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DOSSIER PEDAGOGIQUE
Novembre 2009
SOMMAIRE
4___ Le compositeur
9___ L’argument
11__ La musique
15___ La production
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OPERA EN 3 ACTES
Musique de Giacomo Puccini
Livret de Luigi Illica et Giuseppe Giacosa
(d’après Victorien Sardou)
Création au teatro Constanzi de Rome,
le 14 janvier 1900
AVEC
Cécile Perrin Floria Tosca
Enrique Ferrer Mario Cavaradossi
Vassily Gerello Baron Scarpia
Fernand Bernadi Cesare Angelotti
Philippe Ermelier Le Sacristain
Scott Emerson Spoletta
Jean-Loup Pagesy Sciarrone
Dario Luschi Le Geôlier
ORCHESTRE NATIONAL D’ILE DE FRANCE
Maîtrise des Hauts-de-Seine,
choeur d’enfants de l’Opéra national de Paris
Chœurs de l’Opéra de Nice
Direction Giuglio Magnanini
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LE COMPOSITEUR
OMPOSITEUR
SES OPÉRAS
__ Le Villi (1884)
__ Edgar (1889)
__ Manon Lescaut (1893)
__ La Bohème (1896)
__ Tosca (1900)
__ Madama Butterfly (1904)
__ La fanciulla del West (1910)
__ La rondine (1917)
__ Il trittico : Il tabarro, Suor Angelica, Gianni Schicchi (1918)
__ Turandot (1926)
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09
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TOSCA : POINTS DE REPÈRES
1800 Année de l’action de Tosca, située à Rome, au lendemain de la victoire de Bonaparte à Marengo (14
juin), quand une grande partie de l’Italie, à l’exeption de Rome et Naples, redevient française.
1887 Création à Paris du mélodrame de Victorien Sardou intitulé La Tosca avec Sarah Bernhardt qui la pro-
mène ensuite, de succès en succès en triomphe, dans l’Europe entière.
1889 Coup de foudre de Puccini pour l’héroïne de Sardou, jouée à Milan par Sarah Bernhardt.
Longues négociations entre l’éditeur Ricordi et Sardou pour les droits d’adaptation.
1895 Puccini cherche un nouveau livret, repense à Tosca, s’enflamme de nouveau et obtient de Ricordi l’an-
nulation du contrat signé avec Franchetti. Giacosa accepte de poursuivre le travail avec Illica.
1898 La composition commence. Sardou réitère ses folles exigences financières et conseille à Puccini de
changer la fin de l’opéra.
1900 Création de l’opéra au Teatro Costanzi de Rome le 14 janvier. Mise en scène Tito Ricordi, direction mu-
sicale Leopoldo Mugnone. Les troubles politiques et les rivalités artistiques pèsent sur cette mémorable soirée.
Mais après 22 représentations à bureaux fermés, Tosca commence sa carrière internationale. Milan, Londres,
Constantinople, Rio de Janeiro, Buenos Aires et Madrid l’affichent la même année.
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TOSCA : LES ORIGINES
A L’ORIGINE, UNE PIÈCE DE THÉÂTRE ÉCRITE PAR
VICTORIEN SARDOU (1831-1908)
Victorien Sardou est un auteur dramatique des plus féconds qui accumula les succès dans la comédie, le drame,
et les pièces à grand spectacle.
Ses débuts n’ont pourtant pas été des plus faciles car ses œuvres furent souvent rejetées, jugées révoltantes,
comme La taverne des étudiants ou sulfureuses comme Nos Intimes.
Il enchaine malchance et malheurs personnels jusqu’à sa rencontre avec Virginie Dejazet, célèbre actrice qui va ac-
célérer sa carrière. Cette dernière achète en 1859 un théâtre baptisé Théâtre Déjazet, situé 41 boulevard du Temple
dans lesquelles seront jouées les pièces de Sardou. Nous sommes dans les dernières grandes heures du Boulevard
du Crime.
Le théâtre Déjazet est aujourd’hui le dernier témoignage vivant du fameux Boulevard du Crime dont tous les théâ-
tres furent démolis en 1862, lorsque Haussmann lance la construction de la place de la République.
Candide, la première pièce écrite pour Virginie Déjazet, fut interdite par la censure, mais les trois pièces suivantes,
écrites quasiment coup sur coup – Les Premières Armes de Figaro, Monsieur Garat, Les Prés Saint-Gervais – eurent
un grand succès. Il en alla de même avec Les Pattes de mouche (1860), qui furent données au Gymnase.
Les plus célèbres acteurs veulent alors jouer les pièces de Sardou : Réjane, Coquelin, Lucien Guitry, mais surtout
Sarah Bernhardt pour qui il écrivit Fédora (1882), Théodora (1884) et qui fit triompher la Tosca en 1887 partout
en Europe. Il reste pour nous l’auteur de cette pièce et de Madame Sans Gêne (1893).
LA PIÈCE
La Tosca est un mélodrame sur fond historique, en cinq actes, d’une lecture des plus agréables du fait de la rigueur
de son scénario, du caractère toujours soutenu de son intérêt dramatique, et de la limpidité de son écriture. Le sujet,
au fond très simple, mêle une intrigue de nature quasi-policière à des éléments psychologiques et affectifs : le ré-
volutionnaire en fuite Angelotti et le peintre Mario Cavaradossi qui lui a porté assistance échapperont-ils au Régent
de police Scarpia lancé à leurs trousses ? Mais aussi : Scarpia, qui a utilisé l’amour jaloux de Tosca pour débusquer
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ses victimes, obtiendra-t-il les faveurs de cette même Tosca, mise en balance avec la vie de son amant Mario ? en
d’autres termes, y aura-il triomphe de la tyrannie et de la lubricité sadique sur la liberté et l’amour ? Tel est l’enjeu
de la pièce, où les oppositions sont d’une clarté quasi-manichéenne et la sympathie du spectateur toute acquise
au couple persécuté.
La pièce ne se soucie pas des canons du théâtre classique puisqu’elle mêle genre et tons (le deuxième acte est riche
de comique) et bouscule allègrement les bienséances (elle nous donne à voir une scène de torture, un meurtre,
une exécution et un suicide). Elle obéit pourtant, et c’est ce qui fait en partie sa force, à la règle des unités de lieu
et de temps : tout se déroule dans la seule Rome (en divers lieux de la ville mais proches les uns des autres) et en
quelques heures à peine : très exactement de l’après-midi du 17 juin 1800 au petit matin du jour suivant.
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L’INTERPRÉTATION DE SARAH BERNHARDT
« Cette femme joue avec son cœur et avec ses entrailles. Elle hasarde des gestes qui se-
raient ridicules chez tout autre et qui emporte la salle ». Emile Faguet
Puccini s’est défini lui-même comme « un homme de théâtre » et un « visuel » : « Je
vois les personnages, les couleurs et les gestes des personnages. Si, enfermé chez moi,
je ne réussis pas à voir une scène, plantée là devant moi, je n’écris pas, je ne peux pas
écrire une seule note ».
Il n’est donc pas étonnant que le jeu de Sarah Bernhardt ait trouvé en Puccini un écho
immédiat. Il savait, lui aussi, que des effets habilement amenés électrisent la salle. Le
caractère d’exception du drame l’a obligé à se dépasser par des audaces harmoniques
et rythmiques : musique gestuelle, qui éclate ou s’affole, identifiée aux réactions pas-
sionnelles de Tosca, à ses mouvements de jalousie ou de rage, ses angoisses ou ses
pressentiments. Puccini et ses librettistes ont repris, jusqu’en ses moindres détails (le
crucifix et les chandeliers) la célèbre pantomime de Sarah Bernhardt. Le compositeur se
situait d’ailleurs exactement dans la tradition du mélodrame, où un accompagnement
musical soulignait toujours les moments importants de l’action. C’est pourquoi Louis
Schneider, après avoir assisté à la création de l’Opéra de Puccini à Paris, en 1903, fait
immédiatement un rapprochement, dans son article de La Revue Musicale, avec les «
ritournelles entendues à l’Ambigu » (c’était un des théâtres du Boulevard du Crime).
Mais la « musique de scène » de Puccini en cet endroit est autrement riche et complexe,
avec les motifs essentiels du drame qui passent dans la trame orchestrale.
Par le génie qui l’habitait, Sarah Bernardht a vraiment participé à la création de Tosca.
Elle a imposé le personnage, lui a donné vie, sa vie. Sarah disparue, la pièce de Sardou
n’a plus d’audience, mais l’opéra triomphe. Car Puccini a su capter le magnétisme de
cette artiste exeptionnelle, et, par son propre langage, y correspondre.
DE SARDOU À PUCCINI :
UNE EXTRAORDINAIRE PLUS-VALUE
Aujourd’hui, l’œuvre de Puccini à éclipsé l’œuvre théâtrale.
Le livret et les personnages ont été métamorphosés par l’incarnation forte de leur hu-
manité. Les épisodes décoratifs supprimés, l’action y délivre une prodigieuse énergie.
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L’A
ARGUMENT
RGUMENT
LES PERSONNAGES
__ Floria Tosca, célèbre cantatrice - soprano
__ Mario Caravadossi, peintre - ténor
__ Il Barone Scarpia, chef de la police - baryton
__ Cesare Angelotti, prisonnier politique - basse
__ Spoletta, agent de Scarpia - ténor
__ Sciarrone, gendarme - baryton
__ Il sagrestano, un sacristain - basse
__ Un carceriere, un gardien de prison - basse
__ Soldats, bourgeois, peuple
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la République de Rome, venant de s'échapper du château Saint-Ange où il avait été fait prisonnier politique. Ca-
CTE
varadossi lui promet de l'aider à s'enfuir, mais ils sont interrompus par l'arrivée de Tosca, maîtresse du peintre et
A
célèbre cantatrice. Angelotti se cache dans la chapelle familiale.
Tosca en femme jalouse est persuadée que Cavaradossi parlait avec une autre femme. Cavaradossi parvient à la
calmer et accepte le rendez-vous proposé pour le soir. Tosca découvre le tableau de la Madone et reconnaissant
les traits de l'Attavantise laisse éclater sa jalousie. Cavaradossi parvient à nouveau à dissiper ses doutes, et lui
promet de remplacer la couleur bleue des yeux du portrait par du noir.
Après le départ de Tosca, Cavaradossi rejoint Angelotti, qui lui apprend que sa sœur est l'Attavanti. Le peintre lui
propose de se cacher chez lui, dans un puits aménagé. Un coup de canon tiré depuis le château Saint-Ange signale
que l'évasion a été découverte. Les deux hommes quittent rapidement l'église.
Le baron Scarpia, chef de la police, arrive dans l'église et la complicité du peintre dans la fuite de son prisonnier.
C'est à ce moment que Tosca fait irruption, revenue pour dire à son amant qu'elle ne pourra pas se rendre à leur
rendez-vous du soir, devant chanter à la place. Scarpia va exciter la jalousie de Tosca en sous-entendant certaines
relations entre l'Attaventi et Cavaradossi. La cantatrice, furieuse, se jette dans le filet tendu par le chef de la police
en se rendant immédiatement à la villa du peintre afin d'y surprendre les prétendus amants, sans se douter que
Scarpia la ferait suivre par ses sbires pour découvrir où se cache Angelotti.
Scarpia dîne, seul, dans ses appartements au Palais Farnese, là où Tosca doit chanter. Il rédige un mot à la cantatrice
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l'invitant à le rejoindre après ses chants. Arrive alors Spoletta, l'un de ses sbires, qui lui annonce que la poursuite
CTE
de Tosca n'a pas permis de découvrir Angelotti, mais toutefois l'arrestation de Cavaradossi a eu lieu. Suite aux
A
questions répétées de Scarpia, le peintre nie toujours farouchement avoir aidé le prisonnier à fuir.
A l'arrivée de Tosca, son amant lui fait discrètement savoir que révéler ce qu'elle avait vu à la villa revenait à le
condamner à mort. Scarpia fait poursuivre l'interrogatoire de Cavaradossi dans la pièce contigüe et se consacre à
celui de Tosca. Devant son refus du moindre aveu, il lui fait savoir que son amant est en ce moment-même torturé,
et que ses souffrances cesseront uniquement si elle se décide à parler. Les cris du peintre finiront par faire céder
Tosca qui révèle à Scarpia la cachette d'Angelotti.
Cavaradossi est amené auprès de Tosca et la repousse quand il apprend qu'elle a parlé. Il laisse cependant ensuite
éclater sa joie lorsqu'un agent de Scarpia rapporte que Napoléon a gagné la bataille de Marengo. Cela provoque
la fureur du chef de la police qui le condamne à mort.
Devant les supplications de Tosca, il lui propose de libérer son amant si elle se livre à lui pour une nuit. Tosca supplie
de ne pas exiger d'elle ce sacrifice. A ce moment-là revient Spoletta, qui annonce qu'Angelotti s'est suicidé après
avoir été découvert. Il s'enquiert de la marche à suivre pour le prisonnier Cavaradossi, et Scarpia se tourne vers Tosca
pour lui laisser le choix de l'ultimatum.
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ACTE 2
Celle-ci finit par accepter son marché. Ne pouvant annuler ouvertement la sentence, il organisera un simulacre
d'exécution du peintre avec des balles à blanc. Cependant Tosca exige un sauf-conduit pour elle et son amant, qui
leur permettra de quitter Rome en toute sécurité. Mais dès que le chef de la police a achevé son mot et avance
vers elle pour recevoir son dû, elle le tue d'un coup de poignard en pleine poitrine : Questo è il bacio di Tosca (C'est
là le baiser de Tosca). Elle s'éclipse ensuite, non sans avoir récupéré le laissez-passer salvateur des mains du mort.
ACTE 3
Terrasse du château Saint-Ange, petit matin.
On entend au loin le chant d'un jeune berger. Cavaradossi est amené sur les remparts, et demande à écrire un der-
nier mot à sa bien-aimée. Il songe à son bonheur passé auprès d'elle, empli de désespoir.
Tosca survient, et l'informe des derniers événements : le chantage de Scarpia, le marché qu'elle a obtenu de lui,
le laissez-passer rédigé de ses mains, et le fait qu'elle ait fini par le tuer plutôt que de se donner à lui. Soulagé et
bouleversé, Cavaradossi loue son courage. Tosca lui explique le rôle qu'il doit jouer durant le simulacre d'exécution,
se laisser tomber comme un mort de manière crédible lorsqu'il entendra les détonations à blanc des fusils.
Le peloton d'exécution arrive sur les lieux, le couple se sépare, la fusillade retentit et Cavaradossi s'effondre. Tosca
admire la crédibilité de la chute de son amant. Après le départ des soldats, la cantatrice s'approche de lui et
l'exhorte à se relever. Horrifiée, elle découvre la perfidie diabolique de Scarpia, car les fusils avaient en fait tiré avec
des balles réelles. Entre temps, le meurtre de ce dernier a été découvert, et les sbires du chef de la police se préci-
pitent sur la terrasse pour arrêter Tosca. Emportée par le désespoir, elle se suicide en se jetant du haut d'une tour.
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LA MUSIQUE
Giuseppe Verdi souligne avec pertinence ce qui allait demeurer une caractéristique essentielle du style vocal de son
jeune confrère : l’amour du beau chant. La prééminence de la voix n’a pas empêché Puccini de s’intéresser aux
tendances modernes auxquelles fait allusion Verdi. La richesse de son écriture orchestrale n’a cessé d’évoluer, ha-
billant de couleurs de plus en plus subtiles et raffinées cette coulée mélodique continue qui (comme chez Wagner,
mais avec des procédés différents) s’affirmait d’opéra en opéra.
Mais c’est la diversité de son langage harmonique qui frappe de plus en plus, car Puccini était particulièrement cu-
rieux des transformations du style musical de son époque, ce passage du XIXème au XXème qui a vu le vieux sys-
tème tonal mis à mal. Puccini est parvenu à faire sienne cette évolution, assimilant ce processus rénovateur sans
mettre en péril l’essence de son propre langage.
La base du langage de Puccini reste indubitablement la tonalité, dont la cohésion des règles et des enchainements
continue d’articuler et de structurer son discours dans les grandes lignes.
Certes, le système et la grammaire ont bien changé, depuis les opéras de Mozart. Et il n’est pas étonnant de voir
un compositeur comme Puccini, que son amour de la ligne vocale attire de plus en plus vers la mélodie continue,
suivre les traces d’un Wagner dans l’exploration d’une harmonie évolutive qui transforme notre perception des rup-
tures entre les scènes.
UN PEU DE VOCABULAIRE :
Mélodie : Dans un système musical, la mélodie désigne la dimension qui prend en compte des hauteurs émises,
par une source individuelle ou collective, instrumentale ou vocale, au sein d’une réalisation musicale quelconque.
La mélodie s’oppose principalement au rythme, autre composante de la musique. Parce qu’elle fait se succéder
des sons aux fréquences différentes,
Une mélodie est une succession d’intervalles. En effet, du point de vue de l’interprète, comme de celui de l’auditeur,
chaque note d’une mélodie est déterminée par l’intervalle mélodique qui sépare celle-ci de la note précédente.
Harmonie : Dans son sens le plus large, le mot harmonie désigne traditionnellement une des quatre composantes
de la musique les trois autres étant le rythme, la mélodie et le timbre. L’harmonie relève de l’utilisation délibérée
de fréquences simultanées, dans la perspective d’apporter relief et profondeur au chant ou au jeu instrumental :
elle représente donc l’aspect vertical de la musique, tandis que la mélodie représente l’aspect horizontal.
La musique tonale : Elle désigne l’ensemble des principes et des lois régissant, non seulement la notation de l’in-
tonation, mais la structure, le fonctionnement et la mise en mouvement de celle-ci, dans ses deux dimensions :
mélodique et dramatique.
La musique atonale :
La musique atonale remet tous les fondements du langage tonale. Elle rejette le principe de centre tonal, de hié-
rarchie entre les notes et garantit l’égalité de toutes les notes entre elles. Elle s’appuie sur des accords non classés
et remet largement en cause l’emploi traditionnel des gammes. Le musicien atonal ne considère plus la tonique
comme devant être le pôle d’attraction particulier autour de laquelle l’œuvre devrait se construire. La musique ato-
nale privilégie les dissonances, pour éviter justement les relations qui rappelleraient l’organisation tonale. Cette mu-
sique tend souvent, du fait de cette dissonance et d’absence de centre tonal à évoquer des ambiances inquiétantes
ou morbides.
(Retrouvez d’autres pistes sur la musique atonale dans notre dossier pédagogique sur Schönberg).
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ACTE III “E lucevan le stelle”
Mario Cavaradossi avant son éxécution évoque le souvenir de Tosca et écrit ses dernières volontés.
“Et brillèrent les étoiles Alors que je dévoilais
Et exhalait la terre (étalait son odeur) Ses belles formes!Disparu pour toujours mon rêve
Siffla la porte du jardin d’amour
Un pas enffleura le sable Cette heure là s’est enfuit
Elle entra parfumée Et je meurs désespéré
Et me tomba entre les mains Je meurs désespéré
O doux baisers o langoureuses caresses Et je n’ai jamais autant aimé la vie…“
“E lucevan le stelle...
ed olezzava la terra...
stridea l'uscio dell'orto...
e un passo sfiorava l arena...
Entrava ella, fragrante,
mi cadea fra le braccia...
Oh! dolci baci, o languide carezze,
mentr'io fremente
le belle forme disciogliea dai veli!
Svanì per sempre il sogno mio d'amore...
L'ora è fuggita...
E muoio disperato!
E non ho amato mai tanto la vita!...”
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TOSCA A L’ÉCRAN
1946 Avanti a lui tremava tutta Roma, une adaptation de la Tosca dans le monde
nazi. Une mise en scène de Carmine Gallone (avec Anna Magnani et Tito Gobbi).
1955 La Tosca, La donna piu bella del mondo, un film de Robert Z. Leonard (avec
Vittorio Gassman, Gina Lollobrigida, Robert Alda).
1956 Une mise en scène de Carmine Gallone (avec Franca Duval, Franco Corelli)..
1973 Une mise en scène de Luigi Magni (avec Monica Vitti, Gigi Projetti, Vittorio
Gassmann, Umberto Orsini).
1976 Un film réalisé par Gianfranco De Bosio (avec Raina Kabaivanska (Tosca),
Plácido Domingo (Cavaradossi) et Sherrill Milnes (Scarpia)). La musique est confiée au
New Philharmonia Orchestra sous la direction de Bruno Bartoletti. Les scènes du film
sont tournées sur les lieux mêmes où est censée se dérouler l'action : l'église Sant'An-
drea della Valle et le château Saint-Ange.
2001 Tosca, un film de Benoit Jacquot (avec Angela Gheorgiu, Roberto Alagna,
Ruggero Raimondi). Chœur et orchestre de Covent Garden placés sous la direction
d'Antonio Pappano. Le réalisateur y mélange les scènes narratives avec quelques prises
de vue de l'enregistrement audio, effectué préalablement.
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SECRETS DE PRODUCTION :
MAQUILLAGE & COSTUMES
COIFFURE :
Ses cheveux en chignon grec entouré
par un ruban de velours noir (cou-
ture)
Au 1er acte, quelques mèches sor-
tent sur les côtés.
2ème acte : rentrer ces petites
mèches dans le chignon.
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LA PRODUCTION
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LA DIRECTION MUSICALE _ Antonello Allemandi
Antonello Allemandi fait ses débuts de chef d’orchestre à 21 ans en dirigeant l’or-
chestre du Mai Musical Florentin. Il commence alors une carrière internationale qui va
le conduire à la tête des principaux orchestres et maisons d’opéras : Wiener Staatsoper,
Opéra national de Paris, Théâtre des Champs-Elysées, Metropolitan à New-York, Co-
vent Garden à Londres, Deutsche Oper à Berlin, Bayerische Staatsoper à Münich, Tea-
tro Real à Madrid, Liceu de Barcelone, Festival Rossini à Pesaro, Grand Théâtre de
Genève, Teatro Regio et Festival Verdi à Parme, Suntory Hall à Tokyo…
De 1992 à 1997, Antonello Allemandi a été Directeur musical de l’Orchestre Colonne
à Paris. Il a également été invité à diriger l’Orchestre national d’Ile de France, l’Orches-
tre philharmonique de Radio-France, l’Ensemble Orchestral de Paris, les orchestres de
Lille, des Pays de Loire et l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo. Il a dirigé tous les principaux orchestres ita-
liens.
A l’occasion du centième anniversaire de la mort de Giuseppe Verdi, il a dirigé plusieurs ouvrages du compositeur
au Festival de San Sebastian et Nabucco aux Arènes de Nîmes. Antonello Allemandi a dirigé La Traviata, Il Trovatore,
Il Barbiere di Siviglia, l’Elisir d’amore et I Puritani au Wiener Staatsoper, Un Ballo in maschera à l’Opéra Bastille et
Tosca à l’Opéra Comique à Paris, Il Barbiere di Siviglia à Covent Garden, Il Pirata, Werther et Tosca au Deutsche
Oper de Berlin, La Traviata, Carmen, Cavalliera rusticana et Pagliacci à Cologne, Italiana in Algeri et La Traviata au
Bayerische Staatsoper de Munich, Don Carlo au Teatro Real de Madrid, Lucia di Lammermoor au Grand Théâtre
de Genève, La Cenerentola au Metropolitan Opera à New-York, L’Equivoco stravagante et Il Turco in Italia au
Festival Rossini à Pesaro.
Ces dernières saisons, Antonello Allemandi a dirigé La Traviata au Staatsoper de Berlin, Lucia di Lammermoor à
Rome, Carmen à La Coruna et Santander, Turandot à Bilbao, La Traviata à l’Opéra Royal de Stockholm, Lucia di
Lammermoor au Liceu de Barcelone, La Bohème au Semperoper à Dresde, L’Elisir d’amore au Teatro Regio de
Turin, Cavalleria rusticana à Saint-Gallen.
En 2008/2009, Antonello Allemandi a dirigé Turandot au Nouveau Théâtre National à Tokyo, La Messa di Gloria
de Puccini à Bilbao et San Sebastian, Aïda au Deutsche Oper de Berlin et Lucia di Lammermoor à Rome.
Au cours des prochains mois, Antonello Allemandi dirigera Carmen à l’Opéra de Leipzig, Aïda à Dresde, La Bohème
à Portland, Tosca à Berlin, La Traviata à Tokyo et L’Elisir d’amore à l’Opéra de Lille.
L’Opéra de Bilbao a décerné à Antonello Allemandi une « Médaille d’or », après y avoir dirigé plus de 30 produc-
tions différentes.
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LES DECORS, LES COSTUMES ET LES LUMIERES
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LA DISTRIBUTION
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Durant sa carrière, il se produit dans de nombreux opé- Basilio) à Lausanne, Lucia di lammermoor (Raimondo)
ras internationaux. Au Metropolitan Opera, il est Alfio à Tours, Rigoletto (Sparafucile) à Rouen, Roméo et Ju-
dans Cavalleria Rusticana, Tomsky dans La Dame de liette à Toulon, Un Ballo in Maschera à l’Opéra National
Pique dirigé par Placido Domingo, Ferdinand dans Be- du Rhin, et Les Brigands à l’Opéra de Bordeaux qu’il
trothal in a Monastery, Posa dans Don Carlo, Napoleon reprendra au Luxembourg, à l’Opéra-Comique et à
dans Guerre et Paix, Sharpless dans Madama Butterfly Toulon.
et Marcello dans La Bohème. Il se produit également Fernand Bernadi participe également à de nombreux
comme Paolo dans Simon Boccanegra et Tomsky dans concerts et oratorios en France et à l'étranger, entre
La Dame de Pique au Royal Opera House, Covent Gar- autres avec l'Orchestre National d'Île de France et les
den, Figaro in Il Barbiere di Siviglia et le rôle-titre d’Eu- Arts Florissants (tournée aux USA) ainsi qu'à Radio
gene Oneguine au Wiener Staatsoper, Paolo dans France. Avec l'Orchestre National de Bordeaux, il inter-
Simon Boccanegra and Figaro dans Il Barbiere à l’Opéra prète le Requiem de Verdi. Parmi ses projets, Piquoi-
de Paris, Tomsky dans La Dame de Pique à l’Opera de seau (Marius et Fanny) à l’Opéra d’Avignon.
Lyon...
Parmi ses derniers engagements, il chante La Traviata
lors d’une tournée au Japon et en Korée sous la ba-
guette de Maestro Chung. Vassily Gerello se produit
lors de Festivals (BBC Proms, Athens Megaron et Edin-
burgh Festival) et a été dirigé par de prestigieux chefs
Philippe Ermelier
d’orchestre : James Levine, Valery Gergiev, Yuri Temir- LE SACRISTAIN (basse)
kanov, Kent Nagano et Mark Elder... Philippe Ermelier jouit d’une for-
mation artistique très diversifiée :
il suit d’abord, dès 1977, les cours
de dessin et d’architecture de
Fernand Bernadi l’école Boulle, il est l’élève du
danseur Casati puis il étudie l’art
CESARE ANGELOTTI (basse) dramatique avec Jacques Lorcey,
Après ses études au Conservatoire Jean-Simon Prévost, Jean Péri-
de Toulouse, Fernand Bernadi mony et Jean -Laurent Cochet,
remporte le premier prix de Sarah Eigerman à l’école Franco-Américaine de ci-
l'UFAM. Lauréat du concours de néma et théatre (FACT), et participe à certains stages
Spoleto, il est aussitôt engagé en de Johnn Strasberg. Conjointement à sa formation de
Espagne et en Italie où il inter- comédien, Philippe Ermelier travaille dès 1979 sa voix
prète, entre autres, le rôle de Rai- avec Jean-Marie Siougos et Suzy Sach. Il entre en 1986
mondo dans Lucia Di au CNIPAL à Marseille où il rencontre RitaStreich.
Lammermoor (Bilbao) et celui de En 1987, il entre au conservatoire de Noisy-le-Sec dans
Colline dans La Bohème à Spoleto. la classe d’Anna-Maria Bondi et en 1989 à l’école
A Spoleto, il est également invité pour être Don Mag- d’Art Lyrique de l’Opéra de Paris dans la classe de Mi-
nifico dans La Cenerentola et Zaccharia dans Nabucco. chel Sénéchal. Il se perfectionne avec Jacques Shuilon
Il incarne ensuite Le Chiffonier dans Louise (Charpen- et Isabelle Garcisanz pour Bel Canto. En lyrique, il a
tier) au Grand Théâtre de Genève, Sarastro dans Une chanté Ali dans L’Italienne à Alger de Rossini, Laerte
Petite Flûte Enchantée à l'Opéra de Lyon, le Polizeikom- dans Mignon, Johann dans Werther, Tobias Mill dans
missar dans Der Rosenkavalier à Montpellier, Caron La Cambiale di Matrimonio, Arbace dans Chrysa-
dans L'Orfeo en Avignon avant d'être invité par le mante, Phinée dans Jephté, Orphée dans Orphée et
Grand Théâtre de Bordeaux pour Billy Budd et Tosca. A Eurycide, Enée dans Didon et Enée, Figaro dans Le Bar-
l'Opéra Comique, il interprète Colline dans La Bohème bier de Séville, Sganarelle dans Le Médecin malgré lui,
et chante à l'Opéra de Strasbourg pour le Rosenkava- Colas dans Bastien et Bastienne…
lier. Il intègre ensuite la troupe de l'Opéra de Bordeaux Ses dons de comédien lui permettent d’aborder très
où il interprète, entre autres, Basilio dans Il Barbiere di vite le répertoire plus léger de l’opérette et de la comé-
Seviglia, Arkel dans Pelléas et Mélisande, Frère Laurent die musicale. Il joue Mathusalem dans CATS au Théâ-
dans Roméo et Juliette, Balthazar dans La Favorite, le tre de Paris, Javert et Brujon dans Les Misérables au
Comte Walter dans Luisa Miller et Osmin dans L'Enlè- Théatre Mogador... Mais aussi Mathieu dans Andrea
vement au Sérail. Chenier (à l’Opéra de Liège et à Monte Carlo en
Plus récemment, il chante L’Enlèvement au Sérail 2009), Bobinet de La Vie Parisienne (ms. Jérôme Sa-
(Osmin) à l’Opéra de Lausanne, à Nîmes et au Théâtre vary à Liège), Le Sacristain dans Tosca (Liège), Calchas
des Champs Elysées, Don Giovanni (Le Commandeur) dans La Belle Hélène à Avignon, l’officier espagnol et
à la Cité de La Musique, Le Jongleur de Notre Dame à le cuisinier de Cyrano de Bergerac (Monte Carlo), Du-
Saint-Etienne et Benvenuto Cellini à l’Opéra National parquet de La Chauve-souris (Bordeaux), Tourillon à
du Rhin, Semiramide au Théâtre des Champs Elysées, Liège fin 2008, Coquenard de Véronique à l’Opéra
Polyeucte et Die Zauberflöte à Saint-Étienne, Pelléas et d’Avignon en avril 2009. Prochainement, il sera Ma-
Mélisande (Arkel) à Toulon, Il Barbiere di Seviglia (Don thieu dans Andrea Chenier (Opéra de Marseille).
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Scott Emerson Moushed Gogh (Ubu Opéra de Vincent Bouchot) à
l’Opéra-Comique ainsi que le rôle de Black Bob (The
Little Sweep de Britten) avec la Péniche Opéra ainsi
SPOLETTA (ténor) que le Bonze dans Le Rossignol de Stravinsky.
Né à Los Angeles, il fait ses études Excellent musicien, Jean-Loup Pagésy est à l’aise de la
de chant à la Music Academy of musique baroque à la musique contemporaine. En
the West (1991-1993 ) puis entre effet, il travaille très souvent avec l’Ensemble Musica-
au Virginia Opera (1993-1994). treize dirigé par Roland Herabeydian, ensemble de so-
Pour ses débuts sur scène, il par- listes dédié à la création contemporaine. La Musique
ticipe à de nombreuses comédies de Chambre étant sa formation première, Jean-Loup
musicales (West Side Story, Evita, Pagésy participe à des ensembles de haut niveau tels
Jesus Christ Superstar...) tout en celui de Michel Piquemal, Hervé Niquet (le Concert
abordant les rôles de Tamino, Fer- Spirituel) et Laurence Equilbey. Ces dernières saisons
rando et Don Ottavio. Jean-Loup Pagésy a été : Le Commandeur (Don Gio-
Il entre à l’Atelier lyrique de l’Opéra de Lyon en 1994 vanni) à Rennes ; Hydrogen Jukebox de Philipp Glass
et en intègre la « prétroupe» en 1996. En 96/97, il est à Nantes/Angers ; Nourabad (Les Pêcheurs de Perles)
à l’affiche de : La Station Thermale, Le Tour d’Ecrou, à Metz ; Patera et son Excellence (L’autre Côté - Créa-
Une Petite Flûte Enchantée, Apollo et Hyacinthus et tion de Mantovani) à la Cité de la Musique ; Don Inigo
L’Osteria di Marechiaro. Gomez (L’Heure Espagnole) au Centre Lyrique d’Au-
Au concours de Marmande en 1996, il reçoit le 1er vergne ; Aboul-y-Far (Le Caïd d’A. Thomas) à Metz ;
prix Opéra et intègre l’année suivante la troupe de Patera et son Excellence (L’Autre Côté - Création de
l’Opéra Comique qui lui permettra, entre autres, Mantovani) à l’Opéra du Rhin ; Golem (rôle-titre) de
d’aborder le rôle-titre du Comte Ory sous la direction John Casken Opéras de Nantes/Angers et Rennes ;
de Ricco Saccani, le Duc dans Une Nuit à Venise, Ar- Truffaldino (Ariadne auf Naxos) à Metz ; Ramphis et le
lekin dans L’Empereur d’Atlantis de Vikto Ullmann, Roi (Aïda) pour un concert à Radio France ; Sciarrone
Phedon dans la création mondiale de Le Dernier Jour (Tosca) à l’Opéra d’Avignon et Schlémil (Les Contes
de Socrate, Polidoro dans La Finta Semplice de Mozart d’Hoffmann) à Rennes. Le Centre Lyrique d’Auvergne
ou Elvino dans La Somnanbule. Scott Emerson chante lui confit le rôle d’Osmin (L’Enlèvement au Sérail) dans
à l’Opéra Comique en 98/99 Ottavio dans Don Gio- lequel il se fait remarquer par la critique.
vanni, le mari dans Les Mamelles de Tiresias, Gonzalve Il a interprété la Nelsonmesse de Haydn et la Kantate
dans L’Heure Espagnole et Spoletta dans Tosca. A auf den Tod Kaiser Josephs II de Beethoven à Rouen.
l’Opéra d’Avignon, il a chanté Paolino dans Le Ma- Il vient d’incarner Jim (Porgy and Bess) à l’Opéra de
riage Secret et pour le Studio Théatre d’Asnières Baby- Lyon.
las dans Monsieur Choufleuri. Il participe en 2003 à
Strasbourg à la production de La Grande Duchesse de
Gérolstein ainsi qu’à l’Opéra de Nice. L’Opéra Co-
mique l’accueille en 2004 pour Viva l’Opéra Comique.
En 2005, c’est dans Titanic qu’il retrouvera l’Opéra de
Liège. La saison suivante, il est Gustave dans Le Pays
du Sourire à Nice dans une mise en scène de Paul-
Emile Fourny et interprète le rôle de Puck du Songe
d’une nuit d’été de Britten en 2008.
Jean-Loup Pagésy
SCIARRONE (basse)
Il obtient son Prix de Chant en
1997 à l’Ecole Nationale de Mu-
sique de l’Häy-les-Roses, dans la
classe de Marie-Claire Cottin.
Après un D.E.U.G. de Sciences
Economiques, c’est au Choeur de
l’Armée Française, lors de son
service militaire, que Jean-Loup Pa-
gésy découvre sa véritable vocation.
De 2002 à 2004, il est stagiaire au Centre de Forma-
tion Lyrique de l’Opéra de Paris où il interpréte le Cap-
padocien (Salomé) à l’Opéra-Bastille et a créé le rôle de
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L’A
ACTION CULTURELLE
CONFÉRENCES
“Tosca et l’esprit voltairien” / PAR EDMOND LEMAÎTRE
Mardi 20 octobre 2009 _ 19h à l’auditorium
Renseignements et inscriptions au 01 69 53 62 26
Visites guidées
209 personnes se sont laissées tenter par la visite guidée des coulisses pendant cette journée portes ouvertes.
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L’Opéra de Massy est subventionné par