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Edition 2000
ESAT / DGF / DMSI
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ESAT / DGF / DMSI
LES PERIPHERIQUES
Un périphérique est un organe complémentaire de l’unité centrale destiné à fonctionner en relation avec
celle-ci pour permettre le stockage, l’introduction de données et de programmes, la sortie de résultats ou
encore pour étendre ses possibilités.
- les périphériques de stockage qui servent comme stockages auxiliaires ou comme stockage
de masse.
Les écrans alphanumériques (terminaux) ne permettent que de représenter du texte en utilisant le principe
matriciel), on définit dans ce cas le mode d’affichage en caractères par ligne et en nombre de lignes (ex : 80
car. par ligne sur 24 lignes, on parle aussi de colonnes). Lorsqu’ils sont graphiques ou semi-graphiques, ils
permettent de représenter des points de telle sorte qu’il soit permis de tracer des courbes, des surfaces ou
même des volumes. La dimension d’un écran correspond à la diagonale de l'aire d'affichage exprimée en
pouce.
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La taille du point (pixel) est la caractéristique fondamentale car il faut afficher chaque point avec stabilité.
La taille maximum acceptable d'un point est obtenue quand le diamètre du point est égal à la distance qui
sépare deux points consécutifs.
Pour les écrans monochromes le problème est facilement résolu. Pour les écrans couleur, chaque point est
en fait formé de trois points correspondant aux trois couleurs fondamentales. La convergence des trois
rayons ne pouvant être parfaite, on considérera comme point le cercle incluant ces trois points élémentaires.
Le diamètre de ce cercle, appelé pitch ou dot pitch, doit être au maximum égal à la distance séparant deux
points virtuellement adressables. Dans la réalité, des effets de bord subsistent et les superpositions
résultantes donnent un effet de flou.
Pixel
Pitch
Matrice de pixels
La définition d’un écran est en fait double. La définition technologique fait référence à la tache
lumineuse élémentaire. On parle alors de résolution, c.-à-d. le nombre de points affichables dans la largeur
et le nombre de points affichables dans la hauteur de l'écran. La définition informatique s’attache au
nombre maximum de points adressables de l'écran, ce nombre étant directement lié à la taille de la mémoire
vidéo et au mode d'affichage (couleur ou monochrome).
Le tableau qui suit donne une idée des résolutions supportables par les écrans en fonction de leur taille. Les
résolutions en italique gras sont les résolutions les mieux adaptées.
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La fréquence horizontale est la fréquence en Khz du signal analogique vidéo, elle correspond en fait à la
vitesse à laquelle va s'afficher une ligne de pixels. Plus la résolution est importante, plus la fréquence
horizontale doit être élevée. Les moniteurs multi-fréquences permettent cela.
L’image se forme par balayages successifs de toute la surface de l’écran. La fréquence verticale dite de
rafraîchissement est la fréquence à laquelle l’image est reconstituée. Une fréquence de balayage de 50 Hz
est suffisante pour un téléviseur. Pour un moniteur, une fréquence de 60 ou 72 Hz donne un résultat
satisfaisant.
L’entrelacement est un artifice utilisé en télévision qui consiste à afficher alternativement les lignes paires
puis les lignes impaires. Si, pour des images animées, l'inertie (rémanence) de l'écran permet à l'œil de
reconstituer l'image, l'image informatique supporte difficilement cette technique (instabilité).
La création du signal vidéo par le contrôleur se fait à partir d'informations qui sont stockées dans une
mémoire spécifique : la mémoire vidéo. Physiquement, cette mémoire peut être soit un sous-ensemble de
la mémoire centrale de la machine soit une mémoire spécifique à la carte contrôleur.
La taille de la mémoire vidéo détermine directement la résolution maximale possible. Si l'écran était
monochrome, un pixel ne pouvant être que noir ou blanc, 1 bit suffirait pour coder l'allumage ou l'extinction
du pixel correspondant.
Dans le cas d'un écran en 256 niveaux de gris ou 256 couleurs, il faut coder 256 valeurs différentes soit 2 8
valeurs. Pour afficher un pixel, il faut donc 8 bits soit un octet.
On peut alors exprimer la taille T en octets (octet à 8 bits) de la mémoire vidéo nécessaire pour une
résolution et une palette donnée par la formule :
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En fonction de leurs organisations physiques, ils jouent des rôles aux spécialisations croissantes. On utilise
le plus souvent la bande magnétique pour des archivages provisoires ou durables (sauvegardes) ou le
disque optique pour l’archivage définitif, alors que le disque magnétique est un support pour tous les
traitements interactifs ou conversationnels dans lequel l’utilisateur veut avoir un accès immédiat aux
données.
L’envoi d’un courant dans le bobinage de la tête de lecture - écriture crée un champ magnétique à la pointe
de l’électro-aimant, ce qui se traduit par la création d’un champ magnétique permanent sur le support.
Comme il existe deux sortes d’orientation pour le champ magnétique, on peut les faire correspondre avec
les deux valeurs de codification 0 ou 1. Pour lire les données sur le support, il faut que celui ci se déplace à
vitesse constante de telle sorte que le champ magnétique présent sur le support crée une variation de flux
magnétique à la pointe de l’électro-aimant, ce qui provoque un courant électrique dans le bobinage de la tête
de lecture - écriture.
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Oxyde Support
On distinguera deux grands types de bandes magnétiques, basé sur leur conditionnement : les bandes sur
bobine et les bandes en cassette. Ces bandes magnétiques sont semblables à celles dont on dispose pour
des magnétophones de haute fidélité.
Le support d’une bande magnétique est constitué de mylar de longueur et largeur variable, recouvert d’une
couche d’oxyde d’épaisseur comprise entre 50 et 100 microns.
La bande est divisée en pistes ou canaux de façon à encoder un caractère dans une largeur élémentaire de
bande. La tête de lecture/écriture comporte autant d’électro-aimants accolés qu’il y a de canaux sur la
bande.
Famille DEROULEUR
• Bande amovible,
• 7, 9 ou 18 pistes,
• Principe de codage identique
aux streamers.
Famille STREAMER
• Bande non amovible,
• 4 à 32 pistes,
• Enregistrement séquentiel des bits
en parallèle sur plusieurs pistes.
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Exemple : pour une bande possédant 9 canaux, le caractère A étant représenté par un octet (8 bits) à l’aide
du code EBCDIC, on obtient la représentation suivante :
0 (bit de contrôle)
1
1
0
0
0
0
0
1
La densité d’enregistrement se mesure en nombre de caractères au pouce (bit per inch bpi).
L’enregistrement sur une bande magnétique se fait par blocs, appelés aussi enregistrements physiques
séparés par des espaces inter - blocs.
La plupart des enregistreurs - lecteurs possèdent une double tête de lecture / écriture de façon à relire
immédiatement après l’écriture pour pouvoir réaliser des vérifications. La lecture peut, en général, se faire
dans les deux sens, ce qui n’est pas le cas de l’écriture.
On ne modifie jamais une bande, on ne peut ni rajouter ni supprimer, ni modifier un enregistrement : lorsqu’il
faut mettre un fichier à jour sur une bande, on doit le recopier avec les modifications sur une autre bande.
La bande est un support physiquement séquentiel, il peut donc falloir plusieurs minutes pour retrouver un
bloc situé à l’extrémité opposée. C’est un support relativement lent et qui ne convient pas à des accès
rapides, la recherche ne pouvant se faire que séquentiellement.
Pour la quantité de données qu’elle peut contenir, la bande magnétique est un support de faible coût. Elle
sert principalement pour archiver des données ou des programmes d’utilisation rare.
Le disque magnétique est constitué d’un support rigide ou souple recouvert d’une couche magnétique.
Chaque face peut être utilisée. Les enregistrements sont réalisés sur des pistes concentriques. Les disques
rigides fixes ou amovibles peuvent comprendre un ou plusieurs plateaux empilés sur un même axe.
- la densité de bits par unité de longueur (bits par pouce BPI Bits per inch),
- la densité de pistes par unité de longueur (pistes par pouce ou TPI pour track per inch),
- le nombre de pistes par cylindre (le nombre de plateaux).
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Elle va de quelques Ko pour un disque souple à plusieurs To (Tera Octets) pour des disques durs de gros
systèmes :
Les disques souples sont amovibles. Le peigne de lecture - écriture se réduit à deux têtes pour les unités
double face et un peigne pour les simples faces.
Capacités :
Disquettes 5.25 :
- 360 Ko (40 pistes, 9 secteurs)
- 1,2 Mo (80 pistes, 15 secteurs)
Disquettes 3.5 :
- 720 Ko (80 pistes, 9 secteurs)
- 1,44 Mo (80 pistes, 18 secteurs)
Disquette ZIP :
- 65 Mo à 1 Go.
En technologie traditionnelle :
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Pour les disques rigides l’unité de lecture est constituée d’une logique de commande, d’un moteur
d’entraînement, et d’un peigne de lecture - écriture comprenant une tête de lecture - écriture par face utile
de chaque plateau.
En technologie WINCHESTER :
Bras de lecture
Plateaux du disque
Le disque magnétique est un support à accès direct dans la mesure où dans le temps d’une rotation du
disque il est possible d’avoir accès à n’importe quel emplacement pour y lire ou écrire les données. Il joue
ainsi un rôle privilégié d’aide à la mémoire centrale qui ne peut contenir d’aussi grandes masses
d’information : il sert donc de mémoire dite « auxiliaire ».
Sur les disques durs (rigides) l’accès aux données est organisé de deux façons différentes :
Soit les pistes sont découpées en secteurs repérables par leur adresse (n° plateau, n° face, n°
secteur ) ce qui permet d’avoir un accès direct à l’information élémentaire contenue dans le
secteur.
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Soit l’ensemble du disque est organisé par cylindre, lu en bloc, et correspondant à un numéro
de piste puisque le peigne des têtes permet de lire ou d’écrire sur toutes les pistes portant le
même numéro sur chaque face de chaque plateau simultanément.
Le cylindre ainsi lu est transféré en mémoire centrale où les données recherchées peuvent y
être extraites plus rapidement que dans la méthode précédente.
Pour réaliser ces organisations logiques on effectue une opération de formatage physique, qui consiste à
découper la disquette en pistes et secteurs.
secteur 1
secteur 2
piste 0 piste 1
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Emission Laser
LES
DISQUES
Prisme
OPTIQUES
Photodétecteur
Principe
Rayon de
fonctionnement
Cuvette
ESAT/DMSI/Cours Architecture
Le disque optique comprend sur sa couche métallique un certain nombre de cuvettes "creusées" au laser.
Ces cuvettes sont placées sur une piste unique, continue, qui se poursuit en spirale vers le centre du
disque. Etant donné que la densité de l'information doit être constante pour conserver le même débit, la
vitesse de rotation du lecteur doit être variable pour respecter une vitesse linéaire constante.
C'est à un photo - détecteur que revient la tâche de décortiquer l'information. Pour éviter que le faisceau ne
revienne sur la tête émettrice, un prisme est chargé de dévier le rayon vers le photo - détecteur.
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Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les trous ne correspondent pas à l'un des deux états binaires
reconnus en informatique. C'est le passage du fond d'une cuvette à un "pic" qui produit l'information. Ainsi,
c'est juste lorsque la tête de lecture passe en surplomb d'un bord de cuvette que l'information passe à "1", le
reste du temps, la valeur est à "0". Au bout d'un certain nombre d'intervalles de temps, par exemple 8 ou 16,
la succession des valeurs binaires forme un nombre.
Concrètement, lorsque le faisceau atteint le fond d'une cuvette, le rayon est concentré vers le photo
détecteur. A l'inverse, au passage au sommet d'un pic, le faisceau est plus largement diffusé. C'est le
changement d'intensité lumineuse sur le détecteur qui génère l'information.
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