Вы находитесь на странице: 1из 15

Mécanique des structures Sollicitations TS

Chapitre 4 - Théorie des poutres

SOMMAIRE

I - Définitions........................................................................................................................... 49
1°/ Notion de poutre ........................................................................................................... 49
2°/ Géométrie des poutres - Cas courants ........................................................................ 49

II - Hypothèses fondamentales de la théorie des poutres ...................................................... 50


1°/ Hypothèses sur la géométrie des poutres.................................................................... 50
2°/ Hypothèses sur le matériau.......................................................................................... 50
3°/ Hypothèses sur les déformations ................................................................................. 50
4°/ Hypothèses sur les actions extérieures........................................................................ 51

III - Sollicitations dans une section - Efforts internes........................................................... 51


1°/ Notion de coupure......................................................................................................... 51
2°/ Définition des sollicitations .......................................................................................... 52
3°/ Conventions de signe .................................................................................................... 54
4°/ Sollicitations simples ou composées ............................................................................ 55
5°/ Diagrammes des sollicitations...................................................................................... 56
6°/ Relations entre Q(x), V(x) et M(x). .............................................................................. 60

Page 48/ 106


Mécanique des structures Sollicitations TS

I - DEFINITIONS

1°/ Notion de poutre

On appelle poutre un solide engendré par une aire plane (S) dont le centre de gravité G
décrit une courbe (G0G1), le plan de (S) restant perpendiculaire à cette courbe.

G0 G

G1
S
S0

(S) est appelée section droite, S1


(S0) section origine, (S1) section extrémité,
(G0G1) est la fibre moyenne de la poutre

2°/ Géométrie des poutres - Cas courants

Si la fibre moyenne de la poutre (G0G1) est :


- contenue dans un plan ⇒ on parle de poutre plane,
- une droite ⇒ on parle de poutre droite,
- une courbe ⇒ on parle de poutre gauche.

Si le plan (G0G1) est un plan de symétrie géométrique et mécanique (la section de la poutre
est symétrique par rapport à ce plan et le chargement aussi), on parle de poutre à plan moyen.

Exemple :

Toutes les poutres étudiées seront planes (les problèmes étudiés sont des problèmes plans),
généralement droites et à plan moyen.

La section droite (S) peut être :


- constante le long de (G0G1), poutre à section constante
- variable en fonction des efforts qu’elle supporte, poutre à section variable.

Page 49/ 106


Mécanique des structures Sollicitations TS

II - HYPOTHESES FONDAMENTALES DE LA THEORIE DES POUTRES

1°/ Hypothèses sur la géométrie des poutres

Trois hypothèses sur la géométrie des poutres :


- le rayon de courbure de la fibre moyenne est grand par rapport aux dimensions des
sections droites,
- la longueur de la fibre moyenne est grande devant les dimensions des sections droites
(longueur supérieure à 10 fois la plus grande dimension transversale), on parle de
solide élancé,
- les éventuelles variations de l’aire de la section droite sont faibles et progressives.

2°/ Hypothèses sur le matériau

Les matériaux envisagés sont supposés :


- homogènes : tous les éléments du matériau, aussi petits soient-ils, ont une structure
identique,
- isotropes : les propriétés mécaniques sont les mêmes en tous points et dans toutes les
directions,
- continus : les propriétés varient de manière continue d’un point à l’autre,
- utilisés dans le domaine élastique : les relations entre contraintes et déformations sont
linéaires = loi de HOOKE (voir plus loin).

3°/ Hypothèses sur les déformations

Hypothèse de NAVIER-BERNOULLI : « les sections planes normales aux fibres avant


déformation restent planes et normales aux fibres pendant et après la déformation. »

Ce qui est correctement vérifié par l’expérience sous réserve d’avoir :


- de petits déplacements,
- de petites déformations.
AVEC HYPOTHESES DE PETITES DEFORMATIONS

SANS HYPOTHESES DE PETITES DEFORMATIONS

⇒ La contraction latérale des poutres est négligée.

Page 50/ 106


Mécanique des structures Sollicitations TS

4°/ Hypothèses sur les actions extérieures

Hypothèse de SAINT-VENANT : les résultats de la résistance des matériaux ne


s’appliquent valablement qu’à une distance suffisamment éloignée de la région où sont
appliqués les efforts concentrés.

III - SOLLICITATIONS DANS UNE SECTION - EFFORTS INTERNES.


Nous allons, dans ce paragraphe, déterminer quels sont les efforts qui se développent à
l’intérieur de la matière, appelés efforts intérieurs, efforts internes ou encore efforts de
cohésion car il assurent la cohésion (la liaison) entre les particules constitutives du matériau.

1°/ Notion de coupure

Soit une poutre droite en équilibre soumises à des actions extérieurs quelconques Fi et à
des actions de liaisons quelconques R i .

Fi F1
y F2

G0 G G1
x

z
S(x)

Ri R2 R1

Pour connaître ce qui se passe à l’intérieur de la poutre, on effectue par la pensée à


l’abscisse x une coupure fictive au droit d’une section notée S(x).

Isolons le tronçon de poutre situé à gauche de la section S(x). Ce tronçon est en équilibre
sous l’action :
- des forces extérieures qui lui sont appliquées Fi ,
- des actions de liaisons R i ,
- des forces que le tronçon de droite (2) exerce sur le tronçon de gauche (1). Ces forces
se développent à l’intérieur du matériau.

On peut exprimer ces « efforts internes » sous la forme d’un torseur pris au centre de
gravité de la section S(x).

Page 51/ 106


Mécanique des structures Sollicitations TS

Tronçon de gauche (1) isolé :


Fi
y

R21 (x)

G0 G
x

MG21 (x)
z
S(x)

Ri

Action du tronçon de droite (2) sur le tronçon de gauche (1)


= torseur des efforts internes de cohésion :
⎧R2 (x) ⎫
{τ(2 1)}= ⎪⎨ 1 ⎪

G⎩
⎪ MG 2 ( x )⎪
1 ⎭

2°/ Définition des sollicitations

Par définition, on appelle sollicitations les projections sur les axes (G, x), (G, y) et (G, z)
des vecteurs R21 (x) et MG21 (x) :

R21 (x) : résultante générale des efforts de cohésion,


y

Vy (x)

R21 (x)
V(x)

N(x)
x
G

Vz (x) N ( x ) : effort normal


R2 (x) Vy ( x ) : effort tranchant selon y
z 1
VZ ( x ) : effort tranchant selon z

Page 52/ 106


Mécanique des structures Sollicitations TS

MG21 (x) : moment résultant au point G des efforts de cohésion,


y

Mf y(x)

MG21 (x)
Mf (x)

x
G T(x)

Mf z (x)
T( x ) : moment de torsion
MG 2 (x) M f y ( x ) : moment fléchissant autour de y
z 1
M f Z ( x ) : moment fléchissant autour de z

Le torseur des efforts internes de cohésion s’écrit alors :

⎧R2 (x) ⎫ ⎧N(x) T(x) ⎫


⎪ ⎪ Ce torseur correspond à un
{τ(2 1)}= ⎪⎨ 1 ⎪⎬= ⎨Vy (x) Mf y (x)⎬ torseur d’encastrement.
⎪MG21 (x)⎪⎭ ⎪ ⎪
G⎩ V (x)
G ⎩ Z Mf Z
(x)⎭

R21 (x) = N(x).x + Vy (x).y + VZ (x).z


MG2 (x) = T(x).x + Mf y (x).y + Mf Z (x).z
1

REMARQUE : les problèmes que nous sommes amenés à traités sont des problèmes plan,
tous les efforts extérieurs étant situés dans le plan (O, x, y). Dans ces conditions, les
seules composantes non nulles du torseur des sollicitations sont :
- l’effort normal N(x),
- l’effort tranchant suivant y, Vy(x), que nous noterons V(x),
- le moment fléchissant suivant z, Mfz(x), que nous noterons M(x),
représentés de la façon suivante :
y M(x)
Fi V(x )

G
x
N( x )
Ri

Page 53/ 106


Mécanique des structures Sollicitations TS

3°/ Conventions de signe

Etudions l’équilibre des 2 tronçons de poutre séparés par la section S(x) :

Forces extérieures de

y gauche : FExt
1

R21 (x) Forces extérieures


de droite : FExt
G0 G 2
x
S0 R12 (x) = −R21 (x)
S
MG 21 (x)
z G G1

S S1
Tronçon de gauche (1) isolé MG 12 (x) = − MG 21 (x)

Tronçon de droite (2) isolé

- Equilibre du tronçon 1 :

⎧R ( x ) + ∑ F = 0 ⎧R2 ( x ) = −∑ FExt
⎪⎪ 21 Ext
1 ⎪⎪ 1 1
⇒⎨ ⇔⎨
⎪ M 2 ( x ) + ∑ M G ⎛⎜ FExt ⎞⎟ = 0 ⎪ M 2 ( x ) = −∑ M G ⎛⎜ FExt ⎞⎟
⎪⎩ G 1 ⎝ 1⎠ ⎪⎩ G 1 ⎝ 1⎠
⎧R2 ( x ) = − Somme des forces à gauche de la sec tion S
⎪ 1
⇔⎨
⎪ MG 2 ( x ) = − Somme des moments des forces à gauche de la sec tion S
⎩ 1

- Equilibre du tronçon 2 :

⎧R ( x ) + ∑ F = 0 ⎧R1 ( x ) = −∑ FExt
⎪⎪ 12 Ext
2 ⎪⎪ 2 2
⇒⎨ ⇔⎨
⎪ M 1 ( x ) + ∑ M G ⎛⎜ FExt ⎞⎟ = 0 ⎪ M 1 ( x ) = −∑ M G ⎛⎜ FExt ⎞⎟
⎪⎩ G 2 ⎝ 2⎠ ⎪⎩ G 2 ⎝ 2⎠
⎧R2 ( x ) = −R1 ( x )
⎪ 1
Principe des actions mutuelles ⇒ ⎨
2

⎪ MG 2 ( x ) = − MG 1 ( x )
⎩ 1 2

⎧R2 ( x ) = + ∑ FExt
⎪⎪ 1 2
⇒⎨
⎪ M 2 ( x ) = + ∑ M G ⎛⎜ FExt ⎞⎟
⎪⎩ G 1 ⎝ 2⎠

Page 54/ 106


Mécanique des structures Sollicitations TS

⎧R2 ( x ) = Somme des forces à droite de la sec tion S


⎪ 1
⇔⎨
⎪ MG 2 ( x ) = Somme des moments des forces à droite de la sec tion S
⎩ 1

REMARQUE : aucune convention n’est ni normalisée ni imposée. Les conventions de signe


varient d’un livre à l’autre, d’un pays à l’autre, etc.
Quelle que soit la convention retenue, on dispose toujours de deux possibilités (au signe
près) pour déterminer les efforts internes :
- somme des forces à droite de la coupure,
- somme des forces à gauche de la coupure.

4°/ Sollicitations simples ou composées

Si une seule composante N, V, T, ou Mf existe alors que les autres sont nulles, on dit qu’on
a une sollicitation simple.
Si deux composantes au moins sont non nulles, on dit qu’on a une sollicitation composée.

Composantes
Cas Schéma Observations
N V T Mf

Traction N 0 0 0

Sollicitations simples
Cisaillement 0 V 0 0

Torsion 0 0 T 0

Flexion pure 0 0 0 Mfz

Flexion simple 0 Vy 0 Mfz

Flexion
N Vy 0 Mfz
composée
Sollicitations composées

Non
Flexion
traité
+ 0 Vy T Mfz
en
Torsion
BTS
Flambement
ou N 0 0 Mfz
Flambage

Non
Vy Mfz
traité
Flexion déviée 0
en
Vz Mfy
BTS

REMARQUE : d’autres cas sont possibles : flexion+torsion+traction, traction+cisaillement, torsion+cisaillement…

Page 55/ 106


Mécanique des structures Sollicitations TS

5°/ Diagrammes des sollicitations.

La finalité de la théorie des poutres est de connaître le comportement des particules dans
toute section d’une poutre.

La première étape consiste à exprimer les sollicitations dans une section S(x) quelconque
de la poutre en fonction :
- des actions extérieures (connues),
- des actions de liaisons (calculées en appliquant le PFS à la poutre entière).

Connaissant les sollicitations dans une section quelconque S(x), il suffit alors de faire
varier x le long de la poutre pour connaître les sollicitations dans toutes les sections. On
obtient alors les diagrammes des sollicitations N, V et M en fonction de x.

Exemple :
25 kN

5 kN/m

Considérons pour exemple la 10 kN


poutre encastrée ci-contre soumise à
des forces extérieures telles qu’elles
sont représentées :

1,5 m 0,3 m

Pour un problème dans le plan (O, x, y), le torseur est de la forme :


⎧N(x) 0 ⎫
{τ(2/1)}= ⎪⎨V(x) 0 ⎪⎬
⎪ 0 M(x)⎪
G⎩ ⎭

Avec les conventions choisies, on obtient pour l’équilibre des tronçons de droite et de
gauche :

N(x) = Σ des forces horizontales à droite de la coupure


= - Σ des forces horizontales à gauche de la coupure

V(x) = Σ des forces verticales à droite de la coupure


= - Σ des forces verticales à gauche de la coupure

M(x) = Σ des moments des forces à droite de la coupure


= - Σ des moments des forces à gauche de la coupure

Page 56/ 106


Mécanique des structures Sollicitations TS

⇒ Tracé des diagrammes des sollicitations :


25 kN
y
Le P.F.S. nous permet
5 kN/m
de déterminer les 10 kN 10 kN
actions de liaison. x
Connaissant alors toutes
les actions extérieures
34 kN
appliquées à la poutre,
on peut s’intéresser aux 45,6 kN.m
sollicitations.
1,5 m 0,3 m

Les diagrammes sont une représentation graphique des valeurs des sollicitations. Pour
une abscisse x quelconque, on peut lire les valeurs des sollicitations.
Donc, pour tracer ces diagrammes, on va faire varier l’abscisse x de la coupure, et on
va calculer à chaque fois les valeurs des sollicitations.

EFFORT NORMAL :

y
10 kN 10 kN
x

x
1,5 m 0,3 m

Quel que soit x, on a N(x) = Σ des forces horizontales à droite de la coupure


N(x) = -10 kN

DIAGRAMME DE L’EFFORT NORMAL :

N(x)
[ kN ]

1,8
x [ m ]
-
- 10

Page 57/ 106


Mécanique des structures Sollicitations TS

EFFORT TRANCHANT :
25 kN
y

5 kN/m
x

x
34 kN

1,5 m 0,3 m

Il faut distinguer le cas où x > 1,5 m et x < 1,5m :

x > 1,5 m : V(x) = Σ des forces verticales à droite de la coupure


V(x) = - 5 kN/m répartis sur (1,8 – x) m
V(x) = - 5 × (1,8 – x) = 5 x - 9
C’est l’équation d’une droite : le diagramme est linaire. On a besoin de 2
points pour tracer le diagramme, 2 valeurs aux limites
x = 1,8 m ⇒ V(1,8) = 0
x = 1,5 m ⇒ V(1,5) = - 1,5 kN

x < 1,5 m : V(x) = Σ des forces verticales à droite de la coupure


V(x) = [ - 5 kN/m répartis sur (1,8 – x) m ] + [ - 25 kN ]
V(x) = - 5 × (1,8 – x) -25 = 5 x -34
C’est l’équation d’une droite : le diagramme est linaire. On a besoin de 2
points pour tracer le diagramme, 2 valeurs aux limites
x = 1,5 m ⇒ V(1,5) = - 26,5 kN
x = 0 m ⇒ V(0) = -34 kN

DIAGRAMME DE L’EFFORT TRANCHANT :

V(x)
[ kN ]
1,5 1,8
x [ m ]
- - 1,5

- 26,5
- 34

Page 58/ 106


Mécanique des structures Sollicitations TS

MOMENT FLECHISSANT
25 kN
y

5 kN/m
10 kN 10 kN
x
x

34 kN
45,6 kN.m

1,5 m 0,3 m

Il faut également distinguer le cas où x > 1,5 m et x < 1,5m :

x > 1,5 m :
M(x) = Σ des moments des forces à droite de la coupure
M(x) = - 5 kN/m répartis sur (1,8 – x) m avec un bras de levier de [(1,8 – x)/2] m
M(x) = [ - 5 (1,8 – x)² / 2 ]
M(x) = - 2,5 x² + 9 x – 8,1
C’est l’équation d’une parabole. On peut calculer les 2 valeurs aux limites :
x = 1,8 m ⇒ M(1,8) = 0
x = 1,5 m ⇒ M(1,5) = -0,225 kN

x < 1,5 m :
M(x) = Σ des moments des forces à droite de la coupure
M(x) = [ - 5 (1,8 – x)² / 2 ] + [ - 25 kN avec un bras de levier de (1,5 – x ) m ]
M(x) = - 2,5 x² + 34 x – 45,6
C’est l’équation d’une parabole. On peut calculer les 2 valeurs aux limites :
x = 1,5 m ⇒ M(1,5) = -0,225 kN.m
x = 0 m ⇒ M(0) = -45,6 kN.m

DIAGRAMME DU MOMENT FLECHISSANT :

M(x)
[ kN.m ]
1,5 1,8
x [ m ]
- - 0,225

- 45,6

Page 59/ 106


Mécanique des structures Sollicitations TS

6°/ Relations entre q(x), V(x) et M(x).

Considérons un tronçon de poutre chargé par une charge répartie q(x) (éventuellement
variable) et délimité par deux sections S et S1 infiniment voisines, distantes de dx.
y
q(x)

V(x)+dV(x)
M(x)
G G1
x
M(x)+dM(x)
V(x)
S S1
x x+dx

dV(x) et dM(x) représentent les variation élémentaires de V(x) et de M(x) sur la distance dx.

⇒ Equilibre du tronçon :

⎧∑ Fy = 0 ⎧− V( x ) + q( x ).dx + V( x ) + dV( x ) = 0 (1)


⎪ ⎪
⎨ ⇔⎨
()
dx ²
⎪⎩∑ M G1 F = 0 ⎪⎩− M ( x ) + V( x ).dx − q( x ). 2 + M ( x ) + dM ( x ) = 0 (2)

dV ( x )
(1) ⇒ q ( x ) = − = −V' ( x ) ,
dx
soit V' ( x ) = −q ( x ) ⇒ la dérivée de l’effort tranchant est égale à - q(x).

Si on néglige dx², infiniment petit du deuxième ordre :


dM ( x )
( 2) ⇒ V ( x ) = − = −M ' ( x ) ,
dx
soit M ' ( x ) = − V( x ) ⇒ la dérivée du moment est égale à -(l’effort tranchant).

d²M(x)
(1) + (2) ⇒ q ( x ) = = M' ' (x) ,
dx ²
soit M ' ' ( x ) = q ( x ) ⇒ la dérivée seconde du moment est égale à q(x).

REMARQUE 1 : s’il n’y a pas de charge entre S et S1 :

(1) ⇔ −V( x ) + V( x ) + dV( x ) = 0 ⇒ dV( x ) = 0 , l’effort tranchant est constant.

(2) ⇔ −M ( x ) + V( x ).dx + M ( x ) + dM( x ) = 0


dM ( x )
⇒ V( x ) = − = − M ' ( x ) , la relation reste exacte
dx

Page 60/ 106


Mécanique des structures Sollicitations TS

REMARQUE 2 : s’il y a une force concentrée entre S et S1 :


kdx
y

V(x)+dV(x)
M(x)
G G1
x
M(x)+dM(x)
V(x)
S S1
x x+dx

(1) ⇔ −V( x ) − F + V( x + dx ) = 0 ⇔ V( x + dx ) = V( x ) + F
il y a une variation brutale de l’effort tranchant.

(2) ⇔ − M ( x ) + V( x ).dx + F.kdx + M ( x ) + dM( x ) = 0


dM ( x )
⇒ si on néglige kdx, on a encore : V ( x ) = − = −M' (x ) ,
dx
et (1) indique qu’il y a une discontinuité dans la valeur de dM(x)/dx, donc un point
singulier dans le diagramme de M(x).

REMARQUE 3 : on obtient des résultats analogues avec une poutre plane courbe
supportant une charge quelconque, en se référant à l’abscisse curviligne (s) des
sections :
dV(s)
q (s) = −
ds
dM (s)
V (s) = −
ds
d ² M (s)
q (s) =
ds ²

⇒ Conséquences :

c dans un tronçon de poutre non chargé, V est constant et M varie linéairement. Si V


est négatif, M est croissant et inversement.

d si le tronçon supporte une charge uniforme, V varie linéairement et M est une


parabole.

e si V s’annule dans une section, M passe par un extremum. Dans le sens des x
croissants, si V passe d’une valeur 0< à une valeur >0, M est maximum.

Page 61/ 106


RELATIONS IMPORTANTES ET UTILES AU TRACE DES DIAGRAMMES DE N(X), V(X) ET M(X).
RELATIONS CONSEQUENCES EXEMPLES
Si q(x) = 0 alors V(x) est constant,
Si q(x) = cte alors V(x) est linéaire,
V’(x) = -q(x) Si q(x) < 0 alors V(x) est croissant,
Si q(x) > 0 alors V(x) est décroissant.
Mécanique des structures

Si v(x) = 0 alors M(x) est constant (flexion pure)


Si V(x) = cte alors M(x) est linéaire,
Si V(x) < 0 alors M(x) est croissant,
Si V(x) > 0 alors M(x) est décroissant.

Quand V(x) s’annule alors M(x) passe par un extremum


M’(x) = -V(x) (tangente horizontale) :
M(x) est maxi quand V(x) passe du - au +,
M(x) est mini quand V(x) passe du + au -.
Sollicitations

En tout point, on peut tracer la tangente à la courbe M(x), dont


l’angle orienté avec l’horizontale est : tan-1[ - V(x) ]

Si q(x) > 0 alors la concavité de la courbe M(x) est tournée


vers le haut
Si q(x) < 0 alors la concavité de la courbe M(x) est tournée
vers le bas
M’’(x) = q(x)
Si q(x) = 0 alors M(x) = ax + b (linéaire)
Si q(x) = cte alors M(x) = ax² + bx + c (parabole)
Si q(x) linéaire alors M(x) = ax3 + bx² + cx + d (hyperbole)
TS

Page 62/ 106

Вам также может понравиться