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1) Elaborez les fiches d’arrêt de toutes les décisions rendues par la Cour de
cassation.
2) Réalisez le commentaire d’arrêt rendue par la Cour de cassation, 1re
chambre civile, 10 mai 2005.
Attendu qu'un jugement du 12 janvier 2006 a Attendu que sur opposition formée par M. X... à
prononcé à leurs torts partagés le divorce des époux l'encontre de l'ordonnance lui enjoignant de payer
X... - Y..., mariés en 1995 ; que, devant la cour la somme principale de 1065,04 euros à la société
d'appel, Mme Y... a produit, pour démontrer le France Telecom, que celle-ci lui réclamait après
grief d'adultère reproché à M. X..., des résiliation d'un abonnement de services
minimessages, dits "SMS", reçus sur le téléphone téléphoniques, le tribunal a condamné M. X... à
portable professionnel de son conjoint, dont la payer ladite somme à la société France Telecom ;
teneur était rapportée dans un procès-verbal dressé Attendu que pour statuer ainsi, le tribunal retient
à sa demande par un huissier de justice ; que la société France Telecom produit un relevé
informatique valant tant commencement de preuve
Attendu que, pour débouter Mme Y... de sa par écrit de l'existence de l'obligation comme de
demande reconventionnelle et prononcer le divorce son montant, que présomption du bien-fondé de la
à ses torts exclusifs, la cour d'appel énonce que les demande, et qu'en l'absence d'autres éléments
courriers électroniques adressés par le biais de objectifs permettant de combattre cette
téléphone portable sous la forme de courts présomption, laquelle est confortée par d'autres
messages relèvent de la confidentialité et du secret éléments, il y a lieu d'accueillir cette demande ;
des correspondances et que la lecture de ces
courriers à l'insu de leur destinataire constitue une Qu'en se déterminant ainsi, alors qu'en l'absence
atteinte grave à l'intimité de la personne ; d'écrit constatant l'abonnement, le relevé
informatique émanant de la société France Telecom
Qu'en statuant ainsi, sans constater que les ne pouvait constituer un commencement de preuve
minimessages avaient été obtenus par violence ou par écrit de la créance litigieuse, de sorte que, faute
fraude, la cour d'appel a violé les textes susvisés ; d'un tel commencement de preuve par écrit, la
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preuve par présomptions de l'existence, comme du figurant dans l'acte de cession était réduit à 320 000
montant, de cette créance ne pouvait être admise, le francs, tandis que Mme X... signait une
tribunal a violé, par fausse application, les textes reconnaissance de dette de 100 000 francs, montant
susvisés ; de la différence, au profit de M. Y... ; que Mme X...
n'ayant réglé cette somme que pour moitié, M. Y...
PAR CES MOTIFS :
l'a assignée en paiement des 50 000 francs qu'il
CASSE ET ANNULE, dans toutes ses dispositions, estimait lui être dus ;
le jugement rendu le 18 septembre 2003, entre les
parties, par le tribunal d'instance de Valenciennes Attendu que pour accueillir cette demande, l'arrêt
retient que l'obligation de Mme X... est bien causée
et qu'il échet de restaurer l'usage du principe de
Cour de cassation, 1re chambre civile, 8 février bonne foi entre les parties ;
2000, N° 98-10.107
Attendu qu'en statuant ainsi, alors qu'il résultait des
Sur le moyen unique, pris en sa première branche : propres constatations de l'arrêt, qu'ayant pour objet
de dissimuler une partie du prix de cession de la
Vu l'article 109 du Code du commerce ; clientèle de M. Y..., la reconnaissance de dette était
nulle, la cour d'appel a violé le texte susvisé ;
Attendu que M. X... a passé commande, auprès du
garage de la Butte Rouge (le garage) d'un véhicule PAR CES MOTIFS, et sans qu'il y ait lieu de
automobile Rover de démonstration au prix de 158 statuer sur le second moyen :
000 francs ; que, soutenant avoir versé l'intégralité
du prix, compte tenu de la reprise de son véhicule CASSE ET ANNULE, dans toutes ses dispositions,
BMW pour la somme de 110 000 francs, il a l'arrêt rendu le 16 octobre 1991, entre les parties,
réclamé la délivrance de la carte grise ; que le par la cour d'appel d'Aix-en-Provence
garage a contesté l'existence de la reprise et a
demandé le paiement du solde du prix de vente ;
Cour de cassation, 1re chambre civile, Cassation
Attendu que, pour faire droit à la demande du
partielle sans renvoi, 10 mai 2005, N° 03-20.769
garage, l'arrêt attaqué retient que seul le bon de
commande et non la facture sur laquelle figure le
montant d'une reprise a valeur probante et qu'aucun Sur le moyen examiné d'office, après avis donné
commencement de preuve par écrit ne permet aux parties :
d'établir que le vendeur se soit engagé à reprendre
le véhicule de M. X... ; Vu l'article 2213 du Code civil, ensemble l'article
23 du décret n° 71-941 du 26 novembre 1971 ;
Attendu qu'en statuant ainsi, alors qu'à l'égard du
garage, en sa qualité de commerçant, les actes de Attendu qu'aux termes du premier de ces textes, la
commerce peuvent se prouver par tous moyens, la vente forcée des immeubles ne peut être poursuivie
cour d'appel a violé le texte susvisé ; qu'en vertu d'un titre authentique et exécutoire,
pour une dette certaine et liquide ; que selon le
PAR CES MOTIFS, et sans qu'il y ait lieu de second, la nullité d'un acte authentique résultant du
statuer sur la seconde branche du moyen : défaut de signature de l'une des parties affecte
l'ensemble des conventions qu'il renferme ;
CASSE ET ANNULE, dans toutes ses dispositions,
l'arrêt rendu le 10 octobre 1997, entre les parties, Attendu que suivant les énonciations de deux actes
par la cour d'appel de Versailles reçus par M. X..., notaire, le 11 octobre 1996, la
Banque Populaire Toulouse-Pyrénées (la BPTP) a
accordé à M. Thierry Y... et à Mme Lucia Y... des
Cour de cassation, Chambre commerciale, prêts garantis par des cautionnements souscrits par
janvier 1994, N° 92-10.841 M. Marcel Y... et Mme Lidwine Y... qui ont
consenti au prêteur une hypothèque ; qu'à la suite
Sur le premier moyen : de la mise en liquidation judiciaire des débiteurs
principaux, la BPTP a fait délivrer un
Vu l'article 1840 du Code général des impôts ; commandement aux fins de saisie immobilière aux
cautions qui ont formé opposition et invoqué en
Attendu qu'il résulte des énonciations de l'arrêt appel la nullité des actes de prêt au motif qu'ils
attaqué que M. Y... a cédé sa clientèle de n'avaient pas été signés par le représentant de la
vétérinaire à Mme X... pour le prix de 420 000 banque, laquelle a alors attrait en la cause M. X... ;
francs ; que, d'accord entre les parties, le prix
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Attendu que pour débouter les époux Marcel et
Lidwine Y... de leurs demandes tendant à voir
déclarer qu'ils étaient libérés de tout engagement de
caution envers la BPTP et à voir dire nulles les
inscriptions hypothécaires et pour ordonner la
poursuite de la procédure de saisie immobilière, la
cour d'appel, après avoir prononcé la nullité des
actes notariés de prêt, a retenu que tant que les
parties n'avaient pas été remises en l'état antérieur à
la conclusion de leurs conventions annulées,
l'obligation de restituer inhérente au contrat de prêt
demeurait valable, a énoncé que les cautionnements
en considération desquels les prêts avaient été
consentis subsistaient tant que l'obligation de
restituer n'était pas éteinte, de même que les
garanties tenant aux inscriptions hypothécaires
prises en vertu des actes litigieux et, ayant rejeté les
moyens tirés notamment du dol opposé à la banque,
en a déduit qu'il y avait lieu d'ordonner la poursuite
de la procédure de saisie immobilière ;