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6.

La vanne et l'écoulement
La fonction FC1 « Travailler dans de
bonnes conditions » est ici développée
en :

FC11 : « Maîtriser un écoulement


liquide »
FC12 : « Maîtriser un écoulement
gazeux »
FC13 : « Maîtriser un écoulement biphasique »
6.1. Maîtriser un écoulement liquide : le phénomène de cavitation
6.1.1. Description du phénomène de cavitation ...
Le propre d'une vanne est de
provoquer une chute de pression
variable pour gérer le débit de
l'écoulement fluide la traversant.
Une vanne est assimilable à une
restriction variable placée sur une
conduite droite.

La chute de pression entre l'entrée et la sortie de la vanne n'est pas linéaire. La pression du liquide
passe par une valeur minimale pvc dans la « vena contracta » lieu où la section de l'écoulement est la
plus faible et la vitesse la plus grande.

• Écoulement normal
la pression du liquide dans la vanne
reste toujours supérieure à la
pression de vaporisation pv.
• Cavitation
point A : apparition de bulles de
vapeur au sein du liquide car la
pression du liquide devient inférieure
à pv.
point I : implosion des bulles car la
pression du liquide redevient
supérieure à pv ==> cavitation
• Vaporisation
la pression aval p2 est inférieure à pv
donc le liquide se vaporise en partie.

6.1.2. ... et ses conséquences


La cavitation provoque des ondes de pression pouvant être
de grande intensité (jusqu'à 7000 bar). Cela provoque :
– des arrachements de matière sur les surfaces du clapet
et du siège, du corps, ... voire une rupture ;
– des vibrations et du bruit ;
– la saturation de l'écoulement : la capacité de la vanne
est réduite.
Courbe débit / perte de charge dans la vanne

 Kc⋅ p1− pvc  F L⋅ p1− pvc  p


Les conséquences qui en découlent à court ou moyen terme sont :
– une perte de performance ;
– une Δp fluctuante ;
– des coûts de maintenance élevés.

À la vaporisation, on obtient un mélange liquide / vapeur dont la vitesse est grande : jusqu'à la
vitesse du son. Le bruit peut alors devenir insoutenable et l'érosion des matériaux environnants
importante (vanne et conduite aval).

6.1.3. Comment prévoir le régime critique ...


Dans le cas général, il faut vérifier que la perte de charge dans la vanne soit inférieure à la perte de
charge critique :

 p pcritique

FL
avec 2
 p critique=F L⋅ p1−F F⋅p v  et F F =0,96−0,28

coefficient de débit critique fourni par le constructeur de la vanne (voir tableau)
pv
pc

FF facteur critique de rapport de pression du liquide


pv pression de vapeur saturante à la température du fluide (bar abs)
pc pression au point critique thermodynamique (bar abs)

Si l'on veut éviter toute cavitation, il faut alors vérifier  p pdébut cavitation=Kc⋅ p 1− p v 
KC coefficient de début de cavitation fourni par le constructeur de la vanne (s'il n'est pas fourni
prendre KC = FL3)

6.1.4. ... et s'en prévenir ?


La ∆p à travers la vanne choisie et la température du liquide sont parfois tels qu'il n'est pas toujours
possible d'éviter la cavitation. Malgré tout quelques solutions sont possibles pour la faire disparaître.
• Augmenter le facteur de débit critique FL :
– changer le sens de passage dans la vanne
– changer l'obturateur
– changer de vanne
• Éloigner pvc de pv :
– augmenter p1 et p2 avec une pompe plus puissante sur le circuit (coûteux)
– augmenter p1 et p2 en plaçant la vanne le plus bas possible sur le circuit pour agrandir la
colonne de fluide
– diminuer la Δp dans la vanne en modifiant l'installation (souvent difficile)
– diminuer pv en refroidissant le liquide (coûteux)

• Fractionner la Δp
– remplacer la vanne par plusieurs vannes en série
– utiliser un obturateur anti-cavitation

6.2. Maîtriser un écoulement gazeux : l'écoulement sonique


6.2.1. Description du phénomène et ses conséquences
La chute de pression dans une vanne entraîne pour un fluide compressible une baisse de masse
volumique. Pour conserver un débit massique constant aux mêmes diamètres amont et aval, la
vitesse du gaz croît.
Comme pour les fluides incompressibles, on arrive à un régime critique : le débit n'augmente plus
même si la chute de pression augmente lorsque la vitesse du fluide devient sonique dans la vena
contracta.
Contrairement à la cavitation, ce régime critique n'est pas destructeur hormis la saturation du débit,
les vibrations et l'érosion qu'il engendre. Cependant il faudra vérifier que la vitesse en sortie de
vanne ainsi que le bruit ne dépassent pas les seuils autorisés.
6.2.2. Comment prévoir le régime critique
Dans le cas général, il faut vérifier que la perte de charge dans la vanne soit inférieure à la perte de
charge critique :

 p pcritique avec  p critique= xT⋅F ⋅p1 et F=
1,4
xT Facteur de rapport de pression différentielle fourni par le constructeur (voir tableau).
Fγ Facteur de correction correspondant au rapport des chaleurs massiques.
2
Remarque : xT et FL sont en corrélation : x T ≈0,84×F L
6.3. Maîtriser un écoulement biphasique
Il n'y a pas à ce jour de norme définie pour ce cas de figure. Il faut alors utiliser les méthodes de
calcul des constructeurs de vanne.
6.4. Résister à l'écoulement : les vitesses limites
6.4.1. Vitesses limites pour liquides
● Les vitesses limites habituelles dans les conduites doivent être respectées (cours « transport
des liquides »).
● On limite la vitesse d'entrée U1 dans la vanne pour prévenir les problèmes d'érosion surtout
en cas de convergent :
qv Liquide Chargé Propre
U 1=354× U 1 max
d 2
v
α1 de 0,6 à1
Avec qv débit volumique m3/h Corps Acier Inox ou alliage nickel
dv DN de la vanne mm α2 de 0,75 à 1
U 1 max =1×2×3×10 m/ s Utilisation Continue Intermittente
les coefficients α ci-contre α3 de 1 à 1,4 ...

● On vérifie aussi la vitesse au niveau de l'obturateur :


Δp chute de pression bar
U obt.=318×

p

U obt. max ρ1 masse volumique du liquide à T1 kg/m3

Si Uobt. Max > 20 m/s alors prendre un obturateur multi-étagé ou anti-cavitation


Si Uobt. Max > 60 m/s alors il faudra une géométrie (corps, obturateur, ...) spéciale (éviter)

6.4.2. Vitesses limites pour gaz


Les gaz étant compressibles, la chute de pression au travers d'une vanne engendre une détente à sa
sortie. Cette détente provoque une augmentation de vitesse. Cette vitesse ne doit en aucun cas
dépasser la vitesse du son sinon l'onde de choc produite serait très bruyante et dommageable.
● On limite le nombre de Mach Ma (rapport de la vitesse de sortie sur la vitesse du son) pour
prévenir toute onde de choc provoquant bruit et dommage :
qv M ×T Gaz Chargé Propre
Ma=0,0135× × Ma max
p 2×d 2
 Vapeur Saturée Surchauffée
α1 de 0,8 à1
Avec qv débit volumique m3/h Corps Acier Inox ou alliage nickel
p2 pression sortie bar abs α2 de 0,75 à 1
dv DN de la vanne mm
M masse molaire g/mol Utilisation Continue Intermittente
T température K α3 de 1 à 1,4 ... suivant
γ rapport chaleur massique fréquence
Ma max=1× 2×3×0,5
6.5. Stopper l'écoulement : débit de fuite
Les vannes de régulation ne sont généralement pas destinées à stopper complètement un
écoulement. Même fermées, elles fuient souvent au niveau de l'obturateur. Ce « débit de fuite » fait
l'objet d'une norme. Les vannes sont classées en 6 classes : de I (accord client / fournisseur), II
(débit de fuite < 0,5 % débit nominal) , ... jusqu'à VI.
6.6. Calcul du Cv requis
Pour améliorer le calcul du Cv requis permettant de maîtriser l'écoulement, on introduit certains
coefficients correcteurs : voir le tableau récapitulatif ou norme CEI 534-2
6.7. Tableau récapitulatif

Écoulement d = ρ1 / ρ0 : densité par rapport à l'eau à 15°C


d
liquide turbulent Cv=1,16⋅qv⋅  p
 ρ0 : masse volumique de l'eau à 15°C kg/m3
ρ1 : masse volumique du liquide à T1 kg/m3
Δp : chute de pression bar
qv : débit volumique m3/h

● écoulements critiques si  p pcritique

p1 pression amont
2
alors remplacer Δp par  p critique=F L⋅ p1−F F⋅p v  F F =0,96−0,28

bar abs
 pv
pc

FL coefficient de débit critique (voir tableau page suivante ou constructeur)


FF facteur critique de rapport de pression du liquide
pv pression de vapeur saturante à la température du fluide bar abs
pc pression au point critique thermodynamique bar abs
Écoulement Le Cv sera divisé par un facteur FR calculé itérativement à partir du nombre de
liquide Reynolds, du Cv et du type de vanne (facteurs FL et Fd).
laminaire Voir norme ou documents constructeurs
Écoulement d = ρ1 / ρ0 : densité par rapport à l'eau à 15°C


gazeux 1,16⋅qv d ρ0 : masse volumique de l'eau à 15°C kg/m3
Cv= ⋅ ρ1 : masse volumique du gaz à p1, T1 kg/m3
Y p
Δp : chute de pression bar
qv : débit volumique à p1 et T1 m3/h
qm qm : débit massique kg/h
Cv=
27,3⋅Y⋅  p⋅1 x p
Y : facteur de détente Y =1− et x=
3 F  xT p1

● écoulements critiques si  p pcritique


alors remplacer Δp par  p critique= xT⋅F ⋅p1 et Y = 2/3

p1 pression amont bar abs


xT Facteur de rapport de pression différentielle (voir tableau page suivante
ou constructeur)
γ Rapport des chaleurs massiques
Fγ Facteur de correction correspondant au rapport des chaleurs F = 

massiques 1,4
Écoulement Le Cv sera divisé par un facteur FP dépendant des pertes de charges engendrée
avec convergent par les convergent et divergent.
/ divergent Voir norme ou documents constructeurs

Nota
– l'indice 1 fait référence à l'entrée de vanne, le 2 à la sortie.
– la norme IEC 60534 et les différents constructeurs de vannes peuvent proposer des
expressions du Cv différentes mais menant au même résultat.
TABLEAU DES FACTEURS FL, xT, Fd
Type de vanne Obturateur Écoulement FL xT Fd
tendant à ouvrir ou
Clapet V port à 3 V 0.9 0.70 0.48
fermer
tendant à ouvrir ou
Clapet V port à 4 V 0.9 0.70 0.41
fermer
tendant à ouvrir ou
Clapet V port à 6 V 0.9 0.70 0.30
fermer
Vanne à soupape tendant à ouvrir 0.9 0.72 0.46
Clapet tourné parabolique
simple siège tendant à fermer 0.8 0.55 1.00
Cage avec 60 trous de même depuis intérieur ou
0.9 0.68 0.13
diamètre extérieur
Cage avec 120 trous de même depuis intérieur ou
0.9 0.68 0.09
diamètre extérieur
depuis intérieur ou 0.9 0.75 0.41
Cage à 4 lumières
extérieur 0.85 0.70 0.41
arrivant entre les
Clapets V port 0.9 0.75 0.28
Vanne à soupape deux sièges
double siège dans les deux
Clapets tournés 0.85 0.70 0.32
directions
tendant à ouvrir 0.9 0.72 0.46
Clapet tourné parabolique
tendant à fermer 0.8 0.65 1.00
Vanne d'angle depuis intérieur 0.9 0.65 0.41
Cage à 4 lumières
depuis extérieur 0.85 0.60 0.41
Venturi tendant à fermer 0.5 0.20 1.00
Encoche en V tendant à ouvrir 0.98 0.84 0.70
Vanne micro-débit Siège plat (course réduite) tendant à fermer 0.85 0.70 0.30
Aiguille conique tendant à ouvrir 0.95 0.84
tendant à ouvrir 0.85 0.60 0.42
Obturateur sphérique excentré
tendant à fermer 0.68 0.40 0.42
Vanne rotative
tendant à ouvrir 0.77 0.54 0.44
Obturateur conique excentré
tendant à fermer 0.79 0.55 0.44
dans les deux
Non excentré (70°) 0.62 0.35 0.57
directions
Vanne papillon dans les deux
Non excentré (60°) 0.70 0.42 0.50
(centrée) directions
dans les deux
Disque dentelé (70°) 0.67 0.38 0.30
directions
Vanne papillon dans les deux
À siège décalé (70°) 0.67 0.35 0.57
(excentrée) directions
dans les deux
Passage intégral 0.74 0.42 0.99
Vanne à boisseau directions
sphérique dans les deux
Passage segmenté 0.60 0.30 0.98
directions
7. La vanne et son environnement
La fonction FC1 « S'adapter à l'environnement » est
ici développée en :
FC21 : « Raccorder à la conduite »
FC22 : « Rendre accessible »
FC23 : « Satisfaire aux normes environnementales »
FC24 : « Résister au fluide »
7.1. Raccorder à la conduite
7.1.1. DN
La taille des vannes est définie par le diamètre
nominal DN normalisé comme les diamètres de conduites.
Il faudra toujours choisir : ½ DNconduite ≤ DNvanne ≤ DNconduite
7.1.2. Convergent / divergent
Si le DNvanne < DNconduite alors il faut placer en amont de la vanne un convergent, en aval un
divergent. Dans ce cas, il faudra en tenir compte lors du dimensionnement de la vanne (facteur FP).
7.1.3. Raccordement conduite / vanne voir cours « Transport des liquides » §1.2.3
7.1.4. Montage
La vanne doit être placée si possible verticalement, servomoteur en haut.
sans commande manuelle avec by-pass avec commande manuelle sans by-pass

(Ici la maintenance suppose


un arrêt de production)

7.1.5. Emplacement sur le circuit


• Régulation de pression d'un liquide ou un gaz
Si régulation de pression amont : Si régulation de pression aval (détente) :
placer la vanne en aval du capteur placer la vanne en amont du capteur
PC PC

PT PCV PT
PCV

• Régulation de débit sur liquide


Installer la vanne en aval du capteur est généralement préférable FC
en respectant les distances d'implantation du capteur de débit
pour ne pas fausser la mesure. FCV

FT
Longueur droite amont aval
Si la vanne est placée en amont du capteur, alors la mesure peut
être faussée par : FC
– l'écoulement perturbé en sortie de vanne ; FCV
– un risque de vaporisation ;
– une longueur droite amont capteur mal respectée. FT

• Régulation de débit sur gaz


Sur un gaz, la chute de pression dans la vanne entraîne une baisse de la masse volumique et donc
pour un débit massique donné, la vitesse augmente en aval. Et donc la perte de charge dans le
circuit aval aussi.

Vanne montée en
début de circuit

Vanne montée en
fin de circuit

L'emplacement de la vanne détermine la Δp à prendre en compte pour le calcul de Cv. Dans le 2ème
cas, la Δp est plus grande d'où un risque d'écoulement critique dans la vanne.
7.2. Rendre accessible
Pour le montage bien sûr, mais aussi pour tout démontage ou entretien, la vanne doit être accessible
sur un assez large périmètre à l'installateur et tout opérateur de maintenance.
7.3. Résister au fluide
7.3.1. Matériaux
Le choix du ou des matériaux constitutifs de la vanne dépend de la nature du fluide, mais aussi de sa
pression et sa température. L'érosion due au passage du fluide à grande vitesse est très souvent
déterminante pour le choix des clapets et sièges de vanne. Se référer au constructeur de vanne en
cas de doute.
• Matériaux les plus usuels pour le corps :
– matières traditionnelle aptes au moulage : fonte ou bronze en perte de vitesse ;
– aciers au carbone pour usage général (jusqu'à 400°C) ;
– aciers inoxydables (bonne tenue à la corrosion, T >400°C ou T < -100°C) ;
– aciers alliés très durs résistant bien à l'érosion ;
– matériaux spéciaux tels que les alliage type « monel », « hastelloy », bronze, ... les
métaux purs tels que le nickel, le titane, le tantale, ... les matières plastiques telles que le
PTFE, ... les céramiques généralement utilisés pour leur résistance à la corrosion.
• Matériaux les plus usuels pour siège et clapet : aciers inoxydables à fort pourcentage de chrome
avec traitement de surface pour augmenter leur dureté.
• Matériaux les plus usuels pour la garniture (presse-étoupe) : PTFE ou graphite ;
7.3.2. Pression nominale PN
Toute enveloppe sous pression
(conduite, réservoir, corps de
vanne, ...) doit avoir une épaisseur
suffisante pour résister aux conditions
de service.

Remarque : la pression admissible


diminue avec la température.

Exemple pour une vanne droite classique


en acier inox (Z2 C N 18-10)

7.4. Satisfaire aux normes environnementales


7.4.1. Étanchéité de la vanne
Pour des questions environnementales mais aussi économiques et
de performance, la vanne ne doit pas fuir vers l'extérieur.
Outre le raccordement à la conduite (§1) ou une fissure d'enveloppe
(§3 choix PN), les risques de fuite se situent au niveau de tous les
joints d'étanchéité statique de la vanne notamment entre le chapeau
et le corps de vanne. Mais le point le plus sensible est le presse
étoupe zone d'étanchéité dynamique entre la tige et le corps de
vanne.
Le presse étoupe est constitué d'un jeu de garniture écrasé par un
ressort de façon à établir une pression garniture / tige et garniture /
corps supérieure à la pression du fluide. La compression du ressort
doit être généralement réglée à la main.
En cas de conditions extrêmes, on utilise un soufflet métallique à la
place du presse étoupe.

Nota : l'étanchéité dynamique est plus facile à obtenir en rotation (vanne rotative) qu'en translation.
7.4.2. Bruit
Le bruit émit par la vanne doit reste en deçà des normes de confort minimal des personnes à
proximité (par exemple 85 dB pour une exposition permanente). De plus une vanne bruyante est une
vanne qui travaille dans des conditions sévères ou de mauvaises conditions.
Limiter les vitesses de fluide est un bon moyen de limiter le bruit. Cependant une étude plus
approfondie peut être envisagée : voir norme CEI 534-8.
8. La vanne et la commande
Les fonction FC3 « S'adapter à l'énergie » et FC4
« Recevoir le signal de commande » sont ici
développée en :

FC31 : « Convertir le signal de commande »


FC41 : « Asservir la position de l'obturateur »
FC42 & FC32 : « Sécuriser le processus »
FC43 : « Partager le signal sur deux vannes »
8.1. Convertir le signal de commande
Le signal issu du régulateur peut être de nature différente du signal accepté par le servomoteur :

par exemple Yrégulateur = 4 .. 20 mA Yservomoteur = 200 .. 1000 mbar


Dans ce cas, il faut utiliser un convertisseur i/p (courant / pression)

1 Fléau
2 Bobine mobile
3 Aimant permanent
6 Palette
7 Buse
8 Restriction primaire
9 Amplificateur de débit
10 Restriction de débit

8.2. Asservir la position de l'obturateur


Le positionnement du clapet de vanne par rapport au siège est souvent perturbé comme on l'a vu
précédemment par :
– les frottements au niveau des guidages et étanchéités ;
– la poussée variable du fluide sur le clapet ;
– le vieillissement de la mécanique (ressort, membrane, ...).
Pour améliorer la précision de la position du clapet, on va l'asservir avec un relais d'asservissement
ou « positionneur ».
Énergie auxiliaire Ym

VANNE DE RÉGLAGE
Grandeur
+
Réglante
Y Servo- h
Convertisseur Robinet
moteur - débit
+ +
-
H
Potentiomètre

Positionneur Contacts

En plus d'apporter l'avantage de l'asservissement, le positionneur permet en plus de :


– convertir le signal du régulateur (fonction convertisseur), on parle de positionneur pneumatique
(entrée 0,2-1 bar / sortie 0,4-2 bar ou 0,6-3 bar ou ...) ou électro-pneumatique (entrée 4-20 mA /
sortie 0,4-2 bar ou 0,6-3 bar ou ...) ;
– diminuer le temps de réponse grâce à l'amplificateur de débit ;
– inverser ou non le sens d'action de la vanne ;
– modifier si nécessaire la caractéristique intrinsèque de la vanne (exemple positionneur à came) ;
– partager l'étendue du signal sur deux vanne.
Exemple de positionneur à équilibre de force

Ce positionneur est basé sur le principe d’un mécanisme à équilibre de force 


 la pression d’un signal pneumatique appliquée sur un diaphragme est opposée à la force d’un
ressort de contre-réaction.
 À partir de l’état d’équilibre, si le signal pneumatique varie, l’ensemble diaphragme se déplace.
Le mouvement entraîne le tiroir du pilote qui est poussé par le ressort de rappel.
Le pilote  est un distributeur à tiroir trois voies. Le tiroir règle les débits d’air comprimé de
l’alimentation vers la sortie sur l’actionneur et de la sortie vers l’orifice d’échappement. La
position de ce tiroir, commandée par le diaphragme, détermine la pression de sortie du
positionneur.
 Le déplacement du tiroir met le circuit de sortie en communication avec le circuit d’alimentation
ou l’orifice d’échappement, modifiant ainsi la pression appliquée sur l’actionneur.
 La pression appliquée sur la membrane pousse l'ensemble tige / clapet. Une came lié à la tige est
entraînée en rotation par un embiellage.
La came  est l’élément intermédiaire, dans le dispositif de contre-réaction, entre l’actionneur et
le ressort du positionneur. Son profil détermine la relation entre la position de l’obturateur de la
vanne et le signal émis par le régulateur. Les caractéristiques “linéaire”, “linéaire en cascade”
(split-range), ou “égal pourcentage” sont disponibles par sélection du secteur approprié sur les
cames. Des profils de came pour caractéristiques spéciales peuvent être réalisés.
 La came transmet le déplacement de l’obturateur de la vanne au ressort de contre-réaction.
L’obturateur de la vanne continue son mouvement jusqu’à ce que la force du ressort équilibre
exactement celle développée par la pression du signal pneumatique sur le diaphragme.
 A ce nouvel état d’équilibre, la position de l’obturateur de la vanne devant le siège correspond à
celle demandée par le signal du régulateur.
8.3. Sécuriser le processus
Pour des raisons de sécurité , il est fondamental de connaître la position de repli d'une vanne
lorsqu'une défaillance d'alimentation en énergie ou une défaillance de signal survient.
8.3.1. Défaillance d'énergie1
Vanne à action directe : elle s'Ouvre par Manque d'Air OMA
Vanne à action inverse : elle se Ferme par Manque d'Air FMA

Association
servomoteur / corps
= vanne Inverse
Direct

Direct Directe OMA Inverse FMA

Inverse
Inverse FMA directe OMA

1
Valable pour toute vanne avec ou sans positionneur
8.3.2. Défaillance de signal
En l'absence de signal de commande, une vanne équipée d'un positionneur peut être Normalement
Ouverte ou Normalement Fermée par l'énergie motrice selon le sens d'action global de cet équipage.

Association Vanne directe Vanne inverse


vanne / positionneur OMA FMA
Positionneur direct Directe NO Inverse NF
Positionneur inverse Inverse NF Directe NO
8.3.3. Maintien de la position lors d'une défaillance d'énergie
FC

Une vanne ToR se ferme en cas de chute brutale de la pression


d'alimentation. La pression dans le servomoteur est ainsi isolée du
signal de pression fourni par le positionneur.
8.3.4. Codification sur schéma TI

M
FL
robinet tournant à boule +
actionneur électrique
FO FC FL FI
(moteur)
robinet droit à (ouvert par robinet tournant (fermé par FL : fail locked (bloqué
soupape + manque d'air) à papillon + manque d'air) par manque d'électricité)
actionneur actionneur
pneumatique à pneumatique à
membrane membrane avec
positionneur
FO : fail open FC : fail closed
robinet droit à d'air) FO FC
soupape + OU
actionneur
pneumatique à
piston
FI : fail FL FI
indeterminate
(position
indéterminée
par manque
8.4. Partager le signal sur deux vannes
Cette fonction est utilisée si la régulation ne peut être couverte par une seule vanne :
● structure type « chaud / froid » où l’on doit ouvrir une vanne de froid ou de chaud suivant la
commande du régulateur ;
...C 0 – 50 %

FO

50 – 100 %

FC

● structure à grande rangeabilité étalée sur deux vannes en parallèle ;


Remarque : Cvtotal = Cv1 + Cv2
...C 0 – 50 %

FC

50 – 100 %

FC

Lors de régulation « split-range », les deux organes sont donc pilotés à partir d’une seule
commande.
Deux solutions sont possibles :
– on réalise un décalage des zéros et 100 % des vannes de façon à ce que la première s’ouvre à 0
% et se ferme à, par exemple, 50 % du signal, la deuxième sera fermée jusqu’à 50 % puis
s’ouvrira jusqu’à 100 % du signal : réglages et maintenance plus ardus ;
– on utilise un bloc de calcul séparant la commande en deux signaux, chaque signal commandant
une sortie analogique. Les vannes sont réglées de manière standard et non plus décalée, ce qui
simplifie la maintenance.

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