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ESAT / DGF / DMSI

GENERALITES SUR LES


SYSTEMES D'EXPLOITATION
CHAPITRE 1

Edition 1999
ESAT / DGF / DMSI

SOMMAIRE : GÉNÉRALITÉS

1. INTRODUCTION..........................................................................................................................3

2. CONSTITUTION D’UN SYSTEME INFORMATIQUE..................................................................4

3. LE TRAITEMENT DE L’INFORMATION.....................................................................................5

3.1 LA NOTION D’ALGORITHME...................................................................................................6


3.2 LA DEMARCHE POUR CONSTRUIRE UN ALGORITHME......................................................7

4. L’INFORMATION, PREMIER BESOIN D’UN ORDINATEUR.....................................................8

4.1 LES ENTREES-SORTIES.........................................................................................................8


4.2 LE TRAITEMENT ET LA MEMOIRE.........................................................................................8
4.3 LES INSTRUCTIONS................................................................................................................9

5. ANNEXE....................................................................................................................................11

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GENERALITES
1. INTRODUCTION
L'informatique est née au début du vingtième siècle (correspond à la création de la société IBM). On a
construit une machine capable d'effectuer plusieurs opérations sans intervention humaine.

Le premier véritable ordinateur est créé en 1942 à Berlin : il s'agit du Z3. En 1946 on construit l'E.N.I.A.C.
qui suit le modèle d'ordinateur inventé par Mr. Von Neumann, considéré comme le fondateur de
l'informatique moderne. Il comporte 800 kms de fils, 18000 lampes, 50000 commutateurs, pèse 30 tonnes et
consomme 150 kW.

Depuis cette date, des développements très rapides ont eu lieu, et deux domaines sont apparus : le matériel
et le logiciel (hardware et software). Les deux domaines ont progressé ensemble et on distingue à ce jour
quatre à cinq générations d'ordinateurs.

Structure et Fonctionnement des Ordinateurs

HISTORIQUE
1
er
1945 Ordinateur
Traitement
1
ere
génération par lots
1960 tubes électroniques

2
eme
génération
1970 Temps
Réseau transistors
partagé
1980
3
eme
génération
Graphisme mini-ordinateurs
1990
Convivialité
Processeurs et
2000 micro-ordinateurs
Transparence

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En 1960, apparaissait un type nouveau de machines : les ordinateurs de gestion. Ces machines ne faisaient
plus seulement des calculs, elles allaient révolutionner le monde de l’entreprise et de l’administration en
apportant des outils entièrement nouveaux. L’introduction d’un ordinateur aujourd’hui ne permet pas
seulement de travailler plus vite, mais de travailler, de s’organiser autrement.

L’informatique fait partie de la vie quotidienne de chacun, que ce soit dans ses activités privées ou ses
activités professionnelles.

La RATP se sert de nombreux ordinateurs pour des applications très diverses : l’information magnétique sur
la bande du ticket est lue puis transmise à un ordinateur qui la vérifie et ouvre le portillon. Les rames sont
pilotées par des ordinateurs qui freinent en fonction des feux et qui gardent une vitesse constante aux
rames.

Les systèmes de réservation de la SNCF ou dans les avions se font à l’aide de nombreux ordinateurs.
L’administration des impôts et de la sécurité sociale ne peuvent plus se passer de l’informatique. Les
machines à laver sont pilotées par un micro processeur, en bref, on en trouve partout (voitures, montres,
etc...).

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Et ce n’est rien quand on songe maintenant à la place prépondérante qu’a pris la Bureautique dans toutes
sortes de métier, toutes ces utilisations n’ayant qu’un seul but : simplifier et alléger les tâches
administratives.

Ce cours a pour but de poser les premiers jalons permettant de comprendre les principes fondamentaux qui
régissent le fonctionnement des ordinateurs. Son but n’est pas seulement de décrire les aspects matériels
de l’informatique, mais, à travers leur présentation, de montrer comment les matériels fonctionnent et
pourquoi le système d'exploitation est indispensable aux utilisateurs d'un ordinateur.

2. CONSTITUTION D’UN SYSTEME INFORMATIQUE


D'après John Von Neumann, un système informatique comporte toujours les caractéristiques suivantes :

- au moins une unité de traitement qui réalise des opérations sur les données (processeur),
- au moins une unité de stockage qui mémorise l'information,
- au moins une unité d'entrée,
- au moins une unité de sortie.


Structure et Fonctionnement des Ordinateurs

MODELE DE VON NEUMANN

Unité d'entrée Unité de traitement Unité de sortie

Unité de stockage

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Si l’on prend l'exemple d'un P.C., on peut définir ce qui suit :

Structure et Fonctionnement des Ordinateurs

EXEMPLE D'UN PC
Périphériques de sortie Supports de stockage
Disque
Ecran Imprimante Disquette
dur

Unité
Microprocesseur Mémoire centrale

Clavier Souris

Périphériques d'entrée
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Exemple de configuration d'un ordinateur :

- unité de traitement : microprocesseur


- supports de stockage : disque dur, disquettes
- unités d'entrée : clavier, souris, scanner
- unités de sortie : écran, imprimante, haut-parleur

3. LE TRAITEMENT DE L’INFORMATION
Il est difficile de représenter l’informatique sans situer par un exemple, son domaine d’application, son
intérêt, sa raison d’être.

Une entreprise commercialise des produits, la secrétaire de cette entreprise doit posséder un fichier
d’adresse des clients, ce fichier d’adresse comprend les informations suivantes :

- le nom de la société,
- le prénom et le nom du directeur,
- son numéro de téléphone,
- son adresse.

L’utilisation qui en est faite est semblable à celle d’un particulier manipulant son propre carnet d’adresses :

- création d’un nouvel ensemble d’informations pour un nouveau client.


- modification d’une ou l’autre des informations concernant un client.
- annulation de l’ensemble des informations pour un client donné.
- recherche des informations correspondant à un client en particulier par le nom de
société, par le nom du directeur, par adresse.

A ce stade, nous faisons déjà un peu d’informatique puisque notre propos est d’étudier un traitement
d’information : celui qui concerne la gestion d’un fichier d’adresses.

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En effet, l’informatique est la science du traitement rationnel de l’information par des machines
automatiques. Le mot INFORMATIQUE vient du néologisme conçu en 1962 issu de INFORMAT(ion)
(automat)IQUE.

Pour pouvoir traiter l’information il faut dans un premier lieu la définir quant à son contenu et quant à sa
forme.

Donnons-nous une représentation, pour une personne de l’ensemble des informations contenues dans le
fichier d’adresse :

NOM SOCIÉTÉ
NOM DIRECTEUR - PRÉNOM DIRECTEUR
TEL
ADRESSE

Par exemple :
DISTRIBUFILM
DUBOIS JEAN
02 99 30 25 01
33 RUE DES OISEAUX 35000 RENNES

On peut donc dire que l’information se caractérise par :

- son contenu, c’est à dire le message qu’elle représente,


- sa forme, autrement dit la représentation choisie pour la formuler,
- et le support sur lequel elle figure.

3.1 LA NOTION D’ALGORITHME


Isolons une des applications intéressant l’entreprise : une recherche par nom pour extraire la fiche d’une
personne et la copier sur une feuille. On peut la décomposer comme suit :
Structure et Fonctionnement des Ordinateurs

DEBUT

PRENDRE LA CARTE DE
VISITE

PRENDRE LE FICHIER
D'ADRESSE

LIRE LE NOM (nom) SUR


LA CARTE
NOTION
PRENDRE LA PREMIERE FICHE
D'ALGORITHME
NON LUE DU FICHIER
D'ADRESSE

LIRE LE NOM (NOM) DE


LA FICHE DU FICHIER
D'ADRESSE

NON nom OUI PRENDRE UNE FEUILLE


= BLANCHE
NOM
RECOPIER LA FICHE
SUR LA FEUILLE

FIN
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Nous venons de voir que l’informatique repose sur le concept d’algorithme. Celui-ci ne peut être abordé de
façon intuitive par la seule connaissance d’un langage de programmation. Il est indispensable d’avoir
recours à une méthode pour apprendre à décomposer des problèmes et savoir formuler correctement les
questions qui se posent dans une analyse.

De manière générale, un algorithme décrit le travail à effectuer pour parvenir à un résultat à partir
d’une question posée.

Le seul langage exécutable directement par un ordinateur est le langage machine interne. Il est spécifique
de chaque ordinateur. Il s’écrit avec un alphabet constitué des deux seuls symboles 0 et 1 (alphabet binaire)
et ne fait que des opérations élémentaires arithmétiques et logiques ; en conséquence, il est difficilement
utilisable par l’homme.

Pour pouvoir écrire plus facilement des programmes, des langages évolués proche du langage humain ont
été conçus. Cette notion sera approfondie par la suite.

3.2 LA DEMARCHE POUR CONSTRUIRE UN ALGORITHME


L’essentiel est de savoir de quoi on part, à quel résultat on veut aboutir avec l’algorithme que l’on cherche à
construire, et avec quels moyens on veut aboutir.

Il faut essayer d’exposer, de la façon la plus claire possible, le problème à résoudre. L’ordinateur sait
réaliser un certain nombre de tâches qui sont écrites avec le langage de programmation utilisé. L’algorithme
doit donc être une succession de ces tâches.

Une fois le problème exposé dans son ensemble, on essaiera de le décomposer en sous problèmes moins
complexes à résoudre et, suivant la complexité du problème, il sera peut être nécessaire de recommencer
un certain nombre de fois ce processus.

Exemple : revenons à notre algorithme précédent, celui ci se termine par la tâche «RECOPIER LA FICHE
SUR LA FEUILLE ». En fait cette tâche se décompose elle-même en sous-tâches compréhensibles par
l’exécutant (son langage machine ) :
Structure et Fonctionnement des Ordinateurs

DEBUT
RECOPIER
RECOPIE LE NOM SOCIETE
DE LA FICHE SUR LA FEUILLE
LA FICHE
SUR
RECOPIE LE NOM
DE LA FICHE SUR LA FEUILLE LA FEUILLE
RECOPIE LE PRENOM
DE LA FICHE SUR LA FEUILLE

RECOPIE LE TEL.
DE LA FICHE SUR LA FEUILLE

RECOPIE L'ADRESSE
DE LA FICHE SUR LA FEUILLE

FIN

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4. L’INFORMATION, PREMIER BESOIN D’UN ORDINATEUR


Les algorithmes constituent le fondement de l’informatique, toutefois, il faut aussi expliquer pourquoi et
comment ils permettent à un système informatique de fonctionner. Il faut donc présenter les matériels qui
permettent d’automatiser un processus.

Nous verrons par la suite que les matériels utilisés en informatique ont des fonctions naturelles très proche
de l’homme. En outre, nous étudierons de façon sommaire comment l’information est représentée dans un
ordinateur.

4.1 LES ENTREES-SORTIES


Il faut d’abord alimenter le travail de l’ordinateur. Dans l’exemple précédent, la secrétaire lit d’abord la carte
de visite : elle doit acquérir l’information nécessaire à son travail. C’est une opération d’entrée. A l’inverse,
quand elle dépose la feuille qu’elle a remplie, elle restitue l’information. Elle effectue une opération de sortie.
Ces opérations se font à l’aide de matériels que l’on appelle périphériques. Nous décrirons plus loin les
différents périphériques qui permettent de réaliser la liaison entre l’homme et la machine.

On peut d’ores et déjà définir deux grandes catégories de périphériques :

- les premiers permettent simplement d’effectuer des opérations d’entrée/sortie comme celles décrites
précédemment,

- les seconds jouent, en plus du rôle d’entrée / sortie, le rôle de mémoire de masse. En effet, ils peuvent
supporter de grandes masses d’informations généralement organisées sous forme de fichiers. Le bac dans
lequel se trouvent les fiches des clients joue le rôle de la mémoire de masse. Ce fichier constitue une partie
du capital en informations de l’entreprise.

4.2 LE TRAITEMENT ET LA MEMOIRE


Pour réaliser le travail demandé, la secrétaire dispose de plusieurs éléments. Elle a devant elle :

- la carte de visite,
- la première fiche non lue extraite du fichier,
- une feuille blanche,
- les instructions de travail correspondant à l’algorithme.

Ces quatre blocs d’information reposent sur un même support, le papier. Ils constituent la mémoire de travail
immédiate. Dans un ordinateur, la mémoire centrale joue ce rôle. Comme cet exemple le montre, la
mémoire centrale contient, à un moment donné, les entrées (carte de visite et fiche ), les sorties (la feuille
blanche ) et le programme (suite des instructions à exécuter ).

Définition : La mémoire est un dispositif capable de stocker des informations accessibles n'importe
quand par la machine.


Analogie à l’être humain : la semaine du 1er Transmetteur MARTIN.

Le lundi 1er avril, le 1er Transmetteur Martin reçoit de son chef 20 petites missions à accomplir avant la fin
de la semaine.

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Lorsqu’il reçoit ses ordres, Martin, homme organisé, sort son calepin et note les 20 missions ainsi que le
détail des tâches à accomplir pour chaque mission.
Pour ne pas s’encombrer l’esprit avec toutes les missions et pour ne pas en oublier, il les note.

Traduction : Martin utilise sa mémoire auxiliaire, son calepin.

Il est 8h00, Martin décide d’accomplir la première mission. Il lit son calepin et mémorise l’ensemble des
tâches à exécuter pour la mener à bien.

« Première mission : laver la voiture du Général » = percevoir les clés au Service Général, aller sur l’aire de
lavage, percevoir les produits d’entretien,..., réintégrer les clés au Service Général.

Traduction : Martin “charge” dans sa mémoire immédiate, c’est à dire sa mémoire centrale, les opérations
à effectuer pour cette mission.

Il est 10h00, Martin a terminé sa mission. Il va utiliser sa mémoire immédiate qui le renseigne sur le
résultat final de sa mission. Il ouvre son calepin, note «terminé » en face de la première mission. De plus, il
inscrit une remarque «pare-brise fissuré », fait dont il rendra compte le plus vite possible à son chef.
Ensuite, il mémorise les détails de la deuxième mission et oublie ceux de la première qui sont devenus
caduques.

Traduction : Martin stocke dans sa mémoire auxiliaire les résultats de sa première mission (accomplie,
mais pare-brise fissuré ), vide sa mémoire centrale des détails de la première mission et de son résultat et
reprend avec la deuxième mission...

Remarque : les missions sont les programmes, on parle couramment du programme de la journée.


Toutefois, le fait de posséder les informations ne suffit pas. Il faut pouvoir réaliser des opérations de recopie,
de comparaison et de calcul. Les deux dernières opérations sont réalisées dans un ordinateur par l'Unité
Arithmétique et Logique (UAL).

Entre la mémoire centrale et L’UAL se trouvent les organes de commande, ils permettent au programme
résidant en mémoire centrale de s’exécuter tel qu’il a été écrit.

Dans la partie du cours sur le fonctionnement détaillé de l’ordinateur nous expliquerons les missions de
chacun de ces organes.

Les périphériques, l’UAL, la mémoire centrale et les organes de commandes sont reliés par des bus. Ce
sont des lignes de communication permettant le transfert d’informations d’un organe à un autre. On utilise le
terme d’unité centrale pour regrouper l’UAL, la mémoire centrale et les organes de commande.

4.3 LES INSTRUCTIONS


Dans cette présentation, outre les matériels et les organes dont les fonctions viennent d’être précisées,
plusieurs types d’opérations ont été utilisés. Elles correspondent à des instructions que la machine est
capable d’exécuter :

- les instructions d’entrée / sortie


- les instructions de transfert (recopie)
- les instructions de calcul arithmétique (addition, multiplication ....)
- les instructions de calcul logique (comparaisons et opérations logiques)

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Tout traitement automatique d’informations requiert des organes remplissant les fonctions décrites ci-
dessus.

Nous pouvons maintenant établir un premier plan de notre ordinateur :

Structure et Fonctionnement des Ordinateurs

STRUCTURE SOMMAIRE D'UN ORDINATEUR


O
P P P R
é é é G
r r r A
i i i N
p
h
p
h
p
h
U E
S

é
r
é
r
é
r A D
E
MEMOIRE
i
q
i
q
i
q L C
O
CENTRALE
u u u
M
e e e
M
A
1 2 3 N
D
E

Périphériques BUS Unité Centrale


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Dans la suite du cours, le fonctionnement d’un ordinateur sera présenté à l’aide d’une machine fictive
permettant d’étudier les principes de fonctionnement de la plupart des machines actuelles. Ensuite, les
principaux périphériques seront décrits.

Auparavant, il y a lieu de connaître comment l’information est représentée à l’intérieur d’une machine, que
ce soit un périphérique ou un ordinateur.

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5. ANNEXE

PETIT HISTORIQUE DE L’INFORMATIQUE

1642 : Blaise PASCAL a 19 ans et construit la première machine à calculer entièrement mécanique, à base
d'engrenages et actionnée à la main, destinée à aider son père, alors intendant des finances en haute
Normandie. Elle réalise l'addition et la soustraction. C'est en l'honneur de Blaise PASCAL que Niklaus
WIRTH a appelé Pascal un langage de programmation qu'il a inventé.

1672 : LIEBNIZ ajoute la multiplication et la division à la machine de Pascal.

1834 : Charles BABBAGE construit une machine destinée à établir les tables numériques pour la
navigation maritime, elle gravait ses résultats sur un plateau en cuivre à l'aide d'un timbre en acier. La
machine analytique (anglais), évolution de la machine à différences, comprend :

- le magasin ( mémoire, 1000 mots de 50 chiffres ),


- le moulin ( Unité de calcul, 4 opérations et branchements ),
- l'entrée ( lecture des cartes perforées ),
- la sortie ( perforation ou impression ).

Elle est entièrement mécanique et les instructions (programme) sont lues sur des cartes perforées ( la
technologie est peu fiable et il n’y a pas de mise au point définitive).

Adda Augusta LOVELACE, fille du poète LORD BYRON et collaboratrice de BABBAGE, écrit le premier
programme informatique.

1936 : Konrad ZUSE fabrique le Z1 qui est le premier calculateur à relais (allemand) qui sera détruit au
cours de la guerre.

1944 : AIKEN construit le premier calculateur américain : le Mark 1.

1944 : Le COLOSSUS est le premier calculateur électronique (Anglais), il est utilisé pour casser les codes
de communication des sous-marins allemands.

1946 : ECKERT et MAUCHLEY construisent l' ENIAC 1 pour répondre au besoins des militaires qui avaient
besoin de tables de calculs pour les tirs d’artillerie, longues à fabriquer et pleines d’erreurs. C’est le début de
l'histoire des calculateurs modernes (Université de Pennsylvanie).

1948 : John Bardeen, Walter Brattain et William Shockley inventent le transistor au Bell Labs ( Prix
Nobel de physique en 1956 ).

1949 : Maurice WILKES réalise l' EDSAC qui est le premier calculateur à programme enregistré (Université
de Cambrige).

1951 : réalisation du Whirlwind par le Massachusset Institute of Technology (MIT). C’est le premier
calculateur temps réel. Le premier mini-ordinateur est commercialisé. Jay FORESTER invente les
mémoires à tores magnétiques.

1952 : John VON NEUMANN construit l' IAS Von Neumann peut être qualifié de génie au même titre que
Léonard de Vinci. Sa proposition, utilisée pour la construction de l’EDSAC et de l’IAS, fixe l’architecture
moderne des ordinateurs.

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Cette proposition présente une machine en 5 parties :

- la mémoire centrale comprend 4096 mots de 40 bits,


- deux instructions à 20 bits, un entier signé sur 39 bits,
- les instructions à 8 bits pour le type et à 20 bits pour l’adresse,
- une UAL à un registre interne : l’accumulateur,
- une unité de commande,
- des dispositifs d’entrée / sortie.

1956 : le mot ORDINATEUR est inventé par Jacques PERRET. Bull fabrique le GAMMA ET.

1960 : DEC commercialise le PDP-1 : premier mini-ordinateur vendu à 50 exemplaires, 120 000$, 4096
mots de 18 bits, cycle de 5 micro secondes, écran de 512 par 512 et premier jeu vidéo. l'IBM 7090
seulement deux fois plus puissant valait des millions de $.

1961 : IBM lance le 1401, une petite machine de gestion.

1962 : IBM lance le 7094, une grosse machine scientifique.

1963 : Burroughs commercialise le B5000, le premier ordinateur conçu pour un langage (Algol 60, ancêtre
du Pascal)

1964 : CDC réalise le 6600, 10 fois plus rapide que l’IBM 7094, hautement parallèle, il peut traiter
simultanément 10 instructions.

1965 : DEC réalise le PDP-8 avec des mots de 12 bits et bus unique, 16 000$. C’est le premier mini vendu à
5000 exemplaires.

1964 65 : IBM est n°1 mondial de l’informatique. Il doit rajeunir son parc de 1401 et de 7094 qui sont des
machines incompatibles par un gamme : les produits System/360. Les 360 sont capables d’émuler les 1401
pour les plus petits et les 7094 pour les plus gros.

Première introduction de la multiprogrammation.

1970 : DEC commercialise le PDP-11 qui va devenir le mini des années 1970. Naissance du
transactionnel.

1971 : Intel commercialise le 4004, premier microprocesseur 4/4 bits, 1 Ko RAM. Motorola commercialise le
6502, 8/8 bits, 16 Ko Ram.

1972 : le 8008 d'Intel, 8/8 bits, 16 Ko Ram.


1973 : le 6809 de Motorola, 16/8bits.

1974 : Intel réalise le 8080, c’est la première UC sur puce.


Sortie du CRAY-1, premier super ordinateur de Seymour CRAY, concepteur du CDC 6600 et de son
successeur 7600, a fondé sa propre société Cray Research pour construire les Cray-1 et Cray-2.

1976 : APPLE vend 200 exemplaires de son APPLE 1.

1977 : Départ de la micro-informatique familiale : Apple, Tandy, Commodore, etc ...

1978 : DEC commercialise le VAX, premier supermini 32 bits. Le 8086 d'Intel, première UC 16 bits sur une
puce.

1979 : Le 68000 de Motorola 32/16 bits, 16 Mo Ram.

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1980 : Interface Homme-Machine, naissance des stations de travail. Naissance du concept de feuille de
calcul (Visicalc).

1981 : le 8088 d'Intel, premier processeur de l'IBM P.C. et naissance de la micro-informatique


professionnelle.
1982 : le 80186 d'Intel, 16/16 bits, 1 Mo Ram. Le 68008 de Motorola, 32/8 bits, 4 Mo Ram (bas de gamme).
Le 80286 d'Intel, 16/16 bits, 16 Mo Ram.

1983 : Lotus 123, premier tableur graphique. Dbase 1 de Ashton-Tate, première base de données pour
micro.

1984 : le 68020 de Motorola, 32/32 bits, 4 Go Ram. Apple commercialise le MACINTOSH (basé sur le
68000). Première interface graphique pour micro-ordinateurs (GEM d’Atari).

1985 : le 80386 d'Intel, 32/32 bits, 70 To, UC 32 bits.

1987 : le 68030 de Motorola, 32/32 bits, 4 Go, MMU intégrée. IBM commercialise le PS/2 avec OS/2.
WINDOWS de MicroSoft supplante GEM d’ATARI. SCO (Santa Cruz Operation) commercialise Xenix, un
Unix pour processeur Intel.

1988 : Presentation Manager pour OS/2 d’IBM. Sortie de Windows 3.

1989 : le 80486 d'Intel, 32/32 bits, 70 To, plus rapide que 80386. Le 68040 de Motorola 32/32 bits, 4 Go,
plus rapide que 68030.

1991 : Apple OS7, le multitâche pour MACINTOSH. UNIX system V 4.0.

1992 : Windows NT.

1994 : Windows 3.11. Pentium d'Intel.

1995 : Windows 95.

1996 : Windows NT 4.

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