des
ficelles, etc., qui leur permettent de fabriquer eux-mêmes leurs jouets, et
leurs jeux ne sont ni monotones, ni ennuyeux.
Il y a malheureusement aussi des petits enfants qui ne savent pas se
distraire longtemps. Voici quelques suggestions pour les occuper gaiement:
Le tas de sable
Le tas de sable est un lieu apprécié par les jeunes enfants. Ils
construisent des forteresses, des montagnes, des canaux et bien d’autres
choses. Avec quelques cailloux et des morceaux de bois, ils construisent des
routes, des maisons, etc. Les enfants ne se lassent jamais de jouer au
sable.
Les contes
Faites découvrir aux enfants le monde merveilleux des contes. Racontez-leur
les vieux contes populaires, le petit Chaperon rouge, Cendrillon, La belle
au bois dormant, Hansel et Gretel, etc., dont vos mères et grand-mères ont
bercé votre enfance. Les contes sont une source intarissable
d’émerveillement pour les petits.
Jeux de société
Il existe des quantités de jeux de société très distrayants pour les
enfants. On peut citer, par exemple, la marelle, cache-cache, les tapes
(tape-rien, tape-chaîne), un deux trois petit poisson rouge (jeux
d'immobilité), etc. Chaque mère en découvrira d’autres dans ses souvenirs
d’enfance.
Passe-temps
Lorsque le mauvais temps retient les enfants à la maison, on leur proposera
des occupations intéressantes. Dès l’âge de 4 ou 5 ans , les enfants aiment
beaucoup les découpages, même s’il ne s’agit que des images d’un catalogue;
ils exécutent également avec plaisir des jeux de pliage faciles et autre
travaux faits avec du papier (chapeaux de gendarmes, cocottes, bateaux,
chaînes de papier, etc.). Les coloriages ont aussi beaucoup de succès. Une
ficelle tendue entre les doigts permet à l'enfant de réaliser des figures
comme le parachute, la tour Effel, le noeud magique, etc.
Les jouets
Dès l’âge de 1 ou 2 ans, on pourra donner des petits cubes et autre formes
simples en bois.
Vers l’âge de 4 ans, on pourra donner une balle, une corde à sauter, une
trottinette et autres jeux procurant du mouvement, des boîtes de crayons,
des pâtes à modeler, des pelles et des seaux.
Les livres
Dès que l’enfant aura appris à lire à l’école, on pourra lui proposer de
lire des livres d’enfants
LE DOUDOU ET L'ECOLE